Les lieux rafraîchis, premiers et derniers refuges face aux canicules extrêmes

Face au risque de chaleurs extrêmes prolongées, aggravé par le réchauffement climatique, de plus en plus de villes cartographient leurs lieux “rafraîchis”, susceptibles d’accueillir quelques heures durant les populations les plus fragiles, mais les besoins sont immenses et les solutions souvent sous-dimensionnées.Depuis l’expérience traumatisante de la canicule de 2003, qui avait provoqué la mort de 15.000 personnes, les maires ont l’obligation de recenser les lieux frais ou climatisés de leur ville, et de tenir à jour un registre des personnes vulnérables.En cas de canicule, il s’agit de mettre rapidement à l’abri ces personnes en les conduisant dans des salles climatisées. Mais ce dispositif a largement “fait les preuves de son inefficacité”, retrace Sébastien Maire, délégué général de l’association France Ville Durable. L’inscription sur le registre étant volontaire, les personnes les plus isolées échappent selon lui à tout recensement. Depuis, les mairies ont recentré leur action et leur communication sur la présence de lieux “refuges” disséminés un peu partout dans les villes. C’est le cas à Paris, où 1.400 îlots de fraîcheur ont été cartographiés “à moins de sept minutes à pied”: parcs, aires de brumisation, rues végétalisées, églises, piscines, musées ou bibliothèques climatisés…”On s’attend à des températures de 50 degrés dans les prochaines années. On est donc dans une course contre la montre face aux effets du réchauffement”, explique à l’AFP Dan Lert, adjoint à la Transition écologique.- “Dôme de chaleur” -En 2023, un exercice de simulation “Paris à 50°C” a été réalisé pour anticiper un “dôme de chaleur”. Dans leur document de synthèse, les services de la Ville s’interrogent sur la possibilité d’ouvrir “d’autres lieux refuges” comme des centres commerciaux, des gares souterraines ou des parkings, et de les occuper “pendant une longue période”, y compris “de nuit”.Les tunnels de la petite ceinture parisienne ont également été testés pour faire classe aux élèves.Si certaines villes sont plus en avance, “rares sont celles qui ont une approche stratégique de ces lieux refuges”, reconnaît l’urbaniste Clément Gaillard.”Si une canicule catastrophique a lieu demain, on mobilisera dans l’urgence les parkings souterrains, les lieux enterrés et les églises”, assure cet expert en conception bioclimatique, rappelant qu’il existe un “énorme gisement de bâtiments abondamment climatisés, tels les centres commerciaux”.Aujourd’hui, les villes privilégient les solutions faciles à mettre à Å“uvre sur le plan technique et juridique. C’est le cas de Saint-Genis-Laval, ville de 21.000 habitants en banlieue lyonnaise, où la salle climatisée du conseil municipal est aménagée l’été pour accueillir un public intergénérationnel. A Toulouse, l’accent a été mis sur l’extension le soir des horaires de fermeture des parcs, piscines, musées et bibliothèques, ainsi que sur la gratuité des lieux culturels.- “Dormir dehors” -Autre solution très prisée des communes, la végétalisation des cours d’école permet en théorie d’accueillir des publics vulnérables hors du temps scolaire.”Ce n’est pas de la climatisation mais du rafraîchissement de quelques degrés”, observe néanmoins Sébastien Maire, qui n’est “pas certain que cela suffise sur le plan sanitaire”.Lui défend aussi l’idée de climatiser certains préaux d’école pour en faire de véritables “zones refuges” et éviter “que chacun ne s’équipe de climatiseurs individuels”, mais aussi les “réseaux de froid” et la mobilisation du “foncier privé, comme les cours intérieures d’immeubles”.”Si la canicule est vraiment intense, il n’y aura pas assez de lieux frais et il faudrait pouvoir dormir dehors, notamment dans les parcs, ce qui pose la question de la surveillance et des obstacles psychologiques”, estime de son côté la géographe Anne Ruas.Dans les quartiers populaires où les logements non rénovés sont des passoires thermiques, l’accès à des zones fraîches est d’autant plus crucial que les habitants n’ont souvent pas les ressources pour échapper à la chaleur.”Il y a des îlots de fraîcheur mais ils ne sont pas assez nombreux”, constate Sanaa Saitouli, co-fondatrice de l’association Banlieues Climat.Or les communes les moins riches sont souvent celles qui investissent le moins dans les solutions de rafraîchissement.”Il y a des communes très engagées dans la protection de leur population contre la chaleur, mais le gouvernement les prive de moyens financiers, tandis que beaucoup d’autres n’ont pas pris la mesure de l’urgence” interpelle Robin Ehl, chargé de campagne chez Oxfam.

