Deux chasseurs jugés pour avoir tué un cerf sur la propriété de Luc Besson

Plusieurs amendes et un stage de sensibilisation ont été requis mardi au tribunal judiciaire d’Argentan (Orne) à l’encontre de deux chasseurs qui avaient abattu en février un cerf sur le domaine du réalisateur Luc Besson et sous les yeux de sa mère.”Ils ont tué l’animal comme des sauvages en rentrant chez une dame de 85 ans sans rien lui demander. Elle n’a jamais demandé à ce qu’on l’achève. C’est odieux”, a déclaré Luc Besson à la barre.Les faits s’étaient déroulés le 21 février 2025 à Cisai-Saint-Aubin (Orne). La scène avait été largement diffusée sur les réseaux sociaux.”Ce cerf vient dormir dans le jardin parce que c’est +safe+ (sûr, ndlr) pour lui. Ils ont enfreint les règles de sécurité pour aller massacrer un cerf”, a ajouté le réalisateur du Grand Bleu, âgé de 66 ans.Un des deux chasseurs poursuivis a expliqué au tribunal qu’il avait été “obligé de tuer” le cerf car “il souffrait et agonisait sur la terrasse. Il fallait abréger ses souffrances”.”Je conçois que ce soit traumatisant. Le cerf pouvait être dangereux pour les chiens ou pour Madame qui était sortie. J’ai fait ce qui me paraissait le mieux à l’instant T. On n’est pas des voyous”, s’est défendu le chasseur, âgé de 41 ans.L’inspecteur de l’Office français de la biodiversité (OFB) a lui estimé que le cerf “n’était pas mortellement atteint” et qu'”on aurait pu agir différemment”.Les deux chasseurs ont comparu notamment pour “chasse non autorisée sur le terrain d’autrui” et “chasse à l’aide d’un engin, instrument, mode ou moyen prohibé”. Dans ses réquisitions, le procureur Sébastien Chesneau a estimé que cette scène “n’aurait jamais dû avoir lieu” car “la sécurité est un point essentiel dans la chasse”, soulignant que les chasseurs étaient “entrés illicitement sur la propriété d’autrui”. “Il n’y a pas de blessure mortelle après analyse hormis le coup de dague”, a également pointé le magistrat.Outre des amendes et un stage de sensibilisation, le magistrat a requis un retrait du permis de chasse pour les mis en cause avec interdiction de le repasser pendant un an.La défense de Luc Besson a demandé un euro symbolique pour le réalisateur et sa mère.Plusieurs associations de défense des animaux se sont constituées parties civiles.Le jugement a été mis en délibéré au mardi 20 janvier à 14H00.

Trump slams ‘decaying’ Europe and pushes Ukraine on elections

US President Donald Trump deepened his rift with Europe in an interview published Tuesday, calling it “decaying” and blasting key allies as “weak” over immigration and Ukraine.Speaking to Politico, Trump also called on Ukraine to hold elections despite Russia’s invasion and questioned whether the country is truly democratic under President Volodmyr Zelensky.Trump doubled down on his recent extraordinary criticisms of Europe, following the release of the new US national security strategy last week that recycled far-right tropes as it warned of civilizational decline on the continent.”Most European nations, they’re, they’re decaying. They’re decaying,” Trump told Politico in the interview, conducted Monday.The 79-year-old billionaire, whose political rise to power was built on inflammatory language about migration, echoed far-right talking points as he said that Europe’s policies on migrants were a “disaster.””They don’t want to send them back to where they came from,” Trump said.The Trump administration’s strategy sparked alarm in Europe — where most countries are part of the US-led NATO alliance — by calling for the cultivation of “resistance” in the EU.Asked if European countries would not remain US allies if they failed to embrace his migration policies, Trump replied that “it depends.””I think they’re weak, but they also want to be so politically correct,” Trump said.He listed countries including Britain, France, Germany, Poland and Sweden that he said were being “destroyed” by migration, and launched a new attack on the “horrible, vicious, disgusting” Sadiq Khan, London’s first Muslim mayor.Trump also brushed off the Kremlin hailing the new US strategy as echoing its own views, saying Putin “would like to see a weak Europe, and to be honest with you, he’s getting that. That has nothing to do with me.”The US president then criticized Europe’s role in resolving the war between Russia and Ukraine, saying: “They talk but they don’t produce. And the war just keeps going on and on.”- ‘Not a democracy anymore’ -Washington and its European allies are increasingly at odds over Trump’s plan to end the war, which many European capitals fear will force Kyiv to hand over territory to Moscow.Trump also had sharp words for Ukraine and for Zelensky, in his latest see-saw in relations with the leader whom he called a “dictator without elections” in January and then berated in the Oval Office in February.”I think it’s an important time to hold an election. They’re using war not to hold an election.” Trump said. “You know, they talk about a democracy, but it gets to a point where it’s not a democracy anymore.”Elections in Ukraine were due in March 2024 but have been postponed under the imposition of martial law since the Russian invasion of Ukraine in February 2022. Fresh elections were included in the draft US plan to end the war. Trump, who has long tried to cultivate close relations with Russian President Vladimir Putin, asserted that Moscow has the “upper hand” in the conflict by virtue of being “much bigger.”He also reiterated claims about Zelensky having not read the US plan. “It would be nice if he would read it. You know, a lot of people are dying,” Trump said.Top US negotiators met Putin in Moscow last week and then held days of negotiations with Ukrainian officials, but there has been no apparent breakthrough.Trump even hinted at walking away from the Ukraine war. Asked about his son Don Jr.’s recent comment that he could soon do so, Trump said: “No, it’s not correct. But it’s not exactly wrong.”His comments came as Ukraine’s European allies expressed solidarity with Kyiv in London on Monday, with Zelensky maintaining Ukraine has “no right” to cede the territories claimed by Moscow to Russia.

