La France dit adieu à ses pandas chinois, Pékin promet de les remplacer

L’unique couple de pandas géants hébergé en France s’est envolé mardi depuis Roissy pour regagner leur Chine natale, suscitant l’émotion de nombreux fans, mais Pékin a promis de leur trouver des remplaçants. Les deux ursidés, Huan Huan et Yuan Zi, prêtés au zoo de Beauval (Loir-et-Cher) par la Chine depuis 2012, ont pris place à la mi-journée à bord d’un Airbus A330 Cargo d’Air China, ont constaté des journalistes de l’AFP. Ils doivent atterrir à Chengdu (centre de la Chine) mercredi matin, après environ 12 heures de vol. Leur rapatriement, initialement prévu pour 2027, a été anticipé en raison d’une insuffisance rénale dont souffre Huan Huan, la femelle.”Rassurez-vous amis français, de nouveaux pandas géants arriveront dans le futur”, a déclaré le chargé d’affaires de l’ambassade de Chine en France, Chen Dong, présent sur le tarmac de l’aéroport, juste avant le décollage.Les plantigrades âgés de 17 ans ont été placés dans deux caisses blanches marquées de l’inscription “bon voyage”. Ils disposent pour le trajet de 180 kilos de bambous frais et de plusieurs jerricanes d’eau.A Beauval, il ne reste plus désormais que deux pandas, nés de leur union, uniques représentants de l’espèce en France.Ces gros nounours à tête blanche et aux yeux sombres entourés de taches noires suscitent la sympathie à travers le monde. En liberté, on les trouve uniquement en Chine où ils sont utilisés comme cadeaux de prestige et outil d’influence dans les relations internationales.Dans le cadre de sa “diplomatie du panda”, Pékin prête quelques rares animaux à l’étranger pour renforcer les relations avec certains pays. En dehors de Chine, seuls une vingtaine de parcs zoologiques possèdent ces herbivores.- “Amitié sino-française” -Ces “adorables pandas géants” sont “des ambassadeurs de l’amitié sino-française” et ils continueront de “rapprocher le peuple français et le peuple chinois”, a assuré Chen Dong.Huan Huan et Yuan Zi avaient quitté le parc animalier de Beauval, dans la nuit, peu après 5H00 au sein d’un convoi exceptionnel sous escorte policière, devant quelques admirateurs émus qui avaient bravé le froid.Le couple doit rejoindre le Centre de conservation de Chengdu, dans le cadre du programme international de recherche et de reproduction des pandas géants.Leur départ est “une étape”, a estimé le directeur du parc, Rodolphe Delord, saluant l’annonce de l’ambassade de Chine sur l’arrivée de nouveaux pandas. Il a précisé qu’il devait se rendre prochainement à Chengdu.Au moment de quitter Beauval, les pandas sont apparus une dernière fois devant la dizaine de soigneurs venus les saluer, à travers la vitre en plexiglas de leur boîte. Certains, à leurs côtés depuis 13 ans, avaient les yeux humides.L’agitation n’a pas eu l’air de perturber les plantigrades.”On dirait que c’est presque comme si de rien n’était pour Huan Huan. Elle se gratte, elle est à l’aise”, s’est amusé le directeur du parc Rodolphe Delord, lui aussi très ému.Drapeaux en main et “bob panda” sur la tête, Patrice Colombel et son épouse Véronique, avaient fait le déplacement à Beauval depuis Bordeaux, pour “un dernier adieu rempli d’émotion”.”On est tristes. Avant eux, je n’avais jamais vu de panda”, a dit cette dernière à l’AFP.Depuis leur arrivée en 2012, dans un avion spécial à leur effigie, ces pandas ont soutenu le succès du parc zoologique de Beauval qui a accueilli deux millions de visiteurs et réalisé 113 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023.Ils ont aussi donné naissance à trois bébés, une première en France: un mâle né en 2017 et parti il y a deux ans en Chine, mais aussi deux jumelles, qui, elles, resteront à Beauval au moins jusqu’en janvier 2027.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

