Château fort de Guédelon: un chantier à remonter le temps, tourné vers l’avenir

“Construire pour comprendre”. Depuis 28 ans, le château fort de Guédelon (Yonne) est érigé avec les matériaux et techniques du XIIIe siècle, un chantier fou pour préserver un savoir-faire médiéval et réapprendre à bâtir un habitat écologique.”Et voilà, nous sommes en 1256″, lance fièrement Florian Renucci, maître d’Å“uvre du chantier, en franchissant l’entrée monumentale de Guédelon, flanquée de tours ventrues aux toits encore inachevés. Sur la passerelle surplombant les douves, les lourds pas d’un cheval de trait annoncent l’arrivée d’une charrette à bois transportant les matériaux jusque dans la cour du château.À l’intérieur de l’enceinte entourée de murs épais de 3 mètres, pas de grue d’acier mais une “cage à écureuils” typique du Moyen-Âge, où des hommes tournant dans des roues en bois lèvent des charges d’un poids impressionnant. Ici, c’est l'”huile de coude”: les charpentiers équarrissent les chênes à la hache, sans aucune scie; les carriers fendent à la main des blocs de pierre de plusieurs tonnes ; les gâcheurs mélangent argile et chaux pour sceller les moellons…La conformité des techniques et matériaux utilisés est certifiée par un comité scientifique. La quarantaine d'”oeuvriers”, comme on les appelait au Moyen-Âge, pousse le zèle jusqu’à porter des vêtements de l’époque, même si un portable peut parfois se glisser dans une poche.Maçons, ferronniers et autres gâcheurs font revivre un savoir-faire ancestral devant 300.000 visiteurs par an, soit l’équivalent du château d’Angers ou du salon de l’Auto à Paris.- “Pas un rond” -“On était des fous animés d’une idée”, se souvient auprès de l’AFP Marilyne Martin, cofondatrice du projet qui a démarré autour d’une discussion entre trois amateurs de vieilles pierres, dont le propriétaire du Château de Saint-Fargeau, juste à côté, alors en cours de rénovation. Mais la fine équipe voulait aller plus loin et construire “à neuf” un château du XIIIe, avec ses six tours, dont la maîtresse culminera à 31 mètres, sa chapelle, son logis seigneurial…”On n’avait pas un rond”, se rappelle Mme Martin. Le choix du site se porte alors sur une modeste carrière oubliée d’un hectare, en pleine forêt de Guédelon (d’où le nom). Elle est rachetée 6.500 francs (1.474 euros actuels) et, six mois après, en 1997, le chantier démarre. “Pourquoi construire un château fort alors qu’il y a tellement de châteaux en ruines en France?”, avoue-t-elle. “L’idée c’était de construire pour comprendre, de se mettre en situation de bâtisseur au Moyen-Âge, de la première pierre à la dernière tuile”.”Préserver ce patrimoine immatériel pour les prochaines centaines d’années est important”, estime Florian Hémery, référent historique sur le chantier: “si un bâtiment à rénover est fait à partir de chaux aériennes, il faut le refaire avec la chaux aérienne mais à condition qu’on sache encore la faire.” Une nécessité qui a trouvé tout son sens lors de la restauration de Notre-Dame de Paris, où de nombreux artisans formés à Guédelon, qui les appellent des “passeurs de savoir”, sont allés poser leur pierre.- “Circuit court” -Ressuscitant le passé, le chantier a aussi un air de retour vers le futur car il devient l’exemple même de construction durable, à tel point que le groupe de BTP Bouygues est venu en 2022 étudier à Guédelon des techniques sobres dans un contexte de dérèglement climatique.”Sous prétexte de construire un château fort, on s’est rendu compte qu’on était très moderne: on est dans l’habitat écologique”, explique Marilyne Martin. “Guédelon est une réflexion sur comment construire plus sobrement”, renchérit Florian Renucci. “On parle aujourd’hui de circuits courts: Guédelon est peut-être le seul chantier au monde où les circuits de matériaux sont les plus courts: la carrière est au pied même du château, la forêt de chênes directement dans l’environnement, la chaux est cuite sur place avec beaucoup moins d’énergie” (à 900°C et pas à 1.450°C comme les ciments)…”En redécouvrant comment avec de simples moyens, nos mains, notre huile de coude, on arrive à bâtir une architecture monumentale, on peut tout à fait l’utiliser pour des maisons d’habitation”, dit-il. À condition de prendre son temps, le chantier de Guédelon ne sera pas fini avant des années, voire des décennies.

