Nicolas Sarkozy exclu de la Légion d’honneur après sa condamnation dans l’affaire des écoutes

Une sanction rarissime pour un ancien président: Nicolas Sarkozy a été exclu de la Légion d’honneur après sa condamnation, devenue définitive, à un an de prison ferme pour corruption dans l’affaire des écoutes, selon un arrêté publié dimanche au Journal officiel.L’ex-président (2007-2012), également exclu de l’ordre national du Mérite, devient le deuxième chef de l’Etat français privé de cette distinction après le maréchal Pétain, à qui la Légion d’honneur avait été retirée après sa condamnation en août 1945 pour haute trahison et intelligence avec l’ennemi.”Nicolas Sarkozy prend acte de la décision prise par le Grand Chancelier (de la Légion d’honneur, NDLR). Il n’a jamais fait de cette question une affaire personnelle”, a réagi son avocat Patrice Spinosi dans une déclaration à l’AFP.Cette sanction disciplinaire, sur laquelle le président Emmanuel Macron avait exprimé des réserves, était attendue depuis que la condamnation de l’ancien chef de l’Etat dans l’affaire des écoutes a été rendue définitive par le rejet d’un pourvoi par la Cour de cassation en décembre.Dans ce dossier, M. Sarkozy a été reconnu coupable d’avoir, en 2014, tenté de corrompre un magistrat de la Cour de cassation, Gilbert Azibert, dans l’espoir d’obtenir des informations confidentielles, avec l’aide de son avocat Me Thierry Herzog. Tous trois ont été condamnés à trois ans de prison dont un ferme.Avec le rejet de son ultime recours en France, Nicolas Sarkozy était sous le coup d’une exclusion de la Légion d’honneur qui est automatique quand un récipiendaire est définitivement condamné pour un crime ou écope d’une peine d’emprisonnement égale ou supérieure à un an ferme. Dans ces cas, le retrait est “de droit”, avait souligné en mars le Grand chancelier de la Légion d’honneur, le général François Lecointre, qui a signé l’arrêté privant Nicolas Sarkozy des deux titres dont il était grand-croix, grade le plus élevé.L’ancien président a toutefois déposé un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) qui “est toujours pendant”, a fait valoir son avocat dimanche, disant espérer une annulation de sa condamnation et, en corollaire, du retrait de la Légion d’honneur. “Je note qu’il y a un recours contre la décision de justice. Cette affaire n’est donc pas encore tout à fait terminée”, a abondé le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.- “Indigne” -A droite, des voix ont dénoncé la sanction infligée à M. Sarkozy et fustigé tout parallèle avec le retrait de la Légion d’honneur de Pétain.”Ce lien avec le maréchal Pétain est indigne”, a affirmé la porte-parole du gouvernement Sophie Primas (LR), se disant “un peu réservée non pas sur la règle, mais sur ce qu’elle entraîne comme comparaison”.”C’est une règle, mais c’est aussi une honte”, a déploré le secrétaire général de LR, Othman Nasrou.Louis Sarkozy a, lui, minimisé la portée de la sanction infligée à son père, assurant ressentir, à son égard, “fierté et honneur aujourd’hui comme tous les jours”. Fin avril, Emmanuel Macron avait lui-même exprimé des réticences à l’idée de voir son lointain prédécesseur déchu de la Légion d’honneur. “De mon point de vue, de là où je suis, je pense que ce ne serait pas une bonne décision”, avait-il déclaré, même si le président ne joue aucun rôle dans les exclusions automatiques liées à des condamnations pénales.A gauche, la décision a été saluée au nom de l’égalité devant la loi.”Les Français ont beaucoup de mal à comprendre que la justice devrait s’appliquer de manière différente en fonction des gens”, a déclaré le député LFI Manuel Bompard.Le député écologiste Benjamin Lucas s’est, lui, félicité que “la République prive de ses privilèges et de son influence institutionnelle celui qui a déshonoré sa fonction”.En vertu de l’arrêté publié dimanche, les deux coprévenus de Nicolas Sarkozy, Gilbert Azibert et Thierry Herzog, sont eux aussi exclus de la Légion d’honneur. Outre celle des écoutes, Nicolas Sarkozy est mis en cause dans plusieurs affaires et a comparu début 2025 pour des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Le jugement sera rendu fin septembre. 

