Au Portugal, une crise du logement qui n’en finit pas

Faute de pouvoir payer un loyer, Antonio Lemos, un aide-cuisinier à la retraite, vit dans une maison abandonnée en plein Lisbonne, victime de la crise du logement aiguë traversée par le Portugal, où les prix de l’immobilier ont plus que doublé en dix ans.Depuis que son appartement a été racheté par des investisseurs étrangers, ce retraité de 80 ans, qui touche une pension à peine supérieure à 500 euros, n’a plus retrouvé de logement stable et vit sans eau ni électricité.”Comment payer un loyer de 400 ou 500 euros pour une chambre?”, soupire-t-il. “L’âge avance et j’ai peur”, confie à l’AFP ce Lisboète, qui s’est résigné à attendre qu’une institution caritative lui trouve une solution d’hébergement.Confronté à une crise du logement parmi les plus graves d’Europe, le gouvernement portugais de droite, reconduit en mai après des élections anticipées, a fait de ce sujet une de ses priorités.Mais les mesures qu’il a déjà annoncées ont été jugées insuffisantes, et un collectif pour le droit au logement appelle à manifester ce week-end dans une douzaine de villes portugaises.La hausse des prix de l’immobilier s’est enclenchée à partir de 2011. Alors placé sous perfusion financière de l’UE, le pays a décidé d’attirer des capitaux étrangers en offrant des “visas dorés” aux investisseurs immobiliers et en proposant des avantages fiscaux aux retraités européens ou aux nomades numériques.- 124% d’augmentation en dix ans -Résultat: depuis 2015, les prix de l’immobilier au Portugal ont augmenté de 124%, contre une hausse de 53% en moyenne dans l’UE, selon Eurostat. Au premier trimestre 2025, les prix ont encore bondi de plus de 16%, un record historique, selon l’Institut national des statistiques.Cette nouvelle flambée s’explique notamment par la baisse des taux d’intérêt et la garantie publique accordée aux jeunes pour les nouveaux prêts immobiliers, une des mesures déjà prises l’an dernier pour faciliter l’accès au logement.Dans un pays où le parc locatif public représente moins de 2% des foyers et où de nombreux logements sont utilisés pour des locations touristiques de courte durée, cette pression retombe aussi sur les locataires.Dans un quartier en pleine transformation, Carlos, 55 ans, qui préfère ne pas donner son nom de famille, vit depuis cinq ans dans un container cerné par des chantiers. A l’intérieur, un matelas sommaire, quelques effets personnels et des oiseaux en cage pour lui tenir compagnie.Après le décès de sa mère, avec qui il vivait, le bail est résilié et, du jour au lendemain, il s’est retrouvé à la rue et peine à retrouver un toit.- “Illusion de l’offre” -“Je n’ai rien trouvé à moins de 800 euros”, témoigne ce jardinier municipal dont le salaire avoisine les 1.000 euros. “Avoir un salaire et ne pas pouvoir payer un loyer, c’est inacceptable!”.Dans un pays où plus de 70% de la population est propriétaire de son logement, le nouveau gouvernement entend construire près de 60.000 nouveaux logements sociaux.Il a aussi inscrit dans son programme des mesures visant à simplifier les aides publiques à la location, convertir les immeubles publics vacants, ou accélérer la rénovation et la construction grâce à des avantages fiscaux.”Ce n’est pas avec davantage de logements que cette crise va se régler”, car cela risque au contraire de “surchauffer le marché”, met toutefois en garde Luis Mendes, chercheur à l’Institut de géographie et d’aménagement du territoire.L’association des locataires lisboètes critique de son côté “l’illusion de l’offre comme solution unique” et dénonce un “manque de régulation et de courage politique”.Même la Commission européenne suggère au Portugal de prendre “des mesures de régulation des loyers pour protéger les groupes les plus touchés” ou de réglementer davantage les locations touristiques de courte durée.Les mesures adoptées par les gouvernements successifs se sont révélées “inefficaces”, regrette M. Mendes soulignant qu'”année après année l’immobilier bat de nouveaux records”.

