Quand l’IA sert à mettre en image la thèse du “grand remplacement”

Couverte de graffitis en arabe, Big Ben, la fameuse tour londonienne, émerge, fumante, au milieu d’un tas de déchets et d’une foule vêtue de robes musulmanes dans une vidéo dystopique générée par l’IA censée représenter la capitale britannique en 2050.Ces clips, montrant des villes européennes imaginaires, radicalement transformées par une immigration massive, font le bonheur de dirigeants d’extrême droite qui les promeuvent sur les réseaux sociaux pour conforter la thèse complotiste du “grand remplacement”.De telles vidéos peuvent désormais être créées très rapidement en utilisant des chatbots populaires, malgré les garde-fous censés bloquer les contenus nuisibles, expliquent des experts à l’AFP.”Les outils d’intelligence artificielle sont exploités pour mettre en images et diffuser des récits extrémistes”, met ainsi en garde à l’AFP Imran Ahmed, du Centre de lutte contre la haine numérique.Le dirigeant d’extrême droite britannique Tommy Robinson a ainsi republié en juin la vidéo de “Londres en 2050″ sur X, récoltant plus d’un demi-million de vues.Robinson — qui a publié des vidéos similaires générées par IA sur New York, Milan et Bruxelles — a organisé en septembre la plus grande marche d’extrême droite dans le centre de Londres depuis de nombreuses années, avec plus de 110.000 personnes manifestant contre l’immigration.”Les systèmes de modération échouent systématiquement sur toutes les plateformes à empêcher la création et le partage de ces contenus”, s’inquiète l’expert du Centre de lutte contre la haine numérique.TikTok a pourtant interdit le compte créateur des vidéos postées par Robinson. La plateforme assure interdire les comptes qui promeuvent de manière répétée des idéologies haineuses, y compris des théories du complot.- ‘Stéréotypes nuisibles’ -Mais cela n’a pas empêché de de telles vidéos, repostées aussi bien par le nationaliste radical autrichien Martin Sellner que par le parlementaire belge de droite Sam Van Rooy, d’accumuler des millions de vues sur les réseaux sociaux.La députée européenne italienne Silvia Sardone, du parti populiste de droite Lega, a publié en avril une vidéo dystopique de Milan sur Facebook, demandant si “nous voulons vraiment de ce futur”.Le Parti pour la Liberté du leader d’extrême droite néerlandais Geert Wilders a diffusé une vidéo générée par IA de femmes portant des foulards musulmans pour les élections d’octobre intitulée “Pays-Bas en 2050”.Il a prédit que l’islam serait la première religion des Pays-Bas à cette date, bien que seulement six pour cent de la population s’identifient comme musulmans.De telles vidéos amplifient “les stéréotypes nuisibles qui peuvent alimenter la violence”, analyse pour l’AFP Beatriz Lopes Buarque, une universitaire de la London School of Economics qui mène des recherches sur la politique numérique et les théories du complot.”La radicalisation massive facilitée par l’IA s’aggrave”, estime-t-elle.- ‘Haine rentable’ -“Le problème, c’est qu’aujourd’hui nous vivons dans une société où la haine est très rentable”, prévient Beatriz Lopes Buarque.Utilisant un pseudonyme, le créateur des vidéos repostées par Tommy Robinson propose des cours payants pour enseigner aux gens comment créer leurs propres clips IA, en suggérant que “les théories du complot” constituent un “excellent” sujet pour attirer des clics.La thèse du “grand remplacement” supposé de la population européenne par une population immigrée avec la complicité des élites a été popularisée par l’écrivain français d’extrême droite Renaud Camus.Pour tester les outils IA, des journalistes de l’AFP ont demandé à ChatGPT, GROK, Gemini et VEO 3 de montrer Londres et d’autres villes en 2050, et ont constaté que cela générait généralement des images plutôt positives. Mais les experts interrogés par l’AFP ont souligné que les chatbots pouvaient être facilement guidés pour créer des images racistes.Aucun ne dispose d’une modération “100 % précise”, avertit Salvatore Romano, chef de la recherche chez AI Forensics.”Cela laisse de l’espace aux acteurs malveillants pour exploiter les chatbots afin de produire des images comme celles sur les migrants”, ajoute-t-il.L’AFP, comme une centaine d’autres organisations de vérification des faits, est rémunérée par TikTok et Meta, la maison mère de Facebook, pour vérifier des vidéos susceptibles de contenir de fausses informations.

