Namibia’s ruling party headed for win after disputed voteTue, 03 Dec 2024 15:17:51 GMT

Namibia’s ruling party appeared set for election victory with more than 90 percent of votes counted Tuesday, lining the southern African country up for its first woman president after a disputed vote that the main opposition has rejected as a sham.Vice President Netumbo Nandi-Ndaitwah from the SWAPO party that has led the mineral-rich nation since …

Namibia’s ruling party headed for win after disputed voteTue, 03 Dec 2024 15:17:51 GMT Read More »

“Lamentable”: à Strasbourg, des Français affligés par la situation politique

“Triste”, “lamentable”, “une catastrophe”: malgré l’ambiance festive au marché de Noël de Strasbourg, en Alsace, visiteurs et commerçants sont affligés par la situation politique française et redoutent de prochains mois difficiles. Au pied du sapin de 31 mètres de haut qui domine la place Kléber, Michèle Pierron, 74 ans, prend des photos avec son petit-fils Matteo Bredow, 22 ans.La situation politique, “c’est lamentable”, se désole la septuagénaire originaire de la région parisienne. A la veille de l’examen des motions de censure déposées par la gauche et le parti d’extrême droite Rassemblement national (RN), qui pourraient faire tomber le gouvernement du Premier ministre de centre droit Michel Barnier, “on est dans l’attente”, constate-t-elle.”Censurer, c’est une chose, mais derrière il faut proposer quelque chose de durable… Si on enlève le Premier ministre, qui met-on ensuite ?” remarque son petit-fils, étudiant en sciences politiques à Strasbourg.Il suggère de “nommer quelqu’un d’assez technique comme Thierry Breton”, l’ancien commissaire européen et ministre de l’Economie sous Jacques Chirac (2005-2007).Le jeune homme regrette en tout cas que la situation “participe à la défiance des Français envers la politique. C’est dommage”.- “Rien ne bouge” -“La situation politique est lamentable. On est la septième puissance mondiale et on a une instabilité politique depuis la dissolution, on n’a pas de budget et rien ne bouge…”, regrette Jean-Pierre, 78 ans, un verre de soupe à la main.”On est en train de saccager l’image du pays et pour remonter la pente, ça va être dur”, craint le retraité, qui ne souhaite pas donner son nom de famille. “Pour les vieux comme moi, ça ne change pas grand chose mais je suis très inquiet pour les jeunes, pour le futur. On est dans une situation inextricable.””La solution serait qu’on ait des gens raisonnables, de tous bords politiques, qui mettent leur intérêt sous le mouchoir et se mettent d’accord pour mettre en place des mesures concrètes par rapport à la vie des Français”, suggère-t-il.”Il faut être raisonnable et mettre les égos de côté”, plaide aussi Christine Lerval, 68 ans, qui vend des accessoires douillets: chaussettes, chaussons et bonnets. Elle souhaiterait “qu’on laisse une chance au gouvernement en place”, estimant qu’il ne peut pas “faire de miracles”.En écho à la coalition de Michel Barnier, qui appelle les députés à ne pas faire chuter le gouvernement pour éviter un “chaos” politique et budgétaire, la vendeuse s’alarme des éventuelles conséquences: “Si le gouvernement est censuré, ça va être une catastrophe”.- “Un peu triste” -Si l’incertitude politique pèse sur le moral des Français, elle ne nuit en tout cas pas aux affaires, se félicitent les commerçants interrogés, qui écoulent bretzels, vin chaud ou encore produits artisanaux. Depuis son ouverture le 27 novembre, le marché ne désemplit pas.”On fait du chiffre d’affaires, c’est une période très faste de l’année”, se réjouit Christine Lerval.Beignets, gaufres, chocolats, sucreries… “Les Français se lâchent”, constate Emmanuel Parisot, 51 ans, confiseur. “Les gens pensent à autre chose, les problèmes politiques passent après”, assure-t-il, ajoutant qu’il y a aussi “beaucoup de touristes et ça ne les touche pas, tout ça”.Lui juge la situation française “un peu triste” et pointe du doigt un coupable: Emmanuel Macron. “Tout est de la responsabilité du président. Il a voulu faire une dissolution, et on ne sait pas où ça va nous mener”.”Ce qui est triste, c’est que je ne vois pas de responsable politique capable de relever le pays. Il n’y en a pas un qui sorte du lot”, selon le commerçant, pour qui “ça risque d’être difficile les prochains mois”.Face à la morosité ambiante, le confiseur invite à trouver un peu de réconfort dans les douceurs proposées sur son stand: “c’est fait pour ça!”.

