Cheap alms bowls imports hit Sri Lanka makers, monks

The alms bowl is a symbol of monks, yet in Sri Lanka artisans are struggling as cheap substitutes flood the market, igniting a debate over Buddhist tradition and quality.The village of Panvila has long been associated with craftsmen who produce the humble “paathra”, the special bowl that forms part of the eight essentials donated to monks and which is used to ask for food.Thenuwara Badalge Sarath, 65, says he is the only blacksmith left in a village that once supplied much of the country.”When I learnt the craft from my father, there were more than 10 families in the neighbourhood who made these bowls,” Sarath told AFP, while hammering a piece of scrap metal into a holy utensil.”Today, I am the only one keeping up the tradition. My son died recently in a road accident, and there is no one to carry on this line of work after I am gone,” said the fourth-generation craftsman.He spends about a week producing a batch of five to six bowls from discarded steel barrels. He sells each for 600 rupees ($2), but competition from cheap imports is tough.”There are aluminium bowls that come from abroad. They are cheaper and lighter — we can’t compete,” Sarath said at his village smithy, near the southern tourist resort of Hikkaduwa.- Karma drives demand -The Buddhist-majority nation of some 22 million people has just over 42,000 monks, but the demand for bowls is disproportionately high because of the positive karma attached to offering them to temples.Kirinde Assagi, a leading Buddhist monk, said the alms bowl forms part of the eight items for a monk to lead an ascetic life and spread the teachings of Buddha, along with two robes, a razor, a straining cloth, a needle and thread, and a belt.”The bowl is his livelihood. When a monk goes out begging with his bowl, he gets sustenance”, Assagi said.”Because gifting ‘ata pirikara’ to monks brings enormous good karma, devotees clamour to donate this,” said the monk, in reference to the eight-item package.At his Gangaramaya temple in the capital Colombo there were nine such packages donated within an hour one weekend.- ‘Mountain’ of discarded pots -Assagi says most of the bowls however are of poor quality, made out of aluminium and unfit to serve food in.In a storeroom at the back of his temple, there is a huge pile of bowls that monks say are not suitable even for offering food to household pets.”I will show you a mountain of begging bowls that we have discarded. We make holes at the bottom and repurpose them for potted plants.”Monks in Thailand, Myanmar, and Laos traditionally seek alms every morning, underscoring their simple life and demonstrating that their livelihood depends on others.But the influx of cheap bowls is impacting the dawn ritual.”We see the practice of monks begging slowly dying off as the quality of the bowls goes down,” he said.The Gangaramaya temple in Colombo has campaigned to improve the quality of utensils offered to monks and revive the ritual of seeking alms.Assagi said the Thai royal family has in recent years gifted more than 27,000 high qualitiy stainless steel bowls to Sri Lankan monks, most of whom are followers of the Siam sect of Buddhism practised in that nation.Unlike the financially well-off Gangaramaya, smaller temples are known to sell their excess bowls back to the market in a move that undermines traditional craftsmen such as Sarath.”When the bowls go back to the shop from a temple, we find it difficult to sell our produce,” Sarath said. He is trying to convince devotees that there is less merit in offering bowls that are being regifted.

