Wall Street shrugs off drop US private sector jobs
Wall Street on Wednesday largely shrugged off data showing an unexpected drop in US private sector jobs and US President Donald Trump ruling out a fresh tariffs delay.Meanwhile, the pound fell around one percent against the dollar amid speculation about the future of British finance minister Rachel Reeves.The S&P 500 and Nasdaq Composite were both higher in late morning trading despite data showing the US private sector unexpectedly losing 33,000 jobs in June, a potential sign of labour market weakness due to the prospect of high tariffs on key US trading partners snapping into place next week.It was the first such decline in recent years, in data that will be scrutinised ahead of government data on the US jobs market due to be released on Thursday.A week before the 90-day pause on the imposition of stiff new US tariffs ends, few governments have struck deals to avert the levies, though White House officials say several are in the pipeline.And while the administration had set July 9 as the deadline to finalise pacts, investors largely expect that to be pushed back or countries given extra time.However, the president said Tuesday he was “not thinking about the pause” and again warned he would end negotiations or hike some duties.”While markets suspect another last-minute climbdown, any renewed trade tension still poses a headwind for the dollar,” said Fawad Razaqzada, market analyst with City Index and FOREX.com.Investors were also tracking Trump’s signature budget bill, which faces an uncertain final vote in the US House of Representatives.Optimism over an extension to deep tax cuts has been offset by concerns it add around $3 trillion to the US national debt.In Europe, London’s FTSE-100 ended the day down 0.1 percent and the pound lost around one percent against the dollar on speculation over the future of British finance minister Rachel Reeves.Reeves appeared visibly upset in parliament a day after Prime Minister Keir Starmer’s Labour government U-turned over key welfare reforms, wiping out a multibillion-pound boost to public finances and triggering speculation that she could lose her job.”The prospect of political turmoil is causing bond yields to rise. The market is pricing in the possibility of a replacement chancellor with a more left-leaning agenda, which is spooking the bond market and waking up the bond vigilantes from their slumber,” said Kathleen Brooks, research director at XTB.Brooks added that axing Reeves would be “a strange choice” from a market perspective.Oil prices rose around one percent as crude-producer Iran suspended cooperation with the United Nations’ nuclear watchdog, days after a ceasefire in a war that saw Israeli and US strikes on nuclear sites in the Islamic republic.On the corporate front Wednesday, shares in Tesla rose 4.4 percent despite reporting another hefty drop, of 13.5 percent, in auto sales, extending a difficult period amid intensifying electric vehicle competition and backlash over CEO Elon Musk’s political activities.- Key figures at around 1530 GMT -New York – Dow: FLATÂ at 44,508.53 pointsNew York – S&P 500: UP 0.2 percent at 6,210.65New York – Nasdaq: UP 0.7 percent at 20,340.77London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 8,774.69 (close)Paris – CAC 40: UP 1.0 percent at 7,738.42 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.5 percent at 23,790.11 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.6 percent at 39,762.48Â (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.6 percent at 24,221.41 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,454.79 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1783 from $1.1806 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.3614 from $1.3740Dollar/yen: UP at 143.85 yen from 143.41 yenEuro/pound: UP at 86.53 pence from 85.87 penceBrent North Sea Crude: UP 1.0Â percent at $67.77 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.8 percent at $65.98 per barrelburs-rl/cw
Un attentat d’un masculiniste revendiqué déjoué, le jeune de 18 ans écroué
