Canicule: 16 départements, dont le bassin parisien, basculent mardi en vigilance rouge

Seize départements sont placés en vigilance rouge canicule, dont le bassin parisien, pour la journée de mardi, a annoncé lundi Météo-France, et 68 resteront en vigilance orange.Dans le détail, tous les départements de l’Ile-de-France, le Cher, le Loiret, l’Indre, le Loir-et-Cher, l’Indre-et-Loire, l’Aube, l’Yonne et la Vienne font l’objet d’une vigilance rouge à partir de midi.La dernière vigilance de ce type pour la France remonte au mois d’août 2023. En Ile-de-France, c’est la première fois depuis cinq ans (7 au 12 août 2020) que le niveau est atteint, selon Météo France.Le territoire est touché par un “épisode caniculaire dont la durée, l’extension géographique et l’intensité nécessitent une vigilance particulière”, soulignent les services de prévision.”Le pic caniculaire sur le bassin parisien sera très fort mardi et la nuit de mardi à mercredi” avec une chaleur “particulièrement éprouvante”.Mardi sera la journée la plus chaude de cet épisode avec des minimales très élevées, comprises entre 20 et 24°C voire un peu plus très localement, et des maximales atteignant 36 à 40°C avec quelques pointes à 41°C dans les départements en vigilance rouge.Soixante-huit départements sont par ailleurs maintenus en vigilance orange et seuls les départements proches de la Manche et des frontières belges conserveront des températures inférieures à 34°C.Une baisse sensible s’amorcera mercredi matin sur les régions proches de la Manche et la façade atlantique, prémices d’un probable rafraîchissement mercredi soir sur le bassin parisien.La vigilance rouge pour canicule est le niveau le plus élevé du “plan national canicule” (après jaune et orange) et correspond à la fois à un événement météorologique exceptionnel et à une alerte sanitaire justifiant une “mobilisation maximale”.”Le niveau de vigilance rouge correspond à une canicule extrême, exceptionnelle par sa durée, son intensité, son extension géographique, et présente un fort impact sanitaire pour l’ensemble de la population et des impacts sociétaux (sécheresse, approvisionnement en eau potable, aménagement ou arrêt de certaines activités, etc.)”, précise Météo-France.Ce dispositif a été créé en 2004, après la canicule de 2003. Il comprend 4 niveaux (vert, jaune, orange et rouge). Le niveau de vigilance rouge est déclenché par Météo-France en concertation avec les autorités sanitaires.La dernière fois qu’il avait été déclenché en France remonte à l’été 2023, du 21 au 24 août: quatre départements avaient été placés en rouge le 21, et 19 départements le 22.

Canicule: 16 départements, dont le bassin parisien, basculent mardi en vigilance rouge

Seize départements sont placés en vigilance rouge canicule, dont le bassin parisien, pour la journée de mardi, a annoncé lundi Météo-France, et 68 resteront en vigilance orange.Dans le détail, tous les départements de l’Ile-de-France, le Cher, le Loiret, l’Indre, le Loir-et-Cher, l’Indre-et-Loire, l’Aube, l’Yonne et la Vienne font l’objet d’une vigilance rouge à partir de midi.La dernière vigilance de ce type pour la France remonte au mois d’août 2023. En Ile-de-France, c’est la première fois depuis cinq ans (7 au 12 août 2020) que le niveau est atteint, selon Météo France.Le territoire est touché par un “épisode caniculaire dont la durée, l’extension géographique et l’intensité nécessitent une vigilance particulière”, soulignent les services de prévision.”Le pic caniculaire sur le bassin parisien sera très fort mardi et la nuit de mardi à mercredi” avec une chaleur “particulièrement éprouvante”.Mardi sera la journée la plus chaude de cet épisode avec des minimales très élevées, comprises entre 20 et 24°C voire un peu plus très localement, et des maximales atteignant 36 à 40°C avec quelques pointes à 41°C dans les départements en vigilance rouge.Soixante-huit départements sont par ailleurs maintenus en vigilance orange et seuls les départements proches de la Manche et des frontières belges conserveront des températures inférieures à 34°C.Une baisse sensible s’amorcera mercredi matin sur les régions proches de la Manche et la façade atlantique, prémices d’un probable rafraîchissement mercredi soir sur le bassin parisien.La vigilance rouge pour canicule est le niveau le plus élevé du “plan national canicule” (après jaune et orange) et correspond à la fois à un événement météorologique exceptionnel et à une alerte sanitaire justifiant une “mobilisation maximale”.”Le niveau de vigilance rouge correspond à une canicule extrême, exceptionnelle par sa durée, son intensité, son extension géographique, et présente un fort impact sanitaire pour l’ensemble de la population et des impacts sociétaux (sécheresse, approvisionnement en eau potable, aménagement ou arrêt de certaines activités, etc.)”, précise Météo-France.Ce dispositif a été créé en 2004, après la canicule de 2003. Il comprend 4 niveaux (vert, jaune, orange et rouge). Le niveau de vigilance rouge est déclenché par Météo-France en concertation avec les autorités sanitaires.La dernière fois qu’il avait été déclenché en France remonte à l’été 2023, du 21 au 24 août: quatre départements avaient été placés en rouge le 21, et 19 départements le 22.

