Quatre morts, dont trois enfants, lors de tirs pendant une fête d’anniversaire en Californie

Quatre personnes ont été tuées, dont trois enfants, et 11 autres ont été blessées lors d’une fête d’anniversaire en Californie, au cours d’une fusillade “ciblée” qui pourrait avoir été menée par plusieurs tireurs, selon les autorités.La tragédie a eu lieu samedi soir à Stockton (ouest), une ville d’environ 320.000 habitants située à une heure et …

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Internet: l’estimation d’âge par selfie en plein essor pour traquer les trop jeunes

De TikTok à Instagram en passant par les sites pornographiques, les plateformes en ligne traquent de plus en plus les utilisateurs trop jeunes. Les outils d’estimation d’âge par selfie vidéo gagnent du terrain, alimentant l’essor d’entreprises spécialisées.Poussée par de nouvelles législations plus strictes, notamment en Australie où l’interdiction des réseaux sociaux au moins de 16 …

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Au Liban, le pape apporte l’espoir et appelle à l’unité

Rencontre interreligieuse, discours aux jeunes et au clergé: Léon XIV devrait porter un message d’espoir et d’unité aux Libanais lundi, au deuxième jour de sa visite dans ce pays multiconfessionnel.Dès le matin, des milliers de fidèles enthousiastes se pressent sous une pluie battante le long de la route empruntée par le pape pour l’acclamer.”Nous sommes très heureux de la visite du pape, elle nous a rendu le sourire (..) après toutes les difficultés que nous avons traversées”, déclare à l’AFP Yasmine Chidiac.”Tout le monde va à Rome pour voir le pape, mais il est venu chez nous, et c’est la plus grande bénédiction (..) et un espoir pour le Liban”, affirme Thérèse Darouni, 65 ans, qui attend le passage du convoi papal devant chez elle, au nord de Beyrouth.Le chef de l’Eglise catholique a commencé sa journée par une visite à Annaya, un monastère qui abrite la tombe de Saint Charbel Makhlouf (1828-1898).Ce moine-ermite maronite, canonisé en 1977, est très populaire chez des Libanais de toutes les communautés dont beaucoup croient en ses miracles.- “Nous devons nous unir” -Devant le monastère, à 54 km au nord de Beyrouth, des hauts-parleurs diffusent des hymnes religieux et les fidèles agitent des drapeaux libanais et du Vatican.Les autorités ont décrété deux jours fériés au Liban, où la visite papale suscite un vif enthousiasme, malgré les craintes d’un retour de la guerre avec Israël.En dépit d’un cessez-le-feu intervenu il y a un an entre le Hezbollah pro-iranien et le pays voisin, l’armée israélienne a intensifié ces dernières semaines ses frappes au Liban.Le Liban est la seconde étape du premier déplacement international du pape américain, après une visite en Turquie marquée par le dialogue pour l’unité des chrétiens.Léon XIV est le troisième pape à effectuer une visite officielle au Liban, après Jean-Paul II en 1997 et Benoît XVI en 2012.Il doit prononcer lundi un discours devant les évêques, prêtres et religieux du pays au sanctuaire de Harissa, au pied de la statue de Notre-Dame du Liban qui surplombe la baie de Jounieh, sur la Méditerranée.Dans l’après-midi, deux autres moments forts sont prévus: une prière interreligieuse sur la place des Martyrs au centre de Beyrouth, un vaste espace emblématique symbole de mémoire nationale, et une rencontre avec des jeunes au patriarcat de Bkerké (nord).”Au moment où nous sommes confrontés à de nombreux problèmes économiques, sociaux et politiques, nous avons besoin d’espoir”, déclare Elias Abou Nasr Chaalan, 44 ans.”Nous devons nous unir en tant que Libanais, comme le pape a réuni les responsables et les chefs religieux lors de son arrivée, car c’est en restant unis que nous pouvons surmonter toutes les difficultés”, ajoute ce père de deux enfants.- “Modèle de coexistence” -Dimanche soir, tous les responsables politiques et religieux se sont rendus au palais présidentiel pour accueillir le souverain pontife.Dans un discours, le pape a appelé les Libanais à “rester” dans leur pays, où l’effondrement économique depuis 2019 a aggravé l’émigration massive, et à oeuvrer pour la “réconciliation”.Devant les dirigeants, il a appelé la classe politique à “se mettre au service du peuple avec engagement et dévouement”.La crise économique inédite qui a éclaté à l’automne 2019 et ruiné les Libanais a été imputée en grande partie à la négligence de la classe politique, régulièrement accusée de clientélisme communautaire et de corruption.Le système politique libanais garantit une parité unique dans la région entre musulmans et chrétiens,mais en dépit du rôle politique important que jouent ces derniers, ils ont vu leur nombre diminuer ces dernières décennies, en raison notamment du départ des jeunes. “La sauvegarde du Liban, unique modèle de coexistence” entre chrétiens et musulmans, “est un devoir pour l’humanité”, a déclaré dimanche soir le président Joseph Aoun, seul chef d’Etat arabe chrétien, devant le pape. “Car si ce modèle venait à disparaître, nul autre lieu ne pourrait le remplacer”.

