US Steel, Nippon partnership proceeds with security deal, ‘golden share’
The partnership between US Steel and Nippon Steel has reached a new phase, with an agreement on US national security guarantees, in addition to the so-called “golden share” advantage obtained by President Donald Trump’s administration.On Friday evening, Trump signed an executive order approving the partnership, bringing an end to the long-running saga over foreign ownership of a key national asset which began in December 2023, when US Steel and Nippon Steel announced plans for a $14.9 billion merger. Nippon’s acquisition of US Steel was held up by former president Joe Biden, who blocked it in his last weeks in the White House on national security grounds.Trump initially opposed Nippon Steel’s takeover plan, calling for US Steel to remain domestically owned, but he threw his support behind a “partnership” in May.”US Steel will REMAIN in America, and keep its Headquarters in the Great City of Pittsburgh,” the US president said in a Truth Social post.In a joint statement, US Steel and Nippon Steel said Trump “has approved the Companies’ historic partnership that will unleash unprecedented investments in steelmaking in the United States, protecting and creating more than 100,000 jobs.””In addition to President Trump’s Executive Order approving the partnership, the Companies have entered into a National Security Agreement (NSA) with the US Government,” they said, which calls for approximately $11 billion in new investments to be made by 2028.Trump’s executive order did not provide details about the NSA, but he reserved the authority to issue further orders “as shall in my judgment be necessary to protect the national security of the United States.”Friday’s announcement follows a review of the deal by the government’s Committee on Foreign Investment in the United States (CFIUS), which is tasked with analyzing the national security implications of foreign takeovers of US companies. On Saturday, Commerce Secretary Howard Lutnick insisted on the need for the “perpetual Golden Share,” which gives the US government the right to block any action it so chooses.Lutnick did not elaborate on the precise value of the share, saying only that it had “powerful terms that directly benefit and protect America, Pennsylvania, the great steelworkers of US Steel, and US manufacturers.”He gave a list of examples of actions that the US government would have to approve, including any relocation of US Steel headquarters, moving the company outside the United States, changing its name or moving jobs outside the country.
Défense anti-aérienne activée dans neuf provinces d’Iran, au deuxième jour de l’attaque israélienne
L’Iran a activé sa défense anti-aérienne samedi soir dans neuf provinces dont celle de Téhéran, après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit vouloir frapper “tous les sites du régime”, au deuxième jour d’une attaque sans précédent contre la République islamique.Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a lui promis une riposte “plus forte” contre Israël si son armée poursuivait ses frappes meurtrières, et l’armée israélienne a ensuite fait état de tirs de missiles en provenance d’Iran, appelant la population à se confiner aux abris.L’armée de l’air israélienne a frappé samedi plusieurs sites, ciblant notamment des systèmes de défense aériens dans la région de Téhéran et des dizaines de lanceurs de missiles. Objectif: démanteler les capacités militaires et nucléaires de son ennemi juré.Alors que l’armée israélienne avait indiqué plus tôt qu’elle disposait désormais d’une “liberté d’action aérienne dans tout l’ouest de l’Iran, jusqu’à Téhéran”, des médias iraniens ont fait état en soirée de l’activation de la défense anti-aérienne à Téhéran et dans sept provinces, dans l’ouest, le sud et le centre.”Nous allons frapper tous les sites et les cibles du régime”, a déclaré M. Netanyahu, affirmant avoir le “soutien manifeste” du président américain Donald Trump. “Nous avons infligé un véritable coup à leur programme nucléaire”, a-t-il ajouté.M. Trump a cependant dit être d’accord avec son homologue russe Vladimir Poutine sur le fait que “la guerre Israël-Iran doit s’arrêter”.Disant disposer de renseignements prouvant que Téhéran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a lancé son attaque vendredi, touchant plus de 200 sites militaires et nucléaires. Le représentant iranien à l’ONU, Amir Saeid Iravani, avait fait état vendredi d’au moins 78 morts et plus de 320 blessés dont une “grande majorité de civils”. Une frappe de drone contre une ambulance dans le nord-ouest du pays a fait samedi deux morts, selon le Croissant rouge iranien.