Nucléaire: pourparlers à Istanbul entre l’Iran et trois pays européens

L’Iran tient vendredi en Turquie des pourparlers sur le nucléaire avec le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, parallèlement à des négociations sur ce dossier avec Washington.Le trio européen – connu sous le nom de E3 – faisait partie des puissances mondiales, avec la Chine, la Russie et les Etats-Unis, qui ont négocié l’accord nucléaire historique de 2015 avec l’Iran, prévoyant un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d’une levée des sanctions internationales. Le texte est devenu de facto caduc à la suite de la décision unilatérale des Etats-Unis de s’en retirer en 2018, sous la première présidence de Donald Trump.Le président américain, qui depuis son retour à la Maison Blanche presse la République islamique de négocier un nouvel accord, a indiqué jeudi que son pays et l’Iran se rapprochaient de cet objectif. Selon le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, les discussions vendredi à Istanbul doivent se dérouler au niveau des vice-ministres des Affaires étrangères. Une source diplomatique française a confirmé la réunion de vendredi.- “Stratégie de confrontation” -Les Occidentaux, au premier rang desquels les Etats-Unis, et Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent l’Iran de chercher à se doter de l’arme atomique, ce que ce pays dément en affirmant que son programme est destiné à des fins civiles.Dans une tribune publiée dimanche sur le site de l’hebdomadaire français Le Point, M. Araghchi a mis en garde les pays européens contre leur “stratégie de confrontation”.Fin avril, son homologue français, Jean-Noël Barrot, a affirmé que le groupe E3 n’hésiterait “pas une seule seconde” à rétablir des sanctions contre Téhéran si la sécurité européenne était menacée par le programme nucléaire iranien.Les diplomates européens font valoir qu’ils disposent de la possibilité de réenclencher le “snapback”, ce mécanisme dans l’accord de 2015 qui permet de réimposer les sanctions internationales contre Téhéran.”Cette stratégie de confrontation risque de provoquer une crise mondiale de prolifération nucléaire qui affecterait au premier chef les Européens eux-mêmes”, a prévenu le chef de la diplomatie iranienne.Il a indiqué toutefois que son pays était “prêt à tourner la page” dans ses relations avec l’Europe. La réunion de vendredi intervient moins d’une semaine après un quatrième cycle de négociations entre l’Iran et les Etats-Unis, sous la médiation d’Oman.Après son retour à la Maison Blanche en janvier, M. Trump a relancé sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran et exhorté l’Iran à négocier un nouvel accord tout en menaçant de bombarder ce pays en cas d’échec de la diplomatie.Jeudi, le site d’information américain Axios, citant un responsable américain et d’autres sources, a rapporté que l’administration Trump avait remis à l’Iran une “proposition écrite” pour un accord nucléaire lors du dernier cycle de négociations.- “Rameau d’olivier” -Mardi à Ryad, M. Trump a indiqué avoir tendu aux dirigeants iraniens un “rameau d’olivier”, ajoutant qu’il s’agissait d’une offre qui ne durerait pas éternellement. Ali Shamkhani, un conseiller du guide suprême iranien Ali Khamenei, a déclaré mercredi à NBC News que Téhéran s’engagerait à ne jamais fabriquer d’armes nucléaires, à se débarrasser de ses stocks d’uranium hautement enrichi, à n’enrichir l’uranium qu’aux niveaux nécessaires à un usage civil et à autoriser des inspecteurs internationaux à superviser le processus en échange de la levée immédiate de toutes les sanctions économiques à l’encontre de la République islamique.Avant les pourparlers, la Chine, qui a récemment tenu des discussions avec l’Iran sur son programme nucléaire, a déclaré qu’elle restait “engagée à promouvoir un règlement politique et diplomatique de la question iranienne.”Elle a également “salué l’engagement de l’Iran à ne pas développer d’armes nucléaires”, s’opposant “à toutes les sanctions unilatérales illégales”, selon le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian.L’Iran enrichit actuellement l’uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l’accord nucléaire de 2015, alors qu’un taux de 90% est nécessaire pour un usage militaire. Ses stocks de matière fissile inquiètent les puissances occidentales.Un an après le retrait des Etats-Unis de l’accord, l’Iran avait commencé à revenir sur les engagements qu’il avait pris en 2015. Téhéran insiste sur son droit à poursuivre l’enrichissement de l’uranium, affirmant que cela n’est pas négociable, mais qu’il serait ouvert à des réductions temporaires du niveau et du volume de l’enrichissement.

