La gauche française cherche à surfer sur la victoire de Mamdani à New York

Des Insoumis à Marine Tondelier, en passant par François Ruffin ou Clémentine Autain, plusieurs potentiels candidats de gauche à la présidentielle tentaient mercredi de surfer sur le succès de Zohran Mamdani à la mairie de New York pour valider leur stratégie de “radicalité” dans leurs propositions.”Cette victoire porte en elle une leçon: seule la gauche de rupture peut battre l’extrême droite”, a rapidement réagi sur X la cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot dans une analogie manifeste avec la situation française et la perspective d’un deuxième tour face au RN en 2027.La France insoumise se reconnaît dans cette nouvelle figure de la gauche du Parti démocrate qui s’est opposée aux leaders de son mouvement et a émergé notamment grâce à un programme à destination des classes populaires et des jeunes, ainsi qu’un discours résolument pro-palestinien. “Face à l’establishment médiatique, économique et politique qui a dépensé des dizaines de millions de dollars pour lui barrer la route”, Zohran Mamdani a réussi “à renverser la table avec des propositions radicalement concrètes (gel des loyers, bus gratuits, crèches publiques…) et sans jamais détourner le regard sur le racisme et Gaza”, s’est réjouie l’eurodéputée insoumise Manon Aubry sur le même réseau social.Plusieurs ex-Insoumis candidats possibles à une éventuelle primaire de gauche à la présidentielle ont pour leur part mis en avant son succès en juin lors d’une primaire qui lui avait permis de “renverser l’establishment démocrate”.”Comment a-t-il renversé la table ? Par une primaire. Par la question sociale comme obsession. Par une campagne de terrain. Par un candidat qui se fait reporter”, s’est ainsi félicité François Ruffin qui siège au groupe écologiste et revendique les mêmes méthodes de campagne.”Un candidat élu par une primaire innovante” avec “un profil franchement de gauche”, a renchéri Clémentine Autain, également intéressée par la présidentielle.Au contraire, LFI estime que sa volonté de ne pas participer à une primaire pour 2027 est également renforcée dans la mesure où la primaire démocrate n’a pas empêché Andrew Cuomo, battu par Zohran Mamdani, de se présenter ensuite en candidat indépendant.- Paris comme New York -Une autre candidate à la présidentielle, la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier, s’est également réjouie du succès du candidat résolument anti-Trump, “né en Ouganda, musulman, écologiste et authentiquement de gauche””Dans la bascule fasciste en cours aux Etats-Unis, cette victoire est une source d’espoir incroyable et une inspiration pour la gauche qui ne renonce ni à ses valeurs, ni à gouverner pour changer la vie des gens maintenant”, a jugé celle qui se positionne à mi-distance des Insoumis et des socialistes.Du côté du PS, le N.1 Olivier Faure a dit se sentir “parfaitement en phase” avec le programme de M. Mamdani, notamment dans la défense des services publics qui sont “le patrimoine de ceux qui n’en ont pas”. “Il se revendique comme socialiste, mais à la sauce américaine. Ce n’est pas un insoumis”, a-t-il encore fait valoir mercredi devant l’Association des journalistes parlementaires (AJP).D’autres au PS ont tiré des leçons du succès de M. Mamdani, non pas pour la présidentielle mais pour les… municipales. “Inspirons-nous de cet élan pour ouvrir la voie d’une victoire de la gauche à Paris en 2026 face à aux droites extrêmes et réactionnaires qui tournent le dos aux urgences sociales et climatiques”, a ainsi réagi le candidat socialiste à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire.Seule voix discordante à gauche, le radical de gauche Guillaume Lacroix.”Inquiet mais pas surpris de voir en France la gauche +Chavez+ et la gauche +Kamala+ réconciliées, en extase et triomphantes ce matin d’avoir gagné New-York cette nuit, depuis leur canapé, grâce à leurs tweets décisifs”, a-t-il ironisé.