- “Téhéran brûlera” -En riposte, l’Iran a tiré des missiles dès vendredi vers Israël, pour la plupart interceptés selon l’armée israélienne.Mais des dégâts importants ont été recensés dans la région de Tel-Aviv (centre), où les secouristes ont fait état de trois morts et de dizaines de blessés.Alors que les appels à la retenue se multiplient à l’international, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a accusé Israël de précipiter le Moyen-Orient dans un “dangereux cycle de violence”.”Je suis (…) abasourdi par ce qu’il s’est passé”, dit Eliyahu Bachar, habitant de Ramat Gan, près de Tel-Aviv. “Nous avons entendu un énorme boum, nous savions que c’était quelque chose de grave”, raconte Tal Friedlander, un autre habitant.Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a prévenu que “Téhéran brûlera” si l’Iran continuait à tirer des missiles vers Israël.Des médias iraniens ont fait état d’attaques dans plusieurs provinces dans le nord-ouest et l’ouest, dont certaines abritent des bases militaires. Un chef de la police et cinq membres des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, ont été tués, selon des médias locaux.Une agence iranienne a fait état d’une frappe contre une raffinerie stratégique dans le sud et l’armée israélienne a affirmé avoir frappé une installation souterraine de lancement de missiles à Khorramabad, dans l’ouest de l’Iran.- “Confiance en mon pays” -“C’est normal que la guerre provoque du stress, mais je ne quitterai pas ma ville (…) On a vécu des épisodes similaires dans le passé et j’ai confiance en mon pays”, confie Chokouh Razzazi, une femme au foyer de 31 ans, à Téhéran.L’espace aérien de l’Iran est fermé jusqu’à nouvel ordre, a annoncé l’agence officielle IRNA. En Israël, l’aéroport international Ben Gourion, près de Tel-Aviv, est aussi fermé.Selon l’agence de presse iranienne Mehr, l’Iran a averti qu’il attaquerait dans la région des cibles des pays qui aideraient Israël à repousser les attaques iraniennes. Un responsable américain avait indiqué plus tôt que les Etats-Unis avaient aidé Israël à abattre des missiles iraniens. La Grande-Bretagne a dit de son côté envoyer des avions de chasse au Moyen-Orient.L’Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.Allié d’Israël, M. Trump avait appelé vendredi l’Iran à conclure un accord avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire alors qu’un nouveau cycle de pourparlers indirects était prévu dimanche à Oman. Mais Mascate a annoncé samedi que ces discussions n’auraient pas lieu, l’Iran accusant Israël de les avoir sapées.- Généraux et scientifiques tués -Parmi les sites nucléaires à avoir été visés figure le centre pilote d’enrichissement d’uranium de Natanz (centre). L’AIEA, citant des informations des autorités iraniennes, a déclaré qu’il avait été détruit dans sa partie en surface. L’armée israélienne a dit avoir “démantelé” une usine de conversion d’uranium à Ispahan (centre).L’Iran a fustigé l’AIEA pour son “silence” sur les attaques israéliennes et dit qu’il ne “coopérera plus” avec elle “comme auparavant”. Les frappes israéliennes ont tué les plus haut gradés du pays dont le chef des Gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami, le commandant de la force aérospatiale des Gardiens, Amirali Hajizadeh, et le chef d’état-major, le général Mohammad Bagheri. Neuf scientifiques du programme nucléaire iranien ont aussi péri.Selon l’analyste israélien Michael Horowitz, “Israël a depuis longtemps infiltré plusieurs échelons de l’appareil sécuritaire iranien et profite aussi de l’extrême impopularité du régime qui offre énormément d’opportunités au Mossad”, le service de renseignement israélien. Face à l’escalade militaire, plusieurs compagnies aériennes ont supprimé ou dérouté des vols et les cours du brut ont flambé.
