Israël menace les Houthis après le tir d’un missile près de l’aéroport de Tel-Aviv

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis dimanche des représailles contre les Houthis du Yémen, après le tir d’un missile qui a touché, pour la première fois, la zone de l’aéroport Ben-Gourion, près de Tel-Aviv, où le trafic aérien a été brièvement suspendu. Ce tir a été revendiqué par les rebelles yéménites pro-iraniens qui contrôlent de larges pans du Yémen, à plus de 1.800 kilomètres de la frontière sud d’Israël. “Nous avons visé l’aéroport Ben Gourion avec un missile balistique hypersonique qui a atteint sa cible avec succès”, ont-ils dit.”Nous avons agi contre eux par le passé et nous agirons dans l’avenir (…) ça ne se passera pas en +un seul boum+ mais il y aura +beaucoup de boums+”, a affirmé M. Netanyahu, avant une réunion du cabinet de sécurité israélien prévue à 19H00 locales (16H00 GMT). L’armée israélienne a confirmé que le projectile avait “touché la zone de l’aéroport”, où l’impact a causé un cratère à quelques centaines de mètres seulement de l’aérogare principale, après “plusieurs tentatives” pour l’intercepter.Selon un photographe de l’AFP, le missile est tombé dans une zone plantée d’arbres à côté d’une bretelle d’accès aux parkings du Terminal 3, le plus important de l’aéroport. Les secours israéliens ont fait état de six blessés.”C’est la première fois qu’un missile tombe aussi près du terminal et des pistes d’atterrissage”, a déclaré à l’AFP une porte-parole de l’Autorité des aéroports israéliens.Alliés du mouvement islamiste palestinien Hamas, les Houthis ont revendiqué des dizaines d’attaques de missiles et de drones contre Israël, dont des tirs en direction de l’aéroport, depuis le début de la guerre à Gaza. La quasi-totalité des tirs ont été interceptés.- “On l’a échappé belle” -“Ce qui est arrivé ce matin ne s’était pas produit de longue date. Il y a plusieurs mois, nous avons eu des roquettes (tirées par le Hamas) tombées près de l’aéroport, mais aujourd’hui on l’a échappé belle”, a dit à l’AFP un cadre israélien travaillant pour une compagnie aérienne étrangère.Les sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs régions d’Israël où la défense anti-aérienne est entrée en action, selon l’armée.Une forte détonation a été entendue à l’intérieur du Terminal 3, a constaté un journaliste de l’AFP. Le personnel de sécurité a aussitôt demandé aux passagers de se diriger vers les abris.Les autorités aéroportuaires ont annoncé la reprise du trafic aérien après une brève interruption.Les compagnies Lufthansa et Air India ont néanmoins suspendu leurs vols vers Tel-Aviv jusqu’au 6 mai et British Airways jusqu’au 7 mai.Le ministre de la Défense Israël Katz a aussi menacé les Houthis, dont des positions ont déjà été frappées plusieurs fois par Israël. “Celui qui nous frappe sera frappé sept fois plus fort”, a-t-il dit. Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, les Houthis affirment mener leurs attaques contre Israël en “solidarité” avec les Palestiniens et ont pris pour cible des navires qu’ils estiment liés à Israël au large du Yémen. Après une suspension de deux mois, ils ont repris ces attaques avec la rupture de la trêve dans la bande de Gaza le 18 mars, tandis que les Etats-Unis ont intensifié avec le retour de Donald Trump au pouvoir la campagne aérienne les visant. – Seize morts à Gaza – Selon les médias israéliens, la réunion du cabinet de sécurité doit aussi examiner une expansion de l’offensive à Gaza, où des frappes israéliennes ont tué dimanche 16 Palestiniens selon les secours.Selon les médias, le gouvernement a décidé le rappel de dizaines de milliers de réservistes en vue de cette extension de ses opérations militaires. M. Netanyahu assure qu’une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le Hamas à rendre les otages retenus à Gaza.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels. Sur 251 personnes enlevées, 58 sont toujours retenues à Gaza dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.L’offensive israélienne menée en représailles a fait au moins 52.535 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l’ONU.

