Après les violents orages ayant fait deux morts, des foyers toujours privés d’électricité

Deux personnes sont mortes et 17 ont été blessées dans la nuit de mercredi à jeudi, selon un bilan de la Sécurité civile communiqué jeudi matin, lors des violents orages qui se sont déclenchés en France après une intense vague de chaleur.Un adolescent de 12 ans a été tué à Piquecos, près de Montauban, “touché par la chute d’un arbre alors qu’il se trouvait au bord de la rivière Aveyron avec sa famille”, d’après la préfecture locale.En Mayenne, un homme conduisant un quad est mort après avoir percuté un arbre tombé sur la route lors de cet épisode orageux, ont fait savoir les pompiers.La vigilance orange a été levée à 03H00 dans l’ensemble des départements concernés. Selon le dernier bilan de la Sécurité civile jeudi, 17 personnes ont été blessées, dont un gravement dans la Nièvre.Les pompiers ont réalisé 2.500 interventions en France durant la nuit de mercredi à jeudi, selon la même source.Quelque 30.000 foyers étaient toujours privés d’électricité jeudi à 19H00, a indiqué le gestionnaire du réseau électrique Enedis.Les coupures de courant concernaient “essentiellement” le Sud-Ouest du pays et l’Auvergne, mais aussi le Centre-Val-de-Loire, la Normandie et la Bourgogne.”Le passage de ces orages, parfois très intenses, a provoqué des chutes d’arbres et de branches sur des lignes”, a expliqué Enedis. Les orages ont également occasionné des perturbations dans les transports. La ligne TER Paris-Amiens a notamment été suspendue dans les deux sens jeudi matin en raison d’un “arbre (qui menaçait) de tomber sur les câbles d’alimentation électrique entre Amiens et Creil”, a indiqué la SNCF.- Dégâts matériels -Mercredi soir, trois avions qui devaient atterrir à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle ont été déroutés vers celui de Lille-Lesquin en raison des intempéries en région parisienne, a indiqué à l’AFP Pierre Fernemont, le directeur commercial de l’aéroport lillois.Succédant au pic de chaleur qui a vu les températures dépasser les 35°C mercredi sur de larges régions de métropole, les orages et les rafales de vent enregistrées pendant la nuit -jusqu’à 140 km/h à Bailleul-le-Soc (Oise), selon Météo-France- ont également fait des dégâts matériels.”Dans une grande partie des départements affectés, des chutes d’objets ou d’arbres coupant les routes, des détériorations d’infrastructures et d’habitations au niveau des toitures, des inondations et des coupures d’électricité ont été signalées”, a indiqué la Sécurité civile.A Valailles (Eure), la foudre est tombée sur le clocher d’une église, “qui s’est partiellement effondrée”, selon la préfecture. A quelques dizaines de kilomètres, dans le même département, la toiture de la salle des fêtes d’Herqueville a été lourdement endommagée.A Paris, l’épisode a été particulièrement violent dans les arrondissements de l’Ouest, notamment dans le 16e arrondissement, “où certains agents disent que les dégâts sont plus importants qu’en 1999”, a déclaré l’adjoint aux espaces verts à la maire de Paris, Christophe Nadjovski.Dans la capitale, entre 500 et 1.000 arbres ont été sévèrement touchés, “pour l’essentiel des arbres matures, de 80 ans voire 100 ans, ce qui témoigne de la violence et de la soudaineté de l’épisode”, a poursuivi l’adjoint.- Dérèglement climatique -Dans le Gers, Matthieu Carté, directeur d’une jardinerie-pépinière à Pavie, a estimé que le passage des grêlons “de 5 à 7 cm de diamètre”, qui ont endommagés l’intégralité de ses 6.000 m2 de serres en verre et une partie de ses serres en plastique, allait lui coûter 100.000 à 150.000 euros.C’est une “perte sèche”, a dit l’entrepreneur à l’AFP, car ces serres, anciennes, n’étaient pas assurées. “Ca fait 20 ans que je suis là, on n’avait pas encore eu ça”.La France est traversée depuis le 19 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.”Ces orages illustrent ce que nous allons devoir vivre de plus en plus dans les années à venir: des épisodes climatiques violents, dus au dérèglement climatique”, a déclaré Agnès Pannier-Runacher devant la presse. 