Il est suspecté d’avoir voulu attaquer des femmes avec des couteaux: un lycéen de 18 ans, interpellé à Saint-Etienne, a été mis en examen et écroué mardi dans ce premier dossier terroriste exclusivement lié à la mouvance masculiniste “incel”.D’après une source proche de l’enquête, le mis en cause, Timoty G., a été interpellé vendredi après-midi par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) près d’un lycée public de Saint-Etienne, où il est inscrit à la fois en classe préparatoire et à l’internat.D’après des sources proches du dossier à l’AFP, le suspect, dont la famille réside dans la région stéphanoise, a été arrêté avec deux couteaux dans son sac, voulait s’en prendre à des femmes et s’est clairement identifié dans cette mouvance “incel”.C’est une abréviation anglophone pour les “célibataires involontaires”, des hommes soutenant qu’ils seraient seuls à cause des femmes qui ne veulent pas d’eux, et qui nourrissent une haine à leur égard ou envers le féminisme, jugé responsable de leurs échecs, qui débouche parfois sur des actions violentes.A l’AFP, le Parquet national antiterroriste (Pnat) a confirmé l’ouverture d’une information judiciaire mardi, “à l’encontre d’un jeune homme de 18 ans, se revendiquant de la mouvance +incel+”.L’homme a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes et incarcéré, a confirmé le Pnat.D’allure juvénile, le visage presque glabre et le corps fluet, vêtu d’un tee-shirt bleu marine, Timoty G. a comparu mardi soir devant un juge des libertés et de la détention (JLD), a constaté un journaliste de l’AFP.”J’ai rencontré un adolescent qui souffre et non un combattant qui se prépare à l’action. L’instruction ramènera ce dossier à sa plus juste proportion du point de vue de la qualification et de la personnalité du mis en examen”, a commenté auprès de l’AFP l’avocate de cet homme né en novembre 2006 dans la Loire, Me Maria Snitsar.D’après une source proche du dossier, celui qui voulait devenir ingénieur a compulsé des vidéos masculinistes, notamment sur le réseau social TikTok, et aurait été détecté par des messages violents publiés sur les réseaux sociaux.- “Instable, frustré” -Selon une autre source proche du dossier, c’est la première saisine du Pnat exclusivement rattachée à la mouvance “incel”, une notion qui était apparue jusque-là de manière plus marginale dans au moins deux de ses dossiers.En septembre 2023, un jeune homme des Hauts-de-France proche de l’ultradroite, soupçonné de projets d’actions violente, a été mis en examen à Paris et écroué.Une source proche du dossier l’avait présenté comme “un jeune majeur instable, frustré” plutôt “qu’un idéologue”.Le second concerne un dossier déjà jugé, qui avait regroupé quatre jeunes, dont l’un voulait partir en Syrie, deux autres glorifiaient Hitler et le nazisme, tandis que tous trois dialoguaient par messagerie cryptée avec une femme rêvant de faire sauter une église.Deux d’entre eux admiraient la théorie du grand remplacement mais aussi plusieurs auteurs de tueries de masse attribuées à l’extrême droite, parmi lesquels Anders Breivik (Norvège, Utøya, 2011, 77 morts), Brenton Tarrant (Nouvelle-Zélande, Christchurch, 2019, 51 morts) ou Dylan Klebold (Etats-Unis, Columbine, 1999, 13 morts).Timoty G. s’était aussi intéressé à certains de ces faits, selon la source proche.”Les discours masculinistes ont des conséquences dans la vie réelle (…). Nous n’accepterons pas qu’ils continuent à se propager” a réagi sur X Aurore Bergé, ministre de l’Egalité entre les Femmes et les Hommes.La série Netflix “Adolescence”, diffusée au printemps et qui a connu un grand succès, a mis en lumière ces influences toxiques et misogynes auxquelles sont exposés les jeunes hommes en ligne.Parmi les personnalités stars dans ces algorithmes figure l’influenceur masculiniste Andrew Tate, suivi par près de 11 millions de personnes sur X et accusé de viols.La mouvance “incel” a été revendiquée par plusieurs auteurs de tueries et s’en sont pris à des femmes.En 1989, un homme de 25 ans, revendiqué “antiféministe”, avait ouvert le feu à l’école polytechnique de Montréal, tuant 13 étudiantes et une secrétaire, avant de se suicider. L’attentat, l’une des pires tueries de l’histoire du Canada, avait profondément ébranlé ce pays.