La France est un “partenaire fiable”, martèle Macron depuis Ryad

Le président Emmanuel Macron a martelé mardi à Ryad que la France était un “partenaire fiable” pour accompagner la diversification économique de l’Arabie saoudite comme pour les investissements saoudiens en Europe, sans dire un mot sur l’instabilité politique en France.”Nous avons toujours été un partenaire fiable l’un envers l’autre (…) et nous voulons consolider ces investissements et partenariats”, a-t-il lancé lors d’un forum d’affaires franco-saoudien au deuxième jour de sa visite d’Etat en Arabie saoudite.Les entreprises françaises sont prêtes à accompagner le programme Vision 2030 d’ouverture et diversification du royaume, notamment dans les énergies renouvelables et l’intelligence artificielle, a-t-insisté. Plusieurs contrats ont été signés en ce sens, notamment par EDF pour la construction de centrales solaires et Veolia et Suez pour le traitement des déchets.Le géant pétrolier saoudien Aramco a aussi conclu des protocoles d’accord avec les start-up Pasqal sur la recherche quantique et Mistral IA dans l’intelligence artificielle. – “Porte d’entrée” -Le président français a aussi invité les investisseurs saoudiens à “faire plus en France”, jugeant que la marge était grande en la matière.”La France n’est pas seulement un marché de 68 millions d’habitants (..) elle est un point d’entrée pour le marché européen et pour (celui de) la francophonie”, a-t-il souligné.Le chef de l’Etat n’a fait aucune allusion à la situation politique en France où le gouvernement est en passe d’être renversé sur le budget et où l’incertitude grandit sur les engagements financiers du pays.Arrivé lundi soir à Ryad, Emmanuel Macron a signé avec le prince héritier et dirigeant de facto du pays Mohammed ben Salmane un partenariat stratégique destiné à renforcer la coopération tous azimuts, de la défense à l’économie du futur. Les deux dirigeants ont aussi “convenus de fournir tous les efforts pour contribuer à la désescalade” au Moyen-Orient, selon l’Elysée. Ils ont notamment appelé à l’élection d’un président au Liban – dont le pays est privé depuis plus de deux ans – après l’entrée en vigueur d’une trêve le 27 novembre entre Israël et le mouvement pro-iranien Hezbollah. Le chef de l’Etat français était accompagné d’une cinquantaine de patrons de grands groupes français (Total, EDF, Veolia…) et de start-up emblématiques de l’économie du futur.Après le succès des Jeux Olympiques d’été à Paris, il a proposé l’expertise de la France pour les grands événements qui seront accueillis en Arabie, dont l’Expo universelle en 2030 et le Mondial-2034 de foot, et qui visent à moderniser l’image du pays.L’Arabie saoudite s’est engagée à contribuer à hauteur de 50 millions d’euros à la rénovation du Centre Pompidou à Paris, en échange d’accords de coopération culturelle, a appris l’AFP auprès du ministère français de la Culture.- Exécutions record -La France est aussi un partenaire privilégié dans la mise en valeur du patrimoine archéologique d’Al-Ula, près de Médine (nord-ouest), dont le royaume entend faire un site touristique phare du Moyen-Orient et où le président terminera sa visite mercredi.MBS, un temps paria après l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en Turquie en 2018, est revenu depuis au centre du jeu sur la scène internationale, échangeant avec Pékin comme Moscou et sur le point de retrouver un allié de poids en la personne de Donald Trump à Washington.Emmanuel Macron, l’un des premiers à lui avoir rendu visite quand il était encore ostracisé, espère aussi renforcer sa relation avec lui. Les deux dirigeants se retrouveront d’ailleurs pour un dîner en tête-à-tête mardi.Les droits humains restent néanmoins un point noir du jeune dirigeant, entre répression des dissidents et exécutions. Quatre nouvelles personnes ont été exécutées mardi, ce qui porte le nombre d’exécutions à 303 depuis le début de l’année, un record absolu.La France, forte de “l’excellence de sa relation” avec le Royaume, aborde régulièrement ces sujets auprès de ses interlocuteurs, assure l’Elysée alors que les ONG l’appellent à plus de mobilisation en la matière.Le président français, qui souhaite aussi associer l’Arabie à ses engagements sur les grands enjeux globaux, co-présidera par ailleurs un sommet dédié à la gestion durable de l’eau, le One Water Summit, en marge de la COP16 désertification, en fin d’après-midi à Ryad.

