Lancement d’une étude de la vulnérabilité du bâti sur la ville haute de Bonifacio

Face au risque d’effondrement d’une trentaine d’immeubles en bord de falaise, dans la ville haute de Bonifacio, une étude sur la vulnérabilité du bâti de ces maisons a débuté cette semaine, avec des résultats attendus au printemps 2026, ont annoncé lundi soir les pouvoirs publics.  Cette situation étant “unique en France et peut-être en Europe”, compte-tenu du nombre de maisons concernées, cette étude, estimée à “plus de 300.000 euros” et “théoriquement prise en charge par les propriétaires”, sera financée par l’Etat “à travers le fonds Barnier”, a précisé Anthony Barraco, sous-préfet de Sartène. Confiée à L’Apave, un bureau d’étude, elle doit compléter l’expertise de la falaise réalisée sous chaque bâti et présentée en septembre 2024. Celle-ci avait révélé des inquiétudes sur les fondations des 33 maisons à l’aplomb de la falaise.”L’analyse du bâti va déboucher sur des faisabilités de travaux compatibles avec ceux qui pourraient être réalisés sur la falaise”, a précisé le sous-préfet.Interrogés pour savoir qui allait payer les éventuels travaux, les intervenants n’ont pas tranché cette question. Si les réparations du bâti incombent normalement aux propriétaires, les travaux sur la falaise, qui appartient à la Collectivité de Corse, reviennent aux pouvoirs publics. En septembre, le maire, Jean-Charles Orsucci, avait précisé que ces analyses étaient sur la base du volontariat et à l’initiative de l’Etat, mais que si des fragilités étaient révélées, les propriétaires devraient, à leurs frais et obligatoirement, y remédier. A condition que cela soit encore possible et donc au risque de nouvelles expulsions. Deux maisons emblématiques avaient été évacuées en décembre 2022, au grand dam de leurs propriétaires, et des procédures judiciaires sont en cours.”On fera tout pour préserver cet écrin, notre objectif est de sécuriser les biens autant que possible”, a promis le sous-préfet.Le maire, Jean-Charles Orsucci, n’a pas caché qu’il ferait une distinction entre les propriétaires de résidences secondaires et ceux vivant à l’année, suscitant la surprise de plusieurs d’entre eux.L’étude aura trois phases: la “modélisation de tous les bâtiments” cette semaine, puis l’expertise intérieure des bâtiments, cette semaine puis “fin août-début septembre”, a précisé Laurent Sialelli, de L’Apave.Une troisième phase étudiera comment chaque bâtiment va se comporter face aux différents scénarios d’aléas (éboulement, chute de bloc), afin “d’imaginer des solutions techniques pour sauvegarder les biens”, a expliqué M. Sialelli. 

Les vagues de chaleur pourraient amputer de 0,5 point la croissance du PIB européen en 2025

L’économie européenne pourrait perdre 0,5 point de croissance en 2025 en raison des récentes vagues de chaleur, d’après une publication d’Allianz Trade mardi qui compile plusieurs données et études disponibles, en plein pic de canicule sur le Vieux continent. “Le changement climatique accroît la fréquence et l’intensité des températures extrêmes, faisant des vagues de chaleur, des sécheresses et des incendies de forêt la +nouvelle norme+, avec des conséquences économiques considérables”, souligne dans un communiqué la filiale de l’assureur allemand Allianz spécialisée dans l’assurance-crédit.”Selon un premier calcul, les récentes vagues de chaleur qui ont touché l’Europe centrale et méridionale, les Etats-Unis et la Chine, pourraient avoir un coût économique important”, indique Allianz Trade, alors que des millions d’Européens souffrent d’une canicule précoce depuis plusieurs jours, qui doit atteindre son pic mardi.”Pour donner un ordre d’idée, une journée de chaleur extrême (plus de 32°C) équivaut à une demi-journée de grève”, ajoute la note d’analyse. S’appuyant notamment sur le nombre de jours où la température constatée ou prévue a dépassé les 32°C dans chaque pays étudié entre le 1er mai et le 14 juillet, Allianz Trade calcule que “la vague de chaleur se traduit par une réduction de -0,5 point de la croissance du PIB de l’Europe pour 2025 et d’environ -0,6 point au niveau mondial”. Dans le détail, l’assureur estime que “la Chine, l’Espagne, l’Italie et la Grèce pourraient perdre près d’un point de PIB chacune en raison de la vague de chaleur actuelle”, et que “les Etats-Unis et la Roumanie pourraient être confrontés à une baisse d’environ -0,6 point chacun, tandis que la France pourrait perdre jusqu’à un tiers de point”.En revanche, “l’impact sur l’Allemagne semble minime avec seulement -0,1 point”.Ces chaleurs extrêmes “ont des effets négatifs directs importants, non seulement pour les personnes et la faune, mais aussi pour l’économie, notamment des pertes matérielles importantes dans les pays développés et des pertes humaines dans les pays en développement”, poursuit l’assureur, qui note que “les températures extrêmes réduisent également la productivité du travail”. “Lorsque les températures grimpent à 38°C, la baisse de productivité est encore plus spectaculaire, chutant de deux tiers”, indique encore le communiqué.

