Suspected killer of Minnesota lawmaker caught after two-day manhunt

US law enforcement officials in Minnesota caught the suspected killer of a Democratic state lawmaker and her husband on Sunday, authorities said, ending a two-day manhunt.The suspect, 57-year-old Vance Boelter, allegedly disguised himself as a police officer, then shot and killed Democratic state representative Melissa Hortman and her husband Mark at their home early Saturday.Boelter was captured in Sibley County, a rural area about an hour southwest of the Minneapolis suburbs where the murders had occurred, police and state officials said.”After (a) two-day manhunt, two sleepless nights, law enforcement have apprehended Vance Boelter,” Minnesota Governor Tim Walz told a late-night news conference.Police described the search as the “largest manhunt in (the state’s) history”, with 20 SWAT teams and several agencies working to find him.Jeremy Geiger, assistant chief of the Minnesota State Patrol, told reporters that Boelter had been “taken into custody without the use of force.”Before the murders, Boelter also allegedly attacked two others nearby — state Senator John Hoffman and his wife Yvette, who survived and were treated for serious injuries, authorities said.”The latest news is Senator Hoffman came out of his final surgery and is moving toward recovery,” Walz told reporters.Hoffman was shot nine times and Yvette eight times, according to US Senator Amy Klobuchar.- ‘Politically motivated’ -A notebook containing the names of other lawmakers and potential targets was found inside a car left by Boelter at the Hortmans’ home, which Drew Evans, head of the Minnesota Bureau of Criminal Apprehension, said earlier Sunday was not a “traditional manifesto.””I am concerned about all our political leaders, political organizations,” Klobuchar said Sunday.”It was politically motivated, and there clearly was some throughline with abortion because of the groups that were on the list, and other things that I’ve heard were in this manifesto. So that was one of his motivations.”As speaker of the Minnesota House of Representatives from 2019 to January 2025, Hortman was committed to legislation that protected reproductive rights in the state, local media reported.- ‘Cannot be the norm’ -The United States is bitterly divided politically as President Donald Trump embarks on his second term, implementing hardline policies and routinely insulting his opponents. Political violence has become more common.Trump himself survived an assassination attempt last year, with a second attempt foiled by law enforcement. Pennsylvania Governor Josh Shapiro’s home was set on fire this year. An assailant with a hammer attacked the husband of then-US House speaker Nancy Pelosi in 2022. “(This is) a moment in this country where we watch violence erupt,” Walz said after the arrest.”This cannot be the norm. It cannot be the way that we deal with our political differences.”US Senator Rand Paul of Kentucky, who was attacked by a neighbor in 2017, told NBC that “nothing brings us together more than… mourning for somebody else who’s in political life, Republican or Democrats.”The shootings came on the day a dramatic split screen showed a country divided: hundreds of thousands of protesters across the United States took to the streets to rally against Trump as the president presided over a military parade in Washington — a rare spectacle criticized as seeking to glorify him.Trump has condemned the attacks in Minnesota on the lawmakers and their spouses.The president was asked in a Sunday interview with ABC News if he planned to call Walz, who was Kamala Harris’s running mate in the election Trump won last year.”Well, it’s a terrible thing. I think he’s a terrible governor. I think he’s a grossly incompetent person,” Trump said. “But I may, I may call him, I may call other people too.”

