Insémination en France pour une panthère de l’Amour, le plus menacé des félins

Il n’en resterait que quelques dizaines dans la nature aux abords du fleuve qui marque la frontière sino-russe: une panthère de l’Amour, l’espèce de félin la plus menacée au monde, a subi la semaine dernière une insémination artificielle au zoo de Mulhouse (est), où les vétérinaires espèrent bientôt un heureux événement.Khala, 15 ans, s’agite furieuse dans son enclos à la vue du fusil hypodermique qui va lui administrer une fléchette anesthésiante. Dans quelques minutes, la magnifique femelle de 35 kilos à la robe noire et or dormira les yeux ouverts sur une table d’opération, avec sept vétérinaires à son chevet, dont deux venus de Berlin dans le cadre d’un programme européen de protection.”Il s’agit d’une première mondiale”, assure le vétérinaire Benoît Quintard, directeur du Parc zoologique et botanique de Mulhouse et référent du programme d’élevage européen de la panthère de l’Amour.Plus tôt dans la matinée, Khala s’est bien accouplée une nouvelle fois avec Baruto, 14 ans. Mais ces amours n’ont jusqu’à présent pas été couronnées de succès et les vétérinaires vont tenter d’aider la nature.Baruto, 50 kilos, passe en premier sur le billard. Comme dans une salle d’opération, un tube à oxygène lui passe entre les crocs, une intraveineuse lui injecte en permanence des produits anesthésiants et son coeur est relié à un électrocardiogramme au bipbip stressant.Alors que sa longue queue tachetée pend dans le vide, Baruto, à son corps défendant, se fait raser les testicules avant qu’un vibromasseur ne lui stimule la prostate.Le professeur Thomas Hildebrandt, de l’Institut Leibniz pour la recherche zoologique et la vie sauvage (IZW) – un organisme basé à Berlin spécialisé dans la reproduction des espèces menacées – va pouvoir récupérer dans un flacon une petite quantité de sperme au bout du fin pénis rose de l’animal. – “Une chance sur deux” -Au tour de Khala de passer sur la table d’opération. Elle a d’abord droit à une échographie rectale afin d’examiner l’utérus. “Bonne nouvelle: elle a ovulé. Mauvaise nouvelle: il y a des kystes”, révèle le professeur Hildebrandt.Cela signifie que même si un ovule est fécondé, il y a un risque qu’il ne parvienne pas à s’accrocher aux parois de l’utérus. Le vétérinaire introduit néanmoins dans la vulve de l’animal une sonde reliée à une seringue dans laquelle se trouve le sperme du mâle. Il appuie tout doucement sur la gâchette pour expédier le liquide dans l’utérus.”Il faut être patient. Si on va trop vite, ça pourrait ressortir”, explique sa collègue Susanne Holtze, qui estime à “environ une chance sur deux” la probabilité d’une grossesse – et donc d’une naissance trois mois plus tard.Pour multiplier les chances de fécondation, il convient d’exciter Khala, comme si elle se trouvait en plein accouplement et qu’un mâle lui mordait la nuque.Le Dr Quintard se charge de lui masser vigoureusement le cou, sous les commentaires grivois de ses collègues. “Tu peux faire les bruits aussi?” lui demande-t-on.Après une pesée, Khala retourne dans son enclos avant une ultime piqûre pour la réveiller.- Patrimoine génétique -Classé “en danger critique d’extinction” par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’animal est victime de la réduction de son habitat, de la raréfaction de certaines de ses proies et de consanguinité.Khala et Baruto n’ont pas été choisis au hasard: leur patrimoine génétique a été jugé suffisamment varié pour renforcer la diversité de l’espèce.La semence de Baruto n’a d’ailleurs pas été entièrement inséminée chez Khala: une partie sera conservée “pour que si jamais il se passe quoi que ce soit avec lui, on ait encore son pool génétique, potentiellement, pour de futures inséminations”, explique le Dr Quintard.D’où “l’importance” des quelque 250 panthères de l’Amour en captivité dans le monde, au “patrimoine génétique bien plus important que celles encore présentes dans la nature”.En Chine, l’Administration nationale des forêts se veut plus optimiste: grâce à un programme de protection lancé en 2017, elle assure que le nombre d’individus est repassé de 42 à 80 cette année. Le beau félin est cependant indirectement victime de la guerre en Ukraine: un programme de réintroduction en Russie est désormais suspendu.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Insémination en France pour une panthère de l’Amour, le plus menacé des félins