Israël menace les Houthis après le tir d’un missile près de l’aéroport de Tel-Aviv

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis dimanche des représailles contre les Houthis du Yémen, après le tir d’un missile qui a touché, pour la première fois, la zone de l’aéroport Ben-Gourion, près de Tel-Aviv, où le trafic aérien a été brièvement suspendu. Ce tir a été revendiqué par les rebelles yéménites pro-iraniens qui contrôlent de larges pans du Yémen, à plus de 1.800 kilomètres de la frontière sud d’Israël. “Nous avons visé l’aéroport Ben Gourion avec un missile balistique hypersonique qui a atteint sa cible avec succès”, ont-ils dit.”Nous avons agi contre eux par le passé et nous agirons dans l’avenir (…) ça ne se passera pas en +un seul boum+ mais il y aura +beaucoup de boums+”, a affirmé M. Netanyahu, avant une réunion du cabinet de sécurité israélien prévue à 19H00 locales (16H00 GMT). L’armée israélienne a confirmé que le projectile avait “touché la zone de l’aéroport”, où l’impact a causé un cratère à quelques centaines de mètres seulement de l’aérogare principale, après “plusieurs tentatives” pour l’intercepter.Selon un photographe de l’AFP, le missile est tombé dans une zone plantée d’arbres à côté d’une bretelle d’accès aux parkings du Terminal 3, le plus important de l’aéroport. Les secours israéliens ont fait état de six blessés.”C’est la première fois qu’un missile tombe aussi près du terminal et des pistes d’atterrissage”, a déclaré à l’AFP une porte-parole de l’Autorité des aéroports israéliens.Alliés du mouvement islamiste palestinien Hamas, les Houthis ont revendiqué des dizaines d’attaques de missiles et de drones contre Israël, dont des tirs en direction de l’aéroport, depuis le début de la guerre à Gaza. La quasi-totalité des tirs ont été interceptés.- “On l’a échappé belle” -“Ce qui est arrivé ce matin ne s’était pas produit de longue date. Il y a plusieurs mois, nous avons eu des roquettes (tirées par le Hamas) tombées près de l’aéroport, mais aujourd’hui on l’a échappé belle”, a dit à l’AFP un cadre israélien travaillant pour une compagnie aérienne étrangère.Les sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs régions d’Israël où la défense anti-aérienne est entrée en action, selon l’armée.Une forte détonation a été entendue à l’intérieur du Terminal 3, a constaté un journaliste de l’AFP. Le personnel de sécurité a aussitôt demandé aux passagers de se diriger vers les abris.Les autorités aéroportuaires ont annoncé la reprise du trafic aérien après une brève interruption.Les compagnies Lufthansa et Air India ont néanmoins suspendu leurs vols vers Tel-Aviv jusqu’au 6 mai et British Airways jusqu’au 7 mai.Le ministre de la Défense Israël Katz a aussi menacé les Houthis, dont des positions ont déjà été frappées plusieurs fois par Israël. “Celui qui nous frappe sera frappé sept fois plus fort”, a-t-il dit. Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, les Houthis affirment mener leurs attaques contre Israël en “solidarité” avec les Palestiniens et ont pris pour cible des navires qu’ils estiment liés à Israël au large du Yémen. Après une suspension de deux mois, ils ont repris ces attaques avec la rupture de la trêve dans la bande de Gaza le 18 mars, tandis que les Etats-Unis ont intensifié avec le retour de Donald Trump au pouvoir la campagne aérienne les visant. – Seize morts à Gaza – Selon les médias israéliens, la réunion du cabinet de sécurité doit aussi examiner une expansion de l’offensive à Gaza, où des frappes israéliennes ont tué dimanche 16 Palestiniens selon les secours.Selon les médias, le gouvernement a décidé le rappel de dizaines de milliers de réservistes en vue de cette extension de ses opérations militaires. M. Netanyahu assure qu’une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le Hamas à rendre les otages retenus à Gaza.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels. Sur 251 personnes enlevées, 58 sont toujours retenues à Gaza dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.L’offensive israélienne menée en représailles a fait au moins 52.535 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l’ONU.

