Véhicules blindés et escortes armées: au Mexique, le business de la sécurité se prépare au Mondial-2026

Leopoldo Cerdeira ouvre le feu sur la porte d’une voiture. Son but: démontrer la qualité de son blindage, afin de la louer à des personnalités ou des supporters étrangers fortunés qui viendront au Mexique lors du Mondial-2026.Les balles restent bloquées par les fibres de la solide couche synthétique qui recouvre les 70 véhicules de cet entrepreneur mexicain. Ils sont prêts pour la Coupe du monde de football, que le Mexique co-organisera avec les Etats-Unis et le Canada du 11 juin au 19 juillet prochain.Ces voitures de luxe ont récemment transporté une délégation de la Fifa venue visiter le pays. La flotte, réservée pour le Grand Prix de Formule 1 du Mexique à la fin du mois à Mexico, passera à 80 véhicules pour le Mondial de foot.Chauffeurs, escortes armées, couverture anti-bombes, gilets pare-balles et porte-documents blindés: toute une gamme est proposée par l’industrie de la sécurité, un secteur qui tire profit de la violence criminelle dont souffre le Mexique, avec 30.000 homicides par an.”L’insécurité du pays a fait se développer notre industrie”, reconnaît Gabriel Hernandez, à la tête d’Armoring Group, qui commercialise voitures et vêtements pare-balles pour civils et militaires au Mexique, en Espagne et aux Etats-Unis.Les autorités assurent faire leur maximum pour garantir la sécurité du Mondial, qui se déroulera dans trois villes mexicaines: Mexico, Guadalajara dans l’ouest du pays, et l’industrielle Monterrey, dans le nord.La capitale, qui a déjà accueilli deux finales de Mondial où ont été sacrés le Brésil de Pelé en 1970 et l’Argentine de Maradona en 1986, espère accueillir cinq millions de visiteurs, mais est généralement épargnée par les attaques de narcotrafiquants.- Touristes riches et apeurés –  Guadalajara, au contraire, est le centre des opérations du cartel de Jalisco Nueva Generacion (CJNG), un groupe désigné comme terroriste par les Etats-Unis qui ont promis une récompense de 15 millions de dollars pour l’arrestation de son chef, Nemesio Oseguera dit “El Mencho”.Pour convaincre le client, il n’y a pas que le blindage: les poignées des voitures peuvent délivrer des électrochocs, les roues pulvériser du gaz au poivre, et les pneus peuvent tenir pendant 80 kilomètres après avoir été perforés.”Nos réservations sont pour des touristes, des gens qui ont de l’argent, qui viennent voir les matches en ayant peur, car ils ont entendu des mauvaises choses sur le Mexique”, commente Leopoldo Cerdeira depuis le siège de sa société, Ruhe.Le prix quotidien pour louer une de ses voitures s’élève de 800 à 1.100 dollars, auxquels il faut rajouter 500 dollars supplémentaires pour bénéficier d’un chauffeur et d’une escorte. Pour 1.500 dollars, le client peut également acquérir un gilet pare-balles discret.Le Mexique accueille des matches du 11 juin au 5 juillet, dont le match inaugural, à Mexico, où 40.000 caméras de vidéosurveillance supplémentaires ont été installées.Dans les trois villes où se joueront des rencontres, l’utilisation de drones sera restreinte.- “Une trêve du Mondial” -Outre la question de la qualité de ses produits, le secteur mexicain des sociétés de sécurité privées doit également éviter de tomber dans les mains des narcotrafiquants, un défi que les entrepreneurs assurent relever.Les cartels ont de toute façon monté leur propre secteur parallèle, et fabriquent des “monstres”, d’énormes véhicules avec des blindages artisanaux. Des groupes comme le CJNG ont publié des vidéos où leurs “sicarios” (tueurs à gage) paradent dans ces véhicules, armés jusqu’aux dents.En début d’année, les autorités ont démantelé un atelier clandestin de blindage dans l’Etat du Sinaloa, dans le nord-ouest du pays, fief d’un autre des grands cartels mexicains.Il y a huit ans, deux ouvriers qui travaillaient pour Leopoldo Cerdeira ont été recrutés par un groupe criminel.D’après l’entrepreneur, ces groupes proposent des salaires trois fois plus élevés, mais le risque est énorme: ses deux anciens employés ont été retrouvés morts dans l’Etat de Sinaloa.Malgré leur dangerosité, les cartels ne représentent pas une menace directe pour le Mondial, estime cependant David Saucedo, consultant en sécurité qui travaille pour des ambassades et des autorités locales.”Eux-mêmes ont une base sociale, qui va profiter des matches”, explique Saucedo. L’expert n’écarte pas un possible accord tacite avec les autorités, qui s’engageraient à ne pas mener d’opérations de grande envergure contre les cartels en échange de l’assurance que ces derniers ne mènent pas “des actes sanglants qui saliraient l’image du Mexique”.”Ce serait une espèce de trêve du Mondial”, assure-t-il.