La France dit adieu à ses pandas chinois, Pékin promet de les remplacer

L’unique couple de pandas géants hébergé en France s’est envolé mardi depuis Roissy pour regagner leur Chine natale, suscitant l’émotion de nombreux fans, mais Pékin a promis de leur trouver des remplaçants. Les deux ursidés, Huan Huan et Yuan Zi, prêtés au zoo de Beauval (Loir-et-Cher) par la Chine depuis 2012, ont pris place à la mi-journée à bord d’un Airbus A330 Cargo d’Air China, ont constaté des journalistes de l’AFP. Ils doivent atterrir à Chengdu (centre de la Chine) mercredi matin, après environ 12 heures de vol. Leur rapatriement, initialement prévu pour 2027, a été anticipé en raison d’une insuffisance rénale dont souffre Huan Huan, la femelle.”Rassurez-vous amis français, de nouveaux pandas géants arriveront dans le futur”, a déclaré le chargé d’affaires de l’ambassade de Chine en France, Chen Dong, présent sur le tarmac de l’aéroport, juste avant le décollage.Les plantigrades âgés de 17 ans ont été placés dans deux caisses blanches marquées de l’inscription “bon voyage”. Ils disposent pour le trajet de 180 kilos de bambous frais et de plusieurs jerricanes d’eau.A Beauval, il ne reste plus désormais que deux pandas, nés de leur union, uniques représentants de l’espèce en France.Ces gros nounours à tête blanche et aux yeux sombres entourés de taches noires suscitent la sympathie à travers le monde. En liberté, on les trouve uniquement en Chine où ils sont utilisés comme cadeaux de prestige et outil d’influence dans les relations internationales.Dans le cadre de sa “diplomatie du panda”, Pékin prête quelques rares animaux à l’étranger pour renforcer les relations avec certains pays. En dehors de Chine, seuls une vingtaine de parcs zoologiques possèdent ces herbivores.- “Amitié sino-française” -Ces “adorables pandas géants” sont “des ambassadeurs de l’amitié sino-française” et ils continueront de “rapprocher le peuple français et le peuple chinois”, a assuré Chen Dong.Huan Huan et Yuan Zi avaient quitté le parc animalier de Beauval, dans la nuit, peu après 5H00 au sein d’un convoi exceptionnel sous escorte policière, devant quelques admirateurs émus qui avaient bravé le froid.Le couple doit rejoindre le Centre de conservation de Chengdu, dans le cadre du programme international de recherche et de reproduction des pandas géants.Leur départ est “une étape”, a estimé le directeur du parc, Rodolphe Delord, saluant l’annonce de l’ambassade de Chine sur l’arrivée de nouveaux pandas. Il a précisé qu’il devait se rendre prochainement à Chengdu.Au moment de quitter Beauval, les pandas sont apparus une dernière fois devant la dizaine de soigneurs venus les saluer, à travers la vitre en plexiglas de leur boîte. Certains, à leurs côtés depuis 13 ans, avaient les yeux humides.L’agitation n’a pas eu l’air de perturber les plantigrades.”On dirait que c’est presque comme si de rien n’était pour Huan Huan. Elle se gratte, elle est à l’aise”, s’est amusé le directeur du parc Rodolphe Delord, lui aussi très ému.Drapeaux en main et “bob panda” sur la tête, Patrice Colombel et son épouse Véronique, avaient fait le déplacement à Beauval depuis Bordeaux, pour “un dernier adieu rempli d’émotion”.”On est tristes. Avant eux, je n’avais jamais vu de panda”, a dit cette dernière à l’AFP.Depuis leur arrivée en 2012, dans un avion spécial à leur effigie, ces pandas ont soutenu le succès du parc zoologique de Beauval qui a accueilli deux millions de visiteurs et réalisé 113 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023.Ils ont aussi donné naissance à trois bébés, une première en France: un mâle né en 2017 et parti il y a deux ans en Chine, mais aussi deux jumelles, qui, elles, resteront à Beauval au moins jusqu’en janvier 2027.

