Israël visé par des missiles iraniens après une quatrième nuit de frappes sur l’Iran

L’Iran a tiré lundi des missiles sur plusieurs grandes villes d’Israël, faisant au moins cinq morts selon les secours, en réponse à des frappes israéliennes qui ont atteint le territoire iranien pour la quatrième nuit consécutive.A Tel-Aviv, des images de l’AFP ont montré des immeubles éventrés où les pompiers recherchaient d’éventuels survivants dans les décombres. D’autres projectiles ont touché les villes de Petah Tikva et Bnei Brak, près de Tel-Aviv, selon des journalistes de l’AFP. Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a averti que les habitants de Téhéran “paieront le prix” des frappes iraniennes sur des civils israéliens. Les Gardiens de la Révolution ont affirmé que cette nouvelle attaque avait permis “à des missiles d’atteindre avec succès les cibles” en Israël et promis la poursuite d’opérations “plus dévastatrices”.L’attaque a été menée “malgré le soutien total des Etats-Unis et des puissances occidentales” à Israël, a ajouté l’armée idéologique de la République islamique.Les sirènes d’alerte ont retenti dans la nuit à Jérusalem où une journaliste de l’AFP a entendu “de fortes explosions qui ont fait trembler” son immeuble.La défense anti-aérienne a été activée mais plusieurs projectiles n’ont pas été interceptés.Un autre journaliste de l’AFP a vu une épaisse fumée s’élever dans le ciel après qu’un missile s’est abattu à Haïfa, dans le nord d’Israël. – La Force Qods visée -Le Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix Rouge, a fait état de cinq morts et 92 blessés dans sur quatre lieux du centre du pays.Cette salve a répondu à des frappes israéliennes qui ont visé l’Iran durant la nuit. Des explosions ont été entendues à Téhéran alors que les systèmes de défense aérienne ont été activés. Israël a dit avoir frappé à Téhéran des centres de commandement de la Force Qods, l’unité d’élite des Gardiens de la Révolution chargée des opérations extérieures.L’aviation israélienne a aussi visé des “dizaines” de sites de missiles sol-sol et des installations militaires dans l’ouest du pays. Les frappes ont fait au moins 224 morts en Iran depuis vendredi et plus d’un millier de blessés, a annoncé dimanche le ministère de la Santé.Côté israélien, les ripostes iraniennes depuis vendredi ont fait au moins 18 morts et près de 400 blessés, selon un bilan compilé par l’AFP à partir d’informations de la police et des secours.Le président iranien Massoud Pezeshkian a appelé lundi les Iraniens à “l’unité” et à “faire front” contre cette “agression criminelle”.Après des décennies de guerre par procuration et d’opérations ponctuelles, c’est la première fois que les deux pays ennemis s’affrontent militairement avec une telle intensité.- “Il ne reste plus rien” -Les missiles iraniens avaient déjà frappé la région de Tel-Aviv dans la nuit de samedi à dimanche, provoquant des destructions notamment à Bat Yam, au sud de la ville côtière.”Il ne reste plus rien, plus de maison, c’est fini!”, a confié Evguenia Doudka, une habitante de Bat Yam. “L’alerte a retenti et nous sommes allés dans l’abri. Soudain, tout l’abri s’est rempli de poussière, et c’est là que nous avons réalisé qu’une catastrophe venait de se produire”.Dimanche, des frappes ont visé des dizaines de cibles à Téhéran, dont un immeuble d’habitation où cinq personnes ont été tuées selon la télévision.Le gouvernement iranien a annoncé que les mosquées, les stations de métro et les écoles allaient servir d’abris anti-aériens dès dimanche soir.Les frappes israéliennes ont tué depuis vendredi les trois plus hauts responsables militaires du pays et neuf scientifiques du programme nucléaire iranien.Dimanche, les routes pour quitter Téhéran étaient remplies de longues files de voitures.”Nous n’avons pas pu dormir depuis vendredi à cause du bruit terrible des explosions. Aujourd’hui, ils ont frappé une maison dans notre ruelle et nous avons eu très peur. Nous avons donc décidé de quitter Téhéran”, a raconté Farzaneh, une femme de 56 ans qui allait vers le nord du pays.Affirmant que l’Iran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a lancé vendredi une campagne aérienne massive en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires sur le sol iranien.Téhéran est soupçonné par les Occidentaux et Israël de vouloir se doter de l’arme atomique. L’Iran, qui dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil, a promis dimanche une “réponse dévastatrice” aux attaques israéliennes et affirmé qu’Israël ne serait bientôt “plus habitable”.- Appels à négocier -Egalement dimanche, l’armée israélienne a annoncé avoir frappé l’aéroport de Machhad, deuxième ville d’Iran, située dans le nord-est du pays à environ 2.300 kilomètres d’Israël.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a par ailleurs déclaré sur la chaîne américaine Fox News qu’Israël avait “détruit la principale installation” du site d’enrichissement d’uranium de Natanz (centre).Il a laissé entendre que les frappes sur l’Iran pourraient conduire à un changement à la tête du pays. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a affirmé lundi avoir dit à M. Netanyahu que la diplomatie était la meilleure solution “à long terme” avec l’Iran.Le président américain Donald Trump, allié indéfectible d’Israël, a appelé dimanche les deux pays à “trouver un accord”. Il a ajouté qu’il est “possible” que les Etats-Unis s’impliquent dans le conflit.