Il n’en resterait que quelques dizaines dans la nature aux abords du fleuve qui marque la frontière sino-russe: une panthère de l’Amour, l’espèce de félin la plus menacée au monde, a subi la semaine dernière une insémination artificielle au zoo de Mulhouse (est), où les vétérinaires espèrent bientôt un heureux événement.Khala, 15 ans, s’agite furieuse dans son enclos à la vue du fusil hypodermique qui va lui administrer une fléchette anesthésiante. Dans quelques minutes, la magnifique femelle de 35 kilos à la robe noire et or dormira les yeux ouverts sur une table d’opération, avec sept vétérinaires à son chevet, dont deux venus de Berlin dans le cadre d’un programme européen de protection.”Il s’agit d’une première mondiale”, assure le vétérinaire Benoît Quintard, directeur du Parc zoologique et botanique de Mulhouse et référent du programme d’élevage européen de la panthère de l’Amour.Plus tôt dans la matinée, Khala s’est bien accouplée une nouvelle fois avec Baruto, 14 ans. Mais ces amours n’ont jusqu’à présent pas été couronnées de succès et les vétérinaires vont tenter d’aider la nature.Baruto, 50 kilos, passe en premier sur le billard. Comme dans une salle d’opération, un tube à oxygène lui passe entre les crocs, une intraveineuse lui injecte en permanence des produits anesthésiants et son coeur est relié à un électrocardiogramme au bipbip stressant.Alors que sa longue queue tachetée pend dans le vide, Baruto, à son corps défendant, se fait raser les testicules avant qu’un vibromasseur ne lui stimule la prostate.Le professeur Thomas Hildebrandt, de l’Institut Leibniz pour la recherche zoologique et la vie sauvage (IZW) – un organisme basé à Berlin spécialisé dans la reproduction des espèces menacées – va pouvoir récupérer dans un flacon une petite quantité de sperme au bout du fin pénis rose de l’animal. – “Une chance sur deux” -Au tour de Khala de passer sur la table d’opération. Elle a d’abord droit à une échographie rectale afin d’examiner l’utérus. “Bonne nouvelle: elle a ovulé. Mauvaise nouvelle: il y a des kystes”, révèle le professeur Hildebrandt.Cela signifie que même si un ovule est fécondé, il y a un risque qu’il ne parvienne pas à s’accrocher aux parois de l’utérus. Le vétérinaire introduit néanmoins dans la vulve de l’animal une sonde reliée à une seringue dans laquelle se trouve le sperme du mâle. Il appuie tout doucement sur la gâchette pour expédier le liquide dans l’utérus.”Il faut être patient. Si on va trop vite, ça pourrait ressortir”, explique sa collègue Susanne Holtze, qui estime à “environ une chance sur deux” la probabilité d’une grossesse – et donc d’une naissance trois mois plus tard.Pour multiplier les chances de fécondation, il convient d’exciter Khala, comme si elle se trouvait en plein accouplement et qu’un mâle lui mordait la nuque.Le Dr Quintard se charge de lui masser vigoureusement le cou, sous les commentaires grivois de ses collègues. “Tu peux faire les bruits aussi?” lui demande-t-on.Après une pesée, Khala retourne dans son enclos avant une ultime piqûre pour la réveiller.- Patrimoine génétique -Classé “en danger critique d’extinction” par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’animal est victime de la réduction de son habitat, de la raréfaction de certaines de ses proies et de consanguinité.Khala et Baruto n’ont pas été choisis au hasard: leur patrimoine génétique a été jugé suffisamment varié pour renforcer la diversité de l’espèce.La semence de Baruto n’a d’ailleurs pas été entièrement inséminée chez Khala: une partie sera conservée “pour que si jamais il se passe quoi que ce soit avec lui, on ait encore son pool génétique, potentiellement, pour de futures inséminations”, explique le Dr Quintard.D’où “l’importance” des quelque 250 panthères de l’Amour en captivité dans le monde, au “patrimoine génétique bien plus important que celles encore présentes dans la nature”.En Chine, l’Administration nationale des forêts se veut plus optimiste: grâce à un programme de protection lancé en 2017, elle assure que le nombre d’individus est repassé de 42 à 80 cette année. Le beau félin est cependant indirectement victime de la guerre en Ukraine: un programme de réintroduction en Russie est désormais suspendu.