Saison record pour CNews, toujours numéro un avec la nouvelle numérotation TNT

CNews a entériné son statut de première chaîne d’information au terme d’un mois et d’une saison records, une hiérarchie que n’a pas bouleversée le changement de numérotation de la TNT survenu en juin, selon les chiffres Médiamétrie dévoilés lundi.Des quatre chaînes d’info, LCI, toujours troisième derrière BFMTV et devant franceinfo, est celle qui a le plus profité de leur regroupement sur la télécommande, le 6 juin, dans un contexte de forte actualité internationale.CNews, qui a détrôné BFMTV pour la première fois il y a un peu plus d’un an, s’est félicitée lundi d’avoir signé de septembre à juin la plus forte progression du PAF, toutes chaînes confondues, pour atteindre 3,2% de part d’audience (PDA) en moyenne, contre 2,7% sur la saison 2023-2024.Passée du canal 16 au 14, la chaîne d’info dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré a enregistré 3,6% de PDA en juin, soit 0,1 point de plus que son précédent record de juin 2024 – marqué par la dissolution de l’Assemblée nationale – et 0,2 point de plus qu’en mai 2025.Cinquième chaîne nationale en juin devant France 5, elle creuse encore l’écart avec BFMTV, distancée de 0,7 points, à 2,9% de PDA. BFMTV, désormais installée sur l’ex-canal de LCP et Public Sénat (13), voit sa PDA baisser sur un an (-0,5 point) mais reste stable sur un mois.L’ancienne leader, qui fait face à de nombreuses défections de journalistes depuis son rachat par l’armateur CMA CGM mi-2024, revendique toutefois chaque jour 12 millions de téléspectateurs en cumulé, contre 9 millions pour CNews.LCI (ex-canal 26), qui a récupéré l’ancien canal 15 de BFMTV, grimpe elle à 2,3% de PDA en juin, son meilleur score depuis deux ans. La chaîne du groupe TF1 gagne ainsi 0,3 point sur un an et 0,5 point sur un mois. Derrière, franceinfo, rapatriée du canal 27 au 16, se maintient sur un an à 1% de PDA en juin, soit 0,2 point de plus qu’en mai.Le changement de numérotation découle de l’arrêt des chaînes C8 et NRJ12 sur la télévision numérique terrestre (TNT) fin février. Cela a ouvert la possibilité d’une remise en ordre plus logique des canaux, décidée par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel.

