Meurtre d’Elias à Paris: Darmanin évoque des “dysfonctionnements”

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a évoqué jeudi des “dysfonctionnements” qui selon lui ont conduit à la mort d’Elias le 25 janvier à l’âge de 14 ans des suites d’une agression à l’arme blanche à Paris, arguant que “tout n’a pas été fait” pour éviter le décès de l’adolescent.”J’ai demandé à l’Inspection de la justice” de rendre “des conclusions publiques sur ce qu’il s’est passé, ça arrivera en septembre”, à la demande de la mère d’Elias, a indiqué le garde des Sceaux sur BFMTV. “Tout n’a pas été fait (…) pour que notre code des mineurs, notre code pénal, notre fonctionnement de la justice et de la police puissent garantir la sécurité la plus importante à tous les parents de France”, a ajouté Gérald Darmanin. Elias avait été poignardé avec “une lame +zombie killer+”, une “machette coupecoupe” dotée d’une lame de 44,5 cm, selon une source proche du dossier, à la sortie d’un entraînement de football dans le 14e arrondissement de Paris pour avoir résisté au vol de son portable. Deux mineurs de 16 et 17 ans, connus de la justice, ont été mis en examen pour “extorsion avec violences ayant entraîné la mort” de l’adolescent.M. Darmanin a raconté avoir été “choqué” par le fait que “ces deux gamins qui étaient déjà très connus des services de police, (qui) n’avaient pas le droit de se rencontrer”, aient pu se retrouver “ensemble” au moment de la mort d’Élias.Le ministre a fustigé le fait que malgré des contrôles policiers, ces deux jeunes aient pu se fréquenter, reconnaissant toutefois que, comme ils étaient voisins, cette mesure était compliquée à appliquer.”Il y a d’autres dysfonctionnements”, a-t-il développé, expliquant que cette mesure “prononcée par la justice n’était pas à la connaissance des policiers dans ce qu’on appelle le FPR, le fichier des personnes recherchées”, et qu’aucune sanction n’était prévue en cas de violation.”Lorsque les mesures d’éducation sont violées et qu’il n’y a aucune conséquence par la justice, évidemment, tout ça est incompréhensible et ça crée des drames”, a-t-il ajouté, reconnaissant toutefois le “manque de moyens” de la justice des mineurs.”Des juges pour enfants, il n’y en a pas beaucoup en France” et ils ont “à peu près 450 dossiers” à traiter chacun, a détaillé le ministre, annonçant vouloir augmenter leur nombre.

