Trump, radouci par un accord sur les minerais, accueille Zelensky

Donald Trump, qui a considérablement adouci ses commentaires à propos de Volodymyr Zelensky, accueille le président ukrainien vendredi pour une visite dont les enjeux vont bien au-delà d’un accord qu’ils signeront sur les minerais stratégiques.Le président républicain, qui a rompu avec la politique de soutien à Kiev de son prédécesseur Joe Biden tout en se rapprochant de Vladimir Poutine, doit recevoir le chef d’Etat vers 11H00 locales (16H00 GMT).L’imprévisible Donald Trump, connu pour ses volte-faces spectaculaires, a minimisé jeudi ses propos de la semaine dernière sur le président ukrainien, qu’il avait qualifié de “dictateur”.”J’ai dit ça?”, a feint de s’étonner le président américain. “J’arrive pas à croire que j’ai dit ça. Question suivante”, a-t-il ajouté, affirmant ensuite avoir “beaucoup de respect” pour son homologue ukrainien.Le changement de ton de l’ancien promoteur immobilier, qui en matière politique ou diplomatique n’aime rien tant que de conclure un “deal” forcément avantageux, est-il dû à la venue de Volodymyr Zelensky pour, justement, signer un de ces accords chéris du républicain?- “Creuser, creuser, creuser” -L’accord-cadre en question porte sur l’accès des Etats-Unis aux ressources du sous-sol ukrainien, exigé par Donald Trump en compensation de l’aide militaire et financière versée depuis trois ans.”Nous allons creuser, creuser, creuser”, s’est réjoui jeudi le républicain de 78 ans.L’accord ne correspond toutefois pas aux exigences initiales du président américain, qui voulait la mention d’un montant de 500 milliards de dollars, disparu du texte final. Il établit un fonds d’investissement commun dans les métaux, hydrocarbures et investissements.Le texte ne prévoit pas non plus de garanties de sécurité pures et dures pour l’Ukraine.”Mais l’idée est qu’avec un investissement conjoint dans les ressources du pays, les Etats-Unis resteront impliqués dans la sécurité et la stabilité “, soulignent Gracelin Baskaran et Meredith Schwartz dans une note d’analyse du Center for Strategic and International Studies.Donald Trump lui-même a dit jeudi que cet accord fonctionnerait comme une sorte de “filet de sécurité”.”Je ne pense pas que quiconque va chercher des ennuis si nous sommes (en Ukraine) avec beaucoup de travailleurs” pour exploiter des minerais, a ajouté le président américain.- Manganèse et graphite -L’Ukraine concentrerait quelque 5% des ressources minières mondiales mais celles que Donald Trump convoite sont pour la plupart inexploitées, difficiles à extraire, ou de facto sous contrôle russe, car dans des territoires occupés.Les enjeux de la venue de Volodymyr Zelensky vont toutefois bien au-delà du manganèse et graphite dont le sol ukrainien regorge.L’Ukraine et l’Europe ont suivi avec inquiétude le rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine, qui se sont longuement parlés le 12 février et qui ont lancé des négociations pour mettre fin à la guerre, avec l’objectif, pour l’impatient milliardaire républicain, d’aller vite.Vendredi matin, le Premier ministre britannique Keir Starmer a invité plus d’une douzaine de dirigeants européens à un sommet prévu dimanche “pour faire avancer l’action européenne sur l’Ukraine”. Le président américain répète qu’il a confiance dans le président russe, malgré les avertissements répétés de Londres et Paris sur la fragilité de toute trêve qui ne serait pas accompagnée d’un solide dispositif de contrôle et de sécurité garanti par l’Amérique. Jeudi, il s’est dit convaincu que Vladimir Poutine “tiendrait parole” en cas de cessez-le-feu.Donald Trump refuse de considérer Moscou comme responsable de la guerre et est allé jusqu’à faire porter la faute sur l’Ukraine. Il a totalement fermé la porte à une potentielle adhésion à l’Otan, espérée par Volodymyr Zelensky, en l’invitant à “oublier” une telle perspective.Mais le président américain a jugé, jeudi, qu’en cas d’accord de paix Kiev pourrait retrouver certains territoires: “nous allons essayer d’en récupérer autant que possible.”Il a aussi estimé que les troupes ukrainiennes, “peu importe ce que vous en pensez, (avaient) combattu très vaillamment”.

