Macron au Groenland pour exprimer la “solidarité européenne” face aux visées de Trump
Le président français Emmanuel Macron a critiqué dimanche la volonté de Donald Trump d’annexer le Groenland et exprimé la “solidarité européenne” pour ce territoire autonome danois lors de sa visite de l’île arctique.M. Macron est le premier chef d’Etat étranger à mettre le pied sur ce territoire, grand comme quatre fois la France et couvert à 80% de glace, depuis les menaces d’annexion de Donald Trump.Premier président français à se rendre dans le territoire arctique, M. Macron est arrivé vers 11H20 locales (12H20 GMT) à Nuuk où des dizaines de Groenlandais l’attendaient à sa descente d’avion en agitant des drapeaux du Groenland et déroulant un drapeau de l’Union européenne.”Je viens (..) dire la solidarité de la France et de l’Union européenne pour la souveraineté et l’intégrité territoriale de ce territoire et pour relever les défis qui sont les siens qui sont ceux de la croissance économique, de l’urgence climatique, de l’éducation”, a dit M. Macron, en présence de la Première ministre danoise Mette Frederiksen et du chef du gouvernement groenlandais, Jens-Frederik Nielsen.Il a exprimé devant les journalistes son désaccord avec la volonté de Donald Trump de s’emparer du territoire autonome, estimant que “ce n’est pas ce qui se fait entre alliés”.Le président américain, invoquant des raisons de “sécurité internationale”, ambitionne de mettre la main sur cette île, la plus grande du monde, riche en métaux rares, par tous les moyens, y compris militaires s’il le faut.Emmanuel Macron s’est entretenu avec les dirigeants danois et groenlandais à bord d’une frégate danoise. Avant ce déplacement du président français, la Première ministre danoise s’était félicitée de ce “témoignage concret de l’unité européenne”.- “Pas du bon travail” -Un accueil qui tranche avec celui réservé au vice-président américain JD Vance le 28 mars. Ce dernier avait dû se cantonner à la base militaire américaine de Pituffik, sur la côte nord-ouest du Groenland, face au tollé suscité par sa venue.La population – 57.000 habitants -, majoritairement inuite, rejette toute perspective de devenir américaine. Le Danemark martèle aussi que le Groenland “n’est pas à vendre”.JD Vance avait accusé lors de sa visite le Danemark de n’avoir “pas fait du bon travail pour le peuple du Groenland”, notamment en matière économique, et “pas bien assuré sa sécurité”.La base de Pituffik, qui se situe sur la trajectoire la plus courte des missiles entre la Russie et les Etats-Unis, constitue un maillon crucial de la défense antimissile américaine.L’Arctique devient aussi un enjeu de sécurité dans la course aux terres rares et aux nouvelles routes maritimes rendues possibles par le réchauffement climatique.Face aux visées de tous bords, le Danemark a annoncé qu’il allait consacrer deux milliards d’euros au renforcement de la sécurité dans l’Arctique.L’Otan va de son côté installer un Centre de commandement et de contrôle des opérations aériennes (Caoc) en Norvège, au-dessus du cercle polaire, alors que la Russie cherche à conforter sa puissance militaire dans la région.- Mont Nunatarsuaq -Quelques jours avant la visite présidentielle, deux bâtiments de la marine française ont longé le Groenland en direction du grand nord afin de se familiariser avec les opérations en zone arctique.Emmanuel Macron s’est rendu compte par lui-même de l’impact grandissant du réchauffement climatique sur un glacier du mont Nunatarsuaq, à une trentaine de kilomètres de Nuuk.Depuis l’hélicoptère, une mer de glace fissurée et fondant à perte de vue. Il a ensuite parcouru une étendue de roche dénudée et grise remplaçant la glace, une vision qui affecte les communautés locales, lui a expliqué le Premier ministre groenlandais.Avec une superficie de 9.000 kilomètres carrés, le système de fjords de Nuuk (sud-ouest) est l’un des plus grands au monde.La glace a fondu 17 fois plus vite que la moyenne historique entre le 15 et le 21 mai au Groenland, résultat d’une vague de chaleur record.La France entend “réinvestir massivement dans les connaissances de ces écosystèmes”, dans la tradition de l’explorateur Paul-Emile Victor, qui effectua de multiples expéditions sur l’île, souligne l’Elysée. Les autorités groenlandaises ont récemment classé son refuge, le “camp de base des Expéditions polaires françaises” construit en 1950 dans la baie de Quervain (nord), comme bâtiment historique.Contrairement au Danemark, le Groenland ne fait pas partie de l’Union européenne mais est inscrit sur la liste des territoires d’Outre-mer associés à l’UE. “Ce sera l’occasion d’évoquer la meilleure architecture possible, la meilleure place possible ou le meilleur schéma de coopération possible entre l’Union européenne et le Groenland”, relève la présidence française.
