“Chez nous Teams, c’est fini”: une région allemande tourne le dos à Microsoft

Dans trois mois, les policiers, magistrats ou agents publics dans le Land allemand de Schleswig-Holstein n’utiliseront plus d’applications développées par l’américain Microsoft, une transition audacieuse pour cette collectivité en quête de “souveraineté numérique”.Cet Etat du nord de l’Allemagne mise sur des logiciels libres pour “reprendre le contrôle” sur ses systèmes informatiques et pouvoir décider “où les données sont stockées”, explique le ministre régional de la numérisation, Dirk Schrödter.L’entretien en visioconférence avec l’AFP se déroule via une application libre allemande. “Chez nous, Teams, c’est fini !”, ajoute-t-il, en référence à l’une des applications phare du géant Microsoft.A ce stade, la moitié des 60.000 fonctionnaires de cette région frontalière du Danemark ont entamé ce basculement technique qui doit s’achever fin septembre. Le reste, soit 30.000 enseignants, devrait suivre dans les prochaines années. – Montrer le chemin -Au cours de cette première phase, enclenchée en 2024, les fonctionnaires sont en train d’abandonner Word et Excel, remplacés par LibreOffice, puis la messagerie Outlook, substituée par Open-Xchange et Thunderbird. Sharepoint doit également être remplacé par la solution nextcloud.  La prochaine étape d’ici quelques années: le basculement vers le système d’exploitation Linux, pour tourner définitivement la page Windows.Le principe de l’open source, ou logiciel libre, existe depuis une quarantaine d’années et propose des logiciels dont le code source peut être inspecté, modifié et amélioré par tous.Le contexte de la montée des tensions entre l’Union européenne et les Etats-Unis, depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, a mis au premier plan le sujet de la souveraineté numérique et mis en lumière les risques inhérents au monopole des géants technologiques américains.Microsoft, en particulier, détient à la fois le système d’exploitation Windows et un écosystème d’applications bureautiques devenues incontournables, solutions clef en main pour les administrations comme pour les entreprises. “Les développements géopolitiques de ces derniers mois ont renforcé l’intérêt pour le chemin que nous avons pris, surtout en Europe”, assure le ministre, qui dit recevoir des demandes de conseils du monde entier. “La guerre en Ukraine avait révélé la dépendance énergétique de l’Europe; désormais, on voit qu’il existe également des dépendances numériques”, ajoute-t-il.Le Land de près de trois millions d’habitants anticipe aussi la future migration de ses données vers un cloud, et souhaiterait privilégier une infrastructure publique allemande plutôt que les services d’une entreprise américaine, explique M. Schrödter, économiste de formation et passionné du numérique.- Administrations “prises à la gorges” -Autre intérêt: faire des économies, car le coût des licences de logiciels dépasse celui des investissements dans la programmation d’applications libres et de la formation des fonctionnaires, d’après les experts interrogés par l’AFP.D’autant plus qu’en cas de mise à jour obligatoire, les administrations et entreprises n’ayant pas anticipé le surcoût se retrouvent “prises à la gorge”, explique l’un d’eux, Benjamin Jean, à la tête du cabinet de conseil Inno3.  A moyen terme, la région allemande compte économiser plusieurs dizaines de millions d’euros.Obstacles à la transition: le manque de formation et la crainte de la nouveauté. “Sans accompagnement c’est l’émeute et tout le monde veut revenir à ce qu’il connaît”, prévient François Pellegrini, professeur d’informatique à l’université de Bordeaux et spécialiste du sujet.D’ailleurs, quelques fonctionnaires devraient faire exception au basculement prévu après l’été dans le cas d’applications et procédures très spécialisées ou liées à la coopération interrégionale, précisent les autorités du Schleswig-Holstein.D’autres tentatives ailleurs en Europe illustrent ces risques comme dans la ville de Munich, pionnière de l’open source dans les années 1990, qui a fait marche arrière en 2017, évoquant des problèmes de compatibilité avec les logiciels fermés omniprésents et le manque de soutien politique continu.Autre acteur historique, la gendarmerie française a tenu bon: ses quelques 100.000 gendarmes utilisent toujours Linux depuis les années 2000.Un récent règlement européen, l'”Interoperable Europe Act”, entré en vigueur en avril 2024, pourrait donner un coup d’accélérateur. Celui-ci favorise la coopération entre les administrations publiques de l’Union européenne et encourage l’usage des logiciels libres.”D’ici deux ou trois ans”, plusieurs administrations modèles pourront faire un retour d’expérience et entraîner “un grand nombre d’acteurs” dans leur sillage, espère M. Jean. 