Nicolas Sarkozy exclu de la Légion d’honneur après sa condamnation dans l’affaire des écoutes

Une sanction rarissime pour un ancien président: Nicolas Sarkozy a été exclu de la Légion d’honneur après sa condamnation, devenue définitive, à un an de prison ferme pour corruption dans l’affaire des écoutes, selon un arrêté publié dimanche au Journal officiel.L’ex-président (2007-2012), également exclu de l’ordre national du Mérite, devient le deuxième chef de l’Etat français privé de cette distinction après le maréchal Pétain, à qui la Légion d’honneur avait été retirée après sa condamnation en août 1945 pour haute trahison et intelligence avec l’ennemi.”Nicolas Sarkozy prend acte de la décision prise par le Grand Chancelier (de la Légion d’honneur, NDLR). Il n’a jamais fait de cette question une affaire personnelle”, a réagi son avocat Patrice Spinosi dans une déclaration à l’AFP.Cette sanction disciplinaire, sur laquelle le président Emmanuel Macron avait exprimé des réserves, était attendue depuis que la condamnation de l’ancien chef de l’Etat dans l’affaire des écoutes a été rendue définitive par le rejet d’un pourvoi par la Cour de cassation en décembre.Dans ce dossier, M. Sarkozy a été reconnu coupable d’avoir, en 2014, tenté de corrompre un magistrat de la Cour de cassation, Gilbert Azibert, dans l’espoir d’obtenir des informations confidentielles, avec l’aide de son avocat Me Thierry Herzog. Tous trois ont été condamnés à trois ans de prison dont un ferme.Avec le rejet de son ultime recours en France, Nicolas Sarkozy était sous le coup d’une exclusion de la Légion d’honneur qui est automatique quand un récipiendaire est définitivement condamné pour un crime ou écope d’une peine d’emprisonnement égale ou supérieure à un an ferme. Dans ces cas, le retrait est “de droit”, avait souligné en mars le Grand chancelier de la Légion d’honneur, le général François Lecointre, qui a signé l’arrêté privant Nicolas Sarkozy des deux titres dont il était grand-croix, grade le plus élevé.L’ancien président a toutefois déposé un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) qui “est toujours pendant”, a fait valoir son avocat dimanche, disant espérer une annulation de sa condamnation et, en corollaire, du retrait de la Légion d’honneur. “Je note qu’il y a un recours contre la décision de justice. Cette affaire n’est donc pas encore tout à fait terminée”, a abondé le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.- “Indigne” -A droite, des voix ont dénoncé la sanction infligée à M. Sarkozy et fustigé tout parallèle avec le retrait de la Légion d’honneur de Pétain.”Ce lien avec le maréchal Pétain est indigne”, a affirmé la porte-parole du gouvernement Sophie Primas (LR), se disant “un peu réservée non pas sur la règle, mais sur ce qu’elle entraîne comme comparaison”.”C’est une règle, mais c’est aussi une honte”, a déploré le secrétaire général de LR, Othman Nasrou.Louis Sarkozy a, lui, minimisé la portée de la sanction infligée à son père, assurant ressentir, à son égard, “fierté et honneur aujourd’hui comme tous les jours”. Fin avril, Emmanuel Macron avait lui-même exprimé des réticences à l’idée de voir son lointain prédécesseur déchu de la Légion d’honneur. “De mon point de vue, de là où je suis, je pense que ce ne serait pas une bonne décision”, avait-il déclaré, même si le président ne joue aucun rôle dans les exclusions automatiques liées à des condamnations pénales.A gauche, la décision a été saluée au nom de l’égalité devant la loi.”Les Français ont beaucoup de mal à comprendre que la justice devrait s’appliquer de manière différente en fonction des gens”, a déclaré le député LFI Manuel Bompard.Le député écologiste Benjamin Lucas s’est, lui, félicité que “la République prive de ses privilèges et de son influence institutionnelle celui qui a déshonoré sa fonction”.En vertu de l’arrêté publié dimanche, les deux coprévenus de Nicolas Sarkozy, Gilbert Azibert et Thierry Herzog, sont eux aussi exclus de la Légion d’honneur. Outre celle des écoutes, Nicolas Sarkozy est mis en cause dans plusieurs affaires et a comparu début 2025 pour des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Le jugement sera rendu fin septembre. 

Nicolas Sarkozy exclu de la Légion d’honneur après sa condamnation dans l’affaire des écoutes