US Senate begins nail-biting vote on Trump spending bill

US senators began voting Monday on Donald Trump’s flagship spending bill, as the deeply divisive package — expected to slash social programs for the poor and add an eye-watering $3 trillion to the national debt — entered its frenetic home stretch.Trump wants what he calls the “One Big Beautiful Bill” to extend his expiring first-term tax cuts at a cost of $4.5 trillion to the budget, boost military spending and fund his plans for unprecedented mass deportations and border security.Yet even as the process reaches its climax, Republican meeting rooms are still reverberating with bitter rows over the deep cuts to welfare programs planned to offset the bill’s massive costs.Senators eyeing 2026 midterm congressional elections are divided over savings that would strip some $1 trillion in subsidized health care from millions of the poorest Americans and add more than $3.3 trillion to the nation’s already yawning budget deficit over a decade.Trump wants to have the package on his desk by the time Independence Day festivities begin on Friday.”ONE GREAT BIG BEAUTIFUL BILL, is moving along nicely!” he posted on his Truth Social platform late Sunday.Given Trump’s iron grip on the party, he is expected to get what he wants in the Senate where Republicans hold a razor-tight majority, while Democrats will overwhelmingly vote no.It will be a huge win for the Republican leader — who has been criticized for imposing many of his priorities through executive orders that sidestep the scrutiny of Congress.But the vote on final passage will still be a nail-biter and can only take place after a marathon series of attempted amendments.Known as a “vote-a-rama,” the session allows senators to offer unlimited tweaks to the 940-page text for floor votes, meaning the process can extend well beyond 12 hours.Even then, the Senate bill will have to pass a separate vote in the House of Representatives, where Republicans also have a narrow majority.- ‘Utterly insane’ -Trump’s heavy pressure to declare victory has put more vulnerable Republicans in a difficult position.Nonpartisan studies have concluded that the bill would ultimately pave the way for a historic redistribution of wealth from the poorest 10 percent of Americans to the richest.And cuts to the Medicaid program — which helps low-income Americans get coverage in a country with notoriously expensive medical insurance — and cuts to the Affordable Care Act would result in nearly 12 million more uninsured people by 2034, independent analysis shows.Polls show the bill is among the most unpopular ever considered across multiple demographic, age and income groups.Senate Democrats are expected to focus their amendments on highlighting the threats to health care, as well as cuts to federal food aid programs and clean energy tax credits.Senate Majority Leader John Thune can only lose one more vote with conservative Rand Paul and moderate Thom Tillis already on the record as Republican rebels. Tillis, who has announced his retirement and no longer has to worry about reelection in 2026, delivered two fiery floor speeches Sunday slamming the phase-outs of clean energy tax credits and accusing Republicans of “betraying” Trump’s promise not to touch Medicaid.A House vote on the Senate bill could come as early as Wednesday. However, Republicans there face an equally tight vote-count, with ultra-conservative fiscal hawks complaining that the bill would not cut enough spending and moderates worried at the defunding of Medicaid.World’s richest person and former top Trump advisor Elon Musk — who fell out with the president over the bill — said the Senate text was “utterly insane” for seeking to gut government subsidies for clean energy.”It gives handouts to industries of the past while severely damaging industries of the future,” said Musk, who is the world’s richest person, and heads electric vehicle company Tesla and space flight firm SpaceX, among others.

Arbitrage Tapie: l’ex-patron d’Orange Stéphane Richard condamné à six mois de prison avec sursis

