C8 et NRJ12 disparaissent de la TNT

Les chaînes C8 et NRJ12, au terme de vingt ans sur la télévision numérique terrestre (TNT), s’éteignent vendredi soir, après une décision inédite du régulateur de l’audiovisuel, devenue enjeu politique pour la droite et l’extrême droite au nom de la liberté d’expression.Les fréquences sur la TNT de C8 et NRJ12 n’ont pas été renouvelées par l’Arcom, régulateur indépendant.Pour leur dernière vendredi, les deux chaînes rediffusaient leurs grands moments. On a pu voir Emmanuel Macron parler au téléphone en direct avec Cyril Hanouna sur C8 (qui s’est appelé Direct 8 puis D8), ou Nabilla dans “20 ans de grandes émotions” sur NRJ12.À partir de minuit samedi, des messages seront diffusés sur ces canaux 8 et 12, indiquant qu'”un nouveau programme sera proposé” ultérieurement.D’autres chaînes nationales ont cessé d’émettre dans le passé en France, comme TV6 et La Cinq, mais principalement pour des raisons économiques.L’arrêt de C8, propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, a pris un tournant politique.- “Censure politique” -Marine Le Pen (RN) dénonçait sur X mercredi une “censure politique, sous la pression d’une extrême gauche aux relents totalitaires affirmés et les soupçons de plus en plus lourds d’interférence du pouvoir et de ses relais administratifs”.Comme d’autres, Laurent Wauquiez (LR) a sonné la charge contre l’Arcom, “un organisme administratif qui n’a pas de légitimité démocratique”. “Il y a un arrière-plan idéologique” derrière la coupure de fréquence de C8, selon lui.”Je souhaite supprimer l’Arcom, comme ces centaines d’organismes qui sont coûteux”, affirmait vendredi matin sur RMC Story le député UDR Éric Ciotti.Emmanuel Macron a dû, le week-end dernier, descendre dans l’arène pour expliquer que ce n’est “pas une décision politique”. Les fréquences de la TNT sont une “occupation du domaine public” et il est “donc normal qu’il y ait une autorisation”, “sous le contrôle des juges”, a souligné le chef de l’Etat.Des élus régulièrement pris pour cible sur l’antenne se sont félicités vendredi de l’arrêt de la chaîne.”Le départ de C8 du domaine public est une victoire. La chaîne de l’émission de Cyril Hanouna, relayant fake news, propos sexistes, homophobes, racistes ne pouvait plus émettre”, a écrit la députée écologiste Sophie Taillé-Polian.”On souhaite à [Cyril Hanouna] de bien respecter la convention Arcom de W9″, où il sera à partir de septembre, a ironisé le député LFI Aurélien Saintoul.C8 a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages de Cyril Hanouna, aux manettes de l’émission quotidienne “Touche pas à mon poste” (TPMP). C’est l’une des motivations mises en avant par l’Arcom, qu’a validées le Conseil d’Etat le 19 février.D’après la chaîne, pour sa dernière jeudi soir, TPMP a battu un “record historique” en réunissant près de 3,7 millions de téléspectateurs, soit 18,4% de part d’audience, sur sa tranche la plus regardée, selon les chiffres de Médiamétrie.Et, avec une part d’audience de 3,1%, C8 a été la sixième chaîne de France en janvier, selon Médiamétrie. Quelque 400 emplois sont touchés par son arrêt, d’après ses dirigeants.Cyril Hanouna va rebondir à partir de septembre dans le groupe M6, pour un talk-show en avant-soirée sur la chaîne gratuite de la TNT W9 et une émission sur Fun Radio l’après-midi.- “Jeteurs de sort” -Concernant NRJ12, le régulateur de l’audiovisuel a relevé des “engagements de diffusion de programmes inédits” insuffisants et des “prévisions de croissance des recettes publicitaires” trop optimistes.Sur cette chaîne à faible audience, une centaine d’emplois seraient menacés. NRJ Group a indiqué jeudi “envisager la mise en oeuvre d’un plan de sauvegarde de l’emploi”, sans le chiffrer.”Cette sympathique chaîne n’a pas démérité”, a déploré vendredi sur X un ancien dirigeant du groupe, Max Guazzini. Selon lui, son arrêt “sert à justifier la suppression de C8”.D’après Jean-Paul Baudecroux, fondateur et PDG du groupe, son pôle TV se trouve fragilisé et “la cession de Chérie 25”, qui en fait partie, est “une question qui va se poser”, a-t-il affirmé au Figaro.C8 et NRJ12 pourraient en théorie perdurer sur câble, satellite ou internet, mais les ressources publicitaires y sont nettement moindres.Sur la TNT, elles vont être remplacées par T18, qui sera lancée en juin par le groupe CMI France du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, et par OFTV en septembre par le groupe Ouest-France.