“Pouvoir, violence et peur”: P. Diddy étrillé par l’accusation

P. Diddy a usé “du pouvoir, de la violence et de la peur” pour pousser d’anciennes petites amies à participer sans leur consentement à des marathons sexuels, a lancé jeudi la procureure dans son réquisitoire final au procès du magnat du hip-hop.Après des semaines de témoignages souvent pénibles sinon bouleversants, les parties présentent leurs derniers arguments jeudi dans le procès pour trafic sexuel du fondateur du label Bad Boy Records, Sean Combs de son vrai nom.”Il s’est servi du pouvoir, de la violence et de la peur pour obtenir ce qu’il voulait. Et il comptait sur le silence et la honte pour garder ses crimes cachés”, a déclaré aux jurés du tribunal de Manhattan, à New York, la procureure Christy Slavik.”Il est devenu de plus en plus puissant et dangereux grâce au soutien de sa garde rapprochée et de ses affaires”, a-t-elle ajouté, en référence à la fortune du rappeur, producteur et hommes d’affaires, évaluée à environ 700 millions de dollars par le magazine spécialisé Forbes. Agé de 55 ans, P. Diddy est accusé d’avoir forcé des femmes, dont son ex-petite amie de 2007 à 2018, la chanteuse Cassie, et une petite amie plus récente qui a témoigné sous le pseudonyme de Jane, à se livrer à des marathons sexuels avec des hommes prostitués. Selon l’accusation, les employés de P. Diddy devaient notamment livrer de la drogue aux victimes pour obtenir leur soumission et leur silence.”Il ne s’agissait absolument pas de choix libres”, a martelé la procureure, précisant que les victimes présumées “étaient droguées, badigeonnées d’huile, épuisées et avaient mal”. Le rappeur a plaidé non coupable, sa défense soutenant que ces femmes participaient de leur plein gré à ces “freak-offs” ou marathons sexuels avec d’autres hommes, voire qu’elles témoignaient contre P. Diddy par jalousie ou pour l’appât du gain. – Témoignages, SMS et vidéos -Outre les victimes présumées, ont témoigné au tribunal de Manhattan d’anciens assistants de la star, des proches de Cassie et l’agent de sécurité d’un hôtel qui a déclaré avoir reçu 100.000 dollars dans un sac en papier kraft en échange d’une vidéo compromettante.Cette vidéo, capturée en mars 2016 par une caméra de surveillance d’un hôtel chic de Los Angeles, diffusée par CNN l’an dernier, montre P. Diddy traîner Cassie au sol et lui porter plusieurs coups, puis lui arracher son téléphone des mains.P. Diddy a choisi de ne pas témoigner, une stratégie courante de la défense qui n’a pas à prouver l’innocence de son client mais doit semer un doute raisonnable chez les membres du jury quant aux accusations des procureurs.Ces derniers ont présenté des milliers de pages de transcriptions de conversations téléphoniques ou d’échanges de SMS qui semblent témoigner de la détresse des victimes présumées. Mais des messages de désir et d’affection ont été aussi retranscrits et utilisés par la défense à de nombreuses reprises. Les jurés ont visionné des vidéos de ces marathons sexuels, qualifiés de criminels par les procureurs, mais présentés comme consentis et participant d’un mode de vie “polyamoureux” par la défense de P. Diddy. Les procureurs ont aussi présenté de nombreux documents financiers, notamment des paiements effectués via l’application CashApp à des prostitués masculins et des relevés de chambres d’hôtel et de trajets en avion, visant  à prouver le transport de personnes à des fins sexuelles.- Délibérations -Les appareils électroniques sont interdits en salle d’audience. Mais à chaque pause durant les débats, les créateurs de contenus sur TikTok, Instagram ou YouTube se précipitent sur les trottoirs devant le tribunal, calent leur téléphone sur un trépied pour raconter avec entrain les moindres péripéties de la salle d’audience.P. Diddy, incarcéré dans une prison de Brooklyn, n’entre et ne sort jamais du tribunal devant le public, contrairement aux membres de sa famille. Jeudi, les filles jumelles de la star du hip-hop ont ainsi fait une apparition.Les plaidoiries pourraient se terminer vendredi mais il y a peu de chances que les jurés, qui ont d’ailleurs reçu l’instruction de ne pas suivre l’actualité entourant cette affaire hypermédiatisée, commencent à délibérer sur-le-champ. L’accusation et la défense s’attendent plutôt à un début des délibérations lundi. P. Diddy risque la prison à vie.