Trump en Israël après de premières libérations d’otages à Gaza

Le président américain Donald Trump est arrivé lundi en Israël peu après la libération par le Hamas de sept otages retenus à Gaza, sur les 20 derniers encore en vie qu’il s’est engagé à libérer dans la journée, à quelques heures d’un sommet en Egypte sur le territoire palestinien.A l’annonce de ces libérations attendues depuis deux ans par Israël tout entier, première étape du plan proposé par le président américain, des milliers de personnes massées sur la place des Otages à Tel-Aviv ont exulté.”On attendait ce moment mais il reste de la tristesse pour ceux qui ne rentrent pas et pour les presque 2.000 morts de la guerre, deux ans de folie qui se terminent… Mais c’est une belle journée, celle qu’on attend depuis deux ans”, a témoigné à l’AFP Ronny Edry, un enseignant de 54 ans.Les sept otages, libérés au quatrième jour du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, avaient été enlevés le 7 octobre 2023 lors de l’attaque sanglante menée par le mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, qui a déclenché une offensive israélienne dévastatrice sur la bande de Gaza.De premiers otages avaient été libérés, sur un total de 251 enlevés, lors de deux précédentes trêves.Les otages relâchés lundi devaient regagner Israël après avoir été remis au Comité International de la Croix-Rouge puis aux forces de sécurité israéliennes, tandis que le CICR est parti aller chercher d’autres otages.Sur la place des Otages, des dizaines de personnes avaient commencé à se masser avant le lever du jour autour d’un écran où étaient affichés les portraits des otages, pour suivre en direct les premières libérations.Certains avaient le visage grave, d’autres souriaient, beaucoup s’étreignaient alors que résonnait la chanson Habayta (“à la maison”, en hébreu), en boucle dans les haut-parleurs.”Bon retour à la maison”, a déclaré le ministère des Affaires étrangères israélien. Mais le Forum des familles a prévenu que son combat ne serait “pas terminé” tant que tous les otages et dépouilles d’otages ne seraient pas rentrés en Israël. Pour le président français Emmanuel Macron, “la paix devient possible pour Israël, pour Gaza et la région”.- “La guerre est terminée” -Première étape du plan de Donald Trump destiné à mettre un terme à deux ans de guerre, le retour des 48 otages, vivants ou morts, doit s’accompagner de la libération par Israël de 250 détenus pour des “raisons de sécurité”, dont de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens, et de 1.700 Palestiniens arrêtés à Gaza depuis octobre 2023.Selon la porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, un “organisme international”, prévu dans le cadre du plan américain, devra aider à localiser les dépouilles des otages morts qui ne seraient pas libérés lundi.Selon des sources proches des négociations, le Hamas continue d’exiger que soient relâchés en échange des chefs palestiniens.Israël a de son côté prévenu que les détenus palestiniens, qui ont été transférés dans deux prisons spécifiques, ne seraient libérés qu’après confirmation que les otages ont été rendus.Donald Trump doit rencontrer lundi matin M. Netanyahu, s’exprimer devant le Parlement israélien et rencontrer des proches d’otages.”La guerre est terminée. D’accord? Vous comprenez ça?”, a-t-il déclaré en quittant les Etats-Unis.De son côté, M. Netanyahu a estimé qu’Israël avait remporté “d’immenses victoires, des victoires qui ont stupéfié le monde entier”. “Je dois vous dire que la lutte n’est pas terminée”, a-t-il toutefois ajouté dans une allocution télévisée.Lundi après-midi, M. Trump se rendra à Charm el-Cheikh, en Egypte, pour y coprésider avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi un sommet sur Gaza, en présence de dirigeants de plus de 20 pays et du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Les pays médiateurs de l’accord de cessez-le-feu à Gaza doivent y signer un document garantissant son application, a indiqué une source diplomatique selon qui ces pays seront “les Etats-Unis, l’Egypte, le Qatar et probablement la Turquie”.Aucun responsable israélien ne fera le voyage, pas plus que le Hamas. L’Iran, soutien de longue date de ce dernier, a été invité mais ne participera pas non plus.Parallèlement au retrait progressif déjà amorcé de l’armée israélienne, qui garde le contrôle de 53% de la bande de Gaza, le plan américain prévoit dans une phase ultérieure que le Hamas soit exclu de la gouvernance du territoire, où il a pris le pouvoir en 2007, et que son arsenal soit détruit.- Des camions en attente -Dans la bande de Gaza, des centaines de milliers de Palestiniens déplacés par la guerre ont regagné depuis le début du cessez-le-feu le nord du territoire, en grande partie transformé en champ de ruines.Des camions chargés d’aide ont commencé à entrer à Gaza par le point de passage de Kerem Shalom, dans le sud d’Israël. D’autres attendaient à Rafah, le point de passage voisin, sur la frontière entre Gaza et l’Egypte.Certains chargements auraient déjà été pillés, selon plusieurs témoignages d’habitants.”Nous ne voulons pas vivre dans une jungle, nous exigeons que l’aide soit sécurisée et distribuée avec respect pour les gens,” a déclaré à l’AFP Mohammed Za’rab, un jeune homme devant des cartons au sol le long d’une route.L’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.Depuis lors, plus de 67.806 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza dans la campagne de représailles israélienne, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugés fiables par l’ONU.