Gabon’s ousted leader and family ‘released’ and in Luanda: Angola presidencyFri, 16 May 2025 09:05:23 GMT

Gabon’s former leader Ali Bongo Ondimba, who was detained after being ousted in a 2023 coup, has been released and has arrived in Luanda with his family, Angola’s presidency said Friday.Bongo, whose family ruled Gabon for 55 years, had been under house arrest in the capital Libreville since being overthrown in August 2023. His wife and …

Gabon’s ousted leader and family ‘released’ and in Luanda: Angola presidencyFri, 16 May 2025 09:05:23 GMT Read More »

France: le taux de chômage stable malgré la hausse des licenciements économiques

Le taux de chômage n’a que légèrement progressé à 7,4% au premier trimestre 2025 en France tandis que le taux d’emploi a atteint son plus haut niveau historique, a rapporté vendredi l’Insee, malgré la hausse des licenciements économiques.Le taux de chômage au sens du Bureau international du Travail (BIT) a ainsi augmenté de 0,1 point de pourcentage, soit 64.000 personnes, pour atteindre près de 2,4 millions de chômeurs.Sur un an, ce taux diminue de 0,1 point de pourcentage et reste “légèrement supérieur” à son point bas de fin 2022 – début 2023 qui était de 7,1%, tout en étant toujours très inférieur à son pic de 10,5% de la mi-2015.Le halo autour du chômage, constitué de 1,9 million de personnes qui ne sont pas considérées au chômage au sens du BIT parce qu’elles ne recherchent pas d’emploi activement ou ne sont pas disponibles, “diminue nettement” lui aussi, de 0,3 point sur le trimestre, à 4,3%.”Ca veut dire qu’il y a des personnes qui ne recherchaient pas de l’emploi et qui se mettent à rechercher de l’emploi”, a estimé sur franceinfo la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet.Elle s’est réjouie qu’il y ait “toujours un rythme d’embauche qui reste soutenu”, constatant qu’il y a encore “430.000 emplois non pourvus” et “un employeur sur deux qui dit que les recrutements sont difficiles”.Mais elle relève aussi “une augmentation de 18 % des inscriptions à France Travail suite à des licenciements économiques. Donc la réalité, elle est nuancée. Ce qui veut dire qu’il faut être extrêmement vigilant”.”Le problème, c’est que ça va augmenter”, a encore prédit sur BFMTV/RMC la numéro un de la CGT Sophie Binet, parlant d’une “accélération” des “plans de licenciement en cours” et dénonçant un gouvernement “dans le déni” et qui “refuse d’agir”.- taux d’emploi au zénith -Pour l’économiste Mathieu Plane, de l’OFCE, “la légère remontée du taux de chômage est cohérente avec les ajustements qu’on voit s’opérer du côté de l’emploi”.L’Insee avait rapporté la semaine dernière une stabilité de l’emploi salarié privé au premier trimestre, après 68.000 destructions d’emplois au trimestre précédent.L’OFCE prévoit “une remontée du taux de chômage à 7,9% d’ici la fin de l’année et à 8,5% d’ici fin 2026 et près de 200.000 pertes d’emplois sur ces deux années”, rappelle M. Plane.Selon Charlotte de Montpellier, économiste de la banque ING, “le fait de partir d’un point plus haut que prévu” en terme d’emplois “est une bonne nouvelle” et “la dégradation du marché sera probablement limitée”.La bonne résistance du marché du travail est aussi “une bonne nouvelle pour les prévisions de croissance et la consommation dans les prochaines trimestres car cela limitera la dégradation du pouvoir d’achat des ménages”, selon elle.Au premier trimestre, le taux d’emploi comme le taux d’activité ont atteint des sommets historiques, avec 69,5% des 15-64 ans en emploi, un chiffre en hausse de 0,4 point sur le trimestre et de 0,6% sur un an.Le taux d’activité, qui inclut les chômeurs, et s’élève désormais à 75,1%, en progression de 0,5 point sur le trimestre.Le “rythme assez fort de hausse du taux d’emploi est très lié aux différentes réformes sur les retraites, et notamment la dernière de 2023″, a expliqué Vladimir Passeron, chef du département de l’Emploi de l’Insee, lors d’un point presse.La ministre du Travail s’est félicitée de l’augmentation de ce taux chez les 55-64 ans, qui a atteint 61,5% (à +0,5 point sur le trimestre), tout en soulignant l’écart persistant avec l’Allemagne.Selon l’Insee, le taux d’emploi atteignait outre-Rhin 77,2% en 2022 chez les 15-64 ans et 73,6% chez les 55-64 ans.”Il faut poursuivre résolument l’accompagnement des demandeurs d’emploi vers l’emploi, c’est tout ce qu’on a fait, tout ce qu’on est en train de faire maintenant avec les bénéficiaires du RSA”, a déclaré Mme Panosyan-Bouvet.L’Insee a pour sa part examiné les effets de l’inscription automatique des bénéficiaires du RSA à France Travail depuis le 1er janvier et a calculé qu’il a pour l’instant été “négligeable sur l’évolution des trois indicateurs de l’ensemble de la population (taux de chômage, d’emploi et d’activité)”. 