Sean ‘Diddy’ Combs used ‘power, violence and fear’: prosecutor

Sean “Diddy” Combs used “power, violence, and fear” as the head of a decades-old criminal enterprise, a prosecutor said Thursday in closing arguments in his high-profile trial.”He counted on silence and shame to keep his crimes hidden,” Christy Slavik told the jury as the government began wrapping up its case against the once-powerful music mogul.The 55-year-old Combs was seated behind the prosecutor as she delivered her closing arguments, passing an occasional message to his lawyers.Slavik methodically walked the jury through the charges against Combs, which include racketeering and sex trafficking. “He used power, violence and fear to get what he wanted,” she said, and relied on a network of “loyal lieutenants” — none of whom testified at his trial — to cover up his crimes, which included forced labor, bribery and witness tampering.”He became more powerful and more dangerous because of the support of his inner circle and his businesses,” she said. “This is Mr Combs’s kingdom.”Slavik told the jury the case was not about criminalizing unorthodox sex.”It’s not about free choices at all,” she said.The women involved were “drugged, covered in oil, sore, exhausted” as Combs made them have sex with escorts for hours, she said.The famed producer coerced two women — the singer Casandra Ventura and later a woman who testified under the pseudonym Jane — into years of drug-addled sex with paid escorts, prosecutors say.- Potential life sentence -The most serious charge, racketeering — which includes the existence of a criminal enterprise that committed a pattern of offenses — could send Combs to prison for life.He faces two charges of sex trafficking and two more for transportation for purposes of prostitution.Combs denies it all. His lawyers have argued that the artist’s relationships were consensual and have sought to convince jurors that many of the witnesses who testified were doing so for financial gain or jealousy.Along with alleged victims, government witnesses included former assistants and other employees, as well as escorts, friends and family of Ventura, and a hotel security guard who said he was bribed with $100,000 in a paper bag.Combs opted against testifying on his own behalf, a common strategy of defense teams who are not required to prove innocence, only to cast doubt on government allegations of guilt.The government’s evidence included thousands of pages of phone and text records, and hours of testimony involved meticulous readings of some of the most explicit and wrenching exchanges.Many of those records appear to indicate distress on the part of the alleged victims. But a lot of the messages also show affection and desire — texts the defense underscored again and again.- Sex parties -Jurors have seen video evidence of the sex parties prosecutors say were criminal, while the defense has exhibited exchanges they say imply consent.Also in evidence are reams of financial records — including CashApp payments to escorts — as well as flight and hotel records.Since early May the proceedings have gripped the Manhattan federal courthouse where they’re taking place. And though electronics are barred from the building, dozens of influencers and content creators have buzzed around the courthouse’s exterior every day, delivering hot takes to eager social media fans.Combs is incarcerated and does not enter or exit the courthouse publicly. But some of the high-profile attendees and witnesses do, including members of the music mogul’s family and figures like Kid Cudi, the rapper who testified that Combs’s entourage torched his car.The closing arguments by the prosecution are expected to wrap up on Thursday and the defense is likely to start its closing on Friday.The jury of 12 New Yorkers could get the case as early as Friday afternoon.

Yvelines: la fin des chalets flottants confirmée par le tribunal administratif

Les occupants des chalets flottants de l’étang de la Galiotte à Carrières-sous-Poissy (Yvelines) vont devoir quitter leurs logements avant la fin de l’année, a décidé jeudi le tribunal administratif de Versailles, donnant raison au conseil départemental.Dans cet étang au cÅ“ur du parc du Peuple de l’Herbe, 37 cabanons de pêche construits par d’anciens ouvriers ont au fil des années été transformés en des lieux de villégiature.Mais le conseil départemental des Yvelines, propriétaire du parc, “a finalement jugé que les objectifs qu’il poursuivait en termes de protection des écosystèmes et d’ouverture à un large public étaient désormais incompatibles avec l’occupation privative des berges de l’étang de la Galiotte, l’amarrage des chalets flottants faisant en outre obstacle à sa volonté de renaturation des berges”, note le tribunal administratif dans sa décision.L’association de la Galiotte avait recueilli plus de 4.000 signatures dans une pétition pour sauver les chalets flottants et insiste sur la valeur patrimoniale des constructions.”C’est un très bel exemple d’architecture populaire avec un ensemble de maisons disparates, qui ont chacune leur caractère”, avait décrit à l’AFP son président, Emmanuel Soyer.

