L’Assemblée rejette la censure de François Bayrou, l’esprit tourné vers l’automne budgétaire

Un trimestre de gagné pour François Bayrou? Le Premier ministre a survécu mardi à une huitième motion de censure, déposée par le PS et soutenue par la gauche, mais pas par le RN, qui donne rendez-vous aux débats budgétaires à l’automne.Sans surprise, en l’absence annoncée du soutien des députés lepénistes et de leurs alliés de l’UDR, la motion de censure n’a recueillie que 189 voix sur les 289 nécessaires pour faire tomber le gouvernement.Presque cinq mois après leur accord de non-censure pour laisser passer les budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale, les socialistes ont accusé le Premier ministre de “trahison”, avec en toile de fond le conclave sur les retraites entre partenaires sociaux, qui s’est conclu sans accord.Les socialistes reprochent à François Bayrou d’avoir promis dans son courrier initial une discussion entre partenaires sociaux “sans totem ni tabou”, et d’avoir promis le “dernier mot au Parlement”, avant de fermer la porte à un rabaissement de l’âge légal de départ et à l’idée de déposer un texte comportant la mesure d’âge au Parlement.Le Premier ministre posait toutefois dans son courrier comme condition “un accord politique et (un) équilibre financier global maintenu”.”En rompant votre promesse, vous avez choisi le déshonneur”, a lancé depuis la tribune la socialiste Estelle Mercier, en défense de la motion de censure, associant ce fin connaisseur d’Henri IV à la figure d’un “Ravaillac”, qui a “poignardé la liste de (ses) engagements”.En réponse, François Bayrou a ironisé sur la motion de censure, prétexte selon lui pour que le Parti socialiste rappelle qu’il est “dans l’opposition”, et a invoqué “le devoir” de “l’intérêt général”, “plus fort que toutes les menaces” de censure.Sur le fond, il a défendu des avancées actées pendant le conclave qu’il compte présenter au Parlement à l’automne dans le budget de la Sécurité sociale, notamment pour un départ sans décote à 66 ans et demi, ou pour les retraites des femmes.Et le chef du gouvernement d’insister sur l’équilibre financier du système de retraites, sous peine de provoquer “une guerre des générations”: “Si personne n’alerte, si personne n’entend, nous allons nous perdre dans le surendettement”.”La réalité, c’est que notre système de retraite hypothèque notre avenir et celui de nos enfants”, a abondé Stéphane Vojetta, apparenté au groupe macroniste.- Censure inéluctable ? -La gauche s’en est aussi pris au RN. “Dans cet ensemble de manÅ“uvres détestables, vous avez un appui certain, le Rassemblement national” qui “n’abrogera pas la réforme des retraites”, a tancé à la tribune Hadrien Clouet (LFI).”Pour tous les électeurs du RN, ce vote servira de révélateur. Le Pen-Bardella sont sur le terrain social, économique, fiscal, la prolongation de Macron-Bayrou”, a réagi le patron du PS, Olivier Faure.”Nous avons à cÅ“ur de revenir sur une réforme (…) inutile (…) inefficace” et “profondément injuste”, avait affirmé auparavant l’orateur RN Gaëtan Dussausaye.Mais il a surtout donné “rendez-vous au budget”, égrainant une série de “lignes rouges”: “nouveaux coups portés contre le pouvoir d’achat des Français” et “impôts ou taxes supplémentaires sur les entreprises tant que vous n’aurez pas réduit le train de vie de l’État”.Il a également cité la “TVA sociale”. En réponse à la piste “d’une année blanche”, qui consisterait à geler retraites, prestations sociales et barème de l’impôt sur le revenu, pour faire des économies, il a répondu que le RN ne soutiendrait qu'”une année blanche pour la contribution nette française au budget de l’Union européenne”.Enfin sur le volet énergétique, il a affirmé que son groupe ne voulait “pas de décret sur la programmation pluriannuelle de l’énergie pour évacuer en quelques secondes un élément essentiel de la souveraineté française”, alors que les débats sur ce sujet doivent reprendre à l’Assemblée en septembre.Et l’automne s’annonce houleux pour le Premier ministre, qui devra naviguer entre les menaces de censure pour trouver 40 milliards d’euros d’économies.Avec un soutien des plus minimalistes du bloc central, prompt à se déchirer.”De toute façon il tombera. La seule question c’est quand. Si c’est à l’automne c’est dans la nature des choses”, pense un cadre macroniste. “François Bayrou est menacé de censure depuis le lendemain de sa nomination”, philosophe Patrick Mignola, ministre des Relations avec le Parlement et proche du Premier ministre, promettant “un budget courageux”.

