France blocks access to Israeli arms stands at Paris Air Show
France on Monday blocked access to the stands of five Israeli arms manufacturers at the Paris Air show for displaying “offensive weapons”, according to a French government source.A black wall blocked off stands run by Israel Aerospace Industries (IAI), Rafael, Uvision, Elbit and Aeronautics for showing “offensive weapons”, including those used in Gaza, which allegedly violated terms made with Israel, said the source. Rafael, Elbit and IAI produce guided bombs and missiles, while Uvision and Aeronautics produce drones.Israeli President Isaac Herzog condemned the move on Monday as “outrageous” and called for it to be “immediately corrected”.”Israeli companies have signed contracts with the organisers…it’s like creating an Israeli ghetto,” he said on French television channel LCI.The Israeli Ministry of Defence also denounced the decision in a statement, calling it a form of “segregation” against the Israeli companies.”This outrageous and unprecedented decision reeks of policy-driven and commercial considerations,” it added.Some 75 companies related to weapons production were set to participate at the show which opened on Monday, with military jets, helicopters and drones on display.Nine Israeli companies — fewer than in the past — were expected to have displays after a French court rejected a bid by NGOs to ban them over their alleged role in the Gaza conflict.More than 2,400 companies from 48 countries are showing off their hardware at the weeklong event at the Le Bourget airfield on the outskirts of the French capital.Four other Israeli stands remained open on Monday.
“J’ai eu très peur”: en Israël, la ville de Petah Tikva sonnée par une frappe iranienne
Ils ont des cernes, et l’air bien fatigué. Des habitants d’un quartier résidentiel de Petah Tikva, une ville de la côte israélienne, découvrent au petit matin la destruction de plusieurs appartements après une frappe iranienne dans la nuit.”J’ai eu très peur, j’ai quatre garçons, on a tous eu très peur”, raconte à l’AFP encore un peu étourdi, Idan Bar, 39 ans, dont le logement a été détruit avant l’aube par des explosions dues à des tirs de missiles par l’Iran.Sur plusieurs étages, le coin d’un grand immeuble blanc a été léché par les flammes et de larges pans de murs sont calcinés.Un trou béant creuse la façade, dévoilant le squelette du bâtiment, et des balustrades de balcons, presque totalement arrachées, pendent toutes tordues.Dans les étages, en treillis et casque orange, des soldats d’une unité spécialisée dans les opérations de secours arpentent les appartements l’air grave.Au milieu des décombres, du linge sèche encore sur un étendoir déformé par l’explosion. Ailleurs, du mobilier de terrasse a été renversé. Et au pied de la tour, même les arbres sont brûlés ou à terre.Des riverains contemplent la scène, tête levée et bouche bée. Des journalistes sont venus filmer les destructions.En Israël, ces images sont relativement inhabituelles puisque le système de défense aérienne intercepte l’immense majorité des projectiles.- “Forte explosion” -Mais depuis plusieurs jours le pays vit au rythme des sirènes d’alarme indiquant des attaques aériennes.L’armée israélienne mène depuis vendredi une série de frappes sans précédent sur l’Iran avec l’objectif affiché d’empêcher la République islamique d’obtenir la bombe atomique, ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires iraniens.L’Iran – qui a toujours nié vouloir se doter de l’arme nucléaire – a riposté par des salves de missiles balistiques et de drones qui ont tué au moins 24 personnes depuis vendredi, selon le dernier bilan officiel israélien.Trois personnes ont été tuées dans ce quartier de Petah Tika, selon Yaron Schiff, un secouriste présent sur les lieux qui précise qu’environ 35 personnes ont été évacuées vers un hôpital.Des personnes âgées, dont une femme haletante, sont en effet emmenés sur des fauteuils roulant par des ambulanciers.”On a entendu l’alarme, on a été dans l’abri, quelques minutes plus tard, on a entendu une forte explosion, et encore quelques minutes après, on est sortis, on a vu les dégâts, toutes les maisons sont détruites”, résume Henn, un autre habitant de 39 ans.A côté de voitures aux vitres cassées et aux intérieurs retournés par l’explosion, des familles attendent de savoir où elles passeront la nuit prochaine.Une femme tient un tout jeune bébé dans les bras en suivant une équipe de secouristes qui poussent des valises et une poussette.Au milieu de la confusion, Henn dit alors plus fermement: “on espère que ça va s’améliorer”.
