Indicted US judge denies blocking immigration arrest

A US judge pleaded not guilty on Thursday to helping a man evade immigration agents, court documents showed, as she argues that federal officials have no power to prosecute her.Milwaukee County Judge Hannah Dugan was indicted Tuesday by a federal grand jury on charges of obstructing an official proceeding and concealing a person from arrest. Her attorney issued a statement saying that Dugan “asserts her innocence and looks forward to being vindicated in court,” according to the New York Times.President Donald Trump has conducted a crackdown on undocumented migrants since coming to power in January, and has clashed with several courts which have argued he has not followed due process. Dugan’s arrest set off a torrent of criticism by Democrats and applause by some Republicans, while more than 150 former state and federal judges signed a letter to the Justice Department calling the arrest an attempt to intimidate the judiciary.Dugan is seeking to dismiss the case, arguing that she cannot be prosecuted over actions she took as a judge in and around her courtroom, according to local media. Her lawyers have pointed to a Supreme Court decision last year that found that Trump was immune from prosecution for official acts.The charges stem from a standoff with federal agents outside Dugan’s courtroom in downtown Milwaukee in April. They had come to arrest Eduardo Flores-Ruiz, a 30-year-old Mexican defendant appearing on misdemeanor battery charges whom immigration officials say was deported in 2013.Prosecutors say Dugan sent the agents down the hall to see the chief judge and, while they were away, postponed Flores-Ruiz’s hearing and escorted him through a jury exit to a private part of the courthouse.The area leads to the public hallway where immigration agents were waiting. But Flores-Ruiz was allowed to leave the building before being arrested outside.Dugan was arrested a week later in a sting publicized by FBI Director Kash Patel, who posted a photo on social media of her being led away in handcuffs. Attorney General Pam Bondi accused Dugan of “protecting a criminal defendant over victims of crime.”Protesters gathered outside the court in Milwaukee in support of Dugan, waving signs reading “Stop Trump’s war on democracy,” “Intimidation is a tool of fascism” and “No justice, no peace.”A trial has been scheduled for July.

“Violeur de la Sambre”: Dino Scala mis en examen pour 13 nouveaux cas de violences sexuelles