Défense anti-aérienne activée dans neuf provinces d’Iran, au deuxième jour de l’attaque israélienne
L’Iran a activé sa défense anti-aérienne samedi soir dans neuf provinces dont celle de Téhéran, après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit vouloir frapper “tous les sites du régime”, au deuxième jour d’une attaque sans précédent contre la République islamique.Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a lui promis une riposte “plus forte” contre Israël si son armée poursuivait ses frappes meurtrières, et l’armée israélienne a ensuite fait état de tirs de missiles en provenance d’Iran, appelant la population à se confiner aux abris.L’armée de l’air israélienne a frappé samedi plusieurs sites, ciblant notamment des systèmes de défense aériens dans la région de Téhéran et des dizaines de lanceurs de missiles. Objectif: démanteler les capacités militaires et nucléaires de son ennemi juré.Alors que l’armée israélienne avait indiqué plus tôt qu’elle disposait désormais d’une “liberté d’action aérienne dans tout l’ouest de l’Iran, jusqu’à Téhéran”, des médias iraniens ont fait état en soirée de l’activation de la défense anti-aérienne à Téhéran et dans sept provinces, dans l’ouest, le sud et le centre.”Nous allons frapper tous les sites et les cibles du régime”, a déclaré M. Netanyahu, affirmant avoir le “soutien manifeste” du président américain Donald Trump. “Nous avons infligé un véritable coup à leur programme nucléaire”, a-t-il ajouté.M. Trump a cependant dit être d’accord avec son homologue russe Vladimir Poutine sur le fait que “la guerre Israël-Iran doit s’arrêter”.Disant disposer de renseignements prouvant que Téhéran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a lancé son attaque vendredi, touchant plus de 200 sites militaires et nucléaires. Le représentant iranien à l’ONU, Amir Saeid Iravani, avait fait état vendredi d’au moins 78 morts et plus de 320 blessés dont une “grande majorité de civils”. Une frappe de drone contre une ambulance dans le nord-ouest du pays a fait samedi deux morts, selon le Croissant rouge iranien.- “Téhéran brûlera” -En riposte, l’Iran a tiré des missiles dès vendredi vers Israël, pour la plupart interceptés selon l’armée israélienne.Mais des dégâts importants ont été recensés dans la région de Tel-Aviv (centre), où les secouristes ont fait état de trois morts et de dizaines de blessés.Alors que les appels à la retenue se multiplient à l’international, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a accusé Israël de précipiter le Moyen-Orient dans un “dangereux cycle de violence”.”Je suis (…) abasourdi par ce qu’il s’est passé”, dit Eliyahu Bachar, habitant de Ramat Gan, près de Tel-Aviv. “Nous avons entendu un énorme boum, nous savions que c’était quelque chose de grave”, raconte Tal Friedlander, un autre habitant.Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a prévenu que “Téhéran brûlera” si l’Iran continuait à tirer des missiles vers Israël.Des médias iraniens ont fait état d’attaques dans plusieurs provinces dans le nord-ouest et l’ouest, dont certaines abritent des bases militaires. Un chef de la police et cinq membres des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, ont été tués, selon des médias locaux.Une agence iranienne a fait état d’une frappe contre une raffinerie stratégique dans le sud et l’armée israélienne a affirmé avoir frappé une installation souterraine de lancement de missiles à Khorramabad, dans l’ouest de l’Iran.- “Confiance en mon pays” -“C’est normal que la guerre provoque du stress, mais je ne quitterai pas ma ville (…) On a vécu des épisodes similaires dans le passé et j’ai confiance en mon pays”, confie Chokouh Razzazi, une femme au foyer de 31 ans, à Téhéran.L’espace aérien de l’Iran est fermé jusqu’à nouvel ordre, a annoncé l’agence officielle IRNA. En Israël, l’aéroport international Ben Gourion, près de Tel-Aviv, est aussi fermé.Selon l’agence de presse iranienne Mehr, l’Iran a averti qu’il attaquerait dans la région des cibles des pays qui aideraient Israël à repousser les attaques iraniennes. Un responsable américain avait indiqué plus tôt que les Etats-Unis avaient aidé Israël à abattre des missiles iraniens. La Grande-Bretagne a dit de son côté envoyer des avions de chasse au Moyen-Orient.L’Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.Allié d’Israël, M. Trump avait appelé vendredi l’Iran à conclure un accord avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire alors qu’un nouveau cycle de pourparlers indirects était prévu dimanche à Oman. Mais Mascate a annoncé samedi que ces discussions n’auraient pas lieu, l’Iran accusant Israël de les avoir sapées.- Généraux et scientifiques tués -Parmi les sites nucléaires à avoir été visés figure le centre pilote d’enrichissement d’uranium de Natanz (centre). L’AIEA, citant des informations des autorités iraniennes, a déclaré qu’il avait été détruit dans sa partie en surface. L’armée israélienne a dit avoir “démantelé” une usine de conversion d’uranium à Ispahan (centre).L’Iran a fustigé l’AIEA pour son “silence” sur les attaques israéliennes et dit qu’il ne “coopérera plus” avec elle “comme auparavant”. Les frappes israéliennes ont tué les plus haut gradés du pays dont le chef des Gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami, le commandant de la force aérospatiale des Gardiens, Amirali Hajizadeh, et le chef d’état-major, le général Mohammad Bagheri. Neuf scientifiques du programme nucléaire iranien ont aussi péri.Selon l’analyste israélien Michael Horowitz, “Israël a depuis longtemps infiltré plusieurs échelons de l’appareil sécuritaire iranien et profite aussi de l’extrême impopularité du régime qui offre énormément d’opportunités au Mossad”, le service de renseignement israélien. Face à l’escalade militaire, plusieurs compagnies aériennes ont supprimé ou dérouté des vols et les cours du brut ont flambé.
