En pleine campagne au Yémen, Trump dépêche un deuxième porte-avions au Moyen-Orient

Les Etats-Unis ont annoncé mardi l’envoi d’un deuxième porte-avions au Moyen-Orient, dans un contexte de tension accrue avec les rebelles houthis du Yémen, qui perturbent la navigation en mer Rouge.Le porte-avions Harry S. Truman, déjà sur place, sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, “afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région”, a annoncé le porte-parole du ministère américain de la Défense, Sean Parnell.Dans son communiqué, le Pentagone n’a pas précisé de date, ni la zone où navigueront les deux groupes aéronavals. La marine américaine compte une dizaine de porte-avions.Cette annonce survient alors que les Houthis, rebelles yéménites soutenus par l’Iran, ont revendiqué le mois dernier plusieurs attaques contre le Harry S. Truman en mer Rouge. Ils ont affirmé tôt mercredi avoir mené une nouvelle attaque contre le porte-avions, “la troisième en 24 heures”, selon leur porte-parole militaire, Yahya Saree. Washington, qui a procédé ces dernières semaines à des frappes au Yémen, n’a pas confirmé ces attaques.Les Houthis visent la navigation commerciale en mer Rouge depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023, perturbant l’accès au canal de Suez, qui assure 12% du trafic maritime mondial. Ils affirment s’en prendre à des navires liés à Israël, en solidarité avec les Palestiniens.  Nombre de bâtiments cherchant à rejoindre la Méditerranée depuis l’océan Indien doivent en conséquence contourner le continent africain, par le cap de Bonne-espérance. Le ministre américaine de la Défense Pete Hegseth a ordonné le déploiement dans la région “d’escadrons additionnels et d’autres actifs aériens qui renforceront nos capacités défensives de soutien aérien”, selon le porte-parole du Pentagone.Des images satellite de Planet Labs montraient mercredi matin la présence de six bombardiers stratégiques furtifs B-2 sur le tarmac de la base aérienne de Diego Garcia, sur les îles Chagos, territoire britannique de l’océan Indien.- “Le plus dur est à venir” -Sur place au Yémen, les Houthis ont fait état mercredi d’un nouveau bilan de quatre morts et trois blessés dans des frappes mardi soir sur Hodeida, dans l’ouest du pays, qu’ils ont attribuées à Washington.Le 15 mars, les Etats-Unis ont annoncé une nouvelle offensive militaire, promettant de recourir à une force écrasante tant que les rebelles yéménites continueraient à viser des navires.”Ces frappes contre les Houthis ont été incroyablement efficaces”, a déclaré mardi la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt, évoquant le chiffre de “plus de 200 frappes réussies”.De son côté, le président Donald Trump a assuré lundi sur son réseau Truth Social que “le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran”.”Nos attaques continueront jusqu’à ce qu’ils ne soient plus une menace pour la liberté de navigation”, a promis le président américain.Fin mars, l’Iran s’était dit ouvert à des négociations “indirectes” avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire, l’un des grands sujets de discorde entre les deux pays.Téhéran assure ne pas chercher à se doter de l’arme nucléaire, mais que le pays “n’aura d’autre choix que de le faire” en cas d’attaque.Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent depuis des décennies l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Le pays rejette ces allégations et affirme que son programme n’existe qu’à des fins civiles, notamment pour l’énergie.Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, avait promis plus tôt une “riposte ferme” de l’Iran si le pays était bombardé.