COP30 au Brésil: des “prix vertigineux” pour se loger sèment la panique

Les autorités brésiliennes ont beau marteler que “Belem est prête” à accueillir la COP30 en novembre, le manque d’hébergements abordables affole parmi les délégations, sidérées par des “prix vertigineux”.Voulu par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, le symbole est puissant: organiser dans cette ville de 1,3 million d’habitants, aux portes de l’Amazonie, la conférence climat de l’ONU du 10 au 21 novembre.Certes, les travaux battent leur plein dans la capitale du Para (nord), comme a pu le constater un vidéaste de l’AFP il y a quelques jours, notamment sur le futur site de ces négociations cruciales.Mais l’ampleur des défis logistiques alarme représentants des pays participants, société civile et médias, avec une question brûlante: comment se loger à un prix décent?”Je n’ai jamais rien vu de tel. Le prix vertigineux des hébergements, à plusieurs milliers de dollars la nuit même pour pour les chambres les plus basiques, est non seulement choquant, mais discriminatoire”, dit à l’AFP Mariana Paoli, de l’ONG Christian Aid.”Les délégués du Sud global, notamment les militants, les leaders indigènes et autres représentants de la société civile” se retrouvent “totalement exclus par ces prix”, insiste cette Brésilienne habituée des sommets climat.Ces derniers mois, l’AFP a vu que des hôtels proposaient des chambres à 1.200 euros la nuit. Sur la plateforme de réservation de logements Airbnb, certaines offres allaient même au-delà.Alors qu’au total 50.000 personnes sont attendues, Claudio Angelo, de l’Observatoire du climat, collectif brésilien d’ONG, alerte que “des délégations envisagent de sabrer dans le nombre des délégués”.Ces inquiétudes ont débordé à Bonn (Allemagne), où se tenaient ces derniers jours des négociations techniques sur le climat. Les représentants brésiliens se sont retrouvés sous un feu roulant d’interpellations.”Nous sommes nous-mêmes très inquiets du coût du logement”, a admis auprès de l’AFP Ana Toni, directrice générale de la COP30.- Spéculations -Dans l’urgence, les autorités brésiliennes essaient de faire pression sur le secteur de l’hôtellerie.Le Secrétariat national des droits des consommateurs (Senacon) a sommé les principaux hôtels de Belem de fournir des explications pour “éclaircir d’éventuelles pratiques abusives dans les prix”. Le secteur a dénoncé des “menaces”, tout en soutenant les “négociations” en cours.Une négociatrice du groupe des petits Etats insulaires (Aosis) raconte avoir reçu des assurances de la présidence de la COP30 qu’ils recevront de l’aide pour leur hébergement. “Mais nous n’avons pas reçu de communication ou de proposition sur la manière dont ça pourrait se passer”, s’inquiète-t-elle.Avec plusieurs mois de retard, est censée être mise en ligne fin juin une plateforme officielle proposant “29.000 chambres et 55.000 lits” au total.Près de la moitié seront des locations de logements de courte durée (25.000 lits), et les participants pourront même se loger “dans deux navires de croisière, pour un total de 3.882 cabines et 6.000 lits”.Le Brésil est habitué à recevoir de grands événements, notamment à Rio de Janeiro. Après les Jeux olympiques en 2016 ou encore le G20 l’an dernier, Rio accueillera début juillet un sommet des Brics, le groupe des pays émergents.Certains spéculent d’ailleurs sur un possible déménagement de dernière minute dans une grande ville comme Rio.Mais Ana Toni est catégorique: “Il n’y a pas de discussion” sur un changement de lieu, assure-t-elle.- “A la belle étoile” -Les organisateurs ont déjà voulu alléger la pression sur Belem en organisant cette année le sommet des chefs d’Etat en amont de la COP, les 6 et 7 novembre.Mais Lula, qui cherche à se poser en champion du climat, met un point d’honneur à ce que le rendez-vous ait lieu en Amazonie. La plus grande forêt tropicale de la planète joue un rôle crucial dans l’absorption de gaz à effet de serre responsables du réchauffement.Et il ne s’est pas privé d’ironiser face aux critiques.”S’il n’y a pas d’hôtel cinq étoiles, dormez dans un quatre étoiles, s’il n’y a pas de quatre étoiles, dans un trois étoiles. Et sinon, dormez à la belle étoile”, avait lancé Lula en février lors d’une visite à Belem.Comme lors du sommet de l’ONU sur la biodiversité à Cali (Colombie) l’an dernier, des délégués pourront au moins bénéficier d’une option décalée: plus de 1.600 lits sont prévus dans des “motels”, établissements habituellement réservés aux ébats amoureux, et aux chambres louées à l’heure.”On adapte nos établissements pour pouvoir accueillir des visiteurs pour des nuitées”, indique Ricardo Teixeira, de l’Association brésilienne des motels pour l’Etat du Para.Adaptées, mais pas dénaturées: certaines chambres conserveront barres de pole dance, piscine intérieure ou jacuzzi.