Mondial-2026: les Bleus en Islande sans Mbappé pour se rapprocher encore de la qualification

Même sans son capitaine Kylian Mbappé et avec son cortège d’attaquants blessés, l’équipe de France peut s’approcher encore davantage du Mondial-2026 si elle gagne en Islande, lundi (20h45) à Reykjavik.Les Bleus ont même une possibilité de se qualifier dès lundi soir en cas de victoire au stade Laugardalsvöllur, si dans le même temps l’Ukraine ne bat pas l’Azerbaïdjan à Cracovie.Personne chez les Bleus ne veut vendre la peau de l’ours, mais avec trois victoires en trois matches, “c’est bien engagé” pour aller aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, a noté Khéphren Thuram, qui a rappelé qu'”il faut gagner les matches, et ce n’est jamais facile comme on l’a vu” contre l’Azerbaïdjan (3-0) vendredi.Mbappé, qui avait débloqué le match d’un exploit personnel juste avant la pause, ne sera pas sur les bords de l’Atlantique Nord pour faire le job face à l’Islande, que les Bleus avaient battue difficilement (2-1) en septembre.Les partenaires du Lillois Hakon Haraldsson avaient même cru égaliser en fin de match avant que le but ne soit annulé après intervention de la VAR.”Je n’oublie pas le match qu’ils sont venus faire au Parc des Princes, avec beaucoup d’agressivité, de courses, de qualité technique. Pour avoir joué les deux équipes, je considère que l’équipe d’Islande est meilleure” que l’Ukraine, a prévenu Didier Deschamps.Buteur – sur penalty – ce soir-là, comme lors de ses cinq derniers matches en bleu, Mbappé (93 sélections, 53 buts) a senti la douleur de sa cheville droite se réveiller sous les coups des Azerbaïdjanais. Le sélectionneur et son staff médical l’ont remis à la disposition du Real Madrid.Les absences du patron et d’autres joueurs majeurs en attaque (Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Bradley Barcola, Marcus Thuram) devraient laisser des opportunités aux nouveaux appelés ou rappelés. Avec deux matches en trois jours,Deschamps a prévenu qu’il répartirait le temps de jeu. – Réaction attendue -“Ce n’est pas un casse-tête, a-t-il expliqué dimanche sur TF1. Je m’adapte. Il y a d’autres joueurs qui sont là et en qui j’ai confiance. Je compte sur eux pour ce match difficile.” Cela laisse une chance de débuter à des éléments qui doivent absolument se distinguer pour bouleverser une hiérarchie assez figée dans le secteur offensif. C’est notamment le cas d’Hugo Ekitike, peu en vue vendredi pour sa première titularisation en bleu et qui doit une revanche au sélectionneur face à la défense islandaise, défaillante vendredi contre l’Ukraine (défaite 5-3 à Reykjavik).Florian Thauvin (11 sél., 2 buts), qui a réussi vendredi soir une entrée fracassante avec un but en ciseau dès sa première action en sélection depuis six ans et quatre mois, sera également scruté.Le néo-Lensois a néanmoins dit après son but qu’il savait que le chemin était encore long pour lui.Deschamps sait bien que l’hécatombe en attaque l’oblige à bricoler et que les automatismes sont compliqués à trouver rapidement entre des joueurs sur le retour et d’autres novices sur le plan international. Mais ce rendez-vous en Islande doit justement être l’occasion pour certains de s’affirmer en attendant le rétablissement des tauliers. Plus globalement et au-delà de l’enjeu de la qualification, le sélectionneur espère surtout une réaction après la prestation très moyenne de ses troupes contre une très faible équipe d’Azerbaïdjan, avec notamment une première période insipide, seulement sauvée par l’exploit de Mbappé. Les Bleus doivent se lâcher, d’autant que la pression comptable n’est pas si intense et qu’ils sont en position idéale pour la qualification avec cinq points d’avance sur l’Ukraine, 2e du groupe D. Même s’ils ne parvenaient pas à composter leur billet dès lundi soir, ils auront ensuite deux autres opportunités en novembre pour terminer le travail et assurer leur présence à la Coupe du monde, contre l’Ukraine au Parc des Princes (le 13) et l’Azerbaïdjan à Bakou (le 16).