Un attentat d’un masculiniste revendiqué déjoué, le jeune de 18 ans écroué
Il est suspecté d’avoir voulu attaquer des femmes avec des couteaux: un lycéen de 18 ans, interpellé à Saint-Etienne, a été mis en examen et écroué mardi dans ce premier dossier terroriste exclusivement lié à la mouvance masculiniste “incel”.D’après une source proche de l’enquête, le mis en cause, Timoty G., a été interpellé vendredi après-midi par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) près d’un lycée public de Saint-Etienne, où il est inscrit à la fois en classe préparatoire et à l’internat.D’après des sources proches du dossier à l’AFP, le suspect, dont la famille réside dans la région stéphanoise, a été arrêté avec deux couteaux dans son sac, voulait s’en prendre à des femmes et s’est clairement identifié dans cette mouvance “incel”.C’est une abréviation anglophone pour les “célibataires involontaires”, des hommes soutenant qu’ils seraient seuls à cause des femmes qui ne veulent pas d’eux, et qui nourrissent une haine à leur égard ou envers le féminisme, jugé responsable de leurs échecs, qui débouche parfois sur des actions violentes.A l’AFP, le Parquet national antiterroriste (Pnat) a confirmé l’ouverture d’une information judiciaire mardi, “à l’encontre d’un jeune homme de 18 ans, se revendiquant de la mouvance +incel+”.L’homme a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes et incarcéré, a confirmé le Pnat.D’allure juvénile, le visage presque glabre et le corps fluet, vêtu d’un tee-shirt bleu marine, Timoty G. a comparu mardi soir devant un juge des libertés et de la détention (JLD), a constaté un journaliste de l’AFP.”J’ai rencontré un adolescent qui souffre et non un combattant qui se prépare à l’action. L’instruction ramènera ce dossier à sa plus juste proportion du point de vue de la qualification et de la personnalité du mis en examen”, a commenté auprès de l’AFP l’avocate de cet homme né en novembre 2006 dans la Loire, Me Maria Snitsar.D’après une source proche du dossier, celui qui voulait devenir ingénieur a compulsé des vidéos masculinistes, notamment sur le réseau social TikTok, et aurait été détecté par des messages violents publiés sur les réseaux sociaux.- “Instable, frustré” -Selon une autre source proche du dossier, c’est la première saisine du Pnat exclusivement rattachée à la mouvance “incel”, une notion qui était apparue jusque-là de manière plus marginale dans au moins deux de ses dossiers.En septembre 2023, un jeune homme des Hauts-de-France proche de l’ultradroite, soupçonné de projets d’actions violente, a été mis en examen à Paris et écroué.Une source proche du dossier l’avait présenté comme “un jeune majeur instable, frustré” plutôt “qu’un idéologue”.Le second concerne un dossier déjà jugé, qui avait regroupé quatre jeunes, dont l’un voulait partir en Syrie, deux autres glorifiaient Hitler et le nazisme, tandis que tous trois dialoguaient par messagerie cryptée avec une femme rêvant de faire sauter une église.Deux d’entre eux admiraient la théorie du grand remplacement mais aussi plusieurs auteurs de tueries de masse attribuées à l’extrême droite, parmi lesquels Anders Breivik (Norvège, Utøya, 2011, 77 morts), Brenton Tarrant (Nouvelle-Zélande, Christchurch, 2019, 51 morts) ou Dylan Klebold (Etats-Unis, Columbine, 1999, 13 morts).Timoty G. s’était aussi intéressé à certains de ces faits, selon la source proche.”Les discours masculinistes ont des conséquences dans la vie réelle (…). Nous n’accepterons pas qu’ils continuent à se propager” a réagi sur X Aurore Bergé, ministre de l’Egalité entre les Femmes et les Hommes.La série Netflix “Adolescence”, diffusée au printemps et qui a connu un grand succès, a mis en lumière ces influences toxiques et misogynes auxquelles sont exposés les jeunes hommes en ligne.Parmi les personnalités stars dans ces algorithmes figure l’influenceur masculiniste Andrew Tate, suivi par près de 11 millions de personnes sur X et accusé de viols.La mouvance “incel” a été revendiquée par plusieurs auteurs de tueries et s’en sont pris à des femmes.En 1989, un homme de 25 ans, revendiqué “antiféministe”, avait ouvert le feu à l’école polytechnique de Montréal, tuant 13 étudiantes et une secrétaire, avant de se suicider. L’attentat, l’une des pires tueries de l’histoire du Canada, avait profondément ébranlé ce pays.
