Mondial des clubs: le Bayern à l’épreuve de Boca et de l’ambiance Bombonera
Après sa balade inaugurale face aux amateurs d’Auckland (10-0), le Bayern Munich devrait rencontrer un peu plus d’obstacles face à Boca Juniors et sa colonie de fans survoltés, vendredi (21h00 locales) à Miami pour leur deuxième match au Mondial des clubs.Sous une chaleur moite prévue à 30 degrés Celsius en soirée, les Bavarois vont goûter à une ambiance de Bombonera (le stade bouillonnant de Buenos Aires) au Hard Rock Stadium, qu’avaient déjà investi quelques 40.000 supporteurs en bleu et jaune lundi, d’abord tout heureux de voir les leurs mener 2-0, puis frustrés du score final (2-2) arraché par Benfica grâce à… deux Argentins, Angel Di Maria et Nicolas Otamendi.”Nous nous attendons à une bonne ambiance. Nous avons vu comment s’est déroulé le match. Il faudra rester concentré et calme et s’appuyer sur nos points forts”, a préconisé le capitaine Manuel Neuer, cité par le site officiel du club.L’opposition entre Boca et Benfica, rappelant les joutes que se livraient à une époque un peu lointaine clubs sud-américains et européens, a été engagé, parfois à l’excès, et trois cartons rouges ont été distribués (deux à Boca). Le Bayern qui a, sans forcer, éparpillé façon puzzle Auckland, est prévenu.Son coach Vincent Kompany, qui n’a d’ailleurs pas hésité à faire sept heures de route (aller-retour) en provenance d’Orlando où sont basés les Munichois, pour observer ses deux prochains adversaires, a convenu que “le match contre Boca Juniors serait le point culminant de la phase de groupe”.”C’est un choc entre les traditions européenne et sud-américaine. Même si je n’étais pas l’entraîneur du Bayern, je voudrais y assister”, a-t-il ajouté en conférence de presse.- “Finale à jouer” -Une première confrontation a eu lieu il y a 24 ans: Munich s’était imposé (1-0 a.p.) en finale de la coupe intercontinentale 2001 à Tokyo. A l’époque, l’actuel président du club argentin Juan Roman Riquelme était sur la pelouse et le combat physique avait été intense (6 jaunes et 1 rouge pour Boca, 3 jaunes pour le Bayern).Cette fois, le match peut permettre aux Bavarois de prendre une grosse option sur la première place du groupe C, avant de croiser la route de Benfica, qui ne devrait pas avoir de mal à battre Auckland vendredi à Orlando.Du côté de Boca Juniors, le rendez-vous s’apparente même à “une finale”, avait estimé l’attaquant uruguayen Miguel Merentiel, dès après le nul concédé face à Lisbonne. Un défaite serait certes préjudiciable au club de Buenos Aires, mais pas rédhibitoire, car une victoire large contre Auckland pourra éventuellement suffire pour rallier les 8es de finale.En attendant, il s’agit de se mesurer à l’ogre Bayern, ses stars et son objectif assumé d’inscrire le premier son nom au palmarès de cette Coupe du monde des clubs nouvelle formule, au bout d’une saison réussie en Bundesliga, avec un 34e titre de champion, un peu moins en Ligue des champions où l’aventure a été stoppée en quarts par l’Inter Milan.Déjà forfait face à Benfica, Edinson Cavani ne semble pas remis de sa blessure à un mollet, car il ne s’est toujours pas entraîné avec ses coéquipiers et pourrait bien encore faire défaut à l’attaque de Boca Juniors. Deux autres titulaires seront absents avec certitude: le défenseur Nicolas Figal et le milieu de terrain Ander Herrera, suspendus.Côté Bayern, cinq jours après la séance de sparring face aux amateurs néo-zélandais, la fraîcheur est de mise et tout le monde est opérationnel, à l’exception de Min-jae Kim, qui continue à travailler individuellement.