Déjà condamné en 2022 pour 54 viols, agressions sexuelles et tentatives, Dino Scala, surnommé le “violeur de la Sambre”, a été à nouveau mis en examen jeudi pour 13 faits supplémentaires de violences sexuelles, dont un viol. Dino Scala a notamment été mis en examen pour viol, tentative de viol, attentat à la pudeur avec violence et atteinte sexuelle avec violences, commis entre 1986 et 2009, a annoncé le parquet de Valenciennes (Nord) dans un communiqué.Ses nouvelles mises en examen sont survenues à l’issue d’un long interrogatoire devant une juge d’instruction au tribunal de Valenciennes, dans le cadre d’une nouvelle information judiciaire ouverte en 2023 sur 14, puis 16 faits supplémentaires. Selon une source proche du dossier interrogée par l’AFP, la plupart de ces cas étaient déjà dans le premier dossier d’instruction, mais avaient été initialement écartés par les enquêteurs. “La mise en examen pour les 13 faits ne repose en réalité que sur l’idée d’un prétendu mode opératoire unique, mais nous sommes en mesure d’établir que de nombreux agresseurs agissaient dans la région selon un mode opératoire similaire”, a réagi auprès de l’AFP l’avocate de Dino Scala, Margaux Mathieu. Dino Scala “a commis des agressions très graves, qu’il a reconnues et pour lesquelles il purge une peine de prison. Cela ne fait pas de lui le seul agresseur de la région”, a-t-elle ajouté.Au contraire, pour Caty Richard, avocate de deux parties civiles, ces nouvelles mises en examen “démontrent que lorsque Dino Scala fait croire qu’il reconnaît tout, en réalité il ne reconnaît que certaines des affaires sur lesquelles on l’a interrogé”. “On a encore beaucoup de choses à découvrir le concernant”, a estimé Me Richard.- Une enquête longtemps infructueuse -Dino Scala, 64 ans, purge actuellement une peine de 20 ans de réclusion criminelle, avec une période de sûreté des deux tiers, à la suite de sa condamnation en 2022 par la cour d’assises du Nord.Le 1er juillet 2022, à l’issue de trois semaines d’audience à Douai, cette cour l’avait reconnu coupable de 54 des 56 faits de viols, agressions sexuelles ou tentatives pour lesquels il était jugé.Ces faits ont été commis entre 1988 et 2018 près de son domicile, autour de la rivière Sambre, en France mais aussi en Belgique. Un même mode opératoire se retrouvait dans la plupart d’entre eux: des agressions presque toujours à l’aube, en hiver, généralement sur la voie publique, des victimes attaquées par derrière, étranglées, menacées souvent à l’aide d’un couteau. Dino Scala avait initialement fait appel de sa condamnation, avant de se désister de son appel.A la suite de cette condamnation, le parquet avait indiqué avoir saisi le juge d’instruction d’une série d’autres faits de viol et tentative de viol et agression sexuelle. Ces faits concernaient treize femmes qui apparaissaient dans le cadre de l’enquête initiale sans cependant avoir été visées au réquisitoire introductif ou par des réquisitoires supplétifs, ainsi qu’une quatorzième victime, intégrée dans le cadre de l’information judiciaire mais qui n’apparaissait plus au stade du renvoi devant la cour d’assises et qui a ensuite renouvelé sa plainte.La justice avait également dit en avril 2024 étudier deux nouveaux signalements par deux femmes disant avoir été agressées en 1987.Les victimes des 56 faits retenus lors du procès de 2022 étaient âgées de 13 à 48 ans au moment où leur route avait croisé celle de Dino Scala. Certaines victimes avaient été malmenées lors de leur dépôt de plainte, voire traitées de menteuses. Longtemps infructueuse, l’enquête avait fini par aboutir après une agression en 2018 en Belgique, où la vidéosurveillance avait capturé l’image de la voiture de Dino Scala.Les trois semaines de son procès n’avaient pas permis de lever entièrement le mystère autour de cet ouvrier bien inséré socialement, marié, père de famille, entraîneur d’un club de football, mais à la personnalité caractérisée selon un expert psychiatre par un “abîme” entre face sociale et face cachée. 

“Violeur de la Sambre”: Dino Scala mis en examen pour 13 nouveaux cas de violences sexuelles

