L’émissaire américain rencontre des proches d’otages à Tel-Aviv
L’émissaire américain Steve Witkoff a rencontré samedi à Tel-Aviv des proches d’otages israéliens, dont le sort inquiète après près de 22 mois de captivité dans la bande de Gaza, dévastée par la guerre et menacée de famine. Ces otages ont été enlevés durant une attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 en Israël par le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a déclenché la guerre dans le territoire palestinien. Samedi, 32 Palestiniens ont été tués par de nouveaux tirs et bombardements israéliens, dont 14 qui attendaient de l’aide, selon la Défense civile à Gaza. Sollicitée par l’AFP, l’armée n’a pas commenté dans l’immédiat.Au lendemain d’un déplacement à Gaza, M. Witkoff s’est rendu “place des otages” à Tel-Aviv, où des proches de captifs l’ont accueilli aux cris de “Ramenez-les à la maison maintenant!”. Il s’est ensuite entretenu avec des membres des familles.Selon le Forum des familles d’otages, il a souligné “l’engagement du président (Donald) Trump” à permettre le retour de tous les otages.Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 49 restent retenues à Gaza dont 27 déclarées mortes par l’armée israélienne.- “Ignoble”-  La publication depuis jeudi par le Hamas et le Jihad islamique palestinien de vidéos montrant deux otages, apparus décharnés, a suscité l’émoi en Israël et ravivé le débat sur la nécessité d’un accord pour les libérer, après un nouvel échec en juillet de négociations indirectes entre le Hamas et Israël. Le Hamas a publié à nouveau samedi une version plus longue de la première vidéo de l’un d’entre eux, Evyatar David, le montrant peinant à se tenir debout dans un tunnel. Sa famille a condamné une propagande “ignoble” du Hamas. “La famine intentionnelle, la torture et les abus infligés à Evyatar à des fins de propagande violent les standards humanitaires les plus basiques et la décence humaine fondamentale”, a-t-elle fustigé dans un communiqué, jugeant que le jeune homme “n’a plus que quelques jours à vivre dans son état actuel”.”La guerre doit se terminer. Le gouvernement israélien ne mettra pas fin à la guerre de son plein gré. Il faut le stopper”, a déclaré à l’AFP Yotam Cohen, frère de l’otage Nimrod Cohen.”J’estime que dans les prochains jours, nous saurons si nous pouvons parvenir à un accord pour la libération de nos otages. Sinon, le combat continuera sans répit”, a déclaré pour sa part le chef d’état-major israélien Eyal Zamir. L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes ont fait au moins 60.332 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- “Tentative mensongère” -Depuis le début de la guerre, Israël assiège plus de deux millions de Palestiniens entassés dans un territoire de 365 km2, déjà soumis à un blocus israélien depuis plus de 15 ans.Début mars, il y avait interdit l’entrée de toute aide, avant d’autoriser fin mai des quantités très limitées.Le territoire palestinien, totalement dépendant de l’aide humanitaire, est désormais menacé d’une “famine généralisée”, selon l’ONU, qui juge largement insuffisantes les livraisons autorisées par Israël. Déplacée dans un camp à Gaza-ville (nord), Modallala Dawwas, 33 ans, affirme à l’AFP que sa fille Mariam, neuf ans, a perdu 15 kilos depuis la début de la guerre, et n’en pèse plus que 10. La fillette, au corps squelettique, ne souffre selon elle d’aucune autre affection diagnostiquée. Vendredi, M. Witkoff a promis à Gaza d’augmenter l’aide humanitaire, et s’est affiché rencontrant des habitants.Le Hamas a fustigé une “mise en scène (…) visant à induire l’opinion publique en erreur, à redorer l’image de l’occupation (Israel, NDLR) et à fournir une couverture politique à la campagne de famine en cours et au meurtre systématique de civils innocents”.  Depuis fin mai, 1.373 Palestiniens qui attendaient de l’aide ont été tués à Gaza, “la plupart” par l’armée israélienne, a accusé l’ONU vendredi, tandis que les largages aériens de vivres entamés fin juillet suscitent régulièrement de violentes bousculades.”Nous ne voulons pas que l’aide soit larguée par avion. Nous voulons que tout le monde puisse la récupérer avec un coupon. Mais ce qui se passe actuellement n’est tout simplement pas acceptable”, proteste samedi Isaam Al-Hawajri auprès de l’AFP, après une ruée d’habitants sur des colis parachutés sur le camp d’al-Zawaida (centre).Human Rights Watch a qualifié de “crimes de guerre” les “meurtres de Palestiniens en quête de nourriture, par les forces israéliennes”.Le lieutenant-général Zamir a dénoncé “une tentative délibérée, planifiée et mensongère” de mise en cause de l’armée israélienne. “Les responsables des meurtres et des souffrances des habitants de Gaza sont le Hamas”.