Les Bourses européennes ouvrent dans le vert

Les Bourses européennes ont ouvert dans le vert lundi, tentant un rebond après leurs pertes de vendredi et poussées par les espoirs de désescalade des tensions commerciales entre Washington et Pékin après des propos plus conciliants de Donald Trump.Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris gagnait 0,53%, Francfort 0,55%, Londres 0,16% et Milan 0,49%.

Le gouvernement Lecornu 2 entre en fonction, pour combien de temps ?

Le deuxième gouvernement de Sébastien Lecornu, mêlant ministres politiques et techniciens, entre en fonction lundi, avec l’objectif de déposer un projet de budget dans les temps et de trouver le “chemin” qui lui évite la censure promise par les oppositions.Après des passations de pouvoir que Matignon a souhaité “sobres”, sans presse, sans invités et en intérieur, le chef de gouvernement réunira ses nouveaux ministres à Matignon à 14H30. Leur priorité sera de “donner un budget à la France d’ici la fin de l’année”, et d’essayer de sortir la France d’une crise politique inédite.Démissionnaire en début de semaine dernière, reconduit vendredi au terme d’une mission éclair auprès des forces politiques, Sébastien Lecornu est sur une corde raide. L’ensemble des oppositions menacent de le faire tomber et il ne doit ses espoirs de survie qu’au Parti socialiste, avec lequel il tente de s’accorder, notamment sur les retraites.Un premier conseil des ministres doit se tenir mardi à 10H00, au retour du président Emmanuel Macron d’un déplacement en Egypte pour soutenir l’accord entre Israël et le Hamas. Le gouvernement espère y présenter un projet de budget afin qu’il puisse être transmis dans la journée au Parlement, puis être débattu dans les temps impartis. La Constitution prévoit que le Parlement dispose de 70 jours pour l’examiner et l’adopter avant le 31 décembre. Le Premier ministre devrait dans les jours suivants prononcer sa traditionnelle, et très attendue, déclaration de politique générale (DPG), où il donnera sa feuille de route alors qu’il reste comme ses prédécesseurs privé de majorité.- Equipe renouvelée -Il a présenté dimanche soir tard une équipe composée de nouveaux visages, dont huit de la société civile, et 26 issus de forces politiques, dont 11 du parti présidentiel Renaissance. Mais les six ministres de droite ont été aussitôt exclus du parti Les Républicains (LR) de Bruno Retailleau qui avait donné pour consigne – contestée par les députés – de ne pas entrer dans l’équipe Lecornu 2.Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, succède à Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur, le PDG sortant de la SNCF Jean-Pierre Farandou est nommé au Travail, et l’ex-directeur général de l’Enseignement scolaire Edouard Geffray à l’Education, succédant à Elisabeth Borne qui quitte le gouvernement.Autres nominations de personnalités moins connues, politiques cette fois: le chef des députés indépendants Liot Laurent Panifous se voit confier les Relations avec le Parlement, alors que son groupe sera clé aussi dans le vote pour ou contre la censure. La députée macroniste Maud Bregeon devient porte-parole du gouvernement, comme elle l’était déjà dans l’équipe de Michel Barnier. Plusieurs ministres, déjà présents dans les gouvernement Bayrou ou Barnier, demeurent en place.Moins attendu alors que Sébastien Lecornu ne souhaitait pas s’entourer de personnalités ayant des ambitions présidentielles, Gérald Darmanin a été renommé garde des Sceaux. Il a annoncé se mettre “en congé de (ses) activités partisanes”.- “Pas de très bons signes” -Après les prises de distance successives de LR et de la plupart de ses alliés centristes durant le week-end, Sébastien Lecornu a remercié ceux qui “s’engagent dans ce gouvernement en toute liberté, au-delà des intérêts personnels et partisans”. Ce nouvel exécutif de 34 ministres, beaucoup moins resserré qu’annoncé, a toutefois une durée de vie qui pourrait être limitée. “Ne déballez pas trop vite vos cartons, la censure arrive”, a écrit sur X la cheffe du groupe insoumis à l’Assemblée, Mathilde Panot. Marine Le Pen (RN) a annoncé le dépôt d’une motion de censure dès lundi.Si Sébastien Lecornu devait démissionner à nouveau, la perspective d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, réclamée notamment par l’extrême droite, pourrait se rapprocher davantage.Le groupe socialiste (69 députés), seul capable de sauver le nouveau gouvernement, a placé la barre assez haut. Sans confirmation “de l’abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons”, a-t-il prévenu.”Il n’y a pas de très bons signes qui sont donnés”, a regretté dimanche sur BFMTV le secrétaire général du PS, Pierre Jouvet. Mais il a précisé, comme le chef du parti Olivier Faure, que les socialistes attendraient la déclaration de politique générale pour se prononcer.