Macron au Groenland pour exprimer la “solidarité européenne” face aux visées de Trump
Le président français Emmanuel Macron a critiqué dimanche la volonté de Donald Trump d’annexer le Groenland et exprimé la “solidarité européenne” pour ce territoire autonome danois lors de sa visite de l’île arctique.M. Macron est le premier chef d’Etat étranger à mettre le pied sur ce territoire, grand comme quatre fois la France et couvert à 80% de glace, depuis les menaces d’annexion de Donald Trump.Premier président français à se rendre dans le territoire arctique, M. Macron est arrivé vers 11H20 locales (12H20 GMT) à Nuuk où des dizaines de Groenlandais l’attendaient à sa descente d’avion en agitant des drapeaux du Groenland et déroulant un drapeau de l’Union européenne.”Je viens (..) dire la solidarité de la France et de l’Union européenne pour la souveraineté et l’intégrité territoriale de ce territoire et pour relever les défis qui sont les siens qui sont ceux de la croissance économique, de l’urgence climatique, de l’éducation”, a dit M. Macron, en présence de la Première ministre danoise Mette Frederiksen et du chef du gouvernement groenlandais, Jens-Frederik Nielsen.Il a exprimé devant les journalistes son désaccord avec la volonté de Donald Trump de s’emparer du territoire autonome, estimant que “ce n’est pas ce qui se fait entre alliés”.Le président américain, invoquant des raisons de “sécurité internationale”, ambitionne de mettre la main sur cette île, la plus grande du monde, riche en métaux rares, par tous les moyens, y compris militaires s’il le faut.Emmanuel Macron s’est entretenu avec les dirigeants danois et groenlandais à bord d’une frégate danoise. Avant ce déplacement du président français, la Première ministre danoise s’était félicitée de ce “témoignage concret de l’unité européenne”.- “Pas du bon travail” -Un accueil qui tranche avec celui réservé au vice-président américain JD Vance le 28 mars. Ce dernier avait dû se cantonner à la base militaire américaine de Pituffik, sur la côte nord-ouest du Groenland, face au tollé suscité par sa venue.La population – 57.000 habitants -, majoritairement inuite, rejette toute perspective de devenir américaine. Le Danemark martèle aussi que le Groenland “n’est pas à vendre”.JD Vance avait accusé lors de sa visite le Danemark de n’avoir “pas fait du bon travail pour le peuple du Groenland”, notamment en matière économique, et “pas bien assuré sa sécurité”.La base de Pituffik, qui se situe sur la trajectoire la plus courte des missiles entre la Russie et les Etats-Unis, constitue un maillon crucial de la défense antimissile américaine.L’Arctique devient aussi un enjeu de sécurité dans la course aux terres rares et aux nouvelles routes maritimes rendues possibles par le réchauffement climatique.Face aux visées de tous bords, le Danemark a annoncé qu’il allait consacrer deux milliards d’euros au renforcement de la sécurité dans l’Arctique.L’Otan va de son côté installer un Centre de commandement et de contrôle des opérations aériennes (Caoc) en Norvège, au-dessus du cercle polaire, alors que la Russie cherche à conforter sa puissance militaire dans la région.