La cigarette bannie à la plage et au parc, mais pas en terrasse

Fumer à la plage, dans un parc, sous un abribus ou devant un lycée, c’est officiellement banni dès dimanche en France. Cette interdiction visant à protéger notamment les enfants ne concerne pas les terrasses de cafés et restaurants, au grand dam des associations anti-tabac.Promise fin 2023 et annoncée fin mai par Catherine Vautrin, cette mesure s’applique aussi aux abords des bibliothèques, équipements sportifs (stades, piscines…), établissements scolaires et établissements destinés à l’accueil, formation ou hébergement des mineurs, selon le décret paru samedi matin au Journal officiel, même si les périmètres précis doivent être encore déterminés par un autre texte. Les cigarettes électroniques ne sont pas concernées par cette interdiction, qui ne s’applique pas aux terrasses de cafés et de restaurants.Le non-respect de cette interdiction pourrait à terme être sanctionné par une contravention de quatrième classe, soit 135 euros, mais le ministère de la Santé a évoqué fin mai devant la presse une période de “pédagogie”.”Là où il y a des enfants, le tabac doit disparaître”, a déclaré fin mai Catherine Vautrin, plaidant que la liberté de fumer “s’arrête là où commence le droit des enfants à respirer un air pur”.L’élargissement des espaces sans tabac faisait partie des mesures prévues par le Programme national de lutte contre le tabac (PNLT) 2023-2027, avec l’ambition de “relever le défi d’une génération débarrassée du tabac dès 2032”. Désireuses d’agir, 1.600 communes volontaires ont déjà élargi l’interdiction de fumer dans les lieux publics à des parcs, plages, pistes de ski, abords d’écoles… soit 7.000 espaces sans tabac, dans des expérimentations locales accompagnées par la Ligue contre le cancer.Selon un sondage commandité par la Ligue contre le cancer et publié fin mai, six Français sur dix (62%) sont favorables à une plus large interdiction de la cigarette dans l’espace public. – “Hameçonner les jeunes” -Très attendue par les organisations de lutte contre le tabagisme, l’interdiction permettant de “dénormaliser” l’usage du tabac dans l’espace public “va dans le bon sens, mais reste insuffisante”, déclare à l’AFP Yves Martinet, le président du Comité National Contre le Tabagisme (CNCT).”La ministre s’appuie sur la protection des enfants”, mais ces derniers “vont aussi sur les terrasses”, souligne ce pneumologue.Franck Delvau, président de l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) d’Ile-de-France, se satisfait pour sa part que les terrasses ne soient pas concernés: une telle interdiction ne ferait selon lui que déplacer le problème: “Les gens en terrasse iraient fumer à côté des établissements”. “Fumeurs et non-fumeurs peuvent cohabiter” en terrasse, les “derniers lieux de convivialité et de liberté”, abonde Franck Trouet, délégué général du Groupement des Hôtelleries et Restaurations de France (GHR).En France, l’exposition passive à la fumée du tabac fait 3.000 à 5.000 morts par an, selon les chiffres officiels.Le CNCT regrette aussi l’absence dans le texte des cigarettes électroniques, dont les arômes servent à “hameçonner les jeunes”, regrette le CNCT. Or, “pour qu’une mesure soit efficace, il faut qu’elle soit claire : pas de consommation de produits contenant du tabac ou de la nicotine en public”, martèle Yves Martinet. Près de neuf Français sur dix (89%) iraient autant ou plus souvent sur des terrasses de cafés et restaurants non-fumeurs, et plus d’un tiers (35%) des fumeurs et vapoteurs souhaitent réduire leur exposition, dans un sondage commandé par l’association Demain Sera Non-Fumeur (DNF) et diffusé en juin.  Le tabagisme est en baisse constante en France avec “la prévalence la plus faible jamais enregistrée depuis 2000”, selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Moins d’un quart des adultes de 18 à 75 ans déclaraient fumer quotidiennement en 2023, observe l’OFDT. Le tabagisme fait 75.000 morts par an et, selon l’OFDT, coûte 156 milliards d’euros par an à la société (vies, qualité de vie et productivité perdues, prévention, répression, soins…).Le décret paru samedi renforce aussi les sanctions en cas de vente de produits du tabac et du vapotage aux mineurs, qui constitue désormais une contravention de cinquième classe. 