Sri Lanka’s Mathews hails ‘dream run’ in final Test against Bangladesh
Sri Lanka are set to begin a two-Test series against Bangladesh in Galle on Tuesday that will mark the end of Angelo Mathews’s “dream run” in the game’s longest format, as the cricket season resumed following South Africa’s World Test Championship triumph at Lord’s.The red-ball matches between Sri Lanka and Bangladesh will be followed by a white-ball series of three one-day internationals and three T20s.Hosts Sri Lanka begin the contest as firm favourites, eager to turn a fresh page after a stuttering end to the previous WTC cycle.Sri Lanka were firmly in the mix for a place in the WTC final until December before the wheels came off spectacularly.Two defeats in South Africa followed by a twin collapse at Galle against Australia saw them tumble down the rankings.”We had one hand on a spot in the final but a few brain fades at crunch moments cost us dearly,” Sri Lankan captain Dhananjaya de Silva told reporters on Monday.”We’ve learnt our lessons. A strong home start lays the foundation for success on the road.”- ‘Dream run’ -Sri Lanka’s squad includes six uncapped players, with at least one debut cap set to be handed out.Spin remains Sri Lanka’s strength, with Prabath Jayasuriya the key and selectors also calling up off-spinner Akila Dananjaya.Bangladesh enter the series without stalwarts Tamim Iqbal and Shakib Al Hasan, and captain Najmul Hossain Shanto is realistic about the challenge.”Tamim and Shakib -– those are massive boots to fill,” he said. “But this is a chance for the young guys to put their hands up.”Shanto, who is playing in Galle for the first time, said the team have “prepped well and we’re ready for the challenge”.The Test will also be the swansong of Sri Lanka’s veteran Angelo Mathews, who is retiring after 118 Tests.The former skipper also played his first Test on the famous pitch perched beneath the fortress in Galle in 2009.”It’s been a dream run,” said 38-year-old Mathews.”The wins in England in 2014 and whitewashing the Aussies in 2016 stand out. I’ve seen so many youngsters come through the ranks,” he said.”I truly believe Sri Lanka’s future is in good hands.”Sri Lanka have won 20 of the 26 Tests they have played against Bangladesh, who have only managed a solitary win along with five draws.The second Test will begin in Colombo on June 25.
Rupture d’une canalisation d’eau: des milliers de foyers privés d’eau à Perpignan
Environ 6.000 logements et commerces du centre de Perpignan ont été privés dimanche d’accès à l’eau potable en raison d’une fuite de grande ampleur, et plusieurs centaines de foyers restaient affectés lundi matin.”L’alimentation en eau a été perturbée depuis (dimanche) matin, on a constaté une chute de pression au robinet des abonnés”, a indiqué à l’AFP une porte-parole d’Eau Agglo Perpignan/Veolia, évoquant 550 foyers touchés ce lundi aux alentours de 11H00, la mairie parlant de 750 un peu plus tôt dans la matinée.”Une casse sur une canalisation, non visible” est, selon la même source, à l’origine du problème qui a touché jusqu’à 6.000 abonnés dimanche et qui s’est également matérialisée par de “l’eau colorée” au robinet, a précisé la mairie de Perpignan qui a mis en place des distributions de bouteilles d’eau à partir de dimanche 22H30 puis ce lundi dès 06H30.L’eau, rétablie dans la majeure partie des foyers concernés dimanche, ne doit être consommée que pour des “usages domestiques” mais pas pour l’alimentation, dans l’attente de résultats de contrôles sanitaires actuellement en cours, a insisté la porte-parole d’Eau agglo Perpignan/Veolia.L’Agence régionale de santé (ARS) a mis en place un plan “rupture d’approvisionnement d’eau potable” pour gérer la situation, a précisé à l’AFP la préfecture des Pyrénées-Orientales.