- Mont Nunatarsuaq -Quelques jours avant la visite présidentielle, deux bâtiments de la marine française ont longé le Groenland en direction du grand nord afin de se familiariser avec les opérations en zone arctique.Emmanuel Macron s’est rendu compte par lui-même de l’impact grandissant du réchauffement climatique sur un glacier du mont Nunatarsuaq, à une trentaine de kilomètres de Nuuk.Depuis l’hélicoptère, une mer de glace fissurée et fondant à perte de vue. Il a ensuite parcouru une étendue de roche dénudée et grise remplaçant la glace, une vision qui affecte les communautés locales, lui a expliqué le Premier ministre groenlandais.Avec une superficie de 9.000 kilomètres carrés, le système de fjords de Nuuk (sud-ouest) est l’un des plus grands au monde.La glace a fondu 17 fois plus vite que la moyenne historique entre le 15 et le 21 mai au Groenland, résultat d’une vague de chaleur record.La France entend “réinvestir massivement dans les connaissances de ces écosystèmes”, dans la tradition de l’explorateur Paul-Emile Victor, qui effectua de multiples expéditions sur l’île, souligne l’Elysée. Les autorités groenlandaises ont récemment classé son refuge, le “camp de base des Expéditions polaires françaises” construit en 1950 dans la baie de Quervain (nord), comme bâtiment historique.Contrairement au Danemark, le Groenland ne fait pas partie de l’Union européenne mais est inscrit sur la liste des territoires d’Outre-mer associés à l’UE. “Ce sera l’occasion d’évoquer la meilleure architecture possible, la meilleure place possible ou le meilleur schéma de coopération possible entre l’Union européenne et le Groenland”, relève la présidence française.
Macron au Groenland pour exprimer la “solidarité européenne” face aux visées de Trump
Le président français Emmanuel Macron a critiqué dimanche la volonté de Donald Trump d’annexer le Groenland et exprimé la “solidarité européenne” pour ce territoire autonome danois lors de sa visite de l’île arctique.M. Macron est le premier chef d’Etat étranger à mettre le pied sur ce territoire, grand comme quatre fois la France et couvert à 80% de glace, depuis les menaces d’annexion de Donald Trump.Premier président français à se rendre dans le territoire arctique, M. Macron est arrivé vers 11H20 locales (12H20 GMT) à Nuuk où des dizaines de Groenlandais l’attendaient à sa descente d’avion en agitant des drapeaux du Groenland et déroulant un drapeau de l’Union européenne.”Je viens (..) dire la solidarité de la France et de l’Union européenne pour la souveraineté et l’intégrité territoriale de ce territoire et pour relever les défis qui sont les siens qui sont ceux de la croissance économique, de l’urgence climatique, de l’éducation”, a dit M. Macron, en présence de la Première ministre danoise Mette Frederiksen et du chef du gouvernement groenlandais, Jens-Frederik Nielsen.Il a exprimé devant les journalistes son désaccord avec la volonté de Donald Trump de s’emparer du territoire autonome, estimant que “ce n’est pas ce qui se fait entre alliés”.Le président américain, invoquant des raisons de “sécurité internationale”, ambitionne de mettre la main sur cette île, la plus grande du monde, riche en métaux rares, par tous les moyens, y compris militaires s’il le faut.Emmanuel Macron s’est entretenu avec les dirigeants danois et groenlandais à bord d’une frégate danoise. Avant ce déplacement du président français, la Première ministre danoise s’était félicitée de ce “témoignage concret de l’unité européenne”.- “Pas du bon travail” -Un accueil qui tranche avec celui réservé au vice-président américain JD Vance le 28 mars. Ce dernier avait dû se cantonner à la base militaire américaine de Pituffik, sur la côte nord-ouest du Groenland, face au tollé suscité par sa venue.La population – 57.000 habitants -, majoritairement inuite, rejette toute perspective de devenir américaine. Le Danemark martèle aussi que le Groenland “n’est pas à vendre”.JD Vance avait accusé lors de sa visite le Danemark de n’avoir “pas fait du bon travail pour le peuple du Groenland”, notamment en matière économique, et “pas bien assuré sa sécurité”.La base de Pituffik, qui se situe sur la trajectoire la plus courte des missiles entre la Russie et les Etats-Unis, constitue un maillon crucial de la défense antimissile américaine.L’Arctique devient aussi un enjeu de sécurité dans la course aux terres rares et aux nouvelles routes maritimes rendues possibles par le réchauffement climatique.Face aux visées de tous bords, le Danemark a annoncé qu’il allait consacrer deux milliards d’euros au renforcement de la sécurité dans l’Arctique.L’Otan va de son côté installer un Centre de commandement et de contrôle des opérations aériennes (Caoc) en Norvège, au-dessus du cercle polaire, alors que la Russie cherche à conforter sa puissance militaire dans la région.- Mont Nunatarsuaq -Quelques jours avant la visite présidentielle, deux bâtiments de la marine française ont longé le Groenland en direction du grand nord afin de se familiariser avec les opérations en zone arctique.Emmanuel Macron s’est rendu compte par lui-même de l’impact grandissant du réchauffement climatique sur un glacier du mont Nunatarsuaq, à une trentaine de kilomètres de Nuuk.Depuis l’hélicoptère, une mer de glace fissurée et fondant à perte de vue. Il a ensuite parcouru une étendue de roche dénudée et grise remplaçant la glace, une vision qui affecte les communautés locales, lui a expliqué le Premier ministre groenlandais.Avec une superficie de 9.000 kilomètres carrés, le système de fjords de Nuuk (sud-ouest) est l’un des plus grands au monde.La glace a fondu 17 fois plus vite que la moyenne historique entre le 15 et le 21 mai au Groenland, résultat d’une vague de chaleur record.La France entend “réinvestir massivement dans les connaissances de ces écosystèmes”, dans la tradition de l’explorateur Paul-Emile Victor, qui effectua de multiples expéditions sur l’île, souligne l’Elysée. Les autorités groenlandaises ont récemment classé son refuge, le “camp de base des Expéditions polaires françaises” construit en 1950 dans la baie de Quervain (nord), comme bâtiment historique.Contrairement au Danemark, le Groenland ne fait pas partie de l’Union européenne mais est inscrit sur la liste des territoires d’Outre-mer associés à l’UE. “Ce sera l’occasion d’évoquer la meilleure architecture possible, la meilleure place possible ou le meilleur schéma de coopération possible entre l’Union européenne et le Groenland”, relève la présidence française.
Macron au Groenland pour exprimer la “solidarité européenne” face aux visées de Trump
Le président français Emmanuel Macron a critiqué dimanche la volonté de Donald Trump d’annexer le Groenland et exprimé la “solidarité européenne” pour ce territoire autonome danois lors de sa visite de l’île arctique.M. Macron est le premier chef d’Etat étranger à mettre le pied sur ce territoire, grand comme quatre fois la France et couvert à 80% de glace, depuis les menaces d’annexion de Donald Trump.Premier président français à se rendre dans le territoire arctique, M. Macron est arrivé vers 11H20 locales (12H20 GMT) à Nuuk où des dizaines de Groenlandais l’attendaient à sa descente d’avion en agitant des drapeaux du Groenland et déroulant un drapeau de l’Union européenne.”Je viens (..) dire la solidarité de la France et de l’Union européenne pour la souveraineté et l’intégrité territoriale de ce territoire et pour relever les défis qui sont les siens qui sont ceux de la croissance économique, de l’urgence climatique, de l’éducation”, a dit M. Macron, en présence de la Première ministre danoise Mette Frederiksen et du chef du gouvernement groenlandais, Jens-Frederik Nielsen.Il a exprimé devant les