‘So sad’: Israelis shocked by Iran strike on hospital

The damage was hard to comprehend for many at Israel’s Soroka Hospital as staff took stock of the wreckage after a strike by an Iranian ballistic missile on Thursday left part of the facility in ruins.The strike in the southern city of Beersheba caused extensive damage to the hospital’s entrance hall and several departments, including the ophthalmology unit on the third floor of the surgical building.The explosion shattered windows, hurling glass across the hospital, brought ceilings crashing down, destroyed medical equipment and left corridors in disarray.”It’s so sad, I never thought something like this could happen. Never. It’s only medical professionals here, and patients… and look what happened to us,” Wasim Hin, an ophthalmologist at Soroka Medical Centre, told AFP. “Here we have new equipment, everything was destroyed.”Yael Tiv, an officer in the Home Front command, said the damage was the result of a “direct hit” by a missile.”You can see the damage inside. Shattered windows, the ceilings that fell. It’s a really awful scenario inside,” she added. The hospital’s director and other workers said that lives had been saved because the structure hit in the attack had been evacuated in recent days. – Building evacuated -“It’s a miracle. The building had just been evacuated,” maintenance worker Kevin Azoulay told AFP.Even still, 40 people sustained injuries during the attack.”Several wards were completely demolished and there is extensive damage across the entire hospital with damage to buildings, structures, windows, ceilings across the medical centre,” director Shlomi Codish told journalists.Israel’s multi-layered air defence systems have managed to intercept most of the missiles and drones targeting the country during the last week of fighting between Israel and Iran. But some have managed to slip through, wreaking widespread damage at the point of impact.The Soroka complex is the largest hospital in southern Israel and a primary medical centre for Bedouin communities in the Negev Desert, as well as for wounded Israeli soldiers returning from the war in Gaza.The UN’s World Health Organisation leader on Thursday denounced attacks on health facilities in the Iran-Israel war as “appalling”.At the WHO annual assembly last month, Tedros Adhanom Ghebreyesus had also urged Israel to show “mercy” in its bombardment and siege of Gaza, saying it was “wrong to weaponise” food and medical supplies.- ‘Pay a heavy price’ -Arriving at the scene of Soroka Hospital to survey the damage Thursday, Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu vowed swift revenge for the attack.”We will make the tyrants in Tehran pay a heavy price,” Netanyahu said in a post on X.Iranian authorities later said the barrage had targeted a nearby Israeli command post and intelligence base, according to a report published by the state news agency IRNA.  Iran’s powerful Islamic Revolutionary Guard Corps also weighed in.”In this operation, the regime’s command and intelligence centre near a hospital was targeted with highly accurate and guided missiles,” the force said in a statement. Elsewhere in Israel on Thursday, buildings were also damaged in the central towns of Ramat Gan and Holon, close to coastal hub Tel Aviv, which has been repeatedly targeted by Iranian missiles since war broke out between the countries last Friday. “The truth is, God is with us and the government must keep doing what it’s doing,” said Renana, a resident of a building hit in Ramat Gan.Back at Soroka Hospital, Boris Knaizer, who heads the ophthalmology department, was at a loss. He said the department treated around 50,000 patients a year. “And now, how are we going to receive them?” he asked. “We have no idea, we have no space, we have no rooms, everything has been destroyed.” 

Rassemblement à Paris pour dire “non à Khamenei et non à Netanyahu”

Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées jeudi soir place du Panthéon à Paris pour “dire non à l’agression militaire d’Israël en Iran et non à la République islamique”, a constaté l’AFP.”Non à la guerre, non aux mollahs!” ont scandé les participants, majoritairement franco-iraniens. A l’appel de plusieurs associations de défense des droits humains en Iran, ils ont réclamé un “cessez-le-feu immédiat” entre Israël et l’Iran, et la protection des civils.”Aujourd’hui, règne la loi du plus fort au Moyen-Orient. C’est terrifiant non seulement pour les Iraniens, les Israéliens, c’est terrifiant pour tous les civils de la région”, a déclaré à l’AFP Darya Djabaheri-Farsi, 25 ans, franco-iranienne, déplorant que dans la guerre actuelle, “les voix de la société civile ne sont pas entendues”.Pour autant, cette “fille de dissidents” s’est élevée contre la volonté quasiment explicite d’Israël d’éliminer le guide suprême Ali Khamenei.”J’aimerais qu’on me montre dans l’histoire de la région un moment où un leader a été assassiné et où ça a débouché sur l’avènement d’une démocratie”, a déclaré Darya Djabaheri-Farsi, en dénonçant “le coup de poker enclenché par (Benjamin) Netanyahu”.Une crainte relayée par une autre manifestante qui brandissait une pancarte disant “Non à Khamenei, non à Netanyahu, non à Pahlavi!”, en référence à l’opposant en exil Reza Pahlavi, fils du dernier shah d’Iran, qui réclame la chute de la République islamique et entretient de bonnes relations avec Israël.”On ne veut ni Khamenei ni Netanyahu mais le grand danger c’est que les Etats-Unis et Israël mettent les Pahlavi à leur place”, a déclaré cette ingénieure de 40 ans, Azadeh, qui n’a pas voulu donner son nom de famille.”On ne veut pas une tête couronnée, on veut une démocratie”, a-t-elle insisté, tout en estimant que les frappes israéliennes pouvaient être une “opportunité” de faire tomber le pouvoir religieux actuel “ce que veulent 100% des Iraniens, sauf ceux du régime”.”Ce n’est pas parce qu’on est contre le gouvernement  iranien qu’on doit soutenir l’attaque israélienne, je ne veux pas qu’on nous oblige à prendre parti”, a déclaré pour sa part Kian Le Gall, étudiant français de mère iranienne.La guerre entre les deux grands ennemis du Moyen-Orient, déclenchée par des frappes israéliennes le 13 juin, a fait au moins 224 morts côté iranien et 24 côté israélien, selon des bilans officiels.

A l’Assemblée, un moratoire sur les éoliennes et panneaux solaires sème la zizanie

Les discussions à l’Assemblée sur le futur énergétique de la France sont devenues électriques jeudi, avec l’adoption surprise d’un moratoire sur le développement de nouvelles installations éoliennes et photovoltaïques, une mesure “irresponsable” selon le gouvernement.Un amendement du député LR Jérôme Nury a été adopté de justesse par la droite et l’extrême droite face aux bancs dégarnis de la gauche et des groupes du bloc central (Renaissance, Horizons, MoDem).Le RN n’a eu de cesse de dénoncer tout au long des débats des énergies coûteuses et “intermittentes”.Dans la foulée du vote, plusieurs députés ont déploré un texte devenu “incohérent” et les orateurs PS, écologiste et LFI se sont succédé au micro pour dénoncer ce vote, et réclamer le retrait du texte.Une demande rejetée par le ministre de l’Industrie Marc Ferracci (Renaissance), qui a déclaré vouloir que l’examen aille “à son terme”. Il pourra se poursuivre vendredi s’il n’est pas achevé dans la nuit jeudi. Un vote solennel sur cette proposition de loi portée à l’origine par le sénateur Daniel Gremillet (LR), qui acte par ailleurs une relance massive du nucléaire, est prévu mardi.Plusieurs députés insoumis ont interpellé dans l’hémicycle les députés macronistes, leur demandant s’ils approuveraient ce texte au moment du vote. Si c’était le cas, la mesure pourrait être retirée au cours de la suite de la navette, le texte devant revenir en deuxième lecture au Sénat les 8 et 9 juillet.Et le gouvernement avait prévenu dès avant les débats qu’il publierait le décret fixant la nouvelle feuille de route énergétique de la France pour la période 2025-2035 avant la fin de l’été. Soit avant l’adoption définitive de ce texte inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée sous la pression du RN.- “Catastrophe” -“Quand la démocratie parlementaire ne va pas dans le sens qui leur plaît, ils contournent!”, a fustigé sur X le député RN Jean-Philippe Tanguy, face aux demandes de retrait à gauche. La veille, le Rassemblement national avait déjà engrangé une victoire, les députés ayant approuvé le redémarrage de la centrale nucléaire de Fessenheim, fermée en 2020. Jeudi, le rapporteur du texte Antoine Armand (Renaissance), tout en rejetant lui aussi la demande de retrait, a fustigé l’introduction du moratoire, une “catastrophe économique et industrielle”.”Ce qui a été adopté (jeudi), je le dis avec gravité, avec solennité, est parfaitement irresponsable”, et “dévastateur”, s’est désolé Marc Ferracci, déplorant le “signal” envoyé aux acteurs industriels. Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) s’était alarmé par avance jeudi matin de la tournure du texte.France Renouvelables, organisation professionnelle spécialisée rassemblant plus de 360 membres, a dénoncé après le vote un amendement “argumenté à l’appui d’éléments mensongers”. Ce vote est “un des plus grand plan sociaux décidés à l’Assemblée” avec “en ligne directe la destruction de 80.000 emplois”, ajoute l’organisation, qui appelle “la représentation nationale à revenir à la raison”.”Le gouvernement assumera” ses responsabilités “jusqu’à la fin de ce texte, dans le respect de nos procédures démocratiques”, a poursuivi M. Ferracci.- “Clarification” -Plus tôt dans la journée, l’Assemblée avait approuvé un objectif de production d’énergie renouvelable pour 2030, donnant son feu vert à un amendement de la députée socialiste Marie-Noëlle Battistel.Celui-ci prévoit que sur les 560 térawattheures (TWh) d’électricité décarbonée qui devront être produits en 2030, “au moins 200” devront être “issus de sources renouvelables”.Cet amendement, qui a reçu un avis de sagesse d’Antoine Armand et du gouvernement, a été adopté avec les voix de tous les groupes, y compris LR, contre le RN et ses alliés ciottistes de l’UDR.”Comment peut-on faire 200 térawattheure d’électricité renouvelable sans éolien terrestre, sans éolien maritime et sans photovoltaïque?”, a demandé Matthias Tavel (LFI).M. Armand a interpellé les LR sur la dissonance entre ces votes sur le moratoire et les énergies renouvelables, demandant une “clarification”.La gauche avait, elle, regretté que les amendements visant à donner des objectifs chiffrés par filière (éolien, hydraulique, solaire, etc.) n’aient pas été retenus, y voyant un “signal extrêmement mauvais” envoyé à la filière.