A Nice, Estrosi recule sur l’interdiction des grands bateaux de croisière

Le maire de Nice Christian Estrosi a renoncé vendredi à interdire les escales des grands bateaux de croisière dans la métropole et annoncé un compromis avec les maires des communes concernées en vue d’une simple limitation.Cette annonce est tombée juste après que M. Estrosi a reçu l’activiste Paul Watson, fondateur de l’organisation de protection de la biodiversité et des écosystèmes marins Sea Shepherd, en préparation de la troisième Conférence des Nations unies pour l’océan (UNOC 3) prévue en juin à Nice.Fin janvier, le maire de Nice, également président de la métropole, avait signé un arrêté visant à interdire à partir de juillet les escales des navires de plus de 900 passagers dans la rade de Villefranche-sur-mer, afin de privilégier un “tourisme” choisi. Les navires plus petits, et généralement beaucoup plus luxueux, restaient les bienvenus dans le port de Nice.L’arrêté avait provoqué un tollé parmi les élus des communes de la rade, les professionnels de la mer, les commerçants ou encore les taxis. Une étude d’impact est d’ailleurs en cours de finalisation à la Chambre de commerce et d’industrie Nice-Côte d’Azur.Il avait en revanche été salué comme “une immense victoire” par les élus écologistes, qui ont dénoncé vendredi dans un communiqué “un scandale environnemental et une honte politique” après le revirement du maire. “La Méditerranée n’est pas une poubelle et notre littoral ne doit pas devenir une zone de sacrifice pour satisfaire les intérêts économiques de quelques-uns”, ont-ils insisté.Après concertation avec les maires concernés, M. Estrosi va soumettre le 7 mars un compromis entre “les enjeux de santé publique et le soutien à l’économie locale”, au conseil portuaire, qui réunit la métropole et les professionnels du secteur.Dans la rade de Villefranche-sur-mer, 65 escales seront autorisées chaque année, mais jamais plus d’un bateau à la fois et avec une limite de taille qui doit encore être discutée. Parallèlement, seuls les navires de moins de 450 passagers pourront accoster dans le port de Nice.Pour 2025, selon les calendriers annoncés sur le site du port de Nice, près de 90 escales de navires de croisière étaient prévues dans la rade de Villefranche-sur-mer, dont une vingtaine d’une capacité supérieure à 2.500 passagers. Quant au port de Nice, seule une dizaine des 125 escales prévues concernent des navires de plus de 450 passagers.