Mondial des clubs: Fluminense défie Chelsea pour éviter la mainmise de l’Europe

Fluminense va tenter de sauver l’honneur du football sud-américain, et plus particulièrement brésilien, en s’érigeant en rempart contre une finale 100% européenne au Mondial des clubs, mardi à East Rutherford face à Chelsea.Après avoir enflammé le tournoi par leurs résultats et la ferveur de leurs supporteurs, les représentants de l’Amsud ne peuvent plus compter que sur les Cariocas pour éviter une domination totale du Vieux Continent, l’autre demi-finale devant opposer le PSG, vainqueur de la Ligue des champions, au Real Madrid de Kylian Mbappé, mercredi, toujours au MetLife Stadium dans le New Jersey.Pour le président de la Fédération internationale (Fifa) Gianni Infantino, qui a poussé pour imposer cette nouvelle formule à 32 équipes afin notamment de casser l’hégémonie de l’UEFA sur le football de clubs, il en va en partie de la crédibilité de cette compétition. “Flu” est ainsi devenu l’ultime recours pour contester une éventuelle mainmise européenne.Portés par une escouade de vieilles gloires, du gardien Fabio (44 ans) à “O Monstro” Thiago Silva en défense (40 ans) en passant par l’attaquant argentin German Cano (37 ans) et le meneur de jeu Ganso (35 ans), les Brésiliens ont démontré qu’ils avaient largement les moyens de lutter à armes égales avec les cadors venus de l’autre côté de l’Atlantique.Les coéquipiers du virevoltant ailier colombien Jhon Arias ont fait plus que résister contre les deux derniers vice-champions d’Europe, tenant en échec le Borussia Dortmund au premier tour (0-0) avant d’éjecter l’Inter Milan (2-0) en 8es de finale. Chelsea, qui a connu quelques difficultés pour se défaire des Brésiliens de Palmeiras en quarts de finale (2-1), est prévenu.D’autant que Fluminense n’est pas un novice en la matière. Victorieuse de la Copa Libertadores en 2023, la formation basée à Rio avait déjà atteint la même année la finale de la Coupe du monde des clubs ancienne mouture, où elle avait été rossée par le Manchester City de Pep Guardiola (4-0).- “Ecrire l’histoire” -Les succès accumulés aux Etats-Unis ont donc encore un peu plus décomplexé les Brésiliens, déterminés à continuer de jouer les trouble-fêtes face à une richissime écurie européenne.”Nous allons affronter une équipe très forte et plus puissante financièrement mais le football se joue sur le terrain. Personne ne nous voyait aller aussi loin mais nous sommes là pour écrire l’histoire. Nous n’avons même pas 10% du budget des trois autres demi-finalistes et nous n’avons pas autant de joueurs majeurs qu’eux, mais ça ne veut pas dire que l’on ne pourra pas gagner le match et le Mondial des clubs”, a estimé l’entraîneur du club carioca Renato Gaucho, lundi en conférence de presse.  Des propos ambitieux qui offrent de solides arguments à son homologue chez les Blues pour se méfier de son adversaire.”L’énergie de Fluminense dans cette compétition a été très forte”, a déclaré Enzo Maresca, qui craint une équipe “bien organisée”.Chelsea, 4e de Premier League et lauréat de la Ligue Conference, n’a sans doute pas oublié sa défaite cuisante contre Flamengo (3-1), autre club carioca, qui lui a coûté la première place du groupe D. Mais les Londoniens ont depuis effectué un sans-faute, emmenés par leur leader technique Cole Palmer. Et malgré l’usure mentale et physique au bout d’une saison interminable, le groupe ne veut surtout pas lâcher le morceau si près du but.”Pour nous tous, c’est très important. En ce moment, on ne pense pas à la fatigue. Et même si on est fatigué, on veut profiter de ce moment. C’est une bonne occasion de faire quelque chose d’important pour Chelsea”, a affirmé le défenseur espagnol Marc Cucurella.