Minnesota lawmaker shot dead, another wounded in targeted attack
A gunman shot two Democratic state lawmakers in Minnesota early Saturday, killing one and her husband and wounding the other, in what the northern US state’s governor said were politically motivated attacks.The shootings came at a moment of deep political divisions in the United States, as thousands took to the streets in protest at the policies of Republican President Donald Trump.The suspected assailant — named in US media reports as 57-year-old Vance Boelter — was still at large, officials said, with a massive manhunt underway.Trump and US Attorney General Pam Bondi decried what they called “horrific violence” and said  perpetrators would be prosecuted to “the fullest extent of the law.”State representative Melissa Hortman — the former speaker — and her husband Mark were killed at their home in the Minneapolis suburb of Brooklyn Park, Governor Tim Walz told a press conference.State senator John Hoffman and his wife Yvette were shot and wounded at their home in nearby Champlin, the governor said, his voice breaking with emotion. He said officials remained “cautiously optimistic” they would recover. “This was an act of targeted political violence,” Walz told reporters. “Peaceful discourse is the foundation of our democracy. We don’t settle our differences with violence or at gunpoint.”Drew Evans, superintendent of the Minnesota Bureau of Criminal Apprehension, said Hoffman and his wife were shot first, and as police investigated, Hortman and her husband were shot about 90 minutes later. The suspected gunman was able to escape during an exchange of gunfire with officers near Hortman’s residence, Evans told reporters.”We’re actively searching for that individual right now,” he said.The New York Times, The Minnesota Star Tribune and CBS News, all citing unnamed sources with knowledge of the investigation, named the suspect as Boelter.Praetorian Guards Security Services, a home security company, describes Boelter on its website as the director of security patrols.- Impersonating law enforcement -In both cases, authorities believe the assailant was impersonating a law enforcement officer.”The suspect exploited the trust that our uniform is meant to represent,” said Bob Jacobson, commissioner of the Minnesota Department of Public Safety.An anti-Trump rally in Minneapolis — part of the national wave of “No Kings” protests planned for Saturday — was canceled after police issued a shelter-in-place order because of the shootings. Flyers for the protests were found in the suspect’s car, as well as a manifesto that named numerous politicians and state officials, police said.Police are looking for a white man with brown hair, wearing black body armor over a blue shirt and blue pants, local TV station KSTP said.”We do have the suspect’s car. Suspect is on foot,” said Mark Bruley, the police chief in Brooklyn Park, where Hortman lived.The United States has been deeply divided since Trump returned to the White House in January.The Republican president has drawn criticism from Democrats over his harsh deportation policy, his assault on universities and the media and a perceived flouting of limits on executive power as he pushes his agenda.”At this precipice moment we’re on, this tragic act here in Minnesota should serve as a reminder to all of us,” Walz said.”The democracy and the debates in the halls of Congress, in state houses, in school boards, is a way to settle our differences peacefully and move society to a better place.”US Senator Amy Klobuchar of Minnesota remembered Hortman as a friend who entered politics at the same time as her and dedicated her life to serving the state, working on issues such as women’s rights and clean energy.”Let me be absolutely clear: this was an act of targeted political violence, and it was an attack on everything we stand for as a democracy,” Klobuchar said in a statement. “We must all condemn it.”Minnesota’s other US senator, Tina Smith, also issued a statement condemning the shootings.Former House member Gabby Giffords, who survived a shooting to the head in 2011 and is now a prominent advocate for the prevention of gun violence, described herself as “devastated” by the death of Hortman. “We must protect our democracy from those who try to destroy it with a gun,” Giffords wrote on X.
Internet restored in Gaza after 3 days: Palestinian telecom official
Internet is back up in the war-battered Gaza Strip, the head of the Palestinian Telecommunications Regulatory Authority told AFP on Saturday, after a three-day blackout blamed on Israel’s military.”The network is up now in all of the Gaza Strip,” said the regulatory body’s CEO Laith Daraghmeh.The Palestinian Authority’s telecommunications ministry reported on Thursday that internet and fixed-line communications were down after Israeli forces targeted a fibre optic cable, a claim Israel has not commented on.The ministry said that its maintenance and repair teams had at first been unable to safely access the sites where the damage occurred.The Palestine Red Crescent Society said on Thursday that the internet outage hindered its operations by impeding communication with first responders in the field, also blaming Israel for the blackout.Now in its 21st month, the war in Gaza has caused massive damage to infrastructure including water mains, power lines and roads across the Palestinian territory.