A Nice, Estrosi recule sur l’interdiction des grands bateaux de croisière

Le maire de Nice Christian Estrosi a renoncé vendredi à interdire les escales des grands bateaux de croisière dans la métropole et annoncé un compromis avec les maires des communes concernées en vue d’une simple limitation.Cette annonce est tombée juste après que M. Estrosi a reçu l’activiste Paul Watson, fondateur de l’organisation de protection de la biodiversité et des écosystèmes marins Sea Shepherd, en préparation de la troisième Conférence des Nations unies pour l’océan (UNOC 3) prévue en juin à Nice.Fin janvier, le maire de Nice, également président de la métropole, avait signé un arrêté visant à interdire à partir de juillet les escales des navires de plus de 900 passagers dans la rade de Villefranche-sur-mer, afin de privilégier un “tourisme” choisi. Les navires plus petits, et généralement beaucoup plus luxueux, restaient les bienvenus dans le port de Nice.L’arrêté avait provoqué un tollé parmi les élus des communes de la rade, les professionnels de la mer, les commerçants ou encore les taxis. Une étude d’impact est d’ailleurs en cours de finalisation à la Chambre de commerce et d’industrie Nice-Côte d’Azur.Il avait en revanche été salué comme “une immense victoire” par les élus écologistes, qui ont dénoncé vendredi dans un communiqué “un scandale environnemental et une honte politique” après le revirement du maire. “La Méditerranée n’est pas une poubelle et notre littoral ne doit pas devenir une zone de sacrifice pour satisfaire les intérêts économiques de quelques-uns”, ont-ils insisté.Après concertation avec les maires concernés, M. Estrosi va soumettre le 7 mars un compromis entre “les enjeux de santé publique et le soutien à l’économie locale”, au conseil portuaire, qui réunit la métropole et les professionnels du secteur.Dans la rade de Villefranche-sur-mer, 65 escales seront autorisées chaque année, mais jamais plus d’un bateau à la fois et avec une limite de taille qui doit encore être discutée. Parallèlement, seuls les navires de moins de 450 passagers pourront accoster dans le port de Nice.Pour 2025, selon les calendriers annoncés sur le site du port de Nice, près de 90 escales de navires de croisière étaient prévues dans la rade de Villefranche-sur-mer, dont une vingtaine d’une capacité supérieure à 2.500 passagers. Quant au port de Nice, seule une dizaine des 125 escales prévues concernent des navires de plus de 450 passagers.

UN says Gaza ceasefire ‘must hold,’ as first phase due to expire

UN Secretary-General Antonio Guterres said on Friday that the Israel-Hamas ceasefire and hostage release deal “must hold”, with just hours to go before an initial phase expires.His comments came after Palestinian militant group Hamas called for international pressure on Israel to enter the next phase of the ceasefire, as Egypt said negotiations had resumed in Cairo.The truce’s first phase is due to expire on Saturday morning, after largely halting more than 15 months of bombardment and fighting in the Gaza Strip between Israel and Hamas.”The ceasefire and hostage release deal must hold. The coming days are critical. The parties must spare no effort to avoid a breakdown of this deal,” Guterres said in New York.The truce led to the exchange of hostages held by militants in Gaza for Palestinians held in Israeli jails. It also enabled greater aid flows into the territory, where more than 69 percent of buildings were damaged or destroyed, almost the entire population was displaced and widespread hunger occurred because of the war, according to the United Nations.But talks on a second phase had been delayed. They were supposed to begin 16 days into the first stage, and an analyst, Max Rodenbeck, of the International Crisis Group think tank, said the second phase — aiming to bring a permanent end to the war — cannot be expected to start on Saturday.”But I think the ceasefire probably won’t collapse also,” he said.The preferred Israeli scenario is to free more hostages under an extension of the first phase, rather than a second phase, Defence Minister Israel Katz said.Hamas said in a statement that “with the end of the first phase of the ceasefire” the group “affirms its full commitment to implementing all the provisions of the agreement in all its stages and details”.The group called for global pressure on Israel “to immediately enter the second phase of the agreement without any delay”. The State Information Service of mediator Egypt said in a statement on Thursday: “The relevant parties have begun intensive talks to discuss the next phases of the truce agreement, amid ongoing efforts to ensure the implementation of the previously agreed understandings”.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu “instructed the negotiation delegation to depart for Cairo” on Thursday, his office said shortly after Hamas handed over the remains of Tsachi Idan and three other hostages in exchange for hundreds of Palestinians in Israeli custody.- Ramadan begins -In Gaza and throughout the Muslim world, this weekend is also the start of the holy month of Ramadan.Amid the rubble of a war-devastated neighbourhood of Khan Yunis, southern Gaza, traditional Ramadan lanterns hung.The war began with Hamas’s attack on Israel on October 7, 2023, which resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally of official figures.The Israeli retaliation has killed more than 48,000 people in Gaza, according to the health ministry in the Hamas-run territory, figures the UN has deemed reliable.In a relatively rare incident during the truce, Israel’s military said an air strike on Friday targeted two “suspects” approaching troops in southern Gaza, as a hospital in Khan Yunis said it had received the body of one person killed “in a strike”.On Friday thousands of people lined the streets in the Israeli commercial hub Tel Aviv for the funeral of Idan, 49, after militants returned his body. At Bloomfield Stadium, home ground of Hapoel Tel Aviv, the football club Idan supported, many stood in the stands weeping and waving the club’s red colours alongside the national flag.Palestinians too mourned their dead.In Gaza City, armed militants and other Palestinians attended the funeral for 40 militants and civilians killed during the war, AFP images showed.- ‘Shackled with chains’ -During the truce’s first phase, Hamas freed in stages 25 living Israeli hostages and returned the bodies of eight others.Among those released was Eli Sharabi, now 53, who recounted his suffering in a televised interview.”For a year and four months my legs were shackled with chains with very, very heavy locks that cut into your flesh,” Sharabi said.He spoke of intense hunger and food deprivation.In return for the release of Sharabi and other captives, Israel was expected to free around 1,900 Palestinian prisoners in total during the first phase. Hamas officials told AFP that Israel had freed about 1,700 so far.The Israeli branch of Physicians for Human Rights issued a report that denounced mistreatment “amounting to torture” of Gazan health care workers in Israeli custody. It said more than 250 have been detained by Israel since the Gaza war began.Gaza militants also released five Thai hostages outside the truce deal’s terms.Of the 251 hostages seized during Hamas’s attack, 58 are still held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.