journalistes son désaccord avec la volonté de Donald Trump de s’emparer du territoire autonome, estimant que “ce n’est pas ce qui se fait entre alliés”.Le président américain, invoquant des raisons de “sécurité internationale”, ambitionne de mettre la main sur cette île, la plus grande du monde, riche en métaux rares, par tous les moyens, y compris militaires s’il le faut.Emmanuel Macron s’est entretenu avec les dirigeants danois et groenlandais à bord d’une frégate danoise. Avant ce déplacement du président français, la Première ministre danoise s’était félicitée de ce “témoignage concret de l’unité européenne”.- “Pas du bon travail” -Un accueil qui tranche avec celui réservé au vice-président américain JD Vance le 28 mars. Ce dernier avait dû se cantonner à la base militaire américaine de Pituffik, sur la côte nord-ouest du Groenland, face au tollé suscité par sa venue.La population – 57.000 habitants -, majoritairement inuite, rejette toute perspective de devenir américaine. Le Danemark martèle aussi que le Groenland “n’est pas à vendre”.JD Vance avait accusé lors de sa visite le Danemark de n’avoir “pas fait du bon travail pour le peuple du Groenland”, notamment en matière économique, et “pas bien assuré sa sécurité”.La base de Pituffik, qui se situe sur la trajectoire la plus courte des missiles entre la Russie et les Etats-Unis, constitue un maillon crucial de la défense antimissile américaine.L’Arctique devient aussi un enjeu de sécurité dans la course aux terres rares et aux nouvelles routes maritimes rendues possibles par le réchauffement climatique.Face aux visées de tous bords, le Danemark a annoncé qu’il allait consacrer deux milliards d’euros au renforcement de la sécurité dans l’Arctique.L’Otan va de son côté installer un Centre de commandement et de contrôle des opérations aériennes (Caoc) en Norvège, au-dessus du cercle polaire, alors que la Russie cherche à conforter sa puissance militaire dans la région.- Mont Nunatarsuaq -Quelques jours avant la visite présidentielle, deux bâtiments de la marine française ont longé le Groenland en direction du grand nord afin de se familiariser avec les opérations en zone arctique.Emmanuel Macron s’est rendu compte par lui-même de l’impact grandissant du réchauffement climatique sur un glacier du mont Nunatarsuaq, à une trentaine de kilomètres de Nuuk.Depuis l’hélicoptère, une mer de glace fissurée et fondant à perte de vue. Il a ensuite parcouru une étendue de roche dénudée et grise remplaçant la glace, une vision qui affecte les communautés locales, lui a expliqué le Premier ministre groenlandais.Avec une superficie de 9.000 kilomètres carrés, le système de fjords de Nuuk (sud-ouest) est l’un des plus grands au monde.La glace a fondu 17 fois plus vite que la moyenne historique entre le 15 et le 21 mai au Groenland, résultat d’une vague de chaleur record.La France entend “réinvestir massivement dans les connaissances de ces écosystèmes”, dans la tradition de l’explorateur Paul-Emile Victor, qui effectua de multiples expéditions sur l’île, souligne l’Elysée. Les autorités groenlandaises ont récemment classé son refuge, le “camp de base des Expéditions polaires françaises” construit en 1950 dans la baie de Quervain (nord), comme bâtiment historique.Contrairement au Danemark, le Groenland ne fait pas partie de l’Union européenne mais est inscrit sur la liste des territoires d’Outre-mer associés à l’UE. “Ce sera l’occasion d’évoquer la meilleure architecture possible, la meilleure place possible ou le meilleur schéma de coopération possible entre l’Union européenne et le Groenland”, relève la présidence française.