L’émissaire américain rencontre des proches d’otages à Tel-Aviv
L’émissaire américain Steve Witkoff a rencontré samedi à Tel-Aviv des proches d’otages israéliens, dont le sort inquiète après près de 22 mois de captivité dans la bande de Gaza, dévastée par la guerre et menacée de famine. Ces otages ont été enlevés durant une attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 en Israël par le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a déclenché la guerre dans le territoire palestinien. Samedi, 32 Palestiniens ont été tués par de nouveaux tirs et bombardements israéliens, dont 14 qui attendaient de l’aide, selon la Défense civile à Gaza. Sollicitée par l’AFP, l’armée n’a pas commenté dans l’immédiat.Au lendemain d’un déplacement à Gaza, M. Witkoff s’est rendu “place des otages” à Tel-Aviv, où des proches de captifs l’ont accueilli aux cris de “Ramenez-les à la maison maintenant!”. Il s’est ensuite entretenu avec des membres des familles.Selon le Forum des familles d’otages, il a souligné “l’engagement du président (Donald) Trump” à permettre le retour de tous les otages.Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 49 restent retenues à Gaza dont 27 déclarées mortes par l’armée israélienne.- “Ignoble”-  La publication depuis jeudi par le Hamas et le Jihad islamique palestinien de vidéos montrant deux otages, apparus décharnés, a suscité l’émoi en Israël et ravivé le débat sur la nécessité d’un accord pour les libérer, après un nouvel échec en juillet de négociations indirectes entre le Hamas et Israël. Le Hamas a publié à nouveau samedi une version plus longue de la première vidéo de l’un d’entre eux, Evyatar David, le montrant peinant à se tenir debout dans un tunnel. Sa famille a condamné une propagande “ignoble” du Hamas. “La famine intentionnelle, la torture et les abus infligés à Evyatar à des fins de propagande violent les standards humanitaires les plus basiques et la décence humaine fondamentale”, a-t-elle fustigé dans un communiqué, jugeant que le jeune homme “n’a plus que quelques jours à vivre dans son état actuel”.”La guerre doit se terminer. Le gouvernement israélien ne mettra pas fin à la guerre de son plein gré. Il faut le stopper”, a déclaré à l’AFP Yotam Cohen, frère de l’otage Nimrod Cohen.”J’estime que dans les prochains jours, nous saurons si nous pouvons parvenir à un accord pour la libération de nos otages. Sinon, le combat continuera sans répit”, a déclaré pour sa part le chef d’état-major israélien Eyal Zamir. L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes ont fait au moins 60.332 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- “Tentative mensongère” -Depuis le début de la guerre, Israël assiège plus de deux millions de Palestiniens entassés dans un territoire de 365 km2, déjà soumis à un blocus israélien depuis plus de 15 ans.Début mars, il y avait interdit l’entrée de toute aide, avant d’autoriser fin mai des quantités très limitées.Le territoire palestinien, totalement dépendant de l’aide humanitaire, est désormais menacé d’une “famine généralisée”, selon l’ONU, qui juge largement insuffisantes les livraisons autorisées par Israël. Déplacée dans un camp à Gaza-ville (nord), Modallala Dawwas, 33 