Les lieux rafraîchis, premiers et derniers refuges face aux canicules extrêmes

Face au risque de chaleurs extrêmes prolongées, aggravé par le réchauffement climatique, de plus en plus de villes cartographient leurs lieux “rafraîchis”, susceptibles d’accueillir quelques heures durant les populations les plus fragiles, mais les besoins sont immenses et les solutions souvent sous-dimensionnées.Depuis l’expérience traumatisante de la canicule de 2003, qui avait provoqué la mort de 15.000 personnes, les maires ont l’obligation de recenser les lieux frais ou climatisés de leur ville, et de tenir à jour un registre des personnes vulnérables.En cas de canicule, il s’agit de mettre rapidement à l’abri ces personnes en les conduisant dans des salles climatisées. Mais ce dispositif a largement “fait les preuves de son inefficacité”, retrace Sébastien Maire, délégué général de l’association France Ville Durable. L’inscription sur le registre étant volontaire, les personnes les plus isolées échappent selon lui à tout recensement. Depuis, les mairies ont recentré leur action et leur communication sur la présence de lieux “refuges” disséminés un peu partout dans les villes. C’est le cas à Paris, où 1.400 îlots de fraîcheur ont été cartographiés “à moins de sept minutes à pied”: parcs, aires de brumisation, rues végétalisées, églises, piscines, musées ou bibliothèques climatisés…”On s’attend à des températures de 50 degrés dans les prochaines années. On est donc dans une course contre la montre face aux effets du réchauffement”, explique à l’AFP Dan Lert, adjoint à la Transition écologique.- “Dôme de chaleur” -En 2023, un exercice de simulation “Paris à 50°C” a été réalisé pour anticiper un “dôme de chaleur”. Dans leur document de synthèse, les services de la Ville s’interrogent sur la possibilité d’ouvrir “d’autres lieux refuges” comme des centres commerciaux, des gares souterraines ou des parkings, et de les occuper “pendant une longue période”, y compris “de nuit”.Les tunnels de la petite ceinture parisienne ont également été testés pour faire classe aux élèves.Si certaines villes sont plus en avance, “rares sont celles qui ont une approche stratégique de ces lieux refuges”, reconnaît l’urbaniste Clément Gaillard.”Si une canicule catastrophique a lieu demain, on mobilisera dans l’urgence les parkings souterrains, les lieux enterrés et les églises”, assure cet expert en conception bioclimatique, rappelant qu’il existe un “énorme gisement de bâtiments abondamment climatisés, tels les centres commerciaux”.Aujourd’hui, les villes privilégient les solutions faciles à mettre à Å“uvre sur le plan technique et juridique. C’est le cas de Saint-Genis-Laval, ville de 21.000 habitants en banlieue lyonnaise, où la salle climatisée du conseil municipal est aménagée l’été pour accueillir un public intergénérationnel. A Toulouse, l’accent a été mis sur l’extension le soir des horaires de fermeture des parcs, piscines, musées et bibliothèques, ainsi que sur la gratuité des lieux culturels.- “Dormir dehors” -Autre solution très prisée des communes, la végétalisation des cours d’école permet en théorie d’accueillir des publics vulnérables hors du temps scolaire.”Ce n’est pas de la climatisation mais du rafraîchissement de quelques degrés”, observe néanmoins Sébastien Maire, qui n’est “pas certain que cela suffise sur le plan sanitaire”.Lui défend aussi l’idée de climatiser certains préaux d’école pour en faire de véritables “zones refuges” et éviter “que chacun ne s’équipe de climatiseurs individuels”, mais aussi les “réseaux de froid” et la mobilisation du “foncier privé, comme les cours intérieures d’immeubles”.”Si la canicule est vraiment intense, il n’y aura pas assez de lieux frais et il faudrait pouvoir dormir dehors, notamment dans les parcs, ce qui pose la question de la surveillance et des obstacles psychologiques”, estime de son côté la géographe Anne Ruas.Dans les quartiers populaires où les logements non rénovés sont des passoires thermiques, l’accès à des zones fraîches est d’autant plus crucial que les habitants n’ont souvent pas les ressources pour échapper à la chaleur.”Il y a des îlots de fraîcheur mais ils ne sont pas assez nombreux”, constate Sanaa Saitouli, co-fondatrice de l’association Banlieues Climat.Or les communes les moins riches sont souvent celles qui investissent le moins dans les solutions de rafraîchissement.”Il y a des communes très engagées dans la protection de leur population contre la chaleur, mais le gouvernement les prive de moyens financiers, tandis que beaucoup d’autres n’ont pas pris la mesure de l’urgence” interpelle Robin Ehl, chargé de campagne chez Oxfam.