Déjà condamné en 2022 pour 54 viols, agressions sexuelles et tentatives, Dino Scala, surnommé le “violeur de la Sambre”, a été à nouveau mis en examen jeudi pour 13 faits supplémentaires de violences sexuelles, dont un viol. Dino Scala a notamment été mis en examen pour viol, tentative de viol, attentat à la pudeur avec violence et atteinte sexuelle avec violences, commis entre 1986 et 2009, a annoncé le parquet de Valenciennes (Nord) dans un communiqué.Ses nouvelles mises en examen sont survenues à l’issue d’un long interrogatoire devant une juge d’instruction au tribunal de Valenciennes, dans le cadre d’une nouvelle information judiciaire ouverte en 2023 sur 14, puis 16 faits supplémentaires. Selon une source proche du dossier interrogée par l’AFP, la plupart de ces cas étaient déjà dans le premier dossier d’instruction, mais avaient été initialement écartés par les enquêteurs. “La mise en examen pour les 13 faits ne repose en réalité que sur l’idée d’un prétendu mode opératoire unique, mais nous sommes en mesure d’établir que de nombreux agresseurs agissaient dans la région selon un mode opératoire similaire”, a réagi auprès de l’AFP l’avocate de Dino Scala, Margaux Mathieu. Dino Scala “a commis des agressions très graves, qu’il a reconnues et pour lesquelles il purge une peine de prison. Cela ne fait pas de lui le seul agresseur de la région”, a-t-elle ajouté.Au contraire, pour Caty Richard, avocate de deux parties civiles, ces nouvelles mises en examen “démontrent que lorsque Dino Scala fait croire qu’il reconnaît tout, en réalité il ne reconnaît que certaines des affaires sur lesquelles on l’a interrogé”. “On a encore beaucoup de choses à découvrir le concernant”, a estimé Me Richard.- Une enquête longtemps infructueuse -Dino Scala, 64 ans, purge actuellement une peine de 20 ans de réclusion criminelle, avec une période de sûreté des deux tiers, à la suite de sa condamnation en 2022 par la cour d’assises du Nord.Le 1er juillet 2022, à l’issue de trois semaines d’audience à Douai, cette cour l’avait reconnu coupable de 54 des 56 faits de viols, agressions sexuelles ou tentatives pour lesquels il était jugé.Ces faits ont été commis entre 1988 et 2018 près de son domicile, autour de la rivière Sambre, en France mais aussi en Belgique. Un même mode opératoire se retrouvait dans la plupart d’entre eux: des agressions presque toujours à l’aube, en hiver, généralement sur la voie publique, des victimes attaquées par derrière, étranglées, menacées souvent à l’aide d’un couteau. Dino Scala avait initialement fait appel de sa condamnation, avant de se désister de son appel.A la suite de cette condamnation, le parquet avait indiqué avoir saisi le juge d’instruction d’une série d’autres faits de viol et tentative de viol et agression sexuelle. Ces faits concernaient treize femmes qui apparaissaient dans le cadre de l’enquête initiale sans cependant avoir été visées au réquisitoire introductif ou par des réquisitoires supplétifs, ainsi qu’une quatorzième victime, intégrée dans le cadre de l’information judiciaire mais qui n’apparaissait plus au stade du renvoi devant la cour d’assises et qui a ensuite renouvelé sa plainte.La justice avait également dit en avril 2024 étudier deux nouveaux signalements par deux femmes disant avoir été agressées en 1987.Les victimes des 56 faits retenus lors du procès de 2022 étaient âgées de 13 à 48 ans au moment où leur route avait croisé celle de Dino Scala. Certaines victimes avaient été malmenées lors de leur dépôt de plainte, voire traitées de menteuses. Longtemps infructueuse, l’enquête avait fini par aboutir après une agression en 2018 en Belgique, où la vidéosurveillance avait capturé l’image de la voiture de Dino Scala.Les trois semaines de son procès n’avaient pas permis de lever entièrement le mystère autour de cet ouvrier bien inséré socialement, marié, père de famille, entraîneur d’un club de football, mais à la personnalité caractérisée selon un expert psychiatre par un “abîme” entre face sociale et face cachée. 