- sécheresse structurelle -La localisation de la fuite qui a provoqué depuis dimanche la perte de 10.000 m3 d’eau (soit environ le volume de trois à  quatre piscines olympiques) “est toujours en cours”, le périmètre de recherche d’abord étendu à 400 rues n’étant plus lundi matin limité qu’à six artères du centre-ville, a-t-on dit à Veolia, sans être encore en mesure d’expliquer les causes du problème.Selon Veolia, l’ensemble des usagers a été prévenu de la situation par téléphone.Aux points de distribution d’eau, des Perpignanais concernés se plaignaient néanmoins lundi matin du manque d’informations reçues. “J’ai essayé de consulter sur Facebook les pages d’information, j’ai juste trouvé un post qui parlait de cette panne. Ce n’était pas clair”, a déploré Abdellalih, venu se ravitailler en eau minérale.”Ça fait neuf ans que je vis à Perpignan, j’ai jamais vécu un incident pareil (…) le problème n’a pas été bien expliqué”, a-t-il ajouté.Clodia, venue avec un caddy pour récupérer les bouteilles d’eau (un pack par personne) a estimé également n’avoir “pas eu beaucoup d’informations”.”Vers 9H00 j’allais me doucher mais il n’y avait pas beaucoup d’eau. J’ai ouvert tous les robinets et ça ne sortait nulle part. J’ai dû aller (…) chez mon copain pour me doucher, et laver mon uniforme de travail”, a-t-elle raconté à une correspondante de l’AFP.Le département des Pyrénées-Orientales est structurellement concerné depuis trois ans par une sécheresse qui donne lieu à des restrictions d’usage de la ressource en eau.Selon le dernier point de la préfecture à ce sujet, en date du 1er juin, la ville de Perpignan est en situation d'”alerte” jusqu’au 31 juillet (sur une échelle qui comprend quatre niveaux: Vigilance, Alerte, Alerte renforcée, Crise).La météo annonce toute la semaine un temps chaud et sec pour la métropole catalane, avec des températures dépassant les trente degrés l’après-midi.Â
Un médecin syrien condamné à perpétuité en Allemagne pour crimes contre l’humanité sous Assad
Un médecin syrien, accusé de tortures d’opposants au régime de Bachar al-Assad, a été condamné à la prison à vie lundi par la justice allemande, après un procès fleuve de plus de trois ans à Francfort.Arrivé en Allemagne en 2015, où il a exercé comme chirurgien orthopédique jusqu’à son arrestation en 2020 après avoir été reconnu par d’autres réfugiés syriens, Alaa Moussa était jugé pour de multiples crimes sur des détenus dans des hôpitaux militaires de Damas et de Homs durant la guerre civile en Syrie.Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d’avoir mis le feu aux parties génitales d’un adolescent et d’avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups.”Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres”, a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 “s’inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d’Assad” aux manifestations des opposants.Dénonçant “une violation massive des droits de l’Homme” par l’accusé, le juge a souligné que le verdict était aussi une façon de montrer “que la souffrance des victimes n’est pas oubliée”.”Outre les difficultés inhérentes à un délai de 12 ans, le régime syrien a tenté jusqu’à sa chute (en décembre 2024, ndlr) d’exercer une influence sur la procédure” allemande, a-t-il poursuivi, évoquant des menaces sur des proches des témoins.Etant donné la gravité des faits, la condamnation à la perpétuité d’Alaa Moussa a été assortie d’une peine de sûreté pour une durée non encore définie (qui sera décidée au bout de quinze ans d’incarcération).Lors de son procès commencé le 19 janvier 2022, entouré de hautes mesures de sécurité, Alaa Moussa avait été confronté à plus d’une cinquantaine de témoins et d’anciennes victimes. Certains avaient témoigné masqués et beaucoup avaient fait état de menaces et d’intimidation à l’encontre de leur famille restée au pays alors que l’ombre des services secrets syriens planait sur les audiences.Une situation qui s’est détendue après la chute, durant le procès, du dictateur Bachar al-Assad, renversé en décembre 2024 et désormais réfugié en Russie.Parmi les témoins, un ancien lieutenant d’Alep, âgé aujourd’hui d’une quarantaine d’années, emprisonné après avoir refusé de tirer sur des manifestants en novembre 2011.