Les lieux rafraîchis, premiers et derniers refuges face aux canicules extrêmes

Face au risque de chaleurs extrêmes prolongées, aggravé par le réchauffement climatique, de plus en plus de villes cartographient leurs lieux “rafraîchis”, susceptibles d’accueillir quelques heures durant les populations les plus fragiles, mais les besoins sont immenses et les solutions souvent sous-dimensionnées.Depuis l’expérience traumatisante de la canicule de 2003, qui avait provoqué la mort de 15.000 personnes, les maires ont l’obligation de recenser les lieux frais ou climatisés de leur ville, et de tenir à jour un registre des personnes vulnérables.En cas de canicule, il s’agit de mettre rapidement à l’abri ces personnes en les conduisant dans des salles climatisées. Mais ce dispositif a largement “fait les preuves de son inefficacité”, retrace Sébastien Maire, délégué général de l’association France Ville Durable. L’inscription sur le registre étant volontaire, les personnes les plus isolées échappent selon lui à tout recensement. Depuis, les mairies ont recentré leur action et leur communication sur la présence de lieux “refuges” disséminés un peu partout dans les villes. C’est le cas à Paris, où 1.400 îlots de fraîcheur ont été cartographiés “à moins de sept minutes à pied”: parcs, aires de brumisation, rues végétalisées, églises, piscines, musées ou bibliothèques climatisés…”On s’attend à des températures de 50 degrés dans les prochaines années. On est donc dans une course contre la montre face aux effets du réchauffement”, explique à l’AFP Dan Lert, adjoint à la Transition écologique.- “Dôme de chaleur” -En 2023, un exercice de simulation “Paris à 50°C” a été réalisé pour anticiper un “dôme de chaleur”. Dans leur document de synthèse, les services de la Ville s’interrogent sur la possibilité d’ouvrir “d’autres lieux refuges” comme des centres commerciaux, des gares souterraines ou des parkings, et de les occuper “pendant une longue période”, y compris “de nuit”.Les tunnels de la petite ceinture parisienne ont également été testés pour faire classe aux élèves.Si certaines villes sont plus en avance, “rares sont celles qui ont une approche stratégique de ces lieux refuges”, reconnaît l’urbaniste Clément Gaillard.”Si une canicule catastrophique a lieu demain, on mobilisera dans l’urgence les parkings souterrains, les lieux enterrés et les églises”, assure cet expert en conception bioclimatique, rappelant qu’il existe un “énorme gisement de bâtiments abondamment climatisés, tels les centres commerciaux”.Aujourd’hui, les villes privilégient les solutions faciles à mettre à Å“uvre sur le plan technique et juridique. C’est le cas de Saint-Genis-Laval, ville de 21.000 habitants en banlieue lyonnaise, où la salle climatisée du conseil municipal est aménagée l’été pour accueillir un public intergénérationnel. A Toulouse, l’accent a été mis sur l’extension le soir des horaires de fermeture des parcs, piscines, musées et bibliothèques, ainsi que sur la gratuité des lieux culturels.- “Dormir dehors” -Autre solution très prisée des communes, la végétalisation des cours d’école permet en théorie d’accueillir des publics vulnérables hors du temps scolaire.”Ce n’est pas de la climatisation mais du rafraîchissement de quelques degrés”, observe néanmoins Sébastien Maire, qui n’est “pas certain que cela suffise sur le plan sanitaire”.Lui défend aussi l’idée de climatiser certains préaux d’école pour en faire de véritables “zones refuges” et éviter “que chacun ne s’équipe de climatiseurs individuels”, mais aussi les “réseaux de froid” et la mobilisation du “foncier privé, comme les cours intérieures d’immeubles”.”Si la canicule est vraiment intense, il n’y aura pas assez de lieux frais et il faudrait pouvoir dormir dehors, notamment dans les parcs, ce qui pose la question de la surveillance et des obstacles psychologiques”, estime de son côté la géographe Anne Ruas.Dans les quartiers populaires où les logements non rénovés sont des passoires thermiques, l’accès à des zones fraîches est d’autant plus crucial que les habitants n’ont souvent pas les ressources pour échapper à la chaleur.”Il y a des îlots de fraîcheur mais ils ne sont pas assez nombreux”, constate Sanaa Saitouli, co-fondatrice de l’association Banlieues Climat.Or les communes les moins riches sont souvent celles qui investissent le moins dans les solutions de rafraîchissement.”Il y a des communes très engagées dans la protection de leur population contre la chaleur, mais le gouvernement les prive de moyens financiers, tandis que beaucoup d’autres n’ont pas pris la mesure de l’urgence” interpelle Robin Ehl, chargé de campagne chez Oxfam.