Tesla reports lower car sales but figures better than feared
Tesla reported another hefty drop in auto sales Wednesday, extending a difficult period amid intensifying electric vehicle competition and backlash over CEO Elon Musk’s political activities.The EV maker reported 384,122 deliveries in the second quarter, down 13.5 percent from the year-ago period. Shares rallied after the disclosure, which was better than some leading forecasts in recent days.The sales figures released Wednesday, which are global, reflect the more contested nature of the EV market, which Tesla once dominated, but which now also features BYD and other low-cost Chinese companies, as well as legacy western automakers like General Motors, Toyota and Volkswagen.But Musk’s political activism on behalf of right-wing figures has also made the company a target of boycotts and demonstrations, weighing on sales. In recent days, Musk has revived a feud with US President Donald Trump, dragging Tesla shares lower on Tuesday.The figures portend another poor round of earnings when Tesla reports results on July 23. Analysts currently project a drop of 16 percent to $1.2 billion in profits, according to S&P Capital IQ.Tesla has faced questions about its dearth of new retail auto products to wow consumers after Musk’s futuristic Cybertruck proved polarizing. Analysts will be looking for an update on the state of new offerings after Tesla said in April that it planned “more affordable models” in the first half of 2025. The company has begun deliveries of its revamped Model Y in some markets, according to news reports. Tesla launched a long-discussed robotaxi venture in Austin, Texas, lending momentum to Musk’s branding of the company as at the forefront of autonomous and artificial intelligence technology.But reports that the self-driving cars have driven recklessly have prompted oversight from US regulators.Heading into Wednesday’s sales figure release, notes from JPMorgan Chase and Deutsche Bank had forecast bigger drops in second-quarter deliveries, citing poor figures in Europe especially.The JPMorgan note was especially bearish, setting a December share price target of $115, down more than 60 percent from today’s levels and citing an expected drag from the elimination of US tax credits for EVs under Trump’s legislation moving through Congress.But Wedbush’s Dan Ives said Wednesday’s “better-than-feared” report set the stage for growth.”If Musk continues to lead and remain in the driver’s seat, we believe Tesla is on a path to an accelerated growth path over the coming years with deliveries expected to ramp in the back-half of 2025 following the Model Y refresh cycle,” Ives said.- Political wildcard -A wildcard remains how Musk’s shifting relationship with Trump could affect Tesla.Musk donated more than $270 million to Trump’s 2024 campaign, barnstorming key battleground states for the Republican. After the election, he oversaw the launch of the “Department of Government Efficiency,” a controversial initiative that eliminated thousands of government jobs that DOGE said were part of a pattern of waste, fraud and abuse.But Musk has broken with Trump over the White House’s flagship tax and spending bill, which Musk rated as wasteful and misguided.Musk has called the bill “utterly insane and destructive” and accused bill supporters of backing “debt slavery.”In response, Trump has threatened to target Musk’s business empire and warned of deporting the South African-born Musk. Tesla shares fell more than five percent on Tuesday following this back and forth.”This high-profile feud introduces political risk,” Briefing.com said in a note Tuesday.”The personal nature of the conflict, amplified by Trump’s comments implying Tesla’s reliance on subsidies for survival, has sparked fears of broader policy shifts targeting Musk’s business empire. This political uncertainty undermines investor confidence.”Tesla shares rose 2.8 percent early Wednesday.
