Prison ferme requise à un procès pour traite d’êtres humains lors de vendanges en Champagne

“Les raisins de la misère”: le parquet a requis jeudi de la prison ferme à un procès pour traite d’êtres humains lors des vendanges en Champagne en 2023, avec pour victimes une cinquantaine de vendangeurs, souvent sans-papiers.”On ne peut accepter que derrière une quelconque bouteille de Champagne se cachent une sous-traitance incontrôlée et une maltraitance caractérisée”, a lancé le procureur. Il a requis quatre ans de prison, dont deux ferme, contre la gérante d’une société de prestations viticoles, et trois ans, dont un ferme, contre deux hommes accusés d’avoir recruté les vendangeurs.Le procès s’est tenu toute la journée à Châlons-en-Champagne, en présence de dizaines de victimes. La décision sera rendue le 21 juillet.Les réquisitions les plus lourdes visent la gérante de la société de prestations viticoles Anavim, qui les a écoutées en pleurs. Outre la traite d’êtres humains, cette quadragénaire originaire du Kirghizistan était jugée pour travail dissimulé, emploi d’étrangers sans autorisation de travail salarié, soumission de personnes vulnérables à des conditions d’hébergement indignes, avec une rétribution inexistante ou insuffisante.S’exprimant avec l’aide d’une traductrice, elle a nié farouchement être à l’origine des conditions d’hébergement des vendangeurs, renvoyant la balle aux deux autres prévenus, deux trentenaires accusés d’avoir participé à leur recrutement en Ile-de-France.La société Anavim et une coopérative vinicole de la Marne, la SARL Cerseuillat de la Gravelle, sont également poursuivies comme personnes morales. Le procureur a demandé la dissolution d’Anavim et une amende de 200.000 euros pour la coopérative peu scrupuleuse, séduite par des prix “extrêmement concurrentiels”.La gérante d’Anavim a fini par présenter des excuses, après que son avocat, Me Jean-Etienne Albertini, a plaidé la relaxe au bénéfice du doute, évoquant une “non-assistance à personne en danger peut-être, mais pas de traite d’êtres humains”.En septembre 2023, l’inspection du travail avait procédé à un contrôle de l’hébergement mis à disposition des vendangeurs par Anavim à Nesle-le-Repons, au sud-ouest de Reims, et constaté des conditions de vie portant “gravement atteinte” à leur sécurité, leur santé et leur dignité, selon le parquet. Cet hébergement avait ensuite été fermé par la préfecture, qui y avait constaté “des literies de fortune”, “l’état répugnant des toilettes, sanitaires et lieux communs” et des installations électriques dangereuses.- “Comme des esclaves” -“Ils nous mettent dans un bâtiment abandonné, pas de nourriture, pas d’eau, rien du tout. Et puis on nous amène (…) pour faire des vendanges de 5H00 du matin jusqu’à 6H00 du soir”, a témoigné auprès de l’AFP Modibo Sidibe, une victime venue assister au procès en espérant que “justice soit faite”.A l’audience, une autre victime, Camara Sikou, a répondu au tribunal qui lui demandait comment ils avaient été traités: “Comme des esclaves”.Les prévenus “ont un mépris total pour le respect de la dignité humaine”, a dénoncé en amont du procès Me Maxime Cessieux, avocat des victimes, dont la majorité sont des étrangers en situation irrégulière. Des “vendangeurs des raisins de la misère”, a-t-il lancé durant sa plaidoirie.”C’est le propre de la sous-traitance, où on pense qu’on confie un travail à quelqu’un et après, on se déresponsabilise”, a commenté Mehdi Bouzaida, avocat du Comité contre l’esclavage moderne, partie civile, estimant que les prestataires ont “fermé les yeux sur des choses qui étaient devant leur nez”.Donneurs d’ordre et prestataires “doivent être condamnés conjointement”, pour José Blanco, de la CGT Champagne, également partie civile.Le syndicaliste réclame que “les conditions d’hébergement et de rémunération des travailleurs saisonniers soient inscrites dans le cahier des charges de l’AOC Champagne”.Pour la première fois dans un procès sur la question des vendangeurs, le Comité Champagne, qui représente 16.200 vignerons, 130 coopératives et 370 maisons de Champagne, est lui aussi partie civile.”Tout le monde s’est mobilisé pour que ces faits cessent”, a assuré son avocate, Diane de Valbray, estimant que l’organisation interprofessionnelle se plaçait du côté des victimes.Quatre personnes travaillant à la récolte du raisin sont décédées lors de ces mêmes vendanges 2023 dans la région, lors d’un mois de septembre particulièrement chaud. Ce qui leur ont valu le surnom des “vendanges de la honte” par plusieurs médias.zl-cor-str-bj/etb/lpa