Une sanction rarissime pour un ancien président: Nicolas Sarkozy a été exclu de la Légion d’honneur après sa condamnation, devenue définitive, à un an de prison ferme pour corruption dans l’affaire des écoutes, selon un arrêté publié dimanche au Journal officiel.L’ex-président (2007-2012), également exclu de l’ordre national du Mérite, devient le deuxième chef de l’Etat français privé de cette distinction après le maréchal Pétain, à qui la Légion d’honneur avait été retirée après sa condamnation en août 1945 pour haute trahison et intelligence avec l’ennemi.”Nicolas Sarkozy prend acte de la décision prise par le Grand Chancelier (de la Légion d’honneur, NDLR). Il n’a jamais fait de cette question une affaire personnelle”, a réagi son avocat Patrice Spinosi dans une déclaration à l’AFP.Cette sanction disciplinaire, sur laquelle le président Emmanuel Macron avait exprimé des réserves, était attendue depuis que la condamnation de l’ancien chef de l’Etat dans l’affaire des écoutes a été rendue définitive par le rejet d’un pourvoi par la Cour de cassation en décembre.Dans ce dossier, M. Sarkozy a été reconnu coupable d’avoir, en 2014, tenté de corrompre un magistrat de la Cour de cassation, Gilbert Azibert, dans l’espoir d’obtenir des informations confidentielles, avec l’aide de son avocat Me Thierry Herzog. Tous trois ont été condamnés à trois ans de prison dont un ferme.Avec le rejet de son ultime recours en France, Nicolas Sarkozy était sous le coup d’une exclusion de la Légion d’honneur qui est automatique quand un récipiendaire est définitivement condamné pour un crime ou écope d’une peine d’emprisonnement égale ou supérieure à un an ferme. Dans ces cas, le retrait est “de droit”, avait souligné en mars le Grand chancelier de la Légion d’honneur, le général François Lecointre, qui a signé l’arrêté privant Nicolas Sarkozy des deux titres dont il était grand-croix, grade le plus élevé.L’ancien président a toutefois déposé un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) qui “est toujours pendant”, a fait valoir son avocat dimanche, disant espérer une annulation de sa condamnation et, en corollaire, du retrait de la Légion d’honneur. “Je note qu’il y a un recours contre la décision de justice. Cette affaire n’est donc pas encore tout à fait terminée”, a abondé le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.- “Indigne” -A droite, des voix ont dénoncé la sanction infligée à M. Sarkozy et fustigé tout parallèle avec le retrait de la Légion d’honneur de Pétain.”Ce lien avec le maréchal Pétain est indigne”, a affirmé la porte-parole du gouvernement Sophie Primas (LR), se disant “un peu réservée non pas sur la règle, mais sur ce qu’elle entraîne comme comparaison”.”C’est une règle, mais c’est aussi une honte”, a déploré le secrétaire général de LR, Othman Nasrou.Louis Sarkozy a, lui, minimisé la portée de la sanction infligée à son père, assurant ressentir, à son égard, “fierté et honneur aujourd’hui comme tous les jours”. Fin avril, Emmanuel Macron avait lui-même exprimé des réticences à l’idée de voir son lointain prédécesseur déchu de la Légion d’honneur. “De mon point de vue, de là où je suis, je pense que ce ne serait pas une bonne décision”, avait-il déclaré, même si le président ne joue aucun rôle dans les exclusions automatiques liées à des condamnations pénales.A gauche, la décision a été saluée au nom de l’égalité devant la loi.”Les Français ont beaucoup de mal à comprendre que la justice devrait s’appliquer de manière différente en fonction des gens”, a déclaré le député LFI Manuel Bompard.Le député écologiste Benjamin Lucas s’est, lui, félicité que “la République prive de ses privilèges et de son influence institutionnelle celui qui a déshonoré sa fonction”.En vertu de l’arrêté publié dimanche, les deux coprévenus de Nicolas Sarkozy, Gilbert Azibert et Thierry Herzog, sont eux aussi exclus de la Légion d’honneur. Outre celle des écoutes, Nicolas Sarkozy est mis en cause dans plusieurs affaires et a comparu début 2025 pour des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Le jugement sera rendu fin septembre. 

Israël prévient que l’Iran paiera “un prix très lourd”, au troisième jour de conflit