- “Puni pour ses actes” -Il avait affirmé avoir vu Alaa Moussa infliger des injections à des malades allongés sur le sol, qui sont décédés peu après, dans l’hôpital militaire où il sévissait.”Aucun tortionnaire, quel que soit le lieu où il a commis son crime, ne peut être certain d’échapper à la justice. Il devra toujours s’attendre à être puni pour ses actes”, a asséné le juge Christoph Koller lors de son verdict. L’Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle.Il y a deux semaines, la justice allemande avait ainsi condamné à la prison à vie un ancien chef d’une milice syrienne soutenant l’ex-président Bachar al-Assad, reconnu coupable notamment de meurtre, d’actes de torture et de séquestration entre 2012 et 2014.Lors du premier procès au monde sur des exactions du régime de Bachar al-Assad tenu en Allemagne, Anwar Raslan, un ex-gradé des services de renseignement syriens, avait été condamné en janvier 2022 à la prison à vie pour le meurtre de 27 prisonniers et des faits de torture sur au moins 4.000 autres, en 2011 et 2012, dans la prison Al-Khatib.Des procès sur les crimes commis en Syrie ont également eu lieu ailleurs en Europe, notamment en France et en Suède.Le conflit en Syrie, déclenché par des protestations pacifiques violemment réprimées en 2011, a fait plus d’un demi-million de morts, déplacé des millions de personnes et ravagé l’économie et les infrastructures du pays.
Un médecin syrien condamné à perpétuité en Allemagne pour crimes contre l’humanité sous Assad
Un médecin syrien, accusé de tortures d’opposants au régime de Bachar al-Assad, a été condamné à la prison à vie lundi par la justice allemande, après un procès fleuve de plus de trois ans à Francfort.Arrivé en Allemagne en 2015, où il a exercé comme chirurgien orthopédique jusqu’à son arrestation en 2020 après avoir été reconnu par d’autres réfugiés syriens, Alaa Moussa était jugé pour de multiples crimes sur des détenus dans des hôpitaux militaires de Damas et de Homs durant la guerre civile en Syrie.Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d’avoir mis le feu aux parties génitales d’un adolescent et d’avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups.”Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres”, a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 “s’inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d’Assad” aux manifestations des opposants.Dénonçant “une violation massive des droits de l’Homme” par l’accusé, le juge a souligné que le verdict était aussi une façon de montrer “que la souffrance des victimes n’est pas oubliée”.”Outre les difficultés inhérentes à un délai de 12 ans, le régime syrien a tenté jusqu’à sa chute (en décembre 2024, ndlr) d’exercer une influence sur la procédure” allemande, a-t-il poursuivi, évoquant des menaces sur des proches des témoins.Etant donné la gravité des faits, la condamnation à la perpétuité d’Alaa Moussa a été assortie d’une peine de sûreté pour une durée non encore définie (qui sera décidée au bout de quinze ans d’incarcération).Lors de son procès commencé le 19 janvier 2022, entouré de hautes mesures de sécurité, Alaa Moussa avait été confronté à plus d’une cinquantaine de témoins et d’anciennes victimes. Certains avaient témoigné masqués et beaucoup avaient fait état de menaces et d’intimidation à l’encontre de leur famille restée au pays alors que l’ombre des services secrets syriens planait sur les audiences.Une situation qui s’est détendue après la chute, durant le procès, du dictateur Bachar al-Assad, renversé en décembre 2024 et désormais réfugié en Russie.Parmi les témoins, un ancien lieutenant d’Alep, âgé aujourd’hui d’une quarantaine d’années, emprisonné après avoir refusé de tirer sur des manifestants en novembre 2011.