Royaume-Uni: nouveau vote crucial au Parlement sur l’aide à mourir

La loi visant à légaliser l’aide médicale à mourir revient vendredi devant les députés britanniques pour un second vote à haut risque, après un débat intense durant lequel le texte initial a été largement amendé.Fin novembre, les députés avaient approuvé en première lecture, à une courte majorité, la légalisation d’une aide à mourir – ou suicide assisté – pour certains malades en phase terminale.Vendredi, s’ils approuvent de nouveau le texte, celui-ci continuera son parcours à la chambre des Lords. A l’inverse, s’ils le rejettent, le projet de loi sera abandonné, dix ans après une première tentative infructueuse pour légaliser l’aide à mourir.Partisans et opposants à un changement de la loi sont attendus devant le Parlement pendant que les députés examineront le texte.Selon Kim Leadbeater, députée de la majorité travailliste à l’origine de cette proposition de loi, le texte est important pour accompagner des personnes “confrontées à la perspective d’une mort douloureuse et indigne, pour elles-mêmes ou pour un proche”.”L’injustice et l’inhumanité du statu quo nous empêchent d’attendre plus longtemps pour leur offrir l’espoir d’une mort meilleure”, insiste-t-elle auprès de l’AFP.Le texte prévoit que l’aide à mourir soit légalisée pour les adultes en phase terminale, dont l’espérance de vie est inférieure à six mois, et qui sont capables de prendre eux-mêmes la substance provoquant leur décès.Mais les députés ont apporté plusieurs changements notables au projet initial.Outre deux médecins, le dernier mot pour autoriser une aide à mourir sera dans les mains d’un collège d’experts, et non du ressort d’un juge de la Haute Cour de Justice, un changement fustigé par les opposants.Les professionnels de santé (infirmiers, pharmaciens, travailleurs du secteur médical) auront aussi le droit de refuser de participer à un suicide assisté, comme les médecins.Il sera également interdit de faire la publicité des services liés au suicide assisté.Enfin, des experts indépendants seront proposés pour soutenir les personnes souffrant de problèmes de santé mentale, ainsi qu’un conseil consultatif sur le handicap, chargé de conseiller le gouvernement sur la mise en Å“uvre de la loi et son impact sur les personnes handicapées.Jeudi, le Royal College of Psychatrists s’est toutefois dit “inquiet des modalités de la loi”.- Vote serré -Les partisans d’une légalisation de l’aide à mourir estiment que les personnes mourantes ont besoin de pouvoir choisir leur fin de vie, y voyant une question de dignité.Ses opposants s’inquiètent des personnes vulnérables, qui pourraient être incitées, selon eux, à recourir au suicide assisté, par peur de devenir un poids pour leurs proches ou pour le système de santé.Le vote vendredi s’annonce serré, plusieurs députés ayant indiqué avoir changé de position depuis novembre.Les partis n’ont pas donné de consigne à leurs élus. Le Premier ministre Keir Starmer a affirmé soutenir le projet de loi.Si le texte est finalement adopté dans les deux chambres, il faudra encore attendre quatre ans avant que le suicide assisté ne soit effectivement mis en place.Selon une évaluation du gouvernement, entre 160 et 640 suicides assistés pourraient avoir lieu dans la première année, avant une hausse progressive jusqu’à environ 4.500 la dixième année.Actuellement, l’aide médicale à mourir est illégale et fait encourir une peine de 14 ans de prison en cas d’aide ou d’incitation en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord.En Ecosse, où une personne aidant quelqu’un à mourir peut être poursuivie pour homicide volontaire, les députés ont adopté le mois dernier en première lecture un projet de loi pour légaliser le suicide assisté.L’Ile de Man est devenue en mai le premier territoire britannique à légaliser une forme d’aide à mourir.

Programmation énergétique: un moratoire sur l’éolien et le solaire fait dérailler l’examen à l’Assemblée