La France dit adieu à ses pandas chinois, Pékin promet de les remplacer

L’unique couple de pandas géants hébergé en France s’est envolé mardi depuis Roissy pour regagner leur Chine natale, suscitant l’émotion de nombreux fans, mais Pékin a promis de leur trouver des remplaçants. Les deux ursidés, Huan Huan et Yuan Zi, prêtés au zoo de Beauval (Loir-et-Cher) par la Chine depuis 2012, ont pris place à la mi-journée à bord d’un Airbus A330 Cargo d’Air China, ont constaté des journalistes de l’AFP. Ils doivent atterrir à Chengdu (centre de la Chine) mercredi matin, après environ 12 heures de vol. Leur rapatriement, initialement prévu pour 2027, a été anticipé en raison d’une insuffisance rénale dont souffre Huan Huan, la femelle.”Rassurez-vous amis français, de nouveaux pandas géants arriveront dans le futur”, a déclaré le chargé d’affaires de l’ambassade de Chine en France, Chen Dong, présent sur le tarmac de l’aéroport, juste avant le décollage.Les plantigrades âgés de 17 ans ont été placés dans deux caisses blanches marquées de l’inscription “bon voyage”. Ils disposent pour le trajet de 180 kilos de bambous frais et de plusieurs jerricanes d’eau.A Beauval, il ne reste plus désormais que deux pandas, nés de leur union, uniques représentants de l’espèce en France.Ces gros nounours à tête blanche et aux yeux sombres entourés de taches noires suscitent la sympathie à travers le monde. En liberté, on les trouve uniquement en Chine où ils sont utilisés comme cadeaux de prestige et outil d’influence dans les relations internationales.Dans le cadre de sa “diplomatie du panda”, Pékin prête quelques rares animaux à l’étranger pour renforcer les relations avec certains pays. En dehors de Chine, seuls une vingtaine de parcs zoologiques possèdent ces herbivores.- “Amitié sino-française” -Ces “adorables pandas géants” sont “des ambassadeurs de l’amitié sino-française” et ils continueront de “rapprocher le peuple français et le peuple chinois”, a assuré Chen Dong.Huan Huan et Yuan Zi avaient quitté le parc animalier de Beauval, dans la nuit, peu après 5H00 au sein d’un convoi exceptionnel sous escorte policière, devant quelques admirateurs émus qui avaient bravé le froid.Le couple doit rejoindre le Centre de conservation de Chengdu, dans le cadre du programme international de recherche et de reproduction des pandas géants.Leur départ est “une étape”, a estimé le directeur du parc, Rodolphe Delord, saluant l’annonce de l’ambassade de Chine sur l’arrivée de nouveaux pandas. Il a précisé qu’il devait se rendre prochainement à Chengdu.Au moment de quitter Beauval, les pandas sont apparus une dernière fois devant la dizaine de soigneurs venus les saluer, à travers la vitre en plexiglas de leur boîte. Certains, à leurs côtés depuis 13 ans, avaient les yeux humides.L’agitation n’a pas eu l’air de perturber les plantigrades.”On dirait que c’est presque comme si de rien n’était pour Huan Huan. Elle se gratte, elle est à l’aise”, s’est amusé le directeur du parc Rodolphe Delord, lui aussi très ému.Drapeaux en main et “bob panda” sur la tête, Patrice Colombel et son épouse Véronique, avaient fait le déplacement à Beauval depuis Bordeaux, pour “un dernier adieu rempli d’émotion”.”On est tristes. Avant eux, je n’avais jamais vu de panda”, a dit cette dernière à l’AFP.Depuis leur arrivée en 2012, dans un avion spécial à leur effigie, ces pandas ont soutenu le succès du parc zoologique de Beauval qui a accueilli deux millions de visiteurs et réalisé 113 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023.Ils ont aussi donné naissance à trois bébés, une première en France: un mâle né en 2017 et parti il y a deux ans en Chine, mais aussi deux jumelles, qui, elles, resteront à Beauval au moins jusqu’en janvier 2027.