Le Nobel d’économie 2025 décerné à un trio pour des travaux sur la croissance et l’innovation

Le Nobel d’économie 2025 a été décerné lundi à l’Américano-israélien Joel Mokyr, au Français Philippe Aghion et au Canadien Peter Howitt pour leurs travaux sur l’impact de l’innovation sur la croissance économique.M. Aghion a exhorté l’Europe à investir dans l’innovation pour ne pas se laisser décrocher par la Chine et les Etats-Unis, dans sa première prise de parole en tant que prix Nobel.Le comité Nobel a attribué la moitié du prix à Joel Mokyr, 79 ans, “pour avoir identifié les conditions préalables à une croissance durable grâce au progrès technologique”.L’autre moitié récompense à la fois Philippe Aghion, 69 ans, et Peter Howitt, 79 ans, “pour leur théorie de la croissance durable à travers la destruction créatrice”.Au cours des deux derniers siècles et pour la première fois dans l’histoire, le monde a connu une croissance économique soutenue et les lauréats de cette année ont expliqué comment l’innovation en était à l’origine et fournissait l’élan nécessaire à une croissance durable, a expliqué le président du comité pour le prix des sciences économiques, John Hassler. D’un côté, Joel Mokyr, qui enseigne à l’Université Northwestern aux États-Unis, “a utilisé des sources historiques comme moyen pour découvrir les causes de la croissance soutenue, devenue la nouvelle norme”, a noté le jury dans un communiqué. Philippe Aghion, professeur au Collège de France, et Peter Howitt, professeur à l’Université Brown aux Etats-Unis, ont ensemble examiné le concept de “destruction créatrice”, qui fait référence à la manière dont les entreprises vendant des produits établis pâtissent de l’introduction d’un produit nouveau et meilleur sur le marché.”Ce processus est créatif car il repose sur l’innovation mais il est également destructeur car les produits plus anciens deviennent obsolètes et perdent leur valeur commerciale”, a écrit le jury. “Les travaux des lauréats nous rappellent que nous ne devons pas considérer le progrès comme acquis. Au contraire, la société doit rester attentive aux facteurs qui génèrent et soutiennent la croissance économique. Ces facteurs sont l’innovation scientifique, la destruction créatrice et une société ouverte au changement”, a dit Kerstin Enflo, professeur d’histoire économique et membre du comité Nobel, en présentant le prix.- L’Europe à la traîne -“L’ouverture est un moteur de croissance, tout ce qui entrave l’ouverture est un obstacle à la croissance”, a insisté Philippe Aghion, à l’annonce du prix, au moment où les Etats-Unis ont entrepris de relever leurs droits de douane.Il a mis en garde l’Europe, estimant que ce continent ne devait pas laisser les États-Unis et la Chine “devenir les leaders technologiques”, au risque de voir l’écart de croissance se creuser encore plus avec ces deux pays.”Après une période de rattrapage de l’Europe par rapport aux États-Unis en termes de PIB par habitant entre la Seconde Guerre mondiale et le milieu des années 80″, l’écart s’est à nouveau creusé, a noté l’économiste français. “La raison principale est que nous n’avons pas réussi à mettre en œuvre des innovations technologiques majeures. Nous sommes restés cantonnés à des avancées technologiques moyennes (…) car nous ne disposons pas des politiques et des institutions adéquates pour innover dans le domaine des hautes technologies”, a dit M. Aghion, qui est aussi professeur à la London School of Economics et à l’Insead. Le lauréat 2025 a aidé Emmanuel Macron à préparer son programme économique, avant de critiquer dans le journal Libération en 2024 “une dérive vers la droite” et un pouvoir “vertical”. Sur X, le président français l’a félicité, estimant que “par sa vision de la croissance par l’innovation, il éclaire l’avenir et prouve que la pensée française continue d’éclairer le monde”.- Racines du progrès -Spécialiste de la période 1750-1914, Joel Mokyr, né aux Pays-Bas, mène des recherches sur l’histoire économique de l’Europe. Economiste canadien, Peter Howitt a obtenu son doctorat en 1973 à l’université Northwestern aux Etats-Unis. En 2019, il avait reçu le prix Frontiers of Knowledge de la Fondation BBVA avec Philippe Aghion, pour leurs contributions fondamentales à l’étude de l’innovation, du changement technique et de la politique de la concurrence.Le Nobel consiste en un diplôme, une médaille d’or et un chèque de 11 millions de couronnes suédoises (près d’un million d’euros), dont Joel Mokyr reçoit une moitié tandis que Philippe Aghion et Peter Howitt se partagent l’autre. Il est remis le 10 décembre.