Les députés ont achevé jeudi l’examen d’une proposition de loi sur le futur énergétique de la France, qui comporte désormais un moratoire immédiat sur toute nouvelle installation éolienne et photovoltaïque.Une mesure introduite par la droite et soutenue par l’extrême droite, qui a provoqué l’indignation du reste de l’hémicycle et du gouvernement.L’avenir du texte, qui acte par ailleurs une relance massive du nucléaire, est désormais incertain.Les députés doivent voter mardi en première lecture sur l’ensemble de cette proposition de loi dite Gremillet, issue du Sénat.Plusieurs députés insoumis ont interpellé le rapporteur macroniste du texte et le gouvernement, leur demandant d’appeler à le rejeter.Le moratoire adopté jeudi, “je le dis avec gravité, avec solennité, est parfaitement irresponsable”, et “dévastateur”, s’est désolé le ministre de l’Industrie Marc Ferracci, déplorant le “signal” envoyé aux acteurs industriels.Ce moratoire est une “catastrophe économique”, a abondé le rapporteur du texte Antoine Armand (Renaissance), tout en rejetant la demande de retrait immédiat du texte formulée par la gauche. L’amendement du député LR Jérôme Nury, qui impliquerait la suspension de tout nouveau projet éolien ou photovoltaïque en cas de promulgation de la loi, a été adopté de justesse dans l’après-midi par la droite et l’extrême droite, face aux bancs dégarnis de la gauche et des groupes du bloc central (Renaissance, Horizons, MoDem).”L’absence majoritairement du bloc central et de la gauche a permis cette dérive”, a concédé le député socialiste Dominique Potier. Tout au long des débats, le Rassemblement national n’a eu de cesse de dénoncer l’éolien et le solaire comme des énergies coûteuses et “intermittentes”. Ce moratoire “est au cÅ“ur du projet de Marine Le Pen”, s’est félicité le député RN Jean-Philippe Tanguy. France Renouvelables, organisation professionnelle spécialisée, a elle dénoncé un amendement représentant “un des plus grands plans sociaux décidés à l’Assemblée” avec “en ligne directe la destruction de 80.000 emplois”.- Victoires du RN -Mercredi, le RN avait déjà engrangé une victoire avec l’introduction dans le texte du redémarrage de la centrale nucléaire de Fessenheim, fermée en 2020. “Alors qu’une loi de programmation, c’est fait pour donner de la stabilité, de la perspective, on ne fait que mettre de l’instabilité”, a regretté jeudi le président du groupe des députés MoDem, Marc Fesneau. Le texte “est désormais une menace grave pour le climat”, a fustigé le groupe écologiste dans un communiqué, dénonçant une assemblée ayant sombré “dans l’absurde”. Cette proposition de loi avait été inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée sous la pression du RN, qui en avait fait un motif de censure du gouvernement Bayrou. Elle est censée servir d’indicateur au gouvernement pour finaliser un décret fixant la nouvelle feuille de route énergétique de la France pour la période 2025-2035. Ce décret doit mettre le pays sur la voie de la neutralité carbone en 2050.Le gouvernement avait toutefois prévenu qu’il publierait ce décret avant la fin de l’été. Soit a priori avant l’adoption définitive de ce texte, qui doit revenir en deuxième lecture les 8 et 9 juillet au Sénat, où la droite est majoritaire.- “Clarification” -Le texte prévoit une relance massive du nucléaire, en maintenant la capacité installée de production d’électricité d’origine nucléaire (actuellement de 63 gigawatts), et en l’augmentant de 27 gigawatts d’ici 2050.Avec, pour cela, la construction de 14 nouveaux réacteurs engagée d’ici 2030 (la France en compte aujourd’hui 57). Sur les énergies renouvelables, le texte prévoit de porter, d’ici 2030, à 58% au moins la part d’énergie décarbonée de la consommation d’énergie en France, contre environ 40% actuellement. Un amendement socialiste adopté prévoit que sur les 560 térawattheures (TWh) d’électricité décarbonée qui devront être produits en 2030, “au moins 200” devront être “issus de sources renouvelables”.Une maigre victoire pour la gauche, qui n’a pas réussi à faire inscrire d’objectifs chiffrés par filière (éolien, hydraulique, solaire…). L’amendement socialiste a été adopté avec les voix de tous les groupes, y compris LR, contre l’extrême droite.Interpellant LR, à l’origine du moratoire voté ensuite, le député LFI Matthias Tavel a demandé: “Comment peut-on faire 200 térawattheure d’électricité renouvelable sans éolien (…) et sans photovoltaïque?”.M. Armand a lui aussi demandé une “clarification” aux députés LR sur la dissonance entre leurs deux votes.

