David Rachline démissionne de la vice-présidence du RN

David Rachline, maire de Fréjus (Var) et ancienne étoile montante du RN, a annoncé mardi dans un communiqué démissionner de son poste de vice-président du parti d’extrême droite pour éviter que les soupçons de malversations pesant sur lui ne soient instrumentalisés contre le parti.En début de matinée, Marine Le Pen, présidente des députés RN, avait déclaré qu’elle ne souhaitait plus que M. Rachline, dont elle a été très proche, soit vice-président du parti, et que la question était “en voie de règlement”.Déjà “en retrait” depuis plusieurs mois, M. Rachline a expliqué dans son communiqué: “Je prends également la décision de démissionner de ma vice-présidence du Rassemblement National, pour éviter que les accusations médiatiques portées à mon encontre ne soient utilisées de façon malveillante pour nuire à la dynamique du RN”.Il restera adhérent au RN et “attaché aux idées (qu’il) défend depuis l’âge de 15 ans” même si, comme en 2020 et dans un souci selon lui de rassemblement “au-delà des étiquettes partisanes et des débats nationaux”, il n’a pas sollicité l’investiture du RN en vue de briguer un troisième mandat à la mairie de Fréjus en 2026.Conseiller municipal à 20 ans, maire et sénateur à 26 ans, M. Rachline a dirigé le Front national de la jeunesse et la campagne de Marine Le Pen pour la présidentielle de 2017.En 2022, il a été propulsé deuxième vice-président du RN, qui avait auparavant érigé Fréjus, cité balnéaire de 57.000 habitants, en vitrine du projet lepéniste, y organisant souvent ses rentrées politiques. Mais les liens se sont distendus après la publication fin 2023 du livre “Les Rapaces” de la journaliste Camille Vigogne Le Coat, qui dénonce en particulier des marchés truqués et des arrangements avec un puissant entrepreneur local de BTP. De “pures inventions”, répète M. Rachline, qui poursuit la journaliste en justice mais fait aussi l’objet d’une enquête pour corruption. Dans cette affaire, des perquisitions ont été menées en mars à la mairie et chez des entrepreneurs. Le tribunal correctionnel de Draguignan doit par ailleurs se prononcer le 27 janvier sur une affaire de prise illégale d’intérêts, dans laquelle M. Rachline est jugé pour ne pas être sorti pendant des délibérations du conseil municipal portant sur ses nominations à la tête de deux sociétés d’économie mixte. Le parquet a requis 10.000 euros d’amende et suggéré que la peine complémentaire d’inéligibilité, automatique en cas de condamnation, soit assortie du sursis.

Incendie de Hong Kong: au moins 156 morts, les autorités annoncent une enquête “indépendante”

Le dirigeant de Hong Kong a annoncé mardi la création d’un “comité indépendant” pour enquêter sur les causes de l’incendie qui a ravagé un complexe résidentiel la semaine dernière, faisant au moins 156 morts.Selon les autorités, les flammes se sont propagées rapidement via les filets utilisés sur des échafaudages, non conformes aux normes incendie.Le feu …

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Pérou: 12 morts et 30 disparus après un glissement de terrain dans un port fluvial

La Marine péruvienne recherche lundi soir au moins 30 personnes portées disparues depuis qu’un glissement de terrain a fait couler deux bateaux amarrés dans un port fluvial du centre du pays, tuant 12 passagers dont quatre enfants. L’éboulement est survenu lundi à l’aube dans le port d’Iparia, dans la région amazonienne d’Ucayali, où la saison des …

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Inondations en Asie : course contre la montre pour venir en aide aux survivants