Stock markets mixed as uncertainty rules ahead of Trump tariffs

Equity markets were mixed Wednesday as nervous investors brace for Donald Trump’s wave of tariffs later in the day, with speculation about what he has in store stoking uncertainty on trading floors.Equities have been battered leading up to the US president’s announcement — which he has dubbed “Liberation Day” — with warnings that friend and foe are in the crosshairs after what he says is years of “ripping off” the United States. He has trailed the measures for weeks, initially suggesting they would match whatever levies other countries impose.But US media reported he has also considered either blanket 20 percent levies or another plan where some countries get preferential treatment.Sweeping auto tariffs of 25 percent announced last week are also due to come into effect on Thursday.The White House has said Trump will unveil his decision at 4:00 pm in Washington (2000 GMT), after Wall Street markets close, with the Republican promising a new “golden age” of US industry.However, officials admitted he was still ironing out the details late Tuesday.Analysts said the ongoing uncertainty was spooking markets.”Investors and company management dislike uncertainty, and the piecemeal, unreliable way in which tariff announcements are being delivered is creating plenty of it,” said Oliver Blackbourn and Adam Hetts at Janus Henderson Investments in a commentary.”Estimates on what the average tariff rate will look like range from a few percentage points in moderate outcomes to double-digit levels in more forceful scenarios,” they added.”What does seem less uncertain is that tariffs are, without much exception, likely to be bad for economic growth, consumers, and markets.”Pepperstone Group’s Chris Weston said the suggestion that the tariffs would be effective immediately would provide some sort of certainty, even if it limited the scope for talks.”This scenario — while hardly a positive for economics or earnings assumptions — would increase the conviction behind how we respond to the ‘facts’,” he explained.”That said, life is never straightforward, and we will still need to consider the counter response from other countries.”The planned duties have ramped up fears of a global trade war after several countries warned they were lining up their responses.With that in mind, economists have warned that economic growth could take a hit and inflation reignite, dealing a blow to hopes that central banks would continue cutting interest rates.Asian markets skittered between gains and losses through the day.Tokyo, Shanghai, Sydney, Wellington, Taipei, Manila, Mumbai and Bangkok rose, while Singapore, Seoul slipped with London, Paris and Frankfurt. Hong Kong barely moved.Safe haven gold held above $3,100 after touching a record high $3,149.00 on Tuesday.HSBC strategists led by Max Kettner warned Wednesday might not mark the end of the tariff uncertainty.”We’d argue the potential is in fact higher for the 2 April deadline to introduce even more uncertainty — and hence prolonged broad-based weakness in leading indicators,” they said.Chinese tech giant Xiaomi dropped three percent in Hong Kong, extending Tuesday’s fall of more than five percent after the firm confirmed one of its electric vehicles was involved in an accident in China that left three people dead.- Key figures around 0815 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 35,725.87 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: FLAT at 23,202.53 (close)Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,350.13 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.5 percent at 8,596.26 Euro/dollar: DOWN at $1.0792 from $1.0793 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.2912 from $1.2920Dollar/yen: UP at 149.64 yen from 149.53 yenEuro/pound: UP at 83.58 pence from 83.51 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.7 percent at $70.73 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.6 percent at $74.01 per barrelNew York – Dow: FLAT at 41,989.96 (close)

Royaume-Uni: l’autorisation de voyage électronique s’impose aux visiteurs européens