Why Mexican manufacturers seem unfazed by threat of Trump tariffs

If US President Donald Trump is to be taken at his word, Mexican imports to the United States will be hit with 25-percent tariffs on Tuesday.But exporters in Mexico, the United States’ biggest trading partner, remain upbeat about the future of the $840-billion business relationship.Mexico’s economy has gone from strength to strength on the back of the free trade agreements it has enjoyed with the United States and Canada since 1994.The value of its exports to the United States now far exceeds that of its imports from its northern neighbor — a major bone of contention for Trump.On Tuesday, the tariffs he announced on all Mexican imports shortly after taking office are due to go into effect, after being suspended for a month.Mexican manufacturers, however, are not as worried as you might imagine.- Been there, done that -Marco Antonio Lopez has experience when it comes to navigating economic upheaval, from the sudden devaluation of the Mexican peso in 1994 that sent the economy into meltdown to Trump’s first presidency, when the Republican threatened to pull the plug on the North America free trade deal.In the end, the US leader renegotiated parts of the deal, but trade remains mostly tariff-free.Lopez’s company SMK Electronica, based in the city of Tijuana on the border with the United States, manufactures electronic components for the automotive, audiovisual and telecoms industries.The Tijuana region is home to hundreds of “maquiladoras” — factories that assemble imported parts into finished products for export, particularly to the United States.”We have faced many crises. The previous Trump administration was not as drastic, but it was very similar and we learned to adapt,” Lopez said.”The border industry is highly adaptable… and the investment is so great that there is no risk of it disappearing.”The automobile industry is under particular threat from the impending tariffs.A representative of an auto parts maker with operations in Mexico who did not want to be identified said that US-Mexico trade was too big to fail, but that tariffs could have an impact on production nonetheless.”Products will become more expensive and there will be a clear loss in competitiveness,” the person told AFP.- Interdependence -Besides tequila and avocados, Mexico is one of the United States’ biggest suppliers of cars, car parts and mechanical and electronic equipment.Free trade has made North America a seamless manufacturing platform, with products like car key fobs, which are assembled in Mexico, crossing borders on the continent several times during the manufacturing process.The aerospace industry is another example: Mexican companies manufacture components for US partners such as Boeing and General Electric in the northern city of Monterrey as well as in the central state of Queretaro.The mere development of a part for an aircraft engine can take between two and three years. “Changing suppliers in this sector is a rather complicated process,” said Erik Palacios, director of the Monterrey aerospace cluster, which groups some 40 companies.He predicted that US customers “will continue buying at a higher price” until they can develop a local supply chain.Citing a recent conversation with an executive from US carmaker Ford, Mexican Economy Minister Marcelo Ebrard said that the brand’s two most productive plants are in Mexico.That fact alone, he said, suggested that there were no plans to relocate them north of the border.- The long-term view -Companies that AFP spoke to said that decisions to locate manufacturing plants in Mexico were taken years in advance, and would likely outlast Trump’s four years in office. “Decisions in these companies are not made six months or a year in advance. They are made five or ten years ahead of time,” SMK Electronica’s Lopez said.German automaker BMW, which has an assembly plant in the Mexican state of San Luis Potosi, subscribes to that view. “We do not base our long-term strategic decisions on policies or political incentives,” a company spokesman told AFP.The spokesman pointed to the company’s announcement in early 2023 of an 800-million-euro ($830 million) investment in the production of lithium batteries in Mexico and the decision to start producing electric vehicles in Mexico in 2027.That, they said, was proof that BMW was banking on the Latin American country for years to come.