L’ex-patron d’Orange Stéphane Richard a été condamné lundi à une peine de six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Paris, dans le dernier ricochet judiciaire en date de la tentaculaire affaire de l’arbitrage controversé de 2008 entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais.A l’issue de ce troisième procès et comme l’avait suggéré l’avocat général de la Cour de cassation, les magistrats ont requalifié l’infraction reprochée à l’ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde au ministère de l’Economie en négligence plutôt que complicité de détournement de fonds publics. Stéphane Richard a également été condamné à une peine de 15.000 euros d’amende.Il avait été rejugé en mars-avril au côté du haut fonctionnaire Jean-François Rocchi, ancien responsable du Consortium de Réalisation (CDR), entité chargée de gérer le passif du Crédit Lyonnais. Ce dernier a également été condamné à une peine de six mois avec sursis pour négligence ainsi qu’à une amende de 8.000 euros. Ils devront aussi payer à eux deux 10.000 euros de dommages et intérêts et 10.000 euros de frais d’avocats aux parties civiles.Devant les prévenus présents pour écouter la décision, la cour a mis en avant “l’accumulation de négligences” de leur part. “Les faits sont graves car ils ont permis l’escroquerie” et “révèlent un comportement dans lequel l’intérêt, notamment financier, de l’Etat n’est pas la priorité”, a déclaré le président, prenant toutefois en compte le fait qu’ils n’avaient jamais été condamnés auparavant. “La cour m’a reproché d’avoir commis des négligences dans la phase préparatoire à l’entrée en arbitrage, ce que je conteste profondément”, a réagi auprès de l’AFP Stéphane Richard, 63 ans. “Cela me semble méconnaître gravement le rôle exact et les responsabilités qui en découlent d’un directeur de cabinet dans un ministère comme Bercy”, a-t-il poursuivi, ajoutant qu’il envisageait de former un pourvoi en cassation.Sa condamnation en novembre 2021 lui avait coûté son poste à la tête de l’opérateur téléphonique historique: aux côtés de trois autres prévenus, M. Richard s’était vu infliger un an de prison avec sursis et 50.000 euros d’amende pour complicité de détournement de fonds publics.- 246 millions récupérés -Cette affaire découle du conflit qui avait opposé Bernard Tapie, décédé en 2021, et le Crédit Lyonnais, autour du rachat de l’équipementier allemand Adidas dans les années 1990.Un arbitrage privé avait donné raison en 2008 à Bernard Tapie et lui avait octroyé plus de 400 millions d’euros, dont 45 millions au seul titre du préjudice moral. Mais cette sentence controversée avait ensuite été annulée au civil pour “fraude” en 2015 et l’ex-ministre condamné à rembourser.Une enquête pénale avait en parallèle été ouverte pour déterminer si l’arbitrage avait été truqué en faveur de Bernard Tapie, et au détriment de l’Etat.Six hommes, dont l’ex-patron de l’Olympique de Marseille, avaient été renvoyés devant la justice mais, en première instance, tous relaxés de façon spectaculaire. En appel néanmoins, la cour avait tranché en sens inverse, estimant que l’arbitrage avait bien été biaisé pour “faire triompher” la “partie Tapie”.Par la suite, la Cour de cassation a validé définitivement les condamnations pour escroquerie de l’avocat historique de Bernard Tapie, Maurice Lantourne, et de l’un des trois arbitres qui avait rédigé la sentence, Pierre Estoup, ainsi que la relaxe d’un fonctionnaire.Concernant Stéphane Richard et Jean-François Rocchi, en revanche, la haute juridiction a relevé qu’ils ne pouvaient être condamnés pour complicité de détournement de fonds publics, dans la mesure où la cour d’appel avait, dans sa décision, reconnu qu’ils “ignoraient le caractère frauduleux de l’arbitrage”.Christine Lagarde avait déjà été reconnu coupable de négligence mais dispensée de peine en 2016 dans cette affaire par la Cour de justice de la République – seule habilitée à juger les ministres pour des faits commis en exercice.MM. Estoup et Lantourne, ainsi que les sociétés en liquidation de Bernard Tapie, ont été définitivement condamnés à payer près de 400 millions au CDR, qui est détenu à 100% par l’Etat. Le CDR a indiqué à l’AFP avoir recouvré, à juin 2025, 246 millions d’euros sur une dette totale qui s’élevait, avec les intérêts et les frais de justice, à 700 millions en 2023.

Arbitrage Tapie: l’ex-patron d’Orange Stéphane Richard condamné à six mois de prison avec sursis