En Indonésie, où les inondations et glissements de terrain ont fait plus de 700 morts et plus d’un million de déplacés, selon un dernier bilan, l’urgence est désormais d’acheminer de la nourriture aux sinistrés dans des zones totalement isolées, alors que les intempéries en Asie du Sud-Est et au Sri Lanka ont fait plus de 1.300 morts.Les pluies torrentielles de la mousson, associées à deux cyclones tropicaux distincts la semaine dernière, ont déversé des trombes d’eau sur l’ensemble du Sri Lanka et certaines régions de Sumatra (Indonésie), du sud de la Thaïlande et du nord de la Malaisie.Le bilan en Indonésie s’est encore alourdi mardi soir pour atteindre 712 morts et plus de 2.500 blessés. Le nombre de disparus a également augmenté passant de 475 à 507, a indiqué l’Agence nationale de gestion des catastrophes laissant craindre un bilan encore plus dramatique, tandis que 1,1 million d’habitants ont été évacués.Au Sri Lanka, 465 personnes ont trouvé la mort, 366 sont portées disparues et 1,7 million d’habitants sont sinistrés, selon le dernier bilan communiqué mardi par l’Agence srilankaise de gestion des catastrophes (DMC). De vastes zones de ces pays mais aussi des Philippines, du Vietnam, de Birmanie, ainsi que des portions du Cambodge et du Laos, ont enregistré des cumuls de pluie jamais observés en novembre par l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) depuis 2012. La quasi-totalité du Sri Lanka a également connu des pluies record, selon l’analyse par l’AFP de ces données météorologiques américaines.Selon les experts, le changement climatique engendre des épisodes de pluie plus intenses car une atmosphère plus chaude contient davantage d’humidité, et des températures plus élevées dans les océans peuvent amplifier les tempêtes.- Craintes de pénuries -Un autre facteur pourrait également avoir joué un rôle : la déforestation qui défigure Sumatra.Dans la région d’Aceh, à l’extrémité occidentale de Sumatra, déjà meurtrie par le tsunami dévastateur de 2004, ceux qui en ont les moyens constituent des réserves par crainte de pénuries, ont indiqué des habitants à l’AFP.”Les routes sont en grande partie coupées dans les zones inondées”, a déclaré Erna Mardhiah, 29 ans, qui patiente depuis déjà deux heures dans une longue file d’attente à une station-service de Banda Aceh.”Les gens craignent de manquer de carburant”, dit-il.La nourriture se fait si rare que les prix explosent. “La plupart des choses sont déjà hors de prix… les piments à eux seuls coûtent désormais jusqu’à 300.000 roupies le kilo (15,5 euros), c’est probablement pourquoi les gens achètent en panique”, a-t-il dit.Lundi, le gouvernement indonésien a annoncé l’envoi de 34.000 tonnes de riz et de 6,8 millions de litres d’huile de cuisson aux trois provinces les plus touchées: Aceh, Sumatra Nord et Sumatra Ouest.”Il ne peut y avoir aucun retard”, a enjoint le ministre de l’Agriculture, Andi Amran Sulaiman, alors que beaucoup ont appelé le président Prabowo Subianto à décréter l’état d’urgence. Les organisations humanitaires ont indiqué qu’elles s’efforçaient d’acheminer de l’aide vers les zones sinistrées, tout en avertissant que les marchés locaux étaient à court de produits de première nécessité et que les prix des produits disponibles avaient triplé.”Les communautés de toute la province d’Aceh courent un grave risque de pénurie alimentaire et de famine si les chaînes d’approvisionnement ne sont pas rétablies dans les sept prochains jours”, a prévenu l’organisation caritative Islamic Relief.- Une crue “irrésistible” -Dans les différentes provinces de Sumatra, où le bilan pourrait encore s’alourdir alors que 472 personnes sont toujours portées disparues et 2.600 ont été blessées, les habitants évoquent des scènes terrifiantes, face à la montée soudaine des eaux.La crue a été “irrésistible, comme une vague de tsunami”, a témoigné Zamzami, un habitant de Aceh Est.”Nous ne pouvons pas expliquer à quel point le flot paraissait immense”, a dit cet homme de 33 ans, qui, comme beaucoup d’Indonésiens, ne porte qu’un seul nom.Une autre tempête a provoqué de fortes précipitations au Sri Lanka – il s’agit de la pire catastrophe naturelle subie par l’île depuis le tsunami de 2004.Le président Anura Kumara Dissanayake, qui a déclaré l’état d’urgence, s’est engagé samedi à reconstruire les zones dévastées.L’armée de l’air srilankaise, appuyée par ses homologues indienne et pakistanaise, a procédé à l’évacuation de résidents bloqués et à la livraison de nourriture.Les pluies se sont calmées dans tout le pays, mais les alertes aux glissements de terrain restent en vigueur dans la majeure partie de la région centrale la plus touchée, ont indiqué les autorités.burs-sah-ebe/clr/alv/thm