Mexique: au moins deux morts au passage de l’ouragan Erick, qui s’affaiblit
L’ouragan Erick a fait au moins deux morts lors de son passage au sud du Mexique, où il s’est finalement affaibli après avoir fait d’importants dégâts sur la côte.Le gouvernement de l’État d’Oaxaca, où le cyclone a touché terre à l’aube, a confirmé qu’un homme est mort électrocuté alors qu’il aidait aux tâches de déblaiement, en manipulant des câbles haute tension dans la zone d’un ruisseau, dans la municipalité de San Pedro Pochutla.Dans l’Etat voisin de Guerrero, les autorités de protection civile ont annoncé la mort d’un enfant, emporté par un ruisseau lorsque sa mère, qui le portait dans ses bras, a tenté de le traverser.Selon le dernier rapport du Centre National des Ouragans (NHC) des États-Unis, qui fait référence au Mexique, le phénomène s’était affaibli la nuit en un système de basse pression situé à 155 kilomètres du port d’Acapulco, avec des vents soutenus de 45 km/h.Le NHC a annoncé en début d’après-midi qu’Erick était redevenu une tempête tropicale, qui doit se dissiper dans la nuit de jeudi à vendredi. Cependant, Erick devrait continuer de provoquer de fortes pluies, avec des risques d’inondations et de glissements de terrain.Sur la côte, Lagunas de Chacahua, à Oaxaca, environ 2 800 habitants, a directement subi les coups du phénomène, qui a détruit les toits de palme de nombreuses habitations et commerces, en plus de laisser les rues inondées, a constaté l’AFP. “C’était très fort, horrible (…) tout le village est sans maison, sans vêtements, nous n’avons pas d’aide”, a déclaré à l’AFP Francisca Ávila, une femme au foyer de 45 ans, déplorant la perte d’une grande partie de ses biens.Erick a touché terre dans une zone guère peuplée, à mi-chemin entre les deux principaux centres touristiques locaux, les stations balnéaires de Puerto Escondido au sud et Acapulco au nord, avant de s’avancer sur une chaîne de montagnes.Mais il a déclenché de fortes précipitations. Les autorités mexicaines maintiennent une alerte pour des glissements de terrain potentiels et des inondations.- Fortes pluies -La présidente Claudia Sheinbaum a informé lors de sa conférence matinale que de fortes pluies sont encore attendues dans les Etats de Guerrero, Oaxaca et Chiapas (sud), ainsi que Veracruz (est) et Puebla (centre). Elle a également remercié la population de suivre les recommandations des autorités “de manière très responsable”, dans un message diffusé sur ses réseaux sociaux.La présidente a signalé 15 tronçons de routes fermés dans l’Etat de Oaxaca, ainsi que plus de 123.000 utilisateurs affectés par des coupures d’électricité. Dans le port d’Acapulco, qui en 2023 a subi le passage de l’ouragan de catégorie 5 Otis ayant fait une cinquantaine de morts, le cyclone a provoqué une grande mobilisation de ses habitants pour protéger les habitations, commerces et embarcations.A Puerto Escondido, une destination touristique d’environ 30.000 habitants, des rues ont été inondées, des panneaux et des branches d’arbres sont tombés. La zone s’est retrouvée sans électricité ni réseau de téléphone portable, a constaté un journaliste de l’AFP.Des militaires ramassaient des décombres et les habitants tentaient de récupérer de petites embarcations enfouies dans le sable.Jamais il n’avait plu avec autant de force, s’étonne auprès de l’AFP Luis Alberto Gil, un commerçant de 44 ans. Pluies et vent “ont renversé une statue”.Les autorités avaient préparé la population au pire et le gouvernement a déployé des centaines de militaires et habilité 2.000 centres d’accueil.Les ouragans menacent de mai à octobre les côtes du Mexique, celles du Pacifique et celles du golfe.Le Mexique se réchauffe encore plus vite que la moyenne mondiale, a déclaré à l’AFP Francisco Estrada Porrua, le directeur du Programme de recherche en changement climatique (PINCC) de l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM).Conséquence : “la probabilité de la survenue d’événements extrêmes de précipitations et de températures dans certaines régions du pays a été multipliée par trois et cinq, respectivement” ces dernières décennies, relève M. Estrada.