Israël visé par des missiles iraniens après une quatrième nuit de frappes sur l’Iran

L’Iran a tiré lundi des missiles sur plusieurs grandes villes d’Israël, faisant au moins cinq morts selon les secours, en réponse à des frappes israéliennes qui ont atteint le territoire iranien pour la quatrième nuit consécutive.A Tel-Aviv, des images de l’AFP ont montré des immeubles éventrés où les pompiers recherchaient d’éventuels survivants dans les décombres. D’autres projectiles ont touché les villes de Petah Tikva et Bnei Brak, près de Tel-Aviv, selon des journalistes de l’AFP. Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a averti que les habitants de Téhéran “paieront le prix” des frappes iraniennes sur des civils israéliens. Les Gardiens de la Révolution ont affirmé que cette nouvelle attaque avait permis “à des missiles d’atteindre avec succès les cibles” en Israël et promis la poursuite d’opérations “plus dévastatrices”.L’attaque a été menée “malgré le soutien total des Etats-Unis et des puissances occidentales” à Israël, a ajouté l’armée idéologique de la République islamique.Les sirènes d’alerte ont retenti dans la nuit à Jérusalem où une journaliste de l’AFP a entendu “de fortes explosions qui ont fait trembler” son immeuble.La défense anti-aérienne a été activée mais plusieurs projectiles n’ont pas été interceptés.Un autre journaliste de l’AFP a vu une épaisse fumée s’élever dans le ciel après qu’un missile s’est abattu à Haïfa, dans le nord d’Israël. – La Force Qods visée -Le Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix Rouge, a fait état de cinq morts et 92 blessés dans sur quatre lieux du centre du pays.Cette salve a répondu à des frappes israéliennes qui ont visé l’Iran durant la nuit. Des explosions ont été entendues à Téhéran alors que les systèmes de défense aérienne ont été activés. Israël a dit avoir frappé à Téhéran des centres de commandement de la Force Qods, l’unité d’élite des Gardiens de la Révolution chargée des opérations extérieures.L’aviation israélienne a aussi visé des “dizaines” de sites de missiles sol-sol et des installations militaires dans l’ouest du pays. Les frappes ont fait au moins 224 morts en Iran depuis vendredi et plus d’un millier de blessés, a annoncé dimanche le ministère de la Santé.Côté israélien, les ripostes iraniennes depuis vendredi ont fait au moins 18 morts et près de 400 blessés, selon un bilan compilé par l’AFP à partir d’informations de la police et des secours.Le président iranien Massoud Pezeshkian a appelé lundi les Iraniens à “l’unité” et à “faire front” contre cette “agression criminelle”.Après des décennies de guerre par procuration et d’opérations ponctuelles, c’est la première fois que les deux pays ennemis s’affrontent militairement avec une telle intensité.- “Il ne reste plus rien” -Les missiles iraniens avaient déjà frappé la région de Tel-Aviv dans la nuit de samedi à dimanche, provoquant des destructions notamment à Bat Yam, au sud de la ville côtière.”Il ne reste plus rien, plus de maison, c’est fini!”, a confié Evguenia Doudka, une habitante de Bat Yam. “L’alerte a retenti et nous sommes allés dans l’abri. Soudain, tout l’abri s’est rempli de poussière, et c’est là que nous avons réalisé qu’une catastrophe venait de se produire”.Dimanche, des frappes ont visé des dizaines de cibles à Téhéran, dont un immeuble d’habitation où cinq personnes ont été tuées selon la télévision.Le gouvernement iranien a annoncé que les mosquées, les stations de métro et les écoles allaient servir d’abris anti-aériens dès dimanche soir.Les frappes israéliennes ont tué depuis vendredi les trois plus hauts responsables militaires du pays et neuf scientifiques du programme nucléaire iranien.Dimanche, les routes pour quitter Téhéran étaient remplies de longues files de voitures.”Nous n’avons pas pu dormir depuis vendredi à cause du bruit terrible des explosions. Aujourd’hui, ils ont frappé une maison dans notre ruelle et nous avons eu très peur. Nous avons donc décidé de quitter Téhéran”, a raconté Farzaneh, une femme de 56 ans qui allait vers le nord du pays.Affirmant que l’Iran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a lancé vendredi une campagne aérienne massive en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires sur le sol iranien.Téhéran est soupçonné par les Occidentaux et Israël de vouloir se doter de l’arme atomique. L’Iran, qui dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil, a promis dimanche une “réponse dévastatrice” aux attaques israéliennes et affirmé qu’Israël ne serait bientôt “plus habitable”.- Appels à négocier -Egalement dimanche, l’armée israélienne a annoncé avoir frappé l’aéroport de Machhad, deuxième ville d’Iran, située dans le nord-est du pays à environ 2.300 kilomètres d’Israël.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a par ailleurs déclaré sur la chaîne américaine Fox News qu’Israël avait “détruit la principale installation” du site d’enrichissement d’uranium de Natanz (centre).Il a laissé entendre que les frappes sur l’Iran pourraient conduire à un changement à la tête du pays. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a affirmé lundi avoir dit à M. Netanyahu que la diplomatie était la meilleure solution “à long terme” avec l’Iran.Le président américain Donald Trump, allié indéfectible d’Israël, a appelé dimanche les deux pays à “trouver un accord”. Il a ajouté qu’il est “possible” que les Etats-Unis s’impliquent dans le conflit.