Fin de partie vendredi soir pour les chaînes C8 et NRJ12 sur la TNT

Les chaînes télé C8 et NRJ12, vingt ans d’âge, vont s’éteindre sur la TNT vendredi soir, sur une décision inédite du régulateur de l’audiovisuel, devenue enjeu politique pour la droite et l’extrême droite, au nom de la liberté d’expression.Les fréquences sur la télévision numérique terrestre de C8 et NRJ12 n’ont pas été renouvelées par l’Arcom, régulateur indépendant.Pour leur dernière vendredi, les deux chaînes ont prévu de rediffuser leurs grands moments. On pourra voir Laurence Ferrari et Roselyne Bachelot dans “La grande soirée de C8” (ex-D8) ou Nabilla dans “20 ans de grandes émotions” sur NRJ12.Et à partir de samedi 00H00, des messages seront diffusés sur leurs canaux indiquant qu'”un nouveau programme sera proposé” ultérieurement.D’autres chaînes nationales ont cessé d’émettre dans le passé, comme TV6 et La Cinq, mais dans d’autres circonstances.L’arrêt de C8, propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, a pris un tournant politique.- “Censure politique” -Marine Le Pen (RN) a dénoncé sur X mercredi une “censure politique, sous la pression d’une extrême gauche aux relents totalitaires affirmés et les soupçons de plus en plus lourds d’interférence du pouvoir et de ses relais administratifs”.Comme d’autres, Laurent Wauquiez (LR) a sonné la charge contre l’Arcom, “un organisme administratif qui n’a pas de légitimité démocratique”. “Il y a un arrière-plan idéologique” derrière la coupure de fréquence de C8, selon lui.Emmanuel Macron a dû, le week-end dernier, descendre dans l’arène pour expliquer que ce n’est “pas une décision politique”. Les fréquences de la TNT sont une “occupation du domaine public” et il est “donc normal qu’il y ait une autorisation”, “sous le contrôle des juges”, a souligné le chef de l’Etat.”Si une majorité de responsables politiques considèrent que ces règles sont injustes, il revient au législateur de les modifier”, a relevé la ministre de la Culture Rachida Dati (LR) dans le JDD.C8 a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages de Cyril Hanouna, aux manettes de l’émission quotidienne “Touche pas à mon poste” (TPMP). C’est l’une des motivations mises en avant par l’Arcom, qu’a validées le Conseil d’Etat le 19 février.D’après la chaîne, pour sa dernière jeudi soir, TPMP a battu un “record historique” en réunissant près de 3,7 millions de téléspectateurs, soit 18,4% de part d’audience, sur sa tranche la plus regardée, selon les chiffres de Médiamétrie.Et, avec une part d’audience de 3,1%, C8 a été la sixième chaîne de France en janvier, selon Médiamétrie. Quelque 400 emplois sont touchés par son arrêt, d’après ses dirigeants.Cyril Hanouna, lui, va rebondir à partir de septembre dans le groupe M6, pour un talk-show en avant-soirée sur la chaîne gratuite de la TNT W9 et une émission sur Fun Radio l’après-midi.- “Jeteurs de sort” -Concernant NRJ12, le régulateur de l’audiovisuel a relevé des “engagements de diffusion de programmes inédits” insuffisants et des “prévisions de croissance des recettes publicitaires” trop optimistes.La chaîne, qui cible notamment les jeunes, a elle réalisé une part d’audience de 1%. Une centaine d’emplois seraient concernés. NRJ Group a indiqué jeudi “envisager la mise en oeuvre d’un plan de sauvegarde de l’emploi”, sans le chiffrer.D’après Jean-Paul Baudecroux, fondateur et PDG du groupe, son pôle TV se trouve fragilisé et “la cession de Chérie 25”, qui en fait partie, est “une question qui va se poser”, a-t-il affirmé au Figaro.C8 et NRJ12 pourraient en théorie perdurer sur câble, satellite ou internet, mais les ressources publicitaires y sont jugées insuffisantes.Sur la TNT, elles vont être remplacées par T18, qui sera lancée en juin par le groupe CMI France du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, et par OFTV en septembre par le groupe Ouest-France.Avant le compte à rebours de vendredi soir, les animateurs font leurs adieux. Sur C8 jeudi, Jordan de Luxe et William Leymergie ont lâché, les larmes aux yeux, que “c’est fini”, quand Philippe Labro, qui avait ouvert la chaîne en 2005, a épinglé les “jeteurs de sort, Arcom de sort”, sur l’air des “Copains d’abord”.Pour leur part, des militants de l’association Action Justice Climat, masqués à l’effigie de Cyril Hanouna, s’étaient rassemblés mercredi devant ses locaux de tournage, ont-ils fait savoir sur les réseaux sociaux. Ils brandissaient une banderole proclamant “Bollorisation médiatique, péril démocratique”. 