“Chez nous Teams, c’est fini”: une région allemande tourne le dos à Microsoft

Dans trois mois, les policiers, magistrats ou agents publics dans le Land allemand de Schleswig-Holstein n’utiliseront plus d’applications développées par l’américain Microsoft, une transition audacieuse pour cette collectivité en quête de “souveraineté numérique”.Cet Etat du nord de l’Allemagne mise sur des logiciels libres pour “reprendre le contrôle” sur ses systèmes informatiques et pouvoir décider “où les données sont stockées”, explique le ministre régional de la numérisation, Dirk Schrödter.L’entretien en visioconférence avec l’AFP se déroule via une application libre allemande. “Chez nous, Teams, c’est fini !”, ajoute-t-il, en référence à l’une des applications phare du géant Microsoft.A ce stade, la moitié des 60.000 fonctionnaires de cette région frontalière du Danemark ont entamé ce basculement technique qui doit s’achever fin septembre. Le reste, soit 30.000 enseignants, devrait suivre dans les prochaines années. – Montrer le chemin -Au cours de cette première phase, enclenchée en 2024, les fonctionnaires sont en train d’abandonner Word et Excel, remplacés par LibreOffice, puis la messagerie Outlook, substituée par Open-Xchange et Thunderbird. Sharepoint doit également être remplacé par la solution nextcloud.  La prochaine étape d’ici quelques années: le basculement vers le système d’exploitation Linux, pour tourner définitivement la page Windows.Le principe de l’open source, ou logiciel libre, existe depuis une quarantaine d’années et propose des logiciels dont le code source peut être inspecté, modifié et amélioré par tous.Le contexte de la montée des tensions entre l’Union européenne et les Etats-Unis, depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, a mis au premier plan le sujet de la souveraineté numérique et mis en lumière les risques inhérents au monopole des géants technologiques américains.Microsoft, en particulier, détient à la fois le système d’exploitation Windows et un écosystème d’applications bureautiques devenues incontournables, solutions clef en main pour les administrations comme pour les entreprises. “Les développements géopolitiques de ces derniers mois ont renforcé l’intérêt pour le chemin que nous avons pris, surtout en Europe”, assure le ministre, qui dit recevoir des demandes de conseils du monde entier. “La guerre en Ukraine avait révélé la dépendance énergétique de l’Europe; désormais, on voit qu’il existe également des dépendances numériques”, ajoute-t-il.Le Land de près de trois millions d’habitants anticipe aussi la future migration de ses données vers un cloud, et souhaiterait privilégier une infrastructure publique allemande plutôt que les services d’une entreprise américaine, explique M. Schrödter, économiste de formation et passionné du numérique.- Administrations “prises à la gorges” -Autre intérêt: faire des économies, car le coût des licences de logiciels dépasse celui des investissements dans la programmation d’applications libres et de la formation des fonctionnaires, d’après les experts interrogés par l’AFP.D’autant plus qu’en cas de mise à jour obligatoire, les administrations et entreprises n’ayant pas anticipé le surcoût se retrouvent “prises à la gorge”, explique l’un d’eux, Benjamin Jean, à la tête du cabinet de conseil Inno3.  A moyen terme, la région allemande compte économiser plusieurs dizaines de millions d’euros.Obstacles à la transition: le manque de formation et la crainte de la nouveauté. “Sans accompagnement c’est l’émeute et tout le monde veut revenir à ce qu’il connaît”, prévient François Pellegrini, professeur d’informatique à l’université de Bordeaux et spécialiste du sujet.D’ailleurs, quelques fonctionnaires devraient faire exception au basculement prévu après l’été dans le cas d’applications et procédures très spécialisées ou liées à la coopération interrégionale, précisent les autorités du Schleswig-Holstein.D’autres tentatives ailleurs en Europe illustrent ces risques comme dans la ville de Munich, pionnière de l’open source dans les années 1990, qui a fait marche arrière en 2017, évoquant des problèmes de compatibilité avec les logiciels fermés omniprésents et le manque de soutien politique continu.Autre acteur historique, la gendarmerie française a tenu bon: ses quelques 100.000 gendarmes utilisent toujours Linux depuis les années 2000.Un récent règlement européen, l'”Interoperable Europe Act”, entré en vigueur en avril 2024, pourrait donner un coup d’accélérateur. Celui-ci favorise la coopération entre les administrations publiques de l’Union européenne et encourage l’usage des logiciels libres.”D’ici deux ou trois ans”, plusieurs administrations modèles pourront faire un retour d’expérience et entraîner “un grand nombre d’acteurs” dans leur sillage, espère M. Jean. 