L’Assemblée rejette la censure de François Bayrou, l’esprit tourné vers l’automne budgétaire

Un trimestre de gagné pour François Bayrou? Le Premier ministre a survécu mardi à une huitième motion de censure, déposée par le PS et soutenue par la gauche, mais pas par le RN, qui donne rendez-vous aux débats budgétaires à l’automne.Sans surprise, en l’absence annoncée du soutien des députés lepénistes et de leurs alliés de l’UDR, la motion de censure n’a recueillie que 189 voix sur les 289 nécessaires pour faire tomber le gouvernement.Presque cinq mois après leur accord de non-censure pour laisser passer les budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale, les socialistes ont accusé le Premier ministre de “trahison”, avec en toile de fond le conclave sur les retraites entre partenaires sociaux, qui s’est conclu sans accord.Les socialistes reprochent à François Bayrou d’avoir promis dans son courrier initial une discussion entre partenaires sociaux “sans totem ni tabou”, et d’avoir promis le “dernier mot au Parlement”, avant de fermer la porte à un rabaissement de l’âge légal de départ et à l’idée de déposer un texte comportant la mesure d’âge au Parlement.Le Premier ministre posait toutefois dans son courrier comme condition “un accord politique et (un) équilibre financier global maintenu”.”En rompant votre promesse, vous avez choisi le déshonneur”, a lancé depuis la tribune la socialiste Estelle Mercier, en défense de la motion de censure, associant ce fin connaisseur d’Henri IV à la figure d’un “Ravaillac”, qui a “poignardé la liste de (ses) engagements”.En réponse, François Bayrou a ironisé sur la motion de censure, prétexte selon lui pour que le Parti socialiste rappelle qu’il est “dans l’opposition”, et a invoqué “le devoir” de “l’intérêt général”, “plus fort que toutes les menaces” de censure.Sur le fond, il a défendu des avancées actées pendant le conclave qu’il compte présenter au Parlement à l’automne dans le budget de la Sécurité sociale, notamment pour un départ sans décote à 66 ans et demi, ou pour les retraites des femmes.Et le chef du gouvernement d’insister sur l’équilibre financier du système de retraites, sous peine de provoquer “une guerre des générations”: “Si personne n’alerte, si personne n’entend, nous allons nous perdre dans le surendettement”.”La réalité, c’est que notre système de retraite hypothèque notre avenir et celui de nos enfants”, a abondé Stéphane Vojetta, apparenté au groupe macroniste.- Censure inéluctable ? -La gauche s’en est aussi pris au RN. “Dans cet ensemble de manÅ“uvres détestables, vous avez un appui certain, le Rassemblement national” qui “n’abrogera pas la réforme des retraites”, a tancé à la tribune Hadrien Clouet (LFI).”Pour tous les électeurs du RN, ce vote servira de révélateur. Le Pen-Bardella sont sur le terrain social, économique, fiscal, la prolongation de Macron-Bayrou”, a réagi le patron du PS, Olivier Faure.”Nous avons à cÅ“ur de revenir sur une réforme (…) inutile (…) inefficace” et “profondément injuste”, avait affirmé auparavant l’orateur RN Gaëtan Dussausaye.Mais il a surtout donné “rendez-vous au budget”, égrainant une série de “lignes rouges”: “nouveaux coups portés contre le pouvoir d’achat des Français” et “impôts ou taxes supplémentaires sur les entreprises tant que vous n’aurez pas réduit le train de vie de l’État”.Il a également cité la “TVA sociale”. En réponse à la piste “d’une année blanche”, qui consisterait à geler retraites, prestations sociales et barème de l’impôt sur le revenu, pour faire des économies, il a répondu que le RN ne soutiendrait qu'”une année blanche pour la contribution nette française au budget de l’Union européenne”.Enfin sur le volet énergétique, il a affirmé que son groupe ne voulait “pas de décret sur la programmation pluriannuelle de l’énergie pour évacuer en quelques secondes un élément essentiel de la souveraineté française”, alors que les débats sur ce sujet doivent reprendre à l’Assemblée en septembre.Et l’automne s’annonce houleux pour le Premier ministre, qui devra naviguer entre les menaces de censure pour trouver 40 milliards d’euros d’économies.Avec un soutien des plus minimalistes du bloc central, prompt à se déchirer.”De toute façon il tombera. La seule question c’est quand. Si c’est à l’automne c’est dans la nature des choses”, pense un cadre macroniste. “François Bayrou est menacé de censure depuis le lendemain de sa nomination”, philosophe Patrick Mignola, ministre des Relations avec le Parlement et proche du Premier ministre, promettant “un budget courageux”.