La cigarette bannie à la plage et au parc, mais pas en terrasse

Fumer à la plage, dans un parc, sous un abribus ou devant un lycée, c’est officiellement banni dès dimanche en France. Cette interdiction visant à protéger notamment les enfants ne concerne pas les terrasses de cafés et restaurants, au grand dam des associations anti-tabac.Promise fin 2023 et annoncée fin mai par Catherine Vautrin, cette mesure s’applique aussi aux abords des bibliothèques, équipements sportifs (stades, piscines…), établissements scolaires et établissements destinés à l’accueil, formation ou hébergement des mineurs, selon le décret paru samedi matin au Journal officiel, même si les périmètres précis doivent être encore déterminés par un autre texte. Les cigarettes électroniques ne sont pas concernées par cette interdiction, qui ne s’applique pas aux terrasses de cafés et de restaurants.Le non-respect de cette interdiction pourrait à terme être sanctionné par une contravention de quatrième classe, soit 135 euros, mais le ministère de la Santé a évoqué fin mai devant la presse une période de “pédagogie”.”Là où il y a des enfants, le tabac doit disparaître”, a déclaré fin mai Catherine Vautrin, plaidant que la liberté de fumer “s’arrête là où commence le droit des enfants à respirer un air pur”.L’élargissement des espaces sans tabac faisait partie des mesures prévues par le Programme national de lutte contre le tabac (PNLT) 2023-2027, avec l’ambition de “relever le défi d’une génération débarrassée du tabac dès 2032”. Désireuses d’agir, 1.600 communes volontaires ont déjà élargi l’interdiction de fumer dans les lieux publics à des parcs, plages, pistes de ski, abords d’écoles… soit 7.000 espaces sans tabac, dans des expérimentations locales accompagnées par la Ligue contre le cancer.Selon un sondage commandité par la Ligue contre le cancer et publié fin mai, six Français sur dix (62%) sont favorables à une plus large interdiction de la cigarette dans l’espace public. – “Hameçonner les jeunes” -Très attendue par les organisations de lutte contre le tabagisme, l’interdiction permettant de “dénormaliser” l’usage du tabac dans l’espace public “va dans le bon sens, mais reste insuffisante”, déclare à l’AFP Yves Martinet, le président du Comité National Contre le Tabagisme (CNCT).”La ministre s’appuie sur la protection des enfants”, mais ces derniers “vont aussi sur les terrasses”, souligne ce pneumologue.Franck Delvau, président de l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) d’Ile-de-France, se satisfait pour sa part que les terrasses ne soient pas concernés: une telle interdiction ne ferait selon lui que déplacer le problème: “Les gens en terrasse iraient fumer à côté des établissements”. “Fumeurs et non-fumeurs peuvent cohabiter” en terrasse, les “derniers lieux de convivialité et de liberté”, abonde Franck Trouet, délégué général du Groupement des Hôtelleries et Restaurations de France (GHR).En France, l’exposition passive à la fumée du tabac fait 3.000 à 5.000 morts par an, selon les chiffres officiels.Le CNCT regrette aussi l’absence dans le texte des cigarettes électroniques, dont les arômes servent à “hameçonner les jeunes”, regrette le CNCT. Or, “pour qu’une mesure soit efficace, il faut qu’elle soit claire : pas de consommation de produits contenant du tabac ou de la nicotine en public”, martèle Yves Martinet. Près de neuf Français sur dix (89%) iraient autant ou plus souvent sur des terrasses de cafés et restaurants non-fumeurs, et plus d’un tiers (35%) des fumeurs et vapoteurs souhaitent réduire leur exposition, dans un sondage commandé par l’association Demain Sera Non-Fumeur (DNF) et diffusé en juin.  Le tabagisme est en baisse constante en France avec “la prévalence la plus faible jamais enregistrée depuis 2000”, selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Moins d’un quart des adultes de 18 à 75 ans déclaraient fumer quotidiennement en 2023, observe l’OFDT. Le tabagisme fait 75.000 morts par an et, selon l’OFDT, coûte 156 milliards d’euros par an à la société (vies, qualité de vie et productivité perdues, prévention, répression, soins…).Le décret paru samedi renforce aussi les sanctions en cas de vente de produits du tabac et du vapotage aux mineurs, qui constitue désormais une contravention de cinquième classe. 

