L’économie serbe menacée par la fermeture de la seule raffinerie du pays

La mise à l’arrêt depuis mardi de la seule raffinerie de Serbie pourrait avoir des conséquences pendant plusieurs années, mettre en péril des milliers d’emplois et priver l’Etat d’importantes recettes, mettent en garde plusieurs experts interrogés par l’AFP. Depuis le 9 octobre, NIS, principale entreprise pétrolière de Serbie, est sous le coup de sanctions américaines visant …

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Trump assure que Poutine “veut mettre fin à la guerre” en Ukraine

Donald Trump a assuré mercredi que Vladimir Poutine voulait “mettre fin à la guerre” en Ukraine, au lendemain d’une “très bonne rencontre” à Moscou entre le président russe et son émissaire Steve Witkoff, qui va discuter jeudi en Floride avec le négociateur ukrainien Roustem Oumerov.Depuis deux semaines, Washington cherche à faire adopter un plan pour …

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Rain forecasts raise fears in flood-hit Indonesia, Sri Lanka

Rain forecasts on Thursday raised fears of more damage in flood-hit Indonesia and Sri Lanka, after earlier deluges killed more than 1,500 people in four countries.In Indonesia, the weather agency warned the three hard-hit provinces on the island of Sumatra would see “moderate to heavy” rain between Thursday and Friday.The downpour started overnight and while it has not reached the same intensity as last week, it has frayed nerves in a region traumatised by flash floods and landslides.”We are afraid that if it rains suddenly, the flood will come again,” 54-year-old Sabandi told AFP at a shelter in Pandan, North Sumatra.The death toll in Indonesia rose to 836 on Thursday, with the majority killed in North Sumatra and Aceh provinces, national disaster mitigation agency spokesman Abdul Muhari told a press briefing.More than 800,000 people are displaced and over 500 remain missing, with patchy communications and electricity making it hard to confirm their whereabouts, the spokesman added.Sabandi, who goes by one name, said she was stranded on her roof for two days without food or water before she could evacuate.”My house was filled with mud,” she said — so high she couldn’t enter.- Losing sleep -Seasonal monsoons bring rainfall that farmers across Asia depend on, but climate change is making the phenomenon more erratic, unpredictable and deadly.Two separate weather systems drenched all of Sri Lanka, Sumatra, parts of southern Thailand and northern Malaysia last week.The scale of the disaster has made relief efforts challenging.In Indonesia’s Banda Aceh, an AFP reporter said the line for fuel at one gas station extended four kilometres (2.5 miles).The provincial governor led a relief group to the devastated Aceh Tamiang region late Wednesday, delivering 30 tons of necessities including drinking water, rice, instant noodles, biscuits, eggs and medicine, according to a statement.In nearby Langsa city, 49-year-old Erni sheltered with her family in an Islamic prayer hall after floods devastated their home.They had received enough drinking water and food aid to last a few days, but power outages and irregular access to clean water were making it difficult to clean up, Erni said.”The wardrobe, table, refrigerator — all are ruined,” she told AFP.”We honestly can’t sleep, constantly thinking about what if the flood comes again.”Elsewhere, survivors reported food shortages, price gouging and looting.- ‘This village is a cemetery’ -In Sri Lanka, forecasters said the northeast monsoon was due to arrive from Thursday afternoon.Landslide alerts were renewed for some of the worst-hit areas of the central Kandy region, and residents were advised not to return home as the saturated slopes could collapse under more rainfall.But some were searching for the missing on Thursday in the village of Hadabima, where 18 bodies have been pulled out of six homes flattened by landslides, survivor VK Muthukrishnan told AFP.Six people remained unaccounted for, the 42-year-old electrician said.”We can’t live here anymore because this village is now a cemetery,” Muthukrishnan said.At least 479 people have been killed in Sri Lanka, and hundreds remain missing, with the president appealing for international support.Authorities estimate they will need up to $7 billion to rebuild homes, industries and roads, a tough ask for a country still emerging from its worst-ever economic crisis three years ago.burs-sco/ami