Homeland insecurity: Expelled Afghans seek swift return to Pakistan

Pakistan says it has expelled more than a million Afghans in the past two years, yet many have quickly attempted to return — preferring to take their chances dodging the law than struggle for existence in a homeland some had never even seen before.”Going back there would be sentencing my family to death,” said Hayatullah, a 46-year-old Afghan deported via the Torkham border crossing in Khyber Pakhtunkhwa province in early 2024. Since April and a renewed deportation drive, some 200,000 Afghans have spilled over the two main border crossings from Pakistan, entering on trucks loaded with hastily packed belongings.But they carry little hope of starting over in the impoverished country, where girls are banned from school after primary level.Hayatullah, a pseudonym, returned to Pakistan a month after being deported, travelling around 800 kilometres (500 miles) south to the Chaman border crossing in Balochistan, because for him, life in Afghanistan “had come to a standstill”.He paid a bribe to cross the Chaman frontier, “like all the day labourers who regularly travel across the border to work on the other side”.His wife and three children — including daughters, aged 16 and 18, who would be denied education in Afghanistan — had managed to avoid arrest and deportation.- Relative security -Hayatullah moved the family to Peshawar, the capital of Khyber Pakhtunkhwa and a region mostly populated by Pashtuns — the largest ethnic group in Afghanistan.”Compared to Islamabad, the police here don’t harass us as much,” he said.The only province governed by the opposition party of former Prime Minister Imran Khan — who is now in prison and in open conflict with the federal government — Khyber Pakhtunkhwa is considered a refuge of relative security for Afghans.Samad Khan, a 38-year-old Afghan who also spoke using a pseudonym, also chose to relocate his family to Peshawar.Born in eastern Pakistan’s Lahore city, he set foot in Afghanistan for the first time on April 22 — the day he was deported. “We have no relatives in Afghanistan, and there’s no sign of life. There’s no work, no income, and the Taliban are extremely strict,” he said.At first, he tried to find work in a country where 85 percent of the population lives on less than one dollar a day, but after a few weeks he instead found a way back to Pakistan. “I paid 50,000 rupees (around $180) to an Afghan truck driver,” he said, using one of his Pakistani employees’ ID cards to cross the border.He rushed back to Lahore to bundle his belongings and wife and two children — who had been left behind — into a vehicle, and moved to Peshawar. “I started a second-hand shoe business with the support of a friend. The police here don’t harass us like they do in Lahore, and the overall environment is much better,” he told AFP.- ‘Challenging’ reintegration – It’s hard to say how many Afghans have returned, as data is scarce.Government sources, eager to blame the country’s problems on supporters of Khan, claim that hundreds of thousands of Afghans are already back and settled in Khyber Pakhtunkhwa — figures that cannot be independently verified.Migrant rights defenders in Pakistan say they’ve heard of such returns, but insist the numbers are limited.The International Organization for Migration (IOM) told AFP that “some Afghans who were returned have subsequently chosen to remigrate to Pakistan”. “When individuals return to areas with limited access to basic services and livelihood opportunities, reintegration can be challenging,” said Avand Azeez Agha, communications officer for the UN agency in Kabul.  They might move on again, he said, “as people seek sustainable opportunities”.

