Un candidat soutenu par le RN remporte une législative partielle dans le Tarn-et-Garonne
Les électeurs de la première circonscription du Tarn-et-Garonne ont choisi dimanche, lors d’une élection législative partielle, un candidat soutenu par le RN, Pierre-Henri Carbonnel, plutôt qu’une socialiste, après l’appel du patron de LR, Bruno Retailleau, à ne donner “pas une voix” à la gauche.Avec cette victoire, obtenue avec 52,06% des voix selon des résultats quasi-définitifs de la préfecture, l’Union des droites pour la République (UDR), parti fondé par Eric Ciotti après son départ de LR lors des législatives anticipées de 2024, conserve ce siège auparavant occupé par Brigitte Barèges, dont Pierre-Henri Carbonnel était le suppléant.Brigitte Barèges, ex-LR et ex-maire de Montauban, a dû démissionner en juillet après avoir été déclarée inéligible par le Conseil constitutionnel pour irrégularités de financement de campagne.Les électeurs ont néanmoins été peu nombreux à se déplacer: la participation s’est effondrée dans la circonscription, passant de 71,47% lors des législatives anticipées de 2024 à 37,4% ce dimanche.- Assemblée inchangée -“Magnifique victoire”, a salué sur X Eric Ciotti, qui voit dans ce résultat “l’avènement de l’union du peuple de droite dans le pays”.”On voit que l’Union de droite est en marche. J’espère qu’à Paris, ils vont savoir en tirer les conséquences”, a déclaré son poulain depuis Montauban.Ce scrutin partiel, qui laisse inchangé le paysage politique à l’Assemblée nationale, illustre la menace qui pèse sur le front républicain, incarnée par la posture de M. Retailleau et le report vers M. Carbonnel d’une partie des électeurs du candidat LR, Bernard Pécou, qui avait obtenu 17,55% des voix au premier tour, le 5 octobre.Même s’il n’avait pas donné de consigne de vote à ses sympathisants, M. Pécou avait critiqué la “dérive d’idées” de Brigitte Barèges, qui avait emporté la circonscription face à la gauche en 2024 en suivant M. Ciotti dans son alliance avec le RN. La candidate socialiste défaite dimanche, Cathie Bourdoncle, vice-présidente du conseil départemental, n’a remporté que 47,94% des voix, soit moins que la précédente députée socialiste (2012-2024) de la circonscription, Valérie Rabault, qui avait perdu face à Brigitte Barèges avec 48,75% des suffrages.”Il faut croire encore à notre démocratie”, a lancé aux abstentionnistes Mme Bourdoncle après sa défaite, notant que le “chaos” du “contexte national” n’avait “certainement pas donné envie à nos électeurs de se rassembler”. – Félicitations de Bardella -Signe de l’importance donnée au scrutin par les partis, M. Ciotti, M. Retailleau, ainsi que le secrétaire général de Renaissance Gabriel Attal et la présidente PS de la région Occitanie Carole Delga étaient venus encourager leurs candidats à un moment ou à un autre de la campagne.Tout en adressant ses félicitations à Pierre-Henri Carbonnel, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a estimé dimanche que l’alliance UDR-RN était la “seule alternative crédible pour gouverner et redresser la France”.Le président de LR, Bruno Retailleau, avait dans l’entre-deux-tours appelé les électeurs de droite à ne donner “pas une voix” à la gauche, lors d’une interview sur Europe1 et CNews.”Ca veut dire toutes les voix à Pierre-Henri Carbonnel”, avait interprété Eric Ciotti, lors d’un déplacement à Montauban.Le nouveau député, agriculteur de 35 ans, arrivé en tête du premier tour avec 29,25% des voix, partait favori pour le second, d’autant qu’une dissidente du RN avait en outre recueilli 7,34% des suffrages.A gauche, Cathie Bourdoncle, 59 ans et 24,30% au premier tour, était soutenue par Carole Delga et l’ex-députée locale Valérie Rabault, ainsi que par le Parti radical de gauche (PRG), mais le soutien indirect de son adversaire LFI Samir Chikhi (10,49%) et de Catherine Simonin-Bénazet (Renaissance, 5,28%), n’a pas suffi.Faisant référence aux positions très anti-LFI de Carole Delga, Stéphane Peu, le président du groupe PCF à l’Assemblée nationale, avait noté ironiquement que Cathie Bourdoncle n’était “pas Che Guevara”.Face à la position de Bruno Retailleau, M. Peu avait fustigé “l’accélération d’une recomposition politique où la droite dite républicaine, Les Républicains, est en train d’envisager, sérieusement et concrètement, son union future avec l’extrême droite”.