ans, affirme à l’AFP que sa fille Mariam, neuf ans, a perdu 15 kilos depuis la début de la guerre, et n’en pèse plus que 10. La fillette, au corps squelettique, ne souffre selon elle d’aucune autre affection diagnostiquée. Vendredi, M. Witkoff a promis à Gaza d’augmenter l’aide humanitaire, et s’est affiché rencontrant des habitants.Le Hamas a fustigé une “mise en scène (…) visant à induire l’opinion publique en erreur, à redorer l’image de l’occupation (Israel, NDLR) et à fournir une couverture politique à la campagne de famine en cours et au meurtre systématique de civils innocents”.  Depuis fin mai, 1.373 Palestiniens qui attendaient de l’aide ont été tués à Gaza, “la plupart” par l’armée israélienne, a accusé l’ONU vendredi, tandis que les largages aériens de vivres entamés fin juillet suscitent régulièrement de violentes bousculades.”Nous ne voulons pas que l’aide soit larguée par avion. Nous voulons que tout le monde puisse la récupérer avec un coupon. Mais ce qui se passe actuellement n’est tout simplement pas acceptable”, proteste samedi Isaam Al-Hawajri auprès de l’AFP, après une ruée d’habitants sur des colis parachutés sur le camp d’al-Zawaida (centre).Human Rights Watch a qualifié de “crimes de guerre” les “meurtres de Palestiniens en quête de nourriture, par les forces israéliennes”.Le lieutenant-général Zamir a dénoncé “une tentative délibérée, planifiée et mensongère” de mise en cause de l’armée israélienne. “Les responsables des meurtres et des souffrances des habitants de Gaza sont le Hamas”.
A Rome, des foules de jeunes catholiques attendent le pape avec impatience
Des foules de jeunes catholiques du monde entier se sont rassemblés samedi à Rome sous un soleil brûlant pour une véritable fête en plein-air, dans l’attente d’une gigantesque veillée de prière avec Léon XIV.Le Vatican a indiqué qu’il s’attendait à accueillir jusqu’à un million de jeunes fidèles pour cette veillée, qui, avec la messe de dimanche, marque le point d’orgue du Jubilé, “Année sainte” de l’Eglise catholique.Samedi après-midi, l’immense esplanade de Tor Vergata, à l’est de Rome — qui, avec plus de 500.000 mètres carrés, équivaut à plus de 100 terrains de football — était remplie de jeunes pèlerins, tandis que des foules continuaient d’affluer dans une ambiance festive.”Je suis tellement heureux d’être ici, même si je suis un peu loin du pape”, a confié à l’AFP Andy Hewellyd, un étudiant britannique.Depuis sa place, on ne pouvait voir l’imposante scène, avec son arche dorée et sa croix monumentale, que grâce à un écran géant installé à proximité. La Rai, la radio-télévision publique italienne, a qualifié l’événement de “Woodstock catholique”, alors qu’une vingtaine de groupes de musique et de danse, pour la plupart religieux, animaient la foule avant l’arrivée du pape, avec de la musique diffusée à plein volume.”Le monde a besoin de vous !” a crié un artiste depuis la scène aux pèlerins, qui avaient installé couvertures, coussins, parapluies et drapeaux sur l’esplanade. La plupart prévoient d’y passer la nuit jusqu’à la grande messe de clôture présidée par le pape américain dimanche matin.