Equity markets mixed as traders eye US data ahead of Fed decision

Asian and European equities were mixed Monday with investors awaiting the release of key US data that could play a role in Federal Reserve deliberations ahead of an expected interest rate cut next week.After November’s end-of-month rebound across world markets, confidence remains high amid speculation the US central bank could continue easing monetary policy into the new year.That has helped overcome lingering worries about an AI-fuelled tech bubble that some observers warn could pop and lead to a painful correction.While the odds on a third successive rate reduction on December 10 are hovering around 90 percent, traders will keep a close eye on this week’s batch of indicators to gauge the Fed’s desire to keep on cutting.Among the reports due for release are private jobs creation, services activity and personal consumption expenditure — the Fed’s preferred gauge of inflation.Bets on a cut surged in late November after several of the bank’s policymakers said they backed lower borrowing costs as they were more concerned about the flagging labour market than stubbornly high inflation.That helped markets recover the losses sustained in the first half of the month, and analysts said they could be in store for an end-of-year rally.”As the clouds of worry that cast an ominous shadow over markets through to mid-November gently dissipate, they give way to new emotions — notably the fear of not participating and the risk of underperforming benchmark targets,” said Pepperstone’s Chris Weston.However, he warned that “risk managers remain highly astute to the landmines that could still derail the improving risk backdrop through December”.He cited the possibility the Fed does not cut, or offers a “hawkish cut”, the Supreme Court’s possible decision on the legality of President Donald Trump’s trade tariffs, and jobs and inflation data.Meanwhile, reports that Trump’s top economic adviser Kevin Hassett — a proponent of rate cuts — is the frontrunner to take the helm at the Fed next year added to the upbeat mood.After last week’s healthy gains and Wall Street’s strong Thanksgiving rally, Asian equities were mixed.Hong Kong, Shanghai, Singapore and Bangkok rose, but Sydney, Seoul, Wellington, Manila, Mumbai and Taipei dipped.London, Frankfurt and Paris fell at the open.Tokyo sank 1.9 percent as the yen strengthened on expectations the Bank of Japan will lift interest rates this month.Governor Kazuo Ueda said it would “consider the pros and cons of raising the policy interest rate and make decisions as appropriate”, with Bloomberg saying traders saw a more than 60 percent chance of a move on December 19. That rose to 90 percent for a hike no later than January.Masamichi Adachi, UBS Securities chief economist for Japan, wrote: “The BoJ is likely to hike its policy rate at the December 19 meeting. Recent remarks and reports… suggest groundwork for a rate hike is underway, with market probability exceeding 50 percent.”But he said the yen would likely remain under pressure against the dollar, adding that Prime Minister Sanae Takaichi’s “preference for negative real rates may pressure (the) yen further”.Oil prices surged around two percent after OPEC+ confirmed it would not hike output in the first three months of 2026, citing lower seasonal demand.The decision comes amid uncertainty over the outlook for crude as traders look for indications of progress in Ukraine peace talks, which could lead to the return of Russian crude to markets.- Key figures at around 0815 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.9 percent at 49,303.28 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 26,033.26 (close)Shanghai – Composite: UP 0.7 percent at 3,914.01 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.2 percent at 9,701.41 Euro/dollar: UP at $1.1609 from $1.1604 on FridayPound/dollar: DOWN at $1.3222 from $1.3245Dollar/yen: DOWN at 155.36 yen from 156.10 yenEuro/pound: UP at 87.81 pence from 87.60 penceWest Texas Intermediate: UP 2.1 percent at $59.75 per barrelBrent North Sea Crude: UP 1.9 percent at $63.58 per barrelNew York – Dow: UP 0.6 percent at 47,716.42 (close)

Problème de logiciel: moins de 100 avions A320 restent immobilisés, annonce Airbus