Protests over police killing in Kenya as govt presents budgetThu, 12 Jun 2025 16:05:41 GMT

Kenyan security forces on Thursday fired tear gas against demonstrators protesting a death in police custody, clashes that threatened to overshadow government attempts to pass a budget without sparking unrest.The government carefully prepared its new finance bill with the aim of avoiding the massive protests over tax hikes that engulfed Kenya a year ago.But the …

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Iran defies US on enrichment ahead of nuclear talks

Iran vowed Thursday to significantly increase its enriched uranium output in defiance of US demands, ahead of a round of nuclear talks overshadowed by fears of an imminent Israeli attack.The announcement came after the UN’s International Atomic Energy Agency (IAEA) accused Iran of non-compliance with its obligations. Israel said the world must respond “decisively”.The United States and other Western countries, along with Israel, have repeatedly accused Iran of seeking a nuclear weapon, which it has repeatedly denied.Ahead of Sunday’s sixth round of US-Iran talks in Oman, the Islamic republic threatened to strike American bases in the region if the negotiations break down and conflict erupts.”If the talks fail, the risk of military escalation becomes much more immediate,” said Hamidreza Azizi, a visiting fellow at the German Institute for International and Security Affairs.Uranium enrichment is a central dispute, with Iran defending it as a “non-negotiable” right in its pursuit of a civilian nuclear programme, while the United States has called it a “red line”.Iran’s foreign minister and chief negotiator, Abbas Araghchi, said the IAEA’s resolution “adds to the complexity of the discussions”.”We will be in Muscat to defend the rights of the Iranian people,” he said.- ‘Extremist’ -The IAEA’s board of governors adopted a resolution condemning Iran’s “non-compliance” with its nuclear obligations under the Non-Proliferation Treaty (NPT), carried by 19 votes in favour, out of 35 in total, diplomats said.The resolution could lay the groundwork for European countries to invoke a “snapback” mechanism by reinstating UN sanctions under the 2015 Iran nuclear deal — an option that expires in October.Iran’s nuclear chief, Mohammad Eslami, slammed the resolution as “extremist”, blaming Israeli influence.Iran, he said, had upheld its commitments under the NPT but rolled back adherence to the 2015 deal after Donald Trump withdrew the United States from the accord during his first term as US president.”They can’t expect us to fulfil them without them (Western countries) honouring any of their commitments,” said Eslami.In response to the resolution, Iran outlined its next steps.”The necessary orders have been issued by the head of the Atomic Energy Organization (of Iran) to launch a new enrichment centre in a secure location,” the organisation and foreign ministry said.Iran would also replace “all of these first-generation machines with sixth-generation advanced machines” at the Fordo uranium enrichment plant, spokesman Behrouz Kamalvandi said.This means “our production of enriched material will increase significantly”, he added.Eslami said enrichment would begin at the new “invulnerable” site when machines were installed.Iran currently enriches uranium to 60 percent, far above the 3.67-percent limit set in the 2015 deal and close, though still short, of the 90 percent needed for a nuclear warhead.- Threats to US bases -Omani Foreign Minister Badr Albusaidi confirmed the “6th round of Iran US talks will be held in Muscat this Sunday”, in a post on X.Trump appeared to shift his previously optimistic tone on the talks this week, saying he was “less confident” a deal could be reached.On Wednesday, following Iran’s threat to hit US bases in case of war, Trump said US personnel were being moved from the potentially “dangerous” Middle East.On Thursday, the US embassy in Jerusalem restricted staff movements over security concerns, citing “increased regional tensions”.A US official had earlier said staff levels at the embassy in Iraq were being reduced over security concerns.- ‘Strategic mistake’ -Israel has repeatedly warned it could attack Iranian nuclear sites, vowing to stop it acquiring an atomic bomb.It said Iran’s “actions undermine the global non-proliferation regime and pose an imminent threat to regional and international security and stability”.Reports in US media, including NBC and The New York Times, this week said Israel was considering taking military action against Iran, likely without US support.”While it’s possible the show of force from the US and Israel is meant to create pressure that leads to a diplomatic breakthrough, the stakes are very high and both sides appear deeply entrenched,” political expert Azizi said.”Without progress on core demands, diplomacy may only delay, not prevent, confrontation.”Iran has vowed to respond to any attack.”All its (US) bases are within our reach, we have access to them, and without hesitation we will target all of them in the host countries,” Defence Minister Aziz Nasirzadeh said.”God willing, things won’t reach that point, and the talks will succeed.”Following Iran’s vow to increase enrichment, the European Union called on it “to show restraint”.Iran’s permanent UN representative Amir Saeid Iravani has said Tehran will consider “proportionate responses” if the snapback mechanism is triggered — including “starting the process of withdrawal” from the NPT.