France: le taux de chômage stable malgré la hausse des licenciements économiques

Le taux de chômage n’a que légèrement progressé à 7,4% au premier trimestre 2025 en France tandis que le taux d’emploi a atteint son plus haut niveau historique, a rapporté vendredi l’Insee, malgré la hausse des licenciements économiques.Le taux de chômage au sens du Bureau international du Travail (BIT) a ainsi augmenté de 0,1 point de pourcentage, soit 64.000 personnes, pour atteindre près de 2,4 millions de chômeurs.Sur un an, ce taux diminue de 0,1 point de pourcentage et reste “légèrement supérieur” à son point bas de fin 2022 – début 2023 qui était de 7,1%, tout en étant toujours très inférieur à son pic de 10,5% de la mi-2015.Le halo autour du chômage, constitué de 1,9 million de personnes qui ne sont pas considérées au chômage au sens du BIT parce qu’elles ne recherchent pas d’emploi activement ou ne sont pas disponibles, “diminue nettement” lui aussi, de 0,3 point sur le trimestre, à 4,3%.”Ca veut dire qu’il y a des personnes qui ne recherchaient pas de l’emploi et qui se mettent à rechercher de l’emploi”, a estimé sur franceinfo la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet.Elle s’est réjouie qu’il y ait “toujours un rythme d’embauche qui reste soutenu”, constatant qu’il y a encore “430.000 emplois non pourvus” et “un employeur sur deux qui dit que les recrutements sont difficiles”.Mais elle relève aussi “une augmentation de 18 % des inscriptions à France Travail suite à des licenciements économiques. Donc la réalité, elle est nuancée. Ce qui veut dire qu’il faut être extrêmement vigilant”.”Le problème, c’est que ça va augmenter”, a encore prédit sur BFMTV/RMC la numéro un de la CGT Sophie Binet, parlant d’une “accélération” des “plans de licenciement en cours” et dénonçant un gouvernement “dans le déni” et qui “refuse d’agir”.- taux d’emploi au zénith -Pour l’économiste Mathieu Plane, de l’OFCE, “la légère remontée du taux de chômage est cohérente avec les ajustements qu’on voit s’opérer du côté de l’emploi”.L’Insee avait rapporté la semaine dernière une stabilité de l’emploi salarié privé au premier trimestre, après 68.000 destructions d’emplois au trimestre précédent.L’OFCE prévoit “une remontée du taux de chômage à 7,9% d’ici la fin de l’année et à 8,5% d’ici fin 2026 et près de 200.000 pertes d’emplois sur ces deux années”, rappelle M. Plane.Selon Charlotte de Montpellier, économiste de la banque ING, “le fait de partir d’un point plus haut que prévu” en terme d’emplois “est une bonne nouvelle” et “la dégradation du marché sera probablement limitée”.La bonne résistance du marché du travail est aussi “une bonne nouvelle pour les prévisions de croissance et la consommation dans les prochaines trimestres car cela limitera la dégradation du pouvoir d’achat des ménages”, selon elle.Au premier trimestre, le taux d’emploi comme le taux d’activité ont atteint des sommets historiques, avec 69,5% des 15-64 ans en emploi, un chiffre en hausse de 0,4 point sur le trimestre et de 0,6% sur un an.Le taux d’activité, qui inclut les chômeurs, et s’élève désormais à 75,1%, en progression de 0,5 point sur le trimestre.Le “rythme assez fort de hausse du taux d’emploi est très lié aux différentes réformes sur les retraites, et notamment la dernière de 2023″, a expliqué Vladimir Passeron, chef du département de l’Emploi de l’Insee, lors d’un point presse.La ministre du Travail s’est félicitée de l’augmentation de ce taux chez les 55-64 ans, qui a atteint 61,5% (à +0,5 point sur le trimestre), tout en soulignant l’écart persistant avec l’Allemagne.Selon l’Insee, le taux d’emploi atteignait outre-Rhin 77,2% en 2022 chez les 15-64 ans et 73,6% chez les 55-64 ans.”Il faut poursuivre résolument l’accompagnement des demandeurs d’emploi vers l’emploi, c’est tout ce qu’on a fait, tout ce qu’on est en train de faire maintenant avec les bénéficiaires du RSA”, a déclaré Mme Panosyan-Bouvet.L’Insee a pour sa part examiné les effets de l’inscription automatique des bénéficiaires du RSA à France Travail depuis le 1er janvier et a calculé qu’il a pour l’instant été “négligeable sur l’évolution des trois indicateurs de l’ensemble de la population (taux de chômage, d’emploi et d’activité)”. 