Iran holds state funeral for top brass slain in war with Israel

Iran held a state funeral service Saturday for around 60 people, including its military commanders, killed in its war with Israel, after Tehran’s top diplomat condemned Donald Trump’s comments on supreme leader Ayatollah Ali Khamenei as “unacceptable”.The proceedings started at 8:00 am local time (0430 GMT) in the capital Tehran as government offices and many businesses were closed on Saturday for the occasion.”The ceremony to honour the martyrs has officially started,” state TV said, showing footage of thousands of people donning black clothes, waving Iranian flags and holding pictures of the slain military commanders. Iranian President Masoud Pezeshkian, along with other senior government officials and military commanders — including Esmail Qaani, head of the Quds Force, the foreign operations arm of the Revolutionary Guards — attended the event.Senior advisor to Iran’s supreme leader, Ali Shamkhani, who was targeted and wounded during the war, also took part in the ceremony, using a walking cane, state TV showed.Images also displayed mock-ups of Iranian ballistic missiles as well as coffins draped in Iranian flags and bearing portraits of the deceased commanders in uniform near Enghelab (Revolution) Square in central Tehran, where the march began.- Commanders, scientists to be buried -A patriotic eulogy blared from loudspeakers as the procession set out across the sprawling metropolis toward Azadi (Freedom) Square, 11 kilometres (seven miles) away.”Boom boom Tel Aviv,” read one banner, referring to Iranian missiles fired at Israel during the conflict in retaliation for its attacks on Iran.Among the dead is Mohammad Bagheri, a major general in Iran’s Revolutionary Guards and the second-in-command of the armed forces after the Iranian leader.He will be buried alongside his wife and daughter, a journalist for a local media outlet, all killed in an Israeli attack.Nuclear scientist Mohammad Mehdi Tehranchi, also killed in the attacks, will be buried with his wife.Revolutionary Guards commander Hossein Salami, who was killed on the first day of the war, will also be laid to rest after Saturday’s ceremony — which will also honour at least 30 other top commanders.Of the 60 people who are to be laid to rest after the ceremony, four are children and four are women.- No sanction relief -The United States had carried out strikes on three Iranian nuclear sites last weekend, joining its ally Israel’s bombardments of Iran’s nuclear programme in the 12-day conflict launched on June 13.Both Israel and Iran claimed victory in the war that ended with a ceasefire, with Iranian leader Khamenei downplaying the US strikes as having done “nothing significant”.  In a tirade on his Truth Social platform, Trump blasted Tehran Friday for claiming to have won the war. He also claimed to have known “EXACTLY where he (Khamenei) was sheltered, and would not let Israel, or the U.S. Armed Forces… terminate his life”.”I SAVED HIM FROM A VERY UGLY AND IGNOMINIOUS DEATH, and he does not have to say, ‘THANK YOU, PRESIDENT TRUMP!'” the US leader said.Trump added he had been working in recent days on the possible removal of sanctions against Iran, one of Tehran’s main demands.”But no, instead I get hit with a statement of anger, hatred, and disgust, and immediately dropped all work on sanction relief, and more,” Trump said.Hitting back at Trump Saturday, Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi condemned the Republican president’s comments on Khamenei. “If President Trump is genuine about wanting a deal, he should put aside the disrespectful and unacceptable tone towards Iran’s Supreme Leader, Grand Ayatollah Khamenei,” Araghchi posted on social media platform X.”The Great and Powerful Iranian People, who showed the world that the Israeli regime had NO CHOICE but to RUN to ‘Daddy’ to avoid being flattened by our Missiles, do not take kindly to Threats and Insults.”The Israeli strikes on Iran killed at least 627 civilians, Tehran’s health ministry said. Iran’s attacks on Israel killed 28 people, according to Israeli figures.- ‘Imminent threat’ -During his first term in office, Trump pulled out in 2018 of a landmark nuclear deal — negotiated by former US president Barack Obama.The deal that Trump had abandoned aimed to make it practically impossible for Iran to build an atomic bomb, while at the same time allowing it to pursue a civil nuclear programme.Iran, which insists its nuclear programme is only for civilian purposes, stepped up its activities after Trump withdrew from the agreement.After the US strikes, Trump said negotiations for a new deal were set to begin next week. But Tehran denied a resumption, and leader Khamenei said Trump had “exaggerated events in unusual ways”, rejecting US claims Iran’s nuclear programme had been set back by decades.Israel had claimed it had “thwarted Iran’s nuclear project” during the 12-day war. But its foreign minister reiterated Friday the world was obliged to stop Tehran from developing an atomic bomb.”The international community now has an obligation to prevent, through any effective means, the world’s most extreme regime from obtaining the most dangerous weapon,” Gideon Saar wrote on X.