Prison ferme requise à un procès pour traite d’êtres humains lors de vendanges en Champagne

“Les raisins de la misère”: le parquet a requis jeudi de la prison ferme à un procès pour traite d’êtres humains lors des vendanges en Champagne en 2023, avec pour victimes une cinquantaine de vendangeurs, souvent sans-papiers.”On ne peut accepter que derrière une quelconque bouteille de Champagne se cachent une sous-traitance incontrôlée et une maltraitance caractérisée”, a lancé le procureur. Il a requis quatre ans de prison, dont deux ferme, contre la gérante d’une société de prestations viticoles, et trois ans, dont un ferme, contre deux hommes accusés d’avoir recruté les vendangeurs.Le procès s’est tenu toute la journée à Châlons-en-Champagne, en présence de dizaines de victimes. La décision sera rendue le 21 juillet.Les réquisitions les plus lourdes visent la gérante de la société de prestations viticoles Anavim, qui les a écoutées en pleurs. Outre la traite d’êtres humains, cette quadragénaire originaire du Kirghizistan était jugée pour travail dissimulé, emploi d’étrangers sans autorisation de travail salarié, soumission de personnes vulnérables à des conditions d’hébergement indignes, avec une rétribution inexistante ou insuffisante.S’exprimant avec l’aide d’une traductrice, elle a nié farouchement être à l’origine des conditions d’hébergement des vendangeurs, renvoyant la balle aux deux autres prévenus, deux trentenaires accusés d’avoir participé à leur recrutement en Ile-de-France.La société Anavim et une coopérative vinicole de la Marne, la SARL Cerseuillat de la Gravelle, sont également poursuivies comme personnes morales. Le procureur a demandé la dissolution d’Anavim et une amende de 200.000 euros pour la coopérative peu scrupuleuse, séduite par des prix “extrêmement concurrentiels”.La gérante d’Anavim a fini par présenter des excuses, après que son avocat, Me Jean-Etienne Albertini, a plaidé la relaxe au bénéfice du doute, évoquant une “non-assistance à personne en danger peut-être, mais pas de traite d’êtres humains”.En septembre 2023, l’inspection du travail avait procédé à un contrôle de l’hébergement mis à disposition des vendangeurs par Anavim à Nesle-le-Repons, au sud-ouest de Reims, et constaté des conditions de vie portant “gravement atteinte” à leur sécurité, leur santé et leur dignité, selon le parquet. Cet hébergement avait ensuite été fermé par la préfecture, qui y avait constaté “des literies de fortune”, “l’état répugnant des toilettes, sanitaires et lieux communs” et des installations électriques dangereuses.- “Comme des esclaves” -“Ils nous mettent dans un bâtiment abandonné, pas de nourriture, pas d’eau, rien du tout. Et puis on nous amène (…) pour faire des vendanges de 5H00 du matin jusqu’à 6H00 du soir”, a témoigné auprès de l’AFP Modibo Sidibe, une victime venue assister au procès en espérant que “justice soit faite”.A l’audience, une autre victime, Camara Sikou, a répondu au tribunal qui lui demandait comment ils avaient été traités: “Comme des esclaves”.Les prévenus “ont un mépris total pour le respect de la dignité humaine”, a dénoncé en amont du procès Me Maxime Cessieux, avocat des victimes, dont la majorité sont des étrangers en situation irrégulière. Des “vendangeurs des raisins de la misère”, a-t-il lancé durant sa plaidoirie.”C’est le propre de la sous-traitance, où on pense qu’on confie un travail à quelqu’un et après, on se déresponsabilise”, a commenté Mehdi Bouzaida, avocat du Comité contre l’esclavage moderne, partie civile, estimant que les prestataires ont “fermé les yeux sur des choses qui étaient devant leur nez”.Donneurs d’ordre et prestataires “doivent être condamnés conjointement”, pour José Blanco, de la CGT Champagne, également partie civile.Le syndicaliste réclame que “les conditions d’hébergement et de rémunération des travailleurs saisonniers soient inscrites dans le cahier des charges de l’AOC Champagne”.Pour la première fois dans un procès sur la question des vendangeurs, le Comité Champagne, qui représente 16.200 vignerons, 130 coopératives et 370 maisons de Champagne, est lui aussi partie civile.”Tout le monde s’est mobilisé pour que ces faits cessent”, a assuré son avocate, Diane de Valbray, estimant que l’organisation interprofessionnelle se plaçait du côté des victimes.Quatre personnes travaillant à la récolte du raisin sont décédées lors de ces mêmes vendanges 2023 dans la région, lors d’un mois de septembre particulièrement chaud. Ce qui leur ont valu le surnom des “vendanges de la honte” par plusieurs médias.zl-cor-str-bj/etb/lpa