S.Africa must tackle ‘xenophobic’ health clinic protests, court saysThu, 04 Dec 2025 11:29:56 GMT

South African authorities must do more to tackle a spate of “xenophobic” protests aimed at blocking access to clinics and hospitals to undocumented foreigners, a court ruled on Thursday.Members of a vigilante group known as Operation Dudula have for months protested at clinics in Gauteng and KwaZulu-Natal provinces, checking identity cards and refusing access to …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Inquiétude face à de nouvelles pluies prévues en Indonésie et au Sri Lanka

Des pluies attendues jeudi font craindre de nouveaux dégâts en Indonésie et au Sri Lanka, déjà durement touchés par les inondations qui ont fait plus de 1.500 morts dans quatre pays.En Indonésie, l’agence météorologique a averti que les trois provinces de Sumatra les plus touchées connaîtraient des pluies “modérées à fortes” entre jeudi et vendredi.L’agence indonésienne de gestion des catastrophes (BNPB) a actualisé jeudi soir son bilan qui atteint désormais 836 morts et 518 disparus, pour 839.000 habitants déplacés, dont 817.000 pour la seule province d’Aceh, la plus touchée.Le nombre de morts avait été annoncé au-delà de la barre des 800 mercredi soir avant d’être ramené, sans explications, à 776.Au Sri Lanka, le bilan s’établit à au moins 479 morts et plus d’1,5 million de sinistrés, soit la plus grave catastrophe naturelle subie par l’île d’Asie du Sud depuis le tsunami de 2004.Sur la grande île de Sumatra, dans l’ouest du vaste archipel indonésien, la pluie est de nouveau tombée dans la nuit de mercredi à jeudi mais jusqu’à présent à une intensité bien inférieure à celle qui a provoqué des crues soudaines et des glissements de terrain la semaine dernière.Une grande partie de l’Asie est actuellement en pleine saison de la mousson, qui provoque souvent des inondations.Mais deux systèmes météorologiques distincts ont déversé des pluies diluviennes sur l’ensemble du Sri Lanka, sur Sumatra, le nord de la Malaisie voisine et le sud de la Thaïlande la semaine dernière.Selon les experts, le changement climatique engendre des épisodes de pluie plus intenses car une atmosphère plus chaude contient davantage d’humidité, et des températures plus élevées dans les océans peuvent amplifier les tempêtes.En Indonésie, alors que les communications sont coupées dans de nombreuses régions de Sumatra et l’électricité irrégulière, des centaines de milliers d’habitants sont encore hébergés dans des abris temporaires.”Nous avons peur”, a confié Sabandi, une femme de 54 ans, réfugiée dans un abri à Pandan (Sumatra nord). “Nous craignons que si la pluie survient, les inondations reviennent”, a ajouté cette habitante qui ne porte qu’un seul nom.Traumatisée, elle a eu la vie sauve après avoir attendu sur son toit pendant deux jours, bloquée sans eau ni nourriture.”Ma maison était remplie de boue, il y en avait tellement que nous ne pouvions pas entrer”, raconte-t-elle.L’ampleur de la catastrophe à Sumatra rend les opérations de secours difficiles.À Banda Aceh, selon un journaliste de l’AFP, la file d’attente pour faire le plein dans une station-service s’étendait jeudi sur quatre kilomètres.Le gouverneur provincial a conduit un groupe de secours dans la région dévastée d’Aceh Tamiang mercredi soir, livrant 30 tonnes de produits de première nécessité, notamment de l’eau potable, du riz, des nouilles instantanées, des biscuits, des œufs et des médicaments, selon un communiqué.Dans la ville voisine de Langsa, Erni, âgée de 49 ans, a trouvé refuge avec sa famille dans une salle de prière islamique alors que sa maison a été dévastée. Mais elle reste inquiète.”Pour être honnête, nous n’arrivons pas à dormir, nous pensons constamment à ce qui se passerait si une nouvelle inondation survenait”, a-t-elle confié.- Mousson au Sri Lanka -Au Sri Lanka, l’agence météorologique a annoncé que des pluies de mousson devraient arriver à partir de jeudi après-midi sur le nord-est du pays.Les alertes aux glissements de terrain ont été renouvelées pour certaines des régions montagneuses centrales les plus touchées, et les habitants ont été priés de ne pas rentrer chez eux car les pentes saturées pourraient s’effondrer sous l’effet de nouvelles pluies.Mais jeudi, des recherches étaient en cours dans le village d’Hadabima pour retrouver les disparus. Dix-huit corps ont été extraits de six maisons détruites par des glissements de terrain, a déclaré à l’AFP un survivant, VK Muthukrishnan.Six personnes sont toujours portées disparues, a déclaré l’électricien de 42 ans. “Nous ne pouvons plus vivre ici car ce village est désormais un cimetière”, a-t-il dit.Le gouvernement a estimé mercredi à sept milliards de dollars le coût de la reconstruction, dans un pays en phase de fragile reprise depuis la grave crise économique en 2022.burs-sah-sco-ebe/pt