Face aux violences à l’école, la commission parlementaire appelle à “une révolution”
Dénonçant des “monstruosités” et un “Etat défaillant” face à un déferlement de violences en milieu scolaire pendant des décennies, la commission parlementaire lancée après le scandale Bétharram a proposé mercredi 50 mesures pour mieux protéger les enfants.La commission d’enquête a permis de dresser le “constat accablant” d’une “défaillance majeure de l’Etat” a déclaré son corapporteur Paul Vannier (LFI) lors d’une conférence de presse, appelant à une “révolution” face aux violences scolaires.Les travaux de cette commission d’enquête ont permis 80 signalements à la justice au titre de l’article 40 du code de procédure pénale. Elle est née du scandale autour des révélations sur l’affaire des violences sexuelles et physiques qui se sont poursuivies pendant des décennies à Notre-Dame-de-Bétharram, dans le Béarn. L’affaire, qui a entraîné des révélations en chaîne de mauvais traitements et agressions sexuelles dans d’autres établissements à travers la France, a aussi ébranlé François Bayrou, ministre de l’Education nationale au moment des premières plaintes.Dans leur rapport rendu mercredi, les députés pointent chez lui un “défaut d’action” à l’époque qui a pu laisser les violences “perdurer”, alors qu’il était “informé” et “avait les moyens” d’agir.La présidente de la commission parlementaire, Fatiha Keloua Hachi, a fustigé aussi les attaques lancées par François Bayrou, lors de son audition fleuve devant la commission, contre l’ex-professeure de Bétharram Françoise Gullung, lanceuse d’alerte qu’il a accusée d’avoir “affabulé”. Il vit “dans un monde qui est différent du nôtre” où l’on peut donner des “claques éducatives”, a-t-elle dit lors de la conférence de presse.- “Déchaînement de violences” -Pour Paul Vannier, François Bayrou a menti sur ce qu’il savait des sévices à Bétharram et commis un parjure. Mais Fatiha Keloua-Hachi a écarté l’idée d’un signalement à la justice.Dans leur rapport, les députés évoquent “un véritable déchaînement de violences” à Notre-Dame-de-Bétharram, avec “une communauté de notables au soutien indéfectible”. Ils décrivent les mêmes “logiques à l’oeuvre” dans d’autres établissements, dont des “violences institutionnalisées sous prétexte d’excellence pédagogique”. Pour les rapporteurs, les mécanismes d’omerta et de mauvais traitements étaient “accentués dans l’enseignement catholique”, du fait d’un “modèle éducatif explicitement plus strict, s’appuyant sur de nombreux internats”. Ces violences, d’après eux, persistent, “encore invisibilisées” dans l’enseignement public et de façon “préoccupante” dans l’enseignement privé, “notamment catholique”. Paul Vannier dénonce aussi la place d'”intermédiaire” s’apparentant à un lobby que s’est arrogé Secrétariat général à l’enseignement catholique (Sgec), sans statut légal pour le faire, dans les relations avec le ministère de l’Education. Il a appelé à dépasser ce “ministère bis”.Le secrétaire général de l’enseignement catholique Philippe Delorme a, lui, dénoncé auprès de l’AFP “une orientation” du rapport “qui voudrait que l’enseignement public et privé fonctionnent exactement de la même manière, ce qui est complètement absurde”. “On ne peut pas dire que nos 7.200 établissements dysfonctionnent”, insiste-t-il.Les députés déplorent en outre des contrôles de l’Etat “quasi-inexistants” et une prévention et des signalements “lacunaires”.- “Traduire en actes” -Parmi ses cinquante recommandations, le rapport appelle à reconnaître “la responsabilité de l’Etat pour les carences” ayant permis ces violences et créer un “fonds d’indemnisation et d’accompagnement des victimes”. “François Bayrou, le 15 février, nous a assuré qu’il créerait ce fonds” mais “nous n’avons toujours rien”, a déploré sur RTL Alain Esquerre, porte-parole d’un collectif de victimes de Bétharram.Les députés veulent aussi lancer une mission parlementaire transpartisane chargée de propositions pour “rendre imprescriptibles certaines infractions commises sur les mineurs”.Une recommandation “particulièrement” soutenue par la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), dans un communiqué. Elle a salué aussi, entre autres, une proposition visant à “procéder à un contrôle de l’honorabilité” du personnel et des bénévoles, et appelé le gouvernement à “se saisir rapidement de ces préconisations”.Les députés demandent aussi plus de contrôles dans tous les établissements, surtout dans le privé, et notamment dans les internats. La ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne a indiqué qu’elle “prenait acte” du rapport et allait examiner “s’il y a lieu d’adapter le plan +Brisons le silence+”, lancé en mars pour lutter contre les violences en milieu scolaire.”Je serai vigilante à ce que les recommandations qui aillent dans l’intérêt de l’enfant soient traduites en actes”, a indiqué à l’AFP la Haute commissaire à l’enfance, Sarah El-Haïry.