Indian pilgrims find ‘warm welcome’ in Pakistan despite tensions

The streets were scrubbed clean and banners fluttered, welcoming Sikh pilgrims on Wednesday to the Pakistani city where the founder of their faith was born 556 years ago, now brimming with devotion and hope.Many have come from neighbouring India in the first major pilgrimage to cross into Pakistan since deadly clashes in May closed the land border between the nuclear-armed neighbours.”We were worried about what the environment would be like on the Pakistan side and how people would treat us,” 46-year-old Inderjit Kaur told AFP.”But it has been lovely. We were given a warm welcome.”Officials say around 40,000 worshippers gathered at the shrine to Sikhism founder Guru Nanak in Nankana Sahib to mark the anniversary of his birth in the city in 1469.Inside the shrine complex, marigold flowers adorned the walls and the air filled with religious hymns.Men and women prayed passionately, some performing ritual dips in a pond.”There is no fear here,” said Harjinder Pal Singh, 66, a retired banker from India.”The way we celebrate Guru Nanak’s birthday in Delhi, it is being celebrated with the same passion here.”Tensions, however, remain raw between Islamabad and New Delhi.The fighting in May — the worst bout of violence between the two countries since 1999 — killed more than 70 people in missile, drone and artillery exchanges.Yet inside the shrine, Sikhs from both sides embraced warmly, exchanged small gifts and snapped selfies together.At the main gate, young Muslims and Hindus danced alongside Sikh pilgrims to the beat of the dhol drum.”There is only a border that separates us, but there are no differences in our hearts,” Harjinder said.- ‘Beyond words’ -Outside the shrine, a 90-year-old Muslim man waited with his grandsons, scanning the crowds anxiously.Muhammad Bashir was looking for someone he had never met: Sharda Singh, a Sikh whose family fled Pakistan during partition in 1947.Both their fathers were close friends, and the two men had stayed in touch across the decades but never met again.When Singh finally emerged from the crowd, the two men locked eyes, rushed toward each other and embraced, both breaking down in tears.”I thought I would die without meeting you,” Bashir said, his voice shaking.”But at last you are here. Now I can die in peace.”Singh said he had dreamt of this moment for years.”It feels as if we have reunited after ages,” he told AFP.”The love we received here is beyond words. People care for each other deeply, but it is the governments that have differences.”- Petals and prayers -The devotees, many barefoot, waved saffron flags as they processed through the shrine, singing hymns and reciting poetry.Women volunteers chopped vegetables in giant communal kitchens as men stirred massive cauldrons of rice, chickpeas, lentils and sweets.The food is then served to everyone, regardless of their faith.As the procession spilled into the city streets, Muslims came out onto rooftops, showering the pilgrims below with rose petals.Above, an aircraft circled, releasing more petals that drifted down.”We are in love with the sacred soil of Pakistan,” said Giani Kuldeep Singh, an Indian pilgrim. “This is the land of our Guru. Our message is one of peace and brotherhood.”Sardar Muhammad Yousaf, the religious affairs minister in Muslim-majority Pakistan, told the crowd that “religion is individual, but humanity is shared.”The festival continues through November, including events in the border town of Kartarpur where Guru Nanak is buried.A corridor opened there in 2019 remains closed from the Indian side since May.

Le prix Médicis attribué à Emmanuel Carrère

L’écrivain Emmanuel Carrère a obtenu mercredi le prix Médicis pour “Kolkhoze” (éditions P.O.L), une fresque familiale applaudie par la critique et les lecteurs, qui était également en lice pour le Goncourt, attribué mardi à Laurent Mauvignier.”Cela fait plaisir de recevoir le Médicis parce que c’est vraiment un prix littéraire”, a déclaré Emmanuel Carrère dans le restaurant La Méditerranée à Paris où a été annoncé le prix décerné par un jury composé de neuf écrivains et écrivaines.Il a indiqué ne pas être déçu de ne pas avoir obtenu le Goncourt, considéré comme le plus prestigieux des prix littéraires. “Comme je trouve que les livres de Laurent Mauvignier sont très beaux, je n’ai aucun sentiment d’injustice”, a-t-il déclaré. “Le truc marrant, c’est que j’ai eu zéro voix” lors du vote du Goncourt, a-t-il poursuivi.Emmanuel Carrère, 67 ans, a déjà obtenu de nombreux prix, dont le Femina en 1995 pour “La Classe de neige” et le Renaudot en 2011 pour “Limonov”.Outre Emmanuel Carrère, le jury du Médicis a décerné le prix du roman étranger à la Britannique Nina Allan pour le roman noir “Les Bons Voisins” (Tristram). Dans la catégorie essais, le prix est revenu à Fabrice Gabriel pour “Au cinéma Central”, un livre d’amour pour le 7e art (Mercure de France).Le jury a exceptionnellement attribué un prix spécial à l’écrivain hongrois Péter Nádas, pour “Ce qui luit dans les ténèbres” (Noir sur Blanc).Depuis ses débuts en 1983, Emmanuel Carrère a publié 17 livres, mais aussi de très nombreux articles comme journaliste ainsi qu’une vingtaine de scénarios et de films. Il s’est notamment fait remarquer avec “La moustache”, “L’adversaire”, “Un roman russe” et “D’autres vies que la mienne”.”S’il n’y avait pas la perspective d’écrire, c’est comme si je ne savais pas très bien comment m’y prendre avec le réel, avec la vie”, a-t-il confessé dans un entretien publié par Le Figaro littéraire en août.”Kolkhoze” raconte quatre générations d’une même famille, celle de sa mère Hélène Carrère d’Encausse, née en 1929 de parents et grands-parents exilés à Paris après avoir quitté la Géorgie et la Russie après la révolution de 1917. Cette femme énergique et ambitieuse a connu les honneurs comme historienne spécialiste de l’Union soviétique et comme membre active de l’Académie française jusqu’à son décès en 2023.Riche en anecdotes et digressions, le récit évoque aussi la guerre en Ukraine, lancée en 2022 par le président russe Vladimir Poutine. “Depuis, je ressens une sorte de désaffection pour la Russie”, qui est pourtant “un pays que j’ai passionnément aimé”, reconnaît Emmanuel Carrère.”Kolkhoze” est “un livre qui se vend très bien” et dont les droits de traduction ont déjà été achetés “dans une trentaine de pays”, a indiqué mercredi Frédéric Boyer, qui dirige les éditions P.O.L.