Les vagues de chaleur pourraient amputer de 0,5 point la croissance du PIB européen en 2025

L’économie européenne pourrait perdre 0,5 point de croissance en 2025 en raison des récentes vagues de chaleur, d’après une publication d’Allianz Trade mardi qui compile plusieurs données et études disponibles, en plein pic de canicule sur le Vieux continent. “Le changement climatique accroît la fréquence et l’intensité des températures extrêmes, faisant des vagues de chaleur, des sécheresses et des incendies de forêt la +nouvelle norme+, avec des conséquences économiques considérables”, souligne dans un communiqué la filiale de l’assureur allemand Allianz spécialisée dans l’assurance-crédit.”Selon un premier calcul, les récentes vagues de chaleur qui ont touché l’Europe centrale et méridionale, les Etats-Unis et la Chine, pourraient avoir un coût économique important”, indique Allianz Trade, alors que des millions d’Européens souffrent d’une canicule précoce depuis plusieurs jours, qui doit atteindre son pic mardi.”Pour donner un ordre d’idée, une journée de chaleur extrême (plus de 32°C) équivaut à une demi-journée de grève”, ajoute la note d’analyse. S’appuyant notamment sur le nombre de jours où la température constatée ou prévue a dépassé les 32°C dans chaque pays étudié entre le 1er mai et le 14 juillet, Allianz Trade calcule que “la vague de chaleur se traduit par une réduction de -0,5 point de la croissance du PIB de l’Europe pour 2025 et d’environ -0,6 point au niveau mondial”. Dans le détail, l’assureur estime que “la Chine, l’Espagne, l’Italie et la Grèce pourraient perdre près d’un point de PIB chacune en raison de la vague de chaleur actuelle”, et que “les Etats-Unis et la Roumanie pourraient être confrontés à une baisse d’environ -0,6 point chacun, tandis que la France pourrait perdre jusqu’à un tiers de point”.En revanche, “l’impact sur l’Allemagne semble minime avec seulement -0,1 point”.Ces chaleurs extrêmes “ont des effets négatifs directs importants, non seulement pour les personnes et la faune, mais aussi pour l’économie, notamment des pertes matérielles importantes dans les pays développés et des pertes humaines dans les pays en développement”, poursuit l’assureur, qui note que “les températures extrêmes réduisent également la productivité du travail”. “Lorsque les températures grimpent à 38°C, la baisse de productivité est encore plus spectaculaire, chutant de deux tiers”, indique encore le communiqué.

Carmat, fabricant de coeur artificiel, en redressement judiciaire

Le fabricant français d’un coeur artificiel temporaire destiné à des malades souffrant d’insuffisance cardiaque sévère, Carmat, a annoncé mardi l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire au lendemain de son dépôt de bilan.Au terme d’une audience qui s’est tenue mardi, le tribunal des Affaires Economiques de Versailles “a effectivement décidé l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire”, pour chercher à régler les difficultés de l’entreprise, indique Carmat dans un communiqué.La reprise de cotation est prévue à l’ouverture des marchés mercredi, ajoute le concepteur du coeur Aeson dont ont bénéficié 122 patients dans l’attente d’une transplantation.Créée en 2008, Carmat n’a plus les fonds nécessaires pour payer immédiatement ses créanciers.Il lui fallait réunir un complément de trésorerie “d’au moins 3,5 millions d’euros” d’ici fin juin, une somme qu’elle n’a pas réussi à rassembler malgré une campagne de dons lancée auprès des entreprises et des particuliers ainsi que des démarches auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) et des pouvoirs publics.Carmat examinera durant la période d’observation, qui suit l’ouverture de la procédure de redressement judiciaire, “toutes les options lui permettant la poursuite de ses activités, notamment un plan de cession”, selon son communiqué.Le coeur à taille unique Aeson comprend une prothèse reproduisant la forme et la fonction d’un cÅ“ur naturel et d’une tablette pour régler les paramètres.

