La Bourse de Paris optimiste avant l’emploi américain

La Bourse de Paris évoluait en petite hausse vendredi avant la publication des chiffres officiels de l’emploi américain en août, qui pourraient conforter les attentes de baisse de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).Après avoir hésité à l’ouverture, la Bourse de Paris s’inscrivait en hausse de 0,31% vers 10H15 heure locale, avançant de 23,54 points, à 7.722,46 points.Jeudi, le CAC 40 a cédé 0,27%, terminant à 7.698,92 points.Les investisseurs attendent vendredi les chiffres mensuels officiels sur l’emploi aux Etats-Unis. Ils feront l’objet d’une attention particulière vendredi, le précédent rapport ayant été jugé “bidonné” en sa défaveur par le président Donald Trump qui a renvoyé la directrice du service de statistiques.Il s’agira en effet de “la première publication depuis que Trump a limogé” Erika McEntarfer, la responsable du service à l’origine du rapport (BLS), rappelle Stephen Innes, gérant de SPI AM. Et cette publication “arrive avec l’ombre de révisions massives qui plane au-dessus” d’elle.A l’approche de la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), le rapport officiel sur l’emploi américain en août apparaît “comme le juge de paix d’un marché partagé entre optimisme et vigilance”, estime John Plassard, responsable de la stratégie d’investissement chez Cité Gestion Private Bank.De nouvelles données montrant un ralentissement du marché du travail conforteraient le scénario d’un assouplissement monétaire de la Fed dès septembre, après que son président Jerome Powell a ouvert récemment la porte à une baisse des taux réclamée de longue date par le président américain Donald Trump. Au contraire, un marché du travail solide réduirait les marges de manÅ“uvre de l’institution monétaire, car cela voudrait dire que l’économie américaine est en bonne santé et n’a pas besoin d’une politique monétaire plus accommodante.La dette française scrutéeAutre sujet d’attention pour les investisseurs: la France est à trois jours d’un scrutin qui devrait provoquer la chute du gouvernement du Premier ministre François Bayrou, ravivant les craintes d’un retour de l’instabilité politique dans le pays.Le taux de l’emprunt de la France à 10 ans, qui avait grimpé en flèche mardi, dépassant les 4,6%, s’est nettement détendu, évoluant autour de 4,16% vers 10H15.”Néanmoins, faute de résolution à l’impasse politique en France et avec le risque d’une chute du gouvernement Bayrou lundi, les investisseurs pourraient réduire leur exposition au risque avant le week-end”, met en garde Stephen Innes.La prochaine révision de la notation de la qualité du crédit de la France interviendra rapidement après le vote de confiance, par l’agence Fitch Ratings le 12 septembre puis plus tard par S&P en novembre.

Asian, European markets rally ahead of US jobs data

Asian and European markets advanced on Friday, in line with a global equity rally ahead of a US jobs report that will give insight about the Federal Reserve’s next move on interest rates.A frenzied selloff of Chinese stocks meanwhile slowed over reports of a regulatory clampdown.The global bond market also eased after yields had jumped this week on concerns over mounting government debt.London, Paris and Frankfurt were having a fair time of it, trading up at the open on Friday.Across the pond, investors will be looking to US government jobs data due on Friday to cement rate-cut bets.”All eyes will be on Friday’s nonfarm payrolls report with bad news likely to be interpreted as good news as it will raise the market probability that the Fed cuts rates,” said Victoria Scholar, head of investment at Interactive Investor.Weekly data released on Thursday showed more first-time claims for unemployment benefits in the United States than analysts had expected, while figures from payroll firm ADP showed slowing private sector hiring in August.”Investors now look for final confirmation that the weakening trend is entrenched and justifies a Fed cut –- or two,” said Ipek Ozkardeskaya of Swissquote bank.In Asia, an August rally in Chinese stocks, fuelled by surging shares in semiconductor firms, ground to a halt this week, with Cambricon Technologies crashing 14 percent on Thursday, as investors weighed potential regulations.China’s blue-chip CSI 300 benchmark recovered on Friday after falling 2.1 percent the previous day — the largest drop since early April, when US President Donald Trump’s tariff threats caused the index to drop more than seven percent in one day.Tokyo, Hong Kong and Taiwan all closed up on Friday. Shanghai’s benchmark index, which had been tracking down in early trading, clawed its way back up to end 1.2 percent up.Analysts said earlier falls had followed a Bloomberg report that China’s financial regulators might implement measures to cool the pace of the selloff in stocks.”The selloff is more than a blip; it’s the first crack in the facade of a $1.2 trillion melt-up that had traders whispering about deja-vu and a speculative frenzy reminiscent of the 2015 ‘crazy bull’,” said Stephen Innes of SPI Asset Management.Gold remained a refuge for investors, who have been turning away from long-term bonds once considered safe assets.Bullion consolidated near its all-time high, while oil prices extended losses on Friday in anticipation of excess supply in the coming months, as OPEC+ nations are expected to further unwind production cuts.”Geopolitical risks… remain elevated, with mounting fears of further Russian attacks on Ukraine. That keeps downside potential in oil limited, likely into the $60–62 range,” Swissquote’s Ozkardeskaya said.Oil has tumbled 12 percent this year as global producers outside OPEC+ ramp up and tariffs curb demand.- Key figures at 0830 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.03 percent at 43,018.75 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.43 percent at 25,417.98 (close)Shanghai – Composite: UP 1.24 percent at 3,812.51 (close) London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 9,246.86Paris – CAC 40: UP 0.1 percent at 7,708.80Frankfurt – DAX: UP 0.2 percent at 23,816.61Euro/dollar: UP at $1.1681 from $1.1649 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.3470 from $1.3437Dollar/yen: DOWN at 148.13 yen from 148.45 yenEuro/pound: FLAT at 86.72 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.5 percent at $63.14 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.4 percent at $66.69 per barrelNew York – Dow: UP 0.8 percent at 45,621.29 (close)