Gouvernement: un mélange de politiques et techniciens pressentis
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a proposé, selon Matignon, un “mélange de société civile avec des profils expérimentés et de jeunes parlementaires” pour son deuxième gouvernement, qui doit être dévoilé dimanche soir et a été composé dans l’urgence pour déposer un projet de budget à temps. Selon des sources proches de l’exécutif, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, succèdera à Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur, l’ancien PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou serait nommé au Travail, Catherine Vautrin aux Armées et Monique Barbut, l’ex-présidente de WWF France, à la Transition écologique. Enfin, l’ex-directeur général de l’Enseignement scolaire, Edouard Geffray, encore un profil technique, prendra la tête du ministère de l’Éducation, ce qui devrait se traduire par la sortie du gouvernement d’Elisabeth Borne.Autre nomination, le chef des députés Liot Laurent Panifous doit se voir confier les Relations avec le Parlement. Sébastien Lecornu a l’intention de “faire émerger de nouveaux visages”, a dit Matignon.A l’Elysée depuis 19H00 environ, Le Premier ministre, tout juste renommé il y a 48 heures, s’entretenait toujours avec Emmanuel Macron à 21H00. – Nervosité -Le temps presse pour composer une équipe gouvernementale et tenir un conseil des ministres, alors que le chef de l’Etat s’envole dans la nuit pour l’Egypte et que la Constitution prévoit que le Parlement dispose de 70 jours pour examiner le budget avant le 31 décembre.Il faudrait donc que le projet de budget lui soit transmis mardi. Ce nouvel exécutif, apparemment resserré, a toutefois une durée de vie qui pourrait être limitée, dans la mesure où l’ensemble des oppositions – hors PS qui attend la garantie d’une suspension de la réforme des retraites – menacent Sébastien Lecornu de censure. Ce dernier a dû oeuvrer tout le week-end pour composer son équipe sans l’aide de ses alliés centristes ni des Républicains (LR) qui ont décidé samedi de ne plus participer au gouvernement tout en le soutenant “texte par texte” au Parlement. Mais le parti s’attend à ce que des LR participent au gouvernement.Les signes de nervosité se sont multipliés dimanche au sein du parti issu du gaullisme. Au moins une ministre sortante, Annie Genevard (Agriculture), serait tentée de rempiler. “Annie, vous ne pouvez pas faire ça”, lui a intimé sur X le président des jeunes LR Théo Am’Saadi. “La décision du BP (Bureau politique) doit être respectée.”Le ministre LR sortant de la Santé Yannick Neuder a fait savoir de son côté qu’il avait décliné une proposition du Premier ministre de rester au gouvernement.Le bureau politique d’Horizons, le parti d’Édouard Philippe, a également souhaité garder ses distances avec le gouvernement, en attendant d’en savoir plus sur ses intentions. Quant au Modem de François Bayrou, fidèle parmi les fidèles d’Emmanuel Macron, il s’est montré très réticent à toute participation. – Gage de bonne foi -Sébastien Lecornu, qui a démissionné lundi dernier parce que “les conditions n’étaient plus remplies”, a fait monter la pression dimanche en promettant dans la presse dominicale qu’il ferait de même si ces conditions “n’étaient plus remplies à nouveau”. “Je ne ferai pas n’importe quoi”, a-t-il assuré à La Tribune dimanche. De fait, s’il devait démissionner à nouveau, la perspective d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, réclamée notamment par l’extrême droite, se rapprocherait davantage. Le président Emmanuel Macron, qui sera absent toute la journée de lundi, pour un voyage en Egypte de soutien au plan Trump sur Gaza, a d’ailleurs brandi cette menace aux différents partis qu’il a reçus vendredi, s’ils ne parvenaient pas à s’entendre. Et si la question du casting et des délais était résolue, il faudrait alors pour le gouvernement Lecornu 2 se maintenir au pouvoir. A l’exception du PS, l’ensemble de la gauche a appelé à la censure immédiate, de même que le Rassemblement national et l’UDR d’Eric Ciotti. Ce qui place le parti à la rose comme un “partenaire obligé” de la macronie finissante, a persiflé dimanche le patron des sénateurs centristes Hervé Marseille (Union des démocrates et indépendants, UDI), en prévenant qu’une censure est possible dès “cette semaine”.Car le groupe socialiste (69 députés) est le seul capable de sauver le futur gouvernement et a du coup placé la barre assez haut. Sans confirmation “de l’abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons”, a-t-il prévenu dès vendredi.Une telle suspension “n’épuiserait pas le débat sur le budget et l’avenir de la France, mais ce serait un gage de sa bonne foi et de sa volonté d’ouvrir une nouvelle période”, a précisé Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, dans La Tribune Dimanche.