La présence d’un pesticide interdit en France sur un site BASF confirmée lors d’une inspection
Un insecticide interdit en France a été retrouvé sur le site du géant allemand de la chimie BASF à Genay, près de Lyon, lors d’une inspection initiée après l’intrusion de militants écologistes dans l’usine, a indiqué mercredi la préfecture du Rhône.”L’inspection proposera très prochainement à la Préfète du Rhône les suites administratives à cette inspection”, ajoutent les services de l’Etat.Le collectif de militants écologistes des “Faucheuses et faucheurs volontaires d’OGM” avait affirmé avoir découvert le 23 juin dans les locaux de BASF “un stock du pesticide Fastac, interdit en France, ainsi que sa substance active, l’alpha-cyperméthrine, interdite dans toute l’Union Européenne”.BASF avait assuré agir “toujours en conformité avec les réglementations européennes et nationales ainsi qu’avec les lois sur l’exportation”, notamment dans son site de Genay.Le ministère de la Transition écologique avait demandé une inspection du site pour vérifier les affirmations des écologistes. Le contrôle a été réalisé le 30 juin par l’inspection des installations classées de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL). “Cette inspection a permis de confirmer la production et la présence de stocks de produit phyto-pharmaceutique +Fastac+ contenant de l’alpha-cyperméthrine, destiné à l’export, ce qui est interdit par la loi EGALIM”, indique la préfecture du Rhône.Selon le ministère, cette loi interdit depuis 2022 “la production, le stockage et la circulation en France” de ce produit. Mais la fabrication ou l’importation de l’alpha-cyperméthrine seule “à des fins non phytosanitaires (par exemple biocides ou produits vétérinaires), reste possible, sous réserve du respect des réglementations applicables”.
La présence d’un pesticide interdit en France sur un site BASF confirmée lors d’une inspection
Un insecticide interdit en France a été retrouvé sur le site du géant allemand de la chimie BASF à Genay, près de Lyon, lors d’une inspection initiée après l’intrusion de militants écologistes dans l’usine, a indiqué mercredi la préfecture du Rhône.”L’inspection proposera très prochainement à la Préfète du Rhône les suites administratives à cette inspection”, ajoutent les services de l’Etat.Le collectif de militants écologistes des “Faucheuses et faucheurs volontaires d’OGM” avait affirmé avoir découvert le 23 juin dans les locaux de BASF “un stock du pesticide Fastac, interdit en France, ainsi que sa substance active, l’alpha-cyperméthrine, interdite dans toute l’Union Européenne”.BASF avait assuré agir “toujours en conformité avec les réglementations européennes et nationales ainsi qu’avec les lois sur l’exportation”, notamment dans son site de Genay.Le ministère de la Transition écologique avait demandé une inspection du site pour vérifier les affirmations des écologistes. Le contrôle a été réalisé le 30 juin par l’inspection des installations classées de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL). “Cette inspection a permis de confirmer la production et la présence de stocks de produit phyto-pharmaceutique +Fastac+ contenant de l’alpha-cyperméthrine, destiné à l’export, ce qui est interdit par la loi EGALIM”, indique la préfecture du Rhône.Selon le ministère, cette loi interdit depuis 2022 “la production, le stockage et la circulation en France” de ce produit. Mais la fabrication ou l’importation de l’alpha-cyperméthrine seule “à des fins non phytosanitaires (par exemple biocides ou produits vétérinaires), reste possible, sous réserve du respect des réglementations applicables”.
