Orages: 50 départements en vigilance orange mercredi

Cinquante départements seront mercredi en vigilance orange dès 16H00 pour les orages, a annoncé mercredi Météo-France qui prévoit des “orages violents sur un très large axe central du pays”.En plus du Rhône et de l’Isère en vigilance orange pour canicule mercredi et jeudi, 50 départements seront placés en vigilance orange à partir de la fin d’après-midi pour des orages: la Champagne (52-10-51), la Picardie (60-02-80), la Normandie, Mayenne, Sarthe, l’Ile-de-France, le Centre-Val-de-Loire, la Bourgogne (89-21-58-71), Allier, Puy-de-Dôme, Cantal, Loire, le Limousin (87-23-19), Midi-Pyrénées sauf Ariège et Hautes-Pyrénées (soit les 46-12-81-82-32-31), le Lot-et-Garonne, la Dordogne, la Charente, la Vienne, les Pyrénées-Atlantiques, les Landes et la Gironde.Dans les départements limitrophes de ceux placés en vigilance orange, une “aggravation du niveau de vigilance est possible” lors des prochaines actualisations, prévient Météo-France dans son bulletin diffusé mercredi de 10H.Les orages se déclencheront en deuxième partie d’après-midi, et plutôt en soirée en allant vers l’Ile-de-France, la Champagne et la Picardie.Météo-France prévoit ainsi de fortes pluies (30 à 50 mm en une à deux heures), localement des chutes de grêle de taille moyenne à grosse (jusqu’à deux à cinq cm), et des rafales pouvant atteindre 100 km/h.D’autres orages se développeront en fin d’après-midi et soirée sur la Normandie et le nord des Pays de la Loire, parfois associés à de fortes rafales, à de la grêle et de fortes pluies.Pour la première fois de l’année en France métropolitaine, “les 40°C ont été atteints dans le Languedoc au pied des Cévennes à Moulès-et-Baucels (Hérault, NDLR) où on a relevé 40,2 °C”, a annoncé Météo-France mardi en fin de journée.Cette barre symbolique avait été franchie pour la première fois mi-juillet l’année précédente.Mercredi, des pointes à 36/38°C sont attendues notamment sur le sud du Rhône et le nord de l’Isère, selon le dernier bulletin de Météo-France. Les minimales jeudi matin resteront tropicales, autour de 20 à 22°C dans les agglomérations de Lyon et Grenoble.Un rafraîchissement s’opèrera par l’ouest avec l’arrivée des orages avant une baisse notable généralisée jeudi sauf sur le pourtour méditerranéen.La France est traversée depuis le 21 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au 21e siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augemente l’intensité et la fréquence des canicules.

Orages: 50 départements en vigilance orange mercredi

Cinquante départements seront mercredi en vigilance orange dès 16H00 pour les orages, a annoncé mercredi Météo-France qui prévoit des “orages violents sur un très large axe central du pays”.En plus du Rhône et de l’Isère en vigilance orange pour canicule mercredi et jeudi, 50 départements seront placés en vigilance orange à partir de la fin d’après-midi pour des orages: la Champagne (52-10-51), la Picardie (60-02-80), la Normandie, Mayenne, Sarthe, l’Ile-de-France, le Centre-Val-de-Loire, la Bourgogne (89-21-58-71), Allier, Puy-de-Dôme, Cantal, Loire, le Limousin (87-23-19), Midi-Pyrénées sauf Ariège et Hautes-Pyrénées (soit les 46-12-81-82-32-31), le Lot-et-Garonne, la Dordogne, la Charente, la Vienne, les Pyrénées-Atlantiques, les Landes et la Gironde.Dans les départements limitrophes de ceux placés en vigilance orange, une “aggravation du niveau de vigilance est possible” lors des prochaines actualisations, prévient Météo-France dans son bulletin diffusé mercredi de 10H.Les orages se déclencheront en deuxième partie d’après-midi, et plutôt en soirée en allant vers l’Ile-de-France, la Champagne et la Picardie.Météo-France prévoit ainsi de fortes pluies (30 à 50 mm en une à deux heures), localement des chutes de grêle de taille moyenne à grosse (jusqu’à deux à cinq cm), et des rafales pouvant atteindre 100 km/h.D’autres orages se développeront en fin d’après-midi et soirée sur la Normandie et le nord des Pays de la Loire, parfois associés à de fortes rafales, à de la grêle et de fortes pluies.Pour la première fois de l’année en France métropolitaine, “les 40°C ont été atteints dans le Languedoc au pied des Cévennes à Moulès-et-Baucels (Hérault, NDLR) où on a relevé 40,2 °C”, a annoncé Météo-France mardi en fin de journée.Cette barre symbolique avait été franchie pour la première fois mi-juillet l’année précédente.Mercredi, des pointes à 36/38°C sont attendues notamment sur le sud du Rhône et le nord de l’Isère, selon le dernier bulletin de Météo-France. Les minimales jeudi matin resteront tropicales, autour de 20 à 22°C dans les agglomérations de Lyon et Grenoble.Un rafraîchissement s’opèrera par l’ouest avec l’arrivée des orages avant une baisse notable généralisée jeudi sauf sur le pourtour méditerranéen.La France est traversée depuis le 21 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au 21e siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augemente l’intensité et la fréquence des canicules.