Première rencontre attendue entre Ukrainiens et Russes à Istanbul

Moscou et Kiev doivent tenir vendredi à Istanbul de premières négociations directes sur l’invasion russe de l’Ukraine depuis les premières semaines de cette guerre en 2022, mais en l’absence des présidents Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, les espoirs de progrès sont jugés minces à ce stade.Cette première réunion entre Ukrainiens et Russes depuis le printemps 2022 doit démarrer à 09H30 GMT sous médiation turque, selon des sources au sein du ministère turc des Affaires étrangères, d’autres sources au fait des négociations estimant qu’elle pourrait être décalée à plus tard, selon les agendas des délégations.”Un cessez-le-feu inconditionnel: c’est notre priorité”, a martelé sur Telegram Andriï Iermak, le bras de droit du président ukrainien Volodymyr Zelensky.Avant cette rencontre très attendue, Turcs, Ukrainiens et Américains ont entamé dans la matinée une réunion trilatérale dans le palais de Dolmabahçe, à Istanbul, sur les rives du Bosphore, selon des sources turques.Peu avant, le chef de la délégation ukrainienne Roustem Oumerov, accompagné notamment de M. Iermak, avait échangé avec des représentants sécuritaires européens, ainsi qu’avec l’émissaire américain Keith Kellogg, selon une source ukrainienne.Le négociateur en chef russe avait, de son côté, dit plus tôt qu’il attendrait la délégation ukrainienne à partir de 07H00 GMT.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, arrivé à Istanbul, a cependant minimisé les espoirs la veille, disant ne pas nourrir “de grandes attentes” concernant la réunion russo-ukrainienne et reconnaissant que l’équipe russe n’est “pas au niveau que nous espérions”.- “Mandat pour un cessez-le-feu” -Le président américain Donald Trump a lui dit vendredi être prêt à rencontrer Vladimir Poutine “dès qu’il sera possible d’organiser” un sommet, sans quoi “rien ne se passera” concernant le règlement du conflit, avait-il prévenu la veille.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui avait lui aussi dit vouloir rencontrer en face-à-face M. Poutine à Istanbul, a accusé Moscou de ne pas prendre “au sérieux” ces pourparlers.La délégation russe est emmenée par un conseiller présidentiel de second plan, Vladimir Medinski, ex-ministre de la Culture.Vladimir Poutine avait proposé des négociations directes entre les deux pays. Mais, mis au défi par Volodymyr Zelensky de se rendre “en personne” à Istanbul pour négocier avec lui, le président russe n’a pas fait le déplacement.Dans ce contexte, Volodymyr Zelensky a délégué pour les discussions son ministre de la Défense Roustem Oumerov, qui aura “un mandat pour un cessez-le-feu”, alors que l’armée russe occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.La journée de jeudi a vu un échange d’invectives entre Kiev et Moscou. Volodymyr Zelensky a qualifié de “pure façade” la délégation russe. Il a été traité en retour de “clown” par la diplomatie russe.M. Medinski a, lui, martelé que son pays considérait que les nouveaux pourparlers devaient s’inscrire dans “la suite” des négociations bilatérales avortées de 2022.Il a assuré être prêt à de “possibles compromis”, sans toutefois les détailler.Le Kremlin maintient depuis le début de l’invasion des revendications maximalistes: que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan, abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que cessent les livraisons d’armes occidentales.- Moscou “ne veut pas la paix” -La diplomatie européenne et Kiev avaient réclamé un cessez-le-feu préalable avant toute discussion entre Kiev et Moscou. Une demande rejetée par Vladimir Poutine, au motif qu’une trêve prolongée permettrait aux forces ukrainiennes de se renforcer en recevant des armes occidentales, alors que l’armée russe a l’avantage sur le front.Il est “clair” que la Russie “ne veut pas la paix”, a déploré vendredi à Tirana la cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas, tandis que le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, a assuré que Moscou avait fait une “erreur” en envoyant à Istanbul une équipe de “second rang”.La Chine, proche partenaire de Moscou, a de son côté répété son envie de voir un accord de paix “juste” et “durable”.Dans cette effervescence diplomatique, le ministre russe de la Défense, Andreï Belooussov, absent en Turquie, est arrivé vendredi à Minsk pour échanger avec le dirigeant bélarusse Alexandre Loukachenko.