Inquiétude face à de nouvelles pluies prévues en Indonésie et au Sri Lanka

Des pluies attendues jeudi font craindre de nouveaux dégâts en Indonésie et au Sri Lanka, déjà durement touchés par les inondations qui ont fait plus de 1.500 morts dans quatre pays.En Indonésie, l’agence météorologique a averti que les trois provinces de Sumatra les plus touchées connaîtraient des pluies “modérées à fortes” entre jeudi et vendredi.L’agence indonésienne de gestion des catastrophes (BNPB) a actualisé jeudi soir son bilan qui atteint désormais 836 morts et 518 disparus, pour 839.000 habitants déplacés, dont 817.000 pour la seule province d’Aceh, la plus touchée.Le nombre de morts avait été annoncé au-delà de la barre des 800 mercredi soir avant d’être ramené, sans explications, à 776.Au Sri Lanka, le bilan s’établit à au moins 479 morts et plus d’1,5 million de sinistrés, soit la plus grave catastrophe naturelle subie par l’île d’Asie du Sud depuis le tsunami de 2004.Sur la grande île de Sumatra, dans l’ouest du vaste archipel indonésien, la pluie est de nouveau tombée dans la nuit de mercredi à jeudi mais jusqu’à présent à une intensité bien inférieure à celle qui a provoqué des crues soudaines et des glissements de terrain la semaine dernière.Une grande partie de l’Asie est actuellement en pleine saison de la mousson, qui provoque souvent des inondations.Mais deux systèmes météorologiques distincts ont déversé des pluies diluviennes sur l’ensemble du Sri Lanka, sur Sumatra, le nord de la Malaisie voisine et le sud de la Thaïlande la semaine dernière.Selon les experts, le changement climatique engendre des épisodes de pluie plus intenses car une atmosphère plus chaude contient davantage d’humidité, et des températures plus élevées dans les océans peuvent amplifier les tempêtes.En Indonésie, alors que les communications sont coupées dans de nombreuses régions de Sumatra et l’électricité irrégulière, des centaines de milliers d’habitants sont encore hébergés dans des abris temporaires.”Nous avons peur”, a confié Sabandi, une femme de 54 ans, réfugiée dans un abri à Pandan (Sumatra nord). “Nous craignons que si la pluie survient, les inondations reviennent”, a ajouté cette habitante qui ne porte qu’un seul nom.Traumatisée, elle a eu la vie sauve après avoir attendu sur son toit pendant deux jours, bloquée sans eau ni nourriture.”Ma maison était remplie de boue, il y en avait tellement que nous ne pouvions pas entrer”, raconte-t-elle.L’ampleur de la catastrophe à Sumatra rend les opérations de secours difficiles.À Banda Aceh, selon un journaliste de l’AFP, la file d’attente pour faire le plein dans une station-service s’étendait jeudi sur quatre kilomètres.Le gouverneur provincial a conduit un groupe de secours dans la région dévastée d’Aceh Tamiang mercredi soir, livrant 30 tonnes de produits de première nécessité, notamment de l’eau potable, du riz, des nouilles instantanées, des biscuits, des œufs et des médicaments, selon un communiqué.Dans la ville voisine de Langsa, Erni, âgée de 49 ans, a trouvé refuge avec sa famille dans une salle de prière islamique alors que sa maison a été dévastée. Mais elle reste inquiète.”Pour être honnête, nous n’arrivons pas à dormir, nous pensons constamment à ce qui se passerait si une nouvelle inondation survenait”, a-t-elle confié.- Mousson au Sri Lanka -Au Sri Lanka, l’agence météorologique a annoncé que des pluies de mousson devraient arriver à partir de jeudi après-midi sur le nord-est du pays.Les alertes aux glissements de terrain ont été renouvelées pour certaines des régions montagneuses centrales les plus touchées, et les habitants ont été priés de ne pas rentrer chez eux car les pentes saturées pourraient s’effondrer sous l’effet de nouvelles pluies.Mais jeudi, des recherches étaient en cours dans le village d’Hadabima pour retrouver les disparus. Dix-huit corps ont été extraits de six maisons détruites par des glissements de terrain, a déclaré à l’AFP un survivant, VK Muthukrishnan.Six personnes sont toujours portées disparues, a déclaré l’électricien de 42 ans. “Nous ne pouvons plus vivre ici car ce village est désormais un cimetière”, a-t-il dit.Le gouvernement a estimé mercredi à sept milliards de dollars le coût de la reconstruction, dans un pays en phase de fragile reprise depuis la grave crise économique en 2022.burs-sah-sco-ebe/pt