- “Nuit de prières à la belle étoile” -Le chef des 1,4 milliard de catholiques, déjà accueilli en rock star lundi soir sous les acclamations et les flashs des smartphones place Saint-Pierre, doit arriver en hélicoptère à Tor Vergata avant de s’offrir un nouveau bain de foule en “Papamobile”.Il s’exprimera ensuite depuis un imposant autel en bois de 1.400 mètres carrés installé pour l’occasion, aux côtés de milliers de prêtres, évêques et religieux.Dans un message vidéo, la Première ministre italienne Giorgia Meloni a souhaité la bienvenue aux pèlerins dans la capitale, qui, selon elle, a été “littéralement envahie par des centaines de milliers de jeunes hommes et femmes” qui “prient, chantent, plaisantent entre eux, font la fête… dans une célébration extraordinaire”.Portant un drapeau espagnol et chargée d’un lourd sac à dos, Victoria Perez, 21 ans, se réjouissait d’arriver tôt “pour pouvoir voir le pape de près”.”C’est la première fois que je vais le voir et j’ai hâte, alors je voulais arriver tôt pour avoir une bonne place”, explique à l’AFP la jeune femme, impatiente de vivre cette “nuit de prières à la belle étoile”.Le “Jubilé de la Jeunesse”, qui a débuté lundi, a vu affluer vers le siège de l’Eglise des jeunes pèlerins âgés de 18 à 35 ans venus de plus de 146 pays.Ce rassemblement a lieu près de trois mois après le début du pontificat de Léon, 69 ans, le premier pape américain, et 25 ans après le Jubilé de l’an 2000, lors duquel plus de deux millions de jeunes avaient participé aux Journées mondiales de la Jeunesse à l’appel du pape Jean-Paul II.- Confessionnal à ciel ouvert -L’organisation de l’événement a constitué un défi logistique hors-norme pour les autorités, avec quelque 10.000 personnes déployées, dont des policiers et agents de la protection civile, et des mesures sanitaires – distribution de bouteilles d’eau et brumisateurs – pour aider les participants à surmonter la chaleur estivale romaine.Le Vatican a indiqué que le pape avait rencontré et prié samedi avec les compagnons de voyage d’une pèlerine égyptienne de 18 ans, décédée vendredi soir des suites d’une crise cardiaque selon la Rai, alors qu’elle rentrait en bus à son hébergement après un événement à Rome.Du Colisée aux abords du Vatican en passant par la place d’Espagne, des flots de pèlerins, exhibant les drapeaux de leurs pays, ont inondé toute la semaine les transports et les artères de la Cité éternelle dans une ambiance festive, entre concerts, conférences et prières.Vendredi, le célèbre Circus Maximus, l’hippodrome où se déroulaient les courses de chars dans la Rome antique au pied du mont Palatin, s’est mué en vaste confessionnal à ciel ouvert : un millier de prêtres y ont entendu des dizaines de milliers de jeunes en dix langues différentes sous des tentes blanches.”Nous espérons que le pape parviendra à diffuser ses paroles même dans les pays du tiers-monde”, a affirmé à l’AFP Samarei Semos, 29 ans, originaire du Belize, qui a fait trois jours de voyage depuis le pays d’Amérique centrale pour se rendre à Rome.”C’est un pape qui a à cÅ“ur de rassembler toutes les tendances de l’Eglise, celles qui sont plus conservatrices et celles plus progressistes. Et ça c’est assez chouette”, a confié Alice Berry, 21 ans, étudiante en histoire-géographie en région parisienne.