Le Nobel d’économie 2025 décerné à un trio pour des travaux sur la croissance et l’innovation

Le Nobel d’économie 2025 a été décerné lundi à l’Américano-israélien Joel Mokyr, au Français Philippe Aghion et au Canadien Peter Howitt pour leurs travaux sur l’impact de l’innovation sur la croissance économique.M. Aghion a exhorté l’Europe à investir dans l’innovation pour ne pas se laisser décrocher par la Chine et les Etats-Unis, dans sa première prise de parole en tant que prix Nobel.Le comité Nobel a attribué la moitié du prix à Joel Mokyr, 79 ans, “pour avoir identifié les conditions préalables à une croissance durable grâce au progrès technologique”.L’autre moitié récompense à la fois Philippe Aghion, 69 ans, et Peter Howitt, 79 ans, “pour leur théorie de la croissance durable à travers la destruction créatrice”.Au cours des deux derniers siècles et pour la première fois dans l’histoire, le monde a connu une croissance économique soutenue et les lauréats de cette année ont expliqué comment l’innovation en était à l’origine et fournissait l’élan nécessaire à une croissance durable, a expliqué le président du comité pour le prix des sciences économiques, John Hassler. D’un côté, Joel Mokyr, qui enseigne à l’Université Northwestern aux États-Unis, “a utilisé des sources historiques comme moyen pour découvrir les causes de la croissance soutenue, devenue la nouvelle norme”, a noté le jury dans un communiqué. Philippe Aghion, professeur au Collège de France, et Peter Howitt, professeur à l’Université Brown aux Etats-Unis, ont ensemble examiné le concept de “destruction créatrice”, qui fait référence à la manière dont les entreprises vendant des produits établis pâtissent de l’introduction d’un produit nouveau et meilleur sur le marché.”Ce processus est créatif car il repose sur l’innovation mais il est également destructeur car les produits plus anciens deviennent obsolètes et perdent leur valeur commerciale”, a écrit le jury. “Les travaux des lauréats nous rappellent que nous ne devons pas considérer le progrès comme acquis. Au contraire, la société doit rester attentive aux facteurs qui génèrent et soutiennent la croissance économique. Ces facteurs sont l’innovation scientifique, la destruction créatrice et une société ouverte au changement”, a dit Kerstin Enflo, professeur d’histoire économique et membre du comité Nobel, en présentant le prix.- L’Europe à la traîne -“L’ouverture est un moteur de croissance, tout ce qui entrave l’ouverture est un obstacle à la croissance”, a insisté Philippe Aghion, à l’annonce du prix, au moment où les Etats-Unis ont entrepris de relever leurs droits de douane.Il a mis en garde l’Europe, estimant que ce continent ne devait pas laisser les États-Unis et la Chine “devenir les leaders technologiques”, au risque de voir l’écart de croissance se creuser encore plus avec ces deux pays.”Après une période de rattrapage de l’Europe par rapport aux États-Unis en termes de PIB par habitant entre la Seconde Guerre mondiale et le milieu des années 80″, l’écart s’est à nouveau creusé, a noté l’économiste français. “La raison principale est que nous n’avons pas réussi à mettre en œuvre des innovations technologiques majeures. Nous sommes restés cantonnés à des avancées technologiques moyennes (…) car nous ne disposons pas des politiques et des institutions adéquates pour innover dans le domaine des hautes technologies”, a dit M. Aghion, qui est aussi professeur à la London School of Economics et à l’Insead. Le lauréat 2025 a aidé Emmanuel Macron à préparer son programme économique, avant de critiquer dans le journal Libération en 2024 “une dérive vers la droite” et un pouvoir “vertical”. Sur X, le président français l’a félicité, estimant que “par sa vision de la croissance par l’innovation, il éclaire l’avenir et prouve que la pensée française continue d’éclairer le monde”.- Racines du progrès -Spécialiste de la période 1750-1914, Joel Mokyr, né aux Pays-Bas, mène des recherches sur l’histoire économique de l’Europe. Economiste canadien, Peter Howitt a obtenu son doctorat en 1973 à l’université Northwestern aux Etats-Unis. En 2019, il avait reçu le prix Frontiers of Knowledge de la Fondation BBVA avec Philippe Aghion, pour leurs contributions fondamentales à l’étude de l’innovation, du changement technique et de la politique de la concurrence.Le Nobel consiste en un diplôme, une médaille d’or et un chèque de 11 millions de couronnes suédoises (près d’un million d’euros), dont Joel Mokyr reçoit une moitié tandis que Philippe Aghion et Peter Howitt se partagent l’autre. Il est remis le 10 décembre.