Gouvernement: un mélange de politiques et techniciens pressentis
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a proposé, selon Matignon, un “mélange de société civile avec des profils expérimentés et de jeunes parlementaires” pour son deuxième gouvernement, qui doit être dévoilé dimanche soir et a été composé dans l’urgence pour déposer un projet de budget à temps. Selon des sources proches de l’exécutif, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, succèdera à Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur, l’ancien PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou serait nommé au Travail, Catherine Vautrin aux Armées et Monique Barbut, l’ex-présidente de WWF France, à la Transition écologique. Enfin, l’ex-directeur général de l’Enseignement scolaire, Edouard Geffray, encore un profil technique, prendra la tête du ministère de l’Éducation, ce qui devrait se traduire par la sortie du gouvernement d’Elisabeth Borne.Autre nomination, le chef des députés Liot Laurent Panifous doit se voir confier les Relations avec le Parlement. Sébastien Lecornu a l’intention de “faire émerger de nouveaux visages”, a dit Matignon.A l’Elysée depuis 19H00 environ, Le Premier ministre, tout juste renommé il y a 48 heures, s’entretenait toujours avec Emmanuel Macron à 21H00. – Nervosité -Le temps presse pour composer une équipe gouvernementale et tenir un conseil des ministres, alors que le chef de l’Etat s’envole dans la nuit pour l’Egypte et que la Constitution prévoit que le Parlement dispose de 70 jours pour examiner le budget avant le 31 décembre.Il faudrait donc que le projet de budget lui soit transmis mardi. Ce nouvel exécutif, apparemment resserré, a toutefois une durée de vie qui pourrait être limitée, dans la mesure où l’ensemble des oppositions – hors PS qui attend la garantie d’une suspension de la réforme des retraites – menacent Sébastien Lecornu de censure. Ce dernier a dû oeuvrer tout le week-end pour composer son équipe sans l’aide de ses alliés centristes ni des Républicains (LR) qui ont décidé samedi de ne plus participer au gouvernement tout en le soutenant “texte par texte” au Parlement. Mais le parti s’attend à ce que des LR participent au gouvernement.Les signes de nervosité se sont multipliés dimanche au sein du parti issu du gaullisme. Au moins une ministre sortante, Annie Genevard (Agriculture), serait tentée de rempiler. “Annie, vous ne pouvez pas faire ça”, lui a intimé sur X le président des jeunes LR Théo Am’Saadi. “La décision du BP (Bureau politique) doit être respectée.”Le ministre LR sortant de la Santé Yannick Neuder a fait savoir de son côté qu’il avait décliné une proposition du Premier ministre de rester au gouvernement.Le bureau politique d’Horizons, le parti d’Édouard Philippe, a également souhaité garder ses distances avec le gouvernement, en attendant d’en savoir plus sur ses intentions. Quant au Modem de François Bayrou, fidèle parmi les fidèles d’Emmanuel Macron, il s’est montré très réticent à toute participation. – Gage de bonne foi -Sébastien Lecornu, qui a démissionné lundi dernier parce que “les conditions n’étaient plus remplies”, a fait monter la pression dimanche en promettant dans la presse dominicale qu’il ferait de même si ces conditions “n’étaient plus remplies à nouveau”. “Je ne ferai pas n’importe quoi”, a-t-il assuré à La Tribune dimanche. De fait, s’il devait démissionner à nouveau, la perspective d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, réclamée notamment par l’extrême droite, se rapprocherait davantage. Le président Emmanuel Macron, qui sera absent toute la journée de lundi, pour un voyage en Egypte de soutien au plan Trump sur Gaza, a d’ailleurs brandi cette menace aux différents partis qu’il a reçus vendredi, s’ils ne parvenaient pas à s’entendre. Et si la question du casting et des délais était résolue, il faudrait alors pour le gouvernement Lecornu 2 se maintenir au pouvoir. A l’exception du PS, l’ensemble de la gauche a appelé à la censure immédiate, de même que le Rassemblement national et l’UDR d’Eric Ciotti. Ce qui place le parti à la rose comme un “partenaire obligé” de la macronie finissante, a persiflé dimanche le patron des sénateurs centristes Hervé Marseille (Union des démocrates et indépendants, UDI), en prévenant qu’une censure est possible dès “cette semaine”.Car le groupe socialiste (69 députés) est le seul capable de sauver le futur gouvernement et a du coup placé la barre assez haut. Sans confirmation “de l’abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons”, a-t-il prévenu dès vendredi.Une telle suspension “n’épuiserait pas le débat sur le budget et l’avenir de la France, mais ce serait un gage de sa bonne foi et de sa volonté d’ouvrir une nouvelle période”, a précisé Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, dans La Tribune Dimanche.