Fin de partie vendredi soir pour les chaînes C8 et NRJ12 sur la TNT

Les chaînes télé C8 et NRJ12, vingt ans d’âge, vont s’éteindre sur la TNT vendredi soir, sur une décision inédite du régulateur de l’audiovisuel, devenue enjeu politique pour la droite et l’extrême droite, au nom de la liberté d’expression.Les fréquences sur la télévision numérique terrestre de C8 et NRJ12 n’ont pas été renouvelées par l’Arcom, régulateur indépendant.Pour leur dernière vendredi, les deux chaînes ont prévu de rediffuser leurs grands moments. On pourra voir Laurence Ferrari et Roselyne Bachelot dans “La grande soirée de C8” (ex-D8) ou Nabilla dans “20 ans de grandes émotions” sur NRJ12.Et à partir de samedi 00H00, des messages seront diffusés sur leurs canaux indiquant qu'”un nouveau programme sera proposé” ultérieurement.D’autres chaînes nationales ont cessé d’émettre dans le passé, comme TV6 et La Cinq, mais dans d’autres circonstances.L’arrêt de C8, propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, a pris un tournant politique.- “Censure politique” -Marine Le Pen (RN) a dénoncé sur X mercredi une “censure politique, sous la pression d’une extrême gauche aux relents totalitaires affirmés et les soupçons de plus en plus lourds d’interférence du pouvoir et de ses relais administratifs”.Comme d’autres, Laurent Wauquiez (LR) a sonné la charge contre l’Arcom, “un organisme administratif qui n’a pas de légitimité démocratique”. “Il y a un arrière-plan idéologique” derrière la coupure de fréquence de C8, selon lui.Emmanuel Macron a dû, le week-end dernier, descendre dans l’arène pour expliquer que ce n’est “pas une décision politique”. Les fréquences de la TNT sont une “occupation du domaine public” et il est “donc normal qu’il y ait une autorisation”, “sous le contrôle des juges”, a souligné le chef de l’Etat.”Si une majorité de responsables politiques considèrent que ces règles sont injustes, il revient au législateur de les modifier”, a relevé la ministre de la Culture Rachida Dati (LR) dans le JDD.C8 a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages de Cyril Hanouna, aux manettes de l’émission quotidienne “Touche pas à mon poste” (TPMP). C’est l’une des motivations mises en avant par l’Arcom, qu’a validées le Conseil d’Etat le 19 février.D’après la chaîne, pour sa dernière jeudi soir, TPMP a battu un “record historique” en réunissant près de 3,7 millions de téléspectateurs, soit 18,4% de part d’audience, sur sa tranche la plus regardée, selon les chiffres de Médiamétrie.Et, avec une part d’audience de 3,1%, C8 a été la sixième chaîne de France en janvier, selon Médiamétrie. Quelque 400 emplois sont touchés par son arrêt, d’après ses dirigeants.Cyril Hanouna, lui, va rebondir à partir de septembre dans le groupe M6, pour un talk-show en avant-soirée sur la chaîne gratuite de la TNT W9 et une émission sur Fun Radio l’après-midi.- “Jeteurs de sort” -Concernant NRJ12, le régulateur de l’audiovisuel a relevé des “engagements de diffusion de programmes inédits” insuffisants et des “prévisions de croissance des recettes publicitaires” trop optimistes.La chaîne, qui cible notamment les jeunes, a elle réalisé une part d’audience de 1%. Une centaine d’emplois seraient concernés. NRJ Group a indiqué jeudi “envisager la mise en oeuvre d’un plan de sauvegarde de l’emploi”, sans le chiffrer.D’après Jean-Paul Baudecroux, fondateur et PDG du groupe, son pôle TV se trouve fragilisé et “la cession de Chérie 25”, qui en fait partie, est “une question qui va se poser”, a-t-il affirmé au Figaro.C8 et NRJ12 pourraient en théorie perdurer sur câble, satellite ou internet, mais les ressources publicitaires y sont jugées insuffisantes.Sur la TNT, elles vont être remplacées par T18, qui sera lancée en juin par le groupe CMI France du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, et par OFTV en septembre par le groupe Ouest-France.Avant le compte à rebours de vendredi soir, les animateurs font leurs adieux. Sur C8 jeudi, Jordan de Luxe et William Leymergie ont lâché, les larmes aux yeux, que “c’est fini”, quand Philippe Labro, qui avait ouvert la chaîne en 2005, a épinglé les “jeteurs de sort, Arcom de sort”, sur l’air des “Copains d’abord”.Pour leur part, des militants de l’association Action Justice Climat, masqués à l’effigie de Cyril Hanouna, s’étaient rassemblés mercredi devant ses locaux de tournage, ont-ils fait savoir sur les réseaux sociaux. Ils brandissaient une banderole proclamant “Bollorisation médiatique, péril démocratique”. 

