Yémen: la coalition menée par Ryad dit avoir visé des armements livrés des Emirats pour les séparatistes

La coalition dirigée par l’Arabie saoudite a annoncé mardi avoir ciblé des cargaisons d’armes et de véhicules au Yémen en provenance des Emirats arabes unis et destinées aux séparatistes, qui ont pris de vastes portions du pays ces dernières semaines.La coalition avait prévenu samedi qu’elle soutiendrait le gouvernement yéménite et riposterait à toute action militaire de ces derniers, les appelant à se retirer “pacifiquement” des provinces récemment conquises.”En raison des risques et de l’escalade que représentent ces armes, qui menacent la sécurité et la stabilité, les forces aériennes de la coalition ont mené ce matin une opération militaire limitée visant les armes et les véhicules de combat qui avaient été déchargés des deux navires dans le port d’al-Mukalla”, a rapporté l’agence officielle saoudienne SPA.”Les équipages de deux bateaux ont désactivé leurs systèmes de suivi et déchargé une grande quantité d’armes et de véhicules de combat pour soutenir les forces du Conseil de transition du Sud (STC)”, a ajouté l’agence, précisant que les navires étaient arrivés du port de Fujairah, sur la côte est des Emirats arabes unis.Selon la même source, l’opération n’a fait aucune victime, ni de dégât collatéral.Dans une vidéo d’images aériennes diffusée sur les réseaux sociaux par l’agence, on peut voir du mouvement sur des bateaux, puis des dizaines de véhicules circuler dans le port avant de se rassembler sur un terrain vague.Un responsable de l’infrastructure, qui a requis l’anonymat, a expliqué à l’AFP avoir reçu un appel à évacuer vers 04H00 (01H00 GMT), “un quart d’heure avant la frappe”.”L’évacuation s’est terminée et une frappe a eu lieu un quart d’heure plus tard sur un terrain vague à l’intérieur du port. Le feu brûle toujours. Nous n’avons pas pu amener des camions de pompiers par crainte d’explosions”, a-t-il poursuivi.Les autorités ont fermé les routes vers le port, a constaté un journaliste de l’AFP sur place.- Conquêtes des séparatistes -Ces annonces interviennent après des frappes sur des positions des séparatistes, qui les avaient imputées au voisin saoudien, allié du gouvernement yéménite.Soutenu par les Emirats arabes unis, le mouvement séparatiste du Conseil de transition du Sud (STC) s’est emparé ces dernières semaines de vastes portions de territoire notamment dans l’Hadramout, sans rencontrer de grande résistance. Et ses partisans l’appellent à rétablir un Etat dans le sud du Yémen, où une République démocratique et populaire a été indépendante entre 1967 et 1990.Dans ce contexte tendu, le gouvernement yéménite reconnu par la communauté internationale a demandé vendredi à la coalition militaire de prendre des “mesures” pour le soutenir.Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, avait appelé vendredi à la “retenue”, tout en évitant de prendre parti entre l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, deux partenaires clés de Washington.Ces nouvelles tensions pourraient fragiliser davantage encore le pays le plus pauvre de la péninsule arabique, au coeur de rivalités régionales.Un conflit a éclaté en 2014 entre d’un côté, le gouvernement et ses alliés, dont le STC, et de l’autre, les rebelles houthis pro-iraniens, faisant des centaines de milliers de morts, morcelant le pays et provoquant l’une des pires crises humanitaires au monde. Une trêve conclue en 2022 est globalement respectée.La coalition dirigée par l’Arabie saoudite, rivale de l’Iran, avait été créée en 2015 pour apporter son soutien au gouvernement yéménite. 