Pour la première fois mercredi, les touristes européens qui entrent au Royaume-Uni doivent être munis de leur autorisation de voyage électronique (ETA), un document numérique payant obtenu au préalable, censé renforcer la sécurité aux frontières britanniques.Après avoir imposé en janvier ce système aux ressortissants d’une cinquantaine de pays et territoires, dont les Etats-Unis, le Canada et l’Australie, c’est au tour des voyageurs d’une trentaine de pays européens de devoir se munir de ce sésame pour le Royaume-Uni, qui a quitté l’UE il y a cinq ans avec le Brexit.Tous devront remplir avant leur voyage un questionnaire en ligne, avant de s’acquitter d’une somme de 10 livres (12 euros). Celle-ci sera portée à 16 livres, soit environ 19 euros, à partir du 9 avril.Désormais, toute personne qui se rendra au Royaume-Uni devra soit être munie d’un visa, soit d’une ETA, exigée dans leur gare ou aéroport de départ.”Si vous n’êtes pas un ressortissant d’un pays soumis à un visa, un citoyen britannique ou irlandais, alors nous voulons récolter vos informations avant le départ pour vérifier que vous êtes autorisé à voyager au Royaume-Uni”, a expliqué mardi Phil Douglas, directeur général de la police britannique aux frontières.Cette démarche est “incroyablement facile” à réaliser, et permettra d’accélérer les contrôles des voyageurs à l’arrivée sur le sol britannique via des portiques automatisés, a-t-il assuré.A l’exception de l’Irlande, tous les ressortissants des pays de l’Union européenne (UE), mineurs ou majeurs, sont concernés, sauf ceux munis d’un visa (travail, études…). Leur ETA sera valable deux ans.Pour l’obtenir, ils doivent télécharger une application dédiée, “UK ETA” ou, à défaut, se rendre sur le site du gouvernement britannique, gov.uk.Cette démarche est similaire à celle de l’ESTA américain, dont le prix est équivalent.- “Période transitoire” -Il y aura, selon Phil Douglas, une “période transitoire” avec une forme de tolérance, qui devrait durer jusqu’en “septembre ou en octobre”. Mais “après cela, une personne n’aura plus le droit de monter dans l’avion ou le train pour venir au Royaume-Uni” sans son autorisation électronique.Le gouvernement britannique justifie cette mesure par la nécessité de “sécuriser les frontières”, en “numérisant le système d’immigration”.L’ETA a été lancé en 2023, d’abord pour les citoyens du Qatar, puis dans les autres pays du Golfe.Les ressortissants de pays notamment asiatiques ou africains comme l’Inde, l’Afghanistan, le Cameroun ou l’Egypte, restent eux soumis au traditionnel système de visa.Le gouvernement recommande de demander son ETA au moins trois jours ouvrés avant son voyage, des vérifications supplémentaires étant requises dans certains rares cas.Pour cela, le voyageur doit fournir une photo de son passeport, de son visage, et répondre à une série de questions. La démarche prend moins de dix minutes et l’autorisation de voyage, liée numériquement au passeport, est généralement accordée en quelques instants, selon le ministère britannique de l’Intérieur.Cette autorisation permet de séjourner au Royaume-Uni pendant six mois maximum. Elle autorise un nombre de voyages illimités pendant deux ans, mais la demande doit être renouvelée s’il y a changement de passeport.La plupart des personnes en transit au Royaume-Uni devront également s’en acquitter, sauf celles qui passeront par certains aéroports comme Heathrow ou celui de Manchester, où ils n’ont pas besoin de passer les contrôles aux frontières britanniques à l’atterrissage.L’UE prévoit de mettre en place le même type de système, avec ETIAS (European Travel Information and Authorisation System), une autorisation pour voyager dans 30 pays européens, dont l’entrée en vigueur devrait intervenir en 2026.

Royaume-Uni: l’autorisation de voyage électronique s’impose aux visiteurs européens