Mondial des clubs: Palmeiras s’impose face à Al Ahly (2-0)

Les Brésiliens de Palmeiras ont battu les Égyptiens d’Al Ahly 2-0 jeudi au Mondial des clubs à East Rutherford, dans le New Jersey.Dans ce deuxième match du groupe A, interrompu de longues minutes en raison d’une alerte météo, le club de Sao Paulo a pris l’avantage après un but contre son camp de Wessam Abou Ali (49e). Flaco Lopez a doublé la mise à la 59e minute.Quelques minutes après le deuxième but, les joueurs et le public fourni du MetLife Stadium (82.000 places) ont reçu l’ordre de “se mettre à l’abri” en raison d’un orage dans les environs. La rencontre a repris au bout de 45 minutes.C’est le troisième match du tournoi affecté par des menaces météorologiques après les rencontres Mamelodi Sundowns/Ulsan HD de mardi (retardée) et celle opposant mercredi le RB Salzbourg et Pachuca (interrompue pendant 97 minutes). Les protocoles de sécurité en vigueur aux États-Unis imposent la suspension des événements sportifs en plein air pendant au moins 30 minutes lorsque des éclairs sont visibles ou que le tonnerre est audible.Les deux premiers matches du groupe A s’étaient soldés par des nuls 0-0 entre l’Inter Miami de Lionel Messi et Al Ahly d’une part en ouverture de la compétition, et Palmeiras et le FC Porto d’autre part.Après sa victoire de jeudi, Palmeiras se retrouve en tête avec quatre points, à égalité avec l’Inter Miami qui a battu Porto (2-1) jeudi. L’Inter Miami et Porto doivent jouer leur deuxième match jeudi à Atlanta. Les deux leaders s’affronteront mardi lors de l’ultime journée de la phase de groupe. 

Mexique : l’ouragan Erick redevient une tempête tropicale, pas de victime pour l’instant