Paris: la verbalisation dans la zone à trafic limité repoussée à 2026

La verbalisation des conducteurs dans la zone à trafic limité (ZTL) de l’hypercentre de Paris ne commencera pas avant 2026, a annoncé la mairie jeudi, dix mois après le lancement sur un mode “pédagogique” de ce dispositif de restriction de la circulation.”La Ville de Paris a décidé de prolonger la phase pédagogique jusqu’en 2026 afin de permettre à tous les usagers de bien prendre en compte ce nouveau dispositif”, a indiqué à l’AFP la municipalité, confirmant une information du Parisien.La mairie avait initialement prévu de ne pas mettre d’amendes pendant les six mois suivant la mise en place de cette mesure en novembre 2024. Elle a également signalé que ces “mois d’expérimentation” avaient “vu une baisse de 8% du trafic routier dans la ZTL”, regroupant les quatre premiers arrondissements parisiens.”Notre groupe l’avait annoncé: cette usine à gaz kafkaïenne est inapplicable”, a réagi jeudi sur X le groupe d’opposition Changer Paris regroupant Républicains, centristes et indépendants, fermement opposés à la mesure. Depuis fin 2024, les voitures et scooters ne sont plus autorisés à traverser le coeur de Paris sans s’y arrêter, sauf motif valable.En dehors des bus, taxis et véhicules de secours, toujours autorisés, seuls les conducteurs travaillant ou résidant dans la zone, et ceux qui y font une halte peuvent donc y rouler.Au moment de la mise en oeuvre de la ZTL, l’adjoint écologiste chargé des transports David Belliard avait précisé que les policiers municipaux seraient d’abord mobilisés pour “faire de la pédagogie”.Rémi Féraud, candidat malheureux à la primaire des socialistes pour la mairie de Paris, avait promis la généralisation de la ZTL à l’ensemble de la capitale, mais le vainqueur de l’élection Emmanuel Grégoire y est opposé. Selon un décompte de l’Agence de la transition écologique en 2019, 238 ZTL étaient en service dans huit pays européens.En France, elles se multiplient depuis la première à Nantes en 2012, suivie notamment de Grenoble, Rennes, Paris et Lyon.