La Bourse de Paris avance prudemment avec la trêve Iran-Israël

La Bourse de Paris avance doucement mercredi, optimiste avec l’entrée en vigueur d’une trêve entre l’Iran et Israël, mais prudente face à sa fragilité.L’indice vedette de la place de Paris, le CAC 40, prenait 0,30%, soit un gain de 23,12 points, pour s’établir à 7.639,11 points vers 10H00 heure de la capitale. La veille, il avait terminé en hausse de 1,04%, s’établissant à 7.615,99 points.Mardi, les actions avaient fortement rebondi “alors que le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran sembl(ait) tenir”, “mais les gains ce matin sont bien plus modérés, les investisseurs marquant une pause pour observer la suite des événements”, note Neil Wilson, analyste de Saxo Markets.Un fragile cessez-le-feu entre l’Iran et Israël, annoncé par le président américain Donald Trump, est en vigueur mercredi après une guerre de 12 jours lancée par les autorités israéliennes pour, selon elles, empêcher Téhéran de se doter de l’arme atomique.Les ennemis ont tous deux crié “victoire”, Israël jurant que l’Iran n’aurait jamais l’arme atomique et Téhéran affirmant qu’il ne cherchait pas à l’acquérir.”Israël et l’Iran semblent respecter l’accord de cessez-le-feu négocié par les États-Unis, après une réponse ferme de Trump face à des rapports faisant état de violations initiales par les deux camps”, note Neil Wilson.Selon lui, “l’optimisme ne s’était jamais totalement évaporé pendant les 12 jours de conflit, si bien que le rebond actuel reste modéré”.L’attention des marchés se porte également vers le sommet de l’Otan à La Haye mercredi, où les pays membres devraient s’engager sur une hausse substantielle de leurs dépenses militaires, jusqu’à 5% de leur Produit intérieur brut (PIB) d’ici 2035.Le secteur de la défense profitait de la dynamique, Dassault Aviation s’octroyant 1,44% à 296,20 euros et Thales 1,26% à 240,80 euros vers 10H00.Worldline dégringoleLe spécialiste français des paiements électroniques Worldline est accusé d’avoir opéré des milliards d’euros de paiements “frauduleux” ou “contraires à l’éthique” pour le compte “d’arnaqueurs en ligne, casinos illégaux, groupes pornos controversés, sites de prostitution”, d’après une enquête publiée mercredi, menée par 21 médias internationaux dont Mediapart, coordonnés par le collectif de journalistes et le réseau de médias European Investigative Collaborations (EIC).Worldline a réagi dans un communiqué mercredi, rappelant que le groupe “évolue dans un environnement réglementaire exigeant et en constante évolution, en particulier dans les secteurs HBR (High Business Risk), tels que les casinos en ligne, les plateformes de courtage en ligne ou les services de rencontres pour adultes”. Le groupe indique avoir renforcé depuis 2023 “son cadre de gestion des risques” et résilié les relations commerciales non conformes à ce cadre, en particulier dans son portefeuille HBR.L’action Worldline chutait de 24,95% à 3,47 euros à la Bourse de Paris vers 10H00.