Plus de peur que de mal : l’ouragan Erick s’est affaibli jeudi en tempête tropicale après avoir touché les côtes du sud-ouest du Mexique sans faire de victime pour l’instant, dans une région traumatisée par deux ouragans majeurs ces deux dernières années.Au bout d’une nuit de suspense, Erick était passé des catégories 4 à 1 après avoir touché terre peu avant 06H00 heure locale (midi GMT) aux confins des États côtiers de l’Oaxaca et du Guerrero, selon le Centre national des ouragans (NHC) de Miami, qui fait référence au Mexique.Le NHC a annoncé en début d’après-midi qu’Erick était redevenu une tempête tropicale, qui doit se dissiper dans la nuit de jeudi à vendredi. Cependant, Erick devrait continuer de provoquer de fortes pluies, avec des risques d’inondations et de glissements de terrain.La tempête enregistre des vents soutenus maximums de 85 kilomètres par heure et se déplace dans l’État de Guerrero (sud) à 19 kilomètres par heure, a indiqué le NHC dans son rapport de 21H00 GMT.Erick a touché terre dans une zone guère peuplée, à mi-chemin entre les deux principaux centres touristiques locaux, les stations balnéaires de Puerto Escondido au sud et Acapulco au nord.”Jusqu’à présent, il n’est pas fait état de perte en vie humaine”, a indiqué sur X la présidente Claudia Sheinbaum en faisant le décompte des dégâts matériels (fermeture d’autoroutes, un hôpital inondé, quelque 124.000 usagers touchés par des problèmes d’électricité).Acapulco attendait avec inquiétude Erick. La célébre station balnéaire avait été en partie dévastée par le passage de l’ouragan de force maximale 5 Otis en octobre 2023 (50 morts, 30 disparus). Un autre ouragan, John, y avait fait au moins 15 morts en septembre 2024.- Fortes pluies -A Puerto Escondido, une destination touristique d’environ 30.000 habitants, des rues ont été inondées, des panneaux et des branches d’arbres sont tombés. La zone s’est retrouvée sans électricité ni réseau de téléphone portable, a constaté un journaliste de l’AFP.Des militaires ramassaient des décombres et les habitants tentaient de récupérer de petites embarcations enfouies dans le sable.Jamais il n’avait plu avec autant de force, s’étonne auprès de l’AFP Luis Alberto Gil, un commerçant de 44 ans. Pluies et vent “ont renversé une statue”.Les autorités avaient préparé la population au pire. Les habitants d’Acapulco, l’ex-capitale de la jet-set sur le Pacifique, avaient ainsi fait des stocks de provisions et d’essence les jours précédents. Mercredi soir, ils avaient commencé à se rendre dans les centres d’accueil aménagés face à la menace que faisait peser l’ouragan. De petites embarcations de plaisance avaient été sorties de l’eau pour éviter qu’elles ne coulent.- Militaires déployés -Le gouvernement a déployé des centaines de militaires et habilité 2.000 centres d’accueil.Les autorités ont également suspendu les cours dans la région, fermé les ports à la navigation et déployé des agents de la Commission fédérale d’électricité (CFE). Les ouragans menacent de mai à octobre les côtes du Mexique, celles du Pacifique et celles du golfe.Le Mexique se réchauffe encore plus vite que la moyenne mondiale, a déclaré à l’AFP Francisco Estrada Porrua, le directeur du Programme de recherche en changement climatique (PINCC) de l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM).Conséquence : “la probabilité de la survenue d’événements extrêmes de précipitations et de températures dans certaines régions du pays a été multipliée par trois et cinq, respectivement” ces dernières décennies, relève M. Estrada.

Mexique : l’ouragan Erick redevient une tempête tropicale, pas de victime pour l’instant