Shares stumble after Trump’s latest trade threat

Investors were rattled on Thursday after Donald Trump said he would impose unilateral tariffs on partners in the next two weeks, reigniting trade war fears soon after reaching a deal with China to dial down tensions between the superpowers.The mood was also shaded by geopolitical concerns after the US president said personnel were being moved from the Middle East as nuclear talks with Iran faltered and fears of a regional conflict grew.The equity losses snapped a recent rally fuelled by talks between Beijing and Washington in London that saw them hammer out a framework agreement to move towards a pact to reduce levies.Investors have been on edge since Trump’s “Liberation Day” tariff blitz on April 2 that sent shockwaves through stock and bond markets and stoked global recession fears.Days later he announced a pause in those measures until July 9 to allow for countries to cut deals with the White House, sparking relief rallies that have pushed some markets towards all-time highs.However, he once again shook confidence by saying on Wednesday that he intended to send letters telling governments what levies Washington would be imposing.”We’re going to be sending letters out in about a week-and-a-half, two weeks, to countries, telling them what the deal is,” he told reporters.”At a certain point, we’re just going to send letters out. And I think you understand that, saying this is the deal, you can take it or leave it.”While some analysts indicated that previous threats had been rowed back, the comments added to the ongoing uncertainty about Trump’s policies, reviving fears about sky-high levies and the impact on the economy.They also came not long after he had flagged the London agreement, and posted on social media that “President Xi and I are going to work closely together to open up China to American Trade”, referring to his counterpart Xi Jinping.Stephen Innes at SPI Asset Management said: “Whether this is a hardball negotiation tactic or a pressure valve reset ahead of another 90-day extension is anyone’s guess — but traders are reading it as another layer of headline risk.”The market knows the Trump playbook: bark, delay, then deal. But the closer we get to the cliff’s edge, the more likely someone slips.”- Rate cut speculation -Most Asian markets fell on Thursday, with Tokyo, Hong Kong, Wellington, Sydney, Taipei, Mumbai, Bangkok and Jakarta in the red after a broadly healthy run-up this week. London was flat as data showed the UK economy shrank more than expected in April, while Paris and Frankfurt fell.There were gains in Singapore, Seoul and Wellington. Shanghai was barely moved.The weak performance followed losses on Wall Street, where trade worries overshadowed another below-forecast inflation reading that provided fresh speculation the Federal Reserve will cut interest rates.Oil prices slipped more than one percent after Wednesday’s surge that came after Trump said US personnel were being moved from the potentially “dangerous” Middle East as Iran nuclear talks stutter.The move came as Tehran threatened to target US military bases in the region if a regional conflict broke out.The US president said the staff were “being moved out because it could be a dangerous place”.”We’ve given notice to move out and we’ll see what happens.”With regard to Iran, he added: “They can’t have a nuclear weapon, very simple. We’re not going to allow that.” Trump had until recently expressed optimism about the talks, but said in an interview published on Wednesday that he was “less confident”.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.7 percent at 38,173.09 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.4 percent at 24,035.38 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,402.66 (close)London – FTSE 100: FLAT at 8,863.25Euro/dollar: UP at $1.1522 from $1.1489 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.3541 from $1.3545Dollar/yen: DOWN at 143.95 yen from 144.62 yenEuro/pound: UP at 85.09 pence from 84.79 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.3 percent at $67.29 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.3 percent at $68.84 per barrelNew York – Dow: FLAT at 42,865.77 (close)

Le collège de Nogent rouvre après le meurtre d’une surveillante, le suspect bientôt devant un juge d’instruction

Le collège de Nogent (Haute-Marne) a rouvert ses portes jeudi matin, deux jours après le meurtre d’une surveillante, alors que la justice s’oriente vers une mise en examen de l’élève de 14 ans en garde à vue pour l’avoir poignardée.De premiers élèves sont arrivés au collège Françoise-Dolto peu après 08H00 dans un silence de marbre, escortés par un membre de l’établissement, a constaté un journaliste de l’AFP.A 09H00, seules quelques dizaines d’élèves étaient entrés dans le collège, ainsi que des gendarmes.”On va avoir un temps d’échange, on va parler”, explique Jade, 15 ans. “Ce qui va faire bizarre, c’est de ne plus voir la surveillante”.”J’ai dit à mes filles d’aller à la cellule d’écoute, pour parler”, assure Danièle Quentin, 52 ans, mère de trois enfants dont deux filles au collège. “Ça va être dur d’avancer pour les filles, qui aimaient beaucoup” la surveillante, craint-elle.Une minute de silence en mémoire de Mélanie, la surveillante de 31 ans tuée, doit être observée à midi dans tous les établissements scolaires du pays, à la demande de la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne.Pendant sa garde à vue, le collégien de 14 ans a dit vouloir tuer une surveillante, “n’importe laquelle”, a rapporté mercredi le procureur de Chaumont Denis Devallois, dressant le portrait glaçant d’un adolescent “fasciné par la violence” et “en perte de repère”. Il avait été interpellé mardi matin juste après les faits, lors d’un contrôle inopiné des sacs des élèves par des gendarmes devant son établissement.Au terme de deux jours de garde à vue, le suspect est “actuellement transporté à Dijon pour comparaître devant un juge du pôle de l’instruction”, a déclaré jeudi à l’AFP le procureur de Chaumont Denis Devallois.- “Meurtre aggravé” -Le suspect ne présente “aucun signe évoquant un possible trouble mental”, selon le procureur.L’enquête a été ouverte pour “meurtre aggravé”, du fait du statut de la victime, chargée d’une mission de service public, et pour “tentative de meurtre sur une personne dépositaire de l’autorité publique”, puisque le gendarme qui l’a maîtrisé a été blessé à la main par un coup de couteau.”La question de la qualification se pose” et “sera probablement évoquée” jeudi lors de sa présentation à un juge d’instruction de Dijon, a indiqué le procureur lors d’une conférence de presse mercredi. En effet, le mis en cause a confié aux enquêteurs “avoir eu l’intention de tuer”, a-t-il souligné.La préméditation est une circonstance aggravante, susceptible de faire évoluer le chef de “meurtre” en “assassinat”.En raison de sa minorité, le suspect encourt une peine de 20 ans de réclusion criminelle au lieu d’une peine de prison à perpétuité, a encore relevé M. Devallois.- Marche blanche -Le drame de Nogent a eu un énorme retentissement dans les sphères éducatives et politiques. Sur la grille du collège de Nogent, des familles, passants ou proches, ont déposé des roses blanches, des bouquets, et parfois un message de soutien. Une cellule psychologique y est activée au moins jusqu’à la fin de la semaine, a indiqué le rectorat.Le président Emmanuel Macron a estimé mercredi que l’accès des plus jeunes aux réseaux sociaux est porteur d'”épidémies de violences” qu’il faut “absolument réguler”, promettant leur interdiction prochaine aux moins de 15 ans. Selon le procureur, le mis en cause “utilise peu les réseaux sociaux”.Au-delà de l’interdiction immédiate de la vente de couteaux aux mineurs, et “l’expérimentation” de portiques de sécurité voulue par le Premier ministre, le camp présidentiel et la gauche préviennent que la réponse est multiple et qu’il n’y a pas de “solution magique”. La droite, elle, insiste sur “la sanction”.Les proches de la victime ont annoncé une marche blanche au départ du collège de Nogent, vendredi à 18H00.lv-etb-kau-bj/pta