Île d’Oléron: un conducteur blesse 10 personnes, enquête pour tentatives d’assassinats

Dix personnes ont été blessées, dont quatre grièvement, percutées “volontairement” mercredi sur l’île d’Oléron par un conducteur ayant crié “Allah Akbar” au moment de son interpellation, a annoncé le parquet qui a ouvert une enquête pour “tentatives d’assasinats”.Le Parquet national antiterroriste (Pnat) ne s’est pas saisi de l’affaire “à ce stade”, a précisé à l’AFP Arnaud Laraize, procureur de la République à La Rochelle, selon qui le mobile du mis en cause reste à confirmer.Les faits se sont produits vers 08H45 entre les communes de Dolus d’Oléron et Saint-Pierre d’Oléron, lorsque l’homme de nationalité française, âgé de 35 ans, a “fauché volontairement” les victimes “sur plusieurs kilomètres”, a déclaré une source proche de l’enquête.Cet “habitant d’Oléron a percuté volontairement plusieurs piétons et vélos (10 blessés dont quatre en urgence absolue) sur une route entre Dolus d’Oléron et Saint-Pierre d’Oléron”, a précisé Arnaud Laraize.Au moment de son interpellation, le trentenaire a “crié Allah Akbar” (Dieu est le plus grand, NDLR), a précisé le magistrat. “Néanmoins le mobile n’est pas confirmé et l’enquête devra le déterminer”, a-t-il insisté.- Connu pour des délits de droit commun -Le procureur attend “des éléments plus consolidés et détaillés” sur le profil du suspect avant de communiquer plus amplement sur l’affaire en fin de journée.Parmi les personnes grièvement blessées, figure la collaboratrice du député du Rassemblement national de Charente-Maritime, Pascal Markowsky, selon des parlementaires du RN.Emma Vallain, âgée de 21 ans, a été renversée alors qu’elle faisait son jogging seule, a précisé M. Markowsky sur BFMTV.Connu pour des délits de droit commun, le suspect a été placé en garde à vue pour “tentatives d’assassinats”. L’enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Poitiers, épaulée par les brigades de recherches de Rochefort et La Rochelle.Au moment de l’interpellation, les gendarmes ont fait usage d’un pistolet à impulsion électrique pour neutraliser le suspect, dont le véhicule venait de faire l’objet d’un incendie, a précisé une autre source proche de l’enquête.C’est un résident de Saint-Pierre d’Oléron, a indiqué à une correspondante de l’AFP le maire de Dolus d’Oléron, Thibault Brechkoff, qui a évoqué sur Facebook des accidents provoqués “délibérément” sur ces deux communes voisines. Selon le maire de Saint-Pierre d’Oléron, Christophe Sueur, cité par le quotidien Le Parisien, le trentenaire, résident du petit port de La Cotinière sur la commune, était connu pour de “nombreux dérapages”, “notamment en raison de sa consommation régulière de drogues et d’alcool”.Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a annoncé se rendre sur place “à la demande du Premier ministre” Sébastien Lecornu. Il est arrivé peu après 14H00 dans une gendarmerie de l’île, où il doit parler à la presse vers 14H30.En face de la gendarmerie, une cellule d’urgence médico-psychologique a été ouverte dans un complexe sportif pour accueillir des victimes, a constaté une correspondante de l’AFP.  

Île d’Oléron: un conducteur blesse 10 personnes, enquête pour tentatives d’assassinats