L’ex-patron d’Orange Stéphane Richard a été condamné lundi à une peine de six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Paris, dans le dernier ricochet judiciaire en date de la tentaculaire affaire de l’arbitrage controversé de 2008 entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais.A l’issue de ce troisième procès et comme l’avait suggéré l’avocat général de la Cour de cassation, les magistrats ont requalifié l’infraction reprochée à l’ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde au ministère de l’Economie en négligence plutôt que complicité de détournement de fonds publics. Stéphane Richard a également été condamné à une peine de 15.000 euros d’amende.Il avait été rejugé en mars-avril au côté du haut fonctionnaire Jean-François Rocchi, ancien responsable du Consortium de Réalisation (CDR), entité chargée de gérer le passif du Crédit Lyonnais. Ce dernier a également été condamné à une peine de six mois avec sursis pour négligence ainsi qu’à une amende de 8.000 euros. Ils devront aussi payer à eux deux 10.000 euros de dommages et intérêts et 10.000 euros de frais d’avocats aux parties civiles.Devant les prévenus présents pour écouter la décision, la cour a mis en avant “l’accumulation de négligences” de leur part. “Les faits sont graves car ils ont permis l’escroquerie” et “révèlent un comportement dans lequel l’intérêt, notamment financier, de l’Etat n’est pas la priorité”, a déclaré le président, prenant toutefois en compte le fait qu’ils n’avaient jamais été condamnés auparavant. “La cour m’a reproché d’avoir commis des négligences dans la phase préparatoire à l’entrée en arbitrage, ce que je conteste profondément”, a réagi auprès de l’AFP Stéphane Richard, 63 ans. “Cela me semble méconnaître gravement le rôle exact et les responsabilités qui en découlent d’un directeur de cabinet dans un ministère comme Bercy”, a-t-il poursuivi, ajoutant qu’il envisageait de former un pourvoi en cassation.Sa condamnation en novembre 2021 lui avait coûté son poste à la tête de l’opérateur téléphonique historique: aux côtés de trois autres prévenus, M. Richard s’était vu infliger un an de prison avec sursis et 50.000 euros d’amende pour complicité de détournement de fonds publics.- 246 millions récupérés -Cette affaire découle du conflit qui avait opposé Bernard Tapie, décédé en 2021, et le Crédit Lyonnais, autour du rachat de l’équipementier allemand Adidas dans les années 1990.Un arbitrage privé avait donné raison en 2008 à Bernard Tapie et lui avait octroyé plus de 400 millions d’euros, dont 45 millions au seul titre du préjudice moral. Mais cette sentence controversée avait ensuite été annulée au civil pour “fraude” en 2015 et l’ex-ministre condamné à rembourser.Une enquête pénale avait en parallèle été ouverte pour déterminer si l’arbitrage avait été truqué en faveur de Bernard Tapie, et au détriment de l’Etat.Six hommes, dont l’ex-patron de l’Olympique de Marseille, avaient été renvoyés devant la justice mais, en première instance, tous relaxés de façon spectaculaire. En appel néanmoins, la cour avait tranché en sens inverse, estimant que l’arbitrage avait bien été biaisé pour “faire triompher” la “partie Tapie”.Par la suite, la Cour de cassation a validé définitivement les condamnations pour escroquerie de l’avocat historique de Bernard Tapie, Maurice Lantourne, et de l’un des trois arbitres qui avait rédigé la sentence, Pierre Estoup, ainsi que la relaxe d’un fonctionnaire.Concernant Stéphane Richard et Jean-François Rocchi, en revanche, la haute juridiction a relevé qu’ils ne pouvaient être condamnés pour complicité de détournement de fonds publics, dans la mesure où la cour d’appel avait, dans sa décision, reconnu qu’ils “ignoraient le caractère frauduleux de l’arbitrage”.Christine Lagarde avait déjà été reconnu coupable de négligence mais dispensée de peine en 2016 dans cette affaire par la Cour de justice de la République – seule habilitée à juger les ministres pour des faits commis en exercice.MM. Estoup et Lantourne, ainsi que les sociétés en liquidation de Bernard Tapie, ont été définitivement condamnés à payer près de 400 millions au CDR, qui est détenu à 100% par l’Etat. Le CDR a indiqué à l’AFP avoir recouvré, à juin 2025, 246 millions d’euros sur une dette totale qui s’élevait, avec les intérêts et les frais de justice, à 700 millions en 2023.