Fin de partie vendredi soir pour les chaînes C8 et NRJ12 sur la TNT

Les chaînes télé C8 et NRJ12, vingt ans d’âge, vont s’éteindre sur la TNT vendredi soir, sur une décision inédite du régulateur de l’audiovisuel, devenue enjeu politique pour la droite et l’extrême droite, au nom de la liberté d’expression.Les fréquences sur la télévision numérique terrestre de C8 et NRJ12 n’ont pas été renouvelées par l’Arcom, régulateur indépendant.Pour leur dernière vendredi, les deux chaînes ont prévu de rediffuser leurs grands moments. On pourra voir Laurence Ferrari et Roselyne Bachelot dans “La grande soirée de C8” (ex-D8) ou Nabilla dans “20 ans de grandes émotions” sur NRJ12.Et à partir de samedi 00H00, des messages seront diffusés sur leurs canaux indiquant qu'”un nouveau programme sera proposé” ultérieurement.D’autres chaînes nationales ont cessé d’émettre dans le passé, comme TV6 et La Cinq, mais dans d’autres circonstances.L’arrêt de C8, propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, a pris un tournant politique.- “Censure politique” -Marine Le Pen (RN) a dénoncé sur X mercredi une “censure politique, sous la pression d’une extrême gauche aux relents totalitaires affirmés et les soupçons de plus en plus lourds d’interférence du pouvoir et de ses relais administratifs”.Comme d’autres, Laurent Wauquiez (LR) a sonné la charge contre l’Arcom, “un organisme administratif qui n’a pas de légitimité démocratique”. “Il y a un arrière-plan idéologique” derrière la coupure de fréquence de C8, selon lui.Emmanuel Macron a dû, le week-end dernier, descendre dans l’arène pour expliquer que ce n’est “pas une décision politique”. Les fréquences de la TNT sont une “occupation du domaine public” et il est “donc normal qu’il y ait une autorisation”, “sous le contrôle des juges”, a souligné le chef de l’Etat.”Si une majorité de responsables politiques considèrent que ces règles sont injustes, il revient au législateur de les modifier”, a relevé la ministre de la Culture Rachida Dati (LR) dans le JDD.C8 a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages de Cyril Hanouna, aux manettes de l’émission quotidienne “Touche pas à mon poste” (TPMP). C’est l’une des motivations mises en avant par l’Arcom, qu’a validées le Conseil d’Etat le 19 février.D’après la chaîne, pour sa dernière jeudi soir, TPMP a battu un “record historique” en réunissant près de 3,7 millions de téléspectateurs, soit 18,4% de part d’audience, sur sa tranche la plus regardée, selon les chiffres de Médiamétrie.Et, avec une part d’audience de 3,1%, C8 a été la sixième chaîne de France en janvier, selon Médiamétrie. Quelque 400 emplois sont touchés par son arrêt, d’après ses dirigeants.Cyril Hanouna, lui, va rebondir à partir de septembre dans le groupe M6, pour un talk-show en avant-soirée sur la chaîne gratuite de la TNT W9 et une émission sur Fun Radio l’après-midi.