- “Puni pour ses actes” -Il avait affirmé avoir vu Alaa Moussa infliger des injections à des malades allongés sur le sol, qui sont décédés peu après, dans l’hôpital militaire où il sévissait.”Aucun tortionnaire, quel que soit le lieu où il a commis son crime, ne peut être certain d’échapper à la justice. Il devra toujours s’attendre à être puni pour ses actes”, a asséné le juge Christoph Koller lors de son verdict. L’Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle.Il y a deux semaines, la justice allemande avait ainsi condamné à la prison à vie un ancien chef d’une milice syrienne soutenant l’ex-président Bachar al-Assad, reconnu coupable notamment de meurtre, d’actes de torture et de séquestration entre 2012 et 2014.Lors du premier procès au monde sur des exactions du régime de Bachar al-Assad tenu en Allemagne, Anwar Raslan, un ex-gradé des services de renseignement syriens, avait été condamné en janvier 2022 à la prison à vie pour le meurtre de 27 prisonniers et des faits de torture sur au moins 4.000 autres, en 2011 et 2012, dans la prison Al-Khatib.Des procès sur les crimes commis en Syrie ont également eu lieu ailleurs en Europe, notamment en France et en Suède.Le conflit en Syrie, déclenché par des protestations pacifiques violemment réprimées en 2011, a fait plus d’un demi-million de morts, déplacé des millions de personnes et ravagé l’économie et les infrastructures du pays.
L’ONU revoit en forte baisse son plan d’aide humanitaire mondial faute de fonds
Les Nations unies ont annoncé lundi une réduction drastique de l’aide humanitaire face “aux pires coupes financières” dans le monde, en particulier des Etats-Unis. Une décision qui va aggraver le sort déjà précaire de dizaines de millions de personnes cette année. Le nouveau plan de 29 milliards de dollars, là où l’ONU en réclamait 44 milliards pour 2025, doit “hyper-prioriser” l’aide pour 114 millions de personnes, selon le communiqué diffusé par l’agence de coordination de l’aide humanitaire de l’ONU (OCHA).Le plan initial devait permettre d’aider “180 millions de personnes vulnérables”.- Coupes brutales -Selon OCHA, l’ONU n’a réussi à récolter que 5,6 milliards de dollars, sur les 44 milliards initialement réclamés, soit 13% du total alors que l’on est déjà à la moitié de l’année et que les crises humanitaires se sont multipliées : Soudan, Gaza, République démocratique du Congo, Birmanie, Ukraine notamment.Tout le secteur humanitaire mondial a été jeté dans la tourmente par la décision du président américain Donald Trump de mettre fin ou de revoir à la baisse l’aide financière à l’étranger des Etats-Unis. Washington était jusque-là le principal donateur en termes d’aide au développement sous toutes ses formes et les coupes brutales du financement ont des conséquences dramatiques pour l’aide d’urgence, la vaccination ou encore la distribution de médicaments pour lutter contre le sida.  Les fonds américains représentaient parfois une part importante des budgets des agences de l’ONU ou de diverses ONG, et ces pertes sont impossibles à compenser en quelques semaines ou même quelques mois.  