Bac 2025: “top départ” du bac avec la philo

“Il y a quand même un peu de pression”. Au lycée Buffon à Paris comme ailleurs en France,  plus de 530.000 élèves de terminale ont débuté lundi matin avec la philo les écrits du bac, un examen toujours à forte charge symbolique même si les enjeux sont moindres depuis la réforme du lycée.”On se sent un peu mal”, confie Flint, 17 ans, devant le lycée Buffon, dans le 15e arrondissement de Paris. “Le bac, c’est le bac. Ça fait 15 ans qu’on est à l’école, il y a quand même un peu de pression”.”C’est vraiment qu’une formalité, mais une formalité qui pèse quand même beaucoup, parce que si on n’a pas le bac, nos résultats Parcoursup ne servent à rien”, ajoute cet élève, qui estime que “ça devrait aller” en philo car il “a travaillé”. “Je me dis que de toute façon, ça va le faire”, renchérit Constance, devant le même lycée. Les lycéens de terminale (386.135 pour le bac général et 145.930 pour le bac technologique, selon les derniers chiffres du ministère de l’Education) planchent depuis 08H00 sur un des trois sujets de philosophie (deux dissertations et un commentaire de texte).”C’est le début d’une semaine intense”, a commenté la ministre de l’Education nationale, Elisabeth Borne venue encourager les lycéens de Buffon. Car après la traditionnelle épreuve de philo, celles de spécialités, les deux matières majeures choisies par chaque lycéen en terminale, se poursuivront de mardi à jeudi. – “Très émouvant” -“C’est le top départ”, et “c’est évidemment un moment toujours très émouvant pour les lycéens de passer le bac. C’est à la fois l’aboutissement de toute la scolarité, et le début d’une nouvelle aventure vers le supérieur et la vie professionnelle”, a indiqué la ministre. Pour Sarah, lycéenne dans l’Oise qui vise la mention Très bien, “le bac philo est beaucoup plus effrayant que les épreuves de spécialités”.Gustave, 17 ans, lycéen à Strasbourg, appréhende au contraire plutôt les spécialités, qui représentent à elles deux pour un tiers des résultats de l’examen (avec un coefficient 16 chacune). La philosophie, elle, ne compte que coefficient huit pour les candidats au bac général, et quatre pour les candidats au bac technologique (sur un total de 100).Depuis la réforme du bac en 2019, la note du bac repose à 40% sur le contrôle continu et à 60% sur des épreuves dites terminales (le français écrit et oral, passé en classe de première, les épreuves de spécialité, la philosophie et le grand oral en terminale).”Le stress est moindre”, mais “les candidats jouent le jeu comme auparavant”, souligne Marc Foglia, enseignant de philosophie dans un lycée de Pontarlier (Doubs).- “Bien finir la scolarité” -Pour le professeur Lev Fraenckel, alias Serial thinker sur TikTok et Youtube, qui cartonne avec ses vidéos de cours de philo, cette épreuve reste “symboliquement une sorte de rite initiatique”. Ses vidéos connaissent “un pic de vues” les derniers jours.Après la philo et les épreuves écrites de spécialité, les lycéens de la voie générale et technologique passeront le grand oral entre le lundi 23 juin et le mercredi 2 juillet.Les résultats du bac, qui reste le sésame indispensable pour poursuivre des études supérieures, seront publiés le 4 juillet. Mais beaucoup de lycéens connaissent déjà leur orientation pour l’an prochain, car Parcoursup donne ses réponses aux futurs étudiants depuis le 2 juin.”Beaucoup savent qu’ils