Pour la première fois mercredi, les touristes européens qui entrent au Royaume-Uni doivent être munis de leur autorisation de voyage électronique (ETA), un document numérique payant obtenu au préalable, censé renforcer la sécurité aux frontières britanniques.Après avoir imposé en janvier ce système aux ressortissants d’une cinquantaine de pays et territoires, dont les Etats-Unis, le Canada et l’Australie, c’est au tour des voyageurs d’une trentaine de pays européens de devoir se munir de ce sésame pour le Royaume-Uni, qui a quitté l’UE il y a cinq ans avec le Brexit.Tous devront remplir avant leur voyage un questionnaire en ligne, avant de s’acquitter d’une somme de 10 livres (12 euros). Celle-ci sera portée à 16 livres, soit environ 19 euros, à partir du 9 avril.Désormais, toute personne qui se rendra au Royaume-Uni devra soit être munie d’un visa, soit d’une ETA, exigée dans leur gare ou aéroport de départ.”Si vous n’êtes pas un ressortissant d’un pays soumis à un visa, un citoyen britannique ou irlandais, alors nous voulons récolter vos informations avant le départ pour vérifier que vous êtes autorisé à voyager au Royaume-Uni”, a expliqué mardi Phil Douglas, directeur général de la police britannique aux frontières.Cette démarche est “incroyablement facile” à réaliser, et permettra d’accélérer les contrôles des voyageurs à l’arrivée sur le sol britannique via des portiques automatisés, a-t-il assuré.A l’exception de l’Irlande, tous les ressortissants des pays de l’Union européenne (UE), mineurs ou majeurs, sont concernés, sauf ceux munis d’un visa (travail, études…). Leur ETA sera valable deux ans.Pour l’obtenir, ils doivent télécharger une application dédiée, “UK ETA” ou, à défaut, se rendre sur le site du gouvernement britannique, gov.uk.Cette démarche est similaire à celle de l’ESTA américain, dont le prix est équivalent.- “Période transitoire” -Il y aura, selon Phil Douglas, une “période transitoire” avec une forme de tolérance, qui devrait durer jusqu’en “septembre ou en octobre”. Mais “après cela, une personne n’aura plus le droit de monter dans l’avion ou le train pour venir au Royaume-Uni” sans son autorisation électronique.Le gouvernement britannique justifie cette mesure par la nécessité de “sécuriser les frontières”, en “numérisant le système d’immigration”.L’ETA a été lancé en 2023, d’abord pour les citoyens du Qatar, puis dans les autres pays du Golfe.Les ressortissants de pays notamment asiatiques ou africains comme l’Inde, l’Afghanistan, le Cameroun ou l’Egypte, restent eux soumis au traditionnel système de visa.Le gouvernement recommande de demander son ETA au moins trois jours ouvrés avant son voyage, des vérifications supplémentaires étant requises dans certains rares cas.Pour cela, le voyageur doit fournir une photo de son passeport, de son visage, et répondre à une série de questions. La démarche prend moins de dix minutes et l’autorisation de voyage, liée numériquement au passeport, est généralement accordée en quelques instants, selon le ministère britannique de l’Intérieur.Cette autorisation permet de séjourner au Royaume-Uni pendant six mois maximum. Elle autorise un nombre de voyages illimités pendant deux ans, mais la demande doit être renouvelée s’il y a changement de passeport.La plupart des personnes en transit au Royaume-Uni devront également s’en acquitter, sauf celles qui passeront par certains aéroports comme Heathrow ou celui de Manchester, où ils n’ont pas besoin de passer les contrôles aux frontières britanniques à l’atterrissage.L’UE prévoit de mettre en place le même type de système, avec ETIAS (European Travel Information and Authorisation System), une autorisation pour voyager dans 30 pays européens, dont l’entrée en vigueur devrait intervenir en 2026.

Royaume-Uni: l’autorisation de voyage électronique s’impose aux visiteurs européens