Stocks rise eyeing series of US rate cuts

European and Asian stock markets mostly rose Thursday after the latest batch of US data reinforced expectations that the Federal Reserve will cut US interest rates next week and into 2026.Wall Street rose for a second straight session Wednesday despite lingering concerns regarding high valuations in the tech sector.Bets on a December reduction for US interest rates had already surged after several Fed officials said supporting jobs was more important than keeping a lid on elevated inflation.The need for more action was further stoked by Wednesday’s data from payrolls firm ADP showing 32,000 posts were lost in November, compared with an expected rise of 10,000.The drop was the most since early 2023 and is the latest example of a stuttering American labour market.”Right now, the data argues for additional Fed funds rate cuts,” noted Elias Haddad, markets analyst at Brown Brothers Harriman & Co.”US labor demand is weak, consumer spending is showing early signs of cracking, and upside risks to inflation are fading.”After New York’s advance, Tokyo rallied more than two percent Thursday, with Hong Kong, Sydney, Taipei and Bangkok also finishing higher.London, Paris and Frankfurt all rose heading into afternoon sessions.A healthy 30-year Japanese government bond sale provided some support for Tokyo’s market, as it eased tensions about a possible rate hike from the Bank of Japan this month. The news compounded a strong response to a 10-year auction earlier in the week that settled some nerves.While market players remain confident that the Fed will continue to cut interest rates into the new year, economists at Bank of America still had a note of caution.”The most immediate source of volatility remains the US Federal Reserve,” they wrote.”While inflation has moderated and the trajectory of policy easing is intact, uncertainty around timing persists. Any delay in rate cuts could remain a source of volatility.”On currency markets, the dollar traded mixed and the Indian rupee wallowed at record lows of more than 90 against the greenback as investors grow increasingly worried about a lack of progress in India-US trade talks.- Key figures at around 1100 GMT -London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 9,703.48 pointsParis – CAC 40: UP 0.3 percent at 8,109.91Frankfurt – DAX: UP 0.6 percent at 23,846.64Tokyo – Nikkei 225: UP 2.3 percent at 51,028.42 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 25,935.90 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,875.79 (close)New York – Dow: UP 0.9 percent at 47,882.90 (close)Euro/dollar: UP at $1.1668 from $1.1667 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.3343 from $1.3352Dollar/yen: DOWN at 154.76 yen from 155.23 yenEuro/pound: UP at 87.44 pence from 87.39 penceBrent North Sea Crude: UP 0.5 percent at $62.97 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.6 percent at $59.30 per barrel

Les droits des enfants hospitalisés en psychiatrie gravement bafoués, alerte la contrôleure des lieux de privation de liberté