Le gouvernement Lecornu 2 entre en fonction, pour combien de temps ?

Le deuxième gouvernement de Sébastien Lecornu, mêlant ministres politiques et techniciens, entre en fonction lundi, avec l’objectif de déposer un projet de budget dans les temps et de trouver le “chemin” qui lui évite la censure promise par les oppositions.Après des passations de pouvoir que Matignon a souhaité “sobres”, sans presse, sans invités et en intérieur, le chef de gouvernement réunira ses nouveaux ministres à Matignon à 14H30. Leur priorité sera de “donner un budget à la France d’ici la fin de l’année”, et d’essayer de sortir la France d’une crise politique inédite.Démissionnaire en début de semaine dernière, reconduit vendredi au terme d’une mission éclair auprès des forces politiques, Sébastien Lecornu est sur une corde raide. L’ensemble des oppositions menacent de le faire tomber et il ne doit ses espoirs de survie qu’au Parti socialiste, avec lequel il tente de s’accorder, notamment sur les retraites.Un premier conseil des ministres doit se tenir mardi à 10H00, au retour du président Emmanuel Macron d’un déplacement en Egypte pour soutenir l’accord entre Israël et le Hamas. Le gouvernement espère y présenter un projet de budget afin qu’il puisse être transmis dans la journée au Parlement, puis être débattu dans les temps impartis. La Constitution prévoit que le Parlement dispose de 70 jours pour l’examiner et l’adopter avant le 31 décembre. Le Premier ministre devrait dans les jours suivants prononcer sa traditionnelle, et très attendue, déclaration de politique générale (DPG), où il donnera sa feuille de route alors qu’il reste comme ses prédécesseurs privé de majorité.- Equipe renouvelée -Il a présenté dimanche soir tard une équipe composée de nouveaux visages, dont huit de la société civile, et 26 issus de forces politiques, dont 11 du parti présidentiel Renaissance. Mais les six ministres de droite ont été aussitôt exclus du parti Les Républicains (LR) de Bruno Retailleau qui avait donné pour consigne – contestée par les députés – de ne pas entrer dans l’équipe Lecornu 2.Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, succède à Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur, le PDG sortant de la SNCF Jean-Pierre Farandou est nommé au Travail, et l’ex-directeur général de l’Enseignement scolaire Edouard Geffray à l’Education, succédant à Elisabeth Borne qui quitte le gouvernement.Autres nominations de personnalités moins connues, politiques cette fois: le chef des députés indépendants Liot Laurent Panifous se voit confier les Relations avec le Parlement, alors que son groupe sera clé aussi dans le vote pour ou contre la censure. La députée macroniste Maud Bregeon devient porte-parole du gouvernement, comme elle l’était déjà dans l’équipe de Michel Barnier. Plusieurs ministres, déjà présents dans les gouvernement Bayrou ou Barnier, demeurent en place.Moins attendu alors que Sébastien Lecornu ne souhaitait pas s’entourer de personnalités ayant des ambitions présidentielles, Gérald Darmanin a été renommé garde des Sceaux. Il a annoncé se mettre “en congé de (ses) activités partisanes”.- “Pas de très bons signes” -Après les prises de distance successives de LR et de la plupart de ses alliés centristes durant le week-end, Sébastien Lecornu a remercié ceux qui “s’engagent dans ce gouvernement en toute liberté, au-delà des intérêts personnels et partisans”. Ce nouvel exécutif de 34 ministres, beaucoup moins resserré qu’annoncé, a toutefois une durée de vie qui pourrait être limitée. “Ne déballez pas trop vite vos cartons, la censure arrive”, a écrit sur X la cheffe du groupe insoumis à l’Assemblée, Mathilde Panot. Marine Le Pen (RN) a annoncé le dépôt d’une motion de censure dès lundi.Si Sébastien Lecornu devait démissionner à nouveau, la perspective d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, réclamée notamment par l’extrême droite, pourrait se rapprocher davantage.Le groupe socialiste (69 députés), seul capable de sauver le nouveau gouvernement, a placé la barre assez haut. Sans confirmation “de l’abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons”, a-t-il prévenu.”Il n’y a pas de très bons signes qui sont donnés”, a regretté dimanche sur BFMTV le secrétaire général du PS, Pierre Jouvet. Mais il a précisé, comme le chef du parti Olivier Faure, que les socialistes attendraient la déclaration de politique générale pour se prononcer.