Arbitrage Tapie: l’ex-patron d’Orange Stéphane Richard condamné à six mois de prison avec sursis

L’ex-patron d’Orange Stéphane Richard a été condamné lundi à une peine de six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Paris, dans le dernier ricochet judiciaire en date de la tentaculaire affaire de l’arbitrage controversé de 2008 entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais.A l’issue de ce troisième procès et comme l’avait suggéré l’avocat général de la Cour de cassation, les magistrats ont requalifié l’infraction reprochée à l’ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde au ministère de l’Economie en négligence plutôt que complicité de détournement de fonds publics. Stéphane Richard a également été condamné à une peine de 15.000 euros d’amende.Il avait été rejugé en mars-avril au côté du haut fonctionnaire Jean-François Rocchi, ancien responsable du Consortium de Réalisation (CDR), entité chargée de gérer le passif du Crédit Lyonnais. Ce dernier a également été condamné à une peine de six mois avec sursis pour négligence ainsi qu’à une amende de 8.000 euros. Ils devront aussi payer à eux deux 10.000 euros de dommages et intérêts et 10.000 euros de frais d’avocats aux parties civiles.Devant les prévenus présents pour écouter la décision, la cour a mis en avant “l’accumulation de négligences” de leur part. “Les faits sont graves car ils ont permis l’escroquerie” et “révèlent un comportement dans lequel l’intérêt, notamment financier, de l’Etat n’est pas la priorité”, a déclaré le président, prenant toutefois en compte le fait qu’ils n’avaient jamais été condamnés auparavant. “La cour m’a reproché d’avoir commis des négligences dans la phase préparatoire à l’entrée en arbitrage, ce que je conteste profondément”, a réagi auprès de l’AFP Stéphane Richard, 63 ans. “Cela me semble méconnaître gravement le rôle exact et les responsabilités qui en découlent d’un directeur de cabinet dans un ministère comme Bercy”, a-t-il poursuivi, ajoutant qu’il envisageait de former un pourvoi en cassation.Sa condamnation en novembre 2021 lui avait coûté son poste à la tête de l’opérateur téléphonique historique: aux côtés de trois autres prévenus, M. Richard s’était vu infliger un an de prison avec sursis et 50.000 euros d’amende pour complicité de détournement de fonds publics.- 246 millions récupérés -Cette affaire découle du conflit qui avait opposé Bernard Tapie, décédé en 2021, et le Crédit Lyonnais, autour du rachat de l’équipementier allemand Adidas dans les années 1990.Un arbitrage privé avait donné raison en 2008 à Bernard Tapie et lui avait octroyé plus de 400 millions d’euros, dont 45 millions au seul titre du préjudice moral. Mais cette sentence controversée avait ensuite été annulée au civil pour “fraude” en 2015 et l’ex-ministre condamné à rembourser.Une enquête pénale avait en parallèle été ouverte pour déterminer si l’arbitrage avait été truqué en faveur de Bernard Tapie, et au détriment de l’Etat.Six hommes, dont l’ex-patron de l’Olympique de Marseille, avaient été renvoyés devant la justice mais, en première instance, tous relaxés de façon spectaculaire. En appel néanmoins, la cour avait tranché en sens inverse, estimant que l’arbitrage avait bien été biaisé pour “faire triompher” la “partie Tapie”.Par la suite, la Cour de cassation a validé définitivement les condamnations pour escroquerie de l’avocat historique de Bernard Tapie, Maurice Lantourne, et de l’un des trois arbitres qui avait rédigé la sentence, Pierre Estoup, ainsi que la relaxe d’un fonctionnaire.Concernant Stéphane Richard et Jean-François Rocchi, en revanche, la haute juridiction a relevé qu’ils ne pouvaient être condamnés pour complicité de détournement de fonds publics, dans la mesure où la cour d’appel avait, dans sa décision, reconnu qu’ils “ignoraient le caractère frauduleux de l’arbitrage”.Christine Lagarde avait déjà été reconnu coupable de négligence mais dispensée de peine en 2016 dans cette affaire par la Cour de justice de la République – seule habilitée à juger les ministres pour des faits commis en exercice.MM. Estoup et Lantourne, ainsi que les sociétés en liquidation de Bernard Tapie, ont été définitivement condamnés à payer près de 400 millions au CDR, qui est détenu à 100% par l’Etat. Le CDR a indiqué à l’AFP avoir recouvré, à juin 2025, 246 millions d’euros sur une dette totale qui s’élevait, avec les intérêts et les frais de justice, à 700 millions en 2023.