Paris: la verbalisation dans la zone à trafic limité repoussée à 2026

La verbalisation des conducteurs dans la zone à trafic limité (ZTL) de l’hypercentre de Paris ne commencera pas avant 2026, a annoncé la mairie jeudi, dix mois après le lancement sur un mode “pédagogique” de ce dispositif de restriction de la circulation.”La Ville de Paris a décidé de prolonger la phase pédagogique jusqu’en 2026 afin de permettre à tous les usagers de bien prendre en compte ce nouveau dispositif”, a indiqué à l’AFP la municipalité, confirmant une information du Parisien.La mairie avait initialement prévu de ne pas mettre d’amendes pendant les six mois suivant la mise en place de cette mesure en novembre 2024. Elle a également signalé que ces “mois d’expérimentation” avaient “vu une baisse de 8% du trafic routier dans la ZTL”, regroupant les quatre premiers arrondissements parisiens.”Notre groupe l’avait annoncé: cette usine à gaz kafkaïenne est inapplicable”, a réagi jeudi sur X le groupe d’opposition Changer Paris regroupant Républicains, centristes et indépendants, fermement opposés à la mesure. Depuis fin 2024, les voitures et scooters ne sont plus autorisés à traverser le coeur de Paris sans s’y arrêter, sauf motif valable.En dehors des bus, taxis et véhicules de secours, toujours autorisés, seuls les conducteurs travaillant ou résidant dans la zone, et ceux qui y font une halte peuvent donc y rouler.Au moment de la mise en oeuvre de la ZTL, l’adjoint écologiste chargé des transports David Belliard avait précisé que les policiers municipaux seraient d’abord mobilisés pour “faire de la pédagogie”.Rémi Féraud, candidat malheureux à la primaire des socialistes pour la mairie de Paris, avait promis la généralisation de la ZTL à l’ensemble de la capitale, mais le vainqueur de l’élection Emmanuel Grégoire y est opposé. Selon un décompte de l’Agence de la transition écologique en 2019, 238 ZTL étaient en service dans huit pays européens.En France, elles se multiplient depuis la première à Nantes en 2012, suivie notamment de Grenoble, Rennes, Paris et Lyon.

Moins d’huile et plus de protéines, la recette pour sauver les enfants du sud du Pakistan

Devant des mères serrant leurs bébés faméliques, Asma cuisine son “pudding de semoule”: avec ses recettes locales et abordables, cette Pakistanaise tente d’enrayer la malnutrition qui frappe près d’un enfant sur deux dans le Sud rural.Aujourd’hui, cette travailleuse sociale de 37 ans propose deux versions: semoule frite pour les moins aisées ou agrémentée d’un Å“uf ou de lait, faciles à trouver au village et très nutritifs.”Le paquet de semoule coûte moins de 50 roupies (15 centimes d’euros) et si vous utilisez une à deux cuillères à soupe par jour pour vos recettes, il tient facilement une semaine”, assure-t-elle.Car si le Sindh, province côtière de 55 millions d’habitants, abrite Karachi, le coeur économique du pays, à quelques heures à peine de la mégalopole, des villages entiers sont durement frappés par la malnutrition.Dans ces zones rurales, où la contraception reste un tabou et où les familles nombreuses sont la norme, 3.500 mères ont bénéficié de cours de cuisine imaginés par l’Unicef.Après un an de leçons, Shahnaz, 25 ans, a radicalement changé l’alimentation de ses six enfants.”Ici, j’ai appris à faire le khichdi”, un mélange de lentilles et de riz, “des pudding et des gâteaux de