Première rencontre attendue entre Ukrainiens et Russes à Istanbul

Moscou et Kiev doivent tenir vendredi à Istanbul de premières négociations directes sur l’invasion russe de l’Ukraine depuis les premières semaines de cette guerre en 2022, mais en l’absence des présidents Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, les espoirs de progrès sont jugés minces à ce stade.Cette première réunion entre Ukrainiens et Russes depuis le printemps 2022 doit démarrer à 09H30 GMT sous médiation turque, selon des sources au sein du ministère turc des Affaires étrangères, d’autres sources au fait des négociations estimant qu’elle pourrait être décalée à plus tard, selon les agendas des délégations.”Un cessez-le-feu inconditionnel: c’est notre priorité”, a martelé sur Telegram Andriï Iermak, le bras de droit du président ukrainien Volodymyr Zelensky.Avant cette rencontre très attendue, Turcs, Ukrainiens et Américains ont entamé dans la matinée une réunion trilatérale dans le palais de Dolmabahçe, à Istanbul, sur les rives du Bosphore, selon des sources turques.Peu avant, le chef de la délégation ukrainienne Roustem Oumerov, accompagné notamment de M. Iermak, avait échangé avec des représentants sécuritaires européens, ainsi qu’avec l’émissaire américain Keith Kellogg, selon une source ukrainienne.Le négociateur en chef russe avait, de son côté, dit plus tôt qu’il attendrait la délégation ukrainienne à partir de 07H00 GMT.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, arrivé à Istanbul, a cependant minimisé les espoirs la veille, disant ne pas nourrir “de grandes attentes” concernant la réunion russo-ukrainienne et reconnaissant que l’équipe russe n’est “pas au niveau que nous espérions”.- “Mandat pour un cessez-le-feu” -Le président américain Donald Trump a lui dit vendredi être prêt à rencontrer Vladimir Poutine “dès qu’il sera possible d’organiser” un sommet, sans quoi “rien ne se passera” concernant le règlement du conflit, avait-il prévenu la veille.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui avait lui aussi dit vouloir rencontrer en face-à-face M. Poutine à Istanbul, a accusé Moscou de ne pas prendre “au sérieux” ces pourparlers.La délégation russe est emmenée par un conseiller présidentiel de second plan, Vladimir Medinski, ex-ministre de la Culture.Vladimir Poutine avait proposé des négociations directes entre les deux pays. Mais, mis au défi par Volodymyr Zelensky de se rendre “en personne” à Istanbul pour négocier avec lui, le président russe n’a pas fait le déplacement.Dans ce contexte, Volodymyr Zelensky a délégué pour les discussions son ministre de la Défense Roustem Oumerov, qui aura “un mandat pour un cessez-le-feu”, alors que l’armée russe occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.La journée de jeudi a vu un échange d’invectives entre Kiev et Moscou. Volodymyr Zelensky a qualifié de “pure façade” la délégation russe. Il a été traité en retour de “clown” par la diplomatie russe.M. Medinski a, lui, martelé que son pays considérait que les nouveaux pourparlers devaient s’inscrire dans “la suite” des négociations bilatérales avortées de 2022.Il a assuré être prêt à de “possibles compromis”, sans toutefois les détailler.Le Kremlin maintient depuis le début de l’invasion des revendications maximalistes: que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan, abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que cessent les livraisons d’armes occidentales.- Moscou “ne veut pas la paix” -La diplomatie européenne et Kiev avaient réclamé un cessez-le-feu préalable avant toute discussion entre Kiev et Moscou. Une demande rejetée par Vladimir Poutine, au motif qu’une trêve prolongée permettrait aux forces ukrainiennes de se renforcer en recevant des armes occidentales, alors que l’armée russe a l’avantage sur le front.Il est “clair” que la Russie “ne veut pas la paix”, a déploré vendredi à Tirana la cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas, tandis que le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, a assuré que Moscou avait fait une “erreur” en envoyant à Istanbul une équipe de “second rang”.La Chine, proche partenaire de Moscou, a de son côté répété son envie de voir un accord de paix “juste” et “durable”.Dans cette effervescence diplomatique, le ministre russe de la Défense, Andreï Belooussov, absent en Turquie, est arrivé vendredi à Minsk pour échanger avec le dirigeant bélarusse Alexandre Loukachenko.