La France veut donner la priorité à l’électricité pour s’affranchir des importations d’énergies fossiles

Le gouvernement veut “accélérer” la transition de la France vers l’électricité et réduire sa dépendance coûteuse aux énergies fossiles, a annoncé le Premier ministre après un rapport du gestionnaire du réseau de haute tension RTE appelant à s’engager résolument dans cette direction, sans quoi le pays pourrait manquer ses objectifs de décarbonation et de réindustrialisation.”La pertinence d’une électrification rapide du pays pour réduire ses dépendances aux fossiles importés, améliorer sa balance commerciale et permettre sa décarbonation rapide est attestée”, écrit RTE dans son bilan prévisionnel 2025, destiné à éclairer les politiques gouvernementales.Le gardien de l’équilibre électrique français rappelle que les importations d’hydrocarbures (gaz, pétrole) constituent la première source du déficit commercial, 64 milliards d’euros d’importations en 2024, près de 120 milliards lors de la crise énergétique.La stratégie de décarbonation de la France vise à réduire d’ici 2035 la part des énergies fossiles dans sa consommation d’énergie de 60% aujourd’hui à 30-35% en augmentant l’usage de l’électricité bas carbone – nucléaire ou renouvelable – dans la mobilité, l’industrie, les bâtiments…Interrogé à l’Assemblée nationale, Sébastien Lecornu s’est engagé à s’appuyer sur ce document pour “voir comment on peut accélérer l’électrification décarbonée du pays”. “Je veux que nous ayons une clarification de notre stratégie en matière de transition énergétique”, a-t-il déclaré.”On voit bien qu’on a beaucoup trop de dépendance aux énergies fossiles, notamment au gaz, ce qui n’est pas sans poser des difficultés ou de gros enjeux en matière de souveraineté”, a-t-il encore déclaré.Problème: la France accuse aujourd’hui un “retard” dans cette “électrification” alors qu’elle dispose de “l’avantage quasi-unique en Europe d’une production d’électricité particulièrement abondante et déjà décarbonée à 95%”, avec des prix sur les marchés de gros parmi les plus bas du continent, souligne RTE.Cela se traduit par “un épisode de surcapacité transitoire d’électricité”, explique Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE, mais cette “abondance”, grâce au redressement de la production nucléaire et hydraulique, signifie aussi un niveau de risque “historiquement bas” en cas de vague de froid hivernal. Tout le contraire d’il y a 3 ans quand la France frisait la pénurie de courant.- Décarbonation “lente” vs “rapide” -Aujourd’hui, la France tend à s’inscrire dans une trajectoire de décarbonation dite “lente” qui se traduit par une demande d’électricité en berne et un épisode de surcapacité avérée jusqu’en 2027-2028.Pour en sortir, RTE présente en parallèle une trajectoire de décarbonation “rapide” alignée sur ses objectifs climatiques et de réindustrialisation.Ce rapport “confirme la nécessité d’accélérer sur l’électrification des usages pour atteindre nos objectifs”, a réagi Bercy. Sa publication sera suivie d’annonces du gouvernement sur une “stratégie d’électrification complémentaire” à la future feuille de route énergétique de la France (PPE), selon le ministère, avec des décisions “prises d’ici Noël”. Sébastien Lecornu a promis de réunir l’ensemble des formations politiques pour en discuter une fois passées les discussions budgétaires et de Sécurité sociale mais “avant le vote du PLF” (Projet de loi de finances).C’est sur la base de ce rapport “que je souhaite qu’on redémarre nos discussions sur la PPE, non pas pour amoindrir les objectifs (…) mais au contraire de voir comment on peut accélérer l’électrification décarbonée du pays”, a-t-il déclaré en démentant tout “moratoire” sur les énergies renouvelables.La publication de ce décret a déjà plus de deux ans de retard en raison de profondes divisions politiques sur le partage entre nucléaire et énergies renouvelables, auxquelles est notamment opposé le Rassemblement national.Mais du point de vue de RTE, les deux ne se concurrencent pas. “L’épisode actuel ne doit pas conduire la France à donner trop de préférence au présent, au risque d’hypothéquer la résilience retrouvée du système électrique national fondée sur la complémentarité”, prévient Xavier Piechaczyk.La combinaison du nucléaire et des énergies renouvelables reste “le mix le moins cher, le plus accessible techniquement et le plus +dérisqué+ technologiquement pour la France”, ajoute-t-il.De plus, l’accélération de la consommation électrique “est trois fois plus efficace économiquement (…) que de baisser” des rythmes d’installation de renouvelables terrestres.Le basculement vers une décarbonation “rapide” se joue “dans les prochains trimestres”, relève Thomas Veyrenc, directeur général Economie, stratégie et finances de RTE.RTE dispose dans son portefeuille de 30 GW de projets très gourmands en électricité dans l’industrie, l’hydrogène, les centres de données qui veulent une connexion électrique d’ici 2030, dont une partie se concrétiseront, “c’est du jamais vu”, dit-il.