A l’Assemblée, un moratoire sur les éoliennes et panneaux solaires sème la zizanie

Les discussions à l’Assemblée sur le futur énergétique de la France sont devenues électriques jeudi, avec l’adoption surprise d’un moratoire sur le développement de nouvelles installations éoliennes et photovoltaïques, une mesure “irresponsable” selon le gouvernement.Un amendement du député LR Jérôme Nury a été adopté de justesse par la droite et l’extrême droite face aux bancs dégarnis de la gauche et des groupes du bloc central (Renaissance, Horizons, MoDem).Le RN n’a eu de cesse de dénoncer tout au long des débats des énergies coûteuses et “intermittentes”.Dans la foulée du vote, plusieurs députés ont déploré un texte devenu “incohérent” et les orateurs PS, écologiste et LFI se sont succédé au micro pour dénoncer ce vote, et réclamer le retrait du texte.Une demande rejetée par le ministre de l’Industrie Marc Ferracci (Renaissance), qui a déclaré vouloir que l’examen aille “à son terme”. Il pourra se poursuivre vendredi s’il n’est pas achevé dans la nuit jeudi. Un vote solennel sur cette proposition de loi portée à l’origine par le sénateur Daniel Gremillet (LR), qui acte par ailleurs une relance massive du nucléaire, est prévu mardi.Plusieurs députés insoumis ont interpellé dans l’hémicycle les députés macronistes, leur demandant s’ils approuveraient ce texte au moment du vote. Si c’était le cas, la mesure pourrait être retirée au cours de la suite de la navette, le texte devant revenir en deuxième lecture au Sénat les 8 et 9 juillet.Et le gouvernement avait prévenu dès avant les débats qu’il publierait le décret fixant la nouvelle feuille de route énergétique de la France pour la période 2025-2035 avant la fin de l’été. Soit avant l’adoption définitive de ce texte inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée sous la pression du RN.- “Catastrophe” -“Quand la démocratie parlementaire ne va pas dans le sens qui leur plaît, ils contournent!”, a fustigé sur X le député RN Jean-Philippe Tanguy, face aux demandes de retrait à gauche. La veille, le Rassemblement national avait déjà engrangé une victoire, les députés ayant approuvé le redémarrage de la centrale nucléaire de Fessenheim, fermée en 2020. Jeudi, le rapporteur du texte Antoine Armand (Renaissance), tout en rejetant lui aussi la demande de retrait, a fustigé l’introduction du moratoire, une “catastrophe économique et industrielle”.”Ce qui a été adopté (jeudi), je le dis avec gravité, avec solennité, est parfaitement irresponsable”, et “dévastateur”, s’est désolé Marc Ferracci, déplorant le “signal” envoyé aux acteurs industriels. Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) s’était alarmé par avance jeudi matin de la tournure du texte.France Renouvelables, organisation professionnelle spécialisée rassemblant plus de 360 membres, a dénoncé après le vote un amendement “argumenté à l’appui d’éléments mensongers”. Ce vote est “un des plus grand plan sociaux décidés à l’Assemblée” avec “en ligne directe la destruction de 80.000 emplois”, ajoute l’organisation, qui appelle “la représentation nationale à revenir à la raison”.”Le gouvernement assumera” ses responsabilités “jusqu’à la fin de ce texte, dans le respect de nos procédures démocratiques”, a poursuivi M. Ferracci.- “Clarification” -Plus tôt dans la journée, l’Assemblée avait approuvé un objectif de production d’énergie renouvelable pour 2030, donnant son feu vert à un amendement de la députée socialiste Marie-Noëlle Battistel.Celui-ci prévoit que sur les 560 térawattheures (TWh) d’électricité décarbonée qui devront être produits en 2030, “au moins 200” devront être “issus de sources renouvelables”.Cet amendement, qui a reçu un avis de sagesse d’Antoine Armand et du gouvernement, a été adopté avec les voix de tous les groupes, y compris LR, contre le RN et ses alliés ciottistes de l’UDR.”Comment peut-on faire 200 térawattheure d’électricité renouvelable sans éolien terrestre, sans éolien maritime et sans photovoltaïque?”, a demandé Matthias Tavel (LFI).M. Armand a interpellé les LR sur la dissonance entre ces votes sur le moratoire et les énergies renouvelables, demandant une “clarification”.La gauche avait, elle, regretté que les amendements visant à donner des objectifs chiffrés par filière (éolien, hydraulique, solaire, etc.) n’aient pas été retenus, y voyant un “signal extrêmement mauvais” envoyé à la filière.