Mexique: au moins deux morts au passage de l’ouragan Erick, qui s’affaiblit
L’ouragan Erick a fait au moins deux morts lors de son passage au sud du Mexique, où il s’est finalement affaibli après avoir fait d’importants dégâts sur la côte.Le gouvernement de l’État d’Oaxaca, où le cyclone a touché terre à l’aube, a confirmé qu’un homme est mort électrocuté alors qu’il aidait aux tâches de déblaiement, en manipulant des câbles haute tension dans la zone d’un ruisseau, dans la municipalité de San Pedro Pochutla.Dans l’Etat voisin de Guerrero, les autorités de protection civile ont annoncé la mort d’un enfant, emporté par un ruisseau lorsque sa mère, qui le portait dans ses bras, a tenté de le traverser.Selon le dernier rapport du Centre National des Ouragans (NHC) des États-Unis, qui fait référence au Mexique, le phénomène s’était affaibli la nuit en un système de basse pression situé à 155 kilomètres du port d’Acapulco, avec des vents soutenus de 45 km/h.Le NHC a annoncé en début d’après-midi qu’Erick était redevenu une tempête tropicale, qui doit se dissiper dans la nuit de jeudi à vendredi. Cependant, Erick devrait continuer de provoquer de fortes pluies, avec des risques d’inondations et de glissements de terrain.Sur la côte, Lagunas de Chacahua, à Oaxaca, environ 2 800 habitants, a directement subi les coups du phénomène, qui a détruit les toits de palme de nombreuses habitations et commerces, en plus de laisser les rues inondées, a constaté l’AFP. “C’était très fort, horrible (…) tout le village est sans maison, sans vêtements, nous n’avons pas d’aide”, a déclaré à l’AFP Francisca Ávila, une femme au foyer de 45 ans, déplorant la perte d’une grande partie de ses biens.Erick a touché terre dans une zone guère peuplée, à mi-chemin entre les deux principaux centres touristiques locaux, les stations balnéaires de Puerto Escondido au sud et Acapulco au nord, avant de s’avancer sur une chaîne de montagnes.Mais il a déclenché de fortes précipitations. Les autorités mexicaines maintiennent une alerte pour des glissements de terrain potentiels et des inondations.- Fortes pluies -La présidente Claudia Sheinbaum a informé lors de sa conférence matinale que de fortes pluies sont encore attendues dans les Etats de Guerrero, Oaxaca et Chiapas (sud), ainsi que Veracruz (est) et Puebla (centre). Elle a également remercié la population de suivre les recommandations des autorités “de manière très responsable”, dans un message diffusé sur ses réseaux sociaux.La présidente a signalé 15 tronçons de routes fermés dans l’Etat de Oaxaca, ainsi que plus de 123.000 utilisateurs affectés par des coupures d’électricité. Dans le port d’Acapulco, qui en 2023 a subi le passage de l’ouragan de catégorie 5 Otis ayant fait une cinquantaine de morts, le cyclone a provoqué une grande mobilisation de ses habitants pour protéger les habitations, commerces et embarcations.A Puerto Escondido, une destination touristique d’environ 30.000 habitants, des rues ont été inondées, des panneaux et des branches d’arbres sont tombés. La zone s’est retrouvée sans électricité ni réseau de téléphone portable, a constaté un journaliste de l’AFP.Des militaires ramassaient des décombres et les habitants tentaient de récupérer de petites embarcations enfouies dans le sable.Jamais il n’avait plu avec autant de force, s’étonne auprès de l’AFP Luis Alberto Gil, un commerçant de 44 ans. Pluies et vent “ont renversé une statue”.Les autorités avaient préparé la population au pire et le gouvernement a déployé des centaines de militaires et habilité 2.000 centres d’accueil.Les ouragans menacent de mai à octobre les côtes du Mexique, celles du Pacifique et celles du golfe.Le Mexique se réchauffe encore plus vite que la moyenne mondiale, a déclaré à l’AFP Francisco Estrada Porrua, le directeur du Programme de recherche en changement climatique (PINCC) de l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM).Conséquence : “la probabilité de la survenue d’événements extrêmes de précipitations et de températures dans certaines régions du pays a été multipliée par trois et cinq, respectivement” ces dernières décennies, relève M. Estrada.