Plus de peur que de mal : l’ouragan Erick s’est affaibli jeudi en tempête tropicale après avoir touché les côtes du sud-ouest du Mexique sans faire de victime pour l’instant, dans une région traumatisée par deux ouragans majeurs ces deux dernières années.Au bout d’une nuit de suspense, Erick était passé des catégories 4 à 1 après avoir touché terre peu avant 06H00 heure locale (midi GMT) aux confins des États côtiers de l’Oaxaca et du Guerrero, selon le Centre national des ouragans (NHC) de Miami, qui fait référence au Mexique.Le NHC a annoncé en début d’après-midi qu’Erick était redevenu une tempête tropicale, qui doit se dissiper dans la nuit de jeudi à vendredi. Cependant, Erick devrait continuer de provoquer de fortes pluies, avec des risques d’inondations et de glissements de terrain.La tempête enregistre des vents soutenus maximums de 85 kilomètres par heure et se déplace dans l’État de Guerrero (sud) à 19 kilomètres par heure, a indiqué le NHC dans son rapport de 21H00 GMT.Erick a touché terre dans une zone guère peuplée, à mi-chemin entre les deux principaux centres touristiques locaux, les stations balnéaires de Puerto Escondido au sud et Acapulco au nord.”Jusqu’à présent, il n’est pas fait état de perte en vie humaine”, a indiqué sur X la présidente Claudia Sheinbaum en faisant le décompte des dégâts matériels (fermeture d’autoroutes, un hôpital inondé, quelque 124.000 usagers touchés par des problèmes d’électricité).Acapulco attendait avec inquiétude Erick. La célébre station balnéaire avait été en partie dévastée par le passage de l’ouragan de force maximale 5 Otis en octobre 2023 (50 morts, 30 disparus). Un autre ouragan, John, y avait fait au moins 15 morts en septembre 2024.- Fortes pluies -A Puerto Escondido, une destination touristique d’environ 30.000 habitants, des rues ont été inondées, des panneaux et des branches d’arbres sont tombés. La zone s’est retrouvée sans électricité ni réseau de téléphone portable, a constaté un journaliste de l’AFP.Des militaires ramassaient des décombres et les habitants tentaient de récupérer de petites embarcations enfouies dans le sable.Jamais il n’avait plu avec autant de force, s’étonne auprès de l’AFP Luis Alberto Gil, un commerçant de 44 ans. Pluies et vent “ont renversé une statue”.Les autorités avaient préparé la population au pire. Les habitants d’Acapulco, l’ex-capitale de la jet-set sur le Pacifique, avaient ainsi fait des stocks de provisions et d’essence les jours précédents. Mercredi soir, ils avaient commencé à se rendre dans les centres d’accueil aménagés face à la menace que faisait peser l’ouragan. De petites embarcations de plaisance avaient été sorties de l’eau pour éviter qu’elles ne coulent.- Militaires déployés -Le gouvernement a déployé des centaines de militaires et habilité 2.000 centres d’accueil.Les autorités ont également suspendu les cours dans la région, fermé les ports à la navigation et déployé des agents de la Commission fédérale d’électricité (CFE). Les ouragans menacent de mai à octobre les côtes du Mexique, celles du Pacifique et celles du golfe.Le Mexique se réchauffe encore plus vite que la moyenne mondiale, a déclaré à l’AFP Francisco Estrada Porrua, le directeur du Programme de recherche en changement climatique (PINCC) de l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM).Conséquence : “la probabilité de la survenue d’événements extrêmes de précipitations et de températures dans certaines régions du pays a été multipliée par trois et cinq, respectivement” ces dernières décennies, relève M. Estrada.

Mexique : l’ouragan Erick redevient une tempête tropicale, pas de victime pour l’instant