L’Iran a lancé dimanche de nouvelles attaques contre Israël où le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a affirmé que Téhéran “paiera un prix très lourd” pour la mort de civils, pendant que l’aviation israélienne bombardait des dizaines de cibles sur le sol iranien, notamment dans la capitale.Au troisième jour d’attaques croisées entre Israël et l’Iran, le président américain Donald Trump, allié d’Israël, a appelé les deux pays à “trouver un accord”. Il a ajouté qu’il est “possible” que les Etats-Unis s’impliquent dans le conflit mais qu’ils ne sont “à cet instant pas impliqués”.En Israël, la population a été appelée dimanche après-midi à descendre dans les abris, à l’approche d’une nouvelle attaque de missiles balistiques depuis l’Iran.En Iran, le gouvernement a décidé que les mosquées, les stations de métro et les écoles allaient servir dès dimanche soir d’abris à la population. Les médias officiels iraniens ont annoncé dans l’après-midi qu’une salve de missiles était tirée en direction d’Israël, où les attaques menées samedi soir et dimanche avant l’aube ont fait 10 morts et plus de 200 blessés, selon les secours et la police.En Iran, au moins 128 personnes dont des femmes et des enfants ont été tuées et environ 900 blessées vendredi et samedi dans les frappes israéliennes, selon le quotidien Etemad, citant le ministère de la Santé.Samedi, M. Netanyahu a annoncé vouloir frapper “tous les sites et les cibles du régime” en Iran, après que son armée a lancé vendredi une attaque d’une ampleur sans précédent contre ce pays, avec l’objectif affiché de l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire.Après des décennies de guerre par procuration et d’opérations ponctuelles, c’est la première fois que les deux pays ennemis s’affrontent militairement avec une telle intensité.- Trafic à la sortie de Téhéran -L’armée israélienne a indiqué avoir frappé 80 objectifs à Téhéran lors de raids nocturnes ayant mobilisé “une cinquantaine d’avions de combat”.Parmi les cibles, des sites liés au nucléaire et deux dépôts de carburant.Dimanche après-midi, de nouvelles explosions ont été entendues à Téhéran. Selon l’agence Isna, le siège de la police, dans le centre de la ville, a été visé.A Téhéran, cafés, magasins et boutiques ont ouvert et la circulation a repris.Mais le chef de la police routière, Ahmad Karami, a signalé un “trafic intense aux points de sortie de la capitale” et “l’augmentation” du nombre de véhicules quittant Téhéran “par rapport aux jours normaux”.L’armée israélienne a appelé les Iraniens à évacuer les zones “à proximité d’installations militaires”, après avoir ciblé notamment “le ministère de la Défense” et ce qu’Israël présente comme “le siège du projet nucléaire (militaire) iranien (l’Organisation d’innovation et de recherche défensives), ainsi que des sites où le régime cachait les archives nucléaires” à Téhéran.- “Plus rien” -A plus de 1.500 kilomètres de là, les sirènes d’alerte ont retenti dans la nuit dans plusieurs villes d’Israël, après des salves de missiles iraniens qui ont provoqué dégâts et destructions à Bat Yam, au sud de Tel-Aviv, et à Tamra, dans le nord.A Bat Yam, seuls les casques orange des secouristes se détachaient des amas de décombres.”Il ne reste plus rien, plus de maison, c’est fini!”, dit Evguenia Doudka, dont l’appartement est totalement retourné. “L’alerte a retenti et nous sommes allés dans l’abri. Soudain, tout l’abri s’est rempli de poussière, et c’est là que nous avons réalisé qu’une catastrophe venait de se produire”.”Je suis sous le choc. J’ai traversé des périodes difficiles dans ma vie, mais je n’ai jamais été dans une situation comme celle-ci”, a aussi témoigné Julia Zilbergoltz, une femme dont la maison a été touchée par un missile.Depuis le début du conflit vendredi, 13 personnes ont péri et 380 ont été blessées en Israël, selon les autorités. “L’Iran paiera un prix très lourd pour le meurtre prémédité de civils, femmes et enfants”, a déclaré M. Netanyahu en visite à Bat Yam.Une grande partie des missiles et des drones iraniens a été interceptée, selon l’armée israélienne. Les Etats-Unis ont aidé Israël à les abattre, avait indiqué vendredi un responsable américain.- “Collecte de renseignements” -Affirmant que l’Iran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a lancé vendredi une campagne aérienne massive contre la République islamique en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires.Il a aussi tué les plus hauts gradés d’Iran dont le chef des Gardiens de la Révolution, Hossein Salami, le chef d’état-major de l’armée, Mohammad Bagheri, et neuf scientifiques du programme nucléaire.L’Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.”Si l’agression cesse, notre riposte cessera”, a déclaré le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi. Il a accusé Israël de chercher à “faire dérailler” les négociations indirectes sur le nucléaire avec les Etats-Unis dont un sixième cycle, prévu dimanche à Oman, n’a pas eu lieu.En Iran, Israël a ciblé notamment le centre pilote d’enrichissement d’uranium de Natanz, dans le centre du pays, et dit aussi avoir “démantelé” une usine de conversion d’uranium à Ispahan.Après avoir visé des systèmes de défense aériens et des dizaines de lanceurs de missiles, Israël a assuré samedi disposer désormais d’une “liberté d’action aérienne dans tout l’ouest de l’Iran, jusqu’à Téhéran”.”Cela fait plus de 15 ans qu’Israël suit le programme nucléaire” iranien, relève Michael Horowitz, géopoliticien israélien. Ces frappes, selon lui, constituent “l’aboutissement d’années de collecte de renseignements et de pénétration de la République islamique”.