Les inondations au Texas ont fait plus de 100 morts

Les inondations dévastatrices ayant ravagé le Texas, dans le sud des Etats-Unis, ont fait plus de 100 morts, selon un nouveau bilan annoncé lundi par les autorités locales.Le seul comté de Kerr, le plus durement touché, dénombre 84 victimes, dont 28 enfants. Au total, au moins 104 décès liés aux inondations ont été signalés dans le centre de l’Etat.Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a averti lundi dans un communiqué qu’il y avait “toujours une menace de fortes pluies susceptibles de provoquer des inondations”, tandis que les recherches se poursuivent.”Le Texas est en deuil. La douleur, le choc de ce qui s’est passé ces derniers jours ont brisé le coeur de notre État”, a déclaré lors d’une conférence de presse le sénateur texan Ted Cruz.Parmi les victimes figurent 27 enfants et moniteurs du camp de vacances chrétien pour filles de Camp Mystic, sur les rives du fleuve Guadalupe, qui accueillait quelque 750 personnes, ont annoncé ses responsables.Le président américain Donald Trump prévoit de se rendre sur place vendredi, a confirmé la Maison Blanche, fustigeant les critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux ont porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes.”Tenir le président Trump pour responsable de ces inondations est un mensonge odieux, qui n’a aucun sens en cette période de deuil national”, a dénoncé lundi la porte-parole Karoline Leavitt devant les journalistes.Elle a affirmé que les services météorologiques américains (NWS) — dont plusieurs postes au Texas étaient vacants lors des inondations, selon le New York Times — avaient émis des “prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu”.- “Cauchemar” -Estimant que les inondations étaient “une catastrophe comme l’on n’en a pas vue en 100 ans”, Donald Trump a signé pendant le week-end une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les moyens du gouvernement fédéral.Plus de 400 secouristes ainsi que des hélicoptères et des drones participent aux recherches, ont précisé les autorités.Dans la localité de Hunt, à proximité de Camp Mystic, les équipes de secours ont tenté toute la journée lundi de retrouver les corps manquants. Des sauveteurs en bateau et des plongeurs fouillent les eaux du fleuve, tandis que des volontaires patrouillent à cheval sur les berges, a constaté un journaliste de l’AFP.Après deux jours de recherches au milieu des arbres déracinés et des décombres du centre de vacances, espérant jusqu’au bout “un miracle”, Michael McCown a confirmé lundi à l’AFP que sa fille de huit ans, Linnie, était décédée. “C’est le cauchemar de tous les parents”, a dit le sénateur Ted Cruz, dont les enfants fréquentent ce camp depuis une dizaine d’années.- Sirène d’alerte -Des habitants de la zone se sont plaints au cours du week-end de ne pas avoir été avertis suffisamment tôt des risques d’inondations.Après la catastrophe, Nicole Wilson, une mère de famille résidant à San Antonio,  et qui a failli envoyer ses filles à Camp Mystic, a lancé une pétition demandant au gouverneur de l’Etat d’approuver la mise en place d’un réseau d’alerte plus moderne.”Une sirène déclenchée, rien que cinq minutes, aurait pu sauver chacun de ces enfants”, a-t-elle déclaré à l’AFP.Les crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l’Etat très tôt vendredi, jour de la fête nationale américaine, qui ont fait monter les eaux du Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.Le fleuve Guadalupe a retrouvé son lit, mais les rives offraient toujours un spectacle de désolation.Des alertes aux inondations étaient toujours en vigueur lundi dans certains secteurs du centre du Texas jusqu’à 19H00 locales (mardi minuit GMT).Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.