Dès la fin avril, Tom Fletchern le patron d’OCHA, avait prévenu. Réduire le financement “n’est pas quelque chose dont il faut se vanter… le résultat de ces coupes dans l’aide c’est que des millions de personnes meurent”, avait-il averti, depuis un hôpital débordé en Afghanistan.Quelques exemples parmi des milliers d’autres: Début mai, le Programme alimentaire mondial avait tiré la sonnette d’alarme sur l’aggravation de la faim en Afrique de l’Ouest et centrale. L’agence des Nations unies avait évoqué fin mars une “crise sans précédent” due à la baisse de 40% de ses financements pour l’année 2025.Au Bangladesh, c’est la lutte contre la tuberculose et son éradication qui ont été remises en cause. En Afrique australe, ce sont les progrès de la lutte contre le sida qui sont menacés.Mais les Etats-Unis ne sont pas seuls en cause, nombre de pays donateurs ayant revu à la baisse leur aide pour se consacrer à d’autres priorités dans des contextes économiques parfois difficiles.- “Tri de survie humaine” -“Nous avons été forcés de faire un tri de la survie humaine”, a dénoncé Tom Fletcher, le sous-Secrétaire général aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence. “Les comptes sont cruels, et les conséquences sont déchirantes. Trop de personnes ne recevront pas l’aide dont elles ont besoin, mais nous sauverons autant de vies que possible avec les ressources qui nous sont données”, a-t-il promis.Pour faire autant que possible avec beaucoup moins, l’ONU veut mettre l’accent sur deux objectifs clés : atteindre les personnes et les endroits confrontés aux besoins les plus urgents et s’appuyer sur les plans d’aide déjà établis pour que les ressources limitées soient dirigées là où elles peuvent être les plus utiles – le plus rapidement possible.L’ONU va se fonder sur une échelle qui classe la gravité des besoins humanitaires. Les zones classées niveau 4 ou 5 – “indiquant des conditions extrêmes ou catastrophiques” – auront la priorité.Pour gagner en souplesse et en rapidité, l’assistance sera apportée en espèces lorsque cela sera possible, afin de “permettre aux personnes de choisir ce dont elles ont le plus besoin”. “Des coupes budgétaires brutales nous laissent avec des choix brutaux”, reconnaît Tom Fletcher. “Tout ce que nous demandons, c’est 1 pour cent de ce que vous avez choisi de dépenser l’année dernière pour la guerre. Mais ce n’est pas juste un appel à l’argent – c’est un appel à la responsabilité globale, à la solidarité humaine, à un engagement pour mettre fin à la souffrance”, enjoint-il.L’impact n’est pas limité à la nourriture ou aux soins. A l’ouverture de la session d’été du Conseil des droits de l’homme, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, s’est dit “profondément préoccupé” par les réductions de financement de son bureau et des mécanismes internationaux dans ce domaine.Ces coupes ne feront qu'”offrir du réconfort aux dictateurs et aux autoritaires”, a-t-il lancé.
L’ONU revoit en forte baisse son plan d’aide humanitaire mondial faute de fonds
Les Nations unies ont annoncé lundi une réduction drastique de l’aide humanitaire face “aux pires coupes financières” dans le monde, en particulier des Etats-Unis. Une décision qui va aggraver le sort déjà précaire de dizaines de millions de personnes cette année. Le nouveau plan de 29 milliards de dollars, là où l’ONU en réclamait 44 milliards pour 2025, doit “hyper-prioriser” l’aide pour 114 millions de personnes, selon le communiqué diffusé par l’agence de coordination de l’aide humanitaire de l’ONU (OCHA).Le plan initial devait permettre d’aider “180 millions de personnes vulnérables”.