Plus de peur que de mal : l’ouragan Erick s’est affaibli jeudi en tempête tropicale après avoir touché les côtes du sud-ouest du Mexique sans faire de victime pour l’instant, dans une région traumatisée par deux ouragans majeurs ces deux dernières années.Au bout d’une nuit de suspense, Erick était passé des catégories 4 à 1 après avoir touché terre peu avant 06H00 heure locale (midi GMT) aux confins des États côtiers de l’Oaxaca et du Guerrero, selon le Centre national des ouragans (NHC) de Miami, qui fait référence au Mexique.Le NHC a annoncé en début d’après-midi qu’Erick était redevenu une tempête tropicale, qui doit se dissiper dans la nuit de jeudi à vendredi. Cependant, Erick devrait continuer de provoquer de fortes pluies, avec des risques d’inondations et de glissements de terrain.La tempête enregistre des vents soutenus maximums de 85 kilomètres par heure et se déplace dans l’État de Guerrero (sud) à 19 kilomètres par heure, a indiqué le NHC dans son rapport de 21H00 GMT.Erick a touché terre dans une zone guère peuplée, à mi-chemin entre les deux principaux centres touristiques locaux, les stations balnéaires de Puerto Escondido au sud et Acapulco au nord.”Jusqu’à présent, il n’est pas fait état de perte en vie humaine”, a indiqué sur X la présidente Claudia Sheinbaum en faisant le décompte des dégâts matériels (fermeture d’autoroutes, un hôpital inondé, quelque 124.000 usagers touchés par des problèmes d’électricité).Acapulco attendait avec inquiétude Erick. La célébre station balnéaire avait été en partie dévastée par le passage de l’ouragan de force maximale 5 Otis en octobre 2023 (50 morts, 30 disparus). Un autre ouragan, John, y avait fait au moins 15 morts en septembre 2024.- Fortes pluies -A Puerto Escondido, une destination touristique d’environ 30.000 habitants, des rues ont été inondées, des panneaux et des branches d’arbres sont tombés. La zone s’est retrouvée sans électricité ni réseau de téléphone portable, a constaté un journaliste de l’AFP.Des militaires ramassaient des décombres et les habitants tentaient de récupérer de petites embarcations enfouies dans le sable.Jamais il n’avait plu avec autant de force, s’étonne auprès de l’AFP Luis Alberto Gil, un commerçant de 44 ans. Pluies et vent “ont renversé une statue”.Les autorités avaient préparé la population au pire. Les habitants d’Acapulco, l’ex-capitale de la jet-set sur le Pacifique, avaient ainsi fait des stocks de provisions et d’essence les jours précédents. Mercredi soir, ils avaient commencé à se rendre dans les centres d’accueil aménagés face à la menace que faisait peser l’ouragan. De petites embarcations de plaisance avaient été sorties de l’eau pour éviter qu’elles ne coulent.- Militaires déployés -Le gouvernement a déployé des centaines de militaires et habilité 2.000 centres d’accueil.Les autorités ont également suspendu les cours dans la région, fermé les ports à la navigation et déployé des agents de la Commission fédérale d’électricité (CFE). Les ouragans menacent de mai à octobre les côtes du Mexique, celles du Pacifique et celles du golfe.Le Mexique se réchauffe encore plus vite que la moyenne mondiale, a déclaré à l’AFP Francisco Estrada Porrua, le directeur du Programme de recherche en changement climatique (PINCC) de l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM).Conséquence : “la probabilité de la survenue d’événements extrêmes de précipitations et de températures dans certaines régions du pays a été multipliée par trois et cinq, respectivement” ces dernières décennies, relève M. Estrada.

Mondial des clubs: Messi rapproche l’Inter Miami de la qualification

L’Inter Miami de Lionel Messi a fait un grand pas vers la qualification pour les 8e de finale du Mondial des clubs après avoir terrassé le FC Porto (2-1) grâce à un coup franc magistral de la légende argentine, jeudi à Atlanta.Sous une chaleur étouffante (30°), le N.10 albiceleste a inscrit un but capital pour le destin des siens dans cette compétition. Alors que les deux équipes étaient à égalité, le champion du monde a sorti de sa besace une frappe millimétrée de plus de 20 mètres qui est allée se loger en plein lucarne portugaise (54e).Quatre jours après le nul concédé contre les Egyptiens d’Al Ahly (0-0) lors du match d’ouverture, la formation dirigée par son compatriote Javier Mascherano se retrouve en très bonne posture avant le denier rendez-vous du premier tour face aux Brésiliens de Palmeiras, mardi à Miami où un nul lui offrirait un billet pour le prochain tour. Les coéquipiers de Messi étaient pourtant en grande difficulté en première période en étant menés dès la 8e minute après un penalty transformé par l’attaquant espagnol Samu. Mais ils se sont soudainement réveillés après la pause en revenant au score par l’intermédiaire de Telasco Segovia (47e) avant la délivrance venue des pieds de l’octuple Ballon d’Or. L’astre argentin n’a certes pas tout réussi et ses ouvertures n’ont pas toujours été très précises, mais il a gardé à 37 ans une technique unique qui lui a permis de sauver quasiment à lui seul une équipe de l’Inter Miami à l’effectif hétéroclite, une combinaison de joueurs obscurs et de vieilles gloires.  Si Luis Suarez (38 ans) a fait le plus souvent peine à voir et s’est traîné sur la pelouse du Mercedes-Benz Stadium, tout comme Sergio Busquets (36 ans), qui joue désormais en marchant, Messi s’est lui démené d’un bout à l’autre du terrain.Même si lui aussi a logiquement perdu de sa superbe, le club possédé par David Beckham peut lui dire un grand merci. La tâche de l’Inter Miami a été facilitée par l’apathie de Porto. Si les Portugais se sont procurés plusieurs grosses opportunités en première période, touchant le poteau par Alan Varela (43e), ils ont été très décevants, à l’image du prodige Rodrigo Mora (18 ans), qui n’a pas réussi grand chose et a vu sa seule grosse occasion sauvée sur sa ligne par Maximiliano Falcon (39e).Déjà auteur d’une piètre prestation contre Palmeiras (0-0), dimanche, ce grand espoir du football lusitanien est en train de passer complètement à côté de son tournoi. Tout le contraire de Messi, bien décidé à faire durer le plaisir.