La Bourse de Paris en hausse à l’issue d’une semaine marquée par la trêve sino-américaine

La Bourse de Paris avance vendredi et se dirige vers une semaine positive, principalement portée par la trêve entre les Etats-Unis et la Chine dans leur guerre commerciale, le marché attendant désormais les développements sur ce dossier entre les deux pays.L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, gagnait 0,48%, soit 37,75 points à 7.891,22 vers 09H50. A ce stade, il affiche un bilan hebdomadaire en hausse de 1,91%. “Cette semaine s’achève sur de nombreuses nouvelles positives et une hausse en conséquence des actions”, commente Andreas Lipkow, analyste chez CMC Markets. Surtout, “la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis s’est apaisée, les deux parties souhaitant mettre fin à leurs tensions dans les semaines à venir”, a-t-il poursuivi.Après des négociations durant le week-end à Genève en Suisse, Chinois et Américains avaient annoncé une suspension de l’essentiel de leurs droits de douane punitifs. Un résultat bien supérieur aux attentes, qui a alors suscité un optimisme prudent sur les marchés boursiers.Dans le cadre de cet accord, les États-Unis ont accepté d’abaisser leurs surtaxes douanières sur les produits chinois à 30%, tandis que la Chine réduira les siennes à 10% sur les biens américains.”Les investisseurs attendent le prochain véritable catalyseur” pour continuer à faire monter les marchés, les actions mondiales cumulant “sept jours de hausse”, souligne quant à lui Stephen Innes, gérant de SPI AM.En attendant, “en excluant les secteurs automobile, pharmaceutique et de l’énergie”, soit les secteurs les plus durement touchés par les droits de douane imposés par l’administration Trump, “les affaires marchent très bien”, a encore écrit l’analyste dans une note.Eutelsat sanctionnéL’opérateur européen de satellites Eutelsat a fait état d’un léger recul de ses recettes au troisième trimestre de son exercice décalé 2024-2025, mais confirme ses objectifs annuels. Son titre reculait fortement, de 4,83% à 3,74 euros. Depuis le 1er janvier, il a cependant gagné environ 65%.Forsee dévisseForsee, entreprise française spécialisé des systèmes de batteries intelligents pour véhicules électriques commerciaux et industriels, a annoncé réviser à la baisse ses objectifs financiers pour l’année en cours, faisant chuter de plus de 15% son action vendredi (à 59 centimes vers 09H50).