Les inondations au Texas ont fait plus de 100 morts

Les inondations dévastatrices ayant ravagé le Texas, dans le sud des Etats-Unis, ont fait plus de 100 morts, selon un nouveau bilan annoncé lundi par les autorités locales.Le seul comté de Kerr, le plus durement touché, dénombre 84 victimes, dont 28 enfants. Au total, au moins 104 décès liés aux inondations ont été signalés dans le centre de l’Etat.Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a averti lundi dans un communiqué qu’il y avait “toujours une menace de fortes pluies susceptibles de provoquer des inondations”, tandis que les recherches se poursuivent.”Le Texas est en deuil. La douleur, le choc de ce qui s’est passé ces derniers jours ont brisé le coeur de notre État”, a déclaré lors d’une conférence de presse le sénateur texan Ted Cruz.Parmi les victimes figurent 27 enfants et moniteurs du camp de vacances chrétien pour filles de Camp Mystic, sur les rives du fleuve Guadalupe, qui accueillait quelque 750 personnes, ont annoncé ses responsables.Le président américain Donald Trump prévoit de se rendre sur place vendredi, a confirmé la Maison Blanche, fustigeant les critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux ont porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes.”Tenir le président Trump pour responsable de ces inondations est un mensonge odieux, qui n’a aucun sens en cette période de deuil national”, a dénoncé lundi la porte-parole Karoline Leavitt devant les journalistes.Elle a affirmé que les services météorologiques américains (NWS) — dont plusieurs postes au Texas étaient vacants lors des inondations, selon le New York Times — avaient émis des “prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu”.- “Cauchemar” -Estimant que les inondations étaient “une catastrophe comme l’on n’en a pas vue en 100 ans”, Donald Trump a signé pendant le week-end une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les moyens du gouvernement fédéral.Plus de 400 secouristes ainsi que des hélicoptères et des drones participent aux recherches, ont précisé les autorités.Dans la localité de Hunt, à proximité de Camp Mystic, les équipes de secours ont tenté toute la journée lundi de retrouver les corps manquants. Des sauveteurs en bateau et des plongeurs fouillent les eaux du fleuve, tandis que des volontaires patrouillent à cheval sur les berges, a constaté un journaliste de l’AFP.Après deux jours de recherches au milieu des arbres déracinés et des décombres du centre de vacances, espérant jusqu’au bout “un miracle”, Michael McCown a confirmé lundi à l’AFP que sa fille de huit ans, Linnie, était décédée. “C’est le cauchemar de tous les parents”, a dit le sénateur Ted Cruz, dont les enfants fréquentent ce camp depuis une dizaine d’années.- Sirène d’alerte -Des habitants de la zone se sont plaints au cours du week-end de ne pas avoir été avertis suffisamment tôt des risques d’inondations.Après la catastrophe, Nicole Wilson, une mère de famille résidant à San Antonio,  et qui a failli envoyer ses filles à Camp Mystic, a lancé une pétition demandant au gouverneur de l’Etat d’approuver la mise en place d’un réseau d’alerte plus moderne.”Une sirène déclenchée, rien que cinq minutes, aurait pu sauver chacun de ces enfants”, a-t-elle déclaré à l’AFP.Les crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l’Etat très tôt vendredi, jour de la fête nationale américaine, qui ont fait monter les eaux du Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.Le fleuve Guadalupe a retrouvé son lit, mais les rives offraient toujours un spectacle de désolation.Des alertes aux inondations étaient toujours en vigueur lundi dans certains secteurs du centre du Texas jusqu’à 19H00 locales (mardi minuit GMT).Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.