Le gouvernement Lecornu 2 entre en fonction, pour combien de temps ?

Le deuxième gouvernement de Sébastien Lecornu, mêlant ministres politiques et techniciens, entre en fonction lundi, avec l’objectif de déposer un projet de budget dans les temps et de trouver le “chemin” qui lui évite la censure promise par les oppositions.Après des passations de pouvoir que Matignon a souhaité “sobres”, sans presse, sans invités et en intérieur, le chef de gouvernement réunira ses nouveaux ministres à Matignon à 14H30. Leur priorité sera de “donner un budget à la France d’ici la fin de l’année”, et d’essayer de sortir la France d’une crise politique inédite.Démissionnaire en début de semaine dernière, reconduit vendredi au terme d’une mission éclair auprès des forces politiques, Sébastien Lecornu est sur une corde raide. L’ensemble des oppositions menacent de le faire tomber et il ne doit ses espoirs de survie qu’au Parti socialiste, avec lequel il tente de s’accorder, notamment sur les retraites.Un premier conseil des ministres doit se tenir mardi à 10H00, au retour du président Emmanuel Macron d’un déplacement en Egypte pour soutenir l’accord entre Israël et le Hamas. Le gouvernement espère y présenter un projet de budget afin qu’il puisse être transmis dans la journée au Parlement, puis être débattu dans les temps impartis. La Constitution prévoit que le Parlement dispose de 70 jours pour l’examiner et l’adopter avant le 31 décembre. Le Premier ministre devrait dans les jours suivants prononcer sa traditionnelle, et très attendue, déclaration de politique générale (DPG), où il donnera sa feuille de route alors qu’il reste comme ses prédécesseurs privé de majorité.- Equipe renouvelée -Il a présenté dimanche soir tard une équipe composée de nouveaux visages, dont huit de la société civile, et 26 issus de forces politiques, dont 11 du parti présidentiel Renaissance. Mais les six ministres de droite ont été aussitôt exclus du parti Les Républicains (LR) de Bruno Retailleau qui avait donné pour consigne – contestée par les députés – de ne pas entrer dans l’équipe Lecornu 2.Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, succède à Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur, le PDG sortant de la SNCF Jean-Pierre Farandou est nommé au Travail, et l’ex-directeur général de l’Enseignement scolaire Edouard Geffray à l’Education, succédant à Elisabeth Borne qui quitte le gouvernement.Autres nominations de personnalités moins connues, politiques cette fois: le chef des députés indépendants Liot Laurent Panifous se voit confier les Relations avec le Parlement, alors que son groupe sera clé aussi dans le vote pour ou contre la censure. La députée macroniste Maud Bregeon devient porte-parole du gouvernement, comme elle l’était déjà dans l’équipe de Michel Barnier. Plusieurs ministres, déjà présents dans les gouvernement Bayrou ou Barnier, demeurent en place.Moins attendu alors que Sébastien Lecornu ne souhaitait pas s’entourer de personnalités ayant des ambitions présidentielles, Gérald Darmanin a été renommé garde des Sceaux. Il a annoncé se mettre “en congé de (ses) activités partisanes”.- “Pas de très bons signes” -Après les prises de distance successives de LR et de la plupart de ses alliés centristes durant le week-end, Sébastien Lecornu a remercié ceux qui “s’engagent dans ce gouvernement en toute liberté, au-delà des intérêts personnels et partisans”. Ce nouvel exécutif de 34 ministres, beaucoup moins resserré qu’annoncé, a toutefois une durée de vie qui pourrait être limitée. “Ne déballez pas trop vite vos cartons, la censure arrive”, a écrit sur X la cheffe du groupe insoumis à l’Assemblée, Mathilde Panot. Marine Le Pen (RN) a annoncé le dépôt d’une motion de censure dès lundi.Si Sébastien Lecornu devait démissionner à nouveau, la perspective d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, réclamée notamment par l’extrême droite, pourrait se rapprocher davantage.Le groupe socialiste (69 députés), seul capable de sauver le nouveau gouvernement, a placé la barre assez haut. Sans confirmation “de l’abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons”, a-t-il prévenu.”Il n’y a pas de très bons signes qui sont donnés”, a regretté dimanche sur BFMTV le secrétaire général du PS, Pierre Jouvet. Mais il a précisé, comme le chef du parti Olivier Faure, que les socialistes attendraient la déclaration de politique générale pour se prononcer.