A Rome, des foules de jeunes catholiques attendent le pape avec impatience
Des foules de jeunes catholiques du monde entier se sont rassemblés samedi à Rome sous un soleil brûlant pour une véritable fête en plein-air, dans l’attente d’une gigantesque veillée de prière avec Léon XIV.Le Vatican a indiqué qu’il s’attendait à accueillir jusqu’à un million de jeunes fidèles pour cette veillée, qui, avec la messe de dimanche, marque le point d’orgue du Jubilé, “Année sainte” de l’Eglise catholique.Samedi après-midi, l’immense esplanade de Tor Vergata, à l’est de Rome — qui, avec plus de 500.000 mètres carrés, équivaut à plus de 100 terrains de football — était remplie de jeunes pèlerins, tandis que des foules continuaient d’affluer dans une ambiance festive.”Je suis tellement heureux d’être ici, même si je suis un peu loin du pape”, a confié à l’AFP Andy Hewellyd, un étudiant britannique.Depuis sa place, on ne pouvait voir l’imposante scène, avec son arche dorée et sa croix monumentale, que grâce à un écran géant installé à proximité. La Rai, la radio-télévision publique italienne, a qualifié l’événement de “Woodstock catholique”, alors qu’une vingtaine de groupes de musique et de danse, pour la plupart religieux, animaient la foule avant l’arrivée du pape, avec de la musique diffusée à plein volume.”Le monde a besoin de vous !” a crié un artiste depuis la scène aux pèlerins, qui avaient installé couvertures, coussins, parapluies et drapeaux sur l’esplanade. La plupart prévoient d’y passer la nuit jusqu’à la grande messe de clôture présidée par le pape américain dimanche matin.- “Nuit de prières à la belle étoile” -Le chef des 1,4 milliard de catholiques, déjà accueilli en rock star lundi soir sous les acclamations et les flashs des smartphones place Saint-Pierre, doit arriver en hélicoptère à Tor Vergata avant de s’offrir un nouveau bain de foule en “Papamobile”.Il s’exprimera ensuite depuis un imposant autel en bois de 1.400 mètres carrés installé pour l’occasion, aux côtés de milliers de prêtres, évêques et religieux.Dans un message vidéo, la Première ministre italienne Giorgia Meloni a souhaité la bienvenue aux pèlerins dans la capitale, qui, selon elle, a été “littéralement envahie par des centaines de milliers de jeunes hommes et femmes” qui “prient, chantent, plaisantent entre eux, font la fête… dans une célébration extraordinaire”.Portant un drapeau espagnol et chargée d’un lourd sac à dos, Victoria Perez, 21 ans, se réjouissait d’arriver tôt “pour pouvoir voir le pape de près”.”C’est la première fois que je vais le voir et j’ai hâte, alors je voulais arriver tôt pour avoir une bonne place”, explique à l’AFP la jeune femme, impatiente de vivre cette “nuit de prières à la belle étoile”.Le “Jubilé de la Jeunesse”, qui a débuté lundi, a vu affluer vers le siège de l’Eglise des jeunes pèlerins âgés de 18 à 35 ans venus de plus de 146 pays.Ce rassemblement a lieu près de trois mois après le début du pontificat de Léon, 69 ans, le premier pape américain, et 25 ans après le Jubilé de l’an 2000, lors duquel plus de deux millions de jeunes avaient participé aux Journées mondiales de la Jeunesse à l’appel du pape Jean-Paul II.- Confessionnal à ciel ouvert -L’organisation de l’événement a constitué un défi logistique hors-norme pour les autorités, avec quelque 10.000 personnes déployées, dont des policiers et agents de la protection civile, et des mesures sanitaires – distribution de bouteilles d’eau et brumisateurs – pour aider les participants à surmonter la chaleur estivale romaine.Le Vatican a indiqué que le pape avait rencontré et prié samedi avec les compagnons de voyage d’une pèlerine égyptienne de 18 ans, décédée vendredi soir des suites d’une crise cardiaque selon la Rai, alors qu’elle rentrait en bus à son hébergement après un événement à Rome.Du Colisée aux abords du Vatican en passant par la place d’Espagne, des flots de pèlerins, exhibant les drapeaux de leurs pays, ont inondé toute la semaine les transports et les artères de la Cité éternelle dans une ambiance festive, entre concerts, conférences et prières.Vendredi, le célèbre Circus Maximus, l’hippodrome où se déroulaient les courses de chars dans la Rome antique au pied du mont Palatin, s’est mué en vaste confessionnal à ciel ouvert : un millier de prêtres y ont entendu des dizaines de milliers de jeunes en dix langues différentes sous des tentes blanches.”Nous espérons que le pape parviendra à diffuser ses paroles même dans les pays du tiers-monde”, a affirmé à l’AFP Samarei Semos, 29 ans, originaire du Belize, qui a fait trois jours de voyage depuis le pays d’Amérique centrale pour se rendre à Rome.”C’est un pape qui a à cÅ“ur de rassembler toutes les tendances de l’Eglise, celles qui sont plus conservatrices et celles plus progressistes. Et ça c’est assez chouette”, a confié Alice Berry, 21 ans, étudiante en histoire-géographie en région parisienne.