Le Nobel d’économie 2025 décerné à un trio pour des travaux sur la croissance et l’innovation

Le Nobel d’économie 2025 a été décerné lundi à l’Américano-israélien Joel Mokyr, au Français Philippe Aghion et au Canadien Peter Howitt pour leurs travaux sur l’impact de l’innovation sur la croissance économique.M. Aghion a exhorté l’Europe à investir dans l’innovation pour ne pas se laisser décrocher par la Chine et les Etats-Unis, dans sa première prise de parole en tant que prix Nobel.Le comité Nobel a attribué la moitié du prix à Joel Mokyr, 79 ans, “pour avoir identifié les conditions préalables à une croissance durable grâce au progrès technologique”.L’autre moitié récompense à la fois Philippe Aghion, 69 ans, et Peter Howitt, 79 ans, “pour leur théorie de la croissance durable à travers la destruction créatrice”.Au cours des deux derniers siècles et pour la première fois dans l’histoire, le monde a connu une croissance économique soutenue et les lauréats de cette année ont expliqué comment l’innovation en était à l’origine et fournissait l’élan nécessaire à une croissance durable, a expliqué le président du comité pour le prix des sciences économiques, John Hassler. D’un côté, Joel Mokyr, qui enseigne à l’Université Northwestern aux États-Unis, “a utilisé des sources historiques comme moyen pour découvrir les causes de la croissance soutenue, devenue la nouvelle norme”, a noté le jury dans un communiqué. Philippe Aghion, professeur au Collège de France, et Peter Howitt, professeur à l’Université Brown aux Etats-Unis, ont ensemble examiné le concept de “destruction créatrice”, qui fait référence à la manière dont les entreprises vendant des produits établis pâtissent de l’introduction d’un produit nouveau et meilleur sur le marché.”Ce processus est créatif car il repose sur l’innovation mais il est également destructeur car les produits plus anciens deviennent obsolètes et perdent leur valeur commerciale”, a écrit le jury. “Les travaux des lauréats nous rappellent que nous ne devons pas considérer le progrès comme acquis. Au contraire, la société doit rester attentive aux facteurs qui génèrent et soutiennent la croissance économique. Ces facteurs sont l’innovation scientifique, la destruction créatrice et une société ouverte au changement”, a dit Kerstin Enflo, professeur d’histoire économique et membre du comité Nobel, en présentant le prix.- L’Europe à la traîne -“L’ouverture est un moteur de croissance, tout ce qui entrave l’ouverture est un obstacle à la croissance”, a insisté Philippe Aghion, à l’annonce du prix, au moment où les Etats-Unis ont entrepris de relever leurs droits de douane.Il a mis en garde l’Europe, estimant que ce continent ne devait pas laisser les États-Unis et la Chine “devenir les leaders technologiques”, au risque de voir l’écart de croissance se creuser encore plus avec ces deux pays.”Après une période de rattrapage de l’Europe par rapport aux États-Unis en termes de PIB par habitant entre la Seconde Guerre mondiale et le milieu des années 80″, l’écart s’est à nouveau creusé, a noté l’économiste français. “La raison principale est que nous n’avons pas réussi à mettre en œuvre des innovations technologiques majeures. Nous sommes restés cantonnés à des avancées technologiques moyennes (…) car nous ne disposons pas des politiques et des institutions adéquates pour innover dans le domaine des hautes technologies”, a dit M. Aghion, qui est aussi professeur à la London School of Economics et à l’Insead. Le lauréat 2025 a aidé Emmanuel Macron à préparer son programme économique, avant de critiquer dans le journal Libération en 2024 “une dérive vers la droite” et un pouvoir “vertical”. Sur X, le président français l’a félicité, estimant que “par sa vision de la croissance par l’innovation, il éclaire l’avenir et prouve que la pensée française continue d’éclairer le monde”.- Racines du progrès -Spécialiste de la période 1750-1914, Joel Mokyr, né aux Pays-Bas, mène des recherches sur l’histoire économique de l’Europe. Economiste canadien, Peter Howitt a obtenu son doctorat en 1973 à l’université Northwestern aux Etats-Unis. En 2019, il avait reçu le prix Frontiers of Knowledge de la Fondation BBVA avec Philippe Aghion, pour leurs contributions fondamentales à l’étude de l’innovation, du changement technique et de la politique de la concurrence.Le Nobel consiste en un diplôme, une médaille d’or et un chèque de 11 millions de couronnes suédoises (près d’un million d’euros), dont Joel Mokyr reçoit une moitié tandis que Philippe Aghion et Peter Howitt se partagent l’autre. Il est remis le 10 décembre.