Programmation énergétique: un moratoire sur l’éolien et le solaire fait dérailler l’examen à l’Assemblée

Les députés ont achevé jeudi l’examen d’une proposition de loi sur le futur énergétique de la France, qui comporte désormais un moratoire immédiat sur toute nouvelle installation éolienne et photovoltaïque.Une mesure introduite par la droite et soutenue par l’extrême droite, qui a provoqué l’indignation du reste de l’hémicycle et du gouvernement.L’avenir du texte, qui acte par ailleurs une relance massive du nucléaire, est désormais incertain.Les députés doivent voter mardi en première lecture sur l’ensemble de cette proposition de loi dite Gremillet, issue du Sénat.Plusieurs députés insoumis ont interpellé le rapporteur macroniste du texte et le gouvernement, leur demandant d’appeler à le rejeter.Le moratoire adopté jeudi, “je le dis avec gravité, avec solennité, est parfaitement irresponsable”, et “dévastateur”, s’est désolé le ministre de l’Industrie Marc Ferracci, déplorant le “signal” envoyé aux acteurs industriels.Ce moratoire est une “catastrophe économique”, a abondé le rapporteur du texte Antoine Armand (Renaissance), tout en rejetant la demande de retrait immédiat du texte formulée par la gauche. L’amendement du député LR Jérôme Nury, qui impliquerait la suspension de tout nouveau projet éolien ou photovoltaïque en cas de promulgation de la loi, a été adopté de justesse dans l’après-midi par la droite et l’extrême droite, face aux bancs dégarnis de la gauche et des groupes du bloc central (Renaissance, Horizons, MoDem).”L’absence majoritairement du bloc central et de la gauche a permis cette dérive”, a concédé le député socialiste Dominique Potier. Tout au long des débats, le Rassemblement national n’a eu de cesse de dénoncer l’éolien et le solaire comme des énergies coûteuses et “intermittentes”. Ce moratoire “est au cÅ“ur du projet de Marine Le Pen”, s’est félicité le député RN Jean-Philippe Tanguy. France Renouvelables, organisation professionnelle spécialisée, a elle dénoncé un amendement représentant “un des plus grands plans sociaux décidés à l’Assemblée” avec “en ligne directe la destruction de 80.000 emplois”.- Victoires du RN -Mercredi, le RN avait déjà engrangé une victoire avec l’introduction dans le texte du redémarrage de la centrale nucléaire de Fessenheim, fermée en 2020. “Alors qu’une loi de programmation, c’est fait pour donner de la stabilité, de la perspective, on ne fait que mettre de l’instabilité”, a regretté jeudi le président du groupe des députés MoDem, Marc Fesneau. Le texte “est désormais une menace grave pour le climat”, a fustigé le groupe écologiste dans un communiqué, dénonçant une assemblée ayant sombré “dans l’absurde”. Cette proposition de loi avait été inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée sous la pression du RN, qui en avait fait un motif de censure du gouvernement Bayrou. Elle est censée servir d’indicateur au gouvernement pour finaliser un décret fixant la nouvelle feuille de route énergétique de la France pour la période 2025-2035. Ce décret doit mettre le pays sur la voie de la neutralité carbone en 2050.Le gouvernement avait toutefois prévenu qu’il publierait ce décret avant la fin de l’été. Soit a priori avant l’adoption définitive de ce texte, qui doit revenir en deuxième lecture les 8 et 9 juillet au Sénat, où la droite est majoritaire.- “Clarification” -Le texte prévoit une relance massive du nucléaire, en maintenant la capacité installée de production d’électricité d’origine nucléaire (actuellement de 63 gigawatts), et en l’augmentant de 27 gigawatts d’ici 2050.Avec, pour cela, la construction de 14 nouveaux réacteurs engagée d’ici 2030 (la France en compte aujourd’hui 57). Sur les énergies renouvelables, le texte prévoit de porter, d’ici 2030, à 58% au moins la part d’énergie décarbonée de la consommation d’énergie en France, contre environ 40% actuellement. Un amendement socialiste adopté prévoit que sur les 560 térawattheures (TWh) d’électricité décarbonée qui devront être produits en 2030, “au moins 200” devront être “issus de sources renouvelables”.Une maigre victoire pour la gauche, qui n’a pas réussi à faire inscrire d’objectifs chiffrés par filière (éolien, hydraulique, solaire…). L’amendement socialiste a été adopté avec les voix de tous les groupes, y compris LR, contre l’extrême droite.Interpellant LR, à l’origine du moratoire voté ensuite, le député LFI Matthias Tavel a demandé: “Comment peut-on faire 200 térawattheure d’électricité renouvelable sans éolien (…) et sans photovoltaïque?”.M. Armand a lui aussi demandé une “clarification” aux députés LR sur la dissonance entre leurs deux votes.