Moins de 100 Airbus de la gamme A320 restent immobilisés en raison d’un logiciel de commandes vulnérable, sur les quelque 6.000 appareils potentiellement concernés, a annoncé lundi le constructeur aéronautique.”La très grande majorité” de ces appareils a été modifiée depuis l’annonce de ce problème vendredi, a précisé Airbus dans un communiqué, en disant œuvrer avec les compagnies aériennes à “la modification de moins de 100 appareils restants pour s’assurer qu’ils peuvent être remis en service”.Le géant industriel européen avait annoncé vendredi soir un rappel concernant son monocouloir à succès pour remplacer de toute urgence un logiciel de commande vulnérable aux radiations solaires, après un incident fin octobre aux États-Unis.Un vol de la compagnie américaine JetBlue reliant Cancun au Mexique à Newark près de New York avait dû se poser en urgence à Tampa, en Floride, après avoir brutalement piqué vers le bas.Airbus, qui avait exhorté vendredi ses clients à “arrêter immédiatement les vols” d’environ 6.000 appareils concernés, a pu rapidement intervenir sur des milliers d’aéronefs vendredi et samedi, atténuant les craintes de perturbations de grande ampleur sur le trafic aérien mondial.EasyJet, l’un des plus gros exploitants de la gamme A320, a indiqué lundi avoir réussi à mettre à jour l’avionique de tous ses appareils concernés “sans perturbation de notre programme de vols” pendant le week-end. L’ultra low-cost Wizz Air a également signalé lundi n’avoir dû effectuer “aucune annulation de vol” lors du processus, qui est terminé pour l’ensemble de sa flotte affectée.L’A320, dans ses nombreuses variantes, est l’appareil commercial civil le plus vendu au monde. Entré en exploitation en 1988, il avait été livré fin septembre à 12.257 exemplaires.Le chiffre d’une centaine d’A320 restant à modifier avait été évoqué dès samedi matin par le ministre français des Transports, Philippe Tabarot, mais Airbus ne l’avait pas jusqu’alors confirmé.Lundi, le constructeur a renouvelé ses excuses “pour les difficultés et les retards occasionnés aux passagers et aux compagnies” par cette situation, en les remerciant de “leur compréhension vis-à-vis d’une décision de donner la priorité absolue à la sécurité”.

‘As easy as making tea’: Latest Kohli masterclass dispels doubts

Virat Kohli dispelled any doubts about his enduring quality with the 50-over World Cup on the horizon after a match-winning century for India against South Africa.The 37-year-old struck 135 off 120 balls — his 52nd one-day international hundred — to guide the hosts to a 17-run win in the opening match of the three-game series in Ranchi on Sunday.Kohli, who now plays only the 50-over format after retiring from Tests and T20s, starred alongside fellow veteran Rohit Sharma, 38.Their futures have been widely debated, with chief selector Ajit Agarkar recently noting that it was rare for players to remain dominant while featuring in just one format of the game.But Kohli’s latest knock — his 83rd international century across formats — silenced any immediate doubts about his longevity.The batsman is targeting the ODI World Cup in 2027.”I don’t see any reason to talk about his future,” batting coach Sitanshu Kotak said. “It’s just the way he’s batting, it’s just brilliant… The way he’s performing, the way he maintains his fitness, there are no questions about anything.”Kohli shared a 136-run stand for the second wicket with Rohit, who hit 57 for his 60th ODI half-century, as India piled up 349-8. Kohli looked in especially imperious touch, hitting 11 fours and seven sixes in a fluent display.Questions about a possible Test comeback resurfaced after India’s recent 2-0 series loss to South Africa, but Kohli reiterated his commitment to the ODI format.”Yes, that’s how it’s always going to be,” he said. “I’m just playing one form of the game.”With 554 international matches under his belt, Kohli, popularly known as ‘King Kohli’ for his prolific run-scoring, said experience and mental sharpness guided his preparation now. “You know, I’ve never been a big believer of a lot of preparation, if that makes sense,” he said.”All my cricket has been mental. As long as I feel mentally I can play the game, I work physically very hard every day of my life.”It’s got nothing to do with cricket anymore. It’s the way I live.”Senior cricket journalist Ayaz Memon said the performance was a statement of intent from India’s senior duo. “Rohit and Kohli have served notice again that their ambition of playing the 2027 ODI World Cup is not misplaced,” he said in a social media post.Former opener Virender Sehwag said: “Virat Kohli has once again shown that making runs for him is as easy as we make tea. “Kohli is not chasing records, records are chasing Kohli. His hunger and passion remain the same today. King stays king!”