- “Jeteurs de sort” -Concernant NRJ12, le régulateur de l’audiovisuel a relevé des “engagements de diffusion de programmes inédits” insuffisants et des “prévisions de croissance des recettes publicitaires” trop optimistes.La chaîne, qui cible notamment les jeunes, a elle réalisé une part d’audience de 1%. Une centaine d’emplois seraient concernés. NRJ Group a indiqué jeudi “envisager la mise en oeuvre d’un plan de sauvegarde de l’emploi”, sans le chiffrer.D’après Jean-Paul Baudecroux, fondateur et PDG du groupe, son pôle TV se trouve fragilisé et “la cession de Chérie 25”, qui en fait partie, est “une question qui va se poser”, a-t-il affirmé au Figaro.C8 et NRJ12 pourraient en théorie perdurer sur câble, satellite ou internet, mais les ressources publicitaires y sont jugées insuffisantes.Sur la TNT, elles vont être remplacées par T18, qui sera lancée en juin par le groupe CMI France du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, et par OFTV en septembre par le groupe Ouest-France.Avant le compte à rebours de vendredi soir, les animateurs font leurs adieux. Sur C8 jeudi, Jordan de Luxe et William Leymergie ont lâché, les larmes aux yeux, que “c’est fini”, quand Philippe Labro, qui avait ouvert la chaîne en 2005, a épinglé les “jeteurs de sort, Arcom de sort”, sur l’air des “Copains d’abord”.Pour leur part, des militants de l’association Action Justice Climat, masqués à l’effigie de Cyril Hanouna, s’étaient rassemblés mercredi devant ses locaux de tournage, ont-ils fait savoir sur les réseaux sociaux. Ils brandissaient une banderole proclamant “Bollorisation médiatique, péril démocratique”. 

Cyclone winds tear off roofs on battered French islandFri, 28 Feb 2025 09:55:52 GMT

Authorities ordered all people on La Reunion island to stay indoors for several hours Friday as Cyclone Garance’s fierce winds caused destruction across the French Indian Ocean territory.Winds of up to 230 kilometres (143 miles) per hour battered the territory of 900,000 people and the storm earlier forced the closure of the main airport on …

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Les SDJ de M6 et RTL “vigilantes” face à l’arrivée de Cyril Hanouna