Programmation énergétique: un moratoire sur l’éolien et le solaire fait dérailler l’examen à l’Assemblée

Les députés ont achevé jeudi l’examen d’une proposition de loi sur le futur énergétique de la France, qui comporte désormais un moratoire immédiat sur toute nouvelle installation éolienne et photovoltaïque.Une mesure introduite par la droite et soutenue par l’extrême droite, qui a provoqué l’indignation du reste de l’hémicycle et du gouvernement.L’avenir du texte, qui acte par ailleurs une relance massive du nucléaire, est désormais incertain.Les députés doivent voter mardi en première lecture sur l’ensemble de cette proposition de loi dite Gremillet, issue du Sénat.Plusieurs députés insoumis ont interpellé le rapporteur macroniste du texte et le gouvernement, leur demandant d’appeler à le rejeter.Le moratoire adopté jeudi, “je le dis avec gravité, avec solennité, est parfaitement irresponsable”, et “dévastateur”, s’est désolé le ministre de l’Industrie Marc Ferracci, déplorant le “signal” envoyé aux acteurs industriels.Ce moratoire est une “catastrophe économique”, a abondé le rapporteur du texte Antoine Armand (Renaissance), tout en rejetant la demande de retrait immédiat du texte formulée par la gauche. L’amendement du député LR Jérôme Nury, qui impliquerait la suspension de tout nouveau projet éolien ou photovoltaïque en cas de promulgation de la loi, a été adopté de justesse dans l’après-midi par la droite et l’extrême droite, face aux bancs dégarnis de la gauche et des groupes du bloc central (Renaissance, Horizons, MoDem).”L’absence majoritairement du bloc central et de la gauche a permis cette dérive”, a concédé le député socialiste Dominique Potier. Tout au long des débats, le Rassemblement national n’a eu de cesse de dénoncer l’éolien et le solaire comme des énergies coûteuses et “intermittentes”. Ce moratoire “est au cÅ“ur du projet de Marine Le Pen”, s’est félicité le député RN Jean-Philippe Tanguy. France Renouvelables, organisation professionnelle spécialisée, a elle dénoncé un amendement représentant “un des plus grands plans sociaux décidés à l’Assemblée” avec “en ligne directe la destruction de 80.000 emplois”.- Victoires du RN -Mercredi, le RN avait déjà engrangé une victoire avec l’introduction dans le texte du redémarrage de la centrale nucléaire de Fessenheim, fermée en 2020. “Alors qu’une loi de programmation, c’est fait pour donner de la stabilité, de la perspective, on ne fait que mettre de l’instabilité”, a regretté jeudi le président du groupe des députés MoDem, Marc Fesneau. Le texte “est désormais une menace grave pour le climat”, a fustigé le groupe écologiste dans un communiqué, dénonçant une assemblée ayant sombré “dans l’absurde”. Cette proposition de loi avait été inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée sous la pression du RN, qui en avait fait un motif de censure du gouvernement Bayrou. Elle est censée servir d’indicateur au gouvernement pour finaliser un décret fixant la nouvelle feuille de route énergétique de la France pour la période 2025-2035. Ce décret doit mettre le pays sur la voie de la neutralité carbone en 2050.Le gouvernement avait toutefois prévenu qu’il publierait ce décret avant la fin de l’été. Soit a priori avant l’adoption définitive de ce texte, qui doit revenir en deuxième lecture les 8 et 9 juillet au Sénat, où la droite est majoritaire.- “Clarification” -Le texte prévoit une relance massive du nucléaire, en maintenant la capacité installée de production d’électricité d’origine nucléaire (actuellement de 63 gigawatts), et en l’augmentant de 27 gigawatts d’ici 2050.Avec, pour cela, la construction de 14 nouveaux réacteurs engagée d’ici 2030 (la France en compte aujourd’hui 57). Sur les énergies renouvelables, le texte prévoit de porter, d’ici 2030, à 58% au moins la part d’énergie décarbonée de la consommation d’énergie en France, contre environ 40% actuellement. Un amendement socialiste adopté prévoit que sur les 560 térawattheures (TWh) d’électricité décarbonée qui devront être produits en 2030, “au moins 200” devront être “issus de sources renouvelables”.Une maigre victoire pour la gauche, qui n’a pas réussi à faire inscrire d’objectifs chiffrés par filière (éolien, hydraulique, solaire…). L’amendement socialiste a été adopté avec les voix de tous les groupes, y compris LR, contre l’extrême droite.Interpellant LR, à l’origine du moratoire voté ensuite, le député LFI Matthias Tavel a demandé: “Comment peut-on faire 200 térawattheure d’électricité renouvelable sans éolien (…) et sans photovoltaïque?”.M. Armand a lui aussi demandé une “clarification” aux députés LR sur la dissonance entre leurs deux votes.