US Supreme Court ending term with birthright, porn, voting rights

As the US Supreme Court winds down its term ahead of the summer break, there are a number of cases still to be decided.The court is scheduled to issue opinions on Thursday and these are the major outstanding cases:- Birthright citizenship -The case is ostensibly about Donald Trump’s bid to scrap birthright citizenship but it actually turns on whether federal judges have the right to issue nationwide blocks to presidential decrees.It is perhaps the most significant of the remaining cases since it could have far-reaching ramifications for the ability of the judiciary to rein in Trump or future US presidents.Trump’s executive order ending automatic citizenship for children born on American soil has been paused by district courts in Maryland, Massachusetts and Washington that deemed it unconstitutional.But the question before the Supreme Court is whether a single district court can freeze an executive branch move with a universal injunction.The Trump administration is asking the Supreme Court to restrict the application of a district court’s injunction solely to the parties who brought the case and the district where the judge presides.Whatever the nine justices decide, the actual question of whether Trump can legally end birthright citizenship is expected to be back in front of the top court before long.- Porn site age verification -The case — Free Speech Coalition vs Paxton — involves a Texas law requiring pornographic websites to verify visitors’ ages, part of a growing effort to limit access by minors to online sexual content.Texas is one of nearly 20 states to institute such a requirement, which critics argue violates First Amendment free speech rights.A district court sided with a challenge by an adult entertainment industry trade group, the Free Speech Coalition, saying the law restricted access by adults to constitutionally protected content.But a conservative-dominated appeals court upheld the age verification requirement, prompting the trade group to take its case to the Supreme Court, where conservatives have a 6-3 supermajority.- Students and LGBTQ-themed content -This religious rights case examines whether parents have the right to pull their children from public school classes when books containing LGBTQ-related content are read or discussed.The schools, in a Maryland county, had offered parents the chance to opt out of classes featuring books aimed at combating prejudice and discussing gender identity and homosexuality, but later retracted the option.Parents are suing because the opt-outs were canceled. They say the schools’ inclusive curriculum choices infringe on their Christian and Muslim faiths and First Amendment rights. Court precedent has generally established that exposing students to ideas contrary to religion does not constitute coercion.- Planned Parenthood funding -South Carolina’s Republican governor, Henry McMaster, issued an executive order in 2018 cutting off reimbursements to the two Planned Parenthood clinics in the state for services the reproductive health organization provided to low-income Americans under the government Medicaid program.The Medicaid reimbursements were not for abortion-related services, but McMaster said providing any funding to Planned Parenthood amounts to a taxpayer “subsidy of abortion,” which is banned in South Carolina for women who are more than six weeks pregnant.Planned Parenthood, which provides a range of health services, filed suit against the state arguing that Medicaid patients have the right to receive care from any qualified provider.An appeals court ruled that Planned Parenthood cannot be excluded from the state’s Medicaid program and South Carolina appealed to the Supreme Court.- Voting rights -This case is a challenge by a group of white voters to a congressional map adopted last year by the state legislature of Louisiana creating a second Black majority district.Black people make up one-third of the population of Louisiana, which has six congressional districts, and generally vote Democratic.Opponents of the redrawn map argue that using race to design congressional maps is racial gerrymandering prohibited by the Constitution.The eventual Supreme Court ruling could have an impact on whether Democrats or Republicans control the House of Representatives in the 2026 midterm elections.

Mondial des clubs: Manchester City se teste contre la Juventus, avec la première place en jeu