semoule”, dit-elle, assise sur une natte colorée près du réchaud. “Alors qu’avant je ne donnais que des pommes de terre à mes enfants parce qu’il y en avait toujours à la maison”.”La santé de mes enfants s’est améliorée et on m’a dit récemment que ma fille ne souffrait plus de malnutrition,”se félicite-t-elle.Comme elle, Koulsoum, 23 ans, espère sauver ses cinq enfants, tous nés prématurés. “L’un de mes enfants est mort et ma plus jeune est extrêmement faible alors on m’a conseillé de suivre ces cours”, dit celle qui n’a qu’un nom, comme la plupart des femmes de son district.A Sujawal, de nombreuses mères racontent ne donner à leurs enfants, parfois âgés de quelques semaines, que des morceaux de galettes frites en guise de repas.Résultat, dans le Sindh, 48% des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition et 20% d’émaciation, sa forme la plus mortelle, selon la dernière enquête nationale menée en 2018. Plus vulnérables au manque d’eau potable et d’hygiène, ils ont souvent aussi la dengue ou le paludisme, souffrent de vomissements, diarrhées ou difficultés à uriner et ont le ventre anormalement enflé.- Pas d’épices -Dans le Sindh rural, souvent, les enfants ne mangent toujours pas de nourriture solide à six mois, et, pour ceux qui en ingèrent, ce sont les restes du repas des parents, trop épicés pour les estomacs de bébés.Et même ainsi, “le principal problème est le manque de diversité alimentaire”, affirme Mazhar Iqbal, nutritionniste pour l’Unicef.Au Pakistan, 38% des enfants ne mangent que deux ou moins des huit catégories d’aliments recommandées par l’Unicef, – Å“ufs, viande, poisson, produits laitiers…Pourtant des alternatives peu coûteuses existent: si poisson, boeuf et dinde restent extrêmement chers et utilisés pour les grandes occasions, les abats de poulet, les os bouillis ou les légumineuses sont de bonnes sources de protéines.Quant aux rares fruits et légumes, s’ils sont frits, comme c’est généralement le cas, ils perdent leurs nutriments.C’est ce genre de conseils que Bakhtawar Kareem est venue chercher, après avoir perdu un enfant anémique.Comme 72% des enfants de Sujawal, sa fille d’un an, léthargique, présente un retard de croissance et risque le retard cognitif, prévient l’Unicef.- “Les femmes mangent les restes” -Mais le cercle vicieux de la malnutrition commence chez les mères. “Avec mariages précoces et grossesses répétées, plus de 45% des femmes du Sindh sont anémiques”, affirme le nutritionniste Mazhar Iqbal. “Cela augmente les risques d’avoir des bébés de faible poids à la naissance, plus susceptibles de souffrir de malnutrition”.A Sujawal, où seuls un quart des habitants savent lire et écrire, les idées reçues privent aussi les femmes de nutriments vitaux.Régulièrement, Farrah Naz doit répéter que, non, les oeufs ou les fruits secs ne font pas saigner plus les femmes pendant leurs règles –et qu’ils ne doivent donc pas leur être interdits.Au-delà, ajoute la patronne de la branche pakistanaise de l’Alliance mondiale pour l’amélioration de la nutrition (GAIN), “dans la plupart des familles, les filles et les femmes cuisinent et servent leurs proches. Ce n’est qu’ensuite qu’elles peuvent manger les restes”.Et quand la nourriture vient à manquer, ce sont leurs rations qui sont supprimées en premier, poursuit-elle.Et ce, “alors même que les femmes écopent des tâches les plus physiques dans les champs”.