Bangladesh all out for 495 in Sri Lanka Test

Fast bowler Asitha Fernando finished with four wickets as Sri Lanka wrapped up Bangladesh’s first innings for 495 early on day three of the opening Test in Galle on Thursday, capping off a dramatic late-order collapse. Bangladesh, resuming at 484 for nine, added just 11 runs before folding in 16 deliveries. Last man Nahid Rana feathered a short ball to wicketkeeper Kusal Mendis as Asitha completed a return of 4-86 from his 29.4 overs. The visitors had been cruising at 458 for four on Wednesday before losing five wickets for 26 runs in the final hour of the rain-hit day two. The slide began when Fernando, generating reverse swing, trapped Mushfiqur Rahim leg before for a marathon 163, breaking a 149-run fifth-wicket stand with Litton Das. In the next over, debutant Tharindu Rathnayake struck as Das, on 90, gloved a reverse sweep to the keeper to herald a collapse.Rain and poor light restricted play to 61 overs on day two.

US Fed keeps interest rates unchanged in face of Trump criticism

The US Federal Reserve held interest rates steady for a fourth consecutive meeting Wednesday, forecasting higher inflation and cooler growth this year as President Donald Trump’s tariffs begin to take hold and geopolitical uncertainty swirls.Fed Chair Jerome Powell told reporters the central bank would make better decisions if it waited a few months to understand how tariffs impact inflation, spending and hiring, in a sign that the next rate adjustment could take some time to materialize.For now, he expects to learn more “over the summer,” while officials appear increasingly divided on whether they can cut interest rates at all in 2025.The Fed kept the benchmark lending rate at a range between 4.25 percent and 4.50 percent at the end of its two-day meeting, with officials penciling in two rate reductions this year, similar to earlier projections.But there was growing divergence among Fed officials participating in the meeting, with a smaller majority expecting the central bank to lower rates at least twice.The Fed’s decision drew the ire of Trump, who has repeatedly pressured the independent central bank for rate cuts. He wrote on his Truth Social platform that Powell was “the WORST” and a “real dummy, who’s costing America $Billions!”.Hours before the meeting, he had told reporters at the White House that “We have a stupid person, frankly, at the Fed.””We have no inflation, we have only success, and I’d like to see interest rates get down,” he added. “Maybe I should go to the Fed. Am I allowed to appoint myself?”The Fed said in a statement earlier that “uncertainty about the economic outlook has diminished but remains elevated.”The central bank also cut its expectations for economic growth this year and raised its inflation and unemployment forecasts, in its first updated projections since Trump in April unleashed sweeping 10 percent tariffs on almost all trading partners.”Increases in tariffs this year are likely to push up prices and weigh on economic activity,” Powell said.Avoiding a more persistent impact depends on the size of levies’ effects, how long it takes for them to pass through to prices, and keeping expectations anchored, he added.- ‘Well-positioned’ -Powell maintained that the Fed is “well-positioned to wait to learn more” before considering changes to interest rates.”Because the economy is still solid, we can take the time to actually see what’s going to happen,” Powell said. “We’ll make smarter and better decisions if we just wait a couple of months.”The Fed’s call was in line with analysts’ expectations. As officials anticipate more clarity on the impact associated with higher tariffs over the summer, “financial markets are not expecting any movement in rates prior to September,” said KPMG chief economist Diane Swonk.Major US indexes ended little-changed on Wednesday.Ryan Sweet, chief US economist at Oxford Economics, said the Fed would want evidence that inflation is headed back to its two percent target “before sounding all clear.””Preemptive rate cuts don’t appear to be on the table, implying the bar is high for the central bank to cut in July,” Sweet said.Swonk said, however, “there is a very strong argument that absent the tariff-induced inflation, the Fed would be cutting rates now,” noting that the labor market is slowing.On Wednesday, the Fed cut its expectations for 2025 economic growth to 1.4 percent from its March projection of 1.7 percent.It also raised its inflation forecast to 3.0 percent and that of the unemployment rate to 4.5 percent.Asked about conflict in the Middle East as a clash between Israel and Iran heats up, Powell said that although it was possible to see higher energy prices, these “don’t generally tend to have lasting effects on inflation.”Trump has pointed to benign US inflation in arguing for cuts.More recently, he cast such a move as a way for the country to “pay much less interest on debt coming due,” overlooking the fact that lower interest rates usually raise consumer prices.Powell has maintained that the Fed’s rate-setting committee would make its decisions solely on objective and non-political analysis.