Mexique: au moins deux morts au passage de l’ouragan Erick, qui s’affaiblit
L’ouragan Erick a fait au moins deux morts lors de son passage au sud du Mexique, où il s’est finalement affaibli après avoir fait d’importants dégâts sur la côte.Le gouvernement de l’État d’Oaxaca, où le cyclone a touché terre à l’aube, a confirmé qu’un homme est mort électrocuté alors qu’il aidait aux tâches de déblaiement, en manipulant des câbles haute tension dans la zone d’un ruisseau, dans la municipalité de San Pedro Pochutla.Dans l’Etat voisin de Guerrero, les autorités de protection civile ont annoncé la mort d’un enfant, emporté par un ruisseau lorsque sa mère, qui le portait dans ses bras, a tenté de le traverser.Selon le dernier rapport du Centre National des Ouragans (NHC) des États-Unis, qui fait référence au Mexique, le phénomène s’était affaibli la nuit en un système de basse pression situé à 155 kilomètres du port d’Acapulco, avec des vents soutenus de 45 km/h.Le NHC a annoncé en début d’après-midi qu’Erick était redevenu une tempête tropicale, qui doit se dissiper dans la nuit de jeudi à vendredi. Cependant, Erick devrait continuer de provoquer de fortes pluies, avec des risques d’inondations et de glissements de terrain.Sur la côte, Lagunas de Chacahua, à Oaxaca, environ 2 800 habitants, a directement subi les coups du phénomène, qui a détruit les toits de palme de nombreuses habitations et commerces, en plus de laisser les rues inondées, a constaté l’AFP. “C’était très fort, horrible (…) tout le village est sans maison, sans vêtements, nous n’avons pas d’aide”, a déclaré à l’AFP Francisca Ávila, une femme au foyer de 45 ans, déplorant la perte d’une grande partie de ses biens.Erick a touché terre dans une zone guère peuplée, à mi-chemin entre les deux principaux centres touristiques locaux, les stations balnéaires de Puerto Escondido au sud et Acapulco au nord, avant de s’avancer sur une chaîne de montagnes.Mais il a déclenché de fortes précipitations. Les autorités mexicaines maintiennent une alerte pour des glissements de terrain potentiels et des inondations.- Fortes pluies -La présidente Claudia Sheinbaum a informé lors de sa conférence matinale que de fortes pluies sont encore attendues dans les Etats de Guerrero, Oaxaca et Chiapas (sud), ainsi que Veracruz (est) et Puebla (centre). Elle a également remercié la population de suivre les recommandations des autorités “de manière très responsable”, dans un message diffusé sur ses réseaux sociaux.La présidente a signalé 15 tronçons de routes fermés dans l’Etat de Oaxaca, ainsi que plus de 123.000 utilisateurs affectés par des coupures d’électricité. Dans le port d’Acapulco, qui en 2023 a subi le passage de l’ouragan de catégorie 5 Otis ayant fait une cinquantaine de morts, le cyclone a provoqué une grande mobilisation de ses habitants pour protéger les habitations, commerces et embarcations.A Puerto Escondido, une destination touristique d’environ 30.000 habitants, des rues ont été inondées, des panneaux et des branches d’arbres sont tombés. La zone s’est retrouvée sans électricité ni réseau de téléphone portable, a constaté un journaliste de l’AFP.Des militaires ramassaient des décombres et les habitants tentaient de récupérer de petites embarcations enfouies dans le sable.Jamais il n’avait plu avec autant de force, s’étonne auprès de l’AFP Luis Alberto Gil, un commerçant de 44 ans. Pluies et vent “ont renversé une statue”.Les autorités avaient préparé la population au pire et le gouvernement a déployé des centaines de militaires et habilité 2.000 centres d’accueil.Les ouragans menacent de mai à octobre les côtes du Mexique, celles du Pacifique et celles du golfe.Le Mexique se réchauffe encore plus vite que la moyenne mondiale, a déclaré à l’AFP Francisco Estrada Porrua, le directeur du Programme de recherche en changement climatique (PINCC) de l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM).Conséquence : “la probabilité de la survenue d’événements extrêmes de précipitations et de températures dans certaines régions du pays a été multipliée par trois et cinq, respectivement” ces dernières décennies, relève M. Estrada.