Damages to Mexican ship that hit NYC bridge exceed $500,000: probe

The deadly May collision of a Mexican Navy vessel with the Brooklyn Bridge resulted in over half a million dollars in damages to the sailing ship, US investigators said, without pinpointing a cause.A preliminary report by the US National Transportation Safety Board (NTSB) released Monday detailed the minute-by-minute movements of the Cuauhtemoc on May 17, when the training ship departed Manhattan on its way to Iceland.After moving astern away from its docking location at Pier 17, a pilot on board the vessel directed it to go forward, the report said.However, the ship began moving backwards up the East River, with its masts eventually colliding one-by-one with the Brooklyn Bridge.Numerous sailors were positioned among the Cuauhtemoc’s rigging at the time of the crash, with two killed and nineteen others injured in chaotic scenes captured by onlookers.The NTSB report said that alcohol and drug tests came back negative for the two pilots directing the Cuauhtemoc through the harbor, as well as the captain of a tugboat accompanying the ship.The investigation “of all aspects of the accident is ongoing,” the report said.”We are examining the propulsion system, operating control system, relevant crew experience and training, and operating policies and procedures,” it added.New York authorities identified no significant damage to the bridge, according to the report.

Wimbledon: Sinner et Swiatek sans souci, Zverev prend la porte

Jamais sacrés à Wimbledon, le N.1 mondial Jannik Sinner et l’ex-patronne du circuit féminin Iga Swiatek ont réussi mardi leur entrée en lice sur le gazon londonien, au contraire d’Alexander Zverev (3e), premier top 5 à tomber, tout comme Jessica Pegula (3e) chez les femmes.Le septuple lauréat Novak Djokovic, à 38 ans, s’apprête lui à lancer sa quête d’un 25e titre en Grand Chelem en début de soirée contre le Français Alexandre Müller.Il y aura peut-être davantage de suspense sur le Central qu’il n’y en a eu sur le court N.1, où Sinner n’a fait ni dans le détail, ni dans la durée (1h48) pour éliminer son compatriote Luca Nardi (95e joueur mondial).Le triple lauréat en Grand Chelem a lâché seulement sept jeux, et aucun dans un dernier set expédié en 23 minutes chrono (6-4, 6-3, 6-0).”J’ai senti que je servais vraiment bien. Au début nous avions un peu de mal tous les deux, mais je suis content de la manière dont j’ai terminé ce match”, a commenté l’Italien de 23 ans.L’incroyable finale perdue contre son grand rival Carlos Alcaraz à Roland-Garros, en cinq sets et malgré trois balles de match en sa faveur, est déjà derrière lui. “C’est un nouveau tournoi, un nouveau défi”, s’est projeté l’actuel patron du circuit ATP.