Gouvernement: un mélange de politiques et techniciens pressentis
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a proposé, selon Matignon, un “mélange de société civile avec des profils expérimentés et de jeunes parlementaires” pour son deuxième gouvernement, qui doit être dévoilé dimanche soir et a été composé dans l’urgence pour déposer un projet de budget à temps. Selon des sources proches de l’exécutif, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, succèdera à Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur, l’ancien PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou serait nommé au Travail, Catherine Vautrin aux Armées et Monique Barbut, l’ex-présidente de WWF France, à la Transition écologique. Enfin, l’ex-directeur général de l’Enseignement scolaire, Edouard Geffray, encore un profil technique, prendra la tête du ministère de l’Éducation, ce qui devrait se traduire par la sortie du gouvernement d’Elisabeth Borne.Autre nomination, le chef des députés Liot Laurent Panifous doit se voir confier les Relations avec le Parlement. Sébastien Lecornu a l’intention de “faire émerger de nouveaux visages”, a dit Matignon.A l’Elysée depuis 19H00 environ, Le Premier ministre, tout juste renommé il y a 48 heures, s’entretenait toujours avec Emmanuel Macron à 21H00. – Nervosité -Le temps presse pour composer une équipe gouvernementale et tenir un conseil des ministres, alors que le chef de l’Etat s’envole dans la nuit pour l’Egypte et que la Constitution prévoit que le Parlement dispose de 70 jours pour examiner le budget avant le 31 décembre.Il faudrait donc que le projet de budget lui soit transmis mardi. Ce nouvel exécutif, apparemment resserré, a toutefois une durée de vie qui pourrait être limitée, dans la mesure où l’ensemble des oppositions – hors PS qui attend la garantie d’une suspension de la réforme des retraites – menacent Sébastien Lecornu de censure. Ce dernier a dû oeuvrer tout le week-end pour composer son équipe sans l’aide de ses alliés centristes ni des Républicains (LR) qui ont décidé samedi de ne plus participer au gouvernement tout en le soutenant “texte par texte” au Parlement. Mais le parti s’attend à ce que des LR participent au gouvernement.Les signes de nervosité se sont multipliés dimanche au sein du parti issu du gaullisme. Au moins une ministre sortante, Annie Genevard (Agriculture), serait tentée de rempiler. “Annie, vous ne pouvez pas faire ça”, lui a intimé sur X le président des jeunes LR Théo Am’Saadi. “La décision du BP (Bureau politique) doit être respectée.”Le ministre LR sortant de la Santé Yannick Neuder a fait savoir de son côté qu’il avait décliné une proposition du Premier ministre de rester au gouvernement.Le bureau politique d’Horizons, le parti d’Édouard Philippe, a également souhaité garder ses distances avec le gouvernement, en attendant d’en savoir plus sur ses intentions. Quant au Modem de François Bayrou, fidèle parmi les fidèles d’Emmanuel Macron, il s’est montré très réticent à toute participation. – Gage de bonne foi -Sébastien Lecornu, qui a démissionné lundi dernier parce que “les conditions n’étaient plus remplies”, a fait monter la pression dimanche en promettant dans la presse dominicale qu’il ferait de même si ces conditions “n’étaient plus remplies à nouveau”. “Je ne ferai pas n’importe quoi”, a-t-il assuré à La Tribune dimanche. De fait, s’il devait démissionner à nouveau, la perspective d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, réclamée notamment par l’extrême droite, se rapprocherait davantage. Le président Emmanuel Macron, qui sera absent toute la journée de lundi, pour un voyage en Egypte de soutien au plan Trump sur Gaza, a d’ailleurs brandi cette menace aux différents partis qu’il a reçus vendredi, s’ils ne parvenaient pas à s’entendre. Et si la question du casting et des délais était résolue, il faudrait alors pour le gouvernement Lecornu 2 se maintenir au