- Coupes brutales -Selon OCHA, l’ONU n’a réussi à récolter que 5,6 milliards de dollars, sur les 44 milliards initialement réclamés, soit 13% du total alors que l’on est déjà à la moitié de l’année et que les crises humanitaires se sont multipliées : Soudan, Gaza, République démocratique du Congo, Birmanie, Ukraine notamment.Tout le secteur humanitaire mondial a été jeté dans la tourmente par la décision du président américain Donald Trump de mettre fin ou de revoir à la baisse l’aide financière à l’étranger des Etats-Unis. Washington était jusque-là le principal donateur en termes d’aide au développement sous toutes ses formes et les coupes brutales du financement ont des conséquences dramatiques pour l’aide d’urgence, la vaccination ou encore la distribution de médicaments pour lutter contre le sida.  Les fonds américains représentaient parfois une part importante des budgets des agences de l’ONU ou de diverses ONG, et ces pertes sont impossibles à compenser en quelques semaines ou même quelques mois.  Dès la fin avril, Tom Fletchern le patron d’OCHA, avait prévenu. Réduire le financement “n’est pas quelque chose dont il faut se vanter… le résultat de ces coupes dans l’aide c’est que des millions de personnes meurent”, avait-il averti, depuis un hôpital débordé en Afghanistan.Quelques exemples parmi des milliers d’autres: Début mai, le Programme alimentaire mondial avait tiré la sonnette d’alarme sur l’aggravation de la faim en Afrique de l’Ouest et centrale. L’agence des Nations unies avait évoqué fin mars une “crise sans précédent” due à la baisse de 40% de ses financements pour l’année 2025.Au Bangladesh, c’est la lutte contre la tuberculose et son éradication qui ont été remises en cause. En Afrique australe, ce sont les progrès de la lutte contre le sida qui sont menacés.Mais les Etats-Unis ne sont pas seuls en cause, nombre de pays donateurs ayant revu à la baisse leur aide pour se consacrer à d’autres priorités dans des contextes économiques parfois difficiles.- “Tri de survie humaine” -“Nous avons été forcés de faire un tri de la survie humaine”, a dénoncé Tom Fletcher, le sous-Secrétaire général aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence. “Les comptes sont cruels, et les conséquences sont déchirantes. Trop de personnes ne recevront pas l’aide dont elles ont besoin, mais nous sauverons autant de vies que possible avec les ressources qui nous sont données”, a-t-il promis.Pour faire autant que possible avec beaucoup moins, l’ONU veut mettre l’accent sur deux objectifs clés : atteindre les personnes et les endroits confrontés aux besoins les plus urgents et s’appuyer sur les plans d’aide déjà établis pour que les ressources limitées soient dirigées là où elles peuvent être les plus utiles – le plus rapidement possible.L’ONU va se fonder sur une échelle qui classe la gravité des besoins humanitaires. Les zones classées niveau 4 ou 5 – “indiquant des conditions extrêmes ou catastrophiques” – auront la priorité.Pour gagner en souplesse et en rapidité, l’assistance sera apportée en espèces lorsque cela sera possible, afin de “permettre aux personnes de choisir ce dont elles ont le plus besoin”. “Des coupes budgétaires brutales nous laissent avec des choix brutaux”, reconnaît Tom Fletcher. “Tout ce que nous demandons, c’est 1 pour cent de ce que vous avez choisi de dépenser l’année dernière pour la guerre. Mais ce n’est pas juste un appel à l’argent – c’est un appel à la responsabilité globale, à la solidarité humaine, à un engagement pour mettre fin à la souffrance”, enjoint-il.L’impact n’est pas limité à la nourriture ou aux soins. A l’ouverture de la session d’été du Conseil des droits de l’homme, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, s’est dit “profondément préoccupé” par les réductions de financement de son bureau et des mécanismes internationaux dans ce domaine.Ces coupes ne feront qu'”offrir du réconfort aux dictateurs et aux autoritaires”, a-t-il lancé.