Groups say millions already hit as US guts aidFri, 28 Feb 2025 20:35:15 GMT

Donald Trump’s aid freeze was announced as a review that would last 90 days. Instead, the US president has unleashed sweeping cuts that relief groups say have already hurt millions around the world. With the world’s richest person, Elon Musk, leading Trump’s drive to slash spending to make way for tax cuts, the State Department announced …

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Groups say millions already hit as US guts aid

Donald Trump’s aid freeze was announced as a review that would last 90 days. Instead, the US president has unleashed sweeping cuts that relief groups say have already hurt millions around the world. With the world’s richest person, Elon Musk, leading Trump’s drive to slash spending to make way for tax cuts, the State Department announced Wednesday it had identified 92 percent of projects for elimination.Secretary of State Marco Rubio axed 5,800 awards with $54 billion in value, the State Department said, after the Trump administration ignored a court order to unfreeze aid, which is appropriated by Congress.The UN children’s agency UNICEF said that “millions of children” had already felt the initial effects of the suspension and then termination of grants from the United States.”Without urgent action, without funding, more children are going to suffer malnutrition. Fewer will have access to education, and preventable illnesses will claim more lives,” the agency’s spokesman James Elder told a news conference in Geneva.UN Secretary-General Antonio Guterres told reporters the world body was alarmed by the “severe cuts” by the United States — until now the world’s largest donor in dollar terms.”The reduction of America’s humanitarian role and influence will run counter to American interests globally. I can only hope that these decisions can be reversed based on more careful reviews,” Guterres told reporters.- ‘Innocent civilians’ -The International Rescue Committee said at least two million people the non-governmental group assists will be affected by the cancellation of 46 US grants.”The countries affected by these cuts — including Sudan, Yemen, Syria — are home to millions of innocent civilians who are victims of war and disaster,” said the group’s president David Miliband, a former British foreign secretary.In South Africa, where around 13 percent of the population is HIV positive, a halt in US funding to the country’s HIV/AIDS program is forecast to contribute to more than 500,000 deaths over 10 years, the head of the Desmond Tutu HIV Foundation said.PEPFAR, the anti-HIV/AIDS initiative launched under former US president George W. Bush, is credited with saving some 26 million lives over the past two decades, mostly in sub-Saharan Africa.The program until recently enjoyed wide bipartisan support, including from Rubio, a former senator. But some aid workers say PEPFAR will be gutted without funding for related work, and notices seen by AFP showed that the United States was ending assistance to South African anti-AIDS organizations.Trump’s Democratic opponents say the cuts only benefit adversary China, which seeks to show the United States is unreliable.- Better off ‘in fireplace’? -Trump and his allies have argued that foreign assistance is wasteful and does not serve US interests. Representative Brian Mast, the outspoken chairman of the House Foreign Affairs Committee, at a recent hearing cited initiatives related to LGBTQ issues and tourism promotion funded by the now-eliminated US Agency for International Development (USAID).”I think the fact is clear that America would have been better off if your money had been simply thrown into a fireplace,” Mast said.Aid groups say much of the assistance supports US interests by promoting stability and health overseas.By spending one dollar overseas in disease prevention, “we don’t have to spend $10, $20, $100 here to combat diseases,” said Tessie San Martin, CEO of the group FHI 360.She said 90 percent of the group’s work has been terminated, including HIV medication delivery, infectious disease treatment and malnutrition reduction.”This has consequences that are not easily reversible,” she said.Mark Feinberg, president and CEO of vaccine developer IAVI said there has been “really tremendous progress” in recent years toward producing a vaccine against HIV and that, had funding not stopped, it was possible to begin to “think about how we can bring the AIDS pandemic to an end.””This is setting us back decades,” he said.”Without question, we’re going to see increased numbers of infections, we’re going to see increased resistance and we’re going to see really going back to where things were decades ago, which is really sad.”Another aid group leader, who requested anonymity for fear of repercussions, said: “We all knew that there was going to be a change with the administration.”But I don’t think anyone anticipated actions that were so malicious, incompetent and ignorant.”