pouvoir. A l’exception du PS, l’ensemble de la gauche a appelé à la censure immédiate, de même que le Rassemblement national et l’UDR d’Eric Ciotti. Ce qui place le parti à la rose comme un “partenaire obligé” de la macronie finissante, a persiflé dimanche le patron des sénateurs centristes Hervé Marseille (Union des démocrates et indépendants, UDI), en prévenant qu’une censure est possible dès “cette semaine”.Car le groupe socialiste (69 députés) est le seul capable de sauver le futur gouvernement et a du coup placé la barre assez haut. Sans confirmation “de l’abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons”, a-t-il prévenu dès vendredi.Une telle suspension “n’épuiserait pas le débat sur le budget et l’avenir de la France, mais ce serait un gage de sa bonne foi et de sa volonté d’ouvrir une nouvelle période”, a précisé Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, dans La Tribune Dimanche.
Netanyahu proclame la victoire à quelques heures du retour prévu des otages de Gaza
Israël a remporté d'”immenses victoires” en deux ans de guerre contre le Hamas, a proclamé dimanche soir le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu alors que le mouvement islamiste palestinien s’apprête à libérer les otages retenus à Gaza, à quelques heures d’un “sommet pour la paix” en Égypte.Première étape du plan présenté par Donald Trump pour faire taire les armes, le retour en Israël des 48 otages, vivants ou morts, doit s’accompagner de la libération par Israël de 250 détenus pour des “raisons de sécurité”– dont de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens, et de 1.700 Palestiniens arrêtés dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.Le retour en Israël des otages va marquer un “événement historique” mêlant “tristesse” et “joie”, a déclaré M. Netanyahu deux jours après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza où la guerre avait été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Leur arrivée est prévue “tôt lundi matin”, selon Shosh Bedrosian, porte-parole de M. Netanyahu, et le gouvernement s’attend à ce que les “20 otages vivants soient libérés ensemble [et remis tous] en même temps à la Croix-Rouge et transportés dans six à huit véhicules”.Donald Trump est attendu dans la matinée en Israël pour quelques heures, dans sa première visite depuis son retour à la Maison Blanche. Selon des sources proches des négociations, le Hamas a “terminé les préparatifs” en vue de la libération des otages vivants, mais il continue d’exiger en échange que soient relâchés des chefs palestiniens. Israël a de son côté prévenu que les détenus palestiniens ne seraient libérés qu’après confirmation que tous les otages ont été rendus. La quasi-totalité avait été enlevée lors de l’attaque du 7-Octobre.- Les hôpitaux mobilisés -Plusieurs hôpitaux israéliens se préparent à accueillir des otages, tandis que l’administration pénitentiaire a indiqué avoir transféré des prisonniers palestiniens dans deux prisons spécifiques en vue de leur libération.Donald Trump est attendu en Israël lundi à 06h20 GMT. Après un échange avec M. Netanyahu, il s’exprimera devant le Parlement et rencontrera des proches d’otages. Direction ensuite Charm el-Cheikh, en Egypte, à 10h00 GMT, pour y co-présider avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi un “sommet pour la paix” à Gaza, en présence de dirigeants de plus de 20 pays et du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. La gouvernance de la bande de Gaza, ravagée par deux ans de guerre, en sera l’un des enjeux.Les pays médiateurs de l’accord de cessez-le-feu à Gaza doivent signer lundi un document garantissant son application, selon une source diplomatique. “Les signataires en seront les garants: les Etats-Unis, l’Egypte, le Qatar et probablement la Turquie”, a précisé cette source sous couvert d’anonymat.Aucun responsable israélien ne sera présent au sommet, pas plus que le Hamas. L’Iran, soutien