Foot: le Brésil écrase la Corée du Sud, avec un doublé de la pépite Estevao

Le Brésil a largement dominé la Corée du Sud 5-0 en match amical vendredi à Séoul, grâce notamment à un doublé de l’ailier de 18 ans de Chelsea, Estevao.A l’image d’un premier but issu d’un beau mouvement collectif, conclu par Estevao (13e minute) qui a récidivé à la 47e, la formation de Carlo Ancelotti a proposé un jeu séduisant porté vers l’avant. Aux côtés du nouveau joueur des Blues, les stars du Real Madrid ont aussi fait la différence: Rodrygo y est allé de son doublé (41e, 49e) et Vinicius Jr a enfoncé le clou en fin de match (77e).S’il n’a rien pu faire pour éviter la défaite, le capitaine de la Corée, Son Heung-min, a honoré sa 137e sélection et établi un nouveau record pour la sélection nationale. Le milieu du Paris SG, Lee Kang-in, était également aligné. Déjà qualifié pour la Coupe du monde 2026, le Brésil poursuit sa tournée amicale asiatique avec un match mardi au Japon, qui a fait nul (2-2) vendredi contre le Paraguay, un autre mondialiste.

Protection des mineurs: l’UE met la pression sur les plateformes

L’UE a mis vendredi la pression sur les entreprises de la tech en matière de protection des mineurs, en demandant des comptes à Apple, Google, Snapchat et YouTube, tandis que plusieurs Etats membres poussent en faveur d’une interdiction des réseaux sociaux aux enfants.La Commission européenne veut s’assurer que les magasins d’applications d’Apple et de Google (l’App Store et Google Play), le réseau social Snapchat, ainsi que YouTube (filiale de Google), sont bien en conformité avec les obligations découlant du règlement sur les contenus numériques, le DSA (Digital Services Act).Le DSA “prévoit clairement que lorsque les enfants utilisent des services en ligne, de très hauts niveaux de protection de la vie privée et de sécurité doivent s’appliquer, et ce n’est pas toujours le cas”, a regretté la commissaire européenne chargée du Numérique, Henna Virkkunen, avant une réunion des ministres européens des télécoms au Danemark.”C’est pourquoi la Commission durcit l’application de la loi, et nous avons envoyé des demandes d’information à quatre plateformes”, a ajouté la responsable.- Jeux d’argent et contenus sexuels -Dans le détail, la Commission s’inquiète de la possibilité pour des mineurs de télécharger des contenus potentiellement nuisibles ou illégaux sur l’App Store d’Apple ou Google Play. Comme des applications de paris ou des apps qui permettent de créer des contenus sexuels en dénudant des photos.Concernant Snapchat, la Commission a demandé à ce réseau comment il s’assure de l’âge de ses utilisateurs et quelles mesures il prend pour empêcher les enfants d’y recourir pour acheter des vapoteuses et autres “puffs” (cigarettes électroniques jetables), ou même des drogues.La plateforme vidéo de Google, YouTube, devra également expliquer comment elle s’assure de l’âge des internautes et dans quelle mesure il est pris en compte dans les recommandations de contenus. Elle a été épinglée à plusieurs reprises en raison de contenus inappropriés qui étaient proposés aux enfants.Interrogé par l’AFP, Snapchat a assuré agir pour offrir à ses utilisateurs “un environnement qui place en priorité leur sécurité et la réduction des risques et des dommages potentiels”.Google a rappelé de son côté “travailler depuis des années avec des experts en développement de l’enfant”, pour leur proposer des expériences adaptées dans ses services, y compris YouTube, “avec des contrôles parentaux solides, et des protections de pointe pour les jeunes utilisateurs”.Ces démarches, qui ne constituent pas encore des enquêtes formelles, s’appuient sur le vaste arsenal juridique dont l’Europe dispose pour réguler la tech à travers le DSA.Les manquements à cette loi peuvent valoir aux plateformes des amendes pesant jusqu’à 6% de leur chiffre d’affaires annuel mondial.- Interdictions -Bruxelles a déjà ouvert de nombreuses enquêtes dans le cadre du DSA, ciblant les plateformes de Meta, Facebook et Instagram, mais aussi TikTok, X, et le site chinois AliExpress.La Commission a annoncé ces nouvelles demandes d’information à l’occasion d’une réunion des ministres européens des télécoms, où la question de l’interdiction des réseaux sociaux aux enfants était au menu.Plusieurs pays membres sont ouvertement en faveur d’une telle mesure, à commencer par le Danemark, qui exerce la présidence tournante de l’UE et accueillait la réunion à Horsens.Le pays nordique a annoncé cette semaine vouloir interdire plusieurs réseaux “aux enfants et aux jeunes de moins de 15 ans”.Et, sous son impulsion, les ministres de 25 pays de l’UE, ainsi que la Norvège et l’Islande, ont signé vendredi une déclaration commune dans laquelle ils appellent à renforcer encore la protection des mineurs en ligne, notamment via les dispositifs de vérification d’âge, et apportent leur soutien à l’initiative de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Celle-ci a lancé une réflexion sur l’éventuelle mise en place d’un âge de majorité numérique à l’échelle de l’UE, et a demandé à un panel d’experts de lui remettre des recommandations d’ici la fin de l’année. “Il est crucial d’approfondir notre connaissance des effets de l’environnement numérique sur la santé des enfants. Nous ne pouvons pas laisser les réseaux sociaux décider des limites d’âge”, souligne la déclaration commune.