Moins d’huile et plus de protéines, la recette pour sauver les enfants du sud du Pakistan

Devant des mères serrant leurs bébés faméliques, Asma cuisine son “pudding de semoule”: avec ses recettes locales et abordables, cette Pakistanaise tente d’enrayer la malnutrition qui frappe près d’un enfant sur deux dans le Sud rural.Aujourd’hui, cette travailleuse sociale de 37 ans propose deux versions: semoule frite pour les moins aisées ou agrémentée d’un Å“uf ou de lait, faciles à trouver au village et très nutritifs.”Le paquet de semoule coûte moins de 50 roupies (15 centimes d’euros) et si vous utilisez une à deux cuillères à soupe par jour pour vos recettes, il tient facilement une semaine”, assure-t-elle.Car si le Sindh, province côtière de 55 millions d’habitants, abrite Karachi, le coeur économique du pays, à quelques heures à peine de la mégalopole, des villages entiers sont durement frappés par la malnutrition.Dans ces zones rurales, où la contraception reste un tabou et où les familles nombreuses sont la norme, 3.500 mères ont bénéficié de cours de cuisine imaginés par l’Unicef.Après un an de leçons, Shahnaz, 25 ans, a radicalement changé l’alimentation de ses six enfants.”Ici, j’ai appris à faire le khichdi”, un mélange de lentilles et de riz, “des pudding et des gâteaux de semoule”, dit-elle, assise sur une natte colorée près du réchaud. “Alors qu’avant je ne donnais que des pommes de terre à mes enfants parce qu’il y en avait toujours à la maison”.”La santé de mes enfants s’est améliorée et on m’a dit récemment que ma fille ne souffrait plus de malnutrition,”se félicite-t-elle.Comme elle, Koulsoum, 23 ans, espère sauver ses cinq enfants, tous nés prématurés. “L’un de mes enfants est mort et ma plus jeune est extrêmement faible alors on m’a conseillé de suivre ces cours”, dit celle qui n’a qu’un nom, comme la plupart des femmes de son district.A Sujawal, de nombreuses mères racontent ne donner à leurs enfants, parfois âgés de quelques semaines, que des morceaux de galettes frites en guise de repas.Résultat, dans le Sindh, 48% des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition et 20% d’émaciation, sa forme la plus mortelle, selon la dernière enquête nationale menée en 2018. Plus vulnérables au manque d’eau potable et d’hygiène, ils ont souvent aussi la dengue ou le paludisme, souffrent de vomissements, diarrhées ou difficultés à uriner et ont le ventre anormalement enflé.- Pas d’épices -Dans le Sindh rural, souvent, les enfants ne mangent toujours pas de nourriture solide à six mois, et, pour ceux qui en ingèrent, ce sont les restes du repas des parents, trop épicés pour les estomacs de bébés.Et même ainsi, “le principal problème est le manque de diversité alimentaire”, affirme Mazhar Iqbal, nutritionniste pour l’Unicef.Au Pakistan, 38% des enfants ne mangent que deux ou moins des huit catégories d’aliments recommandées par l’Unicef, – Å“ufs, viande, poisson, produits laitiers…Pourtant des alternatives peu coûteuses existent: si poisson, boeuf et dinde restent extrêmement chers et utilisés pour les grandes occasions, les abats de poulet, les os bouillis ou les légumineuses sont de bonnes sources de protéines.Quant aux rares fruits et légumes, s’ils sont frits, comme c’est généralement le cas, ils perdent leurs nutriments.C’est ce genre de conseils que Bakhtawar Kareem est venue chercher, après avoir perdu un enfant anémique.Comme 72% des enfants de Sujawal, sa fille d’un an, léthargique, présente un retard de croissance et risque le retard cognitif, prévient l’Unicef.- “Les femmes mangent les restes” -Mais le cercle vicieux de la malnutrition commence chez les mères. “Avec mariages précoces et grossesses répétées, plus de 45% des femmes du Sindh sont anémiques”, affirme le nutritionniste Mazhar Iqbal. “Cela augmente les risques d’avoir des bébés de faible poids à la naissance, plus susceptibles de souffrir de malnutrition”.A Sujawal, où seuls un quart des habitants savent lire et écrire, les idées reçues privent aussi les femmes de nutriments vitaux.Régulièrement, Farrah Naz doit répéter que, non, les oeufs ou les fruits secs ne font pas saigner plus les femmes pendant leurs règles –et qu’ils ne doivent donc pas leur être interdits.Au-delà, ajoute la patronne de la branche pakistanaise de l’Alliance mondiale pour l’amélioration de la nutrition (GAIN), “dans la plupart des familles, les filles et les femmes cuisinent et servent leurs proches. Ce n’est qu’ensuite qu’elles peuvent manger les restes”.Et quand la nourriture vient à manquer, ce sont leurs rations qui sont supprimées en premier, poursuit-elle.Et ce, “alors même que les femmes écopent des tâches les plus physiques dans les champs”.