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Inondations en Asie : course contre la montre pour venir en aide aux survivants

En Indonésie, où les inondations et glissements de terrain ont fait plus de 700 morts et plus d’un million de déplacés, selon un dernier bilan, l’urgence est désormais d’acheminer de la nourriture aux sinistrés dans des zones totalement isolées, alors que les intempéries en Asie du Sud-Est et au Sri Lanka ont fait plus de 1.300 morts.Les pluies torrentielles de la mousson, associées à deux cyclones tropicaux distincts la semaine dernière, ont déversé des trombes d’eau sur l’ensemble du Sri Lanka et certaines régions de Sumatra (Indonésie), du sud de la Thaïlande et du nord de la Malaisie.Le bilan en Indonésie s’est encore alourdi mardi soir pour atteindre 712 morts et plus de 2.500 blessés. Le nombre de disparus a également augmenté passant de 475 à 507, a indiqué l’Agence nationale de gestion des catastrophes laissant craindre un bilan encore plus dramatique, tandis que 1,1 million d’habitants ont été évacués.Au Sri Lanka, 465 personnes ont trouvé la mort, 366 sont portées disparues et 1,7 million d’habitants sont sinistrés, selon le dernier bilan communiqué mardi par l’Agence srilankaise de gestion des catastrophes (DMC). De vastes zones de ces pays mais aussi des Philippines, du Vietnam, de Birmanie, ainsi que des portions du Cambodge et du Laos, ont enregistré des cumuls de pluie jamais observés en novembre par l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) depuis 2012. La quasi-totalité du Sri Lanka a également connu des pluies record, selon l’analyse par l’AFP de ces données météorologiques américaines.Selon les experts, le changement climatique engendre des épisodes de pluie plus intenses car une atmosphère plus chaude contient davantage d’humidité, et des températures plus élevées dans les océans peuvent amplifier les tempêtes.- Craintes de pénuries -Un autre facteur pourrait également avoir joué un rôle : la déforestation qui défigure Sumatra.Dans la région d’Aceh, à l’extrémité occidentale de Sumatra, déjà meurtrie par le tsunami dévastateur de 2004, ceux qui en ont les moyens constituent des réserves par crainte de pénuries, ont indiqué des habitants à l’AFP.”Les routes sont en grande partie coupées dans les zones inondées”, a déclaré Erna Mardhiah, 29 ans, qui patiente depuis déjà deux heures dans une longue file d’attente à une station-service de Banda Aceh.”Les gens craignent de manquer de carburant”, dit-il.La nourriture se fait si rare que les prix explosent. “La plupart des choses sont déjà hors de prix… les piments à eux seuls coûtent désormais jusqu’à 300.000 roupies le kilo (15,5 euros), c’est probablement pourquoi les gens achètent en panique”, a-t-il dit.Lundi, le gouvernement indonésien a annoncé l’envoi de 34.000 tonnes de riz et de 6,8 millions de litres d’huile de cuisson aux trois provinces les plus touchées: Aceh, Sumatra Nord et Sumatra Ouest.”Il ne peut y avoir aucun retard”, a enjoint le ministre de l’Agriculture, Andi Amran Sulaiman, alors que beaucoup ont appelé le président Prabowo Subianto à décréter l’état d’urgence. Les organisations humanitaires ont indiqué qu’elles s’efforçaient d’acheminer de l’aide vers les zones sinistrées, tout en avertissant que les marchés locaux étaient à court de produits de première nécessité et que les prix des produits disponibles avaient triplé.”Les communautés de toute la province d’Aceh courent un grave risque de pénurie alimentaire et de famine si les chaînes d’approvisionnement ne sont pas rétablies dans les sept prochains jours”, a prévenu l’organisation caritative Islamic Relief.- Une crue “irrésistible” -Dans les différentes provinces de Sumatra, où le bilan pourrait encore s’alourdir alors que 472 personnes sont toujours portées disparues et 2.600 ont été blessées, les habitants évoquent des scènes terrifiantes, face à la montée soudaine des eaux.La crue a été “irrésistible, comme une vague de tsunami”, a témoigné Zamzami, un habitant de Aceh Est.”Nous ne pouvons pas expliquer à quel point le flot paraissait immense”, a dit cet homme de 33 ans, qui, comme beaucoup d’Indonésiens, ne porte qu’un seul nom.Une autre tempête a provoqué de fortes précipitations au Sri Lanka – il s’agit de la pire catastrophe naturelle subie par l’île depuis le tsunami de 2004.Le président Anura Kumara Dissanayake, qui a déclaré l’état d’urgence, s’est engagé samedi à reconstruire les zones dévastées.L’armée de l’air srilankaise, appuyée par ses homologues indienne et pakistanaise, a procédé à l’évacuation de résidents bloqués et à la livraison de nourriture.Les pluies se sont calmées dans tout le pays, mais les alertes aux glissements de terrain restent en vigueur dans la majeure partie de la région centrale la plus touchée, ont indiqué les autorités.burs-sah-ebe/clr/alv/thm