Trump assure qu’il va mettre fin à la politique en faveur des voitures électriques en Californie

Le président américain Donald Trump a assuré jeudi qu’il allait mettre fin à la politique ambitieuse en faveur des voitures électriques de la Californie, un Etat démocrate érigé en épouvantail.”Nous sauvons officiellement l’industrie automobile américaine de la destruction”, a déclaré le chef de l’Etat, lors d’un évènement organisé à la Maison Blanche.Il doit signer à cette occasion, selon ses services, une résolution votée par le Congrès en mai, destinée à empêcher la Californie d’interdire la vente de véhicules thermiques neufs en 2035.Au moment du vote au Congrès, les autorités californiennes avaient assuré qu’elles saisiraient la justice dès que le président signera le texte qui s’attaque au dispositif dérogatoire dont bénéficie l’Etat le plus peuplé du pays.La signature du président faisait peu de doute: le milliardaire républicain, climatosceptique notoire, a fait campagne en 2024 sur sa volonté de forer du pétrole à tout-va. Il a aussi déjà abandonné l’objectif fixé par son prédécesseur démocrate Joe Biden de vendre 50% de voitures électriques aux Etats-Unis d’ici 2030.Sous l’impulsion du gouverneur démocrate Gavin Newsom, le parlement de Californie avait légiféré en 2022 pour imposer que tous les véhicules neufs vendus dans l’Etat soient à “zéro émission” polluante à partir de 2035.Une ambition partagée par une dizaine d’autres Etats démocrates, mais contestée par le président Donald Trump et son Parti républicain qui dénoncent ce qu’ils estiment être un diktat pour l’ensemble des Etats-Unis.La Californie compte le plus grand nombre de voitures électriques du pays et bénéficie depuis plus d’un demi-siècle de dérogations qui lui permettent de fixer des normes environnementales plus strictes que la législation fédérale.L’Etat de l’Ouest américain a ainsi poussé de longue date les constructeurs automobiles à fabriquer des voitures respectant ses normes d’émission et vendues partout aux Etats-Unis. 

Trump assure qu’il va mettre fin à la politique en faveur des voitures électriques en Californie

Le président américain Donald Trump a assuré jeudi qu’il allait mettre fin à la politique ambitieuse en faveur des voitures électriques de la Californie, un Etat démocrate érigé en épouvantail.”Nous sauvons officiellement l’industrie automobile américaine de la destruction”, a déclaré le chef de l’Etat, lors d’un évènement organisé à la Maison Blanche.Il doit signer à cette occasion, selon ses services, une résolution votée par le Congrès en mai, destinée à empêcher la Californie d’interdire la vente de véhicules thermiques neufs en 2035.Au moment du vote au Congrès, les autorités californiennes avaient assuré qu’elles saisiraient la justice dès que le président signera le texte qui s’attaque au dispositif dérogatoire dont bénéficie l’Etat le plus peuplé du pays.La signature du président faisait peu de doute: le milliardaire républicain, climatosceptique notoire, a fait campagne en 2024 sur sa volonté de forer du pétrole à tout-va. Il a aussi déjà abandonné l’objectif fixé par son prédécesseur démocrate Joe Biden de vendre 50% de voitures électriques aux Etats-Unis d’ici 2030.Sous l’impulsion du gouverneur démocrate Gavin Newsom, le parlement de Californie avait légiféré en 2022 pour imposer que tous les véhicules neufs vendus dans l’Etat soient à “zéro émission” polluante à partir de 2035.Une ambition partagée par une dizaine d’autres Etats démocrates, mais contestée par le président Donald Trump et son Parti républicain qui dénoncent ce qu’ils estiment être un diktat pour l’ensemble des Etats-Unis.La Californie compte le plus grand nombre de voitures électriques du pays et bénéficie depuis plus d’un demi-siècle de dérogations qui lui permettent de fixer des normes environnementales plus strictes que la législation fédérale.L’Etat de l’Ouest américain a ainsi poussé de longue date les constructeurs automobiles à fabriquer des voitures respectant ses normes d’émission et vendues partout aux Etats-Unis. 