Le collège de Nogent rouvre après le meurtre d’une surveillante, le suspect bientôt devant un juge d’instruction

Le collège de Nogent (Haute-Marne) a rouvert ses portes jeudi matin, deux jours après le meurtre d’une surveillante, alors que la justice s’oriente vers une mise en examen de l’élève de 14 ans en garde à vue pour l’avoir poignardée.De premiers élèves sont arrivés au collège Françoise-Dolto peu après 08H00 dans un silence de marbre, escortés par un membre de l’établissement, a constaté un journaliste de l’AFP.A 09H00, seules quelques dizaines d’élèves étaient entrés dans le collège, ainsi que des gendarmes.”On va avoir un temps d’échange, on va parler”, explique Jade, 15 ans. “Ce qui va faire bizarre, c’est de ne plus voir la surveillante”.”J’ai dit à mes filles d’aller à la cellule d’écoute, pour parler”, assure Danièle Quentin, 52 ans, mère de trois enfants dont deux filles au collège. “Ça va être dur d’avancer pour les filles, qui aimaient beaucoup” la surveillante, craint-elle.Une minute de silence en mémoire de Mélanie, la surveillante de 31 ans tuée, doit être observée à midi dans tous les établissements scolaires du pays, à la demande de la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne.Pendant sa garde à vue, le collégien de 14 ans a dit vouloir tuer une surveillante, “n’importe laquelle”, a rapporté mercredi le procureur de Chaumont Denis Devallois, dressant le portrait glaçant d’un adolescent “fasciné par la violence” et “en perte de repère”. Il avait été interpellé mardi matin juste après les faits, lors d’un contrôle inopiné des sacs des élèves par des gendarmes devant son établissement.Au terme de deux jours de garde à vue, le suspect est “actuellement transporté à Dijon pour comparaître devant un juge du pôle de l’instruction”, a déclaré jeudi à l’AFP le procureur de Chaumont Denis Devallois.- “Meurtre aggravé” -Le suspect ne présente “aucun signe évoquant un possible trouble mental”, selon le procureur.L’enquête a été ouverte pour “meurtre aggravé”, du fait du statut de la victime, chargée d’une mission de service public, et pour “tentative de meurtre sur une personne dépositaire de l’autorité publique”, puisque le gendarme qui l’a maîtrisé a été blessé à la main par un coup de couteau.”La question de la qualification se pose” et “sera probablement évoquée” jeudi lors de sa présentation à un juge d’instruction de Dijon, a indiqué le procureur lors d’une conférence de presse mercredi. En effet, le mis en cause a confié aux enquêteurs “avoir eu l’intention de tuer”, a-t-il souligné.La préméditation est une circonstance aggravante, susceptible de faire évoluer le chef de “meurtre” en “assassinat”.En raison de sa minorité, le suspect encourt une peine de 20 ans de réclusion criminelle au lieu d’une peine de prison à perpétuité, a encore relevé M. Devallois.- Marche blanche -Le drame de Nogent a eu un énorme retentissement dans les sphères éducatives et politiques. Sur la grille du collège de Nogent, des familles, passants ou proches, ont déposé des roses blanches, des bouquets, et parfois un message de soutien. Une cellule psychologique y est activée au moins jusqu’à la fin de la semaine, a indiqué le rectorat.Le président Emmanuel Macron a estimé mercredi que l’accès des plus jeunes aux réseaux sociaux est porteur d'”épidémies de violences” qu’il faut “absolument réguler”, promettant leur interdiction prochaine aux moins de 15 ans. Selon le procureur, le mis en cause “utilise peu les réseaux sociaux”.Au-delà de l’interdiction immédiate de la vente de couteaux aux mineurs, et “l’expérimentation” de portiques de sécurité voulue par le Premier ministre, le camp présidentiel et la gauche préviennent que la réponse est multiple et qu’il n’y a pas de “solution magique”. La droite, elle, insiste sur “la sanction”.Les proches de la victime ont annoncé une marche blanche au départ du collège de Nogent, vendredi à 18H00.lv-etb-kau-bj/pta