Carmat, fabricant de coeur artificiel, en redressement judiciaire

Le fabricant français d’un coeur artificiel temporaire destiné à des malades souffrant d’insuffisance cardiaque sévère, Carmat, a annoncé mardi l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire au lendemain de son dépôt de bilan.Au terme d’une audience qui s’est tenue mardi, le tribunal des Affaires Economiques de Versailles “a effectivement décidé l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire”, pour chercher à régler les difficultés de l’entreprise, indique Carmat dans un communiqué.La reprise de cotation est prévue à l’ouverture des marchés mercredi, ajoute le concepteur du coeur Aeson dont ont bénéficié 122 patients dans l’attente d’une transplantation.Créée en 2008, Carmat n’a plus les fonds nécessaires pour payer immédiatement ses créanciers.Il lui fallait réunir un complément de trésorerie “d’au moins 3,5 millions d’euros” d’ici fin juin, une somme qu’elle n’a pas réussi à rassembler malgré une campagne de dons lancée auprès des entreprises et des particuliers ainsi que des démarches auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) et des pouvoirs publics.Carmat examinera durant la période d’observation, qui suit l’ouverture de la procédure de redressement judiciaire, “toutes les options lui permettant la poursuite de ses activités, notamment un plan de cession”, selon son communiqué.Le coeur à taille unique Aeson comprend une prothèse reproduisant la forme et la fonction d’un cÅ“ur naturel et d’une tablette pour régler les paramètres.

Trump ramps up Musk feud with deportation, DOGE threats

Donald Trump and Elon Musk reignited their bitter feud Tuesday, with the US president threatening to deport the tech tycoon and strip federal funds from his businesses for criticizing Trump’s flagship spending bill.The world’s richest person was Trump’s biggest political donor in the 2024 election and became his inseparable ally during his first months back in the White House as head of the Department of Government Efficiency (DOGE).But the Space X and Tesla boss is now threatening to turn his riches against Trump, mulling a rival political party to challenge Republican lawmakers who vote for Trump’s “One Big Beautiful Bill.”Trump, 78, reacted vengefully on Tuesday. “We’ll have to take a look,” he told reporters when asked if he would consider deporting Musk, who has held US citizenship since 2002.In reply to a post on his X social network featuring Trump’s deportation comments, Musk replied on Tuesday: “So tempting to escalate this. So, so tempting. But I will refrain for now.”Trump also signaled that he could take aim at the huge contracts and subsidies that Musk’s Space X rocket and Starlink satellite internet businesses receive from the US government.”We might have to put DOGE on Elon. You know what DOGE is? DOGE is the monster that might have to go back and eat Elon,” Trump said.- ‘Head back home’ -Shares of Tesla sank more than six percent early Tuesday after Trump’s threat.Trump doubled down when he said he believed Musk was attacking his so-called “One Big Beautiful Bill” because he was annoyed that it had dropped measures to support the electric vehicles (EV) industry.”He’s losing his EV mandate. He’s very upset about things, but you know, he could lose a lot more than that, I can tell you right now. Elon can lose a lot more than that.”Trump made similar comments on his Truth Social network late Monday, saying that “without subsidies, Elon would probably have to close up shop and head back home to South Africa.””No more Rocket launches, Satellites, or Electric Car Production, and our Country would save a FORTUNE,” the president said. “Perhaps we should have DOGE take a good, hard, look at this? BIG MONEY TO BE SAVED!!!”The tycoon and the president shared a brief but intense bromance after Trump’s return to power in January.Wearing MAGA baseball hats, Musk was an almost constant presence at Trump’s side. Trump returned the favor by promoting Tesla electric vehicles when protesters targeted them for Musk’s cost-cutting drive at DOGE.But they had a huge public blow-up in May as Musk criticized the spending bill and then left the government.- ‘Don’t bankrupt America’ -He had kept a low profile in recent weeks but Musk returned to the fray in recent days as the bill began its difficult path through Congress.Musk has since posted a steady stream of posts against the bill on the X social network that he owns.The billionaire’s criticisms center on claims that the bill would increase the US deficit. He also accuses Republicans of abandoning efforts to place the United States at the front of the EV and clean energy revolution.”All I’m asking is that we don’t bankrupt America,” he said on social media Tuesday, accusing Republicans of supporting “debt slavery.”More worrying perhaps for Trump is the way that Musk is seeking to target vulnerable Republican lawmakers ahead of the 2026 US midterm elections.Musk has said he will set up his own political movement called the “America Party” if Trump’s bill passes.And he has pledged to fund challengers against lawmakers who campaigned on reduced federal spending only to vote for the bill.”VOX POPULI VOX DEI 80% voted for a new party,” he said after launching a poll on the idea on X.