L’ONU revoit en forte baisse son plan d’aide humanitaire mondial faute de fonds
Les Nations unies ont annoncé lundi une réduction drastique de l’aide humanitaire face “aux pires coupes financières” dans le monde, en particulier des Etats-Unis. Une décision qui va aggraver le sort déjà précaire de dizaines de millions de personnes cette année. Le nouveau plan de 29 milliards de dollars, là où l’ONU en réclamait 44 milliards pour 2025, doit “hyper-prioriser” l’aide pour 114 millions de personnes, selon le communiqué diffusé par l’agence de coordination de l’aide humanitaire de l’ONU (OCHA).Le plan initial devait permettre d’aider “180 millions de personnes vulnérables”.- Coupes brutales -Selon OCHA, l’ONU n’a réussi à récolter que 5,6 milliards de dollars, sur les 44 milliards initialement réclamés, soit 13% du total alors que l’on est déjà à la moitié de l’année et que les crises humanitaires se sont multipliées : Soudan, Gaza, République démocratique du Congo, Birmanie, Ukraine notamment.Tout le secteur humanitaire mondial a été jeté dans la tourmente par la décision du président américain Donald Trump de mettre fin ou de revoir à la baisse l’aide financière à l’étranger des Etats-Unis. Washington était jusque-là le principal donateur en termes d’aide au développement sous toutes ses formes et les coupes brutales du financement ont des conséquences dramatiques pour l’aide d’urgence, la vaccination ou encore la distribution de médicaments pour lutter contre le sida.  Les fonds américains représentaient parfois une part importante des budgets des agences de l’ONU ou de diverses ONG, et ces pertes sont impossibles à compenser en quelques semaines ou même quelques mois.  Dès la fin avril, Tom Fletchern le patron d’OCHA, avait prévenu. Réduire le financement “n’est pas quelque chose dont il faut se vanter… le résultat de ces coupes dans l’aide c’est que des millions de personnes meurent”, avait-il averti, depuis un hôpital débordé en Afghanistan.Quelques exemples parmi des milliers d’autres: Début mai, le Programme alimentaire mondial avait tiré la sonnette d’alarme sur l’aggravation de la faim en Afrique de l’Ouest et centrale. L’agence des Nations unies avait évoqué fin mars une “crise sans précédent” due à la baisse de 40% de ses financements pour l’année 2025.Au Bangladesh, c’est la lutte contre la tuberculose et son éradication qui ont été remises en cause. En Afrique australe, ce sont les progrès de la lutte contre le sida qui sont menacés.Mais les Etats-Unis ne sont pas seuls en cause, nombre de pays donateurs ayant revu à la baisse leur aide pour se consacrer à d’autres priorités dans des contextes économiques parfois difficiles.- “Tri de survie humaine” -“Nous avons été forcés de faire un tri de la survie humaine”, a dénoncé Tom Fletcher, le sous-Secrétaire général aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence. “Les comptes sont cruels, et les conséquences sont déchirantes. Trop de personnes ne recevront pas l’aide dont elles ont besoin, mais nous sauverons autant de vies que possible avec les ressources qui nous sont données”, a-t-il promis.Pour faire autant que possible avec beaucoup moins, l’ONU veut mettre l’accent sur deux objectifs clés : atteindre les personnes et les endroits confrontés aux besoins les plus urgents et s’appuyer sur les plans d’aide déjà établis pour que les ressources limitées soient dirigées là où elles peuvent être les plus utiles – le plus rapidement possible.L’ONU va se fonder sur une échelle qui classe la gravité des besoins humanitaires. Les zones classées niveau 4 ou 5 – “indiquant des conditions extrêmes ou catastrophiques” – auront la priorité.Pour gagner en souplesse et en rapidité, l’assistance sera apportée en espèces lorsque cela sera possible, afin de “permettre aux personnes de choisir ce dont elles ont le plus besoin”. “Des coupes budgétaires brutales nous laissent avec des choix brutaux”, reconnaît Tom Fletcher. “Tout ce que nous demandons, c’est 1 pour cent de ce que vous avez choisi de dépenser l’année dernière pour la guerre. Mais ce n’est pas juste un appel à l’argent – c’est un appel à la responsabilité globale, à la solidarité humaine, à un engagement pour mettre fin à la souffrance”, enjoint-il.L’impact n’est pas limité à la nourriture ou aux soins. A l’ouverture de la session d’été du Conseil des droits de l’homme, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, s’est dit “profondément préoccupé” par les réductions de financement de son bureau et des mécanismes internationaux dans ce domaine.Ces coupes ne feront qu'”offrir du réconfort aux dictateurs et aux autoritaires”, a-t-il lancé.