Il est urgent de garantir les droits des enfants hospitalisés en psychiatrie, gravement bafoués par l’usage de contention et d’isolement notamment, en créant un “statut du mineur hospitalisé” accompagné d’un plan national de réhabilitation de la pédopsychiatrie, selon la contrôleure générale des lieux de privation de liberté.La prise en charge actuelle des enfants admis en soins psychiatriques – le plus souvent pour une hospitalisation demandée par les parents ou découlant d’une décision de justice – entraîne “de nombreuses et graves atteintes à leurs droits fondamentaux” (garantis par la Convention internationale des droits de l’enfant et le Code de la santé publique), estime Dominique Simonnot dans un avis datant du 6 octobre et publié jeudi au Journal officiel.Cinquante-deux mille enfants âgés de 4 à 17 ans étaient hospitalisés en psychiatrie en 2023, selon l’agence technique de l’information sur l’hospitalisatoin (ATIH).  Basé sur de “nombreux signalements” et des visites d’établissements, l’avis appelle à faire “cesser sans délai” les atteintes subies par les enfants ayant besoin de soins de santé mentale, qu’elles résultent d’un “délabrement de certains services hospitaliers” ou de “l’approche inadaptée de certains professionnels”.Pourtant circonscrit par le législateur aux soins sans consentement – très rares pour les enfants, majoritairement hospitalisés pour des “soins libres” -, l’isolement des mineurs fait en effet l’objet d’un “recours massif”.Car un placement de mineur ordonné par un juge ne constitue pas nécessairement une hospitalisation sans consentement. Celle-ci n’est possible que dans deux cas: lorsque les troubles mentaux d’un mineur compromettent la sûreté des personnes ou portent gravement atteinte à l’ordre public, et lorsqu’il a été déclaré irresponsable pénalement, pour cause de trouble mental.Qu’ils soient hospitalisés en soins libres ou sans consentement, les enfants se retrouvent souvent pris en charge selon des modalités “nullement justifiées par leur état clinique”, “par des équipes insuffisamment formées, surchargées ou désemparées”, du fait d’une “grave crise de la pédopsychiatrie”, et souffrent “de nombreuses restrictions à leurs droits”.- “Quasi abandon” de scolarité -Parfois admis, faute de places dédiées, dans des unités pour adultes, ils peuvent être “hébergés à temps complet en chambre d’isolement” – quelquefois dépourvues de bouton d’appel -, “pour de longues durées”, les soignants n’étant “pas en mesure, faute de moyens, de les surveiller et de les protéger des adultes”. Cette privation de liberté est pourtant illégale hors du cadre des soins sans consentement.”Respect rarement assuré” de la volonté des enfants – jamais consultés sur les règles de vie imposées (privation de téléphone portable, rares visites autorisées…)-, absence de protection contre les violences liées à l’hospitalisation avec des adultes, contention, etc.: les atteintes graves aux droits des jeunes patients sont nombreuses. Et l’hospitalisation équivaut à un “quasi abandon” de la scolarité.Si nombre de soignants déplorent ces situations liées à un manque de moyens, matériels et humains, certains arguent du caractère thérapeutique de l’isolement et la contention, ce que ne justifie “aucune donnée probante”, selon la contrôleure. Ils se voilent aussi la face, juge-t-elle, par des “artifices de langage” comme d’appeler “chambre de soins intensifs” une chambre d’isolement, faisant ainsi “passer la contrainte pour un soin”. En visitant des établissements, Dominique Simonnot a notamment trouvé “un enfant de 12 ans isolé une journée entière”, d’autres “subissant des contentions pouvant durer plus d’une journée”, rapporte l’avis.Or “les mesures d’isolement et de contention prononcées à l’égard de mineurs en soins libres ne sont pas soumises au contrôle du juge, dès lors qu’elles ne sont pas censées exister”, et elles ne peuvent pas être contestées par le mineur, dont les droits ne sont de fait “presque jamais garantis”, dit l’avis. Pour remédier à ces graves abus, conclut la contrôleure générale des lieux de privation de liberté, les pouvoirs publics doivent instaurer un “statut légal du mineur hospitalisé en psychiatrie”, interdire expressément l’isolement et la contention des mineurs et donner aux établissements “les moyens d’offrir” aux enfants “une prise en charge adaptée à leurs besoins médicaux et éducatifs particuliers”.