Vote de confiance: Bayrou martèle son message et évoque l’après-8 septembre

François Bayrou s’est projeté vendredi dans l’après vote de confiance du 8-septembre, assurant que son objectif “aujourd’hui” n’était pas de mettre en scène sa sortie dans la perspective de 2027, tout en martelant son message sur l’état catastrophique des finances publiques.  Après RMC et BFMTV jeudi matin, France 2 jeudi soir, le locataire de Matignon s’est exprimé vendredi matin sur RTL. “La politique, ce n’est pas du spectacle, Ce n’est pas une tournée d’adieu, comme vous dites. Je suis un responsable politique. Je l’étais avant d’être Premier ministre et je le resterai après”, a-t-il déclaré d’emblée à trois jours de la chute probable de son gouvernement.”La question est beaucoup plus simple. Est-ce que notre pays a mesuré la gravité de la situation devant laquelle il se trouve ? Et la situation, elle est de deux piliers, si j’ose dire. Premier pilier: la France est un pays qui ne produit pas assez. (…) La deuxième question, c’est l’endettement du pays”, a martelé le président du Mouvement démocrate (MoDem).Lundi après-midi, M. Bayrou engagera la responsabilité de son gouvernement sur une déclaration de politique générale portant sur le “constat” de l’endettement et l’ampleur du remède à administrer dans les budgets 2026.Sa chute semble inéluctable: la gauche, l’extrême droite, la majorité du petit groupe indépendant Liot et quelques députés LR ont promis de ne pas voter la confiance. Cette sortie quasi-programmée de Matignon, un premier acte vers l’Élysée ? “Je serai là en 2027 mais ça ne veut pas dire candidat à l’élection présidentielle. Ca n’est pas dans mon objectif aujourd’hui”, a assuré François Bayrou.”C’est toujours possible”, a-t-il cependant ajouté. Mais “ça n’est pas mon plan”. “Je ne fais pas ça pour obtenir quelque chose qui serait une manière de préparer un autre acte”.”Ce que j’ai fait, en prenant ce risque, en effet inédit, c’est de montrer que c’est tellement important que je n’hésite pas à mettre en jeu les responsabilités qui sont les miennes”, a-t-il ajouté.Sans parvenir à convaincre les oppositions, M. Bayrou poursuit son offensive médiatique: il sera l’invité de France 5 samedi à 19h00, puis du média en ligne Brut dimanche à 12h00. Il achève ses consultations des chefs de partis politique vendredi après-midi par la réception de la présidente par intérim du Parti radical, Nathalie Delattre.-Le RN prompt à censurer-Dès jeudi soir, François Bayrou a commencé à évoquer le scénario du renversement de son gouvernement. Qui pour lui succéder à Matignon en cas de chute ? “Je pense que c’est extrêmement difficile”, a-t-il répondu vendredi.Le Premier ministre a laissé entendre qu’il pourrait rester quelques temps à Matignon pour expédier les affaires courantes. “Il n’y a jamais d’interruption du gouvernement en France. Et donc oui, je remplirai ma mission avec tout ce que j’ai de conscience et de volonté de préserver les choses, et je serai là pour aider mon pays”, a-t-il dit.Interrogé sur l’hypothèse d’une démission d’Emmanuel Macron, réclamée par le Rassemblement national, LFI et même par certains responsables de la droite -Jean-François Copé, Valérie Pécresse, David Lisnard-, François Bayrou estime que “quand quelqu’un est élu, son devoir, sa mission et son honneur est d’aller au bout de son mandat”.Mais le RN promet d’ores et déjà de maintenir la pression sur l’exécutif.”Tout gouvernement qui continue la politique de M. Macron ou celle de M. Bayrou, c’est la même, ou celle (du premier secrétaire du PS, Olivier) Faure, parce qu’elle y ressemblera beaucoup, sera censuré par le Rassemblement national”, qui souhaite une nouvelle dissolution de l’Assemblée, a déclaré le président délégué du groupe RN, Jean-Philippe Tanguy, vendredi sur TF1.Reçus jeudi par François Bayrou, les socialistes poursuivent leur campagne pour Matignon, encouragés par le souhait d’Emmanuel Macron que le “socle commun” (Renaissance, MoDem, Horizons, LR) travaille à un compromis avec le parti à la rose.”Ce serait éventuellement envisageable si le PS disait +je renverse l’alliance et je gouverne avec le bloc central+”, avance un proche de Macron, qui reconnaît toutefois que le président reste muet sur ses intentions.Les socialistes ont reçu les assurances de Laurent Wauquiez, président du groupe Les Républicains (LR) à l’Assemblée, qui n’entend censurer a priori ni un gouvernement PS, ni un gouvernement RN. Une déclaration qui a suscité un certain émoi à droite. 