Les paramilitaires bombardent l’aéroport de Port-Soudan, selon l’armée

Les paramilitaires soudanais ont frappé dimanche pour la première fois l’aéroport de Port-Soudan, siège provisoire des autorités, a indiqué l’armée, une attaque qui a provoqué la suspension des vols.Le Soudan est en proie depuis le 15 avril 2023 à une guerre entre l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), dirigés par son ancien adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo.Au début de la guerre, l’armée avait été chassée de Khartoum par les FSR et s’était repliée vers l’est, transférant le siège du gouvernement à Port-Soudan sur la mer Rouge. Mais fin mars, elle a repris Khartoum aux paramilitaires.”L’ennemi a ciblé ce matin la base aérienne d’Osman Digna avec des drones explosifs, un entrepôt de marchandises et certaines installations civiles dans la ville de Port Soudan”, a indiqué le porte-parole de l’armée, le général Nabil Abdullah dans un communiqué.L’attaque n’a pas fait de victimes, a ajouté la même source ainsi qu’un responsable de l’aéroport, qui a confirmé l’attaque. Les vols vers et depuis Port-Soudan ont été suspendus, a indiqué un responsable gouvernemental.Tenue par l’armée, la ville de Port-Soudan, jusqu’à présent épargnée par les violences, abrite également des agences de l’ONU et des centaines de milliers de déplacés. C’est la première fois depuis le début de la guerre qu’une attaque vise cette ville située à plus de 600 kilomètres à l’est de Khartoum.- Aéroport évacué -Un correspondant de l’AFP à Port-Soudan a indiqué avoir ressenti une détonation à l’aéroport situé à 20 kilomètres au sud de la ville.”Nous étions en route vers l’avion lorsque nous avons été évacués très rapidement”, a raconté à l’AFP un témoin présent sur place. Sur des photos de l’AFP, on peut voir une épaisse colonne de fumée noire s’élevant au dessus de l’aéroport.Alors que le conflit vient d’entrer dans sa troisième année, le pays est fracturé: l’armée contrôle le centre, l’est et le nord, tandis que les paramilitaires tiennent à l’ouest la quasi-totalité du Darfour et certaines parties du sud.Port-Soudan se trouve à plus de 600 kilomètres des positions connues les plus proches des FSR, situées dans le sud d’Omdourman, ville jumelle de Khartoum. Les FSR, privées d’aviation, s’appuient sur des drones, artisanaux ou sophistiqués, pour leurs offensives, des équipements que le gouvernement soudanais accuse les Emirats arabes unis de fournir.Malgré des rapports d’experts de l’ONU, de responsables américains et d’organisations internationales faisant état d’un soutien émirati aux FSR, Abou Dhabi nie toute implication.Selon le laboratoire humanitaire de recherche de l’Université Yale (HLR), qui suit l’évolution du conflit grâce à des données de télédétection, six drones ont été identifiés sur des images satellites à l’aéroport de Nyala, contrôlé par les FSR dans la région occidentale du Darfour.En avril, le laboratoire avait indiqué que ces drones, d’origine chinoise, étaient dotés de “technologies avancées de surveillance électronique et de capacités de guerre”, et pouvaient être équipés d’armements air-sol. – “Aucun endroit n’est sûr” -Dimanche, l’Arabie saoudite, qui a été l’un des médiateurs dans la guerre au Soudan, a condamné les attaques contre les infrastructures à Port Soudan et à Kassala, les décrivant comme “une menace pour la stabilité et la sécurité” régionale. Ces dernières semaines, les FSR ont multiplié leurs attaques de drones contre des sites civils et militaires stratégiques.En avril, une frappe contre des infrastructures électriques dans la ville d’Atbara (nord) avait plongé le pays dans le noir.Port-Soudan est toujours privé d’électricité depuis une dizaine de jours.Selon un ex-général soudanais s’exprimant sous couvert d’anonymat, ces attaques visent à démontrer “qu’aucun endroit n’est sûr” et que les paramilitaires sont en mesure de frapper “n’importe quelle région du Soudan ”.Les FSR chercheraient également “à perturber le trafic aérien et à dissuader les compagnies internationales, comme EgyptAir ou Ethiopian Airlines, que le ciel du Soudan n’est pas sans danger”, explique-t-il.Une frappe attribuée aussi aux paramilitaires a touché samedi la ville de Kassala, à la frontière avec l’Erythrée, dans l’est du pays, selon une source gouvernementale.Des témoins ont déclaré à l’AFP que l’armée avait déployé ses défenses aériennes après de nouvelles attaques dimanche sur cet aéroport.La guerre au Soudan a tué des dizaines de milliers de personnes, déraciné 13 millions et plongé certaines régions dans la famine, provoquant “la pire catastrophe humanitaire” au monde, selon l’ONU.