Macron au Groenland pour exprimer la “solidarité européenne” face aux visées de Trump
Le président français Emmanuel Macron a critiqué dimanche la volonté de Donald Trump d’annexer le Groenland et exprimé la “solidarité européenne” pour ce territoire autonome danois lors de sa visite de l’île arctique.M. Macron est le premier chef d’Etat étranger à mettre le pied sur ce territoire, grand comme quatre fois la France et couvert à 80% de glace, depuis les menaces d’annexion de Donald Trump.Premier président français à se rendre dans le territoire arctique, M. Macron est arrivé vers 11H20 locales (12H20 GMT) à Nuuk où des dizaines de Groenlandais l’attendaient à sa descente d’avion en agitant des drapeaux du Groenland et déroulant un drapeau de l’Union européenne.”Je viens (..) dire la solidarité de la France et de l’Union européenne pour la souveraineté et l’intégrité territoriale de ce territoire et pour relever les défis qui sont les siens qui sont ceux de la croissance économique, de l’urgence climatique, de l’éducation”, a dit M. Macron, en présence de la Première ministre danoise Mette Frederiksen et du chef du gouvernement groenlandais, Jens-Frederik Nielsen.Il a exprimé devant les journalistes son désaccord avec la volonté de Donald Trump de s’emparer du territoire autonome, estimant que “ce n’est pas ce qui se fait entre alliés”.Le président américain, invoquant des raisons de “sécurité internationale”, ambitionne de mettre la main sur cette île, la plus grande du monde, riche en métaux rares, par tous les moyens, y compris militaires s’il le faut.Emmanuel Macron s’est entretenu avec les dirigeants danois et groenlandais à bord d’une frégate danoise. Avant ce déplacement du président français, la Première ministre danoise s’était félicitée de ce “témoignage concret de l’unité européenne”.- “Pas du bon travail” -Un accueil qui tranche avec celui réservé au vice-président américain JD Vance le 28 mars. Ce dernier avait dû se cantonner à la base militaire américaine de Pituffik, sur la côte nord-ouest du Groenland, face au tollé suscité par sa venue.La population – 57.000 habitants -, majoritairement inuite, rejette toute perspective de devenir américaine. Le Danemark martèle aussi que le Groenland “n’est pas à vendre”.JD Vance avait accusé lors de sa visite le Danemark de n’avoir “pas fait du bon travail pour le peuple du Groenland”, notamment en matière économique, et “pas bien assuré sa sécurité”.La base de Pituffik, qui se situe sur la trajectoire la plus courte des missiles entre la Russie et les Etats-Unis, constitue un maillon crucial de la défense antimissile américaine.L’Arctique devient aussi un enjeu de sécurité dans la course aux terres rares et aux nouvelles routes maritimes rendues possibles par le réchauffement climatique.Face aux visées de tous bords, le Danemark a annoncé qu’il allait consacrer deux milliards d’euros au renforcement de la sécurité dans l’Arctique.L’Otan va de son côté installer un Centre de commandement et de contrôle des opérations aériennes (Caoc) en Norvège, au-dessus du cercle polaire, alors que la Russie cherche à conforter sa puissance militaire dans la région.- Mont Nunatarsuaq -Quelques jours avant la visite présidentielle, deux bâtiments de la marine française ont longé le Groenland en direction du grand nord afin de se familiariser avec les opérations en zone arctique.Emmanuel Macron s’est rendu compte par lui-même de l’impact grandissant du réchauffement climatique sur un glacier du mont Nunatarsuaq, à une trentaine de kilomètres de Nuuk.Depuis l’hélicoptère, une mer de glace fissurée et fondant à perte de vue. Il a ensuite parcouru une étendue de roche dénudée et grise remplaçant la glace, une vision qui affecte les communautés locales, lui a expliqué le Premier ministre groenlandais.Avec une superficie de 9.000 kilomètres carrés, le système de fjords de Nuuk (sud-ouest) est l’un des plus grands au monde.La glace a fondu 17 fois plus vite que la moyenne historique entre le 15 et le 21 mai au Groenland, résultat d’une vague de chaleur record.La France entend “réinvestir massivement dans les connaissances de ces écosystèmes”, dans la tradition de l’explorateur Paul-Emile Victor, qui effectua de multiples expéditions sur l’île, souligne l’Elysée. Les autorités groenlandaises ont récemment classé son refuge, le “camp de base des Expéditions polaires françaises” construit en 1950 dans la baie de Quervain (nord), comme bâtiment historique.Contrairement au Danemark, le Groenland ne fait pas partie de l’Union européenne mais est inscrit sur la liste des territoires d’Outre-mer associés à l’UE. “Ce sera l’occasion d’évoquer la meilleure architecture possible, la meilleure place possible ou le meilleur schéma de coopération possible entre l’Union européenne et le Groenland”, relève la présidence française.