Chassé-croisé: plus de 1.000 km de bouchons sur la route des vacances
Plus de 1.000 km de bouchons cumulés ont été enregistrés, en milieu de journée samedi, avant de largement se résorber, pour ce traditionnel chassé-croisé de l’été entre juillettistes et aoûtiens.Le pic des embouteillages a été atteint à 12h05, avec un cumulé de 1.078,9 km, selon Bison futé, non loin du record de 1.086,5 km.Les congestions se sont depuis nettement amoindries : vers 17h00, elles n’étaient plus que de 520 km et elles devraient être plus ou moins résorbées d’ici à la soirée, selon Bison futé.L’agence publique d’information routière avait averti d’une circulation “extrêmement difficile” en ce samedi classé au niveau national noir dans le sens des départs et orange dans celui des retours. Il est classé rouge pour la zone Arc méditerranéen dans le sens des retours. Dans la longue file de voitures attendant d’entrer dans le tunnel du Mont-Blanc, on essaie de prendre son mal en patience: “On ne s’attendait pas à avoir deux heures de bouchon mais ça fait partie des vacances”, témoigne auprès de l’AFP Frédéric Raimbault, venu du Mans et bloqué dans les bouchons avant le tunnel pour l’Italie, où Bison Futé indiquait un temps d’attente de deux heures environ.”On sait que là où on va, on a du soleil donc c’est pas grave”, ajoute avec le même stoïcisme Sonia Zebboudj, venue de Chateauroux et en route pour l’Italie où elle célébrera son mariage. “On est parti à 1h du matin. Nuit blanche mais tout va bien”, raconte la future mariée, qui voyage avec enfants et amis.Pour ce premier weekend d’août, c’est une nouvelle fois la zone “Arc méditerranéen” qui a été la plus touchée avec un volume maximal de bouchons atteint vers 12h00 de 314 km cumulés. Les routes vers les plages de l’Atlantique étaient elles aussi largement encombrées, avec plus de 80 km d’embouteillages sur l’A10. Patientant sur une aire en Gironde, Valérie attendait “tout simplement que ça passe”. “On fait la petite pause pour le chien. On va pique-niquer tranquille”, expliquait cette entrepreneuse de 57 ans sur une aire d’autoroute à Cestas, à une vingtaine de kilomètre au sud de Bordeaux.”Parce que là , on est à l’arrêt, donc de toute façon, ça sert à rien d’être dans la voiture, on est mieux là , il y a des pins et ça commence à sentir bon les vacances”, ajoute-t-elle.Pour la zone Ile de France, le volume maximal de bouchons a été atteint vers 11h55 avec 38 km cumulés. Vers 17h00, la circulation s’était largement améliorée, les principaux points noirs restant comme à l’accoutumée en direction de la Méditerranée, avec environ 100 km de bouchons, sur l’A7, et 60 sur l’A9.- 3h05 de Lyon à Orange -L’A75, qui traverse le Massif Central, est également impactée, avec 40 km de bouchons environ.En fin d’après-midi, le temps de circulation sur l’A7 entre le sud de Lyon et Orange (Vaucluse) était de 3h05 au lieu d’1h35 en temps normal, et de 2h25 au lieu d’1h40 entre sur l’A9 entre Orange et Narbonne, selon le compte X de Vinci Autoroutes, qui gère ces axes.Les difficultés de ce chassé-croisé, qui doivent s’étaler jusqu’à lundi, avaient déjà commencé vendredi, journée classée rouge pour les départs, des Hauts-de-France à la Bretagne, en passant par la Normandie, l’Ile-de-France et la région Auvergne-Rhône-Alpes. La circulation a été dense vendredi du début de la matinée jusqu’en milieu de soirée.La journée de dimanche est classée jaune dans le sens des départs. burx-lv/hj
Chassé-croisé: plus de 1.000 km de bouchons sur la route des vacances