Aux Etats-Unis, la parade militaire de Trump endeuillée par le meurtre “politique” d’une élue locale
Washington va voir défiler samedi des milliers de soldats dans une grande parade militaire voulue par Donald Trump, confronté à d’importantes manifestations contre sa politique migratoire dans un pays endeuillé par le meurtre d’une élue.La journée de samedi en dit long sur les divisions qui fracturent l’Amérique.Au moment où Washington se préparait à accueillir son premier défilé militaire d’envergure depuis plus de 30 ans, le jour même des 79 ans de Donald Trump, une élue du Minnesota et son mari ont été tués à leur domicile. Un “acte délibéré de violence politique”, a dénoncé Tim Walz, le gouverneur de cet Etat du nord.Melissa Hortman, 55 ans et mère de deux enfants, était une élue locale de premier plan.Un autre élu démocrate et sa femme ont également été gravement blessés chez eux par des tirs.Donald Trump, qui a lui même échappé en juillet dernier à une tentative d’assassinat, a rapidement condamné une attaque “terrible”.Le suspect reste activement recherché et une manifestation anti-Trump organisée à proximité des lieux des attaques, à Minneapolis, a été annulée.- “Mépris pour la vérité” -Car signe du climat politique tendu aux Etats-Unis, samedi est aussi une journée de mobilisation nationale baptisée “No Kings”, pour protester contre l'”autoritarisme” de Donald Trump et “la militarisation de notre démocratie”. Près de 2.000 rassemblements étaient annoncés à travers les 50 Etats du pays.Si des centaines de milliers de spectateurs sont attendus à la parade militaire, au budget chiffré à 45 millions de dollars, le mouvement de constatation “No Kings” ambitionne d’être “le plus important depuis le retour au pouvoir de Donald Trump”.Ainsi à New York, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées sur la 5e avenue, malgré la pluie, dans une ambiance bon enfant.Au son d’un brouhaha de tambours et de clochettes, la foule, immense, chante “Hey hey, oh oh, Donald Trump has got to go!” (“Donald Trump doit s’en aller!”).”Il est essentiel pour nous de montrer que la démocratie est encore forte dans ce pays, que les gens le ressentent. Nous voulons aussi montrer à nos enfants que, lorsque nous penserons à cette période de l’histoire où la démocratie était menacée, nous avons choisi de participer”, a déclaré à l’AFP Vikas Mehta, médecin de 45 ans venu manifester avec sa femme et leurs deux enfants.”Ce qui se passe avec ce gouvernement est très inquiétant. Les attaques contre les immigrés et la science en particulier. Et, en général, le mépris pour la vérité est un problème majeur”, déplore de son côté Sarah Hargrave, quadragénaire venue manifester en banlieue de Washington, à Bethesda.A Los Angeles, après des rassemblements contre les arrestations brutales d’immigrés, les milliers de manifestants ont défilé sous le regard des militaires envoyés par Donald Trump pour tenter de juguler les violences. Les membres de la Garde nationale, qui surveillent certains bâtiments, ont été hués par le cortège mais n’ont pas répondu.- “Vue magnifique” -Aux manifestants, Donald Trump a promis de répondre “avec une très grande force” en les qualifiant de “gens qui détestent notre pays”. “Le président est bien sûr favorable aux manifestations pacifiques”, a précisé la Maison Blanche.Dans Washington, barricadée de kilomètres de clôtures de sécurité, doivent défiler à partir de 18h30 (22h30 GMT) près de 7.000 soldats et quelque 150 véhicules militaires, survolés par une cinquantaine d’avions.”C’est super, et cette vue est magnifique! Moi qui reviens d’Europe je n’aurais pas choisi un meilleur endroit aux Etats-Unis pour cet événement”, se réjouissait Vicente Tovar Garcia, militaire américain habituellement stationné en Allemagne.Une démonstration de force inhabituelle aux Etats-Unis – le dernier défilé militaire d’envergure y remonte à 1991, après la Guerre du Golfe -, particulièrement significatif au début d’un mandat où le milliardaire new-yorkais repousse les limites du pouvoir présidentiel.Ce dernier s’est entretenu samedi matin au téléphone avec Vladimir Poutine du contexte international tendu, notamment du conflit entre Israël et l’Iran. Donald Trump a d’ailleurs noté que le président russe lui avait “souhaité très gentiment” son anniversaire.