La France veut donner la priorité à l’électricité pour s’affranchir des importations d’énergies fossiles

Le gouvernement veut “accélérer” la transition de la France vers l’électricité et réduire sa dépendance coûteuse aux énergies fossiles, a annoncé le Premier ministre après un rapport du gestionnaire du réseau de haute tension RTE appelant à s’engager résolument dans cette direction, sans quoi le pays pourrait manquer ses objectifs de décarbonation et de réindustrialisation.”La pertinence d’une électrification rapide du pays pour réduire ses dépendances aux fossiles importés, améliorer sa balance commerciale et permettre sa décarbonation rapide est attestée”, écrit RTE dans son bilan prévisionnel 2025, destiné à éclairer les politiques gouvernementales.Le gardien de l’équilibre électrique français rappelle que les importations d’hydrocarbures (gaz, pétrole) constituent la première source du déficit commercial, 64 milliards d’euros d’importations en 2024, près de 120 milliards lors de la crise énergétique.La stratégie de décarbonation de la France vise à réduire d’ici 2035 la part des énergies fossiles dans sa consommation d’énergie de 60% aujourd’hui à 30-35% en augmentant l’usage de l’électricité bas carbone – nucléaire ou renouvelable – dans la mobilité, l’industrie, les bâtiments…Interrogé à l’Assemblée nationale, Sébastien Lecornu s’est engagé à s’appuyer sur ce document pour “voir comment on peut accélérer l’électrification décarbonée du pays”. “Je veux que nous ayons une clarification de notre stratégie en matière de transition énergétique”, a-t-il déclaré.”On voit bien qu’on a beaucoup trop de dépendance aux énergies fossiles, notamment au gaz, ce qui n’est pas sans poser des difficultés ou de gros enjeux en matière de souveraineté”, a-t-il encore déclaré.Problème: la France accuse aujourd’hui un “retard” dans cette “électrification” alors qu’elle dispose de “l’avantage quasi-unique en Europe d’une production d’électricité particulièrement abondante et déjà décarbonée à 95%”, avec des prix sur les marchés de gros parmi les plus bas du continent, souligne RTE.Cela se traduit par “un épisode de surcapacité transitoire d’électricité”, explique Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE, mais cette “abondance”, grâce au redressement de la production nucléaire et hydraulique, signifie aussi un niveau de risque “historiquement bas” en cas de vague de froid hivernal. Tout le contraire d’il y a 3 ans quand la France frisait la pénurie de courant.- Décarbonation “lente” vs “rapide” -Aujourd’hui, la France tend à s’inscrire dans une trajectoire de décarbonation dite “lente” qui se traduit par une demande d’électricité en berne et un épisode de surcapacité avérée jusqu’en 2027-2028.Pour en sortir, RTE présente en parallèle une trajectoire de décarbonation “rapide” alignée sur ses objectifs climatiques et de réindustrialisation.Ce rapport “confirme la nécessité d’accélérer sur l’électrification des usages pour atteindre nos objectifs”, a réagi Bercy. Sa publication sera suivie d’annonces du gouvernement sur une “stratégie d’électrification complémentaire” à la future feuille de route énergétique de la France (PPE), selon le ministère, avec des décisions “prises d’ici Noël”. Sébastien Lecornu a promis de réunir l’ensemble des formations politiques pour en discuter une fois passées les discussions budgétaires et de Sécurité sociale mais “avant le vote du PLF” (Projet de loi de finances).C’est sur la base de ce rapport “que je souhaite qu’on redémarre nos discussions sur la PPE, non pas pour amoindrir les objectifs (…) mais au contraire de voir comment on peut accélérer l’électrification décarbonée du pays”, a-t-il déclaré en démentant tout “moratoire” sur les énergies renouvelables.La publication de ce décret a déjà plus de deux ans de retard en raison de profondes divisions politiques sur le partage entre nucléaire et énergies renouvelables, auxquelles est notamment opposé le Rassemblement national.Mais du point de vue de RTE, les deux ne se concurrencent pas. “L’épisode actuel ne doit pas conduire la France à donner trop de préférence au présent, au risque d’hypothéquer la résilience retrouvée du système électrique national fondée sur la complémentarité”, prévient Xavier Piechaczyk.La combinaison du nucléaire et des énergies renouvelables reste “le mix le moins cher, le plus accessible techniquement et le plus +dérisqué+ technologiquement pour la France”, ajoute-t-il.De plus, l’accélération de la consommation électrique “est trois fois plus efficace économiquement (…) que de baisser” des rythmes d’installation de renouvelables terrestres.Le basculement vers une décarbonation “rapide” se joue “dans les prochains trimestres”, relève Thomas Veyrenc, directeur général Economie, stratégie et finances de RTE.RTE dispose dans son portefeuille de 30 GW de projets très gourmands en électricité dans l’industrie, l’hydrogène, les centres de données qui veulent une connexion électrique d’ici 2030, dont une partie se concrétiseront, “c’est du jamais vu”, dit-il.

TotalEnergies in deal for Namibia offshore oil fieldTue, 09 Dec 2025 15:51:43 GMT

TotalEnergies said Tuesday it had reached a deal to become a partner in the Mopane oil field off the coast of Namibia, where exploration remains underway.The deal with Galp will see TotalEnergies joining the Portuguese firm as an operator as more exploration wells are drilled in view to develop the field for production.”The transaction positions …

TotalEnergies in deal for Namibia offshore oil fieldTue, 09 Dec 2025 15:51:43 GMT Read More »