Les inondations au Texas ont fait plus de 100 morts

Les inondations dévastatrices ayant ravagé le Texas, dans le sud des Etats-Unis, ont fait plus de 100 morts, selon un nouveau bilan annoncé lundi par les autorités locales.Le seul comté de Kerr, le plus durement touché, dénombre 84 victimes, dont 28 enfants. Au total, au moins 104 décès liés aux inondations ont été signalés dans le centre de l’Etat.Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a averti lundi dans un communiqué qu’il y avait “toujours une menace de fortes pluies susceptibles de provoquer des inondations”, tandis que les recherches se poursuivent.”Le Texas est en deuil. La douleur, le choc de ce qui s’est passé ces derniers jours ont brisé le coeur de notre État”, a déclaré lors d’une conférence de presse le sénateur texan Ted Cruz.Parmi les victimes figurent 27 enfants et moniteurs du camp de vacances chrétien pour filles de Camp Mystic, sur les rives du fleuve Guadalupe, qui accueillait quelque 750 personnes, ont annoncé ses responsables.Le président américain Donald Trump prévoit de se rendre sur place vendredi, a confirmé la Maison Blanche, fustigeant les critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux ont porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes.”Tenir le président Trump pour responsable de ces inondations est un mensonge odieux, qui n’a aucun sens en cette période de deuil national”, a dénoncé lundi la porte-parole Karoline Leavitt devant les journalistes.Elle a affirmé que les services météorologiques américains (NWS) — dont plusieurs postes au Texas étaient vacants lors des inondations, selon le New York Times — avaient émis des “prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu”.- “Cauchemar” -Estimant que les inondations étaient “une catastrophe comme l’on n’en a pas vue en 100 ans”, Donald Trump a signé pendant le week-end une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les moyens du gouvernement fédéral.Plus de 400 secouristes ainsi que des hélicoptères et des drones participent aux recherches, ont précisé les autorités.Dans la localité de Hunt, à proximité de Camp Mystic, les équipes de secours ont tenté toute la journée lundi de retrouver les corps manquants. Des sauveteurs en bateau et des plongeurs fouillent les eaux du fleuve, tandis que des volontaires patrouillent à cheval sur les berges, a constaté un journaliste de l’AFP.Après deux jours de recherches au milieu des arbres déracinés et des décombres du centre de vacances, espérant jusqu’au bout “un miracle”, Michael McCown a confirmé lundi à l’AFP que sa fille de huit ans, Linnie, était décédée. “C’est le cauchemar de tous les parents”, a dit le sénateur Ted Cruz, dont les enfants fréquentent ce camp depuis une dizaine d’années.- Sirène d’alerte -Des habitants de la zone se sont plaints au cours du week-end de ne pas avoir été avertis suffisamment tôt des risques d’inondations.Après la catastrophe, Nicole Wilson, une mère de famille résidant à San Antonio,  et qui a failli envoyer ses filles à Camp Mystic, a lancé une pétition demandant au gouverneur de l’Etat d’approuver la mise en place d’un réseau d’alerte plus moderne.”Une sirène déclenchée, rien que cinq minutes, aurait pu sauver chacun de ces enfants”, a-t-elle déclaré à l’AFP.Les crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l’Etat très tôt vendredi, jour de la fête nationale américaine, qui ont fait monter les eaux du Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.Le fleuve Guadalupe a retrouvé son lit, mais les rives offraient toujours un spectacle de désolation.Des alertes aux inondations étaient toujours en vigueur lundi dans certains secteurs du centre du Texas jusqu’à 19H00 locales (mardi minuit GMT).Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.