Israël prévient que l’Iran paiera “un prix très lourd”, au troisième jour de conflit

L’Iran a lancé dimanche de nouvelles attaques contre Israël où le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a affirmé que Téhéran “paiera un prix très lourd” pour la mort de civils, pendant que l’aviation israélienne bombardait des dizaines de cibles sur le sol iranien, notamment dans la capitale.Au troisième jour d’attaques croisées entre Israël et l’Iran, le président américain Donald Trump, allié d’Israël, a appelé les deux pays à “trouver un accord”. Il a ajouté qu’il est “possible” que les Etats-Unis s’impliquent dans le conflit mais qu’ils ne sont “à cet instant pas impliqués”.En Israël, la population a été appelée dimanche après-midi à descendre dans les abris, à l’approche d’une nouvelle attaque de missiles balistiques depuis l’Iran.En Iran, le gouvernement a décidé que les mosquées, les stations de métro et les écoles allaient servir dès dimanche soir d’abris à la population. Les médias officiels iraniens ont annoncé dans l’après-midi qu’une salve de missiles était tirée en direction d’Israël, où les attaques menées samedi soir et dimanche avant l’aube ont fait 10 morts et plus de 200 blessés, selon les secours et la police.En Iran, au moins 128 personnes dont des femmes et des enfants ont été tuées et environ 900 blessées vendredi et samedi dans les frappes israéliennes, selon le quotidien Etemad, citant le ministère de la Santé.Samedi, M. Netanyahu a annoncé vouloir frapper “tous les sites et les cibles du régime” en Iran, après que son armée a lancé vendredi une attaque d’une ampleur sans précédent contre ce pays, avec l’objectif affiché de l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire.Après des décennies de guerre par procuration et d’opérations ponctuelles, c’est la première fois que les deux pays ennemis s’affrontent militairement avec une telle intensité.- Trafic à la sortie de Téhéran -L’armée israélienne a indiqué avoir frappé 80 objectifs à Téhéran lors de raids nocturnes ayant mobilisé “une cinquantaine d’avions de combat”.Parmi les cibles, des sites liés au nucléaire et deux dépôts de carburant.Dimanche après-midi, de nouvelles explosions ont été entendues à Téhéran. Selon l’agence Isna, le siège de la police, dans le centre de la ville, a été visé.A Téhéran, cafés, magasins et boutiques ont ouvert et la circulation a repris.Mais le chef de la police routière, Ahmad Karami, a signalé un “trafic intense aux points de sortie de la capitale” et “l’augmentation” du nombre de véhicules quittant Téhéran “par rapport aux jours normaux”.L’armée israélienne a appelé les Iraniens à évacuer les zones “à proximité d’installations militaires”, après avoir ciblé notamment “le ministère de la Défense” et ce qu’Israël présente comme “le siège du projet nucléaire (militaire) iranien (l’Organisation d’innovation et de recherche défensives), ainsi que des sites où le régime cachait les archives nucléaires” à Téhéran.- “Plus rien” -A plus de 1.500 kilomètres de là, les sirènes d’alerte ont retenti dans la nuit dans plusieurs villes d’Israël, après des salves de missiles iraniens qui ont provoqué dégâts et destructions à Bat Yam, au sud de Tel-Aviv, et à Tamra, dans le nord.A Bat Yam, seuls les casques orange des secouristes se détachaient des amas de décombres.”Il ne reste plus rien, plus de maison, c’est fini!”, dit Evguenia Doudka, dont l’appartement est totalement retourné. “L’alerte a retenti et nous sommes allés dans l’abri. Soudain, tout l’abri s’est rempli de poussière, et c’est là que nous avons réalisé qu’une catastrophe venait de se produire”.”Je suis sous le choc. J’ai traversé des périodes difficiles dans ma vie, mais je n’ai jamais été dans une situation comme celle-ci”, a aussi témoigné Julia Zilbergoltz, une femme dont la maison a été touchée par un missile.Depuis le début du conflit vendredi, 13 personnes ont péri et 380 ont été blessées en Israël, selon les autorités. “L’Iran paiera un prix très lourd pour le meurtre prémédité de civils, femmes et enfants”, a déclaré M. Netanyahu en visite à Bat Yam.Une grande partie des missiles et des drones iraniens a été interceptée, selon l’armée israélienne. Les Etats-Unis ont aidé Israël à les abattre, avait indiqué vendredi un responsable américain.- “Collecte de renseignements” -Affirmant que l’Iran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a lancé vendredi une campagne aérienne massive contre la République islamique en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires.Il a aussi tué les plus hauts gradés d’Iran dont le chef des Gardiens de la Révolution, Hossein Salami, le chef d’état-major de l’armée, Mohammad Bagheri, et neuf scientifiques du programme nucléaire.L’Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.”Si l’agression cesse, notre riposte cessera”, a déclaré le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi. Il a accusé Israël de chercher à “faire dérailler” les négociations indirectes sur le nucléaire avec les Etats-Unis dont un sixième cycle, prévu dimanche à Oman, n’a pas eu lieu.En Iran, Israël a ciblé notamment le centre pilote d’enrichissement d’uranium de Natanz, dans le centre du pays, et dit aussi avoir “démantelé” une usine de conversion d’uranium à Ispahan.Après avoir visé des systèmes de défense aériens et des dizaines de lanceurs de missiles, Israël a assuré samedi disposer désormais d’une “liberté d’action aérienne dans tout l’ouest de l’Iran, jusqu’à Téhéran”.”Cela fait plus de 15 ans qu’Israël suit le programme nucléaire” iranien, relève Michael Horowitz, géopoliticien israélien. Ces frappes, selon lui, constituent “l’aboutissement d’années de collecte de renseignements et de pénétration de la République islamique”.