Microsoft announces $17.5 bn investment in India, its ‘largest ever’ in Asia

Global technology giant Microsoft announced on Tuesday plans to invest $17.5 billion to help build India’s artificial intelligence infrastructure, with CEO Satya Nadella calling it “our largest investment ever in Asia”.Several global corporations have announced large investments this year in the South Asian nation, which is projected to have more than 900 million internet users by year’s end.”To support the country’s ambitions, Microsoft is committing US$17.5B (billion) — our largest investment ever in Asia — to help build the infrastructure, skills, and sovereign capabilities needed for India’s AI first future,” Nadella said in a post on X.Nadella made the announcement on social media after he met Prime Minister Narendra Modi in New Delhi, thanking the leader for “an inspiring conversation on India’s AI opportunity”.In a statement, Microsoft said the investment would be spread over four years.”Together, Microsoft and India are poised to set new benchmarks and drive the country’s leap from digital public infrastructure to AI public infrastructure in the coming decade,” the statement said.The tech giant said one of the key priorities of its investment plan was “building secure, sovereign-ready hyperscale infrastructure to enable AI adoption in India”.”At the heart of this effort is the significant progress being made at the India South Central cloud region, based in Hyderabad — that is set to go live in mid-2026,” Microsoft added.The planned cloud region is twice the size of the iconic Eden Gardens stadium in India’s eastern city Kolkata, which has a capacity of over 65,000 people. Microsoft said the latest announcement “builds on” a previous investment pledge Nadella had made earlier this year, committing $3 billion for AI and cloud infrastructure in India over the next two years.Modi said he was “happy” that the tech giant had chosen India as the destination for its largest investment in Asia.”The youth of India will harness this opportunity to innovate and leverage the power of AI for a better planet,” the prime minister said in a post on X. “When it comes to AI, the world is optimistic about India,” Modi added.- ‘Tremendous potential’ -Modi on Tuesday also met with the heads of tech firms Intel and Cognizant.Intel CEO Lip-Bu Tan said the company was “committed to support India’s semiconductor mission”.”We had a wide-ranging discussion on a variety of topics related to technology, computing and the tremendous potential for India,” Tan said in a post on X.Cognizant said its CEO Ravi Kumar S met with the prime minister “for an inspiring conversation on accelerating AI adoption and advancing education and skill development to enhance AI capabilities and productivity”.Global technology giants are aggressively courting more users in India, the world’s most populous country and fifth-largest economy.A special area of focus has been artificial intelligence with US startup Anthropic in October unveiling plans to open an office in India. Its chief executive Dario Amodei has also met Modi.The same month, Google said it will invest $15 billion in India over the next five years, as it announced a giant data centre and artificial intelligence base in the country.OpenAI has said it will open an India office, with its chief Sam Altman noting that ChatGPT usage in the country had grown fourfold over the past year.AI firm Perplexity also announced a major partnership in July with Indian telecom giant Airtel, offering the company’s 360 million customers a free one-year Perplexity Pro subscription.But India’s bid to become a global technology and artificial intelligence hub is colliding with increasingly tightening digital regulations.According to recent media reports, authorities are drafting plans to ensure that manufacturers enable satellite location tracking in smartphones that cannot be turned off by users — a proposal that rights groups have raised the alarm over.