Pakistan denies deadly strikes after Afghanistan vows retaliation

Afghanistan’s Taliban government vowed on Tuesday to “respond appropriately” to deadly overnight air strikes it blamed on Pakistan, a claim Islamabad denied, as tensions spiked a day after a suicide bombing in a Pakistani city.An air raid on Khost province “martyred” nine children and a woman, Taliban spokesman Zabihullah Mujahid posted on X, blaming Pakistani forces and saying the target was “the house of a local civilian resident”.Residents of the targeted area near the Pakistan frontier searched through the rubble of a collapsed house and prepared graves for victims, an AFP correspondent saw.”Our request from the government of Pakistan is this: do not bomb ordinary people,” said Sajidulrahman, a resident of the Jige Mughalgai area.”Civilians have done nothing wrong.”Mustaghfir Gurbuz, a spokesman for the governor of Khost, said the strikes were carried out by aircraft that included drones.The nearby border regions of Kunar and Paktika were also hit, wounding at least four people, government spokesman Mujahid said.”The Islamic Emirate strongly condemns this violation and reiterates that defending its airspace, territory, and people is its legitimate right, and it will respond appropriately at the right time,” Mujahid said in a separate statement.Pakistan denied carrying out any attack. According to state broadcaster PTV, military spokesman Lieutenant General Ahmed Sharif Chaudhry said: “Pakistan has not attacked Afghanistan.””Whenever we conduct a strike, it is announced openly and properly,” he said. “Pakistan never attacks civilian populations. The allegations of the interim Afghan government are baseless.”The bombardment came after a suicide attack on Monday killed three officers and wounded 11 others at the headquarters of Pakistan’s paramilitary Federal Constabulary force in Peshawar.No group has claimed responsibility, but state broadcaster PTV reported the attackers were Afghan nationals.President Asif Zardari blamed the “foreign-backed Fitna al-Khawarij” — Islamabad’s term for the Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP) militant group it accuses of operating from Afghan soil.Another suicide blast this month killed 12 people outside a court in the Pakistani capital. It was claimed by a faction of the Pakistani Taliban, which shares the same ideology as the Afghan Taliban.Islamabad has said the militant cell behind the capital attack was “guided at every step by the… high command based in Afghanistan”.- Truce under strain -Pakistan’s Information Minister Attaullah Tarar told reporters on Tuesday there was “clear-cut evidence” linking the Afghan Taliban to the Islamabad bombing.He aired an alleged video confession from one of four suspects in custody and said: “Afghanistan is fully involved… and their soil is also involved. The people being sheltered there are also involved.”Relations between Islamabad and Kabul have been fraught since the Taliban swept back to power in Kabul in 2021, and worsened after border clashes in October killed around 70 people on both sides.That fighting ended with a ceasefire brokered by Qatar and Turkey, but several rounds of talks in Doha and Istanbul failed to produce a lasting deal.Security issues have proved a sticking point, especially Pakistan’s demand that Kabul curb TTP fighters.Islamabad accuses the Taliban of sheltering militants behind a surge in attacks, particularly the TTP, which has waged a bloody campaign against Pakistan for years.Kabul denies the charge and counters that Pakistan harbours groups hostile to Afghanistan and does not respect its sovereignty.The border between the neighbours has remained closed for more than six weeks since the October clashes, freezing bilateral trade.The Pakistan-Afghanistan Joint Chamber of Commerce and Industry has warned that thousands of containers remain stuck at the border, each incurring $150–$200 in daily charges, calling the economic burden “unbearable”.

Devis gonflés et imprécisions dans les audits, face à la fraude à MaPrimeRénov’ les nécessaires visites sur place