Les dirigeants du G7 au défi d’une position commune sur le conflit Iran-Israël

Les dirigeants du G7, réunis au Canada, vont tenter lundi d’envoyer un message commun sur le conflit entre Israël et l’Iran, un défi de taille pour ce groupe à l’unité fragilisée par la politique de Donald Trump.Ce sommet de trois jours, qui a débuté dimanche dans les Rocheuses canadiennes, se tient en effet dans un contexte de turbulences diplomatiques provoquées par la guerre commerciale que le président américain mène contre un grand nombre de pays, rivaux comme alliés.L’hôte de la réunion, le Premier ministre canadien Mark Carney, aura pour mission d’éviter un étalage des divisions entre les membres de ce club réunissant sept des principales démocraties industrialisées: Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Etats-Unis, France, Italie et Japon.Un premier test aura lieu lundi matin lorsque Mark Carney et Donald Trump se retrouveront pour une rencontre en face-à-face.Dans ce contexte de divisions, les dirigeants s’abstiendront de publier une déclaration finale –qui fait traditionnellement l’objet d’âpres négociations– et chercheront à privilégier des engagements “courts et concrets” sur divers sujets, selon une source gouvernementale canadienne.Plusieurs dossiers épineux figurent au menu de leurs discussions, comme la guerre en Ukraine et les questions commerciales. Mais c’est surtout le conflit entre Israël et l’Iran qui s’impose comme le sujet principal. L’armée israélienne a lancé vendredi une campagne de frappes massives, à laquelle Téhéran a riposté avec tirs de missiles et de drones, faisant craindre un embrasement régional. Alors que le bilan des bombardements ne cesse de s’alourdir de part et d’autre, les dirigeants du G7 travaillent à une déclaration commune sur le conflit, a indiqué une source gouvernementale à l’AFP. Ils pourraient appeler à la désescalade, ou décider de soutenir Israël en affirmant que le pays a un “droit de se défendre”, selon cette source.Les dirigeants de nombreux autres pays ont été invités, notamment ceux d’Inde, d’Ukraine, du Mexique, d’Afrique du Sud et d’Australie.- Escalade -Avant son arrivée au Canada dimanche soir, Donald Trump avait appelé Israël et l’Iran à “trouver un accord”.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a elle indiqué avoir dit au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, lors d’un appel téléphonique, que la diplomatie était la meilleure solution “à long terme” avec l’Iran. Quant au conflit ukrainien, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le pays a été envahi en 2022 par la Russie, fait partie des invités à Kananaskis et doit parler à Donald Trump, qui l’avait publiquement humilié lors de leur rencontre à la Maison Blanche en février.Le président américain, qui s’est rapproché de façon spectaculaire de Moscou, a de nouveau eu un échange téléphonique samedi avec Vladimir Poutine. Le président russe lui a dit être prêt à un nouveau round de négociations.De leur côté, les Européens veulent convaincre Donald Trump d’annoncer de nouvelles sanctions contre Moscou, visant plus précisément les ventes de pétrole russe.- “Evitons le protectionnisme” -Tous les dirigeants veulent par ailleurs aborder la question des droits de douane avec le président Trump. En imposant des taxes douanières d’au moins 10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis, ce dernier a remis en cause les principes du commerce international et menacé le monde d’un ralentissement économique général.”Gardons les échanges entre nous équitables, prévisibles et ouverts. Nous devons tous éviter le protectionnisme”, a lancé Mme von der Leyen.Ce sommet est également un moment important pour le Canada. La dernière fois que le pays avait accueilli le G7, en 2018, la réunion avait été le théâtre d’un accrochage entre M. Trump et le Premier ministre de l’époque, Justin Trudeau.Le président américain avait dénoncé le communiqué final, et les relations entre les deux dirigeants ne s’étaient jamais apaisées.Ce sommet du G7 est la première visite du président américain sur le sol canadien depuis qu’il a menacé son voisin du nord, estimant qu’il serait préférable qu’il devienne le 51e Etat américain.