Microsoft announces $17.5 bn investment in India, its ‘largest ever’ in Asia

Global technology giant Microsoft announced on Tuesday plans to invest $17.5 billion to help build India’s artificial intelligence infrastructure, with CEO Satya Nadella calling it “our largest investment ever in Asia”.Several global corporations have announced large investments this year in the South Asian nation, which is projected to have more than 900 million internet users by year’s end.”To support the country’s ambitions, Microsoft is committing US$17.5B (billion) — our largest investment ever in Asia — to help build the infrastructure, skills, and sovereign capabilities needed for India’s AI first future,” Nadella said in a post on X.Nadella made the announcement on social media after he met Prime Minister Narendra Modi in New Delhi, thanking the leader for “an inspiring conversation on India’s AI opportunity”.In a statement, Microsoft said the investment would be spread over four years.”Together, Microsoft and India are poised to set new benchmarks and drive the country’s leap from digital public infrastructure to AI public infrastructure in the coming decade,” the statement said.The tech giant said one of the key priorities of its investment plan was “building secure, sovereign-ready hyperscale infrastructure to enable AI adoption in India”.”At the heart of this effort is the significant progress being made at the India South Central cloud region, based in Hyderabad — that is set to go live in mid-2026,” Microsoft added.The planned cloud region is twice the size of the iconic Eden Gardens stadium in India’s eastern city Kolkata, which has a capacity of over 65,000 people. Microsoft said the latest announcement “builds on” a previous investment pledge Nadella had made earlier this year, committing $3 billion for AI and cloud infrastructure in India over the next two years.Modi said he was “happy” that the tech giant had chosen India as the destination for its largest investment in Asia.”The youth of India will harness this opportunity to innovate and leverage the power of AI for a better planet,” the prime minister said in a post on X. “When it comes to AI, the world is optimistic about India,” Modi added.- ‘Tremendous potential’ -Modi on Tuesday also met with the heads of tech firms Intel and Cognizant.Intel CEO Lip-Bu Tan said the company was “committed to support India’s semiconductor mission”.”We had a wide-ranging discussion on a variety of topics related to technology, computing and the tremendous potential for India,” Tan said in a post on X.Cognizant said its CEO Ravi Kumar S met with the prime minister “for an inspiring conversation on accelerating AI adoption and advancing education and skill development to enhance AI capabilities and productivity”.Global technology giants are aggressively courting more users in India, the world’s most populous country and fifth-largest economy.A special area of focus has been artificial intelligence with US startup Anthropic in October unveiling plans to open an office in India. Its chief executive Dario Amodei has also met Modi.The same month, Google said it will invest $15 billion in India over the next five years, as it announced a giant data centre and artificial intelligence base in the country.OpenAI has said it will open an India office, with its chief Sam Altman noting that ChatGPT usage in the country had grown fourfold over the past year.AI firm Perplexity also announced a major partnership in July with Indian telecom giant Airtel, offering the company’s 360 million customers a free one-year Perplexity Pro subscription.But India’s bid to become a global technology and artificial intelligence hub is colliding with increasingly tightening digital regulations.According to recent media reports, authorities are drafting plans to ensure that manufacturers enable satellite location tracking in smartphones that cannot be turned off by users — a proposal that rights groups have raised the alarm over.