Municipales: le maire écologiste d’Annecy ne se représentera pas

Le maire écologiste d’Annecy François Astorg a décidé de ne pas se représenter aux élections municipales de 2026, un “choix personnel” après un mandat “passionnant” et “un peu usant”, a-t-il annoncé vendredi à Ici Pays de Savoie et au Monde.”Aujourd’hui, j’ai envie de faire une pause politique. Ce mandat a été exaltant, passionnant mais aussi difficile et parfois un peu usant”, a expliqué le maire “divers écologiste”, âgé de 64 ans.François Astorg faisait partie de la vague verte qui avait porté plusieurs élus écologistes à la tête de grandes villes en 2020, mais l’un des rares à diriger depuis avec des élus proches de LFI jusqu’à Horizons, une large majorité régulièrement traversée par des tensions.”Il y a une part de fatigue mais ce n’est pas de l’usure (…) et ce n’est pas un échec. Je pense que mes opposants vont refaire l’histoire, ils vont remettre cela à leur sauce sur les réseaux sociaux mais moi je vous le dis : c’est un choix avant tout personnel”, souligne-t-il.Cela a été “incroyablement dur de voir (des) enfants grièvement blessés”, a-t-il souligné, en référence à une attaque au couteau contre des enfants par un réfugié syrien sur une aire de jeu près du lac, survenue le 8 juin 2023. Lui-même menacé de mort, l’édile rappelle avoir dû être placé sous protection policière. “Aujourd’hui, je pense que la République ne protège pas assez ses élus”, estime-t-il.Pour autant, M. Astorg se dit “fier” de son bilan, en particulier “la transformation de l’espace public et des mobilités sur la ville”. “C’est une vraie fierté parce que ça répond aux enjeux climatiques et à l’amélioration de la qualité de vie”, a-t-il dit.Interrogé sur son éventuel soutien à un autre candidat dans son camp, le maire n’avance pas de nom mais estime que “le candidat ou la candidate idéale pour les prochaines élections, c’est la personne qui aura le courage de continuer cette transition et de maintenir le projet de la ville sur un axe écologique et social”.

Asian markets stagger into weekend as trade rally runs out of legs

Asian markets limped into the weekend as investors consolidated gains fed by the China-US trade war hiatus, having enjoyed one of their best weeks since Donald Trump unloaded his “Liberation Day” tariff bazooka last month.The dollar edged down after data showed US wholesale prices rose less than expected last month and retail sales were flat — following below-forecast consumer inflation figures — providing hope the Federal Reserve could cut interest rates this year.Oil prices extended losses after tumbling Thursday on hopes for a breakthrough in Iran nuclear talks after Trump said progress had been made on a deal.Investors are now awaiting signals from the US president on the progress of talks with his country’s trading partners as governments line up to strike deals to avoid his steep levies.However, analysts warn that the euphoria over Beijing and Washington’s detente — which saw them slash tit-for-tat tariffs for 90 days to allow for talks — has likely given way to the fact that levies are still elevated and pose a threat to economic growth.”Even if more trade deals are announced, it is still the case that tariffs on goods entering the US will be much higher than anyone dared to contemplate,” said IG chief market analyst Chris Beauchamp.”This should result in a not insignificant hit to earnings, though the impact will only start to become clear in future earnings reports.”The question for all investors is, have markets already priced in enough bad news following their big losses in the first half of April to avoid further falls later in the year?”The head of US retail titan Walmart highlighted the threat to consumers as he warned of price increases caused by Trump’s tariffs on imports from around the world.CEO Doug McMillon welcomed the dialling down of tensions with China but said the levies remained too high for his firm to absorb.”We will do our best to keep our prices as low as possible, but given the magnitude of the tariffs, even at the reduced levels, we aren’t able to absorb all the pressure,” he told analysts after reporting a solid quarter of earnings.Hong Kong fell on Friday, with e-commerce titan Alibaba shedding more than six percent at one point after reporting a disappointing rise in first-quarter revenue as Chinese consumer spending remained sluggish. Other tech firms were also lower, with e-commerce rival JD.com down along with Tencent and Meituan.The Nikkei index was flat after the release of figures showing Japan’s economy saw its first quarterly contraction for a year from January to March.Shanghai, Singapore, Wellington, Mumbai and Manila were all lower, but Sydney, Seoul, Bangkok, Jakarta and Taipei rose, with London, Paris and Frankfurt also up.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: FLAT at 37,753.72 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 23,345.05 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,367.46 (close)London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 8,673.14 Euro/dollar: UP at $1.1208 from $1.1185 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.3314 from $1.3304Dollar/yen: DOWN at 145.19 yen from 145.65 yenEuro/pound: UP at 84.18 from 84.07 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.1 percent at $61.54 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.1 percent at $64.48 per barrelNew York – Dow: UP 0.7 percent at 42,322.75 (close)

Chad’s former prime minister ‘abducted’ from home: partyFri, 16 May 2025 08:26:09 GMT

Chad’s former prime minister Succes Masra, a critic of the ruling authorities of the central African nation, was taken by force from his home early Friday, his party said.”Succes Masra was just abducted by military force today, May 16 at 5:56 am” from his home, which also serves as headquarters for his party, Les Transformateurs …

Chad’s former prime minister ‘abducted’ from home: partyFri, 16 May 2025 08:26:09 GMT Read More »