Saudi Arabia, most other Sunni Arab states to start Ramadan Saturday

For Muslims in Saudi Arabia and most Sunni-ruled Middle Eastern states Ramadan will begin on Saturday, but in Shiite-majority Iran and Iraq it will start the following day, authorities announced. The holy month, during which hundreds of millions of faithful around the world observe a daytime fast, traditionally begins with the sighting of the crescent moon. Sunni-majority Saudi Arabia, home to Islam’s two holiest sites, was joined by its Gulf Arab neighbours in declaring that the moon had been sighted on Friday.”The Supreme Court has decided that tomorrow, Saturday, is the first day of the month of (Ramadan),” the official Saudi Press Agency posted on X.Algeria, Egypt, Jordan, Libya, the Palestinian territories, Sudan and Tunisia announced they too would begin the daytime fast on Saturday.But the office of Iran’s supreme leader, Ayatollah Ali Khamenei, and Iraq’s top Shiite cleric, Ayatollah Ali al-Sistani, declared Sunday the first day of Ramadan.Only in Morocco, at the far-western edge of the Arab world, will Sunnis start observing the daytime fast on Sunday, its Islamic affairs ministry announced. In multi-confessional Lebanon, the grand mufti announced Saturday as the first day of Ramadan for Sunnis, state media reported.Observing the Ramadan fast is one of the five pillars of Islam, requiring believers to abstain from eating, drinking, smoking and sex during daylight hours. Observant Muslims are also encouraged to donate to the poor.burs/kir/it

Privatisation de TAP: Macron appuie Air France pour “une forme innovante de mariage”