Les Bourses européennes terminent sans élan

Les marchés boursiers européens ont terminé sans élan jeudi, oscillant entre de nouvelles menaces douanières de Donald Trump, et un indicateur d’inflation rassurant aux États-Unis, permettant d’espérer une baisse des taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).Paris a perdu 0,14%, Francfort 0,74% et Milan 0,58%. Londres a grappillé 0,23%.

One survivor after London-bound plane with 242 on board crashes in India

A London-bound passenger plane crashed in the Indian city of Ahmedabad on Thursday leaving one known survivor from 242 on board, with the jet smashing into buildings housing doctors and their families.An AFP journalist saw bodies being recovered from the crash site, and the back of the Boeing 787-8 Dreamliner hanging over the edge of a building it hit around lunchtime.”The tragedy in Ahmedabad has stunned and saddened us. It is heartbreaking beyond words,” Prime Minister Narendra Modi said after Air India’s flight 171 crashed following takeoff.The bodies of passengers and victims on the ground were among 204 recovered so far, city police commissioner GS Malik said, while medics were treating dozens who were injured in the city.While everyone aboard the flight was initially feared killed, state health official Dhananjay Dwivedi told AFP “one survivor is confirmed” and had been hospitalised.The AFP journalist saw a building ablaze after the crash, with thick black smoke billowing into the air, and a section of the plane on the ground.”One half of the plane crashed into the residential building where doctors lived with their families,” said Krishna, a doctor who did not give his full name.”The nose and front wheel landed on the canteen building where students were having lunch,” he said.Krishna said he saw “about 15 to 20 burnt bodies”, while he and his colleagues rescued around 15 students.India’s civil aviation authority said there were 242 people aboard, including two pilots and 10 cabin crew. Air India said there were 169 Indian passengers, 53 British, seven Portuguese, and a Canadian on board the flight bound for London’s Gatwick airport.UK Prime Minister Keir Starmer said the scenes from the crash were “devastating”, while the country’s King Charles III said he was “desperately shocked”.- ‘Devastating’ -The plane issued a mayday call and “crashed immediately after takeoff”, the Directorate General of Civil Aviation said.Ahmedabad, the main city of India’s Gujarat state, is home to around eight million people and the busy airport is surrounded by densely packed residential areas.”When we reached the spot there were several bodies lying around and firefighters were dousing the flames,” resident Poonam Patni told AFP.”Many of the bodies were burned,” she said.The AFP journalist saw medics using a cart to load bodies into an ambulance, while a charred metal bed frame stood surrounded by burnt wreckage.The plane came down in an area between a hospital and the city’s Ghoda Camp neighbourhood.The airport was shut, with all flights “suspended until further notice”, its operator said.US planemaker Boeing said it was in touch with Air India and stood “ready to support them” over the incident, which a source close to the case said was the first crash for a 787 Dreamliner.The UK and US air accident investigation agencies announced they were each dispatching teams to support their Indian counterparts.The airline’s chairman, Natarajan Chandrasekaran, said an emergency centre had been set up with a support team for families seeking information.Tata Group, owners of Air India, offered financial aid of 10 million rupees ($117,000) to “the families of each person who has lost their life in this tragedy”, as well as promising to cover the medical expenses of those injured.India has suffered a series of fatal air crashes, including a 1996 disaster when two jets collided mid-air over New Delhi, killing nearly 350 people.In 2010, an Air India Express jet crashed and burst into flames at Mangalore airport in southwest India, killing 158 of the 166 passengers and crew on board.Experts said it was too early to speculate on what may have caused Thursday’s crash.”It is very unlikely that the plane was overweight or carrying too much fuel,” said Jason Knight, senior lecturer in fluid mechanics at the University of Portsmouth.”The aircraft is designed to be able to fly on one engine, so the most likely cause of the crash is a double engine failure. The most likely cause of a double engine failure is a bird strike.”India’s airline industry has boomed in recent years with Willie Walsh, director general of the International Air Transport Association (IATA), last month calling it “nothing short of phenomenal”.The growth of its economy has made India and its 1.4 billion people the world’s fourth-largest air market — domestic and international — with IATA projecting it will become the third biggest within the decade.