Vote de confiance: Bayrou martèle son message et évoque l’après-8 septembre

François Bayrou s’est projeté vendredi dans l’après vote de confiance du 8-septembre, assurant que son objectif “aujourd’hui” n’était pas de mettre en scène sa sortie dans la perspective de 2027, tout en martelant son message sur l’état catastrophique des finances publiques.  Après RMC et BFMTV jeudi matin, France 2 jeudi soir, le locataire de Matignon s’est exprimé vendredi matin sur RTL. “La politique, ce n’est pas du spectacle, Ce n’est pas une tournée d’adieu, comme vous dites. Je suis un responsable politique. Je l’étais avant d’être Premier ministre et je le resterai après”, a-t-il déclaré d’emblée à trois jours de la chute probable de son gouvernement.”La question est beaucoup plus simple. Est-ce que notre pays a mesuré la gravité de la situation devant laquelle il se trouve ? Et la situation, elle est de deux piliers, si j’ose dire. Premier pilier: la France est un pays qui ne produit pas assez. (…) La deuxième question, c’est l’endettement du pays”, a martelé le président du Mouvement démocrate (MoDem).Lundi après-midi, M. Bayrou engagera la responsabilité de son gouvernement sur une déclaration de politique générale portant sur le “constat” de l’endettement et l’ampleur du remède à administrer dans les budgets 2026.Sa chute semble inéluctable: la gauche, l’extrême droite, la majorité du petit groupe indépendant Liot et quelques députés LR ont promis de ne pas voter la confiance. Cette sortie quasi-programmée de Matignon, un premier acte vers l’Élysée ? “Je serai là en 2027 mais ça ne veut pas dire candidat à l’élection présidentielle. Ca n’est pas dans mon objectif aujourd’hui”, a assuré François Bayrou.”C’est toujours possible”, a-t-il cependant ajouté. Mais “ça n’est pas mon plan”. “Je ne fais pas ça pour obtenir quelque chose qui serait une manière de préparer un autre acte”.”Ce que j’ai fait, en prenant ce risque, en effet inédit, c’est de montrer que c’est tellement important que je n’hésite pas à mettre en jeu les responsabilités qui sont les miennes”, a-t-il ajouté.Sans parvenir à convaincre les oppositions, M. Bayrou poursuit son offensive médiatique: il sera l’invité de France 5 samedi à 19h00, puis du média en ligne Brut dimanche à 12h00. Il achève ses consultations des chefs de partis politique vendredi après-midi par la réception de la présidente par intérim du Parti radical, Nathalie Delattre.-Le RN prompt à censurer-Dès jeudi soir, François Bayrou a commencé à évoquer le scénario du renversement de son gouvernement. Qui pour lui succéder à Matignon en cas de chute ? “Je pense que c’est extrêmement difficile”, a-t-il répondu vendredi.Le Premier ministre a laissé entendre qu’il pourrait rester quelques temps à Matignon pour expédier les affaires courantes. “Il n’y a jamais d’interruption du gouvernement en France. Et donc oui, je remplirai ma mission avec tout ce que j’ai de conscience et de volonté de préserver les choses, et je serai là pour aider mon pays”, a-t-il dit.Interrogé sur l’hypothèse d’une démission d’Emmanuel Macron, réclamée par le Rassemblement national, LFI et même par certains responsables de la droite -Jean-François Copé, Valérie Pécresse, David Lisnard-, François Bayrou estime que “quand quelqu’un est élu, son devoir, sa mission et son honneur est d’aller au bout de son mandat”.Mais le RN promet d’ores et déjà de maintenir la pression sur l’exécutif.”Tout gouvernement qui continue la politique de M. Macron ou celle de M. Bayrou, c’est la même, ou celle (du premier secrétaire du PS, Olivier) Faure, parce qu’elle y ressemblera beaucoup, sera censuré par le Rassemblement national”, qui souhaite une nouvelle dissolution de l’Assemblée, a déclaré le président délégué du groupe RN, Jean-Philippe Tanguy, vendredi sur TF1.Reçus jeudi par François Bayrou, les socialistes poursuivent leur campagne pour Matignon, encouragés par le souhait d’Emmanuel Macron que le “socle commun” (Renaissance, MoDem, Horizons, LR) travaille à un compromis avec le parti à la rose.”Ce serait éventuellement envisageable si le PS disait +je renverse l’alliance et je gouverne avec le bloc central+”, avance un proche de Macron, qui reconnaît toutefois que le président reste muet sur ses intentions.Les socialistes ont reçu les assurances de Laurent Wauquiez, président du groupe Les Républicains (LR) à l’Assemblée, qui n’entend censurer a priori ni un gouvernement PS, ni un gouvernement RN. Une déclaration qui a suscité un certain émoi à droite. 