Irish legend O’Mahony to lead BaaBaas in South AfricaThu, 26 Jun 2025 17:39:36 GMT

Ireland rugby legend Peter O’Mahony will captain the Barbarians against world champions South Africa in a non-cap exhibition match at Cape Town Stadium on Saturday. The 35-year-old retired as a Test flanker after the 2025 Six Nations Championship having made 114 appearances and played his final match for Munster in the United Rugby Championship last month. O’Mahony …

Irish legend O’Mahony to lead BaaBaas in South AfricaThu, 26 Jun 2025 17:39:36 GMT Read More »

Kylian Mbappé accuse le PSG de harcèlement moral, deux juges d’instruction saisis

Une information judiciaire a été ouverte mardi pour harcèlement moral après la plainte déposée par Kylian Mbappé contre le Paris Saint-Germain, son ancien club. Dans le viseur: la pratique du “loft”, déjà dénoncée par d’autres joueurs.Le parquet de Paris a indiqué jeudi à l’AFP avoir ouvert une information judiciaire contre X, pour harcèlement moral. Deux juges d’instruction ont été saisis, a précisé une source proche du dossier pour enquêter sur les accusations du joueur, qui évolue au Real Madrid depuis l’été dernier.Kylian Mbappé, capitaine de l’équipe de France, a déposé plainte à Paris le 16 mai pour harcèlement moral et tentative d’extorsion de signature, dénonçant notamment son placement à l’été 2023 dans le “loft” du PSG, comme ses avocats l’avaient annoncé en avril lors d’une conférence de presseCette pratique, récurrente dans les clubs de football, consiste à mettre des joueurs à l’écart de l’effectif et fait déjà l’objet de plusieurs enquêtes à Paris.- “Maximiser” les transferts -Une autre procédure est ainsi confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP), après la plainte déposée en mai par la joueuse Kheira Hamraoui visant le PSG.Dans ce dossier, la milieu de terrain, qui avait été agressée, affirme que le club l’a mise à l’écart après sa convalescence afin de l’inciter à partir, selon une source proche du dossier.Le PSG n’est pas le seul club visé par des accusations.Dès janvier 2024, le syndicat des footballeurs et footballeuses professionnels UNFP avait porté plainte contre X, s’appuyant sur une liste d’une cinquantaine de joueurs placés en “loft” (mais qui n’ont pas été associés à la préparation de la plainte).Le syndicat accuse de harcèlement moral et d’extorsion les différents clubs mettant en place ces “lofts” pour mettre délibérément à l’écart certains joueurs afin, selon le syndicat, de “maximiser le prix des transferts”. Une enquête a été ouverte, dirigée par le parquet.Début juin, les avocats de l’UNFP, Léon Del Forno et Julia Minkowski, ont déposé une nouvelle plainte pour obtenir qu’un juge d’instruction soit saisi des investigations.- Placard sur gazon -Que reprochent les joueurs à leurs clubs ? Concrètement, lors de la période estivale des transferts, encadrée par la convention collective des footballeurs professionnels, des clubs peuvent placer les joueurs dont ils veulent se séparer dans un “loft”, sorte de mise au placard adaptée au gazon: plus d’entraînements avec le groupe professionnel, plus de déplacements, ni de matches…Selon l’article 507 de la Charte du football français, qui fait office de convention collective, les clubs ont toutefois des devoirs envers ces joueurs: leur permettre d’accéder aux vestiaires, aux infrastructures d’entraînement, à des soins médicaux “éventuellement différents, mais de qualité identique”…Ils doivent aussi leur fournir les équipements “prévus pour tous les joueurs professionnels” et leur proposer des horaires d’entraînement “compatibles avec les autres conditions de préparation et d’entraînement du groupe principal des professionnels, ainsi que respectueuses de la santé des joueurs”.Ce “loft” doit se terminer le 1er septembre, date de clôture du marché des transferts. Mais ces pratiques connaissent de nombreuses dérives, selon ses pourfendeurs.Cette mise à l’écart, jugée alors abusive, pousse les joueurs à prolonger leur contrat au club ou, à l’inverse, à accepter un transfert – une façon pour leur employeur de se séparer d’eux en s’assurant de toucher des indemnités – voire à résilier leur contrat.Sollicités jeudi, l’avocat pénaliste de Kylian Mbappé, Pierre-Olivier Sur, et son entourage n’ont pas souhaité commenter l’ouverture de l’information judiciaire, tout comme le PSG.Outre le volet pénal, Kylian Mbappé est également en litige financier avec le PSG. Ses avocats ont tenu leur première conférence de presse depuis le début du conflit, pour “passer à l’attaque” après un long bras de fer devant les instances sportives, comme la Fédération française de football et la Ligue de football professionnel.En somme, Kylian Mbappé, parti libre au Real Madrid à l’été 2024, réclame 55 millions d’euros de primes et salaires impayés car aucun accord n’a existé entre lui et le club, selon son entourage. Un “récit fantasque”, affirme le PSG.Dans ce dossier, le joueur avait obtenu en avril la saisie conservatoire de cette somme sur les comptes du PSG, mais cette décision a ensuite été annulée le 26 mai par la justice. Selon une source proche du dossier, les 55 millions d’euros restent saisis jusqu’à l’audience d’appel, dont la date n’est pas connue.Â