Programmation énergétique: un moratoire sur l’éolien et le solaire fait dérailler l’examen à l’Assemblée

Les députés ont achevé jeudi l’examen d’une proposition de loi sur le futur énergétique de la France, qui comporte désormais un moratoire immédiat sur toute nouvelle installation éolienne et photovoltaïque.Une mesure introduite par la droite et soutenue par l’extrême droite, qui a provoqué l’indignation du reste de l’hémicycle et du gouvernement.L’avenir du texte, qui acte par ailleurs une relance massive du nucléaire, est désormais incertain.Les députés doivent voter mardi en première lecture sur l’ensemble de cette proposition de loi dite Gremillet, issue du Sénat.Plusieurs députés insoumis ont interpellé le rapporteur macroniste du texte et le gouvernement, leur demandant d’appeler à le rejeter.Le moratoire adopté jeudi, “je le dis avec gravité, avec solennité, est parfaitement irresponsable”, et “dévastateur”, s’est désolé le ministre de l’Industrie Marc Ferracci, déplorant le “signal” envoyé aux acteurs industriels.Ce moratoire est une “catastrophe économique”, a abondé le rapporteur du texte Antoine Armand (Renaissance), tout en rejetant la demande de retrait immédiat du texte formulée par la gauche. L’amendement du député LR Jérôme Nury, qui impliquerait la suspension de tout nouveau projet éolien ou photovoltaïque en cas de promulgation de la loi, a été adopté de justesse dans l’après-midi par la droite et l’extrême droite, face aux bancs dégarnis de la gauche et des groupes du bloc central (Renaissance, Horizons, MoDem).”L’absence majoritairement du bloc central et de la gauche a permis cette dérive”, a concédé le député socialiste Dominique Potier. Tout au long des débats, le Rassemblement national n’a eu de cesse de dénoncer l’éolien et le solaire comme des énergies coûteuses et “intermittentes”. Ce moratoire “est au cÅ“ur du projet de Marine Le Pen”, s’est félicité le député RN Jean-Philippe Tanguy. France Renouvelables, organisation professionnelle spécialisée, a elle dénoncé un amendement représentant “un des plus grands plans sociaux décidés à l’Assemblée” avec “en ligne directe la destruction de 80.000 emplois”.- Victoires du RN -Mercredi, le RN avait déjà engrangé une victoire avec l’introduction dans le texte du redémarrage de la centrale nucléaire de Fessenheim, fermée en 2020. “Alors qu’une loi de programmation, c’est fait pour donner de la stabilité, de la perspective, on ne fait que mettre de l’instabilité”, a regretté jeudi le président du groupe des députés MoDem, Marc Fesneau. Le texte “est désormais une menace grave pour le climat”, a fustigé le groupe écologiste dans un communiqué, dénonçant une assemblée ayant sombré “dans l’absurde”. Cette proposition de loi avait été inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée sous la pression du RN, qui en avait fait un motif de censure du gouvernement Bayrou. Elle est censée servir d’indicateur au gouvernement pour finaliser un décret fixant la nouvelle feuille de route énergétique de la France pour la période 2025-2035. Ce décret doit mettre le pays sur la voie de la neutralité carbone en 2050.Le gouvernement avait toutefois prévenu qu’il publierait ce décret avant la fin de l’été. Soit a priori avant l’adoption définitive de ce texte, qui doit revenir en deuxième lecture les 8 et 9 juillet au Sénat, où la droite est majoritaire.