Septième nuit de frappes entre Israël et l’Iran, Trump n’exclut pas une intervention américaine

Israël et l’Iran ont échangé jeudi des frappes pour la septième nuit consécutive, Donald Trump n’excluant pas une entrée en guerre des Etats-Unis pour briser le programme nucléaire de Téhéran.”Je ne cherche pas à me battre. Mais si le choix c’est de se battre ou qu’ils aient la bombe nucléaire, il faut faire ce qu’il y a à faire”, a déclaré à la presse le président américain, qui sera briefé sur le conflit jeudi, jour férié aux Etats-Unis, dans la “Situation Room”, la salle de crise en sous-sol de la Maison Blanche où se prennent les décisions militaires les plus sensibles.Répondant à M. Trump, qui la veille avait appelé l’Iran “à capituler sans conditions”, le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a proclamé mercredi que son pays ne se rendrait “jamais”.L’armée israélienne, qui a acquis la maîtrise de l’espace aérien iranien, poursuit toutefois son offensive, et a annoncé jeudi une nouvelle “série frappes sur Téhéran et d’autres secteurs de l’Iran”.Elle a appelé à évacuer les villages d’Arak et de Khondab à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Téhéran, situés près d’installations nucléaires, en vue de frappes sur celles-ci.L’agence semi-officielle Mehr a indiqué que la défense anti-aérienne avait été activée dans le centre de Téhéran.Par la suite, les sirène d’alerte ont également retenti en Israël et la police a fait état de “plusieurs impacts”, notamment dans le secteur de Tel Aviv, après des tirs de missile iraniens. De violentes explosions sourdes et continues ont été entendues par des journalistes de l’AFP.Un hôpital du Sud d’Israël a été touché, selon le ministère israélien des Affaires étrangères.”Des missiles de pointe vrombissent au-dessus de Tel-Aviv”, a indiqué l’agence Fars, tandis que la télévision d’Etat iranienne diffuse des images en direct de Tel-Aviv.Déclenchée le 13 juin par Israël, qui a assuré que Téhéran s’approchait du “point de non-retour” concernant l’acquisition de la bombe atomique, la guerre a fait au moins 224 morts en Iran, selon un bilan officiel.Les salves de missiles et de drones tirées en riposte par l’Iran ont fait 24 morts au total en Israël, selon le gouvernement.- “Dommages irréparables ” -M. Trump a assuré que des dirigeants iraniens étaient entrés en contact avec les Etats-Unis pour négocier, affirmant qu'”ils ont même suggéré de venir à la Maison Blanche”.L’Iran a rapidement démenti.Les Etats-Unis, qui ont déployé un troisième porte-avions, le Nimitz, vers la zone, sont les seuls à détenir la bombe GBU-57, unique arme susceptible d’être capable d’atteindre le coeur profondément enfoui du programme nucléaire iranien, à Fordo.”Je vais peut-être le faire, peut-être pas”, a déclaré M. Trump à des journalistes, interrogé sur l’éventualité d’une intervention américaine. Mercredi, l’ayatollah Khamenei, au pouvoir depuis 1989, a averti les Etats-Unis qu’une intervention de leur part conduirait à des “dommages irréparables”.