Five killed as Pakistan police clear anti-Israel protest site

Pakistani police said Monday they launched a clearance operation against a hardline Islamist party after failed negotiations to call off an anti-Israel protest, with five killed in the violence, including one policeman.The Tehreek-e-Labbaik Pakistan (TLP) began its protests in Lahore on Thursday and planned to march to the US embassy in Islamabad, leading authorities to block roads between the two cities and shut down the internet.After negotiations between TLP and the government collapsed on Sunday, authorities launched a “dispersal operation” in Muridke, a town north of Lahore, where more than 7,000 supporters had reached in their march to the capital.Police said workers of TLP “resorted to stone pelting, spiked batons, and petrol bombs” and opened “indiscriminate fire, resulting in casualties among civilians and law enforcement personnel”.TLP has been behind some of Pakistan’s most violent protests, and frequently calls on the government to expel Western ambassadors.”One police officer and four civilians died,” the police statement said, adding that several rioters had been arrested while 48 law enforcement personnel and eight civilians were injured.The TLP had originally said the protests were organised to voice its opposition to the US-brokered ceasefire between Israel and Hamas, backed by Pakistan, after two years of war in Gaza.It later said the protest was in solidarity with Palestinians.”There were police personnel besieging us. They were firing bullets and tear gas. They kept shooting continuously for three to four hours,” said Abou Sufian, a TLP protester.After the operation, charred cars, including the TLP leader’s main truck, were left in the street.”There were no real negotiations. The government just used the word ‘negotiation’ to give the impression to the general public that they were holding a dialogue,” Allama Irfan, a senior member of TLP told AFP. Shipping containers were being placed as barriers across major roads in the capital in anticipation of the protesters’ arrival.As many as 50 police officers were injured in Friday’s clashes, a senior police official told AFP, while TLP claims that some of its members had been killed could not be verified independently.Israel declared a ceasefire and began pulling back its troops at around noon on Friday, as tens of thousands of Palestinians began walking back towards their devastated homes.The operation came at a time when Prime Minister Shehbaz Sharif reached Egypt to attend the signing ceremony of the Gaza peace plan. “Today’s ceremony marks the closing of a genocidal chapter, one that the international community must ensure is never repeated anywhere again,” Sharif wrote on X. Pakistan has no formal diplomatic relations with Israel.