Vote de confiance: Bayrou martèle son message et évoque l’après-8 septembre

François Bayrou s’est projeté vendredi dans l’après vote de confiance du 8-septembre, assurant que son objectif “aujourd’hui” n’était pas de mettre en scène sa sortie dans la perspective de 2027, tout en martelant son message sur l’état catastrophique des finances publiques.  Après RMC et BFMTV jeudi matin, France 2 jeudi soir, le locataire de Matignon s’est exprimé vendredi matin sur RTL. “La politique, ce n’est pas du spectacle, Ce n’est pas une tournée d’adieu, comme vous dites. Je suis un responsable politique. Je l’étais avant d’être Premier ministre et je le resterai après”, a-t-il déclaré d’emblée à trois jours de la chute probable de son gouvernement.”La question est beaucoup plus simple. Est-ce que notre pays a mesuré la gravité de la situation devant laquelle il se trouve ? Et la situation, elle est de deux piliers, si j’ose dire. Premier pilier: la France est un pays qui ne produit pas assez. (…) La deuxième question, c’est l’endettement du pays”, a martelé le président du Mouvement démocrate (MoDem).Lundi après-midi, M. Bayrou engagera la responsabilité de son gouvernement sur une déclaration de politique générale portant sur le “constat” de l’endettement et l’ampleur du remède à administrer dans les budgets 2026.Sa chute semble inéluctable: la gauche, l’extrême droite, la majorité du petit groupe indépendant Liot et quelques députés LR ont promis de ne pas voter la confiance. Cette sortie quasi-programmée de Matignon, un premier acte vers l’Élysée ? “Je serai là en 2027 mais ça ne veut pas dire candidat à l’élection présidentielle. Ca n’est pas dans mon objectif aujourd’hui”, a assuré François Bayrou.”C’est toujours possible”, a-t-il cependant ajouté. Mais “ça n’est pas mon plan”. “Je ne fais pas ça pour obtenir quelque chose qui serait une manière de préparer un autre acte”.”Ce que j’ai fait, en prenant ce risque, en effet inédit, c’est de montrer que c’est tellement important que je n’hésite pas à mettre en jeu les responsabilités qui sont les miennes”, a-t-il ajouté.Sans parvenir à convaincre les oppositions, M. Bayrou poursuit son offensive médiatique: il sera l’invité de France 5 samedi à 19h00, puis du média en ligne Brut dimanche à 12h00. Il achève ses consultations des chefs de partis politique vendredi après-midi par la réception de la présidente par intérim du Parti radical, Nathalie Delattre.-Le RN prompt à censurer-Dès jeudi soir, François Bayrou a commencé à évoquer le scénario du renversement de son gouvernement. Qui pour lui succéder à Matignon en cas de chute ? “Je pense que c’est extrêmement difficile”, a-t-il répondu vendredi.Le Premier ministre a laissé entendre qu’il pourrait rester quelques temps à Matignon pour expédier les affaires courantes. “Il n’y a jamais d’interruption du gouvernement en France. Et donc oui, je remplirai ma mission avec tout ce que j’ai de conscience et de volonté de préserver les choses, et je serai là pour aider mon pays”, a-t-il dit.Interrogé sur l’hypothèse d’une démission d’Emmanuel Macron, réclamée par le Rassemblement national, LFI et même par certains responsables de la droite -Jean-François Copé, Valérie Pécresse, David Lisnard-, François Bayrou estime que “quand quelqu’un est élu, son devoir, sa mission et son honneur est d’aller au bout de son mandat”.Mais le RN promet d’ores et déjà de maintenir la pression sur l’exécutif.”Tout gouvernement qui continue la politique de M. Macron ou celle de M. Bayrou, c’est la même, ou celle (du premier secrétaire du PS, Olivier) Faure, parce qu’elle y ressemblera beaucoup, sera censuré par le Rassemblement national”, qui souhaite une nouvelle dissolution de l’Assemblée, a déclaré le président délégué du groupe RN, Jean-Philippe Tanguy, vendredi sur TF1.Reçus jeudi par François Bayrou, les socialistes poursuivent leur campagne pour Matignon, encouragés par le souhait d’Emmanuel Macron que le “socle commun” (Renaissance, MoDem, Horizons, LR) travaille à un compromis avec le parti à la rose.”Ce serait éventuellement envisageable si le PS disait +je renverse l’alliance et je gouverne avec le bloc central+”, avance un proche de Macron, qui reconnaît toutefois que le président reste muet sur ses intentions.Les socialistes ont reçu les assurances de Laurent Wauquiez, président du groupe Les Républicains (LR) à l’Assemblée, qui n’entend censurer a priori ni un gouvernement PS, ni un gouvernement RN. Une déclaration qui a suscité un certain émoi à droite. 

Pour ses débuts sur M6 dimanche, Anne-Sophie Lapix reçoit Kylian Mbappé

Le footballeur superstar Kylian Mbappé sera le premier invité d’Anne-Sophie Lapix pour sa nouvelle émission hebdomadaire d’interviews sur M6, dimanche à 20h20, a annoncé la chaîne vendredi à l’AFP.”Nous voulions une personnalité exceptionnelle, dont la parole est rare et qui rassemble les générations pour ce premier numéro du 20 20″ (le nom de l’émission), a déclaré la journaliste dans un communiqué transmis à l’AFP.”Le nom de Kylian Mbappé s’est imposé comme une évidence à quelques mois de la Coupe du monde de foot que diffusera M6. Nous sommes extrêmement heureux qu’il ait accepté d’inaugurer l’émission”, a-t-elle ajouté au sujet de l’attaquant star du Real Madrid et capitaine de l’équipe de France.Les Bleus affrontent l’Ukraine vendredi soir puis l’Islande mardi 9 septembre pour les qualifications au Mondial-2026.Anne-Sophie Lapix, 53 ans, a rejoint M6 et RTL, qui appartiennent au même groupe, après avoir été évincée de la présentation du JT de 20H00 de France 2, au terme de huit saisons.Le “20 20” sur M6 sera une interview de 10 minutes enregistrée dans les conditions du direct et diffusée chaque dimanche à 20h20, après le journal. Une séquence supplémentaire sera ensuite réservée à la plateforme numérique M6+. “Les invités seront des gens dans l’actu: évidemment pas mal de personnalités politiques, parce qu’on est en année pré-électorale et électorale, mais aussi de la culture, du sport”, avait expliqué Anne-Sophie Lapix à l’AFP fin août.”Ce qui est intéressant sur M6, c’est que c’est un public plus jeune (que celui des 20H00, NDLR), d’actifs. J’ai des enfants de 20 et 23 ans, ils ne regardaient pas forcément ce que je faisais auparavant et j’espère les intéresser”, avait-elle souligné.Sur RTL, elle a repris la tranche 18h-20H depuis le 25 août.