Tears, joy in Israel as Hamas hands over first hostages

Hundreds of people gathered on Tel Aviv’s Hostages Square erupted in joy, tears and song as news broke that Hamas had handed over the first hostages to be released on Monday after two years of captivity in Gaza.Many had come at sunrise, carrying pictures of the hostages and waving Israeli flags bearing a yellow ribbon, a symbol of the movement calling for the hostages’ release.Noga, who wore a badge that read “Last day”, shared her pain and joy with AFP.”I’m torn between emotion and sadness for those who won’t be coming back,” she says.Hamas and its militant allies took hostage 251 people hostage into Gaza during the unprecedented October 7, 2023 attack.Many of them were released in earlier truces, but 47 people seized on October 7 remained in Gaza. Only 20 of them are alive.Since that day, Noga has worn a small badge each day, counting the days of their captivity.For the past two years, people have held frequent rallies and gatherings over the past two years on a Tel Aviv square that has become known as Hostages Square.Over the months it has become the nerve centre of the campaign to free the hostages.When the news broke that the first seven had been released, the square broke out in cheers and song.The Hostages and Missing Families Forum, the main organisation representing relatives of captives, had called on people to gather at the site — evoking the yellow ribbons.As the war in the Gaza Strip has dragged on, the ribbons became ubiquitous in public spaces in Israel, from roundabouts to car door handles and stroller grips.— ‘Very moved’ —”Our struggle is not over. It will not end until the last hostage is located and returned for proper burial. This is our moral obligation. Only then will the people of Israel be whole,” the forum said in a statement.Emilie Moatti, a former Labour MP and one of the founders of the forum, told AFP she was “very moved”, gesturing toward the crowd and struggling to hold back tears.On giant screens, Israeli television channels broadcast footage from previous rallies at this same spot.The song Habayta (“Homeward” in Hebrew), playing on a loop through the loudspeakers, resonated differently with the crowd on Monday, as for the first time in months wishes for the hostages’ return were about to come true.The song dates back to the 1980s and was originally dedicated to Israeli soldiers fighting in Lebanon.The return to Israel of the hostages marks the first step in the ceasefire plan brokered by US President Donald Trump.In exchange, Israel is due to free nearly 2,000 prisoners held in its jails, most of them Gazans detained since the start of the war.