ont déjà une grande partie de leur baccalauréat, voire la totalité” avec le contrôle continu, “donc c’est plus des enjeux de mentions”, souligne Marc Foglia. Pour Lucie, en terminale à Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine), qui a calculé que pour avoir le bac, il fallait “qu’elle ait deux dans toutes les matières”, “jusqu’au dernier moment, on ne lâche pas quand même”. Car elle vise une mention, “un peu pour l’ego, pour bien finir la scolarité”.Le taux de réussite au baccalauréat dépasse depuis 2012 les 80%. L’an dernier, il était de 91,2%, en hausse sur un an dans les trois voies (générale, technologique et professionnelle). En voie générale, il était de 95,9%.

Catastrophe d’Air India: le lent travail d’identification des victimes se poursuit

Le patient travail d’identification des victimes de l’accident du vol Air India 171 se poursuit lundi à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, en même temps que les funérailles des victimes dont les corps ont été rendus à leur famille.L’accident jeudi du Boeing 787 de la compagnie indienne, juste après son décollage à destination de Londres, a fait au moins 279 morts, selon le dernier bilan officiel, la pire catastrophe aérienne dans le monde depuis 2014.Lundi matin, les autorités avaient identifié 92 victimes grâce aux échantillons ADN fournis par leur proche, a déclaré à la presse le Dr Rajnish Patel, de l’hôpital civil d’Ahmedabad.Au total 47 corps ont pu ainsi être rendus à leur famille, ce qui a permis les premières funérailles, qui se poursuivaient lundi dans la ville et au-delà, ont constaté des journalistes de l’AFP.De nombreux proches ont exprimé frustration et désarroi face à la lenteur de ces opérations.”Ils nous ont dit que ça prendrait 48 heures (…) mais nous n’avons toujours pas de réponse”, a confié dimanche à l’AFP Rinal Christian, 23 ans, dont le frère aîné avait pris place à bord du vol 171.”Mon frère était le seul à pourvoir aux besoins de toute la famille. Qu’est-ce qu’on va faire maintenant ?”, s’est-il interrogé.Le Boeing 787 d’Air India, qui emportait 242 passagers et membres d’équipage, s’est écrasé jeudi sur un quartier résidentiel d’Ahmedabad dans la minute qui a suivi son décollage à 13h39 locales (8h39 GMT).Selon l’aviation civile indienne, l’appareil transportait 230 passagers – 169 Indiens, 53 Britanniques, 7 Portugais et un Canadien – et 12 membres d’équipage.Un seul passager, assis près d’une issue de secours à l’avant de l’appareil, a miraculeusement survécu à la chute de l’avion sur les bâtiments d’un quartier situé au-delà de la piste de l’aéroport.Selon le dernier bilan officiel, au moins 38 personnes ont été tuées au sol.Les enquêteurs de l’aviation civile en charge de l’enquête ont découvert dimanche la seconde boîte noire du Boeing, celle qui enregistre les conversations dans le cockpit.La première, qui contient les paramètres techniques du vol (vitesse, altitude, trajectoire, moteurs…) avait été récupérée vendredi dans la queue de l’avion, retrouvée presque intacte au sommet d’un bâtiment. Selon les premiers éléments de l’enquête, le pilote a émis un appel d’urgence juste après l’envol de l’avion, qui s’est ensuite lourdement écrasé au sol dans une boule de feu orange.Le ministre indien de l’Aviation, Ram Mohan Naidu Kinjarapu, a promis que “tout ce qui est nécessaire sera fait” pour déterminer les causes de la catastrophe.