Allemagne: à Ravensbrück, des survivants appellent à combattre le racisme et l’antisémitisme

Des survivants de l’Holocauste ont appelé dimanche le monde à ne pas oublier les atrocités nazies et exhorté les jeunes à “combattre le racisme et l’antisémitisme”, lors d’une cérémonie pour les 80 ans de la libération du camp de concentration nazi de Ravensbrück.Neuf hommes et femmes ayant survécu à l’enfer de ce camp situé au nord de Berlin et aujourd’hui âgés de 80 à  90 ans, des parents d’anciens prisonniers et des hauts fonctionnaires figuraient parmi les quelque 1.200 personnes présentes à l’événement.Pour Lili Keller Rosenberg, une Française de confession juive déportée dans le camp à l’âge de 11 ans, sa survie est une “grande revanche sur les nazis”.”On ne s’imaginait pas pouvoir durer aussi longtemps. Pour moi, c’est quelque chose d’exceptionnel”, a déclaré à l’AFP cette femme de 93 ans, qui a passé plus d’un an à Ravensbrück avant d’être transférée au camp de concentration de Bergen-Belsen.Elle s’est dite déterminée à continuer à raconter son expérience aux jeunes pour éviter que le passé ne se répète : “il faut (qu’ils) combattent le racisme, qui est un fléau, combattent aussi l’antisémitisme qui revient”.Environ 130.000 personnes ont été envoyées de toute l’Europe à Ravensbrück, le plus grand camp nazi pour femmes et enfants. Un petit camp adjacent avait également été construit pour les détenus masculins.Outre des Juifs, des opposants politiques, des Roms et des criminels condamnés y ont également été déportés. Entre 20.000 et 30.000 personnes y ont péri, nombre d’entre elles en raison du travail forcé mais aussi dans les chambres à gaz et lors d’une ultime marche de la mort.Le camp, où il n’y avait plus qu’environ 3.000 prisonniers malades, a été libéré le 30 avril 1945 par l’Armée rouge soviétique.L’Allemagne, pays traumatisé par les crimes nazis, s’inquiète de plus en plus de l’avenir de la mémoire de l’Holocauste, dans un contexte de montée en puissance du parti d’extrême droite AfD. Ce parti, arrivé deuxième aux législatives de février, a été classé cette semaine comme extrémiste par les renseignements intérieurs allemands.Certains membres de l’AfD se sont opposés à la tradition de commémoration de l’Holocauste du pays, qui a organisé cette année plusieurs cérémonies pour marquer le 80e anniversaire de la libération des camps nazis.”Les autocrates, les extrémistes et les populistes du monde entier, y compris dans nos propres pays, veulent attaquer et détruire cette Europe pacifique et unie”, a prévenu lors d’une cérémonie samedi au camp de concentration de Neuengamme, à Hambourg (nord), le chancelier Olaf Scholz, qui va passer mardi les rênes du gouvernement au conservateur Friedrich Merz.

Meurtre dans une mosquée: pour Bergé, le terme “islamophobie” pas “approprié”

La ministre chargée de la lutte contre les discriminations Aurore Bergé a estimé dimanche que le terme “islamophobie” utilisé par François Bayrou après le meurtre d’un musulman dans une mosquée n’était “pas approprié”, affichant son désaccord avec le Premier ministre.Ce terme, “je comprends ceux qui peuvent spontanément l’employer, parce qu’ils y verraient une manière (…) d’exprimer un soutien et une empathie. Mais je pense que ce n’est pas un terme approprié”, a affirmé Mme Bergé lors du Grand jury RTL/M6/Le Figaro/Public Sénat.”J’ai eu cette discussion aussi avec le Premier ministre. Et on a le droit aussi parfois d’avoir des nuances. Et cette nuance pour moi, elle est importante, parce que je sais que celles et ceux qui aujourd’hui veulent imposer ce terme, eux, ne sont pas avec des intentions louables”, a-t-elle ajouté.”Je combats toutes les formes de haine, et sans aucune hiérarchie et sans aucune distinction”, a-t-elle ajouté. “Mais je crois que l’emploi de ce terme malheureusement risque d’apporter une forme de confusion, et surtout d’être un levier pour un certain nombre d’ennemis de la République, pour imposer l’idée qu’on n’aurait pas le droit de critiquer une religion ou qu’on n’aurait pas le droit de blasphémer, alors que dans notre pays ce sont des droits”.François Bayrou a défendu samedi dans le JDD son emploi du terme “islamophobe”, contesté par une partie de la classe politique, affirmant qu'”il faut avoir le courage de dire les choses telles qu’elles sont”.Ce terme n’est pratiquement pas utilisé par la droite, qui le conteste. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait estimé qu'”il y a une connotation idéologique du terme +islamophobie+ très marquée vis-à-vis des Frères musulmans, qui fait que dans notre ministère, on prend la précaution de ne pas l’utiliser”, après le meurtre d’Aboubakar Cissé dans le Gard.Interrogée sur l’antisémitisme venant de l’extrême gauche, Aurore Bergé a estimé qu’il fallait que la gauche “rompe de manière définitive” avec LFI, car “le seul fait de l’antisémitisme suffit à rompre, évidemment, tout accord électoral”.Concernant la secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier, qui a “présenté ses excuses” vendredi après avoir tenu des propos ambigus sur le socialiste Jérôme Guedj, pris à partie comme d’autres socialistes dans la manifestation parisienne du 1er mai, Aurore Bergé a dit attendre “qu’elle dise qu’ici et maintenant, aujourd’hui comme demain, plus jamais il n’y aura de possibilité d’alliance avec La France insoumise”.