Tens of thousands rally in Dutch protest for Gaza

Tens of thousands of people dressed in red marched through the streets of The Hague Sunday to demand more action from the Dutch government against what they termed a “genocide” in Gaza.Rights groups such as Amnesty International and Oxfam organised the demonstration through the city to the International Court of Justice, creating a so-called “red line”.With many waving Palestinian flags and some chanting “Stop the Genocide”, the demonstrators turned a central park in the city into a sea of red on a sunny afternoon.One of the organising groups, Oxfam Novib, estimated 150,000 people particpated in the march. Dutch police generally do not give estimates of demonstration turnouts.Protesters brandished banners reading “Don’t look away, do something”, “Stop Dutch complicity”, and “Be silent when kids sleep, not when they die”.Organisers urged the Dutch government — which collapsed on June 3 after a far-right party pulled out of a fragile coalition — to do more to rein in Israel for its military offensive on the Palestinian territory.”More than 150,000 people here dressed in red — and a clear majority of the Dutch population — just want concrete sanctions to stop the genocide in Gaza,” said Michiel Servaes, director of Oxfam Novib.”We demand action now from our government,” added Servaes.Dodo Van Der Sluis, a 67-year-old pensioner, told AFP: “It has to stop. Enough is enough. I can’t take it anymore.””I’m here because I think it’s maybe the only thing you can do now as a Dutch citizen, but it’s something you have to do,” she added.A previous protest in The Hague on May 18 drew more than 100,000 people, according to organisers, who described it as the country’s largest demonstration in 20 years.Police also did not give an estimate for that gathering.- ‘Suffering in Gaza’ -Prime Minister Dick Schoof wrote on X, formerly Twitter: “To all those people in The Hague I say: we see you and we hear you.””In the end, our goal is the same: to end the suffering in Gaza as soon as possible.”The Gaza war was sparked by the October 7, 2023, attack on Israel by Palestinian militant group Hamas.That assault resulted in the deaths of 1,219 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally of official figures.The militants also took 251 hostages, of whom 54 are still thought to be held in Gaza, including 32 the Israeli military has said are dead.The health ministry in Hamas-run Gaza says Israel’s retaliatory offensive has killed at least 55,207 people, the majority of them civilians.The United Nations considers the figures reliable.The International Court of Justice is currently weighing a case brought by South Africa against Israel, arguing its actions in Gaza breach the 1948 UN Genocide Convention.Israel strongly rejects the accusations.

Légion d’honneur: Sarkozy “prend acte”, rappelle que la CEDH doit encore examiner son recours

L’ancien président Nicolas Sarkozy a “pris acte” dimanche de son exclusion de la Légion d’honneur et rappelle que la Cour  européenne des droits de l’Homme (CEDH) doit encore se prononcer sur son recours dans l’affaire des écoutes, a indiqué son avocat dans une déclaration transmise à l’AFP.”Nicolas Sarkozy prend acte de la décision prise par le Grand Chancelier. Il n’a jamais fait de cette question une affaire personnelle”, a affirmé Me Patrice Spinosi, soulignant que si l’ancien chef de l’Etat “a fait valoir des arguments juridiques, c’était au nom de la fonction même de président de la République”.L’ancien chef de l’Etat (2007-2012) a rappelé que son recours devant la CEDH “est toujours pendant”. Il l’avait déposé après sa condamnation, devenue définitive en décembre, à un an de prison ferme pour corruption dans l’affaire des écoutes.”La condamnation de la France (par la CEDH) impliquera la révision de la condamnation pénale prononcée à l’encontre (de Nicolas Sarkozy) en même temps que l’exclusion de l’ordre de la Légion d’Honneur, l’une n’étant que la conséquence de l’autre”, a assuré Patrice Spinosi.”Il n’y a aucune difficulté à être le fils de mon père. Il n’y a que fierté et honneur aujourd’hui comme tous les jours”, a réagi son fils Louis Sarkozy sur France Inter. Il a affirmé que cette distinction lui avait été remise par Jacques Chirac notamment pour son rôle dans la prise d’otage de 1993 dans une école maternelle de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) dont il était maire.Nicolas Sarkozy, également exclu de l’ordre national du Mérite, est le deuxième chef de l’Etat français privé de la Légion d’honneur après le maréchal Pétain, à qui elle avait été retirée après sa condamnation en août 1945 pour haute trahison et intelligence avec l’ennemi.”Ce lien avec le maréchal Pétain est indigne”, s’est emportée la porte-parole du gouvernement Sophie Primas (LR), prenant “acte”, elle aussi, de cette décision “automatique qui fait partie du code de la Légion d’Honneur”.”C’est une règle, mais c’est aussi une honte”, a déploré sur franceinfo le nouveau secrétaire général de LR, Othman Nasrou.Dans le camp macroniste, le ton était à la prudence.”Je note qu’il y a un recours contre la décision de justice. Cette affaire n’est donc pas encore tout à fait terminée”, a réagi le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot au Grand Jury RTL/Le Figaro/Public Sénat/M6. A gauche, le député écologiste Benjamin Lucas s’est félicité de la décision, appelant sur X à ce que “la République prive de ses privilèges et de son influence institutionnelle celui qui a déshonoré sa fonction et trahi le serment sacré qui lie le peuple à ses élus, celui de la probité”.”Les Français ont beaucoup de mal à comprendre que la justice devrait s’appliquer de manière différente en fonction des gens”, a déclaré sur BFMTV le coordinateur national de La France insoumise Manuel Bompard.A l’extrême droite, Eric Zemmour a dit sur France 3 ne pas “souhaiter qu’une humiliation soit rajoutée à sa peine”.  