Catastrophe d’Air India: le lent travail d’identification des victimes se poursuit

Le patient travail d’identification des victimes de l’accident du vol Air India 171 se poursuit lundi à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, en même temps que les funérailles des victimes dont les corps ont été rendus à leur famille.L’accident jeudi du Boeing 787 de la compagnie indienne, juste après son décollage à destination de Londres, a fait au moins 279 morts, selon le dernier bilan officiel, la pire catastrophe aérienne dans le monde depuis 2014.Lundi matin, les autorités avaient identifié 92 victimes grâce aux échantillons ADN fournis par leur proche, a déclaré à la presse le Dr Rajnish Patel, de l’hôpital civil d’Ahmedabad.Au total 47 corps ont pu ainsi être rendus à leur famille, ce qui a permis les premières funérailles, qui se poursuivaient lundi dans la ville et au-delà, ont constaté des journalistes de l’AFP.De nombreux proches ont exprimé frustration et désarroi face à la lenteur de ces opérations.”Ils nous ont dit que ça prendrait 48 heures (…) mais nous n’avons toujours pas de réponse”, a confié dimanche à l’AFP Rinal Christian, 23 ans, dont le frère aîné avait pris place à bord du vol 171.”Mon frère était le seul à pourvoir aux besoins de toute la famille. Qu’est-ce qu’on va faire maintenant ?”, s’est-il interrogé.Le Boeing 787 d’Air India, qui emportait 242 passagers et membres d’équipage, s’est écrasé jeudi sur un quartier résidentiel d’Ahmedabad dans la minute qui a suivi son décollage à 13h39 locales (8h39 GMT).Selon l’aviation civile indienne, l’appareil transportait 230 passagers – 169 Indiens, 53 Britanniques, 7 Portugais et un Canadien – et 12 membres d’équipage.Un seul passager, assis près d’une issue de secours à l’avant de l’appareil, a miraculeusement survécu à la chute de l’avion sur les bâtiments d’un quartier situé au-delà de la piste de l’aéroport.Selon le dernier bilan officiel, au moins 38 personnes ont été tuées au sol.Les enquêteurs de l’aviation civile en charge de l’enquête ont découvert dimanche la seconde boîte noire du Boeing, celle qui enregistre les conversations dans le cockpit.La première, qui contient les paramètres techniques du vol (vitesse, altitude, trajectoire, moteurs…) avait été récupérée vendredi dans la queue de l’avion, retrouvée presque intacte au sommet d’un bâtiment. Selon les premiers éléments de l’enquête, le pilote a émis un appel d’urgence juste après l’envol de l’avion, qui s’est ensuite lourdement écrasé au sol dans une boule de feu orange.Le ministre indien de l’Aviation, Ram Mohan Naidu Kinjarapu, a promis que “tout ce qui est nécessaire sera fait” pour déterminer les causes de la catastrophe.