- Zverev au tapis -Le N.3 mondial, Alexander Zverev, est lui déjà sorti du tableau après sa défaite surprise en deux jours et cinq sets contre le Français Arthur Rinderknech, 7-6 (7/3), 6-7 (8/10), 6-3, 6-7 (5/7), 6-4.L’Allemand, qui n’a jamais été dans son jardin à Wimbledon, avec trois huitièmes de finale pour meilleurs résultats, n’avait plus perdu au premier tour d’un tournoi du Grand Chelem depuis 2019, déjà sur le gazon londonien.”Ce sport est rude, mais quel beau moment! C’est ma première victoire contre un top 5, sur le plus beau court au monde”, s’est délecté le Français 72e mondial, sur le Centre Court au terme d’un match de 4H40 sur deux jours, après son interruption lundi soir en raison du couvre-feu.Même punition pour le N.7 mondial, Lorenzo Musetti, qui jouait son premier match de la saison sur gazon. L’Italien de 23 ans a été éliminé par le qualifié géorgien Nikoloz Basilashvili, ex-membre du top 20 retombé au 126e rang mondial. “Normalement je sais comment me déplacer, mais aujourd’hui c’était comme si je n’avais jamais joué sur cette surface”, a réagi le demi-finaliste 2024, de retour d’une blessure à la jambe gauche. Titré sur gazon à Halle après avoir notamment écarté Jannik Sinner, l’outsider Kazakh Alexander Bublik (31e), a lui aussi mordu la poussière, battu en cinq sets, 6-4, 3-6, 4-6, 7-6 (7/5), 6-2  par l’Espagnol Jaume Munar (55e). Il a également fallu cinq manches… et deux jours pour l’Américain Taylor Fritz (N.5)  avant de venir à bout du gros serveur français Giovanni Mpetshi Perricard (36e mondial), défait 6-7 (6/8), 6-7 (8/10), 6-4, 7-6 (8/6), 6-4.- Swiatek tient son rang, pas Pegula -Dans le tournoi féminin, il y a eu une première victime au sein du top 5 mondial en la personne de Jessica Pegula (3e), balayée en deux sets (6-2, 6-3) par l’Italienne Elisabetta Cocciaretto (116e).L’Américaine de 31 ans a subi une défaite surprise et expéditive en 58 minutes, trois jours après avoir remporté le tournoi allemand de Bad Homburg (WTA 500), également sur gazon.”Est-ce que je pense avoir joué le meilleur match de ma carrière? Non, mais je ne pense vraiment pas avoir mal joué. Son tennis était juste incroyable, (…) c’était son jour”, a réagi Pegula.Battue par l’Américaine en finale de Bad Homburg, la Polonaise Iga Swiatek (4e) s’est elle imposée sans forcer contre la Russe Polina Kudermetova (64e) et affrontera au prochain tour l’Américaine Caty Mcnally, ex-N.11 mondiale retombée au 125e rang.L’ex-N.1 mondiale, qui n’a plus gagné de tournoi depuis Roland-Garros en 2024, n’a jamais fait mieux qu’un quart de finale à Wimbledon, en 2023.La tenante du titre, la Tchèque Barbora Krejcikova (16e mondiale), a elle aussi tenu son rang mais a dû batailler trois sets (3-6, 6-2, 6-1) pour écarter l’étoile montante philippine Alexandra Eala (56e), récente finaliste à Eastbourne.

Trump visite l'”Alcatraz des alligators”, centre de rétention pour migrants en Floride