Décision clé attendue sur l’avenir de l’A69

Décision cruciale dans le dossier de l’A69: la justice administrative doit dire mardi si le chantier de l’autoroute contestée entre Toulouse et Castres, entamé en 2023, peut se poursuivre ou s’il doit être à nouveau arrêté, comme le demandent les militants écologistes.Les opposants à cette autoroute, devenue un emblème des luttes environnementales contre des projets jugés dépassés à l’heure du changement climatique, craignent que l’arrêt rendu par la cour administrative d’appel de Toulouse ne leur soit défavorable.Le rapporteur public, dont l’avis est en général suivi par les juridictions administratives, a effectivement recommandé la poursuite des travaux.Compte tenu de la “taille critique” du bassin de population et d’emploi des villes de Castres et de Mazamet, dans le sud du Tarn, il est “difficile de lui dénier la nécessité d’une liaison autoroutière” avec la métropole toulousaine, a estimé le rapporteur Frédéric Diard, lors de l’audience le 11 décembre.Le magistrat a donc demandé l’annulation du jugement du tribunal administratif de Toulouse qui, le 27 février, avait stoppé le chantier, mis en pause de fin février à fin mai.L’hiver dernier, le tribunal avait invalidé l’autorisation environnementale de l’A69, estimant que ce projet d’autoroute ne présentait pas de Raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM), impératif juridique justifiant les atteintes à l’environnement causées par ce type d’infrastructure.A la demande de l’État et du constructeur et futur concessionnaire Atosca, la cour administrative d’appel a néanmoins autorisé le 28 mai la reprise du chantier, en attendant de se prononcer sur le fond.”Le droit et les avis techniques plaident pour la confirmation de la décision de première instance”, a soutenu à l’audience, Me Julie Rover, avocate des associations d’opposants, pour qui “l’anomalie juridique” serait un arrêt de la cour conforme à la position du rapporteur public.- Dépassements du chantier -Dès l’issue des débats, le 11 décembre, les anti-A69 ne cachaient pas leur pessimisme vis-à-vis de la décision attendue ce mardi, mettant notamment en cause l’impartialité de la cour, présidée dans ce dossier par le même magistrat, Denis Chabert, ayant déjà autorisé la reprise des travaux en mai dernier.Ils espèrent néanmoins que les dépassements non autorisés du périmètre du chantier de l’autoroute, constatés en novembre, et reconnus par le constructeur lui-même pourront peut-être faire pencher la balance en leur faveur.”Si elle ne confirme pas l’annulation de l’autorisation du chantier, la cour doit au moins rouvrir le dossier pour analyser l’impact environnemental de ces emprises supplémentaires”, a ainsi déclaré à l’AFP un porte-parole de La Voie est libre (LVEL), collectif d’opposants au projet.Pour ces militants écologistes, “le sujet de ces emprises illégales a un impact sur la compensation du projet”, à savoir l’obligation pour le constructeur de “compenser” les impacts négatifs sur l’environnement du projet. De ce fait, “il a un impact sur la décision qui va être rendue” mardi, souligne ce porte-parole de LVEL, même si, lors de l’audience, M. Chabert avait bien pris soin de préciser que cette question n’était justement pas au coeur des débats.Dans une autre procédure entamée par ces opposants à l’A69, la justice pénale doit se prononcer le 12 janvier sur le sort de ces emprises non autorisées, le parquet ayant pointé “la gravité des atteintes à l’environnement relevées” et requis la suspension des travaux dans ces zones.”L’importance des dépassements d’emprise, ainsi que le caractère incomplet des documents adressés” par le futur concessionnaire Atosca qui supervise les travaux, ont d’ailleurs conduit le 19 décembre les préfets du Tarn et de la Haute-Garonne à “geler la situation du chantier pour les zones situées hors emprise de l’autorisation environnementale initiale”.Hormis “ces surfaces complémentaires utilisées de façon temporaire pour la logistique du chantier (…), les travaux se poursuivront sur la surface de référence de l’autoroute conformément à l’autorisation environnementale” portant sur 340 hectares, avait réagi le constructeur.Selon le calendrier convenu avec l’Etat, Atosca prévoit une inauguration de cette autoroute à l’automne 2026.