Pour la première fois mercredi, les touristes européens qui entrent au Royaume-Uni doivent être munis de leur autorisation de voyage électronique (ETA), un document numérique payant obtenu au préalable, censé renforcer la sécurité aux frontières britanniques.Après avoir imposé en janvier ce système aux ressortissants d’une cinquantaine de pays et territoires, dont les Etats-Unis, le Canada et l’Australie, c’est au tour des voyageurs d’une trentaine de pays européens de devoir se munir de ce sésame pour le Royaume-Uni, qui a quitté l’UE il y a cinq ans avec le Brexit.Tous devront remplir avant leur voyage un questionnaire en ligne, avant de s’acquitter d’une somme de 10 livres (12 euros). Celle-ci sera portée à 16 livres, soit environ 19 euros, à partir du 9 avril.Désormais, toute personne qui se rendra au Royaume-Uni devra soit être munie d’un visa, soit d’une ETA, exigée dans leur gare ou aéroport de départ.”Si vous n’êtes pas un ressortissant d’un pays soumis à un visa, un citoyen britannique ou irlandais, alors nous voulons récolter vos informations avant le départ pour vérifier que vous êtes autorisé à voyager au Royaume-Uni”, a expliqué mardi Phil Douglas, directeur général de la police britannique aux frontières.Cette démarche est “incroyablement facile” à réaliser, et permettra d’accélérer les contrôles des voyageurs à l’arrivée sur le sol britannique via des portiques automatisés, a-t-il assuré.A l’exception de l’Irlande, tous les ressortissants des pays de l’Union européenne (UE), mineurs ou majeurs, sont concernés, sauf ceux munis d’un visa (travail, études…). Leur ETA sera valable deux ans.Pour l’obtenir, ils doivent télécharger une application dédiée, “UK ETA” ou, à défaut, se rendre sur le site du gouvernement britannique, gov.uk.Cette démarche est similaire à celle de l’ESTA américain, dont le prix est équivalent.- “Période transitoire” -Il y aura, selon Phil Douglas, une “période transitoire” avec une forme de tolérance, qui devrait durer jusqu’en “septembre ou en octobre”. Mais “après cela, une personne n’aura plus le droit de monter dans l’avion ou le train pour venir au Royaume-Uni” sans son autorisation électronique.Le gouvernement britannique justifie cette mesure par la nécessité de “sécuriser les frontières”, en “numérisant le système d’immigration”.L’ETA a été lancé en 2023, d’abord pour les citoyens du Qatar, puis dans les autres pays du Golfe.Les ressortissants de pays notamment asiatiques ou africains comme l’Inde, l’Afghanistan, le Cameroun ou l’Egypte, restent eux soumis au traditionnel système de visa.Le gouvernement recommande de demander son ETA au moins trois jours ouvrés avant son voyage, des vérifications supplémentaires étant requises dans certains rares cas.Pour cela, le voyageur doit fournir une photo de son passeport, de son visage, et répondre à une série de questions. La démarche prend moins de dix minutes et l’autorisation de voyage, liée numériquement au passeport, est généralement accordée en quelques instants, selon le ministère britannique de l’Intérieur.Cette autorisation permet de séjourner au Royaume-Uni pendant six mois maximum. Elle autorise un nombre de voyages illimités pendant deux ans, mais la demande doit être renouvelée s’il y a changement de passeport.La plupart des personnes en transit au Royaume-Uni devront également s’en acquitter, sauf celles qui passeront par certains aéroports comme Heathrow ou celui de Manchester, où ils n’ont pas besoin de passer les contrôles aux frontières britanniques à l’atterrissage.L’UE prévoit de mettre en place le même type de système, avec ETIAS (European Travel Information and Authorisation System), une autorisation pour voyager dans 30 pays européens, dont l’entrée en vigueur devrait intervenir en 2026.