Mexique : l’ouragan Erick s’affaiblit en s’enfonçant dans les terres

Plus de peur que de mal : l’ouragan Erick s’est affaibli jeudi après avoir touché les côtes du sud-ouest du Mexique, dans une région déjà traumatisée par deux ouragans majeurs ces deux dernières années.Au bout d’une nuit de suspense, Erick est passé des catégories 4 à 1 après avoir touché terre peu avant 06H00 heure locale (midi GMT) aux confins des Etats côtiers de l’Oaxaca et du Guerrero, selon le Centre national des ouragans (NHC) de Miami, qui fait référence au Mexique.Le cyclone devait se dissiper dans la journée en s’approchant du massif de la Sierra Madre. Erick a touché terre dans une zone guère peuplée, à mi-chemin entre les deux principaux centres touristiques locaux, les stations balnéaires de Puerto Escondido au sud et surtout Acapulco au nord. Cette dernière ville avait connu le passage de l’ouragan Otis qui y avait provoqué en octobre 2023 des destructions et la mort d’au moins 50 personnes, tandis que 30 avaient disparu, puis celui de John, qui y avait fait au moins 15 morts en septembre 2024.- Fortes pluies -A Puerto Escondido, des militaires ramassaient des décombres jeudi matin et ses habitants tentaient de récupérer de petites embarcations enfouies dans le sable.Jamais il n’avait plu avec autant de force, s’étonne auprès de l’AFP Luis Alberto Gil, un commerçant de 44 ans. Pluies et vent “ont renversé une statue”.Le cyclone va provoquer de fortes pluies avant de se dissiper dans l’intérieur des terres, avec des risques d’inondations et de glissements de terrain, selon le dernier bulletin du NHC.Un moindre mal par rapport aux prévisions antérieures. “Des vents extrêmement destructeurs sont attendus”, avait en effet annoncé le NHC dans la nuit, ajoutant : “De fortes chutes de pluie vont provoquer des inondations et des glissements de terrain qui constituent un danger mortel”. La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a remercié jeudi les habitants des zones concernées qui ont suivi les consignes des autorités et sont restés chez eux. “Nous pourrons informer dans quelques heures des effets (de l’ouragan) sur ces populations”, a-t-elle ajouté en conférence de presse. Les autorités avaient préparé les gens au pire. Les habitants d’Acapulco, l’ex-capitale de la jet-set sur le Pacifique, avaient ainsi fait des stocks de provisions et d’essence les jours précédents. Mercredi soir, ils avaient commencé à se rendre dans les centres d’accueil aménagés face à la menace que faisait peser l’ouragan. De petites embarcations de plaisance avaient été sorties de l’eau pour éviter qu’elles ne coulent.- Militaires déployés -Le gouvernement a déployé des centaines de militaires et habilité 2.000 centres d’accueil.Les autorités ont également suspendu les cours dans la région, fermé les ports à la navigation et déployé des agents de la Commission fédérale d’électricité (CFE). Les ouragans menacent de mai à octobre les côtes du Mexique, celles du Pacifique et celles du golfe.En octobre 2023, le front de mer d’Acapulco avait été détruit par Otis, qui s’était converti en quelques heures en ouragan de force maximale. En septembre 2024, cette cité avait été de nouveau frappée par un ouragan, John, de force 3.Le Mexique se réchauffe encore plus vite que la moyenne mondiale, a déclaré à l’AFP Francisco Estrada Porrua, le directeur du Programme de recherche en changement climatique (PINCC) de l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM).Conséquence : “la probabilité de la survenue d’événements extrêmes de précipitations et de températures dans certaines régions du pays a été multipliée par trois et cinq, respectivement” ces dernières décennies, relève M. Estrada.