BTS announces comeback for spring 2026

K-pop supergroup BTS on Tuesday announced their comeback in the spring of 2026 with an album and world tour, prompting a fan frenzy as millions eagerly await their return.South Korea’s most lucrative musical act has been on a self-described hiatus since 2022 as its members undertook the mandatory service required of all South Korean men under 30 due to tensions with the nuclear-armed North.With five members discharged from military service in June, many in the industry have been anticipating their comeback.”Starting in July… we’re planning to make something massive, so from then (this month), we’ll probably gather together and stay focused on making music,” band leader RM said on their superfan platform Weverse.”Our group album is officially set to be released next spring,” RM said during a live chat.”Starting next spring, we’ll of course be going on tour, so please look forward to seeing us all around the globe,” he added. The band also revealed their plans to head this month to the United States, where all seven members will gradually regroup to begin music production and prepare for upcoming performances.If released in the spring of 2026, their comeback album would be their first in four years since “Proof”, which was the best-selling album of 2022 in South Korea, with nearly 3.5 million copies sold.Prior to their mandatory military service, the boy band generated more than 5.5 trillion won ($4 billion) in yearly economic impact, according to the Korea Culture and Tourism Institute.That accounts for roughly 0.2 percent of South Korea’s total GDP, according to official data.BTS holds the record as the most-streamed group on Spotify, and became the first K-pop act to top both the Billboard 200 and the Billboard Artist 100 charts in the United States.

Wimbledon: Sinner sans souci, Pegula et Musetti au tapis

Le N.1 mondial Jannik Sinner, jamais sacré à Wimbledon, a réussi mardi son entrée en lice sur le gazon londonien, au contraire de son compatriote italien Lorenzo Musetti, demi-finaliste l’an dernier, éliminé tout comme Jessica Pegula chez les femmes.Le septuple lauréat Novak Djokovic, à 38 ans, s’apprête lui à lancer sa quête d’un 25e titre en Grand Chelem en fin d’après-midi contre le Français Alexandre Müller.Il y aura peut-être davantage de suspense sur le Central qu’il n’y en a eu sur le court N.1, où Sinner n’a fait ni dans le détail, ni dans la durée (1h48) pour éliminer son compatriote Luca Nardi (95e joueur mondial).Le triple lauréat en Grand Chelem a lâché seulement sept jeux, et aucun dans un dernier set expédié en 23 minutes chrono (6-4, 6-3, 6-0).”J’ai senti que je servais vraiment bien. Au début nous avions un peu de mal tous les deux, mais je suis content de la manière dont j’ai terminé ce match”, a commenté l’Italien de 23 ans.L’incroyable finale perdue contre son grand rival Carlos Alcaraz à Roland-Garros, en cinq sets et malgré trois balles de match en sa faveur, est déjà derrière lui. “C’est un nouveau tournoi, un nouveau défi”, s’est projeté l’actuel patron du circuit ATP.- Pegula sèchement sortie -Le N.7 mondial Lorenzo Musetti n’a lui pas survécu à son premier match de la saison sur gazon, éliminé en quatre manches par le qualifié géorgien Nikoloz Basilashvili, ex-membre du top 20 retombé au 126e rang mondial.”Normalement je sais comment me déplacer, mais aujourd’hui c’était comme si je n’avais jamais joué sur cette surface”, a réagi le demi-finaliste 2024, de retour d’une blessure à la jambe gauche. “Une performance vraiment mauvaise, je dirais.”L’Italien de 23 ans retrouvait la compétition pour la première fois depuis son abandon en demi-finale de Roland-Garros contre Alcaraz.Médaillé de bronze des Jeux olympiques de Paris, Musetti est déjà le troisième membre du top 10 à prendre la porte à Wimbledon, après le Danois Holger Rune (8e) et le Russe Daniil Medvedev (9e) lundi en ouverture du tournoi.Dans le tournoi féminin, il y a eu une première victime au sein du top 5 mondial en la personne de Jessica Pegula (3e), balayée en deux sets (6-2, 6-3) par l’Italienne Elisabetta Cocciaretto (116e).L’Américaine de 31 ans a subi une défaite surprise et expéditive en 58 minutes, trois jours après avoir remporté le tournoi allemand de Bad Homburg (WTA 500), également sur gazon.”Est-ce que je pense avoir joué le meilleur match de ma carrière? Non, mais je ne pense vraiment pas avoir mal joué. Son tennis était juste incroyable, (…) c’était son jour”, a réagi Pegula.Avec des joueuses comme Pegula, “vous devez saisir les petites opportunités qui se présentent à vous. J’ai essayé d’être plus agressive, de jouer ma chance à fond, de ne pas penser à gagner ou perdre le point, juste faire de mon mieux”, a commenté Cocciaretto, 24 ans.Ex-membre du top 30, l’Italienne affrontera au deuxième tour l’Américaine Katie Volynets, tombeuse mardi de la récente lauréate du Queen’s, l’Allemande Tatjana Maria.