Nouveau gouvernement: “On attend des actes”, déclare Sophie Binet (CGT) à l’AFP

La CGT jugera le nouveau gouvernement sur ses “actes” et en premier lieu sur une éventuelle suspension de la réforme des retraites, a déclaré lundi à l’AFP sa secrétaire générale Sophie Binet.Il y a une “attente très forte de rupture, avec des actes forts et immédiats notamment concernant la réforme des retraites”, a expliqué la dirigeante du deuxième syndicat français à la veille de la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu.”Est-ce que le Premier ministre va enfin s’émanciper du président de la République et couper le cordon avec le patronat ? Pour l’instant on ne le voit pas”, estime-t-elle.Sur les retraites, elle s’inquiète de “la stratégie déployée depuis l’Elysée d’essayer de s’en sortir avec une nouvelle manœuvre de diversion, à savoir le décalage (dans le calendrier d’application de la réforme, ndlr). Ça voudrait dire confirmer les 64 ans avec une application qui serait seulement décalée de quelques mois, au mépris de la mobilisation de millions de travailleurs et travailleuses”.Pour la dirigeante syndicale, “la suspension, ça doit être le blocage de la réforme à 62 ans et 9 mois et 170 trimestres, un blocage immédiat qui ensuite permet au parlement de prendre ses responsabilités et de pouvoir voter sur l’abrogation dans un deuxième temps”.Concernant le nouveau ministre du Travail Jean-Pierre Farandou, connu pour avoir négocié des accords avec les syndicats à la tête de la SNCF, “la question, c’est quelle va être sa marge de manoeuvre”.”Ce que l’on attend, ce sont des actes”, a ajouté la syndicaliste.”Est-ce que son mandat, c’est d’enterrer la réforme de l’assurance chômage, de trouver un chemin pour mener à l’abrogation de la réforme des retraites? Ou est-ce que tout va être décidé depuis Bercy” à partir d'”objectifs budgétaires” ?, a-t-elle détaillé.La leader de la CFDT Marylise Léon a de son côté estimé lundi sur TF1 que la nomination de M. Farandou était un “bon signal”. Sophie Binet rappelle toutefois que l’ancienne ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet “avait pris position initialement contre la réforme de l’assurance chômage et s’est retrouvée quand même à être la ministre du Travail qui a publié une lettre de cadrage pour nous imposer une réforme”. “On voit que le profil initial ne suffit pas à protéger contre ce genre de choses”, conclut-elle.

Nouveau gouvernement: “On attend des actes”, déclare Sophie Binet (CGT) à l’AFP

La CGT jugera le nouveau gouvernement sur ses “actes” et en premier lieu sur une éventuelle suspension de la réforme des retraites, a déclaré lundi à l’AFP sa secrétaire générale Sophie Binet.Il y a une “attente très forte de rupture, avec des actes forts et immédiats notamment concernant la réforme des retraites”, a expliqué la dirigeante du deuxième syndicat français à la veille de la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu.”Est-ce que le Premier ministre va enfin s’émanciper du président de la République et couper le cordon avec le patronat ? Pour l’instant on ne le voit pas”, estime-t-elle.Sur les retraites, elle s’inquiète de “la stratégie déployée depuis l’Elysée d’essayer de s’en sortir avec une nouvelle manœuvre de diversion, à savoir le décalage (dans le calendrier d’application de la réforme, ndlr). Ça voudrait dire confirmer les 64 ans avec une application qui serait seulement décalée de quelques mois, au mépris de la mobilisation de millions de travailleurs et travailleuses”.Pour la dirigeante syndicale, “la suspension, ça doit être le blocage de la réforme à 62 ans et 9 mois et 170 trimestres, un blocage immédiat qui ensuite permet au parlement de prendre ses responsabilités et de pouvoir voter sur l’abrogation dans un deuxième temps”.Concernant le nouveau ministre du Travail Jean-Pierre Farandou, connu pour avoir négocié des accords avec les syndicats à la tête de la SNCF, “la question, c’est quelle va être sa marge de manoeuvre”.”Ce que l’on attend, ce sont des actes”, a ajouté la syndicaliste.”Est-ce que son mandat, c’est d’enterrer la réforme de l’assurance chômage, de trouver un chemin pour mener à l’abrogation de la réforme des retraites? Ou est-ce que tout va être décidé depuis Bercy” à partir d'”objectifs budgétaires” ?, a-t-elle détaillé.La leader de la CFDT Marylise Léon a de son côté estimé lundi sur TF1 que la nomination de M. Farandou était un “bon signal”. Sophie Binet rappelle toutefois que l’ancienne ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet “avait pris position initialement contre la réforme de l’assurance chômage et s’est retrouvée quand même à être la ministre du Travail qui a publié une lettre de cadrage pour nous imposer une réforme”. “On voit que le profil initial ne suffit pas à protéger contre ce genre de choses”, conclut-elle.