Le complément de libre choix du mode de garde étendu “à 12 ans” pour les familles monoparentales

Le complément du libre choix du mode de garde (CMG) va être étendu “à douze ans pour les enfants dont les parents sont isolés”, au lieu de six ans actuellement, à partir du 1er septembre, selon un décret publié jeudi.La ministre de la Santé Catherine Vautrin a précisé jeudi sur Europe 1-Cnews “que dans le cadre des familles monoparentales, nous allions aller jusqu’à douze ans”.L’extension de ce complément, alloué par les Caisses d’allocations familiales pour couvrir une partie des frais de crèche ou de “nounou”, faisait partie de la feuille de route dévoilée à l’automne par l’ancienne ministre des Familles Agnès Canayer.Par ailleurs en cas de résidence alternée, “chacun des deux parents peut se voir reconnaître la qualité d’allocataire” s’ils sont éligibles à cette aide, précise le décret. Le montant sera versé “à proportion du moment où il a l’enfant”, a expliqué Mme Vautrin. Cette disposition entrera en vigueur à compter du 1er décembre, a indiqué le ministère dans un communiqué.Le complément de libre choix du mode de garde bénéficie à 700.000 familles. L’idée d’une extension jusqu’aux douze ans de l’enfant est évoquée depuis plusieurs années. Autre disposition: le mode de calcul du complément va être modifié “pour augmenter le soutien financier aux parents qui ont des besoins d’accueil importants ou des revenus modestes”, selon le ministère.”Il s’adaptera dorénavant au nombre d’heures d’accueil dont les familles ont besoin et sera également calculé en tenant compte des ressources des parents”, précise un communiqué.Mme Vautrin a pris l’exemple d’une famille ayant “un enfant, 2.000 euros de revenus mensuel, ça vous coûte 350 euros de reste à charge par mois”.”L’idée est de regarder le revenu de la famille, sa composition, le nombre d’enfants, le nombre d’heures nécessaires en fonction de vos activités professionnelles. Et ça permet, sur cet exemple de cette famille, d’avoir un reste à charge qui passera à 200 euros par mois”, a-t-elle assuré.Le décret publie le nouveau mode de calcul de l’effort financier demandé aux familles.