Missile hits Israel airport area in Huthi-claimed attack

A missile struck inside the perimeter of Israel’s main airport on Sunday, wounding six people, halting flights and gouging a wide crater, in an attack claimed by Yemen’s Iran-backed Huthi rebels.The Israeli military said “several attempts were made to intercept” the missile that was launched from Yemen, a rare Huthi attack that penetrated Israel’s air defences.An official told AFP the country’s security cabinet would convene in the evening.A police video showed officers standing on the edge of a deep hole in the ground with the control tower visible behind them. No damage was reported to airport infrastructure.The police reported a “missile impact” at Israel’s main international gateway.An AFP photographer said the missile hit near the parking lots of Terminal 3, the airport’s largest. The crater was just hundreds of metres (yards) from the tarmac.”You can see the area just behind us: a crater was formed here, several dozen metres (yards) wide and several dozen metres deep,” central Israel’s police chief, Yair Hezroni, said in the video.The Israel Airports Authority said: “This is the first time a missile has fallen so close to the terminal and the runways.”It was not immediately clear whether the impact was caused by the Yemeni missile or by an interceptor.The attack was claimed by the Huthis, who say they act in support for Palestinians in war-ravaged Gaza.”The missile force of the Yemeni armed forces carried out a military operation targeting Ben Gurion airport” with a “hypersonic ballistic missile”, the rebels said, referring to their forces.Defence Minister Israel Katz threatened a forceful response, saying: “Anyone who hits us, we will hit them seven times stronger.”- ‘Take shelter’ -Palestinian militant groups Hamas and Islamic Jihad   later hailed the attack on the airport.Israel’s Magen David Adom emergency service said it had treated at least six people with light to moderate injuries.An AFP journalist inside the airport at the time of the attack said he heard a “loud bang” at around 9:35 am (0635 GMT), adding the “reverberation was very strong”.”Security staff immediately asked hundreds of passengers to take shelter, some in bunkers,” the AFP journalist said.”Many passengers are now waiting for their flights to take off, and others are trying to find alternative flights.”An incoming Air India flight was diverted to Abu Dhabi, an airport official told AFP.It was one of the airlines to suspend Tel Aviv flights until May 6, along with Germany’s Lufthansa Group, which includes Austrian, Eurowings and SWISS.A passenger said the attack, which came shortly after air raid sirens sounded across parts of Israel, caused “panic”.”It is crazy to say but since October 7 we are used to this,” the 50-year-old, who did not want to be named, said referring to the 2023 Hamas attack on Israel that sparked the Gaza war.An airline official said: “Today was a close call”.”I have worked at the airport for several years but even I was afraid today,” they told AFP.Flights resumed after being halted briefly, with the aviation authority saying Ben Gurion was now “open and operational”.- Deadlock -Israel’s security cabinet would meet on Sunday, a government official said, after media also reported a planned expansion of the Gaza war with call-up orders issued for tens of thousands of reserve troops.Several news outlets said the military had begun sending the orders for reservists to replace conscripts and active-duty soldiers in Israel and the occupied West Bank so they can be redeployed to Gaza.A military spokesperson neither confirmed nor denied the reports but Israel’s public broadcaster said the security cabinet would meet to discuss the expanded offensive.The Huthis, who control swathes of Yemen, have launched missiles and drones targeting Israel and Red Sea shipping throughout the Gaza war. They say they are acting in solidarity with Palestinians.Israel resumed major operations across Gaza on March 18 amid deadlock over how to proceed with a two-month ceasefire that had largely stopped the war sparked by Hamas’s October 2023 attack.Sunday’s attack on Israel was the fourth the Huthis have claimed in three days.Israel has intercepted most of the Huthi missiles fired since the Gaza war started.In March, the Huthis threatened to resume attacks on shipping over Israel’s aid blockade on Gaza after a suspension of attacks during the truce.The US military has been hammering the rebels with near-daily strikes since March 15.