Décision clé attendue sur l’avenir de l’A69

Décision cruciale dans le dossier de l’A69: la justice administrative doit dire mardi si le chantier de l’autoroute contestée entre Toulouse et Castres, entamé en 2023, peut se poursuivre ou s’il doit être à nouveau arrêté, comme le demandent les militants écologistes.Les opposants à cette autoroute, devenue un emblème des luttes environnementales contre des projets jugés dépassés à l’heure du changement climatique, craignent que l’arrêt rendu par la cour administrative d’appel de Toulouse ne leur soit défavorable.Le rapporteur public, dont l’avis est en général suivi par les juridictions administratives, a effectivement recommandé la poursuite des travaux.Compte tenu de la “taille critique” du bassin de population et d’emploi des villes de Castres et de Mazamet, dans le sud du Tarn, il est “difficile de lui dénier la nécessité d’une liaison autoroutière” avec la métropole toulousaine, a estimé le rapporteur Frédéric Diard, lors de l’audience le 11 décembre.Le magistrat a donc demandé l’annulation du jugement du tribunal administratif de Toulouse qui, le 27 février, avait stoppé le chantier, mis en pause de fin février à fin mai.L’hiver dernier, le tribunal avait invalidé l’autorisation environnementale de l’A69, estimant que ce projet d’autoroute ne présentait pas de Raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM), impératif juridique justifiant les atteintes à l’environnement causées par ce type d’infrastructure.A la demande de l’État et du constructeur et futur concessionnaire Atosca, la cour administrative d’appel a néanmoins autorisé le 28 mai la reprise du chantier, en attendant de se prononcer sur le fond.”Le droit et les avis techniques plaident pour la confirmation de la décision de première instance”, a soutenu à l’audience, Me Julie Rover, avocate des associations d’opposants, pour qui “l’anomalie juridique” serait un arrêt de la cour conforme à la position du rapporteur public.- Dépassements du chantier -Dès l’issue des débats, le 11 décembre, les anti-A69 ne cachaient pas leur pessimisme vis-à-vis de la décision attendue ce mardi, mettant notamment en cause l’impartialité de la cour, présidée dans ce dossier par le même magistrat, Denis Chabert, ayant déjà autorisé la reprise des travaux en mai dernier.Ils espèrent néanmoins que les dépassements non autorisés du périmètre du chantier de l’autoroute, constatés en novembre, et reconnus par le constructeur lui-même pourront peut-être faire pencher la balance en leur faveur.”Si elle ne confirme pas l’annulation de l’autorisation du chantier, la cour doit au moins rouvrir le dossier pour analyser l’impact environnemental de ces emprises supplémentaires”, a ainsi déclaré à l’AFP un porte-parole de La Voie est libre (LVEL), collectif d’opposants au projet.Pour ces militants écologistes, “le sujet de ces emprises illégales a un impact sur la compensation du projet”, à savoir l’obligation pour le constructeur de “compenser” les impacts négatifs sur l’environnement du projet. De ce fait, “il a un impact sur la décision qui va être rendue” mardi, souligne ce porte-parole de LVEL, même si, lors de l’audience, M. Chabert avait bien pris soin de préciser que cette question n’était justement pas au coeur des débats.Dans une autre procédure entamée par ces opposants à l’A69, la justice pénale doit se prononcer le 12 janvier sur le sort de ces emprises non autorisées, le parquet ayant pointé “la gravité des atteintes à l’environnement relevées” et requis la suspension des travaux dans ces zones.”L’importance des dépassements d’emprise, ainsi que le caractère incomplet des documents adressés” par le futur concessionnaire Atosca qui supervise les travaux, ont d’ailleurs conduit le 19 décembre les préfets du Tarn et de la Haute-Garonne à “geler la situation du chantier pour les zones situées hors emprise de l’autorisation environnementale initiale”.Hormis “ces surfaces complémentaires utilisées de façon temporaire pour la logistique du chantier (…), les travaux se poursuivront sur la surface de référence de l’autoroute conformément à l’autorisation environnementale” portant sur 340 hectares, avait réagi le constructeur.Selon le calendrier convenu avec l’Etat, Atosca prévoit une inauguration de cette autoroute à l’automne 2026.