China’s Xi vows to deepen infrastructure cooperation with Nepal: state media

President Xi Jinping on Tuesday told Nepali Prime Minister Khadga Prasad Sharma Oli that China will offer more support to develop the country’s infrastructure, Chinese state media reported.The leader of the Himalayan republic was in Beijing on Tuesday to meet Chinese leaders, including Xi and Premier Li Qiang, seeking to expand infrastructure cooperation after breaking with the longstanding tradition of new leaders making their first official visit to neighbouring India.Oli has sought to walk a fine line between neighbours China and India, the world’s two most populous nations, but has favoured Beijing in an effort to cut Kathmandu’s historical reliance on New Delhi.China was ready to “deepen practical cooperation with Nepal, jointly build the Belt and Road Initiative (BRI) with high quality, and enhance connectivity in areas such as ports, transportation, power grids and telecommunications”, the official Xinhua news agency quoted Xi as saying. “These efforts aim to help Nepal transform from a landlocked country to a land-linked country,” it added. Oli, who returned to power in July after two previous terms in the top job, arrived in Beijing on Monday evening to kick off the trip, which will last until Thursday, footage on Chinese state broadcaster CCTV showed.Beijing’s foreign ministry said last week that Xi and Oli would “have in-depth exchanges of views on deepening our traditional friendship”.That includes expanding cooperation under the BRI — Xi’s flagship international infrastructure initiative — and “exchanges and cooperation in various fields”, ministry spokeswoman Mao Ning said.Pradeep Gyawali, deputy secretary of Oli’s Communist Party of Nepal Unified Marxist-Leninist (CPN-UML), told AFP the visit would centre on prior investment deals — including for the recently finished construction of an international airport in tourist hub Pokhara.Nepali media reported that Oli likely chose Beijing as his first destination due to the absence of a formal invitation from New Delhi.And its foreign ministry said he will “exchange views on matters of mutual interest” with his Chinese counterparts during the trip.He will also deliver a keynote address at China’s prestigious Peking University and speak at a bilateral business forum, the ministry said.India accounted for nearly 65 percent of Nepal’s total trade in the 2023-24 fiscal year, according to customs data.China’s trade share was about 15 percent, though Chinese companies lead in some industries — including a 70 percent share of Nepal’s burgeoning electric vehicle market.India has the highest foreign investment in Nepal, pumping in more than $750 million last year, with China investing more than $250 million, according to Nepal’s central bank.

Biden meets Angola leader in visit showcasing US investment in AfricaTue, 03 Dec 2024 12:49:05 GMT

US President Joe Biden met his Angolan counterpart Joao Lourenco Tuesday at the start of a two-day visit to the African country centred on a major infrastructure project that showcases US investment on the continent, where rival China is boosting its own interests.The two presidents were expected to discuss trade, security and investment, including on …

Biden meets Angola leader in visit showcasing US investment in AfricaTue, 03 Dec 2024 12:49:05 GMT Read More »

Spain’s Canary Islands breaks migrant record in 2024Tue, 03 Dec 2024 12:38:39 GMT

The number of migrants arriving in Spain’s Canary Islands by boat from West Africa hit a new annual record in 2024 for the second year in a row, official data showed on Tuesday.With controls tightening in the Mediterranean, the Canaries route has become a favourite for people fleeing poverty and conflict in Africa, mostly on overcrowded, barely …

Spain’s Canary Islands breaks migrant record in 2024Tue, 03 Dec 2024 12:38:39 GMT Read More »

Coquerel (LFI) demande aux socialistes de revenir à la seule option d’un gouvernement NFP

Le député LFI Eric Coquerel, président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, a appelé mardi les socialistes à faire bloc et à revenir à la seule option d’un gouvernement Nouveau Front populaire dans le cas où la motion de censure serait votée mercredi. “Si on veut avoir une chance qu’il y ait un gouvernement de gauche, il faut tous taper sur le même clou”, a déclaré à la presse M. Coquerel à l’Assemblée nationale. Gouvernement technique, accord de non-censure, “si on commence à proposer des options, des solutions différentes (…) on voit bien qu’on facilite le travail de M. Macron de ne pas nommer un gouvernement de gauche”, selon lui.”La seule chose qui peut nous unir, c’est de continuer à exiger un gouvernement qui porte le programme du Nouveau Front populaire”, a lancé M. Coquerel qui “conseille” à ses “camarades socialistes” de revenir à l’option NFP, “seule base commune que nous pouvons présenter en ce moment”.Les socialistes, dans un communiqué lundi soir, ont demandé la désignation “d’un Premier ministre partageant les valeurs de la gauche sur les chantiers prioritaires du Nouveau Front populaire”.Le président de la République doit “nommer un Premier ministre de gauche” qui “propose un projet de gauche mais avec le souci permanent du compromis”, a déclaré le Premier secrétaire du PS Olivier Faure mardi matin. La cheffe du groupe La France insoumise à l’Assemblée Mathilde Panot a rappelé mardi en conférence de presse la position de son groupe: “un gouvernement Nouveau Front populaire, avec le programme du Nouveau Front populaire, et ensuite (…) texte par texte, trouver des majorités” au Parlement. Elle a prévenu qu'”un accord de non-censure”, qui serait “de fait, une forme d’alliance gouvernementale avec les macronistes” était inenvisageable. “Dans le cas où il y aurait un tel accord, il y aurait alors une rupture avec le Nouveau Front populaire, et j’ose espérer que personne n’ira jusque-là”, a-t-elle rappelé. Le chef des députés socialistes Boris Vallaud avait dit la semaine dernière vouloir proposer à tous les partis, à l’exception du RN, “de poser la question des conditions d’une non-censure” si le gouvernement Barnier venait à être renversé.