Donald Trump, en visite mardi à “l’Alcatraz des alligators”, un centre de rétention construit au milieu des marécages de Floride, s’est moqué des immigrés clandestins qui risqueraient en cas d’évasion d’être attaqués par la faune sauvage.”On a beaucoup de flics sous forme d’alligators – vous n’avez pas besoin de les payer autant”, a lancé le président américain en visitant les installations à Ochopee, en limite du parc national des Everglades. “Je ne voudrais pas courir longtemps dans les Everglades. Ca gardera les gens là où ils sont censés être.”La construction – en une semaine chrono – de cet “Alcatraz des alligators” indigne les détracteurs de la politique migratoire brutale de Donald Trump, qui qualifient le projet d'”inhumain”.L’idée est-elle que les éventuels fuyards soient attaqués par des alligators ou des serpents ? “Je suppose que c’est le concept”, a répondu le président républicain dans la matinée, en partance vers la Floride.”Les serpents sont rapides, mais les alligators… On va leur apprendre comment échapper à un alligator, ok ?, s’est-il amusé. S’ils s’évadent de prison, comment s’enfuir : ne courez pas en ligne droite, courez comme ça. Et vous savez quoi ? Vos chances augmentent de 1%.”- “Dangereux et impitoyable” -Ce centre de rétention a été édifié à la vitesse de l’éclair sur un ancien aérodrome des Everglades, zone marécageuse naturelle protégée du sud-est du pays.Quelque 3.000 places y sont prévues, selon la ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem, qui accompagnait Donald Trump mardi. Les autorités de Floride avaient elles évoqué un millier de places. Son coût de fonctionnement est évalué à 450 millions de dollars par an.Tant la Maison Blanche que les autorités locales l’ont surnommé “Alcatraz des alligators”, en référence à l’ancienne île-prison de San Francisco que Donald Trump compte par ailleurs rouvrir – ce projet semble néanmoins au point mort après que des responsables ont notamment estimé que son coût serait exorbitant.Des manifestants opposés à la politique migratoire répressive de Donald Trump se sont rassemblés devant le centre floridien ces derniers jours.”Il n’y a qu’une seule route qui y mène, et la seule voie de sortie est un vol sans retour. L’endroit est isolé, entouré d’une faune dangereuse et d’un environnement impitoyable”, a décrit la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt lundi.- “Alligators et pythons” -“Pourquoi voudriez-vous passer par l’Alcatraz des alligators si vous pouvez décider de vous-même de repartir ?”, a interrogé le gouverneur républicain de Floride Ron DeSantis, qui a accueilli Donald Trump à son arrivée. “Beaucoup de gens vont prendre cette décision”, a-t-il estimé.Quelque 200.000 alligators, qui peuvent dépasser les 4 mètres à leur taille adulte, peuplent le parc national des Everglades et en font sa renommée. Les attaques d’alligators contre des humains restent relativement rares en Floride. Entre 1948 et 2022, 453 “morsures accidentelles non provoquées” y ont été répertoriées, dont 26 mortelles, selon la Commission de conservation de la faune de Floride.Mais les autorités américaines se sont employées à amplifier le risque.”Si les gens sortent, il n’y pas grand-chose qui les attend, à part des alligators et des pythons”, a encore affirmé le procureur général de Floride James Uthmeier.La visite de Donald Trump, qui a érigé la lutte contre l’immigration en priorité absolue depuis son retour au pouvoir, survient au moment où le président républicain pousse pour faire adopter son mégaprojet de loi budgétaire, qui inclut le financement d’un vaste programme d’expulsions d’immigrés en situation irrégulière.Les défenseurs de l’environnement dénoncent eux la construction du centre dans un écosystème naturel qui abrite plus de 2.000 espèces d’animaux et de plantes.

Shock study: Mild electric stimulation boosts math ability

Struggle with math? A gentle jolt to the brain might help.A new study published Tuesday in PLOS Biology suggests that mild electrical stimulation can boost arithmetic performance — and offers fresh insight into the brain mechanisms behind mathematical ability, along with a potential way to optimize learning.The findings could eventually help narrow cognitive gaps and help build a more intellectually equitable society, the authors argue.”Different people have different brains, and their brains control a lot in their life,” said Roi Cohen Kadosh, a neuroscientist at the University of Surrey who led the research.”We think about the environment — if you go to the right school, if you have the right teacher — but it’s also our biology.”Cohen Kadosh and colleagues recruited 72 University of Oxford students, scanning their brains to measure connectivity between three key regions. Participants then tackled math problems that required either calculating answers or recalling memorized solutions.They found that stronger connections between the dorsolateral prefrontal cortex, which governs executive function, and the posterior parietal cortex, involved in memory, predicted better calculation performance.When the researchers applied a painless form of brain stimulation using electrode-fitted caps — a technique known as transcranial random noise stimulation — the low performers saw their scores jump by 25–29 percent.The team believes the stimulation works by enhancing the excitability of neurons and interacting with GABA, a brain chemical that inhibits excessive activity — effectively compensating for weak neural connectivity in some participants.In fact, the stimulation helped underperformers reach or even surpass the scores of peers with naturally stronger brain wiring. But those who already performed well saw no benefit.”Some people struggle with things, and if we can help their brain to fulfill their potential, we open them a lot of opportunities that otherwise would be closed,” said Cohen Kadosh, calling it an “exciting time” for the field of brain stimulation research.Still, he flagged a key ethical concern: the risk that such technologies could become more available to those with financial means, widening — rather than closing — access gaps.He also urged the public not to try this at home. “Some people struggle with learning, and if our research proves successful beyond the lab, we could help them fulfil their ambitions and unlock opportunities that might otherwise remain out of reach.”