Israel’s strikes on Iran were years in the making: analysts

Israel’s unprecedented strikes on Iran, which have killed top military leaders and nuclear scientists, required years of meticulous intelligence gathering and infiltration, experts say.Israel said it hit hundreds of targets on Friday alone, and has since continued its attacks, striking a defence facility and fuel depots on Sunday.The fiercest-ever exchange of fire between the arch foes came in the midst of ongoing talks between Tehran and Washington seeking to reach a deal on Iran’s nuclear programme.”Israel has been following the nuclear programme for 15 years,” Israeli analyst Michael Horowitz told AFP.”The strikes we see are the result of years of intelligence gathering and infiltration of the Islamic republic.”Israel has previously carried out more limited attacks against Iranian military sites, including in October last year.”It seems that this week’s operation had been in preparation for months, with an acceleration after the operation last year significantly weakened Iranian air defences,” Horowitz said.The United States and other Western countries, along with Israel, accuse Iran of seeking a nuclear weapon.Tehran denies that, but has gradually broken away from its commitments under a 2015 nuclear deal it struck with world powers, which the United States withdrew from during President Donald Trump’s first term.The landmark accord had provided Iran sanctions relief in exchange for curbs on its atomic programme.- ‘Impressive’ precision -Israel is long believed to have carried out sabotage operations inside Iran through its Mossad espionage agency, but the attacks that started on Friday are by far the broadest in scope.The campaign has shown Israel to be capable of precisely locating and taking out high-ranking Iranian officials and nuclear scientists.A European security source said the strikes showed “an impressive degree of precision and mastery”.Israel says it has killed 20 military and security targets, including the armed forces’ chief of staff and the head of Iran’s Revolutionary Guards, as well as nine nuclear scientists.Danny Citrinowicz, of the Tel Aviv-based Institute for National Security Studies, said the ability to take out high-ranking officials showed “intelligence, but also operational superiority of Israel over Iran”.”It’s highly connected to the ability to collect information, intelligence in Iran for years, excellent intelligence that actually allows you to detect where they’re living, the seniors, also the nuclear scientists,” he told AFP.The latest targeted strikes come after Israel killed Ismail Haniyeh, the political leader of the Palestinian militant group Hamas, in a Tehran guesthouse in July last year.Haniyeh had been in town for the inauguration of Iranian President Masoud Pezeshkian, and was reportedly killed by an explosive device that Israeli operatives had placed in the guesthouse weeks before.Analysts at the time saw the attack as a major intelligence failure by Iran.But “still Iran didn’t learn and didn’t have the ability to lock the holes in their system”, said Citrinowicz.- Smuggled drones -News site Axios reported that Mossad agents inside Iran helped prepare Friday’s strikes, pre-positioning weapon systems near air defence targets, including by hiding them inside vehicles, and launching them when the attack started.An Israeli intelligence official told Axios that Mossad had “established an attack drone base inside Iran with drones that were smuggled in long before the operation”.A former Israeli intelligence official told The Atlantic that “Iranians opposed to the regime make for a ready recruiting pool”, and that “Iranians working for Israel were involved in efforts to build a drone base inside the country”.Alain Chouet, the former number three in the French intelligence, said he was convinced Israel had “half a dozen cells capable of acting at any moment” inside Iran.Iran regularly executes people it accuses of spying for Israel.It is unclear what role, if any, Israel’s key military and diplomatic ally the United States had in the latest strikes.Before the attack early on Friday, Trump publicly urged Israel to allow time for diplomacy, as a sixth round of US-Iranian nuclear talks were set to be held in Oman at the weekend.The US president on Sunday said Washington “had nothing to do” with ally Israel’s campaign.But Iran’s Foreign Minister Abbas Araghchi on Sunday said Tehran had “solid proof of the support of the American forces and American bases in the region” for the attacks.And Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu said on Saturday his country was acting with “the clear support of the president of the United States”.