Walmart warns of higher prices due to tariffs

Walmart on Thursday reported another solid quarter but warned of price increases due to President Donald Trump’s tariffs on China and other major trading partners.”We will do our best to keep our prices as low as possible but given the magnitude of the tariffs, even at the reduced levels, we aren’t able to absorb all the pressure,” Chief Executive Doug McMillon said in a conference call with analysts.Executives with the big box store chain welcomed the de-escalation of the US-China trade war announced this week, but said the levies on China remained too high. The tariffs have a particularly strong impact on items such as electronics and toys.Consumers will begin to see more price increases in the latter part of May, with a more noticeable impact in June, said Chief Financial Officer John David Rainey.”If you’ve got a 30 percent tariff on certain items, you’ll likely see a double digit” price increase, Rainey said in an interview with Yahoo Finance.Walmart officials said the extent to which tariffs are passed on to consumers will depend on the individual item.Rainey said Walmart saw an opportunity to play “offense” with some products, meaning the retail giant could absorb more of the tariff to keep prices lower and boost its market share.”We could see higher prices on some non-tariffed items and stable or even lower prices on some tariffed products,” said CFRA Research senior equity analyst Arun Sundaram.- Uncertain profit hit -The comments came as Walmart reported profits of $4.5 billion, down 12.1 percent from the year-ago level, but topping analyst expectations. Revenues rose 2.5 percent to $165.6 billion.The retail giant posted a 4.5 percent rise in first-quarter comparable sales in Walmart’s US stores behind another robust performance in groceries. McMillon said Walmart’s scale enables it to absorb tariffs on some items without passing them on to consumers. In some cases, suppliers have shifted to materials without tariffs such as fiberglass instead of aluminum, which has a tariff.McMillon flagged tariffs on countries like Costa Rica, Peru and Colombia on items such as bananas, avocados, coffee and roses.”We’ll do our best to control what we can control in order to keep food prices as low as possible,” McMillon said.Besides China, Walmart imports heavily into the United States from Mexico, Vietnam, India and Canada. The Trump administration is at various stages of negotiation following the president’s sweeping April 2 announcement that affected all US trading partners.While maintaining its full-year projections, the company did not offer a range on its second-quarter profit outlook, citing uncertainty around US trade policy.Neil Saunders, managing director of GlobalData, said Walmart was better positioned than other retailers amid the tariffs because of the importance of grocery, a category where “consumers will continue to prioritize spending out of necessity,” he said in a note.”Although the waves caused by tariffs now seem to be calmer, it would be incorrect to assume that the waters are completely safe. There will be a lot of further disruption ahead,” Saunders said, adding that Walmart is “one of the sturdiest ships” in retail.Shares initially rallied on the earnings, but fell after Walmart’s comments on pricing increases.CFRA analyst Sundaram said the fall in shares reflected investor disappointment that Walmart didn’t raise its full-year outlook after recent positive developments on the tariff front.”Uncertainty grew when Walmart chose not to provide second-quarter profit guidance,” Sundaram said. “While we still believe the company can exceed its full-year operating profit and (earnings) forecasts, we now expect more earnings volatility over the next few quarters compared to our initial projections.”