de longue date de ce dernier, a indiqué avoir reçu une invitation pour le sommet sans toutefois préciser s’il y participerait.Parallèlement au retrait progressif déjà amorcé de l’armée israélienne qui garde le contrôle de 53% du territoire de la bande de Gaza, le plan américain prévoit dans une phase ultérieure que le Hamas soit exclu de la future gouvernance de la bande de Gaza où il a pris le pouvoir en 2007, et que son arsenal soit détruit. Selon le plan américain, le gouvernement serait confié à “un comité palestinien technocratique et apolitique” placé “sous la supervision et le contrôle d’un nouvel organe international de transition” dirigé par M. Trump.- Des camions en attente -Sur le terrain à Gaza, des journalistes de l’AFP ont vu dimanche des Gazaouis se rendre sur les marchés où le prix des denrées a baissé, le cessez-le-feu promettant un assouplissement du blocus imposé par Israël.Des camions chargés d’aide sont entrés par le point de passage de Kerem Shalom, dans le sud d’Israël, tandis que des camions attendaient depuis le petit matin à Rafah, le point de passage voisin, sur la frontière entre Gaza et l’Egypte.Certains chargements auraient déjà été pillés, selon plusieurs témoignages d’habitants.”Nous ne voulons pas vivre dans une jungle, nous exigeons que l’aide soit sécurisée et distribuée avec respect pour les gens,” a déclaré à l’AFP Mohammed Za’rab, un jeune homme devant des cartons au sol, le long d’une route empruntée par les camions.Des policiers municipaux se sont déployés dans le camp de Nousseirat, dans le centre du territoire, a constaté un photographe de l’AFP, entre les monticules de décombres et de déchets, tandis que des centaines de milliers de déplacés ont regagné le nord du territoire, pour retrouver souvent leur maison en ruines.Le plan de Donald Trump prévoit une augmentation significative de l’aide humanitaire dès l’arrêt des combats, mais des responsables humanitaires ont déclaré à l’AFP ne pas voir de changements.Amjad Shawa, le directeur du réseau des ONG palestiniennes PNGO, estime qu’il manque encore beaucoup de “détails” pour que soit mis en oeuvre cet aspect du plan.
Trump says US ‘wants to help China, not hurt it’
President Donald Trump said Sunday the United States wants to help China, not hurt it, striking a conciliatory tone days after threatening an additional 100 percent tariff on the world’s second-largest economy.Trump’s statements on Friday as well as his threat to cancel a meeting with Xi later this month sent Wall Street stocks tumbling into negative territory as traders worried the trade war between Washington and Beijing could reignite.”The U.S.A. wants to help China, not hurt it!!!” Trump said in Sunday’s post on Truth Social, adding that “respected President Xi (Jinping)… doesn’t want Depression for his country.”Trump on Friday said that he would impose the extra levies from November 1 in response to what he called “extraordinarily aggressive” new Chinese export curbs on the rare-earths industry.Beijing, in turn, accused Washington of acting unfairly, with its Ministry of Commerce on Sunday calling Trump’s tariff threat a “typical example of ‘double standards.'”The ministry said Washington had ratcheted up economic measures against Beijing since September.”Threatening high tariffs at every turn is not the right approach to engaging with China,” it said in an online statement.Chinese goods currently face US tariffs of 30 percent under levies that Trump imposed while accusing Beijing of aiding in the fentanyl trade as well as unfair trade practices.China’s retaliatory tariffs are currently at 10 percent.Rare earths have been a major sticking point in recent trade negotiations between the two superpowers.They are critical to manufacturing everything from smartphones and electric vehicles to military hardware and renewable energy technology but produced and processed almost exclusively by China.