Les dirigeants du G7 au défi d’une position commune sur le conflit Iran-Israël

Les dirigeants du G7, réunis au Canada, vont tenter lundi d’envoyer un message commun sur le conflit entre Israël et l’Iran, un défi de taille pour ce groupe à l’unité fragilisée par la politique de Donald Trump.Ce sommet de trois jours, qui a débuté dimanche dans les Rocheuses canadiennes, se tient en effet dans un contexte de turbulences diplomatiques provoquées par la guerre commerciale que le président américain mène contre un grand nombre de pays, rivaux comme alliés.L’hôte de la réunion, le Premier ministre canadien Mark Carney, aura pour mission d’éviter un étalage des divisions entre les membres de ce club réunissant sept des principales démocraties industrialisées: Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Etats-Unis, France, Italie et Japon.Un premier test aura lieu lundi matin lorsque Mark Carney et Donald Trump se retrouveront pour une rencontre en face-à-face.Dans ce contexte de divisions, les dirigeants s’abstiendront de publier une déclaration finale –qui fait traditionnellement l’objet d’âpres négociations– et chercheront à privilégier des engagements “courts et concrets” sur divers sujets, selon une source gouvernementale canadienne.Plusieurs dossiers épineux figurent au menu de leurs discussions, comme la guerre en Ukraine et les questions commerciales. Mais c’est surtout le conflit entre Israël et l’Iran qui s’impose comme le sujet principal. L’armée israélienne a lancé vendredi une campagne de frappes massives, à laquelle Téhéran a riposté avec tirs de missiles et de drones, faisant craindre un embrasement régional. Alors que le bilan des bombardements ne cesse de s’alourdir de part et d’autre, les dirigeants du G7 travaillent à une déclaration commune sur le conflit, a indiqué une source gouvernementale à l’AFP. Ils pourraient appeler à la désescalade, ou décider de soutenir Israël en affirmant que le pays a un “droit de se défendre”, selon cette source.Les dirigeants de nombreux autres pays ont été invités, notamment ceux d’Inde, d’Ukraine, du Mexique, d’Afrique du Sud et d’Australie.- Escalade -Avant son arrivée au Canada dimanche soir, Donald Trump avait appelé Israël et l’Iran à “trouver un accord”.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a elle indiqué avoir dit au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, lors d’un appel téléphonique, que la diplomatie était la meilleure solution “à long terme” avec l’Iran. Quant au conflit ukrainien, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le pays a été envahi en 2022 par la Russie, fait partie des invités à Kananaskis et doit parler à Donald Trump, qui l’avait publiquement humilié lors de leur rencontre à la Maison Blanche en février.Le président américain, qui s’est rapproché de façon spectaculaire de Moscou, a de nouveau eu un échange téléphonique samedi avec Vladimir Poutine. Le président russe lui a dit être prêt à un nouveau round de négociations.De leur côté, les Européens veulent convaincre Donald Trump d’annoncer de nouvelles sanctions contre Moscou, visant plus précisément les ventes de pétrole russe.- “Evitons le protectionnisme” -Tous les dirigeants veulent par ailleurs aborder la question des droits de douane avec le président Trump. En imposant des taxes douanières d’au moins 10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis, ce dernier a remis en cause les principes du commerce international et menacé le monde d’un ralentissement économique général.”Gardons les échanges entre nous équitables, prévisibles et ouverts. Nous devons tous éviter le protectionnisme”, a lancé Mme von der Leyen.Ce sommet est également un moment important pour le Canada. La dernière fois que le pays avait accueilli le G7, en 2018, la réunion avait été le théâtre d’un accrochage entre M. Trump et le Premier ministre de l’époque, Justin Trudeau.Le président américain avait dénoncé le communiqué final, et les relations entre les deux dirigeants ne s’étaient jamais apaisées.Ce sommet du G7 est la première visite du président américain sur le sol canadien depuis qu’il a menacé son voisin du nord, estimant qu’il serait préférable qu’il devienne le 51e Etat américain.