“Les combles sont très bien isolés, donc il n’y a aucune raison d’isoler les rampants” du toit, contrairement à ce que prévoyait le devis de travaux de rénovation énergétique, selon un agent venu faire un contrôle avant l’octroi éventuel d’une subvention MaPrimeRénov’. La visite de cet expert technique, qui a demandé à ne pas être identifié, a été déclenchée par des doutes de la part du service d’instruction de MaPrimeRénov’ à la lecture du dossier de demande d’aide : aucune isolation aux murs et un chauffe-eau inchangé depuis la construction de cette maison en 1984, à Aubevoye, petite commune de l’Eure.Tournevis en main, l’agent de contrôle démonte un interrupteur électrique pour scruter l’intérieur des murs: bingo! “Derrière le carreau de plâtre, il y a 5 cm de vide d’air, puis le mur en parpaing”. Une constitution “légèrement plus isolante” qu’un mur non doublé. Quant au vieux chauffe-eau, il n’existe pas. Une chaudière au gaz a été installée en 2019 au sous-sol. “Investir 20.000 euros dans une pompe à chaleur si le changement de la chaudière n’est pas nécessaire c’est douteux” et “pas très honnête de la part de l’auditeur”, relève l’agent, pédagogue avec le propriétaire, Fouad. Ce technicien dans l’automobile âgé de 50 ans avait bien conscience des nombreux “fraudes et devis gonflés” dans la rénovation énergétique, mais pas que ça pouvait toucher sa propre maison, qu’il loue à une famille.Le contrôle de “l’état initial du logement”, renseigné dans l’audit énergétique, aura pourtant révélé que des éléments dégradent la note énergétique du logement et justifient certains travaux -pas tellement nécessaires au final, selon l’expert technique- pour lesquels il a été demandé 49.000 euros, la subvention maximale possible au vu des revenus du propriétaire. – “Trois infos et demie” -Des dossiers truffés d’incohérences, l’agglomération Seine-Eure, à 40 km au sud de Rouen, en reçoit des dizaines depuis la création en 2024 des “Accompagnateurs Rénov'” (MAR), des professionnels qui conseillent les particuliers dans leur projet de rénovation énergétique, à consulter obligatoirement pour demander une subvention. Avant 2024, l’intercommunalité aidait les ménages à rénover énergétiquement leur logement en s’appuyant sur des professionnels locaux et certifiés par la région Normandie. Mais “du jour au lendemain, on a reçu des dossiers déposés par des MAR de Marseille, de Lyon, de Bordeaux, avec des audits contenant trois infos et demie, des incohérences immédiates, mais des devis bien propres”, qui ont mis la puce à l’oreille du service d’examen des dossiers MaPrimeRénov’, raconte une instructrice souhaitant garder l’anonymat en raison des pressions récurrentes de particuliers et d’entreprises mécontentes.Un premier contrôle sur place en 2024 révèle des anomalies, idem pour les inspections suivantes sur d’autres cas. “100% des dossiers déposés par des MAR extérieurs au département sont frauduleux”, alerte Anne Terlez, vice-présidente de l’agglomération, chargée de l’habitat. Il ne s’agit pas là d’usurpation d’identité, d’arnaque au détriment des particuliers ni d’entreprises non autorisées à faire ce type d’activité, mais de négligences, d’imprécisions qui contribuent à gaspiller de l’argent public ou en tout cas qui rendent la rénovation moins efficace. – 10% à 15% de contrôles physiques -“Le spectre entre une usurpation d’identité et un dossier parfait est très large, il y a beaucoup de degrés différents de fraude potentielle”, souligne encore l’examinatrice de dossiers, déplorant le manque d’action de la part de l’Agence nationale de l’habitat (Anah), qui distribue les aides MaPrimeRénov’, sur ces autres facettes de la fraude.Elle constate que “c’est sur l’audit énergétique que ces entreprises arrivent le plus à berner les services instructeurs, qui sont composés de personnel administratif et non technique”, et insiste sur l’importance des “contrôles sur place”, avant travaux, sans quoi “impossible de prouver si quelque chose existe ou pas”. L’Anah assure de son côté avoir des “outils et techniques” pour contrôler l’audit énergétique d’avant travaux et faire appel à des instructeurs qui ont “toutes les expertises pour juger la qualité des projets de travaux”. Au niveau national, les contrôles physiques concernent 10% à 15% des projets et se déroulent après la réalisation des travaux, explique à l’AFP l’agence publique.Mais dans l’Eure, Anne Terlez dit avoir vécu “des injonctions contraires” entre “l’objectif de massification” de la rénovation énergétique poursuivi par l’Anah et la nécessaire lutte contre la fraude. Un reproche balayé par l’Anah qui cite l’allongement des délais d’attente comme preuve de la lutte contre la fraude.