Catastrophe d’Air India: le lent travail d’identification des victimes se poursuit

Le patient travail d’identification des victimes de l’accident du vol Air India 171 se poursuit lundi à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, en même temps que les funérailles des victimes dont les corps ont été rendus à leur famille.L’accident jeudi du Boeing 787 de la compagnie indienne, juste après son décollage à destination de Londres, a fait au moins 279 morts, selon le dernier bilan officiel, la pire catastrophe aérienne dans le monde depuis 2014.Lundi matin, les autorités avaient identifié 92 victimes grâce aux échantillons ADN fournis par leur proche, a déclaré à la presse le Dr Rajnish Patel, de l’hôpital civil d’Ahmedabad.Au total 47 corps ont pu ainsi être rendus à leur famille, ce qui a permis les premières funérailles, qui se poursuivaient lundi dans la ville et au-delà, ont constaté des journalistes de l’AFP.De nombreux proches ont exprimé frustration et désarroi face à la lenteur de ces opérations.”Ils nous ont dit que ça prendrait 48 heures (…) mais nous n’avons toujours pas de réponse”, a confié dimanche à l’AFP Rinal Christian, 23 ans, dont le frère aîné avait pris place à bord du vol 171.”Mon frère était le seul à pourvoir aux besoins de toute la famille. Qu’est-ce qu’on va faire maintenant ?”, s’est-il interrogé.Le Boeing 787 d’Air India, qui emportait 242 passagers et membres d’équipage, s’est écrasé jeudi sur un quartier résidentiel d’Ahmedabad dans la minute qui a suivi son décollage à 13h39 locales (8h39 GMT).Selon l’aviation civile indienne, l’appareil transportait 230 passagers – 169 Indiens, 53 Britanniques, 7 Portugais et un Canadien – et 12 membres d’équipage.Un seul passager, assis près d’une issue de secours à l’avant de l’appareil, a miraculeusement survécu à la chute de l’avion sur les bâtiments d’un quartier situé au-delà de la piste de l’aéroport.Selon le dernier bilan officiel, au moins 38 personnes ont été tuées au sol.Les enquêteurs de l’aviation civile en charge de l’enquête ont découvert dimanche la seconde boîte noire du Boeing, celle qui enregistre les conversations dans le cockpit.La première, qui contient les paramètres techniques du vol (vitesse, altitude, trajectoire, moteurs…) avait été récupérée vendredi dans la queue de l’avion, retrouvée presque intacte au sommet d’un bâtiment. Selon les premiers éléments de l’enquête, le pilote a émis un appel d’urgence juste après l’envol de l’avion, qui s’est ensuite lourdement écrasé au sol dans une boule de feu orange.Le ministre indien de l’Aviation, Ram Mohan Naidu Kinjarapu, a promis que “tout ce qui est nécessaire sera fait” pour déterminer les causes de la catastrophe.