Kenya, precarious refuge for LGBTQ UgandansFri, 20 Jun 2025 06:09:33 GMT
Julie, a transgender woman, fled Uganda after her own family had her house burned down, but her initial hopes of finding refuge in neighbouring Kenya are fading. “My brothers incited villagers to attack me. I was physically assaulted several times,” said the 32-year-old. AFP is only using her first name to protect her.One night in April …
Kenya, precarious refuge for LGBTQ UgandansFri, 20 Jun 2025 06:09:33 GMT Read More »
Gaza, RDC, Haïti… Des violences contre les enfants “sans précédent” en 2024, dénonce l’ONU
De Gaza à la République démocratique du Congo, les violences contre les enfants en zones de conflit ont atteint des niveaux “sans précédent” en 2024, dénonce jeudi un rapport annuel de l’ONU.”En 2024, la violence contre les enfants lors des conflits armés a atteint des niveaux sans précédent, avec une hausse sidérante de 25% des violations graves par rapport à 2023″, indique le rapport du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.L’ONU a “vérifié” 41.370 graves violations contre des enfants en 2024, dont 36.221 commises en 2024 et 5.149 commises précédemment mais confirmées en 2024, ce qui constitue le nombre le plus élevé depuis la mise en place de cet outil de surveillance il y a près de 30 ans. Un record qui bat celui enregistré en 2023, qui lui-même représentait une hausse de 21% par rapport à l’année précédente.Avec notamment plus de 4.500 tués et plus de 7.000 blessés, les enfants continuent “de faire les frais des hostilités incessantes” à travers la planète, déplore l’ONU.En raison d’une hausse marquante du nombre d’enfants victimes de multiples violations, le nombre d’enfants concernés par ces violences atteint 22.495.”Les cris de ces 22.495 enfants innocents qui auraient dû apprendre à lire ou jouer au ballon, mais au lieu de ça ont été obligés d’apprendre à survivre aux tirs et aux bombardements, devraient tous nous empêcher de dormir”, a lancé dans un communiqué Virginia Gamba, représentante spéciale de l’ONU sur ce dossier. “Cela doit servir de signal d’alarme. Nous sommes au point de non-retour.”Chaque année, l’ONU répertorie dans ce rapport les violations des droits des enfants (moins de 18 ans) dans une vingtaine de zones de conflit dans le monde et dresse en annexe la “liste de la honte” des responsables de ces violations qui incluent enfants tués et mutilés, recrutements, enlèvements, refus d’accès humanitaire ou violences sexuelles.- Viols collectifs -Les forces armées et de sécurité israéliennes, qui avaient été inscrites sur la liste l’an dernier, avec le Hamas, y sont toujours.Les territoires palestiniens occupent d’ailleurs la première place de ce triste classement, avec plus de 8.500 violations graves en très grande majorité attribuées aux forces israéliennes, dont plus de 4.800 à Gaza. Cela inclut 1.259 enfants palestiniens tués à Gaza, selon les chiffres confirmés par l’ONU qui dit être en train de vérifier des informations sur 4.470 enfants supplémentaires tués en 2024 dans le territoire palestinien ravagé par la guerre provoquée par l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Le rapport met également en cause les opérations d’Israël au Liban, où plus de 500 enfants ont été tués ou blessés par l’armée israélienne l’an dernier.Après les Territoires palestiniens, la République démocratique du Congo (plus de 4.000 violations graves), la Somalie (plus de 2.500), le Nigeria (près de 2.500) et Haïti (plus de 2.200) ont enregistré le plus de violences contre les enfants en 2024.En Haïti, où ces violations ont augmenté de 490% en un an, la principale coalition de gangs, “Viv Ansanm” (Vivre ensemble), a été ajoutée sur la “liste de la honte”, pour le recrutement d’enfants, les meurtres ou encore les viols collectifs. Une première qui vise “probablement le plus brutal” des gangs qui ravagent le pays, a commenté un responsable onusien.Nouveau sur la liste également le cartel colombien Clan del Golfo accusé d’enrôler des enfants. La Colombie enregistre plus généralement une hausse importante des cas de recrutements forcés, avec 450 enfants en 2024 contre 262 l’année précédente.Sont d’autre part toujours sur “la liste de la honte” l’armée soudanaise et les paramilitaires des Forces de soutien rapide qui s’affrontent au Soudan depuis plus de deux ans, ainsi que l’armée russe pour ses actions en Ukraine où le rapport enregistre une hausse de 105% des violations graves entre 2023 et 2024.