UN chief urges aid surge in world of ‘climate chaos, raging conflicts’

UN chief Antonio Guterres urged the world to “rev up the engine of development” at an aid conference on Monday as US-led cuts jeopardise the fight against poverty and climate change.Dozens of world leaders and more than 4,000 representatives from businesses, civil society and financial institutions are in the Spanish city of Seville for the June 30-July 3 meeting to seek fresh impetus for the crisis-hit sector.But the United States is snubbing the biggest aid talks in a decade, underlining the erosion of international cooperation on combating hunger, disease and climate change.Guterres told the opening of the conference that two-thirds of UN sustainable development goals set for 2030 were “lagging” and more than $4 trillion of annual investment were needed to achieve them.President Donald Trump’s gutting of US development agency USAID is the standout example of aid cuts, but Germany, Britain and France have also slashed funds while boosting spending in defence and other areas.The Oxfam charity says the cuts are the largest since 1960, while according to the World Bank rising extreme poverty is affecting sub-Saharan Africa in particular.Disruption to global trade from Trump’s tariffs and  conflicts in the Middle East and Ukraine have dealt further blows to the diplomatic cohesion necessary for concentrating efforts on helping countries escape poverty.The crisis meant children going unvaccinated, girls dropping out of school and families suffering hunger, said Guterres.He urged nations to “change course” and “repair and rev up the engine of development to accelerate investment” in “a world shaken by inequalities, climate chaos and raging conflicts”.A blistering heatwave that is scorching southern Europe welcomed delegates, an example of the extreme weather that scientists say human-driven climate change is fuelling.Spain’s Prime Minister Pedro Sanchez said it was “time to take a step forward and not only reaffirm our commitment, but also redouble it”.- ‘Message to the powerful’ -Among the key discussion points is reforming international finance to help poorer countries shrug off a growing debt burden that is holding back progress in health and education.The total external debt of least developed countries has more than tripled in 15 years, according to UN data.Critics have singled out US-based bulwarks of the post-World War II international financial system, the World Bank and the International Monetary Fund, for reform to improve their representation of the Global South.”Public international finance remains indispensable. Africa is not asking for favours. We are asking for fairness, partnership and investment,” said Kenyan President William Ruto, urging the United States to reconsider its position.A common declaration was adopted on the basis of a previously agreed text that only went ahead after the United States walked out.The document reaffirms commitment to the UN development goals such as eliminating poverty and hunger, promoting gender equality, reforming tax systems and international financial institutions.The text also calls on development banks to triple their lending capacity, urges lenders to ensure predictable finance for essential social spending and for more cooperation against tax evasion.”What was once radical is now becoming mainstream. We finally have a consensus on reforming the international financial architecture,” said Ruto.Coalitions of countries will seek to spearhead initiatives in addition to the so-called “Seville Commitment”, which is not legally binding.But campaigners criticised the text for lacking ambition and have rung alarm bells about rising global inequality.Responding to a question by AFP, Guterres insisted in a press conference that the Seville agreement was a step forward. But he acknowledged “resistances” to the drive for change and sent a “message to the powerful”.”It is better for them to lead the reform of the system now than to wait and eventually suffer the resistance later when power relations change,” he said.

UN chief urges aid surge in world of ‘climate chaos, raging conflicts’Mon, 30 Jun 2025 14:08:33 GMT

UN chief Antonio Guterres urged the world to “rev up the engine of development” at an aid conference on Monday as US-led cuts jeopardise the fight against poverty and climate change.Dozens of world leaders and more than 4,000 representatives from businesses, civil society and financial institutions are in the Spanish city of Seville for the …

UN chief urges aid surge in world of ‘climate chaos, raging conflicts’Mon, 30 Jun 2025 14:08:33 GMT Read More »