Rubio heads to Europe as transatlantic tensions soar

US Secretary of State Marco Rubio heads Wednesday to a NATO meeting in Europe as transatlantic tensions soar, with President Donald Trump slapping tariffs on Europeans and challenging Denmark’s sovereignty over Greenland.Rubio will join two days of talks among NATO foreign ministers in Brussels, a preparation for a June leaders’ summit in The Hague.The new US administration has quickly shown itself ideologically at odds with much of Europe. Vice President JD Vance made the Trump team’s European debut in February by calling on Germany to stop shunning the far right.Rubio will arrive hours after Trump is set to implement sweeping tariffs, part of an effort to remake the global economic order and shatter decades of efforts toward freer trade.Most European allies are expected to respond quickly and strongly, leading to fears of a global trade war with an epicentre in a divided Western bloc.”The president rightfully states that the state of global trade is completely unfair to America,” Rubio said in a Fox News Radio interview in March.”So I get why all these countries are unhappy, because they got a great deal going on and they want to keep it going.”Other than Canada, which Trump has mocked as the 51st US state, perhaps no ally has come under as much fire as Denmark.Trump covets its Arctic territory Greenland, which is resource rich and strategically located.Vance flew last week to an American space base there and said: “Our message to Denmark is very simple: You have not done a good job by the people of Greenland.”Foreign Minister Lars Lokke Rasmussen, who hopes to meet Rubio in Brussels, said that Denmark did “not appreciate the tone” of Vance.”This is not how you speak to your close allies, and I still consider Denmark and the United States to be close allies,” Rasmussen said on X after Vance’s trip.- Swings on Ukraine -The talks come a month after Trump stunned Europeans by dressing down Ukrainian President Volodymyr Zelensky in a White House meeting, with Vance calling him ungrateful for the billions of dollars of US weapons sent to repel a Russian invasion.The White House showdown prompted European allies to reconsider US commitments to the continent as never before.Germany changed its constitution to ramp up defense spending and France redoubled calls for European-led collective defense.Since then, however, diplomacy has shifted, with Rubio meeting senior Ukrainian officials who backed a US-led proposal of a 30-day ceasefire.Putin rejected the truce proposal and instead has stepped up calls to remove Zelensky in Ukraine. Trump told NBC News on Sunday he was “pissed off” with Putin and threatened, if Russia does not come around, tariffs on firms dealing with Russian oil.Rubio is expected to hear calls in Brussels from Eastern European nations that want the United States to push forward on sanctions against Russia unless it budges.The Trump administration has sought to reprioritize US defense strategy to focus on China, as tensions rise over Taiwan, and to let Europeans handle more of their own security.The sentiment was laid bare in a text exchange on US strikes on Yemen, to which a journalist of The Atlantic was inadvertently added. Defense Secretary Pete Hegseth, backing up assertions to Vance, described “European freeloading” as “PATHETIC.”Ahead of the summit in The Hague, Trump is pushing NATO members to show their commitment by raising defense expenditure to five percent of GDP — more than any, including the United States, now spends. 

Taïwan: manoeuvres militaires de Pékin pour simuler des “frappes” et un “blocus”