Protection des mineurs: l’UE met la pression sur les plateformes

L’UE a mis vendredi la pression sur les entreprises de la tech en matière de protection des mineurs, en demandant des comptes à Apple, Google, Snapchat et YouTube, tandis que plusieurs Etats membres poussent en faveur d’une interdiction des réseaux sociaux aux enfants.La Commission européenne veut s’assurer que les magasins d’applications d’Apple et de Google (l’App Store et Google Play), le réseau social Snapchat, ainsi que YouTube (filiale de Google), sont bien en conformité avec les obligations découlant du règlement sur les contenus numériques, le DSA (Digital Services Act).Le DSA “prévoit clairement que lorsque les enfants utilisent des services en ligne, de très hauts niveaux de protection de la vie privée et de sécurité doivent s’appliquer, et ce n’est pas toujours le cas”, a regretté la commissaire européenne chargée du Numérique, Henna Virkkunen, avant une réunion des ministres européens des télécoms au Danemark.”C’est pourquoi la Commission durcit l’application de la loi, et nous avons envoyé des demandes d’information à quatre plateformes”, a ajouté la responsable.- Jeux d’argent et contenus sexuels -Dans le détail, la Commission s’inquiète de la possibilité pour des mineurs de télécharger des contenus potentiellement nuisibles ou illégaux sur l’App Store d’Apple ou Google Play. Comme des applications de paris ou des apps qui permettent de créer des contenus sexuels en dénudant des photos.Concernant Snapchat, la Commission a demandé à ce réseau comment il s’assure de l’âge de ses utilisateurs et quelles mesures il prend pour empêcher les enfants d’y recourir pour acheter des vapoteuses et autres “puffs” (cigarettes électroniques jetables), ou même des drogues.La plateforme vidéo de Google, YouTube, devra également expliquer comment elle s’assure de l’âge des internautes et dans quelle mesure il est pris en compte dans les recommandations de contenus. Elle a été épinglée à plusieurs reprises en raison de contenus inappropriés qui étaient proposés aux enfants.Interrogé par l’AFP, Snapchat a assuré agir pour offrir à ses utilisateurs “un environnement qui place en priorité leur sécurité et la réduction des risques et des dommages potentiels”.Google a rappelé de son côté “travailler depuis des années avec des experts en développement de l’enfant”, pour leur proposer des expériences adaptées dans ses services, y compris YouTube, “avec des contrôles parentaux solides, et des protections de pointe pour les jeunes utilisateurs”.Ces démarches, qui ne constituent pas encore des enquêtes formelles, s’appuient sur le vaste arsenal juridique dont l’Europe dispose pour réguler la tech à travers le DSA.Les manquements à cette loi peuvent valoir aux plateformes des amendes pesant jusqu’à 6% de leur chiffre d’affaires annuel mondial.- Interdictions -Bruxelles a déjà ouvert de nombreuses enquêtes dans le cadre du DSA, ciblant les plateformes de Meta, Facebook et Instagram, mais aussi TikTok, X, et le site chinois AliExpress.La Commission a annoncé ces nouvelles demandes d’information à l’occasion d’une réunion des ministres européens des télécoms, où la question de l’interdiction des réseaux sociaux aux enfants était au menu.Plusieurs pays membres sont ouvertement en faveur d’une telle mesure, à commencer par le Danemark, qui exerce la présidence tournante de l’UE et accueillait la réunion à Horsens.Le pays nordique a annoncé cette semaine vouloir interdire plusieurs réseaux “aux enfants et aux jeunes de moins de 15 ans”.Et, sous son impulsion, les ministres de 25 pays de l’UE, ainsi que la Norvège et l’Islande, ont signé vendredi une déclaration commune dans laquelle ils appellent à renforcer encore la protection des mineurs en ligne, notamment via les dispositifs de vérification d’âge, et apportent leur soutien à l’initiative de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Celle-ci a lancé une réflexion sur l’éventuelle mise en place d’un âge de majorité numérique à l’échelle de l’UE, et a demandé à un panel d’experts de lui remettre des recommandations d’ici la fin de l’année. “Il est crucial d’approfondir notre connaissance des effets de l’environnement numérique sur la santé des enfants. Nous ne pouvons pas laisser les réseaux sociaux décider des limites d’âge”, souligne la déclaration commune.