Aux Etats-Unis, la parade militaire de Trump endeuillée par le meurtre “politique” d’une élue locale
Washington va voir défiler samedi des milliers de soldats dans une grande parade militaire voulue par Donald Trump, confronté à d’importantes manifestations contre sa politique migratoire dans un pays endeuillé par le meurtre d’une élue.La journée de samedi en dit long sur les divisions qui fracturent l’Amérique.Au moment où Washington se préparait à accueillir son premier défilé militaire d’envergure depuis plus de 30 ans, le jour même des 79 ans de Donald Trump, une élue du Minnesota et son mari ont été tués à leur domicile. Un “acte délibéré de violence politique”, a dénoncé Tim Walz, le gouverneur de cet Etat du nord.Melissa Hortman, 55 ans et mère de deux enfants, était une élue locale de premier plan.Un autre élu démocrate et sa femme ont également été gravement blessés chez eux par des tirs.Donald Trump, qui a lui même échappé en juillet dernier à une tentative d’assassinat, a rapidement condamné une attaque “terrible”.Le suspect reste activement recherché et une manifestation anti-Trump organisée à proximité des lieux des attaques, à Minneapolis, a été annulée.- “Mépris pour la vérité” -Car signe du climat politique tendu aux Etats-Unis, samedi est aussi une journée de mobilisation nationale baptisée “No Kings”, pour protester contre l'”autoritarisme” de Donald Trump et “la militarisation de notre démocratie”. Près de 2.000 rassemblements étaient annoncés à travers les 50 Etats du pays.Si des centaines de milliers de spectateurs sont attendus à la parade militaire, au budget chiffré à 45 millions de dollars, le mouvement de constatation “No Kings” ambitionne d’être “le plus important depuis le retour au pouvoir de Donald Trump”.Ainsi à New York, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées sur la 5e avenue, malgré la pluie, dans une ambiance bon enfant.Au son d’un brouhaha de tambours et de clochettes, la foule, immense, chante “Hey hey, oh oh, Donald Trump has got to go!” (“Donald Trump doit s’en aller!”).”Il est essentiel pour nous de montrer que la démocratie est encore forte dans ce pays, que les gens le ressentent. Nous voulons aussi montrer à nos enfants que, lorsque nous penserons à cette période de l’histoire où la démocratie était menacée, nous avons choisi de participer”, a déclaré à l’AFP Vikas Mehta, médecin de 45 ans venu manifester avec sa femme et leurs deux enfants.”Ce qui se passe avec ce gouvernement est très inquiétant. Les attaques contre les immigrés et la science en particulier. Et, en général, le mépris pour la vérité est un problème majeur”, déplore de son côté Sarah Hargrave, quadragénaire venue manifester en banlieue de Washington, à Bethesda.A Los Angeles, après des rassemblements contre les arrestations brutales d’immigrés, les milliers de manifestants ont défilé sous le regard des militaires envoyés par Donald Trump pour tenter de juguler les violences. Les membres de la Garde nationale, qui surveillent certains bâtiments, ont été hués par le cortège mais n’ont pas répondu.- “Vue magnifique” -Aux manifestants, Donald Trump a promis de répondre “avec une très grande force” en les qualifiant de “gens qui détestent notre pays”. “Le président est bien sûr favorable aux manifestations pacifiques”, a précisé la Maison Blanche.Dans Washington, barricadée de kilomètres de clôtures de sécurité, doivent défiler à partir de 18h30 (22h30 GMT) près de 7.000 soldats et quelque 150 véhicules militaires, survolés par une cinquantaine d’avions.”C’est super, et cette vue est magnifique! Moi qui reviens d’Europe je n’aurais pas choisi un meilleur endroit aux Etats-Unis pour cet événement”, se réjouissait Vicente Tovar Garcia, militaire américain habituellement stationné en Allemagne.Une démonstration de force inhabituelle aux Etats-Unis – le dernier défilé militaire d’envergure y remonte à 1991, après la Guerre du Golfe -, particulièrement significatif au début d’un mandat où le milliardaire new-yorkais repousse les limites du pouvoir présidentiel.Ce dernier s’est entretenu samedi matin au téléphone avec Vladimir Poutine du contexte international tendu, notamment du conflit entre Israël et l’Iran. Donald Trump a d’ailleurs noté que le président russe lui avait “souhaité très gentiment” son anniversaire.