Sanofi: l’investissement massif aux Etats-Unis passe mal en France

Sanofi a essuyé de vives critiques jeudi en France au lendemain de sa décision d’investir massivement aux États-Unis, Bercy y voyant un “mauvais signal” et les syndicats redoutant un “désengagement industriel et social” du secteur pharmaceutique en Europe.”L’ampleur des investissements aux États-Unis, c’est sûr que c’est un mauvais signal à un moment où nous considérons et nous sommes convaincus que (…) l’Europe et la France, c’est l’endroit où il faut investir”, a déclaré le ministre de l’Économie Eric Lombard sur BFM Business.Le groupe tricolore a annoncé mercredi vouloir investir “au moins 20 milliards de dollars aux États-Unis” sur cinq ans, consacrés à “une augmentation significative des dépenses de recherche et développement” dans ce pays et “à la production américaine”.Sanofi est l’un des derniers géants pharmaceutiques à vouloir y renforcer sa présence, répondant aux pressions du président des États-Unis.”Parce que Trump s’agite, Sanofi sort les chiffres”, a fulminé Fabien Mallet, CGT Sanofi France, interrogé par l’AFP, anticipant que “la recherche va basculer aux États-Unis”.”En investissant massivement aux États-Unis, le groupe cherche à se positionner comme un acteur domestique , ce qui pourrait constituer un avantage stratégique dans les négociations tarifaires à venir”, a commenté à l’AFP Adrien Chantereine, expert du secteur pharmaceutique de Circle Strategy.Avec ses menaces de droits de douane sur les importations de médicaments, le nouveau pouvoir à Washington a déjà fait changer de pied d’autres grands noms du secteur : Eli Lilly, Johnson & Johnson, Novartis ou encore Roche se sont dits prêts à lancer des investissements de très grande envergure aux États-Unis.-“Perte totale de souveraineté”-Sanofi, “20 milliards pour les USA : qui dit mieux?”, a ironisé la CGT du groupe dans un communiqué, ajoutant que “c’est la France qui finance et c’est l’Amérique qui encaisse” et que “ce n’est pas un virage, c’est une délocalisation massive de la recherche” aux États-Unis.L’industrie pharmaceutique, jusqu’ici épargnée par le protectionnisme, voit le climat changer depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche et ses menaces de droits de douane pour accélérer la relocalisation de la production.Le président américain a aussi affiché son intention de réduire les prix des médicaments de 50 à 80%. Cette mesure affecterait les marges bénéficiaires des fabricants, mais “cela n’a pas empêché Sanofi de lâcher un investissement aussi massif en si peu de temps” outre-Atlantique, s’est étonné Adil Bensetra, de la CFDT.Avec leur choix stratégique tourné vers le marché américain, les laboratoires “n’ont même pas laissé le temps aux Européens de trouver une solution alternative”, s’est indigné le syndicaliste, redoutant “une perte totale de notre souveraineté sanitaire dans les 4 à 6 ans”.En avril, profitant des menaces latentes de Donald Tump, les dirigeants d’une trentaine de champions pharmaceutiques ont écrit à la Commission européenne pour réclamer un cadre plus attractif en matière de prix des médicaments et de fiscalité.Pour Sanofi, le “rééquilibrage géographique apparaît cohérent” à M. Chantereine, vu qu’il génère la moitié de son chiffre d’affaires aux États-Unis et y réalise 25 % de sa production.Le groupe a aussi cédé tout récemment la moitié de sa filiale de produits sans ordonnance, dont le Doliprane au fonds d’investissement américain CD&R.”En dix ans, il a détruit des milliers d’emplois à travers quatre plans de licenciements. Il vend le Doliprane aux Américains, veut se séparer du site d’Amilly mais compte investir 20 milliards aux USA. Que fait l’Etat? Rien!”, a condamné mercredi sur X le rapporteur de la commission d’enquête du Sénat sur les aides publiques aux grandes entreprises, le communiste Fabien Gay, rappelant qu'”en dix ans, Sanofi a obtenu plus d’un milliard de crédit impôt recherche”.Sanofi, qui investit plus de 2,5 milliards d’euros chaque année en France, a reconnu devant cette commission une réduction d’environ un millier d’emplois dans la R&D en France sur dix ans, mais insisté sur l’absence de licenciements.Si aucune réduction des investissements en France n’a été annoncée à ce stade, “un basculement progressif des priorités vers les zones les plus stratégiques et rentables est plausible à moyen terme”, a estimé M. Chantereine.