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre “toute intervention militaire supplémentaire”, qui aurait “des conséquences énormes” pour toute la région.A Téhéran, de puissantes explosions ont été entendues mercredi.Selon le ministère israélien de la Défense, l’aviation a détruit le “quartier général de la sécurité intérieure” à Téhéran. Téhéran a de son côté annoncé avoir tiré dans la nuit de mardi à mercredi des missiles hypersoniques Fattah contre Israël, comme il l’avait déjà fait la nuit précédente.Depuis le 13 juin, l’Iran “a tiré environ 400 missiles balistiques” sur Israël, dont 20 ont touché des zones civiles, et 1.000 drones, selon des chiffres fournis par un responsable militaire israélien mercredi soir.- Pénuries -Les autorités iraniennes ont durci mercredi les restrictions imposées à internet, en accusant Israël de “violation” du réseau “à des fins militaires”.Depuis le 13 juin, Israël a frappé des centaines de sites militaires et nucléaires et tuant les plus hauts gradés de son appareil de sécurité ainsi que des scientifiques du nucléaire.M. Trump a également affirmé être en capacité de tuer l’ayatollah Khamenei lui-même.Mais lors d’une rencontre avec la presse, le président russe Vladimir Poutine a estimé mercredi que les frappes “consolident” le pouvoir à Téhéran, et a assuré que ses “amis iraniens” n’avaient “pas demandé” d’assistance militaire à Moscou.M. Trump a indiqué avoir écarté une proposition de médiation du dirigeant russe, et lui avoir conseillé de s’occuper de “la médiation pour la Russie (et l’Ukraine, ndlr) d’abord”.L’Iran, qui dément vouloir fabriquer l’arme nucléaire, accuse Israël d’avoir cherché à torpiller les négociations qui avaient commencé sur le nucléaire entre Téhéran et Washington.A Téhéran, de nombreux magasins ont fermé depuis le début de la guerre et de longues files se sont formées aux abords des stations-service. A la frontière avec l’Irak, un chauffeur de camion de 40 ans, parlant sous le pseudonyme de Fattah, a fait état de “pénuries de nourriture, comme le riz, le pain, le sucre ou le thé”, soulignant que les stations-service “sont bondées et les prix ont augmenté”.burs/phs/gmo

Septième nuit de frappes entre Israël et l’Iran, Trump n’exclut pas une intervention américaine