Bangladesh ex-PM Khaleda Zia dies aged 80

Bangladesh’s former prime minister Khaleda Zia, who many believed would sweep elections next year to lead her country once again, died on Tuesday aged 80, her Bangladesh Nationalist Party said.”The BNP Chairperson and former prime minister, the national leader Begum Khaleda Zia, passed away today at 6:00 am (0000 GMT), just after the Fajr (dawn) prayer,” the party said in a statement.”We pray for the forgiveness of her soul and request everyone to offer prayers for her departed soul,” it added.Despite years of ill health and imprisonment, Zia vowed in November to campaign in elections set for February 2026 — the first vote since a mass uprising toppled her arch-rival Sheikh Hasina last year.The BNP is widely seen as a frontrunner.But in late November she was rushed to hospital, where, despite the best efforts of medics, her condition declined from a raft of health issues.Nevertheless, hours before her death, party workers had on Monday submitted nomination papers on her behalf for three constituencies for the polls.During her final days, interim leader Muhammad Yunus called for the nation to pray for Zia, calling her a “source of utmost inspiration for the nation”.BNP’s media chief Moudud Alamgir Pavel also confirmed Zia’s death to AFP.Zia was jailed for corruption in 2018 under Hasina’s government, which also blocked her from travelling abroad for medical treatment.She was released last year, shortly after Hasina was forced from power.There had been plans earlier this month to fly her on a special air ambulance to London, but her condition was not stable enough.Her son, political heavyweight Tarique Rahman, only returned to Bangladesh after 17 years in self-imposed exile on Thursday, where he was welcomed back by huge crowds of joyous supporters.Rahman will lead the party through the February 12 general election, and is expected to be put forward as prime minister if his party wins a majority.Bangladesh’s Prothom Alo newspaper, who said that Zia had “earned the epithet of the ‘uncompromising leader'”, reported that Rahman and other family members were by her side at the time of her death.”The lives of politicians are marked by rises and falls,” the newspaper wrote on Tuesday.”Lawsuits, arrests, imprisonment, persecution, and attacks by adversaries are far from uncommon. Khaleda Zia endured such ordeals at their most extreme.”

Precious metals fall again, Asian stocks swing as traders wind down

Precious metals extended losses Tuesday on profit-taking after hitting recent records, while equities fluctuated in quiet trade as investors wound down ahead of the New Year break.Traders were taking it easy in the last few days of 2025 following a stellar 12 months that have seen tech firms push several stock markets to all-time highs, while bitcoin, gold and silver have also enjoyed multiple peaks.Minutes from the Federal Reserve’s most recent policy meeting — at which it cut interest rates a third straight time — are due to be released later in the day and will be scanned for an idea about whether a fourth can be expected in January.The US central bank’s monetary easing in the back end of this year has been a key driver of the markets’ rally, compounding a surge in the tech sector on the back of the vast amounts of cash pumped into all things AI.It has also helped offset recent worries about a possible tech bubble and warnings that traders might not see a return on their investments in artificial intelligence for some time.Still, Asian markets have enjoyed a healthy year, with Seoul’s Kospi piling on more than 75 percent and Tokyo’s Nikkei 225 more than 25 percent — both having hit records earlier in the year.Still, both edged down Tuesday, with Shanghai, Sydney and Taipei also lower. Hong Kong, Singapore, Wellington and Jakarta rose. The mixed performance followed losses for all three main indexes on Wall Street.The big moves of late have been seen in precious metals, with gold hitting a record just shy of $4,550. Silver, meanwhile, topped out at $84 after soaring around 150 percent this year.Investors have been piling into the commodities on bets for more US rate cuts, a weaker dollar and geopolitical tensions.Silver has also been boosted by increased central bank purchases and supply concerns.However, both metals have pulled back sharply this week on profit-taking, with gold now around $4,340 and silver at $73.50.Oil dipped, having jumped more than two percent Monday when investors rowed back bets on peace talks to end Russia’s war with Ukraine as a meeting between US President Donald Trump and Ukrainian counterpart Volodymyr Zelensky ended with little progress.That surge followed Friday’s similar-sized rally on optimism for a breakthrough to end the nearly four-year conflict.An end to the war could see sanctions on Russian oil removed, which would see a huge fresh supply hit the market.Bitcoin, which has tumbled since spiking above $126,000 in October, was stabilising just below $90,000 after a shaky end to the year.- Key figures at around 0230 GMT – Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.1 percent at 50,465.35 Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.2 percent at 25,675.05Shanghai – Composite: DOWN 0.3 percent at 3,954.87Euro/dollar: UP at $1.1770 from $1.1766 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.3499 from $1.3504Dollar/yen: UP at 156.30 yen from 156.06 yen Euro/pound: UP at 87.20 pence from 87.00 pence West Texas Intermediate: DOWN 0.3 percent at $57.91 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.3 percent at $61.75 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.5 percent at 48,461.93 (close)London – FTSE 100: FLAT at 9,866.53 (close)