Les dirigeants du G7 au défi d’une position commune sur le conflit Iran-Israël

Les dirigeants du G7, réunis au Canada, vont tenter lundi d’envoyer un message commun sur le conflit entre Israël et l’Iran, un défi de taille pour ce groupe à l’unité fragilisée par la politique de Donald Trump.Ce sommet de trois jours, qui a débuté dimanche dans les Rocheuses canadiennes, se tient en effet dans un contexte de turbulences diplomatiques provoquées par la guerre commerciale que le président américain mène contre un grand nombre de pays, rivaux comme alliés.L’hôte de la réunion, le Premier ministre canadien Mark Carney, aura pour mission d’éviter un étalage des divisions entre les membres de ce club réunissant sept des principales démocraties industrialisées: Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Etats-Unis, France, Italie et Japon.Un premier test aura lieu lundi matin lorsque Mark Carney et Donald Trump se retrouveront pour une rencontre en face-à-face.Dans ce contexte de divisions, les dirigeants s’abstiendront de publier une déclaration finale –qui fait traditionnellement l’objet d’âpres négociations– et chercheront à privilégier des engagements “courts et concrets” sur divers sujets, selon une source gouvernementale canadienne.Plusieurs dossiers épineux figurent au menu de leurs discussions, comme la guerre en Ukraine et les questions commerciales. Mais c’est surtout le conflit entre Israël et l’Iran qui s’impose comme le sujet principal. L’armée israélienne a lancé vendredi une campagne de frappes massives, à laquelle Téhéran a riposté avec tirs de missiles et de drones, faisant craindre un embrasement régional. Alors que le bilan des bombardements ne cesse de s’alourdir de part et d’autre, les dirigeants du G7 travaillent à une déclaration commune sur le conflit, a indiqué une source gouvernementale à l’AFP. Ils pourraient appeler à la désescalade, ou décider de soutenir Israël en affirmant que le pays a un “droit de se défendre”, selon cette source.Les dirigeants de nombreux autres pays ont été invités, notamment ceux d’Inde, d’Ukraine, du Mexique, d’Afrique du Sud et d’Australie.- Escalade -Avant son arrivée au Canada dimanche soir, Donald Trump avait appelé Israël et l’Iran à “trouver un accord”.La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a elle indiqué avoir dit au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, lors d’un appel téléphonique, que la diplomatie était la meilleure solution “à long terme” avec l’Iran. Quant au conflit ukrainien, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le pays a été envahi en 2022 par la Russie, fait partie des invités à Kananaskis et doit parler à Donald Trump, qui l’avait publiquement humilié lors de leur rencontre à la Maison Blanche en février.Le président américain, qui s’est rapproché de façon spectaculaire de Moscou, a de nouveau eu un échange téléphonique samedi avec Vladimir Poutine. Le président russe lui a dit être prêt à un nouveau round de négociations.De leur côté, les Européens veulent convaincre Donald Trump d’annoncer de nouvelles sanctions contre Moscou, visant plus précisément les ventes de pétrole russe.- “Evitons le protectionnisme” -Tous les dirigeants veulent par ailleurs aborder la question des droits de douane avec le président Trump. En imposant des taxes douanières d’au moins 10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis, ce dernier a remis en cause les principes du commerce international et menacé le monde d’un ralentissement économique général.”Gardons les échanges entre nous équitables, prévisibles et ouverts. Nous devons tous éviter le protectionnisme”, a lancé Mme von der Leyen.Ce sommet est également un moment important pour le Canada. La dernière fois que le pays avait accueilli le G7, en 2018, la réunion avait été le théâtre d’un accrochage entre M. Trump et le Premier ministre de l’époque, Justin Trudeau.Le président américain avait dénoncé le communiqué final, et les relations entre les deux dirigeants ne s’étaient jamais apaisées.Ce sommet du G7 est la première visite du président américain sur le sol canadien depuis qu’il a menacé son voisin du nord, estimant qu’il serait préférable qu’il devienne le 51e Etat américain.

Transition énergétique: refaire l’isolation ou acheter une pompe à chaleur ?