Mexique : l’ouragan Erick s’affaiblit en s’enfonçant dans les terres

Plus de peur que de mal : l’ouragan Erick s’est affaibli jeudi après avoir touché les côtes du sud-ouest du Mexique, dans une région déjà traumatisée par deux ouragans majeurs ces deux dernières années.Au bout d’une nuit de suspense, Erick est passé des catégories 4 à 1 après avoir touché terre peu avant 06H00 heure locale (midi GMT) aux confins des Etats côtiers de l’Oaxaca et du Guerrero, selon le Centre national des ouragans (NHC) de Miami, qui fait référence au Mexique.Le cyclone devait se dissiper dans la journée en s’approchant du massif de la Sierra Madre. Erick a touché terre dans une zone guère peuplée, à mi-chemin entre les deux principaux centres touristiques locaux, les stations balnéaires de Puerto Escondido au sud et surtout Acapulco au nord. Cette dernière ville avait connu le passage de l’ouragan Otis qui y avait provoqué en octobre 2023 des destructions et la mort d’au moins 50 personnes, tandis que 30 avaient disparu, puis celui de John, qui y avait fait au moins 15 morts en septembre 2024.- Fortes pluies -A Puerto Escondido, des militaires ramassaient des décombres jeudi matin et ses habitants tentaient de récupérer de petites embarcations enfouies dans le sable.Jamais il n’avait plu avec autant de force, s’étonne auprès de l’AFP Luis Alberto Gil, un commerçant de 44 ans. Pluies et vent “ont renversé une statue”.Le cyclone va provoquer de fortes pluies avant de se dissiper dans l’intérieur des terres, avec des risques d’inondations et de glissements de terrain, selon le dernier bulletin du NHC.Un moindre mal par rapport aux prévisions antérieures. “Des vents extrêmement destructeurs sont attendus”, avait en effet annoncé le NHC dans la nuit, ajoutant : “De fortes chutes de pluie vont provoquer des inondations et des glissements de terrain qui constituent un danger mortel”. La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a remercié jeudi les habitants des zones concernées qui ont suivi les consignes des autorités et sont restés chez eux. “Nous pourrons informer dans quelques heures des effets (de l’ouragan) sur ces populations”, a-t-elle ajouté en conférence de presse. Les autorités avaient préparé les gens au pire. Les habitants d’Acapulco, l’ex-capitale de la jet-set sur le Pacifique, avaient ainsi fait des stocks de provisions et d’essence les jours précédents. Mercredi soir, ils avaient commencé à se rendre dans les centres d’accueil aménagés face à la menace que faisait peser l’ouragan. De petites embarcations de plaisance avaient été sorties de l’eau pour éviter qu’elles ne coulent.- Militaires déployés -Le gouvernement a déployé des centaines de militaires et habilité 2.000 centres d’accueil.Les autorités ont également suspendu les cours dans la région, fermé les ports à la navigation et déployé des agents de la Commission fédérale d’électricité (CFE). Les ouragans menacent de mai à octobre les côtes du Mexique, celles du Pacifique et celles du golfe.En octobre 2023, le front de mer d’Acapulco avait été détruit par Otis, qui s’était converti en quelques heures en ouragan de force maximale. En septembre 2024, cette cité avait été de nouveau frappée par un ouragan, John, de force 3.Le Mexique se réchauffe encore plus vite que la moyenne mondiale, a déclaré à l’AFP Francisco Estrada Porrua, le directeur du Programme de recherche en changement climatique (PINCC) de l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM).Conséquence : “la probabilité de la survenue d’événements extrêmes de précipitations et de températures dans certaines régions du pays a été multipliée par trois et cinq, respectivement” ces dernières décennies, relève M. Estrada.