Gaza: une agence humanitaire dit que cinq de ses membres ont été tués par le Hamas

La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par Washington et Israël, a affirmé qu’au moins cinq de ses employés palestiniens avaient été tués mercredi soir dans une attaque du Hamas, après un nouvel épisode meurtrier en marge de ses opérations.Le territoire palestinien traverse une grave crise humanitaire après 20 mois d’une guerre dévastatrice entre Israël et le Hamas, déclenchée par l’attaque du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.Mercredi, la Défense civile de Gaza a annoncé que les forces israéliennes avaient ouvert le feu sur des Palestiniens allant chercher de l’aide humanitaire dans un centre de la GHF, faisant 31 morts et environ 200 blessés.Quelques heures plus tard, la GHF a dénoncé une “attaque odieuse et délibérée” visant ses activités.”Vers 22H00 locales (19H00 GMT), un bus transportant plus d’une vingtaine de membres de l’équipe de GHF (…) a été violemment attaqué par le Hamas”, a déclaré l’organisation dans un communiqué, précisant que les passagers étaient tous palestiniens.”Il y a au moins cinq morts, plusieurs blessés, et nous craignons que certains membres de notre équipe aient été pris en otage”, a-t-elle affirmé.Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a accusé le Hamas de “meurtre de sang-froid”. “Le Hamas instrumentalise la souffrance à Gaza: il prive la population de nourriture, prend pour cible ceux qui aident à sauver des vies et abandonne son propre peuple”, a-t-il dit sur X.La GHF, une organisation au financement opaque, soutenue par les Etats-Unis et Israël, est déployée depuis fin mai dans le territoire palestinien assiégé par l’armée israélienne depuis octobre 2023. L’ONU refuse de travailler avec cette organisation faute de garanties sur sa neutralité. – Tir de drone meurtrier -Nombre des distributions de la GHF ont donné lieu à des scènes meurtrières près de ses sites. L’hôpital Al-Awda du camp de Nousseirat (centre) a encore fait état tôt jeudi de quatre Palestiniens tués et 100 blessés lors d’une attaque par un drone israélien sur un rassemblement près d’un centre de l’organisation.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain en guerre, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations en provenance du territoire, notamment les bilans des morts palestiniens. L’armée israélienne a intensifié le 17 mai son offensive à Gaza, dans le but affiché de libérer les derniers otages du 7-Octobre, prendre le contrôle de l’ensemble du petit territoire coincé entre Israël, l’Egypte et la Méditerranée, et anéantir le Hamas qui y a pris le pouvoir en 2007.Alors que le gouvernement de Benjamin Netanyahu, l’un des plus à droite de l’histoire d’Israël, risquait de chuter, le Parlement a rejeté jeudi d’une courte majorité un projet de loi de l’opposition visant à sa dissolution.- Réunion de l’Assemblée générale de l’ONU -M. Netanyahu fait cependant face à une pression internationale accrue pour mettre fin à la guerre à Gaza et rouvrir les vannes humanitaires dans le territoire, où les quelque 2,4 millions d’habitants sont menacés de famine selon l’ONU.Disant vouloir “briser le blocus israélien”, 12 militants dont la Suédoise Greta Thunberg ont tenté d’approcher Gaza, mais leur voilier a été intercepté lundi par la marine israélienne.Quatre militants français pro-palestiniens encore retenus en Israël, dont l’eurodéputée de gauche radicale Rima Hassan, doivent être expulsés jeudi soir et vendredi, selon la diplomatie françaiseGreta Thunberg a été expulsée vers la Suède. Quatre autres militants – une Allemande, un Turc, un Néerlandais et un Brésilien- restent maintenus dans un centre de détention à Ramla, près de l’aéroport de Tel-Aviv, selon l’ONG israélienne Adalah.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Le gouvernement israélien a annoncé mercredi avoir récupéré à Gaza les dépouilles de deux otages enlevés ce jour là. Avant cette annonce, les autorités israéliennes recensaient 54 personnes toujours retenues dans le territoire palestinien, dont au moins 32 mortes, sur un total de 251 enlevées le 7-Octobre. Plus de 55.104 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Après le veto américain ayant empêché le Conseil de sécurité de réclamer un cessez-le-feu à Gaza, l’Assemblée générale de l’ONU va discuter jeudi d’un projet de résolution non contraignante exigeant “un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent” à Gaza ainsi que la libération des otages.