Sanofi: l’investissement massif aux Etats-Unis passe mal en France

Sanofi a essuyé de vives critiques jeudi en France au lendemain de sa décision d’investir massivement aux États-Unis, Bercy y voyant un “mauvais signal” et les syndicats redoutant un “désengagement industriel et social” du secteur pharmaceutique en Europe.”L’ampleur des investissements aux États-Unis, c’est sûr que c’est un mauvais signal à un moment où nous considérons et nous sommes convaincus que (…) l’Europe et la France, c’est l’endroit où il faut investir”, a déclaré le ministre de l’Économie Eric Lombard sur BFM Business.Le groupe tricolore a annoncé mercredi vouloir investir “au moins 20 milliards de dollars aux États-Unis” sur cinq ans, consacrés à “une augmentation significative des dépenses de recherche et développement” dans ce pays et “à la production américaine”.Sanofi est l’un des derniers géants pharmaceutiques à vouloir y renforcer sa présence, répondant aux pressions du président des États-Unis.”Parce que Trump s’agite, Sanofi sort les chiffres”, a fulminé Fabien Mallet, CGT Sanofi France, interrogé par l’AFP, anticipant que “la recherche va basculer aux États-Unis”.”En investissant massivement aux États-Unis, le groupe cherche à se positionner comme un acteur domestique , ce qui pourrait constituer un avantage stratégique dans les négociations tarifaires à venir”, a commenté à l’AFP Adrien Chantereine, expert du secteur pharmaceutique de Circle Strategy.Avec ses menaces de droits de douane sur les importations de médicaments, le nouveau pouvoir à Washington a déjà fait changer de pied d’autres grands noms du secteur : Eli Lilly, Johnson & Johnson, Novartis ou encore Roche se sont dits prêts à lancer des investissements de très grande envergure aux États-Unis.-“Perte totale de souveraineté”-Sanofi, “20 milliards pour les USA : qui dit mieux?”, a ironisé la CGT du groupe dans un communiqué, ajoutant que “c’est la France qui finance et c’est l’Amérique qui encaisse” et que “ce n’est pas un virage, c’est une délocalisation massive de la recherche” aux États-Unis.L’industrie pharmaceutique, jusqu’ici épargnée par le protectionnisme, voit le climat changer depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche et ses menaces de droits de douane pour accélérer la relocalisation de la production.Le président américain a aussi affiché son intention de réduire les prix des médicaments de 50 à 80%. Cette mesure affecterait les marges bénéficiaires des fabricants, mais “cela n’a pas empêché Sanofi de lâcher un investissement aussi massif en si peu de temps” outre-Atlantique, s’est étonné Adil Bensetra, de la CFDT.Avec leur choix stratégique tourné vers le marché américain, les laboratoires “n’ont même pas laissé le temps aux Européens de trouver une solution alternative”, s’est indigné le syndicaliste, redoutant “une perte totale de notre souveraineté sanitaire dans les 4 à 6 ans”.En avril, profitant des menaces latentes de Donald Tump, les dirigeants d’une trentaine de champions pharmaceutiques ont écrit à la Commission européenne pour réclamer un cadre plus attractif en matière de prix des médicaments et de fiscalité.Pour Sanofi, le “rééquilibrage géographique apparaît cohérent” à M. Chantereine, vu qu’il génère la moitié de son chiffre d’affaires aux États-Unis et y réalise 25 % de sa production.Le groupe a aussi cédé tout récemment la moitié de sa filiale de produits sans ordonnance, dont le Doliprane au fonds d’investissement américain CD&R.”En dix ans, il a détruit des milliers d’emplois à travers quatre plans de licenciements. Il vend le Doliprane aux Américains, veut se séparer du site d’Amilly mais compte investir 20 milliards aux USA. Que fait l’Etat? Rien!”, a condamné mercredi sur X le rapporteur de la commission d’enquête du Sénat sur les aides publiques aux grandes entreprises, le communiste Fabien Gay, rappelant qu'”en dix ans, Sanofi a obtenu plus d’un milliard de crédit impôt recherche”.Sanofi, qui investit plus de 2,5 milliards d’euros chaque année en France, a reconnu devant cette commission une réduction d’environ un millier d’emplois dans la R&D en France sur dix ans, mais insisté sur l’absence de licenciements.Si aucune réduction des investissements en France n’a été annoncée à ce stade, “un basculement progressif des priorités vers les zones les plus stratégiques et rentables est plausible à moyen terme”, a estimé M. Chantereine.