Mexique : l’ouragan Erick s’affaiblit en s’enfonçant dans les terres

Plus de peur que de mal : l’ouragan Erick s’est affaibli jeudi après avoir touché les côtes du sud-ouest du Mexique, dans une région déjà traumatisée par deux ouragans majeurs ces deux dernières années.Au bout d’une nuit de suspense, Erick est passé des catégories 4 à 1 après avoir touché terre peu avant 06H00 heure locale (midi GMT) aux confins des Etats côtiers de l’Oaxaca et du Guerrero, selon le Centre national des ouragans (NHC) de Miami, qui fait référence au Mexique.Le cyclone devait se dissiper dans la journée en s’approchant du massif de la Sierra Madre. Erick a touché terre dans une zone guère peuplée, à mi-chemin entre les deux principaux centres touristiques locaux, les stations balnéaires de Puerto Escondido au sud et surtout Acapulco au nord. Cette dernière ville avait connu le passage de l’ouragan Otis qui y avait provoqué en octobre 2023 des destructions et la mort d’au moins 50 personnes, tandis que 30 avaient disparu, puis celui de John, qui y avait fait au moins 15 morts en septembre 2024.- Fortes pluies -A Puerto Escondido, des militaires ramassaient des décombres jeudi matin et ses habitants tentaient de récupérer de petites embarcations enfouies dans le sable.Jamais il n’avait plu avec autant de force, s’étonne auprès de l’AFP Luis Alberto Gil, un commerçant de 44 ans. Pluies et vent “ont renversé une statue”.Le cyclone va provoquer de fortes pluies avant de se dissiper dans l’intérieur des terres, avec des risques d’inondations et de glissements de terrain, selon le dernier bulletin du NHC.Un moindre mal par rapport aux prévisions antérieures. “Des vents extrêmement destructeurs sont attendus”, avait en effet annoncé le NHC dans la nuit, ajoutant : “De fortes chutes de pluie vont provoquer des inondations et des glissements de terrain qui constituent un danger mortel”. La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a remercié jeudi les habitants des zones concernées qui ont suivi les consignes des autorités et sont restés chez eux. “Nous pourrons informer dans quelques heures des effets (de l’ouragan) sur ces populations”, a-t-elle ajouté en conférence de presse. Les autorités avaient préparé les gens au pire. Les habitants d’Acapulco, l’ex-capitale de la jet-set sur le Pacifique, avaient ainsi fait des stocks de provisions et d’essence les jours précédents. Mercredi soir, ils avaient commencé à se rendre dans les centres d’accueil aménagés face à la menace que faisait peser l’ouragan. De petites embarcations de plaisance avaient été sorties de l’eau pour éviter qu’elles ne coulent.- Militaires déployés -Le gouvernement a déployé des centaines de militaires et habilité 2.000 centres d’accueil.Les autorités ont également suspendu les cours dans la région, fermé les ports à la navigation et déployé des agents de la Commission fédérale d’électricité (CFE). Les ouragans menacent de mai à octobre les côtes du Mexique, celles du Pacifique et celles du golfe.En octobre 2023, le front de mer d’Acapulco avait été détruit par Otis, qui s’était converti en quelques heures en ouragan de force maximale. En septembre 2024, cette cité avait été de nouveau frappée par un ouragan, John, de force 3.Le Mexique se réchauffe encore plus vite que la moyenne mondiale, a déclaré à l’AFP Francisco Estrada Porrua, le directeur du Programme de recherche en changement climatique (PINCC) de l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM).Conséquence : “la probabilité de la survenue d’événements extrêmes de précipitations et de températures dans certaines régions du pays a été multipliée par trois et cinq, respectivement” ces dernières décennies, relève M. Estrada.