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“Pas de nourriture”: après les inondations, les habitants de Sumatra face aux pénuries

Nur Apsyah a bravé la chaleur accablante pour faire la queue sous un soleil de plomb à Sumatra, région indonésienne dévastée par les inondations. Mais elle fait partie des rares chanceux qui ont pu obtenir une aide alimentaire.Des centaines de personnes se pressaient mercredi devant un entrepôt, à l’extérieur de Sibolga, ville côtière de Sumatra nord, presque entièrement coupée du monde en raison des dégâts causés aux voies d’accès.”On n’avait jamais vu ça à Sibolga auparavant”, témoigne la jeune femme de 28 ans, attendant avec ses parents tandis que des soldats en treillis militaire maintiennent l’ordre et supervisent la distribution de riz.”Il n’y a plus de nourriture, l’argent est épuisé, il n’y a plus de travail. Comment allons-nous manger ?”, se demande-t-elle, interrogée sur place par une équipe de l’AFP.Au moins 836 personnes ont péri à Sumatra à la suite d’inondations et de glissements de terrain qui ont enseveli des maisons, emporté des ponts et coupé les routes, selon un bilan communiqué jeudi soir par l’Agence de de gestion des catastrophes (BNPB).La ville portuaire de Sibolga, dans le district de Tapanuli central, a échappé aux sinistres les plus importants, mais elle est désormais coupée du monde par les dégâts à sa périphérie.Les habitants viennent s’approvisionner en carburant, en eau et en nourriture dans un entrepôt appartenant à Bulog, une entreprise publique d’approvisionnement alimentaire située en périphérie. Mais les ressources s’amenuisent dangereusement.Nur évoque une situation “d’urgence”, assurant que des supérettes de la ville ont récemment été pillées.”Des gens qui n’auraient pas dû faire ça l’ont fait parce qu’ils ne reçoivent aucune aide des autorités”, ajoute-t-elle.Le ministre indonésien en charge de la Coordination du Développement humain et de la Culture, Pratikno, a déclaré mercredi que la distribution de riz aux habitants s’inscrivait dans le cadre de ses efforts pour “alléger le fardeau de la population”.A Sibolga, ceux qui ont eu la chance de recevoir un peu d’aide doivent tremper leur doigt dans l’encre pour éviter la double distribution.Certains hommes portent des sacs de riz de 50 kilos sur leur dos, tandis que les femmes les portent sur leur tête.Les files d’attente devant l’entrepôt et les pompes à carburant ont commencé à se résorber, mais les prévisions de pluies ont ravivé les craintes de nouveaux dégâts et de pénuries.- Six heures de file d’attente – De nombreux magasins de la ville restent fermés faute d’électricité. Les rares encore ouverts dépendent de générateurs.Sahmila Pasaribu fait partie de ces habitants qui ont passé des heures à la recherche de produits de première nécessité. Mais même si elle avait de l’argent, “il n’y a rien à acheter”.”C’est triste qu’à cause d’une telle catastrophe tout soit devenu rare: le carburant, le riz, l’huile de cuisson”, déplore cette femme de 55 ans.Dans un bureau de la compagnie des eaux appartenant à la municipalité, Sopian Hadi remplit des bidons alors que l’attente s’allonge devant ce rare point d’eau.Il s’y rend régulièrement depuis une semaine car l’eau a été coupée dans sa maison.”Nous avons besoin d’eau pour notre vie quotidienne, c’est notre source de vie”, déclare le propriétaire d’une épicerie, âgé de 30 ans, qui appelle les autorités à agir urgemment.Il n’y a pas que l’eau qui manque, et l’homme d’expliquer qu’il a dû rester dans une file d’attente pendant six heures pour faire le plein de sa moto.Pour autant, Sopian refuse de sombrer: “Je ne suis pas désespéré, car pour survivre, (nous) ne pouvons pas désespérer”.