Plus grosse journée depuis 2019 pour la centrale de froid de La Défense

L’une des usines qui refroidissent les tours du quartier d’affaires de La Défense, près de Paris, a tourné à plein mardi, par 38°C dehors, atteignant des niveaux de production de froid qu’elle n’avait plus connus depuis 2019.”C’est exceptionnel”, raconte Olivier Fleck, directeur du site de la société Idex à Courbevoie, dans la banlieue ouest de Paris, en montrant la pointe de production, vers 16H00, sur un écran de la salle de contrôle. Ce n’était plus arrivé “depuis avant le Covid”.Proche de l’Arche de la Défense, l’usine produit de l’eau glacée à 4,5°C, sur le même principe physique qu’un réfrigérateur. Des bassins stockant de gros glaçons servent de réserves pour compléter la puissance, comme c’est le cas ce mardi. L’eau glacée part ensuite sous pression dans des kilomètres de tuyaux vers les immeubles abonnés, qui récupèrent le froid pour leur propre réseau de climatisation.Mais ce pic de puissance (75 mégawatts) reste loin de ceux d’il y une dizaine d’années (de l’ordre de 95 MW) car la climatisation est désormais réglée à 26°C dans les bureaux, soit plusieurs degrés de plus qu’avant la crise énergétique; des tours ont été rénovées; et certaines pilotent mieux leur température.”En cinq ans, on a quasiment divisé par deux la vente totale de froid”, évalue Gérald Chirouze, le directeur général des services de Courbevoie et de Generia, le syndicat mixte qui gère les réseaux de chaud et froid du quartier d’affaires.Ce qui peut paraître paradoxal face au réchauffement. Les réseaux de froid sont plus économes que la climatisation individuelle, mais plus lourds à installer : il faut amener les tuyaux jusqu’aux immeubles.Depuis mars, le directeur général adjoint d’Idex n’est autre que Antoine Pellion, ancien secrétaire général à la planification écologique, qui reste branché sur le débat politique actuel. A-t-il entendu la demande du RN d”un grand plan pour la climatisation”?”En ce moment de (campagne pour les élections) municipales, c’est le moment d’intégrer les réseaux de froid dans les collectivités, pour éviter une explosion anarchique des climatiseurs individuels”, répond-il.

Plus grosse journée depuis 2019 pour la centrale de froid de La Défense

L’une des usines qui refroidissent les tours du quartier d’affaires de La Défense, près de Paris, a tourné à plein mardi, par 38°C dehors, atteignant des niveaux de production de froid qu’elle n’avait plus connus depuis 2019.”C’est exceptionnel”, raconte Olivier Fleck, directeur du site de la société Idex à Courbevoie, dans la banlieue ouest de Paris, en montrant la pointe de production, vers 16H00, sur un écran de la salle de contrôle. Ce n’était plus arrivé “depuis avant le Covid”.Proche de l’Arche de la Défense, l’usine produit de l’eau glacée à 4,5°C, sur le même principe physique qu’un réfrigérateur. Des bassins stockant de gros glaçons servent de réserves pour compléter la puissance, comme c’est le cas ce mardi. L’eau glacée part ensuite sous pression dans des kilomètres de tuyaux vers les immeubles abonnés, qui récupèrent le froid pour leur propre réseau de climatisation.Mais ce pic de puissance (75 mégawatts) reste loin de ceux d’il y une dizaine d’années (de l’ordre de 95 MW) car la climatisation est désormais réglée à 26°C dans les bureaux, soit plusieurs degrés de plus qu’avant la crise énergétique; des tours ont été rénovées; et certaines pilotent mieux leur température.”En cinq ans, on a quasiment divisé par deux la vente totale de froid”, évalue Gérald Chirouze, le directeur général des services de Courbevoie et de Generia, le syndicat mixte qui gère les réseaux de chaud et froid du quartier d’affaires.Ce qui peut paraître paradoxal face au réchauffement. Les réseaux de froid sont plus économes que la climatisation individuelle, mais plus lourds à installer : il faut amener les tuyaux jusqu’aux immeubles.Depuis mars, le directeur général adjoint d’Idex n’est autre que Antoine Pellion, ancien secrétaire général à la planification écologique, qui reste branché sur le débat politique actuel. A-t-il entendu la demande du RN d”un grand plan pour la climatisation”?”En ce moment de (campagne pour les élections) municipales, c’est le moment d’intégrer les réseaux de froid dans les collectivités, pour éviter une explosion anarchique des climatiseurs individuels”, répond-il.