Mondial des clubs: Cavani-Di Maria, retrouvailles entre ex-Parisiens

Comme on se retrouve… Edinson Cavani et Angel Di Maria, ont rendez-vous lundi à Miami lors du duel entre Boca Juniors et le Benfica Lisbonne au Mondial des clubs, l’une des dernières occasions d’apprécier au niveau international ces deux monuments en fin de parcours. Deux semaines à peine après le sacre du Paris SG en Ligue des champions, ce sont deux “grands brûlés” du club de la capitale sur la scène européenne qui vont en découdre au Hard Rock Stadium.Cavani le “Matador” et “El Fideo” Di Maria ont tout raflé sur le plan national avec le PSG mais la C1 s’est toujours refusée à eux sous le maillot parisien. Alors que leur ancienne formation, emmenée par une escouade de jeunes talents, parade aux Etats-Unis en étrennant fièrement son nouveau statut de roi d’Europe, les deux “papys” font encore de la résistance, mais plus pour très longtemps. A 38 ans, Cavani commence vraiment à subir le poids des nombreuses saisons passées au plus haut niveau et ses performances déclinent au fil des mois. Certes, l’Uruguayen, qui a brillé à Paris de 2013 à 2020 avant des expériences mitigées à Manchester United (2020-2022) et à Valence (2022-2023), a conservé son charisme légendaire, mais son sens du but s’est effrité et son physique est de plus en plus fragile. Depuis l’arrivée de l’équipe argentine aux Etats-Unis, le deuxième meilleur buteur de l’histoire du PSG derrière Kylian Mbappé s’entraîne d’ailleurs seul en raison d’une blessure à un mollet. “Cavani doit monter en puissance progressivement et l’aspect mental est encore plus déterminant que le physique pour surmonter sa blessure musculaire. On discute beaucoup avec lui”, a expliqué l’entraîneur Miguel Angel Russo à propos du joueur qui devrait clore sa carrière en 2026 à l’issue de son contrat. – Affronts -Sur un plan collectif, le club aux 35 titres de champion et aux six Copa Libertadores, présidé par l’ex-N.10 albiceleste Juan Roman Riquelme, n’aborde pas non plus cette Coupe du monde dans une situation favorable. Eliminé en quarts de finale du Tournoi d’Ouverture en Argentine, il n’a pas passé le cap du 2e tour préliminaire en Copa Libertadores. Deux affronts que Cavani et les siens espèrent laver, même si leur tâche semble très compliquée dans une poule C où le Bayern Munich fait figure d’épouvantail. “Peu importe la compétition, l’objectif de Boca est toujours d’aller le plus loin possible. L’histoire de ce club exige de jouer chaque compétition pour la gagner. Tous les matchs de la phase de groupes seront décisifs. C’est important de bien débuter la compétition pour se mettre sur de bons rails”, avant de croiser le Bayern le 20 juin, a estimé Cavani sur le site de la Fifa.Di Maria (37 ans) est également en bout de course. Le champion du monde, passé par le PSG entre 2015 et 2022, vit ses ultimes moments avec Benfica avant de retrouver son premier club, Rosario Central, histoire de boucler la boucle en beauté. Mais au contraire de Cavani, l’imprévisible milieu offensif, nanti d’un palmarès hors-normes (Coupe du monde 2022 et Copa America 2021 et 2024 avec l’Argentine, Ligue des champions 2014 avec le Real Madrid), a débarqué à ce Mondial avec plus de certitudes. Même si Benfica a été devancé en championnat et battu en finale de la Coupe du Portugal par son vieux rival du Sporting, il sort d’une campagne en C1 honorable après une élimination en 8e de finale face au FC Barcelone. Et Di Maria y a étalé sa science de la passe, comme à Monaco en phase de ligue (3-2). De quoi permettre au double champion d’Europe (1961, 1962) d’afficher des ambitions légitimes avant de défier Boca, avec la patte gauche d'”El Fideo” comme arme fatale.

Mondial des clubs: Lloris et Giroud savourent l’opportunité de se montrer avec le LAFC