Isoler les murs ou changer la chaudière? Pour beaucoup dans la construction, une rénovation efficace commence par le calfeutrage des murs et du toit avant d’investir dans de coûteux équipements électriques destinés à réduire la facture énergétique. Derrière ces choix se joue une bataille industrielle feutrée.L’annonce surprise de la suspension des dépôts de nouvelles demandes de subventions MaPrimeRénov’ pendant l’été a déclenché la colère des artisans du bâtiment, et relancé de vifs débats sur le maintien des aides aux “gestes isolés” (achat de chaudière, remplacement de fenêtres) face aux rénovations dites globales.En lançant MaPrimeRénov’ en 2020, le gouvernement comptait faire d’une pierre deux coups: accélérer la décarbonation des 36 millions de logements en France (20 millions de maisons individuelles et 16 millions de logements collectifs), c’est-à-dire réduire les émissions de CO2 liées à l’usage des bâtiments, et adapter le bâti face aux extrêmes climatiques, canicules, inondations.Mais, depuis 2022, la crise énergétique déclenchée par l’invasion de l’Ukraine a rebattu les cartes. Désormais, la principale motivation des rénovations est de réduire les coûts liés à la consommation d’énergie, selon l’Observatoire de la construction durable publié en 2024 par le géant des matériaux Saint-Gobain avec l’institut CSA.- “Des gens qui comptent les centimes” -Pour faire baisser la facture d’énergie des habitations, “la première chose à subventionner, c’est l’isolation de la maison, les menuiseries, les murs, la toiture, c’est primordial”, estime Jeremy Ifrah qui dirige une entreprise de bâtiment à Bagnolet (Seine-Saint-Denis).”Ceux qui veulent d’abord s’équiper de pompe à chaleur, je préfère ne pas m’en occuper”. Leur facture de chauffage ne va pas forcément diminuer si leur logement est mal isolé.”Je vois tous les jours des gens qui comptent les centimes pour remplir le frigo. Comment voulez-vous qu’ils s’en sortent quand il leur faut payer 400 euros de gaz par mois?” dit-il.Derrière ce constat de terrain, les fabricants de matériaux s’opposent à ceux qui produisent des pompes à chaleur ou systèmes de régulation électronique destinés à rendre les bâtiments “intelligents”.Le message de “l’isolation d’abord” est porté par Benoit Bazin, PDG du géant des matériaux Saint-Gobain, qui investit énormément dans la recherche pour décarboner la fabrication des plaques de plâtre, vitres ou laine de verre.En matière d’isolants, “il y a un déficit de fabrication française”, fait valoir Rafael Rodriguez, qui dirige la filiale française du fabricant danois de laine de roche Rockwool: la France importe “150 à 200.000 tonnes” de laine minérale par an.”Il faut faire plus de rénovations globales”, plaide-t-il. Et si les rénovations monogestes, soutenues par les artisans du bâtiment, “doivent être conservées”, elles doivent “être inclues dans un parcours planifié”, ajoute le responsable.Selon lui, l’isolation c’est “la base de la pyramide de l’efficacité énergétique”.- “150 ans pour rénover le parc existant” -Pas d’accord, répond Jean-Pascal Tricoire, président du conseil d’administration de Schneider Electric, géant des équipements électriques.D’ici 2050, “on a 25 ans pour achever la décarbonation des bâtiments en France, mais si on continue à ne faire appel qu’aux procédés du passé, on a zéro chance d’y arriver, ce sera trop lent”, déclare le dirigeant à l’AFP. Selon ses calculs, “on en a pour 150 ans pour rénover le parc existant au rythme actuel”.”Pour pouvoir +transitionner+ les usages, il faut beaucoup plus d’efficacité énergétique, or il n’y a que 10% des bâtiments (en France) qui sont digitalisés par exemple” souligne-t-il, en envisageant que les maisons deviennent “productrices d’électricité, intelligentes et largement autonomes”.”Refaire un toit, des fenêtres, ça coûte cher, c’est long et la main d’Å“uvre n’est pas forcément disponible, alors que déployer une solution digitale pour contrôler les consommations d’un logement ça prend deux jours maximum” et c’est rentable très vite, affirme-t-il.”Ce qui compte, c’est que chaque projet de rénovation soit discuté avec un professionnel”, tempère le PDG du fabricant français de chaudières Atlantic (Thermor, Sauter…), Damien Carroz.Il faut “avancer vite” sur le plan industriel, plaide-t-il: Emmanuel Macron “a promis qu’un million de pompes à chaleur seraient produites en France en 2027, or fin 2025, on ne sera qu’à 100.000 grand maximum”.

Les Bourses européennes ouvrent prudemment

Les marchés boursiers européens ont ouvert prudemment lundi, gardant pour le moment leur calme, malgré l’escalade militaire entre l’Iran et Israël.Vers 7H10 GMT, dans les premiers échanges, Paris prenait 0,32%, Francfort 0,25% et Londres 0,20%. Milan gagnait 0,43%.