Combs’s ex Cassie faces intense cross-examination

Attorneys for Sean “Diddy” Combs on Thursday tried to chip away at the credibility of Casandra Ventura, the music mogul’s former girlfriend, after two days of her grueling testimony in his trial on sex trafficking charges.Ventura, the singer widely known as Cassie, told jurors that Combs raped, beat and forced her into drug-fueled sex parties during their more than 10 years together — excruciating accounts that now open her up to a grilling from defense lawyers.Combs’s attorney Anna Estevao focused on aspects of their relationship that were tender, admitting into evidence numerous emails and text exchanges that include Combs and Ventura expressing love for each other. Other messages were sexually explicit.When asked why she would look forward to seeing Combs after he had traveled, the 38-year-old Ventura replied: “Because I had fallen in love with him and cared about him very much.”One of the messages from Ventura to Combs, dated 2009, read: “I’m always ready to freak off lolol.”That refers to the so-called “freak-offs” with Combs, Ventura and male escorts — sex performances directed by the music mogul that sometimes lasted for days, according to Ventura.In her third day on the witness stand in Manhattan federal court, Ventura — who is heavily pregnant with her third child — was soft-spoken and matter-of-fact, answering many defense questions with a simple “yes.”Combs, 55, was once one of the most powerful figures in the music industry, but is now incarcerated on charges of sex trafficking and leading an illegal sex ring that enforced its power with crimes including arson, kidnapping and bribery.Combs — known during his career as Puff Daddy, P. Diddy and Diddy — has rejected all charges against him and pleaded not guilty. If convicted, he could spend the rest of his life in prison.Ventura is the prosecution’s star witness: On Tuesday and Wednesday, she described Combs as controlling and willing to wield his wealth and influence to fulfill his desires.She gave vivid accounts of coercive sex parties — she participated in hundreds, she testified — and brutal beatings.That testimony will underpin much of the prosecution’s case against Combs, who is alleged to have used violence and blackmail to manipulate women over many years.However, the defense contends that while Ventura’s relationship with Combs was complicated and included domestic abuse, it did not amount to sex trafficking, and that she behaved erratically and even violently herself.”Being a willing participant in your own sex life is not sex trafficking,” said defense lawyer Teny Geragos earlier this week.The defense implied Thursday that Ventura was taking an active role in planning the sexual encounters, though the singer reiterated that it was with Combs that she wanted to be intimate, not random escorts.- ‘Humiliating’ -On Wednesday, Ventura alleged that in 2018, as she and Combs were breaking up, he raped her in her living room.And she testified that her time with the artist — often credited with helping to usher hip-hop into the mainstream — left her with post-traumatic stress disorder, drug addiction and suicidal thoughts.The drugs were a “buffer” to withstand the “humiliating” and often filmed sexual encounters, she said.In a graphic hotel surveillance clip from March 2016 shown to jurors Monday, Tuesday and again Wednesday, Combs is seen brutally beating and dragging Ventura down a hallway.The prosecution played portions of the footage while Ventura was on the stand.When asked why she did not fight back or get up, Ventura answered simply that curled up on the ground “felt like the safest place to be.”Following the hotel assault, Ventura was forced to attend the premiere of her movie “The Perfect Match” days later while covered in bruises, the jury heard. She said she wore sunglasses to conceal a black eye.Judge Arun Subramanian on Thursday urged the defense to move more quickly in cross-examining Ventura given her late-stage pregnancy, and attorneys said they would attempt to wrap up by Friday.Trial proceedings are anticipated to continue well into the summer.

70 South African white rhinos to be relocated to RwandaThu, 15 May 2025 17:58:45 GMT

Rwanda’s biggest national park announced on Thursday it will be receiving 70 white rhinos from South Africa later this month, in the country’s largest such transfer ever.The animals, which can weigh up to two tonnes, are set to travel some 3,400 kilometres (2,100 miles) to their new home in Akagera National Park.”This event marks a …

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Washington et Téhéran se rapprochent d’un accord, dit Trump dans le Golfe