Manchester City et la Juventus Turin, en phase de reconstruction après une saison décevante sans titre, se sont promenés jusqu’à présent dans le groupe G du Mondial des clubs et vont en découdre jeudi à Orlando pour le gain de la première place.L’affiche a de quoi faire saliver sur le papier entre deux géants du foot européen pour finir la phase de groupes de la compétition, même si l’hégémonie des Mancuniens est bien plus récente que celle des Turinois.Vainqueurs de la Ligue des champions en 2023, point d’orgue d’une ère glorieuse, également marquée par une domination sans partage en Premier League (2018, 2019, 2021, 2022, 2023, 2024), les Citizens veulent prouver que le gros passage à vide vécu ces derniers mois ne préfigure pas la fin de l’ère Pep Guardiola, à la tête de l’équipe depuis neuf ans. Pour cela, ils ont recruté trois jeunes joueurs prometteurs, le défenseur algérien Rayan Aït-Nouri (24 ans), le milieu néerlandais Tijjani Reijnders (26 ans) et surtout l’attaquant français Rayan Cherki (21 ans), chargé d’éclairer l’attaque, après le départ du Belge Kevin De Bruyne à Naples.Après des débuts timides contre le Wydad Casablanca (2-0), L’ancien lyonnais a montré un aperçu de son talent en étant buteur contre Al Ain (6-0). De quoi récolter quelques louanges de Guardiola: “on connaît le potentiel de Rayan. Je vois beaucoup de choses à l’entraînement et je me dis +quel joueur !+”.- Eviter le Real -Les “Blue skies” n’en restaient pas moins sur leur faim après la correction infligée à l’équipe émiratie, car ils s’étaient fixés l’objectif de marquer sept buts.Pourquoi tant de gourmandise ? Parce que si leur différence de buts est la même (+8), la Juventus se retrouve devant au classement pour en avoir marqué un de plus (9 et 1 encaissé). Ce qui suffirait à Turin pour finir premier, en cas de nul jeudi entre les deux équipes. Or l’enjeu est de taille car le 2e risque fort d’affronter en 8e de finale le Real Madrid, favori pour terminer en tête du groupe H.De fait, ce City-Juve doit aussi permettre à chacune des deux équipes de se tester vraiment face à un adversaire d’un tout autre calibre que leurs deux précédents sparring-partners.Pour Turin, lauréat de deux C1 (1985, 1996) et dont le dernier scudetto, le 36e, remonte à 2020, les heures de gloire commencent à dater, malgré une 15e coupe d’Italie en 2024. Aussi, la formation transalpine compte sur le coach croate Igor Tudor, arrivé fin mars en remplacement de Thiago Motta, pour renouer avec elle.La Juventus a montré des signes encourageants aux Etats-Unis – certes à relativiser étant donné la faiblesse des victimes Al Ain (5-0) et Wydad (4-1) – où le jeune ailier turc Kenan Yildiz s’est distingué en inscrivant trois buts et le Français Randal Kolo Muani deux.- “Match difficile” -C’est toutefois l’arrière-garde, largement remodelée à l’intersaison, avec les arrivées du gardien Michele Di Gregorio et des défenseurs Pierre Kalulu et Lloyd Kelly, qui sera scrutée contre l’armada de City menée par Erling Haaland et Bernardo Silva, le nouveau capitaine.”Tout le monde sait le type d’équipe qu’est Man City, ce qu’elle essaie de faire subir à l’adversaire”, a prévenu Kelly, ancien joueur de Bournemouth et de Newcastle. “Nous savons que ce sera un match difficile.”D’autant que du côté de Manchester, l’ambition affichée est de remporter ce premier Mondial des clubs à 32 équipes. “C’est pour cela que nous sommes ici, nous ne sommes pas en vacances, nous voulons gagner ce tournoi”, a martelé le gardien Stefan Ortega.Quant à Pep Guardiola, pour qui “rien n’effacera” vraiment la mauvaise saison écoulée, il sait qu’un parcours gagnant permettrait au moins de lancer la suivante sur les meilleures bases possibles. “Je veux faire de mon mieux. Je veux profiter de ce moment car on est là qu’une fois tous les quatre ans… Et je veux aller le plus loin possible”, a-t-il assuré.