Israël et l’Iran ont échangé jeudi des frappes pour la septième nuit consécutive, Donald Trump n’excluant pas une entrée en guerre des Etats-Unis pour briser le programme nucléaire de Téhéran.”Je ne cherche pas à me battre. Mais si le choix c’est de se battre ou qu’ils aient la bombe nucléaire, il faut faire ce qu’il y a à faire”, a déclaré à la presse le président américain, qui sera briefé sur le conflit jeudi, jour férié aux Etats-Unis, dans la “Situation Room”, la salle de crise en sous-sol de la Maison Blanche où se prennent les décisions militaires les plus sensibles.Répondant à M. Trump, qui la veille avait appelé l’Iran “à capituler sans conditions”, le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a proclamé mercredi que son pays ne se rendrait “jamais”.L’armée israélienne, qui a acquis la maîtrise de l’espace aérien iranien, poursuit toutefois son offensive, et a annoncé jeudi une nouvelle “série frappes sur Téhéran et d’autres secteurs de l’Iran”.Elle a appelé à évacuer les villages d’Arak et de Khondab à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Téhéran, situés près d’installations nucléaires, en vue de frappes sur celles-ci.L’agence semi-officielle Mehr a indiqué que la défense anti-aérienne avait été activée dans le centre de Téhéran.Par la suite, les sirène d’alerte ont également retenti en Israël et la police a fait état de “plusieurs impacts”, notamment dans le secteur de Tel Aviv, après des tirs de missile iraniens. De violentes explosions sourdes et continues ont été entendues par des journalistes de l’AFP.Un hôpital du Sud d’Israël a été touché, selon le ministère israélien des Affaires étrangères.”Des missiles de pointe vrombissent au-dessus de Tel-Aviv”, a indiqué l’agence Fars, tandis que la télévision d’Etat iranienne diffuse des images en direct de Tel-Aviv.Déclenchée le 13 juin par Israël, qui a assuré que Téhéran s’approchait du “point de non-retour” concernant l’acquisition de la bombe atomique, la guerre a fait au moins 224 morts en Iran, selon un bilan officiel.Les salves de missiles et de drones tirées en riposte par l’Iran ont fait 24 morts au total en Israël, selon le gouvernement.- “Dommages irréparables ” -M. Trump a assuré que des dirigeants iraniens étaient entrés en contact avec les Etats-Unis pour négocier, affirmant qu'”ils ont même suggéré de venir à la Maison Blanche”.L’Iran a rapidement démenti.Les Etats-Unis, qui ont déployé un troisième porte-avions, le Nimitz, vers la zone, sont les seuls à détenir la bombe GBU-57, unique arme susceptible d’être capable d’atteindre le coeur profondément enfoui du programme nucléaire iranien, à Fordo.”Je vais peut-être le faire, peut-être pas”, a déclaré M. Trump à des journalistes, interrogé sur l’éventualité d’une intervention américaine. Mercredi, l’ayatollah Khamenei, au pouvoir depuis 1989, a averti les Etats-Unis qu’une intervention de leur part conduirait à des “dommages irréparables”.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre “toute intervention militaire supplémentaire”, qui aurait “des conséquences énormes” pour toute la région.A Téhéran, de puissantes explosions ont été entendues mercredi.Selon le ministère israélien de la Défense, l’aviation a détruit le “quartier général de la sécurité intérieure” à Téhéran. Téhéran a de son côté annoncé avoir tiré dans la nuit de mardi à mercredi des missiles hypersoniques Fattah contre Israël, comme il l’avait déjà fait la nuit précédente.Depuis le 13 juin, l’Iran “a tiré environ 400 missiles balistiques” sur Israël, dont 20 ont touché des zones civiles, et 1.000 drones, selon des chiffres fournis par un responsable militaire israélien mercredi soir.- Pénuries -Les autorités iraniennes ont durci mercredi les restrictions imposées à internet, en accusant Israël de “violation” du réseau “à des fins militaires”.Depuis le 13 juin, Israël a frappé des centaines de sites militaires et nucléaires et tuant les plus hauts gradés de son appareil de sécurité ainsi que des scientifiques du nucléaire.M. Trump a également affirmé être en capacité de tuer l’ayatollah Khamenei lui-même.Mais lors d’une rencontre avec la presse, le président russe Vladimir Poutine a estimé mercredi que les frappes “consolident” le pouvoir à Téhéran, et a assuré que ses “amis iraniens” n’avaient “pas demandé” d’assistance militaire à Moscou.M. Trump a indiqué avoir écarté une proposition de médiation du dirigeant russe, et lui avoir conseillé de s’occuper de “la médiation pour la Russie (et l’Ukraine, ndlr) d’abord”.L’Iran, qui dément vouloir fabriquer l’arme nucléaire, accuse Israël d’avoir cherché à torpiller les négociations qui avaient commencé sur le nucléaire entre Téhéran et Washington.A Téhéran, de nombreux magasins ont fermé depuis le début de la guerre et de longues files se sont formées aux abords des stations-service. A la frontière avec l’Irak, un chauffeur de camion de 40 ans, parlant sous le pseudonyme de Fattah, a fait état de “pénuries de nourriture, comme le riz, le pain, le sucre ou le thé”, soulignant que les stations-service “sont bondées et les prix ont augmenté”.burs/phs/gmo