S.Leone islanders despair as rising ocean threatens survivalTue, 08 Jul 2025 05:33:39 GMT

Wading through water up to his knees, Hassan Kargbo points to the vast ocean before him, which is eroding the land and imperilling residents’ survival on his island off Sierra Leone.”Where we are now, it used to be my house, and we used to have a big football field,” Kargbo said, but “the water destroyed …

S.Leone islanders despair as rising ocean threatens survivalTue, 08 Jul 2025 05:33:39 GMT Read More »

Major garment producer Bangladesh seeks deal after 35% US tariff

Bangladesh, the world’s second-biggest garment manufacturer, holds hope to reduce the 35 percent tariff that US President Donald Trump said he will impose, the country’s top commerce official told AFP on Tuesday.Textile and garment production accounts for about 80 percent of exports in Bangladesh and the industry has been rebuilding after it was hit hard in a student-led revolution that toppled the government last year.”There is a hope for getting a reduced rate of tariffs as USTR (Office of the United States Trade Representative) sent another draft document for review,” Commerce Secretary Mahbubur Rahman told AFP.Rahman said the South Asia nation’s national security adviser and commerce adviser were “working on the issue” in the United States.Bangladesh exported $8.36 billion worth of goods to the United States in 2024, while imports from there amounted to $2.21 billion, according to the Bangladesh Bank and the National Board of Revenue.US clothing companies that source products from Bangladesh range from Fruit of the Loom to Levi Strauss to VF Corp — whose brands include Vans, Timberland and The North Face.Trump hit Bangladesh with 37 percent tariffs in an April 2 announcement, but in a letter issued Tuesday, the US leader said it would now be 35 percent.That is more than double the 16 percent already placed on cotton products.Dhaka has proposed to buy Boeing planes and boost imports of US wheat, cotton and oil in a bid to reduce the trade deficit, which Trump has used as justification for imposing painful levies.Mahmud Hasan Khan, president of the Bangladesh Garment Manufacturers and Exporters Association (BGMEA), called it “a big challenge for the garment sector”.”We had expected the tariff imposed on us to be between 10 to 20 percent,” he said, adding he expected Dhaka’s interim leader Muhammad Yunus to “raise the issue with the United States”.Former BGMEA director Mohiuddin Rubel warned the impact as tariffs stand would be dire.”The new tariffs raise worries about job losses in Bangladesh as the US is its main export market,” he said.”Bangladesh needs to act quickly by engaging US importers to push for policy changes, resuming high-level trade talks, and highlighting the importance of its products.”

Major garment producer Bangladesh seeks deal after 35% US tariff

Bangladesh, the world’s second-biggest garment manufacturer, holds hope to reduce the 35 percent tariff that US President Donald Trump said he will impose, the country’s top commerce official told AFP on Tuesday.Textile and garment production accounts for about 80 percent of exports in Bangladesh and the industry has been rebuilding after it was hit hard in a student-led revolution that toppled the government last year.”There is a hope for getting a reduced rate of tariffs as USTR (Office of the United States Trade Representative) sent another draft document for review,” Commerce Secretary Mahbubur Rahman told AFP.Rahman said the South Asia nation’s national security adviser and commerce adviser were “working on the issue” in the United States.Bangladesh exported $8.36 billion worth of goods to the United States in 2024, while imports from there amounted to $2.21 billion, according to the Bangladesh Bank and the National Board of Revenue.US clothing companies that source products from Bangladesh range from Fruit of the Loom to Levi Strauss to VF Corp — whose brands include Vans, Timberland and The North Face.Trump hit Bangladesh with 37 percent tariffs in an April 2 announcement, but in a letter issued Tuesday, the US leader said it would now be 35 percent.That is more than double the 16 percent already placed on cotton products.Dhaka has proposed to buy Boeing planes and boost imports of US wheat, cotton and oil in a bid to reduce the trade deficit, which Trump has used as justification for imposing painful levies.Mahmud Hasan Khan, president of the Bangladesh Garment Manufacturers and Exporters Association (BGMEA), called it “a big challenge for the garment sector”.”We had expected the tariff imposed on us to be between 10 to 20 percent,” he said, adding he expected Dhaka’s interim leader Muhammad Yunus to “raise the issue with the United States”.Former BGMEA director Mohiuddin Rubel warned the impact as tariffs stand would be dire.”The new tariffs raise worries about job losses in Bangladesh as the US is its main export market,” he said.”Bangladesh needs to act quickly by engaging US importers to push for policy changes, resuming high-level trade talks, and highlighting the importance of its products.”