A Rome, les fouilles archéologiques débutent dès l’aube pour éviter la canicule
Dans un chantier archéologique du Forum romain écrasé de chaleur, Giulio Varricchio, maçon, consulte son téléphone et surveille le niveau de risque pour la santé des travailleurs.Si le site “Worklimate”, mis en place par le gouvernement, affiche un risque “élevé” sur la capitale italienne, lui et ses collègues pourront quitter le chantier à midi et demi, explique cet ouvrier de 54 ans.Alors qu’une vague de chaleur touche actuellement le sud de l’Europe, quinze régions sur les vingt que compte l’Italie, dont le Latium, celle de Rome, ont imposé l’interruption du travail en extérieur entre 12h30 et 16h00 si les risques pour la santé dépassent un certain seuil, notamment dans les chantiers et les entreprises agricoles.Au total, trois millions de salariés sont potentiellement concernés, d’après le quotidien La Stampa.Mercredi, le site plaçait Rome dans la liste des villes où les chantiers devaient fermer quand le soleil atteint son zénith, colorant de rouge vif une grande partie de la carte de la région.Le chantier où travaille M. Varricchio est destiné à faire réémerger une partie du Forum de la Paix, construit sous l’empereur Vespasien, à environ six mètres de profondeur par rapport à la route adjacente.”Le grand problème c’est l’humidité, on ne respire pas”, explique M. Varricchio, “et en travaillant dans les fouilles archéologiques, en dessous du niveau du sol, c’est encore plus difficile”.Depuis l’entrée en vigueur de l’ordonnance régionale, les journées de travail débutent plus tôt, dès 5h30 du matin, sur ce chantier de fouilles, parsemé de rares points d’ombre improvisés et tout s’arrête à 12H3O, en fonction du niveau de risque.- “Organisme en souffrance” -Attaquer à l’aube n’apporte qu’un répit relatif dans la canicule de ces derniers jours, où dès le matin les températures dépassent les 30°C.Plusieurs grandes villes ont été placées en alerte rouge par les autorités, ce qui veut dire que la chaleur comporte des dangers même pour les individus en bonne santé.Elena Civitelli, archéologue dans ce chantier au pieds du marché de Trajan, ne se souvient pas “avoir autant souffert dès les premières heures du matin” en vingt ans d’expérience.”Dès 06h00, on n’a aucune fraîcheur”, dit-elle à l’AFP et “ici les ouvriers travaillent beaucoup à la main: à la pioche, à la brouette et à la pelle, donc heureusement qu’on termine à 12h30 parce que travailler l’après midi ne serait pas possible”.Autour des ruines, les touristes cherchent l’ombre, entassés au pied des arbres et le long des murs pour échapper au soleil, interpellés par les serveurs des restaurants voisins, qui malgré la chaleur, restent au milieu des trottoirs pour attirer les clients.”Ca te tue. (…) Ce matin déjà à 08h00, je transpirais beaucoup”, explique Emanuele, 38 ans, qui se réveille entre 02h00 et 03h00 du matin pour aller livrer des fruits et des légumes dans les restaurants de la capitale: “Tu sens tout ton organisme en souffrance”.La chaleur tue au sens propre et est cause d’accidents du travail. Lundi, le gérant d’une entreprise de construction est mort vers midi sur un chantier, pris de malaise.Les effets de la canicule se conjuguent à l’insuffisance de mesures pour prendre en compte la sécurité au travail en Italie, où 797 personnes ont perdu la vie des suites d’un accident professionnel en 2024, d’après un décompte officiel.Un ouvrier, qui a préféré rester anonyme, a confié à l’AFP mercredi que l’ordonnance de la région est loin d’être toujours respectée dans les chantiers romains. “Il suffit de marcher dans la ville, et tu les verras toujours travailler.”Â
L’Ukraine surprise par l’arrêt de certaines livraisons d’armes américaines