Cyclone turns Sri Lanka’s tea mountains into death valley

In the mist-draped mountains of Sri Lanka’s tea country, rescuers were still plucking bodies from the reddish-brown mud on Tuesday after last week’s cyclone, the island’s worst natural disaster in decades.At least 465 people were killed, according to disaster officials, with another 366 missing.Sri Lanka’s Air Force has been combing the landslide-struck landscape, surveying the damage and ferrying food and other essential supplies to marooned residents.Though the rain has stopped, recovery has just begun.As the first journalist for foreign media to join a relief mission over the tea-growing region, AFP photographer Ishara Kodikara saw a swathe of the country destroyed after slips of soil flattened everything in their paths, including roads and the vehicles that were on them.The roof of some houses peaked through the mud, while the rest of the buildings were swallowed by the torrents of soil unleashed by Cyclone Ditwah.Jagged tears in the mountainsides revealed churned-up expanses of earth, with a few patches of the lush vegetation still clinging nearby in stark contrast. There was no sign of human life in the wrecked landscape.In the central Welimada area, now inaccessible to heavy vehicles, rescue workers pulled 11 bodies from the mud on Monday and appealed for help to search for dozens more.In some places, entire slopes have been sheared away, leaving ochre wounds slicing through the dense plantation greenery.- Swallowed by landslides -The full extent of the damage to tea plantations, factories and tea pickers is not yet clear, but local media reported the industry has been hard hit.What were once thick, unbroken canopies of tea are now wide channels of mud and debris.The main roadway has been swallowed by landslides, buried under heaps of mud, rock and uprooted vegetation. Only a few stray pieces of tarmac remain, suggesting where the road once was.The authorities say they have given top priority to reopening road access to the region, which is still supplied by air.Helicopters from neighbouring India and Pakistan have also been deployed to evacuate tourists and the sick.On the relief mission AFP attended on Tuesday, the VVIP Bell-412 aircraft had its seats removed to make room for food and other essential supplies.It ferried water and dry rations to stranded residents of Nuwara Eliya, in the heart of the tea country and 100 kilometres (60 miles) east of Colombo.Rescuers expect the death toll to rise as they regain access to areas that had been cut off from electricity and telephones for days.The disaster is already the deadliest since the Boxing Day earthquake and tsunami of 2004, which devastated Sri Lanka’s coastline.This time, the entire country has been affected either by landslides or floods.President Anura Kumara Dissanayake has declared a state of emergency, and appealed for international assistance.