Israel declares victory as hostages due home
Israel declared victory on Sunday in its war with Hamas as the militant group prepared to release its surviving hostages, a key step in Donald Trump’s Gaza plan hours before he hosts a peace summit in Egypt. Under the US president’s proposed roadmap, once the Palestinian militants have handed over the hostages, Israel will begin releasing around 2,000 detainees in exchange.But negotiators were still wrangling late Sunday over the final arrangements, with two Hamas sources telling AFP the group was insisting that Israel include seven senior Palestinian leaders on the list of those to be released.Prime Minister Benjamin Netanyahu was nevertheless confident. “This is an emotional evening, an evening of tears, an evening of joy, because tomorrow our children will return to our borders,” Netanyahu said, quoting a biblical verse.”Together we achieved tremendous victories, victories that amazed the whole world … But at the same time I must tell you, the fight is not over,” he said.Israel’s army chief, Lieutenant General Eyal Zamir, also claimed victory. “The military pressure we applied over the past two years, together with complementary diplomatic measures, constitute a victory over Hamas,” Zamir said.Shosh Bedrosian, a spokeswoman for Netanyahu’s office, said the hostage release will begin early Monday, with Israel “expecting all 20 of our living hostages to be released together at one time”.Trump is to arrive in Israel shortly after the expected release, and will address the Israeli parliament before heading to Egypt to host a meeting of world leaders to back his plan to end the two-year-old Gaza war and promote Middle East peace.- ‘Completed all preparations’ – “Palestinian prisoners will be released once Israel has confirmation that all of our hostages set to be released tomorrow are across the border into Israel,” Bedrosian said.Two Hamas sources, meanwhile, told AFP the group was insisting Israel free seven prominent Palestinian figures as part of the exchange — at least one of whom Israel has previously rejected.The source said that the group and its allies had nevertheless “completed all preparations” for handing over to Israel all the living hostages.Under the plan, Hamas is to release the remaining 47 hostages — living and dead — who were abducted on October 7, 2023, during a cross-border Hamas attack that left 1,219 people dead, most of them civilians, and triggered Israel’s devastating campaign.Hamas is also expected to hand over remains of a soldier killed in 2014 during a previous Gaza war. Among the Palestinian prisoners to be released, 250 are security detainees, including many convicted of killing Israelis, while about 1,700 were detained by the Israeli army in Gaza during the war.After his Israel visit, Trump and Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi will chair a summit of leaders from more than 20 countries in the Egyptian Red Sea resort town of Sharm El-Sheikh.The Egyptian presidency said the meeting will aim “to end the war in the Gaza Strip, enhance efforts to achieve peace and stability in the Middle East, and usher in a new era of regional security”.- ‘Fear and worry’ -UN Secretary-General Antonio Guterres has said he will attend, as has Britain’s Prime Minister Keir Starmer, his counterparts from Italy and Spain, Giorgia Meloni and Pedro Sanchez, King Abdullah of Jordan and French President Emmanuel Macron.No Israeli nor Hamas officials will be present, officials from both camps confirmed. The third day of the ceasefire saw some aid trucks cross into Gaza, but residents in Khan Yunis, in the south of the Strip, said some shipments were being ransacked by starving residents in chaotic scenes that saw food parcels trampled.For Mahmud al-Muzain, a bystander, the scuffle showed that Gazans did not trust that the US-led negotiations would lead to a long-term peace. “Everyone fears the war will return,” he told AFP. “We stockpile food out of fear and worry that the war will come back.”Since the ceasefire in the territory took hold, many displaced residents, like 38-year-old Fatima Salem, have been returning to devastated homes.”My eyes kept searching for landmarks I had lost — nothing looked the same, even the neighbours’ houses were gone,” she said. In Israel, the mother of 25-year-old hostage Matan Zangauker described her intense longing.”My emotions are immense, there are no words to describe them — for me, for us, for all of Israel, which wants the hostages home and waits to see them all return,” said Einav Zangauker.- ‘A long-term truce’ -Going forward, mediators still have the tricky task of securing a longer-term solution.Hamas has over the past two years suffered staggering losses including the killing of its top leaders both in Gaza and in exile.Still, the movement has not been crushed, and a source close to the its negotiating committee told AFP on Sunday that while it would not participate in post-war Gaza governance, it will not lay down its weapons.”Hamas agrees to a long-term truce, and for its weapons not to be used at all during this period, except in the event of an Israeli attack on Gaza,” the source said.Under the Trump plan, as Israel conducts a partial withdrawal from Gaza, it will be replaced by a multi-national force coordinated by a US-led command centre in Israel.Israel’s campaign in Gaza has killed at least 67,806 people, according to the health ministry in the Hamas-run territory, figures the United Nations considers credible.The data does not distinguish between civilians and combatants but indicates that more than half of the dead are women and children.burs-dc/jd/ser