Maud Bregeon, voix du gouvernement Lecornu et fervente partisane de la réforme des retraites

Nouvelle porte-parole de l’exécutif, Maud Bregeon se retrouve face à une délicate équation personnelle: farouche défenseure des positions macronistes, à commencer par la réforme des retraites, elle sait que la survie du gouvernement tient en grande partie à l’annonce d’une suspension réclamée par les socialistes. La fonction de porte-parole d’un gouvernement sous la menace d’être censuré, avec la mission quasi-impossible de faire adopter un budget dans un Parlement sclérosé, n’est pas nouvelle pour cette députée des Hauts-de-Seine.  La responsable politique de 34 ans occupait déjà ce poste dans l’équipe de Michel Barnier, nommé Premier ministre en septembre 2024 après la dissolution… et tombée trois mois plus tard, en décembre.”Dans ce moment difficile pour le pays et souvent angoissant pour nos concitoyens, je n’ai qu’un objectif: aider à la réussite de Sébastien Lecornu et de ce gouvernement”, a-t-elle réagi sur X dans la foulée de sa nomination dimanche soir. Ses mots d’ordre: “Apaisement, stabilité, sobriété”. Un ton posé qui contraste avec les déclarations récentes, souvent franches, et parfois mal reçues par le Parti socialiste de cette figure médiatique du camp macroniste, proche du garde des Sceaux Gérald Darmanin.Dimanche soir, le secrétaire général du PS Pierre Jouvet citait même son nom comme l’une des nominations qui ne donnaient pas de “très bons signes” au parti à la rose, qui détient pourtant la clé de la survie du gouvernement. Il rappelait notamment sur BFMTV que Mme Bregeon “était montée très fort” la semaine dernière contre la nomination d’un Premier ministre de gauche.- Une suspension “dramatique” -Sur les plateaux de télévision, cette femme politique réputée “puncheuse” était également montée au créneau pour défendre, avec ardeur, la réforme des retraites d’Elisabeth Borne, au moment où Sébastien Lecornu négocie avec le PS.Une réforme qu’elle “soutient depuis des années” et sur laquelle “elle a fait deux fois campagne” lors de son élection comme députée en 2022, puis en 2024, et dont la suspension “serait absolument dramatique”, martelait-elle encore trois jours avant sa nomination sur TF1.Dans une boucle interne au sein du groupe macroniste à l’Assemblée, Maud Bregeon écrit même: “Le compromis ce n’est pas mettre les deux genoux à terre par peur de la dissolution”. Lundi, sur RTL, la porte-parole du nouveau gouvernement ne s’est pas dérobée: “Je ne suis pas là pour prendre les gens pour des imbéciles. Ma position sur la réforme des retraites est connue. Pour autant, je suis démocrate, ça ne signifie pas que je refuse le débat. Chacun sera face à ses responsabilités”.Cette ancienne ingénieure d’EDF, spécialiste du nucléaire, originaire de Poitiers, a rejoint dès ses débuts la famille macroniste en adhérant à En Marche en novembre 2016. Elle est aujourd’hui en couple avec le député Renaissance Pierre Cazeneuve, lui même fils du député Renaissance Jean-René Cazeneuve.En mars 2020, elle devient conseillère municipale de Levallois-Perret, après avoir échoué à succéder à Patrick Balkany lors des municipales. Quelques mois plus tard, elle devient porte-parole du mouvement macroniste, puis démissionne d’EDF après son élection comme députée en 2022. Dans l’hémicycle, l’élue Renaissance s’était distinguée comme rapporteure du projet de loi de relance du nucléaire adopté en 2023. Réputée “fonceuse” dans son camp, elle est décrite comme “l’une des dernières incarnations du macronisme arrogant” par une source au sein du groupe socialiste.

Landmark Lagos exhibition celebrates ‘King of Afrobeat’ Fela KutiMon, 13 Oct 2025 11:11:59 GMT

The “King of Afrobeat”, “Black President”, activist and legendary musician Fela Kuti has returned to his hometown and Nigeria’s cultural capital Lagos through a landmark exhibition that celebrates his life and legacy and opens Monday.The “Afrobeat Rebellion” exhibition, organised by the French Embassy and the Kuti family, builds on one held in Paris in 2022 …

Landmark Lagos exhibition celebrates ‘King of Afrobeat’ Fela KutiMon, 13 Oct 2025 11:11:59 GMT Read More »