Mondial des clubs: le PSG retrouve l’Atlético Madrid, avec un autre statut

Auréolé de son statut de champion d’Europe, le Paris SG débute le Mondial des Clubs dimanche à Los Angeles par des retrouvailles avec l’Atlético Madrid (21h00), l’occasion de mesurer le chemin parcouru depuis la défaite de novembre (2-1).Depuis mardi, les récents vainqueurs de la Ligue des champions s’entraînent dans la joie et la bonne humeur à Irvine, banlieue sud de Los Angeles.”C’est une sensation indescriptible de gagner la Ligue des champions. Mais ça n’est pas fini, il faut bien démarrer demain” contre l’Atletico, a déclaré le milieu parisien Vitinha.Car la pression va remonter dès dimanche au moment de découvrir le mythique Rose Bowl stadium de Pasadena (nord de “L.A.”), vieux d’un siècle et doté de près de 80.000 places. Ils auront contourné, en chemin, les manifestations et le centre-ville quadrillé par la police, sur fond de politique migratoire musclée de Donald Trump. “On n’a rien vu de tout ça”, a juré le coach Luis Enrique samedi.Le match est programmé à midi heure locale afin que le public européen puisse suivre en soirée l’un des plus gros chocs de ce premier tour. Car l’entrée en lice du PSG sera particulièrement scrutée, deux semaines après sa performance grandiose en finale de Ligue des champions contre l’Inter Milan (5-0). Le club a changé de dimension, comme l’ont attesté les célébrations dans Paris et les éloges de la presse européenne.Entre-temps, de nombreux joueurs parisiens ont dû remplir leur devoir en sélection et la question de la fraîcheur physique devrait pousser l’entraîneur Luis Enrique à être inventif sur son “onze” titulaire. “Il y a beaucoup de matches mais c’est un peu différent ici. On est prêts. Et puis après c’est les vacances”, a relativisé le coach.Il devra déjà se passer d’Ousmane Dembélé, l’un des favoris pour le Ballon d’Or, qui s’est blessé à la cuisse gauche lors de France-Espagne en Ligue des nations, le 5 juin. L’attaquant français est bien du voyage aux Etats-Unis mais il pourrait ne pas jouer les deux premiers matches de groupe – le second aura lieu jeudi contre Botafogo. Bradley Barcola lui aussi a été touché, à un genou, pour une durée d’indisponibilité inconnue. Les deux hommes ne participaient pas à la dernière phase de l’entraînement collectif, samedi midi.En revanche, Désiré Doué, Vitinha, Achraf Hakimi, Khvicha Kvaratskhelia ou encore Nuno Mendes se montrent pour l’instant imperméables à la fatigue. “Personnellement je me sens bien, je travaille beaucoup, même en dehors des entraînements”, a confié Achraf Hakimi. “On a fait beaucoup de trajets et de matches mais on a bien récupéré”, a-t-il assuré.- Le PSG ambitieux -Le PSG aura envie de signifier à nouveau qu’il a passé un cap, dès dimanche contre l’Atlético Madrid. Les “Colchoneros” avaient mis en lumière, le 6 novembre dernier, la naïveté d’une équipe qui n’avait pas encore connu de déclic offensif et se laissait transpercer à la moindre occasion. En effet, les Parisiens, très dominateurs, avaient été punis de leur inefficacité par un but à la toute dernière minute sur un contre assassin orchestré par Antoine Griezmann. “La dernière fois on avait été supérieurs selon moi, mais on avait perdu”, s’est rappelé Luis Enrique samedi.Griezmann, justement, est l’une des autres attractions de la rencontre de dimanche. L’ancien international tricolore n’a pas cédé aux sirènes de la MLS et a prolongé à l’Atlético. Son duo d’attaque avec Julian Alvarez offrira un défi aux défenseurs parisiens.L’équipe entraînée par Diego Simeone arrive avec l’envie de se rattraper après une saison qui a vite tourné au vinaigre en Ligue des champions (élimination en 8e de finale) et en championnat (3e place loin derrière le Barça et le Real Madrid).Rien cependant qui n’excuserait un mauvais résultat du PSG, ambitieux dans cette compétition nouvelle formule à 32 clubs, ne serait-ce que parce que le club veut encore développer sa marque aux Etats-Unis. Mais aussi tout simplement car le PSG a un statut à honorer et le désir de conclure une saison déjà historique (victoires en Ligue 1, C1, Coupe de France, Trophée des champions) par un cinquième titre.”Il reste cette Coupe du monde des clubs, c’est une belle compétition, nous avons la confiance, et l’ambition de la gagner”, a clamé Luis Enrique.