La Chine a lancé mercredi de nouvelles grandes manÅ“uvres militaires dans le détroit de Taïwan avec simulation de “frappes” et de “blocus” contre l’île que Pékin revendique, une opération condamnée par Washington.Ces exercices, qui n’avaient pas été annoncés – après ceux de mardi -, surviennent quelques jours après une tournée en Asie du ministre américain de la Défense Pete Hegseth, qui a affirmé que Washington assurerait la “dissuasion” dans le détroit de Taïwan.Sous le nom de code “Tonnerre dans le détroit – 2025A”, l’opération vise à éprouver les capacités des troupes chinoises en matière de “contrôle des zones” et de “blocus” de Taïwan, a déclaré dans un communiqué Shi Yi, porte-parole du Commandement du théâtre oriental de l’armée chinoise.Pékin a déployé à cette fin son porte-avions Shandong, selon l’armée. Les manÅ“uvres de mercredi comprennent des “exercices de tir réel à longue portée” et des simulations de “frappes sur des ports et des infrastructures énergétiques clés” de Taïwan, a précisé le porte-parole chinois.Taipei a condamné ces exercices, et dit avoir repéré 21 navires de guerre – comme lors des manÅ“uvres de mardi – mais aussi 27 aéronefs et 10 bateaux de garde-côtes chinois aux alentours de l’île, entre 06H08 (22H08 GMT mardi) et 13H30. Il s’agit, à l’instar de mardi, du nombre le plus élevé de navires de guerre repérés en une seule journée depuis près d’un an.Le détroit de Taïwan, zone de passage clé pour le transport maritime mondial, est un point de tension majeur entre grandes puissances, Chine et États-Unis en tête.- “Ambiguïté stratégique” -Washington est le principal fournisseur d’armes de Taipei depuis des décennies, mais entretient une “ambiguïté stratégique” quant à son éventuelle intervention militaire en cas d’attaque de Pékin.La diplomatie américaine a fustigé “des activités militaires et une rhétorique agressives de la Chine” qui “exacerbent les tensions et mettent en danger la sécurité régionale et la prospérité du monde”.La Chine a multiplié les exercices à grande échelle autour de Taïwan ces dernières années, déployant avions et navires de guerre pour appuyer sa revendication de souveraineté, rejetée par Taipei.”Tant que les provocations liées à l’indépendance de Taïwan continuent, les punitions anti-indépendance ne s’arrêteront pas”, a averti mercredi un porte-parole de la diplomatie chinoise, Guo Jiakun.Mardi, Pékin avait mobilisé des forces terrestres, navales et aériennes aux alentours de l’île, entraînant l’envoi d’avions et de navires par Taipei et le déploiement de ses systèmes de missiles.L’Union européenne a pour sa part mis en garde contre “toute action susceptible d’aggraver les tensions”.Ces exercices constituent “une série de tests de résistance” pour évaluer la force du soutien de Washington à Taïwan et d’autres alliés dans la région, estime Wen-Ti Sung, analyste au centre de réflexion américain Atlantic Council.- Test du “soutien” de Trump -“La Chine crée occasion sur occasion pour que le gouvernement (du président américain Donald) Trump montre publiquement à quel point son soutien (…) est plus faible ou conditionné que ces dernières années”, juge M. Sung.Des experts pensent aussi que ces manÅ“uvres représentent une répétition d’un possible encerclement de l’archipel, un scénario jugé plus probable qu’une invasion totale, plus risquée et plus facile à anticiper.Pour le professeur Lin Ying-yu, de l’université Tamkang à Taïwan, la Chine cherche à “s’entraîner sur un blocus” de l’île.D’autant que “Taïwan est vulnérable d’un point de vue énergétique et la Chine joue sur cette vulnérabilité”, renchérit Dylan Loh, enseignant à l’université technologique Nanyang de Singapour.La pression est par ailleurs montée d’un cran depuis l’élection du président taïwanais Lai Ching-te en 2024, qui soutient que l’île est “déjà un pays indépendant” et qui a qualifié la Chine de “force hostile étrangère”.Le Commandement du théâtre oriental de l’armée chinoise a publié mercredi une image intitulée “frappes paralysantes” sur le réseau social Weibo, montrant ses forces entourer Taïwan et tirer des missiles en direction de l’île.Les revendications du Parti communiste chinois sur Taïwan remontent à 1949, lorsque les Républicains chinois s’y sont réfugiés après leur défaite face à l’armée communiste.L’île principale de Taïwan, peuplée par des peuples autochtones depuis des milliers d’années, a été en partie contrôlée par les Espagnols, les Hollandais, la dynastie chinoise des Qing, puis intégralement par le Japon jusqu’en 1945.burs-amj/aas-nr/jnd/mba

Taïwan: manoeuvres militaires de Pékin pour simuler des “frappes” et un “blocus”