Plus de 1.000 km de bouchons cumulés ont été enregistrés, en milieu de journée samedi, avant de largement se résorber, pour ce traditionnel chassé-croisé de l’été entre juillettistes et aoûtiens.Le pic des embouteillages a été atteint à 12h05, avec un cumulé de 1.078,9 km, selon Bison futé, non loin du record de 1.086,5 km.Les congestions se sont depuis nettement amoindries : vers 17h00, elles n’étaient plus que de 520 km et elles devraient être plus ou moins résorbées d’ici à la soirée, selon Bison futé.L’agence publique d’information routière avait averti d’une circulation “extrêmement difficile” en ce samedi classé au niveau national noir dans le sens des départs et orange dans celui des retours. Il est classé rouge pour la zone Arc méditerranéen dans le sens des retours. Dans la longue file de voitures attendant d’entrer dans le tunnel du Mont-Blanc, on essaie de prendre son mal en patience: “On ne s’attendait pas à avoir deux heures de bouchon mais ça fait partie des vacances”, témoigne auprès de l’AFP Frédéric Raimbault, venu du Mans et bloqué dans les bouchons avant le tunnel pour l’Italie, où Bison Futé indiquait un temps d’attente de deux heures environ.”On sait que là où on va, on a du soleil donc c’est pas grave”, ajoute avec le même stoïcisme Sonia Zebboudj, venue de Chateauroux et en route pour l’Italie où elle célébrera son mariage. “On est parti à 1h du matin. Nuit blanche mais tout va bien”, raconte la future mariée, qui voyage avec enfants et amis.Pour ce premier weekend d’août, c’est une nouvelle fois la zone “Arc méditerranéen” qui a été la plus touchée avec un volume maximal de bouchons atteint vers 12h00 de 314 km cumulés. Les routes vers les plages de l’Atlantique étaient elles aussi largement encombrées, avec plus de 80 km d’embouteillages sur l’A10. Patientant sur une aire en Gironde, Valérie attendait “tout simplement que ça passe”. “On fait la petite pause pour le chien. On va pique-niquer tranquille”, expliquait cette entrepreneuse de 57 ans sur une aire d’autoroute à Cestas, à une vingtaine de kilomètre au sud de Bordeaux.”Parce que là , on est à l’arrêt, donc de toute façon, ça sert à rien d’être dans la voiture, on est mieux là , il y a des pins et ça commence à sentir bon les vacances”, ajoute-t-elle.Pour la zone Ile de France, le volume maximal de bouchons a été atteint vers 11h55 avec 38 km cumulés. Vers 17h00, la circulation s’était largement améliorée, les principaux points noirs restant comme à l’accoutumée en direction de la Méditerranée, avec environ 100 km de bouchons, sur l’A7, et 60 sur l’A9.- 3h05 de Lyon à Orange -L’A75, qui traverse le Massif Central, est également impactée, avec 40 km de bouchons environ.En fin d’après-midi, le temps de circulation sur l’A7 entre le sud de Lyon et Orange (Vaucluse) était de 3h05 au lieu d’1h35 en temps normal, et de 2h25 au lieu d’1h40 entre sur l’A9 entre Orange et Narbonne, selon le compte X de Vinci Autoroutes, qui gère ces axes.Les difficultés de ce chassé-croisé, qui doivent s’étaler jusqu’à lundi, avaient déjà commencé vendredi, journée classée rouge pour les départs, des Hauts-de-France à la Bretagne, en passant par la Normandie, l’Ile-de-France et la région Auvergne-Rhône-Alpes. La circulation a été dense vendredi du début de la matinée jusqu’en milieu de soirée.La journée de dimanche est classée jaune dans le sens des départs. burx-lv/hj
A Genève, une nouvelle chance pour un traité contre la pollution plastique jusqu’au 14 août