Sri Lanka crush Bangladesh in second Test to seal series

Sri Lanka completed a thumping innings and 78-run victory over Bangladesh before lunch on day four of the second Test in Colombo on Saturday, wrapping up the two-match series 1-0.Resuming the day on a precarious 115-6, the visitors still trailed by 97 runs and needed a minor miracle to avoid an innings defeat. Any hopes of a rearguard were dashed almost immediately.Left-arm spinner Prabath Jayasuriya, under the pump after a wicketless outing in the first innings, struck gold with the fifth ball of the morning as Litton Das edged behind to wicketkeeper Kusal Mendis for 14. With that scalp, the last recognised batter was back in the hut and Bangladesh’s house of cards came tumbling down soon after, all out for 133.It was a clinical all-round performance by hosts Sri Lanka, who walked away with crucial World Test Championship points.None of the visiting batters managed to cross fifty in the match –- a far cry from the first Test in Galle, which ended in a draw when captain Najmul Hossain Shanto hit twin centuries. Bangladesh had won the toss on a docile Colombo pitch but squandered the advantage, bundled out for 247.Sri Lanka replied in commanding fashion, piling on 458 to take a hefty 211-run lead.The foundation was laid by a masterclass from opener Pathum Nissanka, who crafted a fluent 158 –- his second successive century in the series — while Dinesh Chandimal chipped in with a polished 93. The pair added 194 runs for the second wicket, putting the game firmly in Sri Lanka’s control.Bangladesh threatened briefly when the second new ball brought them three quick wickets, but Kusal steadied the ship with a counterattacking 84, ensuring the hosts didn’t let the momentum slip.Nissanka, who was declared man of the match, said he was “very pleased with the effort”.”It feels good to contribute. I am now the senior opener with Dimuth Karunaratne retired and I try to do my best for the team,” he said.Bangladesh captain Shanto called it a “very disappointing game”.”We played really well in Galle but we were not up to the mark here,” he said.”The way we batted in the first innings is when things went wrong for us. A total of 247 was not good on this pitch.”No harm with the decision to bat first. But the way we got out was very disappointing. One good thing was the way our bowlers kept fighting.”That will be one positive we will take from this series.”The two sides will now shift focus to the limited-overs leg of the tour, with three one-day internationals and three T20s.Brief scores:Bangladesh first innings: 247 all out in 79.3 overs (Shadman Islam 46, Mushfiqur Rahim 35, Sonal Dinusha 3-22, Asitha Fernando 3-51)Sri Lanka first innings: 458 all out in 116.5 overs (Pathum Nissanka 158, Dinesh Chandimal 93, Kusal Mendis 84, Taijul Islam 5-131)Bangladesh second innings: 133 all out in 44.2 overs (Mushfiqur Rahim 26, Prabath Jayasuriya 5-56)

Fumer à la plage, au parc ou sous un abribus interdit à partir de dimanche, selon un décret au JO

Le décret annoncé par le gouvernement pour étendre l’interdiction de fumer aux abribus, parcs et jardins publics, plages ainsi qu’aux abords des bibliothèques, piscines ou écoles est paru samedi matin au Journal officiel, avec application dès dimanche. Cette interdiction, visant principalement à protéger les enfants du tabagisme passif, ne concerne pas les terrasses de cafés et restaurants et ne mentionne pas les cigarettes électroniques, selon ce texte.Le décret doit encore être complété par un arrêté du ministre en charge de la Santé pour définir les périmètres précis où il ne sera plus possible de fumer aux abords des établissements scolaires, bibliothèques, équipements sportifs et établissements destinés à l’accueil, à la formation ou à l’hébergement des mineurs. Cette mesure avait été promise par le gouvernement fin 2023 et confirmée fin mai par Catherine Vautrin pour une entrée en vigueur initialement fixée au 1er juillet dans toute la France. Le non-respect de cette interdiction pourrait à terme être sanctionné par une contravention de quatrième classe, soit 135 euros, mais le ministère de la Santé avait évoqué fin mai devant la presse une période de “pédagogie”. Le décret paru samedi matin n’évoque pas de contravention en cas d’infraction. “Là où il y a des enfants, le tabac doit disparaître”, a déclaré fin mai Catherine Vautrin, plaidant que la liberté de fumer “s’arrête là où commence le droit des enfants à respirer un air pur”.L’élargissement des espaces sans tabac faisait partie des mesures prévues par le Programme national de lutte contre le tabac (PNLT) 2023-2027, présenté par le ministre de la Santé de l’époque, Aurélien Rousseau, avec l’ambition de “relever le défi d’une génération débarrassée du tabac dès 2032”. Désireuses d’agir, 1.600 communes volontaires ont déjà élargi l’interdiction de fumer dans les lieux publics à des parcs, plages, pistes de ski, abords d’écoles… soit 7.000 espaces sans tabac, dans des expérimentations locales accompagnées par la Ligue contre le cancer.Le décret paru samedi renforce par ailleurs les sanctions en cas de vente de produits du tabac et du vapotage aux mineurs, qui constitue désormais une contravention de cinquième classe (200 euros). 