- “Clarification” -Le texte prévoit une relance massive du nucléaire, en maintenant la capacité installée de production d’électricité d’origine nucléaire (actuellement de 63 gigawatts), et en l’augmentant de 27 gigawatts d’ici 2050.Avec, pour cela, la construction de 14 nouveaux réacteurs engagée d’ici 2030 (la France en compte aujourd’hui 57). Sur les énergies renouvelables, le texte prévoit de porter, d’ici 2030, à 58% au moins la part d’énergie décarbonée de la consommation d’énergie en France, contre environ 40% actuellement. Un amendement socialiste adopté prévoit que sur les 560 térawattheures (TWh) d’électricité décarbonée qui devront être produits en 2030, “au moins 200” devront être “issus de sources renouvelables”.Une maigre victoire pour la gauche, qui n’a pas réussi à faire inscrire d’objectifs chiffrés par filière (éolien, hydraulique, solaire…). L’amendement socialiste a été adopté avec les voix de tous les groupes, y compris LR, contre l’extrême droite.Interpellant LR, à l’origine du moratoire voté ensuite, le député LFI Matthias Tavel a demandé: “Comment peut-on faire 200 térawattheure d’électricité renouvelable sans éolien (…) et sans photovoltaïque?”.M. Armand a lui aussi demandé une “clarification” aux députés LR sur la dissonance entre leurs deux votes.

Cleanup begins as Hurricane Erick moves on from Mexican coast

Southern Mexico started the cleanup process Thursday in the aftermath of Hurricane Erick, which slammed into its Pacific coast as a powerful Category 3 storm but weakened as it moved inland.In the tourist town of Puerto Escondido in Oaxaca state, residents and emergency personnel worked to drain flooded streets and clear debris left behind as the storm knocked over trees and street signs and buried boats under sand on the beach.Much of the town of about 30,000 people was left without electricity or cellphone coverage.The water “had never hit with this magnitude” in Puerto Escondido, 44-year-old merchant Luis Alberto Gil, whose shop was among those flooded, told AFP.No deaths or injuries were reported from Puerto Escondido or elsewhere in the storm zone.Erick weakened to a tropical storm as it moved across southern Mexico on Thursday.”Continued rapid weakening is forecast, and Erick will likely dissipate tonight,” the US National Hurricane Center (NHC) said in its latest advisory, issued at 2230 GMT.The center warned of heavy rainfall in the state of Guerrero, with the risk of life-threatening flooding and mudslides.Mexico sees major storms every year, usually between May and November, on both its Pacific and Caribbean coasts.In October 2023, Acapulco, a major port and beach resort in Guerrero, was pummeled by Hurricane Otis, a powerful Category 5 storm that killed dozens of people.Hurricane John, another Category 3 storm that hit in September last year, caused about 15 deaths.Acapulco was largely deserted Thursday, with shops boarded up and tourist boats grounded.