La Chine a lancé mercredi de nouvelles grandes manÅ“uvres militaires dans le détroit de Taïwan avec simulation de “frappes” et de “blocus” contre l’île que Pékin revendique, une opération condamnée par Washington.Ces exercices, qui n’avaient pas été annoncés – après ceux de mardi -, surviennent quelques jours après une tournée en Asie du ministre américain de la Défense Pete Hegseth, qui a affirmé que Washington assurerait la “dissuasion” dans le détroit de Taïwan.Sous le nom de code “Tonnerre dans le détroit – 2025A”, l’opération vise à éprouver les capacités des troupes chinoises en matière de “contrôle des zones” et de “blocus” de Taïwan, a déclaré dans un communiqué Shi Yi, porte-parole du Commandement du théâtre oriental de l’armée chinoise.Pékin a déployé à cette fin son porte-avions Shandong, selon l’armée. Les manÅ“uvres de mercredi comprennent des “exercices de tir réel à longue portée” et des simulations de “frappes sur des ports et des infrastructures énergétiques clés” de Taïwan, a précisé le porte-parole chinois.Taipei a condamné ces exercices, et dit avoir repéré 21 navires de guerre – comme lors des manÅ“uvres de mardi – mais aussi 27 aéronefs et 10 bateaux de garde-côtes chinois aux alentours de l’île, entre 06H08 (22H08 GMT mardi) et 13H30. Il s’agit, à l’instar de mardi, du nombre le plus élevé de navires de guerre repérés en une seule journée depuis près d’un an.Le détroit de Taïwan, zone de passage clé pour le transport maritime mondial, est un point de tension majeur entre grandes puissances, Chine et États-Unis en tête.- “Ambiguïté stratégique” -Washington est le principal fournisseur d’armes de Taipei depuis des décennies, mais entretient une “ambiguïté stratégique” quant à son éventuelle intervention militaire en cas d’attaque de Pékin.La diplomatie américaine a fustigé “des activités militaires et une rhétorique agressives de la Chine” qui “exacerbent les tensions et mettent en danger la sécurité régionale et la prospérité du monde”.La Chine a multiplié les exercices à grande échelle autour de Taïwan ces dernières années, déployant avions et navires de guerre pour appuyer sa revendication de souveraineté, rejetée par Taipei.”Tant que les provocations liées à l’indépendance de Taïwan continuent, les punitions anti-indépendance ne s’arrêteront pas”, a averti mercredi un porte-parole de la diplomatie chinoise, Guo Jiakun.Mardi, Pékin avait mobilisé des forces terrestres, navales et aériennes aux alentours de l’île, entraînant l’envoi d’avions et de navires par Taipei et le déploiement de ses systèmes de missiles.L’Union européenne a pour sa part mis en garde contre “toute action susceptible d’aggraver les tensions”.Ces exercices constituent “une série de tests de résistance” pour évaluer la force du soutien de Washington à Taïwan et d’autres alliés dans la région, estime Wen-Ti Sung, analyste au centre de réflexion américain Atlantic Council.- Test du “soutien” de Trump -“La Chine crée occasion sur occasion pour que le gouvernement (du président américain Donald) Trump montre publiquement à quel point son soutien (…) est plus faible ou conditionné que ces dernières années”, juge M. Sung.Des experts pensent aussi que ces manÅ“uvres représentent une répétition d’un possible encerclement de l’archipel, un scénario jugé plus probable qu’une invasion totale, plus risquée et plus facile à anticiper.Pour le professeur Lin Ying-yu, de l’université Tamkang à Taïwan, la Chine cherche à “s’entraîner sur un blocus” de l’île.D’autant que “Taïwan est vulnérable d’un point de vue énergétique et la Chine joue sur cette vulnérabilité”, renchérit Dylan Loh, enseignant à l’université technologique Nanyang de Singapour.La pression est par ailleurs montée d’un cran depuis l’élection du président taïwanais Lai Ching-te en 2024, qui soutient que l’île est “déjà un pays indépendant” et qui a qualifié la Chine de “force hostile étrangère”.Le Commandement du théâtre oriental de l’armée chinoise a publié mercredi une image intitulée “frappes paralysantes” sur le réseau social Weibo, montrant ses forces entourer Taïwan et tirer des missiles en direction de l’île.Les revendications du Parti communiste chinois sur Taïwan remontent à 1949, lorsque les Républicains chinois s’y sont réfugiés après leur défaite face à l’armée communiste.L’île principale de Taïwan, peuplée par des peuples autochtones depuis des milliers d’années, a été en partie contrôlée par les Espagnols, les Hollandais, la dynastie chinoise des Qing, puis intégralement par le Japon jusqu’en 1945.burs-amj/aas-nr/jnd/mba