Dix personnes ont été blessées, dont quatre grièvement, percutées “volontairement” mercredi sur l’île d’Oléron par un conducteur ayant crié “Allah Akbar” au moment de son interpellation, a annoncé le parquet qui a ouvert une enquête pour “tentatives d’assasinats”.Le Parquet national antiterroriste (Pnat) ne s’est pas saisi de l’affaire “à ce stade”, a précisé à l’AFP Arnaud Laraize, procureur de la République à La Rochelle, selon qui le mobile du mis en cause reste à confirmer.Les faits se sont produits vers 08H45 entre les communes de Dolus d’Oléron et Saint-Pierre d’Oléron, lorsque l’homme de nationalité française, âgé de 35 ans, a “fauché volontairement” les victimes “sur plusieurs kilomètres”, a déclaré une source proche de l’enquête.Cet “habitant d’Oléron a percuté volontairement plusieurs piétons et vélos (10 blessés dont quatre en urgence absolue) sur une route entre Dolus d’Oléron et Saint-Pierre d’Oléron”, a précisé Arnaud Laraize.Au moment de son interpellation, le trentenaire a “crié Allah Akbar” (Dieu est le plus grand, NDLR), a précisé le magistrat. “Néanmoins le mobile n’est pas confirmé et l’enquête devra le déterminer”, a-t-il insisté.- Connu pour des délits de droit commun -Le procureur attend “des éléments plus consolidés et détaillés” sur le profil du suspect avant de communiquer plus amplement sur l’affaire en fin de journée.Parmi les personnes grièvement blessées, figure la collaboratrice du député du Rassemblement national de Charente-Maritime, Pascal Markowsky, selon des parlementaires du RN.Emma Vallain, âgée de 21 ans, a été renversée alors qu’elle faisait son jogging seule, a précisé M. Markowsky sur BFMTV.Connu pour des délits de droit commun, le suspect a été placé en garde à vue pour “tentatives d’assassinats”. L’enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Poitiers, épaulée par les brigades de recherches de Rochefort et La Rochelle.Au moment de l’interpellation, les gendarmes ont fait usage d’un pistolet à impulsion électrique pour neutraliser le suspect, dont le véhicule venait de faire l’objet d’un incendie, a précisé une autre source proche de l’enquête.C’est un résident de Saint-Pierre d’Oléron, a indiqué à une correspondante de l’AFP le maire de Dolus d’Oléron, Thibault Brechkoff, qui a évoqué sur Facebook des accidents provoqués “délibérément” sur ces deux communes voisines. Selon le maire de Saint-Pierre d’Oléron, Christophe Sueur, cité par le quotidien Le Parisien, le trentenaire, résident du petit port de La Cotinière sur la commune, était connu pour de “nombreux dérapages”, “notamment en raison de sa consommation régulière de drogues et d’alcool”.Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a annoncé se rendre sur place “à la demande du Premier ministre” Sébastien Lecornu. Il est arrivé peu après 14H00 dans une gendarmerie de l’île, où il doit parler à la presse vers 14H30.En face de la gendarmerie, une cellule d’urgence médico-psychologique a été ouverte dans un complexe sportif pour accueillir des victimes, a constaté une correspondante de l’AFP.  

Macron presses Iran to allow released French pair to return home

President Emmanuel Macron on Wednesday urged his Iranian counterpart to let two French citizens return home, as they were released after over three years in prison on espionage charges their families vehemently denied.Meanwhile an Iranian citizen arrested in France in February on charges of promoting “terrorism” on social media, and who Tehran had said could be swapped in the case, was now at Iran’s embassy in Paris, the Iranian foreign minister said.Cecile Kohler, 41, and Jacques Paris, 72 were arrested in May 2022 at the end of a trip to Iran that their families say was purely touristic in nature.They were freed from Tehran’s Evin prison late on Tuesday in what the Iranian authorities described as a conditional release, and immediately taken by French diplomats to France’s mission in Tehran. On Wednesday, Macron asked his Iranian counterpart Massoud Pezeshkian in a telephone conversation for their “full and complete release … as soon as possible”, the Elysee said.Earlier Wednesday Kohler and Paris spoke to Macron via videoconference, said French ambassador to Tehran Pierre Cochard, who described their call as “very moving”.Both teachers, although Paris is retired, the pair were among a number of Europeans caught up in what activists and some Western governments — including France — describe as a deliberate strategy of hostage-taking by Iran to extract concessions from the West.Tehran has said the pair have been granted “conditional release” and “will be placed under surveillance until the next stage of the judicial proceedings.”French Foreign Minister Jean-Noel Barrot told France 2 TV that their release is “a first step”.Their sentences on charges of spying for France and Israel, issued last month after a closed-door trial, amounted to 17 years in prison for Paris and 20 years for Kohler.Iran, which has previously carried out exchanges of Westerners for Iranians held by the West, had said they could be freed as part of a swap deal with France, which would also see the release of Iranian Mahdieh Esfandiari. Esfandiari was arrested in France in February on charges of promoting “terrorism” on social media, according to French authorities. She is to go on trial in Paris from January 13 but was last month released on bail by the French judicial authorities in a move welcomed by Tehran.”Our citizen in France, Ms Esfandiari, is now free, she is at our embassy, and hopefully, she will return once her trial is over,” Foreign Minister Abbas Araghchi said Wednesday.Asked by France 2 if there had been a deal with Tehran, Barrot declined to comment, saying their release had come about “as the fruit of the work of French diplomacy”.