Gaza: une agence humanitaire dit que cinq de ses membres ont été tués par le Hamas

La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par Washington et Israël, a affirmé qu’au moins cinq de ses employés palestiniens avaient été tués mercredi soir dans une attaque du Hamas, après un nouvel épisode meurtrier en marge de ses opérations.Le territoire palestinien traverse une grave crise humanitaire après 20 mois d’une guerre dévastatrice entre Israël et le Hamas, déclenchée par l’attaque du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.Mercredi, la Défense civile de Gaza a annoncé que les forces israéliennes avaient ouvert le feu sur des Palestiniens allant chercher de l’aide humanitaire dans un centre de la GHF, faisant 31 morts et environ 200 blessés.Quelques heures plus tard, la GHF a dénoncé une “attaque odieuse et délibérée” visant ses activités.”Vers 22H00 locales (19H00 GMT), un bus transportant plus d’une vingtaine de membres de l’équipe de GHF (…) a été violemment attaqué par le Hamas”, a déclaré l’organisation dans un communiqué, précisant que les passagers étaient tous palestiniens.”Il y a au moins cinq morts, plusieurs blessés, et nous craignons que certains membres de notre équipe aient été pris en otage”, a-t-elle affirmé.Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a accusé le Hamas de “meurtre de sang-froid”. “Le Hamas instrumentalise la souffrance à Gaza: il prive la population de nourriture, prend pour cible ceux qui aident à sauver des vies et abandonne son propre peuple”, a-t-il dit sur X.La GHF, une organisation au financement opaque, soutenue par les Etats-Unis et Israël, est déployée depuis fin mai dans le territoire palestinien assiégé par l’armée israélienne depuis octobre 2023. L’ONU refuse de travailler avec cette organisation faute de garanties sur sa neutralité. – Tir de drone meurtrier -Nombre des distributions de la GHF ont donné lieu à des scènes meurtrières près de ses sites. L’hôpital Al-Awda du camp de Nousseirat (centre) a encore fait état tôt jeudi de quatre Palestiniens tués et 100 blessés lors d’une attaque par un drone israélien sur un rassemblement près d’un centre de l’organisation.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain en guerre, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations en provenance du territoire, notamment les bilans des morts palestiniens. L’armée israélienne a intensifié le 17 mai son offensive à Gaza, dans le but affiché de libérer les derniers otages du 7-Octobre, prendre le contrôle de l’ensemble du petit territoire coincé entre Israël, l’Egypte et la Méditerranée, et anéantir le Hamas qui y a pris le pouvoir en 2007.Alors que le gouvernement de Benjamin Netanyahu, l’un des plus à droite de l’histoire d’Israël, risquait de chuter, le Parlement a rejeté jeudi d’une courte majorité un projet de loi de l’opposition visant à sa dissolution.- Réunion de l’Assemblée générale de l’ONU -M. Netanyahu fait cependant face à une pression internationale accrue pour mettre fin à la guerre à Gaza et rouvrir les vannes humanitaires dans le territoire, où les quelque 2,4 millions d’habitants sont menacés de famine selon l’ONU.Disant vouloir “briser le blocus israélien”, 12 militants dont la Suédoise Greta Thunberg ont tenté d’approcher Gaza, mais leur voilier a été intercepté lundi par la marine israélienne.Quatre militants français pro-palestiniens encore retenus en Israël, dont l’eurodéputée de gauche radicale Rima Hassan, doivent être expulsés jeudi soir et vendredi, selon la diplomatie françaiseGreta Thunberg a été expulsée vers la Suède. Quatre autres militants – une Allemande, un Turc, un Néerlandais et un Brésilien- restent maintenus dans un centre de détention à Ramla, près de l’aéroport de Tel-Aviv, selon l’ONG israélienne Adalah.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Le gouvernement israélien a annoncé mercredi avoir récupéré à Gaza les dépouilles de deux otages enlevés ce jour là. Avant cette annonce, les autorités israéliennes recensaient 54 personnes toujours retenues dans le territoire palestinien, dont au moins 32 mortes, sur un total de 251 enlevées le 7-Octobre. Plus de 55.104 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Après le veto américain ayant empêché le Conseil de sécurité de réclamer un cessez-le-feu à Gaza, l’Assemblée générale de l’ONU va discuter jeudi d’un projet de résolution non contraignante exigeant “un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent” à Gaza ainsi que la libération des otages.