Les vétérans français du Los Angeles FC Hugo Lloris et Olivier Giroud débutent lundi à Atlanta (Géorgie, Etats-Unis) le Mondial des clubs contre Chelsea, un doux rappel de leurs années en Premier league et une opportunité qu’ils espèrent saisir.Les deux champions du monde 2018, âgés de 38 ans, se sont invités à cette première édition du Mondial à 32 clubs au dernier moment: le LAFC a gagné le 31 mai un barrage contre les Mexicains du Club America pour remplacer Leon, évincé par la Fifa pour avoir enfreint le règlement sur la multi-propriété.”On a hâte, on est très motivés”, a assuré Giroud plus tôt cette semaine en conférence de presse.”Si les gars ont besoin de conseils, je serais heureux d’en donner. J’ai dit aux plus jeunes de prendre leur chance dans ce genre de matches, de prendre du plaisir, de jouer librement, sans le frein à main”, a expliqué l’expérimenté attaquant.”Il ne faudra pas avoir de regrets, c’est une grande opportunité pour le club”.- Chelsea a “beaucoup changé” -L’Ancien d’Arsenal ou encore de l’AC Milan aura dès lundi le plaisir de retrouver le Chelsea FC, où il a joué de 2018 à 2021.”Le club a beaucoup changé, a-t-il prévenu. Parmi ceux qui sont encore là je pense n’avoir joué qu’avec Reece James et Trevoh Chalobah. Ca reste un bon sentiment, parce que même aux Etats-Unis il y a de nombreux fans de Chelsea ou d’Arsenal. Ils n’ont que des compliments à me dire par rapport à mes années là-bas. Ca permet de se rendre compte que j’ai eu un bon impact sur le club, les employés et les fans. J’ai gagné de magnifiques trophées avec eux (Ligue Europa en 2019, Ligue des champions en 2021), je n’oublierai jamais, ils auront toujours une place à part dans mon coeur”.Giroud n’a toutefois pas l’assurance d’être titulaire lundi, lui qui peine à imposer sa marque à Los Angeles depuis son arrivée l’été passé (5 buts en 34 matches).Remplaçant depuis un mois et demi, le Français a marqué il y a une semaine son 3e but de la saison (débutée en février, ndlr) en sortant du banc, pour un succès 3-1 contre le Sporting Kansas City.- “Super opportunité” -Giroud espère que la Coupe du monde des clubs va permettre à la mésestimée MLS de se montrer, contre des clubs plus réputés venant du monde entier.”C’est une super opportunité pour Seattle, Miami et Los Angeles de montrer la qualité du championnat, le fait que depuis dix ou quinze ans le football prend une plus grande importance”, a-t-il estimé.”Il y a un écart avec les meilleures équipes européennes, qui sont très efficaces, qui maîtrisent tous les détails. Quand elles ont une occasion de marquer, elles la prennent. Nous allons devoir rester très concentrés comme on a su le faire ces dernières semaines”, a souligné Giroud.”Les meilleures équipes européennes seront peut-être un peu fatiguées après leur longue saison (…) C’est un bon test pour les équipes MLS, une opportunité de montrer à l’Europe de quoi on est faits”, a-t-il ajouté.Titulaire indiscutable dans les cages depuis son arrivée début 2024, Hugo Lloris, ancien de Tottenham, devrait être le dernier rempart du LAFC contre Chelsea, l’Espérance Tunis vendredi puis les Brésiliens de Flamengo le 24 juin.”Me trouver engagé dans la première Coupe du monde des clubs, c’est donc historique et plutôt cool, même s’il faut remettre les choses dans leur contexte: on reste un petit club par rapport aux autres clubs engagés”, a-t-il dit au quotidien L’Equipe.Les stars tricolores ne pourront toutefois pas profiter du soutien de leurs bruyants fans habituels à Los Angeles, puisqu’ils joueront la phase de poule à Atlanta, Nashville puis Orlando.

Bardella “choqué” par l’exclusion de Sarkozy de la Légion d’honneur

Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a assuré lundi que la décision d’exclure Nicolas Sarkozy de la Légion d’honneur le “choque”, y voyant “une volonté d’humilier” l’ancien président.”Cette décision me choque. J’ai beaucoup de désaccords avec Nicolas Sarkozy qui a également combattu à plusieurs reprises et pendant plusieurs années le Rassemblement national, mais Nicolas Sarkozy a été président de la République”, a expliqué le responsable d’extrême droite sur RTL. “J’ai le sentiment qu’il y a une volonté d’humilier Nicolas Sarkozy”, a-t-il regretté, rappelant que l’ancien président (2007-2012) avait “obtenu, au delà des affaires de justice qui le visent et pour lesquelles il est en train de s’expliquer, la Légion d’honneur dans le cadre de l’affaire de Human Bomb”. Il faisait référence à un homme qui avait pris en otage une école maternelle de Neuilly-sur-Seine en 1993 et avec lequel le maire de Neuilly d’alors avait négocié directement.”On peut combattre juridiquement, politiquement quelqu’un mais je crois qu’il ne faut pas oublier non plus les services qui ont pu être rendus à la France”, a insisté Jordan Bardella.”Je ne l’ai jamais rencontré mais j’ai du respect pour mes adversaires politiques et pour les gens qui s’engagent en politique”, a-t-il développé.Nicolas Sarkozy a été exclu de la Légion d’honneur après sa condamnation, devenue définitive, à un an de prison ferme pour corruption dans l’affaire des écoutes, selon un arrêté publié dimanche au Journal officiel. Il est devenu le deuxième chef de l’État privé de cette distinction après le Maréchal Pétain  à qui la Légion d’honneur avait été retirée après sa condamnation en août 1945 pour haute trahison et intelligence avec l’ennemi.L’ancien président a rappelé néanmoins avoir déposé un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH). Â