Les Sociétés des journalistes (SDJ) de M6 et de RTL sont “vigilantes” face à l’arrivée de l’animateur Cyril Hanouna dans le groupe, ont-elles annoncé vendredi dans un communiqué. L’animateur vedette a présenté jeudi soir la dernière de “Touche pas à mon poste” (TPMP) sur C8, avant la fermeture de la chaîne vendredi. D’après la chaîne, le programme a battu un “record historique” en réunissant près de 3,7 millions de téléspectateurs, soit 18,4% de part d’audience, sur la tranche la plus regardée, selon les chiffres de Médiamétrie.L’arrêt de C8 a été décidé par le régulateur de l’audiovisuel, l’Arcom, après des “manquements réitérés” de la chaîne, qui a cumulé 7,6 millions d’euros d’amendes liées à des dérapages de Cyril Hanouna. Jeudi soir, l’animateur a annoncé rejoindre le groupe M6 pour une émission télé quotidienne sur W9, également sur la TNT, ainsi qu’un programme sur Fun Radio, à partir du 1er septembre.”Cette annonce est l’épilogue de plusieurs semaines de tractations, au cours desquelles les Sociétés des Journalistes (SDJ) de M6 et RTL, ainsi que les représentants syndicaux du groupe ont fait part de leur vive inquiétude face à l’arrivée potentielle de cette personnalité médiatique”, ont déclaré les deux instances. Pour elles, les “garde-fous” proposés par la direction du groupe, qui incluent notamment un léger différé dans la diffusion des émissions du présentateur et des sanctions internes en cas de débordement, “n’ont pas convaincu”.Fin janvier, elles avaient signifié qu’une “vaste majorité des journalistes (s’était) prononcée contre l’arrivée potentielle de Cyril Hanouna au sein du groupe”.Les SDJ de M6 et RTL ont également annoncé se réunir “bientôt pour envisager la suite”. 

Les SDJ de M6 et RTL “vigilantes” face à l’arrivée de Cyril Hanouna

Les Sociétés des journalistes (SDJ) de M6 et de RTL sont “vigilantes” face à l’arrivée de l’animateur Cyril Hanouna dans le groupe, ont-elles annoncé vendredi dans un communiqué. L’animateur vedette a présenté jeudi soir la dernière de “Touche pas à mon poste” (TPMP) sur C8, avant la fermeture de la chaîne vendredi. D’après la chaîne, le programme a battu un “record historique” en réunissant près de 3,7 millions de téléspectateurs, soit 18,4% de part d’audience, sur la tranche la plus regardée, selon les chiffres de Médiamétrie.L’arrêt de C8 a été décidé par le régulateur de l’audiovisuel, l’Arcom, après des “manquements réitérés” de la chaîne, qui a cumulé 7,6 millions d’euros d’amendes liées à des dérapages de Cyril Hanouna. Jeudi soir, l’animateur a annoncé rejoindre le groupe M6 pour une émission télé quotidienne sur W9, également sur la TNT, ainsi qu’un programme sur Fun Radio, à partir du 1er septembre.”Cette annonce est l’épilogue de plusieurs semaines de tractations, au cours desquelles les Sociétés des Journalistes (SDJ) de M6 et RTL, ainsi que les représentants syndicaux du groupe ont fait part de leur vive inquiétude face à l’arrivée potentielle de cette personnalité médiatique”, ont déclaré les deux instances. Pour elles, les “garde-fous” proposés par la direction du groupe, qui incluent notamment un léger différé dans la diffusion des émissions du présentateur et des sanctions internes en cas de débordement, “n’ont pas convaincu”.Fin janvier, elles avaient signifié qu’une “vaste majorité des journalistes (s’était) prononcée contre l’arrivée potentielle de Cyril Hanouna au sein du groupe”.Les SDJ de M6 et RTL ont également annoncé se réunir “bientôt pour envisager la suite”. 