Race to get aid to Asia flood survivors as death toll tops 1,300

Governments and aid groups in Indonesia and Sri Lanka worked Tuesday to rush aid to hundreds of thousands stranded by deadly flooding that has killed more than 1,300 people in four countries.Torrential monsoon season deluges paired with two separate tropical cyclones last week dumped heavy rain across Sri Lanka and parts of Indonesia’s Sumatra, southern Thailand and northern Malaysia.Climate change is producing more intense rain events because a warmer atmosphere holds more moisture, and warmer oceans can turbocharge storms.AFP analysis of US weather data showed several flood-hit regions across Asia experienced their highest November rainfall totals since 2012.The floodwaters have now largely receded, but the devastation means hundreds of thousands of people are living in shelters and struggling to secure clean water and food.In Indonesia’s Aceh, one of the worst-affected regions, people told AFP that anyone who could afford to was stockpiling.”Road access is mostly cut off in flood-affected areas,” 29-year-old Erna Mardhiah said as she joined a long queue at a petrol station in Banda Aceh.”People are worried about running out of fuel,” she added from the line she had been waiting in for two hours.The pressure has affected prices.”Most things are already sky-high… chillies alone are up to 300,000 rupiah ($18) per kilo, so that’s probably why people are panic-buying,” she said.On Monday, Indonesia’s government said it was sending 34,000 tons of rice and 6.8 million litres of cooking oil to the three worst-affected provinces, Aceh, North Sumatra and West Sumatra.”There can be no delays,” Agriculture Minister Andi Amran Sulaiman said.But Alfian, a resident in Banda Aceh, told AFP the government had been “very slow, especially in ensuring basic necessities”.- Food shortage risk -Even areas that were not directly affected were seeing shortages because of blocked transport links.In Dolok Sanggul in North Sumatra, one resident told AFP he had been lining up since Monday afternoon for fuel, and spent the night sleeping in his car.”When we were about to enter the gas station, the fuel ran out,” he said.Aid groups warned that local markets were running out of essential supplies and prices had tripled.”Communities across Aceh are at severe risk of food shortages and hunger if supply lines are not reestablished in the next seven days,” said charity group Islamic Relief, which has sent a shipment of 12 tonnes of food aboard an Indonesian navy vessel.By Tuesday afternoon, the toll across Sumatra had risen to 712, but the number of missing was also rising, with 500 people still listed.And 1.2 million people have been forced from their homes, the disaster agency said.Survivors have described terrifying waves of water that arrived without warning.In East Aceh, Zamzami said the floodwaters had been “unstoppable, like a tsunami wave”.”We can’t explain how big the water seemed, it was truly extraordinary,” said the 33-year-old, who like many Indonesians goes by one name.The weather system that inundated Indonesia also brought heavy rain to southern Thailand, where at least 176 people were killed.Across the border in Malaysia, two more people were killed.- Colombo floodwaters recede -A separate storm brought heavy rains across all of Sri Lanka, triggering flash floods and deadly landslides that killed at least 465 people.Another 366 remain missing, and an official in the central town of Welimada told local reporters he expected the toll to rise, as his staff dug through the mud looking for victims buried by landslides.President Anura Kumara Dissanayake has declared a state of emergency to deal with what he called the “most challenging natural disaster in our history”.Unlike his Indonesian counterpart, he has called for international aid.Sri Lanka’s air force, backed by counterparts from India and Pakistan, has been evacuating stranded residents and delivering food and other supplies.Some 1.7 million people were affected by the floods and landslides, officials said.In the capital Colombo, floodwaters were slowly subsiding on Tuesday. Rains have eased across the country, but landslide alerts remain in force across most of the hardest-hit central region, officials said.burs-sah/aj/ami