La “villa en dehors de Paris” de Karl Lagerfeld vendue aux enchères notariales

Demeure à l’abri des regards, lieu de réception et havre de création: une propriété francilienne ayant appartenu au célèbre couturier allemand Karl Lagerfeld jusqu’à sa mort en 2019 va être vendue mardi aux enchères notariales. Acheté en 2010 par Lagerfeld, le “Domaine de voisins” situé à Louveciennes (Yvelines), surnommé “la villa en dehors de Paris” par l’icône de la mode, sera mis en vente à un prix de départ de 4,6 millions d’euros. Un parc de deux hectares renferme trois maisons distinctes, une piscine et un court de tennis, entourés “d’arbres ou de murs” assurant “discrétion et anonymat”, souligne Jérôme Cauro, notaire à l’étude Arias chargée de la vente.Principale bâtisse, la “maison du maître”, comme l’appelle Jérôme Cauro, est classique à l’extérieur, sobre à l’intérieur. L’absence de mobilier lors de la visite, à laquelle l’AFP a participé, n’aide pas à se projeter dans l’atmosphère du couturier. Quelques clichés publiés dans un livre de Marie Kalt et Patrick Mauriès sur les décors des propriétés de Karl Lagerfeld révèlent des meubles de créateurs, des affiches publicitaires allemandes collectionnées par le couturier et d’innombrables étagères de livres. – Ambassade du style Lagerfeld -“C’est une propriété qui a été l’écrin de son mobilier”, explique Arno Felber, également notaire à l’étude Arias. “Il a tout mis dans cette dernière maison, il l’aimait vraiment beaucoup. Il l’appelait +la vraie version de lui-même+”, confiait en 2021 à Vogue sa muse et bras droit Amanda Harlech.L’ancien directeur artistique emblématique de Chanel avait même fait reproduire sa chambre d’enfant dans une petite pièce aux murs tapissés d’un tissu léopard.Rien n’est certain cependant sur les habitudes de Karl Lagerfeld dans cette maison. La légende dit qu’il n’y aurait dormi qu’une seule nuit, qu’il aurait accueilli une grande réception en l’honneur de la princesse Caroline de Monaco ou encore qu’il la prêtait volontiers à ses amis. “Il aimait y venir la journée pour créer et il aimait recevoir”, croit savoir Jérôme Cauro. Les trois salons et la cuisine, dotée de quatre fours, cinq éviers, deux frigos et deux friteuses, sont en effet dimensionnés pour des dîners de 100 personnes. L’atelier de Karl Lagerferld occupait une grande partie du 1er étage de la demeure de 600 m², où il avait installé des voilages sur chaque fenêtre et s’éclairait de lumières très blanches, comme il en avait l’habitude dans ses ateliers. De ses phases de création restent quelques pots carrés de peinture laissés dans un tiroir.A deux pas se trouve la “maison d’amis” et ses trois chambres, et en contrebas du parc la “pool house”, une maison avec une chambre, adjacente à la piscine et au terrain de tennis. – Extincteurs design -Selon l’étude notariale Arias, la légende de la mode a réalisé des “travaux colossaux” dans cette propriété qui a appartenu au poète Leconte de Lisle et à des membres de la famille Rothschild dans la première moitié du XIXe siècle. “On n’a pas de facture, mais on estime que le montant des travaux est proche du montant de mise à prix” de 4,6 millions, indique Arno Felber. Tous les bâtiments ont été rénovés et modernisés avec un soin du détail qui est allé jusqu’à la peinture des prises électriques et au choix d’extincteurs au design argenté pour ne pas jurer avec la décoration.Laissée à l’abandon après le décès du “Kaiser”, la maison a été rachetée en 2023 par une foncière qui a repris son entretien et l’a remise en vente.Jérôme Caudo assure avoir eu “des contacts avec des familles” et pense que le bien peut aussi intéresser des acteurs de l’événementiel ou des sociétés. La vente se déroulera “à la bougie”, selon la méthode d’adjudication traditionnelle des notaires: le temps de l’enchère est défini par la consumation de deux bougies d’une quinzaine de secondes chacune. En mars 2024, l’appartement parisien de Karl Lagerfeld, un trois-pièces futuriste de 260 m2 doté d’un dressing de plus de 50 m2, avait été vendu dix millions d’euros par l’étude de notaires Althemis, soit deux fois plus que son prix de vente.