La Bourse de Paris recule après les nouvelles menaces commerciales de Trump

La Bourse de Paris recule vendredi, plombée par de nouvelles menaces douanières de Donald Trump contre la Chine, le Canada et le Mexique.Vers 9H40 (heure de Paris), l’indice vedette perdait 0,60% à 8.054,28 points, en recul de 47,70 points. La veille, il avait reculé de 0,51%, cédant 41,40 points à 8.102,52 points à la clôture.Dans un énième revirement, le président américain a annoncé jeudi soir que les États-Unis imposeraient des droits de douane supplémentaires de 10% sur les produits chinois à compter du 4 mars.Or, la Chine avait déjà été visée début février par une première hausse de 10% des droits de douane. Pékin a aussitôt promis vendredi de prendre “toutes les contre-mesures nécessaires”. Donald Trump a également assuré que des taxes de 25% visant le Canada et le Mexique entreraient en vigueur le même jour. Ces annonces interviennent au lendemain d’une menace du président américain de faire grimper de 25% les taxes sur les produits venant de l’Union européenne.”Pendant des semaines, la Bourse a négligé l’impact de la guerre commerciale. Il fallait bien, tôt ou tard, que le sujet revienne sur le devant de la scène”, estime Christopher Dembik, conseiller en investissement chez Pictet AM.Les obligations d’État, valeurs refuge en période d’incertitude, sont plus recherchées par les investisseurs, ce qui fait chuter les taux d’intérêt. Vers 9H40, le rendement de l’emprunt à dix ans français atteignait 3,11%, contre 4,13% la veille. Son équivalent allemand, référence en Europe, était à 2,38%, contre 2,41% jeudi.Côté macroéconomique, les marchés prendront aussi connaissance vendredi de l’indice des prix PCE en janvier aux États-Unis, mesure préférée de l’inflation de la Réserve fédérale américaine (Fed).Cette publication est scrutée, dans la mesure où les investisseurs s’inquiètent de plus en plus de l’impact de la politique douanière de Donald Trump sur l’inflation et sur la confiance des ménages dans la première économie mondiale.En France, la hausse des prix à la consommation est revenue à 0,8% sur un an en février, selon les données provisoires, contre 1,7% en janvier, revenant sous le seuil de 1% pour la première fois depuis quatre ans.La consommation des ménages en biens s’est repliée en janvier, de 0,5%, en raison du “net recul” des achats de biens fabriqués, après avoir augmenté de 0,7% en décembre, l’Insee confirmant par ailleurs son estimation d’un recul de 0,1% du PIB au quatrième trimestre. Valeo dévisseL’équipementier français Valeo dévisse de 10,86% à 10,06 euros vers 9h40. L’entreprise a vu son chiffre d’affaires se replier légèrement (-3%) en 2024 et a dégagé un bénéfice net toujours très faible, notamment à cause du ralentissement du marché des voitures électriques, a annoncé jeudi l’équipementier automobile.Saint-Gobain récompenséLe géant des matériaux Saint-Gobain prenait 2,55% à 97,30 euros. Il a annoncé jeudi avoir réalisé un bénéfice net en hausse de 6,6% en 2024, porté par ses nouvelles zones de croissance, le continent américain et les pays intermédiaires comme l’Inde, malgré un “environnement difficile” en Europe sur les marchés de la construction neuve.SMCP sanctionnéLe groupe de mode SMCP (Sandro, Maje, Claudie Pierlot et Fursac) reculait de 4,69% à 3,35 euros, après avoir accusé une perte nette de plus de 23 millions d’euros en 2024 en raison de mauvaises performances sur le marché chinois, et malgré une embellie au second semestre.

Les jeux de société en pleine ébullition… jusqu’à la surchauffe ?