Des océans au corps humain, la planète va-t-elle commencer à se déplastifier au bord du lac Léman? Les représentants de près de 180 pays se retrouvent mardi à Genève pour une nouvelle séquence diplomatique cruciale, dans l’espoir d’élaborer le premier traité mondial pour éliminer la pollution plastique.Sur fond de tensions géopolitiques et commerciales exacerbées, cette session supplémentaire de négociations intergouvernementales de dix jours (baptisée CIN5-2) a été ajoutée après l’échec des discussions menées à Busan en Corée du Sud en décembre. Un groupe de pays producteurs de pétrole y a bloqué toute avancée.L’enjeu est énorme. Si rien n’est fait, la consommation mondiale de plastique pourrait tripler d’ici 2060, selon les projections de l’OCDE. Et la production de déchets plastique dans les sols, les cours d’eau, du sommet des montagnes aux océans, devrait bondir de 50% d’ici 2040, selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), qui assure le secrétariat des négociations onusiennes.La planète produit actuellement 460 millions de tonnes de plastique chaque année, dont la moitié à usage unique. Et moins de 10% des déchets plastiques est recyclé.En se décomposant en micro et nanoplastiques qui contaminent les écosystèmes, les polymères pénètrent jusque dans le sang et les organes humains, montrent des études récentes. Les conséquences, encore largement inconnues sur la santé des générations actuelles et à venir, sont dénoncées par une coordination de quelque 450 scientifiques de 65 pays qui suivent les débats.- “Squelette de traité” -Malgré l’extrême complexité de la négociation, qui touche des intérêts antagonistes de la société moderne (produits chimiques, développement économique versus environnement, santé), “il est très possible de quitter Genève avec un traité” a déclaré cette semaine à la presse la Danoise Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE.Le diplomate qui préside les débats, l’Équatorien Luis Vayas Valdivieso, a publié après l’échec de Busan un projet de texte comportant plus de 300 points de désaccord qui devront être négociés jusqu’au 14 août, avant de parvenir à un traité.Le plus difficile concerne le fait d’inscrire (ou non) dans le traité une limitation de la production de plastiques neufs, note Saeed Hamid, d’une coalition regroupant 39 États insulaires. Des pays pétroliers comme l’Arabie Saoudite, l’Iran ou la Russie ne veulent pas en entendre parler.Autre point dur, l’établissement d’une liste de produits chimiques jugés “problématiques” pour la santé ou l’environnement: PFAS (polluants dits “éternels”), perturbateurs endocriniens, phtalates, bisphénols…”Personne ne veut voir une nouvelle prolongation de la négociation (…) Il est possible qu’un squelette de traité émerge des discussions, même s’il sera probablement sans financement, sans tripes et sans âme” relève auprès de l’AFP Bjorn Beeler, directeur du réseau d’ONG IPEN, basé en Suède.”Le contexte est difficile” ajoute une source diplomatique qui requiert l’anonymat “puisqu’on ne peut pas complétement écarter ce qui se passe ailleurs dans le multilatéralisme, et donc le nouveau rôle des États-Unis, ou les Brics qui travaillent à se réorganiser”.- Lobbyistes présents -Les enjeux “attirent beaucoup l’attention des pays en développement”, soit parce qu’ils sont producteurs de plastique avec un risque de fort impact sur leur économie si le traité est adopté, soit parce qu’ils subissent la pollution plastique et réclament des comptes”, souligne la même source.A Nice en juin, lors de la conférence onusienne sur les océans, 96 pays, allant de minuscules États insulaires au Zimbabwe en passant par les 27 de l’Union européenne, le Mexique ou le Sénégal, ont appelé à un traité ambitieux, incluant un objectif de réduction de la production et de la consommation de plastiques.”Cela ne doit pas être, comme le demandent certains dans l’industrie notamment, un traité portant uniquement sur le financement de la gestion des déchets plastiques”, s’inquiète Ilane Seid, présidente de l’alliance des petits États insulaires.”Lors de cette négociation finale, les gouvernements doivent agir dans l’intérêt des gens, pas des pollueurs”, ajoute Graham Forces de Greenpeace, qui dénonce la présence massive de lobbyistes de l’industrie fossile en marge des négociations.