L’Ukraine a appelé mercredi les Etats-Unis à maintenir un soutien militaire “constant” après l’annonce surprise de l’arrêt de livraison de certaines armes à Kiev, un coup dur au moment où la Russie intensifie ses frappes en l’absence d’avancée diplomatique pour régler le conflit.Donald Trump s’est rapproché depuis janvier de son homologue russe Vladimir Poutine, mettant la pression pour obtenir un arrêt des combats, sans toutefois parvenir à des avancées concrètes. Mardi, de façon inattendue, son administration a annoncé avoir cessé de livrer certaines armes à Kiev, officiellement en raison de l’inquiétude quant à la baisse des stocks de munitions américains.”Cette décision a été prise pour mettre les intérêts de l’Amérique en premier”, s’est justifié la Maison Blanche.Les Etats-Unis sont le premier soutien militaire de l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe en février 2022. Ses armes, munitions et équipements – en plus de son renseignement – ont permis aux forces ukrainiennes de contenir l’armée russe, qui occupe toutefois près de 20% du territoire ukrainien.Le ministère ukrainien de la Défense a réagi en indiquant ne pas avoir été “notifié officiellement” par Washington de sa décision, et il a appelé son allié américain à maintenir un soutien “constant” et “clarifier” au plus vite sa position.Peu avant, la diplomatie ukrainienne avait convoqué dans la matinée le chargé d’affaires américain, John Ginkel, pour lui rappeler que “tout retard ou délai dans le soutien aux capacités de défense de l’Ukraine ne ferait qu’encourager l’agresseur à poursuivre la guerre et la terreur”.- “Livrée à Poutine” -D’après Politico et d’autres médias américains, l’arrêt des livraisons à Kiev concerne notamment les systèmes de défense aérienne Patriot, l’artillerie de précision et les missiles Hellfire.Or, Volodymyr Zelensky appelait justement ces dernières semaines Donald Trump à lui vendre des systèmes Patriot (en plus de ceux déjà fournis) pour pouvoir contrer plus efficacement les attaques russes quotidiennes de missiles et de drones.Il s’en était une nouvelle fois ouvert à son homologue américain lors de leur dernière entrevue en marge du sommet de l’Otan à La Haye, le 25 juin, mais celui-ci s’était montré évasif sur le sujet, estimant que Washington “en a également besoin”.Du côté des forces ukrainiennes, l’annonce américaine a été accueillie avec une certaine appréhension. Face à l’armée russe mieux équipée et plus nombreuse, “nous aurons du mal sans les munitions américaines”, a reconnu une source militaire.Même ton chez les habitants interrogés par l’AFP à Kiev: “C’est bien sûr une déception”, regrette Igor Stambol, un historien de 36 ans.Pour Andriï Novitski, un ouvrier de 53 ans, “on pouvait s’y attendre”, dit-il, avant d’ajouter, dépité: “L’Ukraine est livrée à Poutine”.”Ne pas nous soutenir, c’est se ranger du côté du mal, et ce n’est pas acceptable”, abonde, énervée, Evguénia Prissiajnaïa, chargée de communication.- Le Kremlin satisfait -De son côté, le Kremlin, sans surprise, s’est félicité de cette situation, estimant que cela rapprochait Moscou et Kiev de la fin du conflit, qui a déjà fait plusieurs dizaines de milliers de morts des deux côtés, civils et militaires compris.”Moins il y a d’armes livrées à l’Ukraine, plus proche est la fin de l’opération militaire spéciale” (nom officiel en Russie de l’invasion de l’Ukraine, ndlr), a affirmé le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov. Pour Shashank Joshi, expert à l’Institut RUSI à Londres, la décision américaine rend à l’inverse “de moins en moins probable que la Russie se donne la peine de négocier sérieusement”.Un rapport publié en mai par le think tank du CSIS (Center for Strategic and International Studies) alertait de son côté sur “la capacité”, notamment “à long terme”, de l’Ukraine “à lutter contre la Russie” en cas d’arrêt de l’aide américaine, un soutien que les Européens “ne peuvent remplacer”.Russes et Ukrainiens ont mené le 16 mai puis le 2 juin deux cycles de pourparlers en Turquie, les premiers en face-à -face sur l’issue du conflit depuis le printemps 2022. Ces discussions n’ont pas abouti à une percée majeure, tant les positions restent irréconciliables. Un troisième tour de négociations n’a d’ailleurs toujours pas été annoncé.