Au Kenya, des milliers de manifestants commémorent les victimes du mouvement inédit de 2024

Des milliers de Kényans étaient de retour dans les rues mercredi, en mémoire des plus de 60 personnes tuées lors des manifestations historiques conduites un an plus tôt, malgré les craintes des violences de la police et de “voyous”. La prise du Parlement le 25 juin 2024 par des milliers de jeunes, réclamant le retrait de la loi de finances et la démission du président William Ruto, avait marqué l’apogée de protestations qui ont perduré jusqu’en juillet, durement réprimées par les forces de l’ordre.Plus de 60 personnes ont été tuées lors de ce mouvement inédit, selon les groupes de défense des droits humains. Plus de 80 personnes ont aussi été enlevées – certaines des mois après les manifestations – et des dizaines d’entre elles sont toujours portées disparues. Mercredi, les familles des victimes et les militants ont appelé à des rassemblements pacifiques, quand d’autres ont enjoint à “occuper le palais présidentiel”. Par crainte de violences, de nombreuses écoles et commerces étaient fermés, et le trafic était très fortement réduit à Nairobi. Dans la capitale, les principales rues menant au Parlement avaient été bloquées par la police et des bâtiments gouvernementaux étaient protégés par des barbelés. Dans le centre ville, des milliers de manifestants, essentiellement de jeunes hommes, scandant “Ruto doit partir” – leur cri de ralliement depuis un an -, brandissaient des drapeaux kényans, des portraits de ceux tués l’année dernière ou déposaient des fleurs devant l’hémicycle. “Je suis venu ici en tant que jeune kényan pour manifester. C’est notre droit, au nom de nos concitoyens kényans qui ont été tués l’année dernière. La police est là (…) ils sont censés nous protéger mais ils nous tuent”, a déclaré à l’AFP Eve, âgée de 24 ans et sans emploi. Anthony, 25 ans, vend des drapeaux tout en marchant, contre “les violences policières, l’oppression, les taxes élevées et tout ce qui ne va pas dans ce pays.””La marche est toujours pacifique, mais c’est quand la police (commence à envoyer) des gaz lacrymogènes que ça tourne au chaos”, ajoute-t-il. La télévision kényane diffusait également des images de rassemblements dans la grande ville côtière de Mombasa. – Colère -Le gouvernement de William Ruto s’est efforcé d’éviter toute hausse directe d’impôts dans le budget de cette année afin de limiter les troubles. Mais la récente mort en cellule d’Albert Ojwang, un enseignant de 31 ans qui avait critiqué un haut responsable de la police, a amplifié la colère d’une partie de la société, les forces de l’ordre ayant initialement tenté de camoufler son décès en suicide.Ce décès a déjà suscité ces dernières semaines des manifestations de quelques centaines de personnes contre les violences policières, qui ont engendré de nouvelles brutalités. La police a dit que les rassemblements étaient permis à condition d’être “pacifiques et non armés.” Le 17 juin à Nairobi, l’un d’eux a été marqué par des affrontements entre des manifestants, les forces de l’ordre et des “voyous” armés qui s’en sont pris aux protestataires et travaillaient en tandem avec la police, ont constaté des journalistes de l’AFP. Un policier a tiré à bout portant sur un vendeur non violent, une scène filmée devenue virale, qui a accentué la colère dans le pays. “Il est extrêmement important que les jeunes célèbrent le 25 juin parce qu’ils ont perdu des gens qui leur ressemblent, qui parlent comme eux (…) qui se battent pour la bonne gouvernance”, a souligné à l’AFP Angel Mbuthia, présidente d’un mouvement de jeunes du parti d’opposition Jubilee Party.”Il n’y a rien de bon à célébrer dans les événements de l’année dernière”, a à l’inverse estimé l’analyste et avocat Javas Bigambo, qui craint une exploitation politique de la colère populaire.- “Menace contre notre nation” -Huit diplomates occidentaux ont appelé mardi à la retenue lors des commémorations, se disant “préoccupés par le recours à des +voyous+ pour infiltrer ou perturber des rassemblements pacifiques”.”Nous appelons chacun à faciliter les manifestations pacifiques et à s’abstenir de toute violence”, ont-ils déclaré, alors que médias et réseaux sociaux font état de plans décidés au plus haut niveau de l’Etat pour réprimer fortement les protestataires mercredi.Cet appel, signé notamment par les ambassadeurs américain et britannique, est survenu peu après que William Ruto a promis aux policiers que son gouvernement les “soutiendrait”.”Personne n’est au-dessus de la loi”, a-t-il lancé, avertissant que le recours à la force, aux insultes ou aux menaces contre des policiers constituent une “menace contre notre nation”.