Washington et Téhéran se rapprochent d’un accord sur le nucléaire, a affirmé jeudi Donald Trump au Qatar, avant de se rendre aux Emirats arabes unis, où il a récolté une promesse de 1.400 milliards de dollars d’investissements aux Etats-Unis.Le président américain est arrivé dans l’après-midi à Abou Dhabi, dernière étape d’une tournée dans le Golfe, entamée en Arabie saoudite et ponctuée de déclarations-choc sur les crises régionales. “Je pense qu’on se rapproche de la conclusion d’un accord” sur le programme nucléaire iranien, a-t-il dit plus tôt dans la capitale qatarie, faisant reculer les cours du pétrole.Ali Shamkhani, un conseiller du guide suprême iranien Ali Khamenei, avait dit mercredi à la chaîne américaine NBC que Téhéran était prêt à accepter un accord avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire, en échange de la levée immédiate des sanctions, alors que les deux pays ont tenu quatre cycles de discussions ces dernières semaines.- Gaza “n’est pas à vendre” -“En tant que président, ma priorité est de mettre fin aux conflits”, a déclaré Donald Trump devant les militaires américains sur la base d’al-Udeid au Qatar tout en affirmant qu’il “n’hésiterait jamais à déployer la force américaine, si nécessaire, pour défendre les Etats-Unis d’Amérique ou ses partenaires”.Il a répété en outre jeudi que les Etats-Unis voulaient prendre le contrôle de la bande de Gaza, ravagée par 19 mois de guerre entre Israël le mouvement islamiste palestinien Hamas, et en faire “une zone de liberté”.”Gaza (…) n’est pas à vendre”, a rétorqué un membre du bureau politique du Hamas, Bassem Naïm.Lors d’une visite mardi en Arabie saoudite, M. Trump avait créé la surprise en annonçant la levée des sanctions américaines visant la Syrie. Le lendemain, il rencontrait le président Ahmad al-Chareh, ancien jihadiste qui a renversé Bachar al-Assad.Sa tournée dans le Golfe -région clé de la rivalité stratégique entre les Etats-Unis et la Chine- est le premier déplacement international important de Donald Trump.A son arrivée à l’aéroport d’Abou Dhabi, Donald Trump a été accueilli par le président émirati, cheikh Mohamed ben Zayed, et des enfants brandissant des drapeaux des deux Etat, avant de visiter la plus grande mosquée du pays.Il s’est ensuite rendu au Palais présidentiel pour une cérémonie durant laquelle le dirigeant du riche pays du Golfe a souligné l’importance des relations économiques entre les deux pays. “Ce partenariat a pris un élan (…) sans précédent surtout après votre arrivée à la Maison Blanche, notamment dans les domaines de la nouvelle économie, de l’énergie, des technologies avancées, de l’intelligence artificielle et de l’industrie”, a déclaré cheikh Mohammed ben Zayed, en affirmant que son pays prévoyait “d’investir 1.400 milliards de dollars aux Etats-Unis dans ces domaines au cours des dix prochaines années”.- “Le plus gros investissement” -“C’est le plus gros investissement que vous ayez jamais fait, et nous l’apprécions vraiment. Et nous allons vous traiter – comme vous devez l’être, de façon magnifique”, lui a répondu le président républicain. Selon le quotidien local The National, les Emirats visent à nouer un partenariat avec les Etats-Unis dans le domaine des technologies et de l’Intelligence artificielle (IA). Les Emirats, qui figurent parmi les principaux exportateurs de pétrole au monde, misent sur l’IA dans le cadre de leurs efforts de diversification économique et cherchent à s’assurer un accès aux technologies américaines de pointe. En Arabie saoudite, M.Trump a obtenu une promesse d’investissements de 600 milliards de dollars, tandis qu’au Qatar, la compagnie nationale a passé une gigantesque commande à l’avionneur américain Boeing pour 200 milliards de dollars.Des commandes aux montants aussi faramineux que difficilement vérifiables sur le long terme.”C’est une tournée historique. Il n’y a jamais eu de tournée pouvant rapporter, au total, 3.500 à 4.000 milliards de dollars en seulement quatre ou cinq jours”, a-t-il affirmé jeudi. L’ancien promoteur immobilier a aussi très clairement confirmé la rupture avec la diplomatie de l’ancien président démocrate Joe Biden, faite en partie d’appels au respect des droits humains et à la démocratie. Ces notions n’ont pas été mises en avant dans le Golfe par le président républicain.