Manhunt intensifies in US after lawmaker killed, another wounded
Police and FBI agents waged a huge manhunt Sunday for a gunman who killed a Democratic state lawmaker and her husband in Minnesota in what officials called a politically motivated attack.As the search stretched into its second day, police appeared to close in on the shooter, finding a car described as related to him, but not the man himself.America reeled from its latest spasm of political violence as lawmakers called for a return to civility in political discourse that has been overheated and angry for years.Authorities searched for a man identified as Vance Boelter, 57, who also allegedly shot and wounded another lawmaker and his wife early Saturday in the northern state bordering Canada.Officials said Boelter impersonated a police officer as he came to the homes of these couples near Minneapolis and shot them, and that officers found a manifesto and a list of other lawmakers and potential targets in his car. Boelter fled on foot after exchanging gunfire with officers after the second shooting.On Sunday officers located another car related to Boelter in a rural area about a 90-minute drive west of Minneapolis, the Sibley County Sheriff’s Office told AFP.Residents were warned of the find and agents are scouring the area, the office said without explaining how the vehicle is related to the suspect.Officials have issued security alerts in South Dakota and other states as the hunt proceeds, US Senator Amy Klobuchar of Minnesota said Sunday as she mourned her slain friend, Democratic state representative Melissa Hortman.”I am concerned about all our political leaders, political organizations,” she said.”It was politically motivated, and there clearly was some throughline with abortion because of the groups that were on the list, and other things that I’ve heard were in this manifesto. So that was one of his motivations.”As speaker of the Minnesota House of Representatives from 2019 to January 2025, Hortman was committed to legislation that protected reproductive rights in the state, local media reported.- ‘Bring the tone down’ -America is bitterly divided politically as President Donald Trump embarks on his second term and routinely insults his opponents. Political violence is becoming more and more common.Trump himself survived an assassination attempt last year. An assailant with a hammer attacked the husband of then US House speaker Nancy Pelosi in 2022. And Pennsylvania Governor Josh Shapiro’s home was set on fire this year.”We need to bring the tone down,” Klobuchar said on CNN.US Senator Rand Paul of Kentucky, himself attacked by a neighbor in 2017, told NBC “nothing brings us together more than, you know, mourning for somebody else who’s in political life, Republican or Democrats.”On Saturday the FBI released a photo that appears to show Boelter wearing a mask as he stands outside the home of one of the lawmakers.It is offering a $50,000 reward for information leading to his arrest and conviction.The shootings came on the day a dramatic split screen showed America divided: hundreds of thousands of protesters across the country took to the streets to rally against Trump as the president presided over a big military parade in Washington — a rare spectacle criticized as seeking to glorify him.Trump has condemned the killing of Hortman and her husband Mark and the wounding of state Senator John Hoffman and his wife Yvette.In a conversation Sunday with ABC News, Trump was asked if he planned to call Minnesota Governor Tim Walz, who was Kamala Harris’s running mate in the election Trump won last year.”Well, it’s a terrible thing. I think he’s a terrible governor. I think he’s a grossly incompetent person,” the president said. “But I may, I may call him, I may call other people too.”