Au Trocadéro, l'”impatience” avant la libération des otages du Hamas

“Entre l’euphorie et l’impatience”: répondant comme chaque semaine à l’appel d’institutions juives, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées vendredi midi place du Trocadéro, à Paris, pour dire leur “espoir” d’une libération prochaine des otages du Hamas.”On souhaite, on prie, on allume des bougies. Vous ne pouvez pas vous imaginer le nombre de bougies qu’on a allumées depuis deux ans!”, affirme à l’AFP Elisabeth, pharmacienne à la retraite de 75 ans (elle n’a pas souhaité donner son nom).Après la signature d’un accord de cessez-le-feu à Gaza et de libération des otages, la retraitée exprime de “la joie” même si “tant que nos otages ne sont pas là, je n’y crois pas”.Il y a plus de monde que d’habitude au rassemblement hebdomadaire avec, dans les rangs, des personnalités comme l’ancienne journaliste Anne Sinclair ou le Grand rabbin de France Haïm Korsia. “C’est un vendredi particulier parce que c’est un vendredi d’espoir”, affirme au micro Yonathan Arfi, le président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) qui organise depuis deux ans le rassemblement, avec la branche française de l’association féminine Wizo.”Nous espérons de bonnes nouvelles lundi. Nous nous retrouverons quand même vendredi prochain pour, on l’espère, célébrer ce moment”, ajoute-t-il.De petits pots d’anémones ont été déposés par terre, en forme de ruban symbolisant le soutien aux victimes, et des manifestants distribuent des roses jaunes et du mimosa.”Le Hamas a jusqu’à lundi midi pour libérer les otages. On attend pour voir si ça sera effectivement le cas”, dit à l’AFP Raphaël Elgrishi, 74 ans.”J’ai quelques craintes que tous ne soient pas libérés, puisqu’ils ne savent pas où sont un certain nombre d’otages assassinés”, ajoute-t-il, en promettant de “ne rien lâcher tant que le dernier ne sera pas rentré”.Selon le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sur les 48 otages détenus à Gaza – 47 enlevés durant l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023 et un soldat tué en 2014 dont le Hamas détient la dépouille – 20 sont vivants et 28 décédés.Au milieu de la cérémonie parisienne, un orateur annonce la nouvelle: “Le cessez-le-feu est entré en vigueur!” et des applaudissements retentissent.Viviane Cohen, 70 ans, se sent également “entre l’euphorie et l’impatience, avec de la nervosité aussi”. “Je me dis que s’il y a une liesse en Israël, ça n’est pas pour rien! Les familles d’otages doivent avoir des informations que nous n’avons pas. Donc j’ai confiance”, affirme-t-elle.

UN calls on Madagascar to avoid unnecessary force against protestersFri, 10 Oct 2025 13:40:28 GMT

The United Nations on Friday called on Madagascar authorities to avoid unnecessary force against protesters, a day after clashes with police at a youth-led rally in the capital, where deadly unrest has rumbled for two weeks.Antananarivo was calm on Friday, with parts of the city still cordoned off by security forces, AFP journalists saw.But a …

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Wall Street retrouve un peu de vigueur, le regard tourné vers les résultats

La Bourse de New York a ouvert en petite hausse vendredi, se reprenant après son recul de la veille, les investisseurs attendant avec optimisme le véritable coup d’envoi de la saison des résultats d’entreprises la semaine prochaine.Dans les premiers échanges, le Dow Jones prenait 0,25%, l’indice Nasdaq grappillait 0,08% et l’indice élargi S&P 500 gagnait 0,12%.

Paris: la préfecture de police s’oppose à l’interdiction d’un concert d’un chanteur pro-Netanyahu

La préfecture de police de Paris a indiqué à l’AFP vendredi s’opposer à l’interdiction, réclamée par des élus, du concert prévu dimanche au Zénith du groupe Disturbed dont le chanteur est un fervent soutien de Benjamin Netanyahu.Dans un courrier aux élus, la préfecture de police les informe “que les conditions n’étaient pas réunies pour interdire cet événement, une telle atteinte à la liberté d’expression ne pouvant être prononcée qu’au regard de conditions restrictives”, a-t-elle précisé.”Le groupe Disturbed s’est engagé auprès du Zénith à ce qu’aucun propos contraire au règlement intérieur de la salle ou à la loi ne soit tenu”, a-t-elle ajouté. “Si tel ne devait pas être le cas, des actions en justice seraient engagées”, a prévenu la préfecture de police.Le député LFI de Seine-Saint-Denis Thomas Portes avait demandé l’interdiction de ce concert qui constitue, selon lui, “une menace directe pour l’ordre public dans notre pays”.Il avait rappelé qu’en juin 2024, le chanteur du groupe, David Draiman, s’était mis “en scène sur une base militaire israélienne, signant une bombe prête à être larguée sur Gaza”. Le sénateur communiste Ian Brossat et le député socialiste Emmanuel Grégoire, tous deux candidats à la mairie de Paris, ont également demandé l’interdiction du concert.”Un dispositif de sécurité adapté à l’événement” sera mis en place, a précisé la préfecture de police.Disturbed, fondé en 1994 à Chicago, est devenu l’un des groupes de heavy metal les plus populaires des années 2000 grâce à son premier album “The Sickness” sorti en 2000, suivi de “Believe” en 2002, deux énormes succès commerciaux.David Draiman, né en 1973 à New York, a été élevé dans une famille juive dont certains membres vivent aujourd’hui en Israël et a souvent pris position publiquement pour dénoncer des artistes appelant au boycott du pays, comme le guitariste de Pink Floyd, Roger Waters.