La “villa en dehors de Paris” de Karl Lagerfeld vendue aux enchères notariales

Demeure à l’abri des regards, lieu de réception et havre de création: une propriété francilienne ayant appartenu au célèbre couturier allemand Karl Lagerfeld jusqu’à sa mort en 2019 va être vendue mardi aux enchères notariales. Acheté en 2010 par Lagerfeld, le “Domaine de voisins” situé à Louveciennes (Yvelines), surnommé “la villa en dehors de Paris” par l’icône de la mode, sera mis en vente à un prix de départ de 4,6 millions d’euros. Un parc de deux hectares renferme trois maisons distinctes, une piscine et un court de tennis, entourés “d’arbres ou de murs” assurant “discrétion et anonymat”, souligne Jérôme Cauro, notaire à l’étude Arias chargée de la vente.Principale bâtisse, la “maison du maître”, comme l’appelle Jérôme Cauro, est classique à l’extérieur, sobre à l’intérieur. L’absence de mobilier lors de la visite, à laquelle l’AFP a participé, n’aide pas à se projeter dans l’atmosphère du couturier. Quelques clichés publiés dans un livre de Marie Kalt et Patrick Mauriès sur les décors des propriétés de Karl Lagerfeld révèlent des meubles de créateurs, des affiches publicitaires allemandes collectionnées par le couturier et d’innombrables étagères de livres. – Ambassade du style Lagerfeld -“C’est une propriété qui a été l’écrin de son mobilier”, explique Arno Felber, également notaire à l’étude Arias. “Il a tout mis dans cette dernière maison, il l’aimait vraiment beaucoup. Il l’appelait +la vraie version de lui-même+”, confiait en 2021 à Vogue sa muse et bras droit Amanda Harlech.L’ancien directeur artistique emblématique de Chanel avait même fait reproduire sa chambre d’enfant dans une petite pièce aux murs tapissés d’un tissu léopard.Rien n’est certain cependant sur les habitudes de Karl Lagerfeld dans cette maison. La légende dit qu’il n’y aurait dormi qu’une seule nuit, qu’il aurait accueilli une grande réception en l’honneur de la princesse Caroline de Monaco ou encore qu’il la prêtait volontiers à ses amis. “Il aimait y venir la journée pour créer et il aimait recevoir”, croit savoir Jérôme Cauro. Les trois salons et la cuisine, dotée de quatre fours, cinq éviers, deux frigos et deux friteuses, sont en effet dimensionnés pour des dîners de 100 personnes. L’atelier de Karl Lagerferld occupait une grande partie du 1er étage de la demeure de 600 m², où il avait installé des voilages sur chaque fenêtre et s’éclairait de lumières très blanches, comme il en avait l’habitude dans ses ateliers. De ses phases de création restent quelques pots carrés de peinture laissés dans un tiroir.A deux pas se trouve la “maison d’amis” et ses trois chambres, et en contrebas du parc la “pool house”, une maison avec une chambre, adjacente à la piscine et au terrain de tennis. – Extincteurs design -Selon l’étude notariale Arias, la légende de la mode a réalisé des “travaux colossaux” dans cette propriété qui a appartenu au poète Leconte de Lisle et à des membres de la famille Rothschild dans la première moitié du XIXe siècle. “On n’a pas de facture, mais on estime que le montant des travaux est proche du montant de mise à prix” de 4,6 millions, indique Arno Felber. Tous les bâtiments ont été rénovés et modernisés avec un soin du détail qui est allé jusqu’à la peinture des prises électriques et au choix d’extincteurs au design argenté pour ne pas jurer avec la décoration.Laissée à l’abandon après le décès du “Kaiser”, la maison a été rachetée en 2023 par une foncière qui a repris son entretien et l’a remise en vente.Jérôme Caudo assure avoir eu “des contacts avec des familles” et pense que le bien peut aussi intéresser des acteurs de l’événementiel ou des sociétés. La vente se déroulera “à la bougie”, selon la méthode d’adjudication traditionnelle des notaires: le temps de l’enchère est défini par la consumation de deux bougies d’une quinzaine de secondes chacune. En mars 2024, l’appartement parisien de Karl Lagerfeld, un trois-pièces futuriste de 260 m2 doté d’un dressing de plus de 50 m2, avait été vendu dix millions d’euros par l’étude de notaires Althemis, soit deux fois plus que son prix de vente.