‘How to Train Your Dragon’ soars to top of N.America box office
“How to Train Your Dragon,” a live-action reboot of a popular 2010 animated film, roared to the top of the North American box office with $83.7 million in weekend ticket sales, industry estimates showed Sunday. The family-friendly film from Universal and DreamWorks Animation tells the story of a friendship between a Viking named Hiccup (Mason Thames) and a dragon called Toothless. “This is an excellent opening for a live-action animation remake, and it’s especially good for the fourth episode in a series like this,” said David A. Gross of Franchise Entertainment Research.Disney’s “Lilo & Stitch,” another live-action remake, kept up its excellent summer returns with $15.5 million, Exhibitor Relations said. So far, the film about Hawaiian girl Lilo (Maia Kealoha) and her blue alien friend Stitch (Chris Sanders) has grossed nearly $860 million worldwide.Debuting in third place is A24’s “Materialists,” a sophisticated rom-com starring Dakota Johnson, Pedro Pascal and Chris Evans, at $12 million.”It’s a grown-up story that’s well-timed as summer counter-programming,” Gross said.”Mission: Impossible — The Final Reckoning” — the latest, and ostensibly last, in the hugely successful Tom Cruise spy thriller series based on a 1960s TV show — held its own in fourth place at $10.3 million.The Paramount film has now topped the $500 million mark worldwide.In fifth place was Lionsgate’s “Ballerina,” a “John Wick” spin-off starring Ana de Armas as a dancer turned contract killer, and co-starring Anjelica Huston. Keanu Reeves makes a brief appearance as the hitman Wick. It took in $9.4 million.Rounding out the top 10 were:”Karate Kid: Legends” ($5 million)”Final Destination: Bloodlines” ($3.9 million)”The Phoenician Scheme” ($3.1 million)”The Life of Chuck” ($2.1 million)”Sinners” ($1.5 million)
Tens of thousands rally for Gaza in Netherlands, Belgium
Tens of thousands of people dressed in red marched through the streets of The Hague and in Brussels on Sunday to demand more action from their governments against what they termed a “genocide” in Gaza.In France on Saturday, thousands of other people joined similar protests, as part of a weekend mobilisation around the world against the Israeli offensive in the Palestinian territory.Some 150,000 people participated in the march in the Hague, according to organisers.In Brussels, where protesters were also calling for action from the EU, turnout was estimated at 110,000 by organisers and 75,000 by police.Rights groups such as Amnesty International and Oxfam organised the demonstrations, which were aimed at creating a so-called “red line” on the issue.With many waving Palestinian flags and some chanting “Stop the Genocide”, the demonstrators in the Dutch city turned a central park into a sea of red on a sunny afternoon before a march towards the International Court of Justice.Protesters brandished banners reading “Don’t look away, do something”, “Stop Dutch complicity”, and “Be silent when kids sleep, not when they die”.- Protesters condemn ‘genocide’ -Organisers urged the Dutch government — which collapsed on June 3 after a far-right party pulled out of a fragile coalition — to do more to rein in Israel for its military offensive on the Palestinian territory.”More than 150,000 people here dressed in red — and a clear majority of the Dutch population — just want concrete sanctions to stop the genocide in Gaza,” said Michiel Servaes, director of Oxfam Novib, a Dutch branch of the international aid group.”We demand action now from our government,” added Servaes.Dodo Van Der Sluis, a 67-year-old pensioner, told AFP: “It has to stop. Enough is enough. I can’t take it anymore.”Prime Minister Dick Schoof wrote on X, formerly Twitter: “To all those people in The Hague I say: we see you and we hear you.””In the end, our goal is the same: to end the suffering in Gaza as soon as possible.”In Brussels, many families were seen taking part, with the crowd yelling “Free free Palestine!” and aiming invective at Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu.A large sign noted that Netanyahu was “Wanted for Crimes Against Humanity”, referring to an ICJ warrant out against him.In Paris on Sunday, meanwhile, a dozen protesters began a march to Brussels to demand EU sanctions on Israel.The group, which includes a French actress, Corinne Masiero, wants the European Union “to hear the voice of civil society reminding it of its duties”, said Nathalie Tehio, head of the NGO Human Rights League.The marchers want EU officials to meet with them on June 23, when a regular meeting of the bloc’s foreign ministers is to be held.The Gaza war was sparked by the October 7, 2023, attack on Israel by Palestinian militant group Hamas.That assault resulted in the deaths of 1,219 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally of official figures.The militants also took 251 hostages, of whom 54 are still thought to be held in Gaza, including 32 the Israeli military has said are dead.The health ministry in Hamas-run Gaza says Israel’s retaliatory offensive has killed at least 55,207 people, the majority of them civilians.The United Nations considers the figures reliable.The International Court of Justice is currently weighing a case brought by South Africa against Israel, arguing its actions in Gaza breach the 1948 UN Genocide Convention.Israel strongly rejects the accusations.