Emmanuel Macron a appuyé vendredi la candidature d’Air France, en lice pour reprendre TAP Air Portugal, plaidant pour “une forme innovante de mariage” entre les compagnies aériennes des deux pays, déjà très connectés.  “On a envie que Air France et TAP trouvent une forme innovante de mariage”, a-t-il déclaré devant des milieux d’affaires à Porto lors d’une visite d’Etat au Portugal. Le directeur général du groupe Air France-KLM, Ben Smith était du voyage.”Le Portugal est un marché stratégique pour Air France-KLM. TAP Air Portugal est une compagnie emblématique qui a su construire à Lisbonne un +hub+ puissant et ouvert sur le monde. Air France-KLM se tient prêt à présenter sa candidature dans le cadre du process de privatisation de TAP, un dossier que nous suivons de longue date”, a déclaré Ben Smith à l’AFP. Renationalisée dans l’urgence en 2020 afin de surmonter l’impact de l’épidémie de Covid, TAP avait bénéficié d’une injection de 3,2 milliards d’euros de fonds publics en échange d’un plan de restructuration.Le gouvernement portugais souhaite désormais se désengager du capital, un processus dont le lancement est imminent. – A l’aise” avec les exigences -Cette ouverture de capital a suscité l’intérêt d’Air France-KLM qui fait face aux offres concurrentes de Lufthansa et du groupe IAG (British Airways et Iberia). Le gouvernement portugais avait récemment fait part de l’intérêt d’une douzaine d’entités au total, dont des entreprises et des fonds d’investissement non-européens.Air France dit être “à l’aise” avec les exigences posées par le gouvernement portugais qui souhaite notamment préserver l’identité historique de la compagnie et conserver le “hub” de Lisbonne. “Nous souhaitons conserver et développer la marque forte de TAP et son +hub+ de grande valeur”, tourné vers le Brésil et l’Afrique, a souligné Ben Smith.En 2024, TAP Air Portugal a transporté plus de 16 millions de passagers, une hausse de 1,6% sur un an obtenue grâce notamment aux liaisons vers le Brésil et les États-Unis.”Depuis 10 ans, le trafic entre nos pays a plus que doublé. Je veux que nous travaillions ensemble, avec nos compagnies nationales, pour tirer plein profit de la situation géographique de nos deux pays, reliant l’Europe au monde entier”, a déclaré sur X le ministre français des Transports, Philippe Tabarot, qui accompagnait Emmanuel Macron au Portugal pour cette première visite d’un président français depuis 26 ans ans. – Marché “prioritaire” – La position du gouvernement portugais est de “céder 100% de TAP” mais le Parti socialiste au pouvoir ne souhaite privatiser que 49% du capital.Selon les médias portugais, le gouvernement travaille sur l’option d’une cession de 49% du capital dans le cadre d’un processus de privatisation qui devrait débuter en mars et s’achever au premier semestre 2026.Air France-KLM, qui compte parmi ses actionnaires les gouvernements français et néerlandais, “a l’habitude de gérer les actionnaires étatiques”, souligne à l’AFP un connaisseur du dossier.Le groupe est ainsi récemment entré au capital de la compagnie scandinave SAS, où figure aussi l’Etat danois. Présent au Portugal depuis 1940, Air France-KLM est un acteur clé de la connectivité aérienne du pays et identifie le Portugal comme “un marché prioritaire” pour le groupe. Air France est le premier transporteur aérien entre la France et le Portugal, avec 45% de part de marché sur les liaisons entre les deux pays (35% via sa filiale low-cost Transavia France et 10% via Air France).Air France, KLM et Transavia assurent chaque semaine près de 700 vols en provenance et à destination du Portugal, reliant le pays à la France, aux Pays-Bas, et au reste du monde via les +hubs+ de Paris-Charles de Gaulle et Amsterdam-Schiphol.En 2024, les compagnies du groupe ont transporté près de 4,5 millions de clients à destination ou en provenance du Portugal, soit 40% de plus qu’en 2019. En 2025, le groupe prévoit de poursuivre cette croissance, avec une offre en hausse de 10%, soit plus du double de la croissance prévue sur l’ensemble de son réseau.