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

En Provence, champ libre pour l’essor de l’amande et de la pistache

Dans un atelier qui embaume la pâte d’amande, des employés enfournent des plateaux de calissons. La traditionnelle confiserie de Provence est de plus en plus fabriquée avec des amandes locales, dont la culture est relancée depuis une décennie.Dans le sillon de l’amande, la pistache s’implante aussi en Provence, en Occitanie et en Corse, encore timidement mais portée par la volonté des agriculteurs de se diversifier face aux difficultés économiques et au réchauffement climatique.Et si la Californie, géant mondial du secteur, inonde les marchés, les producteurs français mettent en avant conscience écologique et fierté de produits haut de gamme.Dans les ateliers du Roy René, confiserie d’Aix-en-Provence, 50 tonnes d’amandes françaises sont désormais utilisées pour certains produits phares: calissons traditionnels, nougats ou pralines.Quand la maison est rachetée en 2014 par l’entrepreneur Olivier Baussan, elle importe des amandes américaines et espagnoles, rappelle le responsable communication Alexis Bertucat. Rapidement germe l’idée de replanter des amandiers.D’une part pour “retrouver une tradition” remontant au 15e siècle. “Si on fait des calissons à Aix-en-Provence, c’est qu’il y avait des producteurs d’amandes tout autour”, poursuit M. Bertucat.Volonté aussi d’instaurer des circuits courts. “Si on prend des amandes plus proches de chez nous, on fait baisser l’impact carbone.”- “Respectueuse de l’environnement” -La France compte désormais plus de 2.700 hectares d’amandiers, selon des chiffres officiels. La production (fruit débarrassé de sa coque) est d’environ 1.200 tonnes explique à l’AFP le producteur François Moulias.Une récolte qui “continuera d’augmenter” mais restera “toujours faible au regard du marché”, reconnaît-il, évoquant des importations frôlant les 50.000 tonnes.”Avec nos pratiques agronomiques plus vertueuses, on ne peut pas avoir les rendements des Américains”, ajoute M. Moulias indiquant que l’amande française “consomme cinq fois moins d’eau” que la californienne.En 2018, il cofonde avec l’ancien ministre Arnaud Montebourg la Compagnie des Amandes, qui s’associe aux agriculteurs pour planter des amandiers sur leurs terrains. L’entreprise dispose aujourd’hui de 230 hectares de vergers “sur tout l’arc méditerranéen”: Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Hérault et Aude.Une usine de transformation a été lancée en octobre. Elle approvisionne des artisans –chocolatiers, producteurs de nougat ou de macarons –comme Ladurée– et des grandes surfaces. Pour l’industrie cosmétique, les amandes se déclinent en poudre ou en huile.L’ambition: “Apporter au consommateur final une amande plus goûteuse, plus respectueuse de l’environnement et produite localement.”- “Résister aux sécheresses” -Dès 2011, Fabien Dauphin, producteur de cerises, s’est lancé dans l’amande comme “culture de diversification.”Il marche ainsi dans les pas de son arrière-grand-père, qui possédait des amandiers avant que le grand gel des années 1950 ne terrasse la filière.Aujourd’hui, M. Dauphin -président du syndicat des producteurs d’amande de Provence- possède 22 hectares à Cucuron. Ses amandes représentent la moitié de ses revenus, notamment grâce aux ventes en ligne, sur les marchés et dans des épiceries fines.”Ca reste un marché de niche. Nos clients sont souvent des gens à fort pouvoir d’achat”, reconnaît-il.Il réfléchit à se lancer dans la pistache. “C’est vraiment deux filières jumelles: on a besoin du même matériel et surtout, on a les mêmes clients.”Si la pistache française en est à ses débuts –550 hectares plantés, une récolte annuelle de 200 kilos–, dans un bassin méditerranéen enchaînant des records de canicule, la culture apparaît “fortement résiliente face au changement climatique”, explique Benoit Dufay, du Syndicat France Pistache.Le pistachier “résiste très bien aux sécheresses”, poursuit-il, même si pour garantir le rendement il faut “irriguer un minimum.”L’initiative a débuté en 2018 avec des agriculteurs et entrepreneurs locaux. La production s’oriente vers “un marché plutôt premium” valorisant un produit “100% français”.Mais pour des volumes conséquents il faudra attendre: les premières récoltes n’arrivent que six ans après avoir planté et les producteurs cherchent surtout une diversification, explique M. Dufay, dont le syndicat compte 130 adhérents.”Un vigneron qui diversifie, le but, ce n’est pas qu’il arrête totalement la vigne”, plaide-t-il. “Quand vous avez une culture qui ne se porte pas bien une année, vous avez la culture numéro deux qui permet d’assurer quand même un revenu.”