Le repreneur en série ACI Group devant la justice, des centaines d’emploi en jeu

Le groupe ACI, repreneur en série de sites industriels, joue mardi son avenir et celui de ses quelque 1.300 employés, devant la justice commerciale à Lyon.Son cofondateur et actionnaire majoritaire Philippe Rivière est arrivé en début d’après-midi devant le Tribunal des activités économiques (TAE) qui examine le dossier à huis clos. Lors d’une précédente audience le 25 novembre, il s’était engagé à trouver “les fonds suffisants” pour sauver la holding et avait obtenu deux semaines pour les réunir. Mardi, son avocat Jean-Marie Chanon a confirmé à l’AFP avoir déposé une proposition de financement, dans l’espoir d’obtenir une prolongation de la période d’observation.Après plusieurs promesses non tenues, les juges risquent d’être méfiants et pourraient plutôt prononcer une liquidation judiciaire.Les syndicats n’ont pas plus confiance en leur patron, qui a perdu la gestion de sa société – confiée à des administrateurs judiciaires- et fait l’objet d’une enquête pénale pour des soupçons de malversations.”C’est la liquidation a priori qui va être annoncée”, prédit Fabrice Fort, coordinateur régional de la CGT Métallurgie, venue manifester à l’appel de son syndicat devant le palais de justice.Philippe Rivière “achetait, achetait, achetait, avec boulimie” et “siphonnait les trésoreries des entreprises qu’il rachetait pour pouvoir se repositionner en sauveur. C’était une course en avant, une fuite en avant, et qui aujourd’hui s’arrête”, dit-il encore.Derrière lire, la vingtaine de manifestants a déployé une grande banderole: “ACI, Tapie, même combat même escroquerie”.- Aides de l’Etat -Créé en 2019 par Philippe Rivière et Patrice Rives, ACI Group a racheté, à tour de bras et au pas de charge en six ans, une kyrielle d’entreprises en difficulté, notamment spécialisées dans la fourniture de pièces pour les industries de la défense, de l’aéronautique et du nucléaire civil.Se posant en défenseur de la souverainté industrielle française, il était parvenu à constituer un groupe d’une quarantaine d’entreprises, englobant jusqu’à 1.600 salariés dont 1.400 en France. Mais il avait dû renoncer cette année à plusieurs acquisitions et son modèle s’est effondré à partir de cet été. Depuis le placement en redressement en septembre à la demande de Patrice Rives, contre l’avis de Philippe Rivière, au moins six entités du groupe ont déjà été liquidées, et une dizaine d’autres placées en redressement.Selon Bercy, la holding ACI Group a réalisé un chiffre d’affaires de 120 millions d’euros en 2024 et compte à ce jour 33 entités et 1.327 salariés. Outre la décision sur la maison-mère, “le placement en redressement ou en liquidation devrait intervenir mardi pour près d’une vingtaine” des sociétés du groupe, selon Samy Tabti, délégué syndical CGT.Le ministre de l’Economie Roland Lescure, qui suit de près ce dossier, a promis que l’Etat se pencherait sur “toutes les filiales les unes après les autres”, dont certaines “vont bien” et d’autres “moins bien”, pour “tenter de trouver des repreneurs”.Mais pour Fabrice Fort, outre la gestion de Philippe Rivière, il y a “le scandale des aides de l’État qui sont données sans contrepartie, sans contrôle, sans transparence”.