Trump sabre l’aide étrangère, provoque colère et inquiétudes

Le gel de l’aide américaine à l’étranger devait durer 90 jours, le temps d’un réexamen complet. Ce dernier n’aura finalement pris qu’un petit mois.En annonçant cette semaine des coupes budgétaires drastiques dans l’aide américaine humanitaire et au développement, l’administration Trump a provoqué un séisme dans les milieux humanitaires aux conséquences potentiellement désastreuses pour des millions de personnes.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’en est ému vendredi mettant en garde le gouvernement américain sur les effets “dévastateurs” des “coupes claires” dans les budgets d’aide humanitaire, affirmant qu’elles allaient “à l’encontre des intérêts” des Etats-Unis.”Je tiens à exprimer ma profonde inquiétude concernant les informations reçues au cours des dernières 48 heures par les agences des Nations unies – ainsi que par de nombreuses ONG humanitaires et de développement – au sujet des coupes claires opérées par les Etats-Unis dans leur financement”, a-t-il dit.- “Gâchis” -L’administration Trump a annoncé mercredi tailler massivement dans l’aide internationale américaine, notamment par la suppression de 92% des financements de programmes à l’étranger de l’agence américaine de développement, l’USAID, se targuant de “faire économiser près de 60 milliards de dollars aux contribuables”.Les Etats-Unis étaient jusque-là, et de très loin, le plus important donateur d’aide humanitaire et au développement dans le monde.Donald Trump a signé un décret le 20 janvier, dès son retour à la Maison Blanche, ordonnant un gel de l’aide étrangère américaine pour 90 jours, le temps d’un réexamen complet afin d’évaluer sa conformité avec la politique qu’il entend mener, notamment contre les programmes favorisant l’avortement, le planning familial ou encore prônant la diversité et l’inclusion.Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio avait très vite annoncé des exemptions pour l’Egypte, Israël et l’aide humanitaire vitale.Mais, depuis, l’administration Trump, qui dit vouloir lutter contre le “gâchis”, a démantelé l’USAID et annoncé ces coupes massives, faisant dire à certains responsables qu’il n’a jamais été question d’un examen sérieux de ces programmes.”Ces actions sont contraires à la loi, coûteuses, inefficaces et nuisent à la sécurité nationale des Etats-Unis”, ont déploré des sénateurs démocrates dans une lettre adressée jeudi à Marco Rubio, sommé de venir s’expliquer devant le Congrès.- Avis de résiliation -L’International Rescue Committee, qui s’occupe notamment de programmes en faveur des réfugiés, a déploré que l’arrêt de ces subventions constituait “un coup dévastateur pour (ses) clients”.”Ces personnes dépendent des services financés par les Etats-Unis pour survivre”, a écrit David Miliband, à la tête de l’IRC, dans un communiqué, en soulignant que l’organisation a vu 39 de ses programmes d’aide résiliés.Il a évoqué un impact “pour le Soudan, le Yémen et la Syrie, qui abritent des millions de civils innocents victimes de la guerre et de catastrophes”.Ces coupes se font déjà sentir dans le monde entier: l’ONG française Action contre la Faim a annoncé vendredi devoir mettre un terme à 50 projets dans 20 pays. En début d’année, les financements américains représentaient “plus de 30%” de son financement global, a précisé l’ONG dans un communiqué.De son côté, l’agence de l’ONU pour les enfants (Unicef) dit examiner l’impact que va avoir l’arrêt de l’essentiel de l’aide humanitaire américaine, soulignant que des millions d’enfants sont déjà affectés, notamment à Haïti.”Nous avons reçu des avis de résiliation pour les subventions à l’Unicef, qui concernent des programmes tant humanitaire que de développement”, a indiqué James Elder, porte-parole de l’organisation lors d’un point de presse. Plus d’un demi-million de personnes supplémentaires pourraient mourir du sida si les fonds américains étaient coupés durant dix ans, a alerté pour sa part la chercheuse Linda-Gail Bekker, directrice de la Fondation Desmond Tutu, prédisant “un immense désastre” lors d’une visioconférence organisée avec d’autres ONG jeudi.Pour Atul Gawande, un ancien responsable à l’USAID, “vous ne pouvez pas juste tout arrêter d’un coup comme ça”.”Vous devez être en mesure de permettre une transition en douceur, sinon des personnes seront blessées, des organisations ne seront jamais autorisées à retourner dans ces pays, des lois seront violées”, s’est-il inquiété lors d’un échange vendredi avec des journalistes.