SpaceX Starship explodes on Texas launch pad

A SpaceX Starship rocket exploded during a routine ground test in Texas late Wednesday, the company said, in the latest setback to billionaire Elon Musk’s dream of sending humans to Mars.The explosion — which sent a towering fireball into the air — happened at the Starbase launch facility at about 11:00 pm (0400 GMT Thursday), SpaceX and law enforcement officials said.As the company prepared for a static fire test, “a sudden energetic event resulted in the complete loss of Starship and damage to the immediate area surrounding the stand,” it said Thursday, updating its initial statement.”The explosion ignited several fires at the test site which remains clear of personnel,” it said.”As is the case before any test, a safety zone was established around the test site and was maintained throughout the operation. There are no reported injuries, and all personnel are safe and accounted for.”During a static fire test, part of the procedures preceding a launch, the Starship’s first-stage Super Heavy booster would be anchored to the ground to prevent it from lifting off during the test-firing.Starbase, on the south Texas coast near the border with Mexico, is the headquarters for Musk’s space project. The company was preparing for the 10th test flight of Starship.”Initial analysis indicates the potential failure of a pressurized tank known as a COPV, or composite overwrapped pressure vessel, containing gaseous nitrogen in Starship’s nosecone area, but the full data review is ongoing,” SpaceX said.Musk appeared to downplay the incident on Thursday.”Just a scratch,” he posted on his social media platform X.- Mega-rocket -Standing 403 feet (123 meters) tall, Starship is the world’s largest and most powerful rocket and is central to Musk’s long-term vision of building a long-term colony on Mars.The Starship is billed as a fully reusable rocket with a payload capacity of up to 150 metric tons.The latest setback follows the explosion of a prototype Starship over the Indian Ocean in late May.That day, the biggest and most powerful launch vehicle ever built had lifted off from the Starbase facility, but the Super Heavy booster blew up instead of executing its planned splashdown in the Gulf of Mexico.The previous two outings also ended poorly, with the upper stage disintegrating over the Caribbean.However, the failures will likely do little to dent Musk’s spacefaring ambitions.SpaceX has been betting that its “fail fast, learn fast” ethos, which has helped it dominate commercial spaceflight, will eventually pay off.The company has caught the Super Heavy booster in the launch tower’s giant robotic arms three times — a daring engineering feat it sees as key to rapid reusability and slashing costs.NASA is also increasingly reliant on SpaceX, whose Dragon spacecraft is vital for ferrying astronauts to and from the International Space Station.SpaceX said Thursday that there are “no commonalities” between the COPVs used on Starship — the current focus on the investigation — and those used on Falcon.The Federal Aviation Administration approved an increase in annual Starship rocket launches from five to 25 in early May, stating that the increased frequency would not adversely affect the environment.The decision overruled objections from conservation groups that had warned the expansion could endanger sea turtles and shorebirds.burs-abs/sst/sla