Le jeu de société n’a jamais été aussi populaire que depuis le Covid. Mais dans l’océan de nouveaux jeux qui sortent chaque semaine, boutiques, éditeurs et auteurs peinent à se démarquer, et les joueurs historiques redoutent la transformation d’une passion de niche en loisir de masse.Gérant du Passe Temps, une boutique de référence à Toulouse, Simon Murat estime qu’il “ne fait plus le même métier qu’avant”. Lorsqu’il a débuté comme vendeur il y a une vingtaine d’années, il jouait à tous les jeux nouvellement sortis, connaissait leurs règles par cÅ“ur, avait un avis éclairé sur chacun: “Devant un client, j’étais infaillible”, dit-il à l’AFP.Une expertise “devenue impossible” aujourd’hui, selon lui.Car en 20 ans, le nombre de nouveaux jeux chaque année dans le monde a triplé, selon les données du site spécialisé BoardGameGeek. De nouveaux acteurs se sont engouffrés dans ce marché, notamment les grandes surfaces et surtout Amazon. Face à eux, Simon Murat estime perdre de sa “valeur ajoutée”.Autre problème: en raison des sorties multiples, les vendeurs ont un stock de plus en plus important, qui prend “une place colossale dans la comptabilité”.- Nouveaux coûts de marketing -Et alors qu’il y a encore 15 ans, presque tous les nouveaux jeux trouvaient preneur, ce n’est plus le cas aujourd’hui.Conséquence: les éditeurs sont plus prudents. “Avant, on imprimait entre 5.000 et 10.000 exemplaires pour un premier tirage. On ne dépasse plus les 3.000 aujourd’hui”, rapporte Guillaume Gigleux, de la maison d’édition polonaise Lucky Duck Games, créatrice du succès “Dune: Imperium”.Ils changent leur plan marketing. “On ne peut plus travailler la communication dans la durée pour créer un effet boule de neige”, explique Benjamin Dambrine-Degosse, directeur général du français Gigamic (“Akropolis”, “Saboteur”, “6 qui prend !”).”Le marketing doit être opérationnel avant même la sortie”, indique-t-il, augmentant coûts et risques, surtout pour les éditeurs indépendants qui ne sont pas distributeurs.Jusqu’au début des années 2000, le jeu de société avait deux types d’adeptes bien distincts. D’un côté le grand public, souvent amateur de classiques inusables, “Monopoly” et “Scrabble” en tête; de l’autre, un cercle beaucoup plus restreint des passionnés, préférant des jeux basés sur la stratégie et la planification comme “Les Colons de Catane” ou “Puerto Rico”.La démocratisation a commencé à l’aube des années 2010, propulsée par les Français et des auteurs comme Bruno Faidutti (“Citadelles”) ou Antoine Bauza (“7 Wonders”), et l’éditeur Asmodée, aujourd’hui valorisé à plus de deux milliards d’euros.- Rançon du succès -Mais l’explosion a eu lieu en 2020 avec le Covid. “Ce dont on avait rêvé pendant des années, que tout le monde se mette à jouer, s’est réalisé d’un seul coup”, note Simon Murat, également derrière une des plus importantes chaînes YouTube francophones sur le jeu de société.Certains passionnés le déplorent. “Quelque chose qui se démocratise perd un petit peu de sa dimension humaine”, estime Penelope Gaming, critique très suivie sur Twitch et YouTube, et jurée de l’As d’Or, la récompense du festival des jeux de Cannes qui ouvre vendredi, décerné cette année au jeu de cartes Odin.”Je regrette le temps où c’était une niche, où l’on allait à trois copains dans les bars à jeux, où il faut désormais réserver”, dit-elle.Fait positif, “il n’y a quasiment plus de mauvais jeux”, relève Gaëtan Beaujannot, un des premiers agents d’auteurs du milieu. “Beaucoup de nouveaux auteurs sont arrivés avec de nouvelles idées, des règles généralement plus simples”. Mais “la concurrence entre auteurs n’a jamais été aussi forte.”Au grand dam de certains. Car “signer un jeu n’est plus une garantie qu’il sorte en magasin, encore moins qu’il fonctionne”, résume Bruno Cathala, un des auteurs les plus connus au monde, derrière le mythique “7 Wonders Duel”. “C’est frustrant, du fait de cette multiplicité des jeux, de travailler deux ou trois ans sur un projet oublié un mois après.”Pour parvenir à en vivre, un auteur de jeu de société doit réussir à le vendre, en grande quantité, sur plusieurs années et seulement 4 à 5% du prix du jeu lui reviennent. “Cela nous force à être plus exigeant, sans suivre bêtement et souvent en vain le marché”, conclut Bruno Cathala.