Défilé d’amendes dans la mode : Gucci, Chloé et Loewe sanctionnées par l’UE

L’Union européenne a annoncé mardi avoir infligé des amendes d’un total de 157 millions d’euros aux maisons de luxe Gucci, Chloé et Loewe, pour des infractions aux règles de la concurrence.La Commission européenne reproche aux trois entreprises de mode, basées respectivement en Italie, en France et en Espagne, d’avoir limité la capacité de leurs distributeurs indépendants à fixer librement les prix des produits de leurs marques.Gucci avait en outre interdit à certaines boutiques en ligne de vendre une de ses gammes de produits. Ces pratiques sont contraires au droit de la concurrence, car elles aboutissent à des prix plus élevés pour les consommateurs. En outre, en réduisant ainsi la concurrence sur les prix, les trois sociétés ont favorisé leurs propres réseaux de magasins physiques et en ligne, au détriment des distributeurs indépendants.Les trois entreprises ont commis ces infractions indépendamment les unes des autres, mais sur des périodes qui se chevauchaient, et vis-à-vis de magasins physiques ou en ligne qui étaient souvent les mêmes. D’où la décision de la Commission de les sanctionner simultanément.- Amendes réduites -Cette triple amende “envoie un message fort à l’industrie de la mode et au-delà : nous ne tolérons pas ce genre de pratiques en Europe, où une concurrence équitable et la protection des consommateurs s’imposent à tous”, a souligné Teresa Ribera, vice-présidente de la Commission, en charge des questions concurrentielles.Néanmoins, les montants des amendes ont été réduits par rapport aux niveaux maximums prévus par les règles européennes, car les trois entreprises sanctionnées ont fait preuve de coopération lors de l’enquête conduite par les services de la Commission.C’est Gucci, filiale italienne du groupe français Kering, qui a hérité de la plus lourde amende, fixée à près de 120 millions d’euros. “Kering prend note de la décision de la Commission européenne pour des pratiques qui n’ont plus cours chez Gucci”, a indiqué le groupe dans un communiqué transmis à l’AFP, ajoutant que cette amende avait déjà été provisionnée dans ses comptes du premier semestre 2025, et n’aurait donc pas d’impact financier supplémentaire.La marque de mode française Chloé, qui appartient au groupe suisse Richemont, devra elle verser près de 20 millions d’euros. “Nous prenons acte de la décision de la Commission”, a indiqué la marque à l’AFP. “Nous prenons cette affaire très au sérieux et avons agi avec le plus grand soin pour y remédier”, a-t-elle ajouté.Enfin, Loewe, marque espagnole du géant français du luxe LVMH, devra régler 18 millions d’euros. “Loewe confirme la conclusion d’une transaction avec la Commission européenne. Elle réitère son engagement ferme à opérer dans le strict respect du droit de la concurrence”, a réagi la filiale.

UN, Red Cross demand opening of all Gaza crossings to let in aid

The United Nations and the international Red Cross called on Tuesday for all crossings into Gaza to be opened to allow desperately needed aid into the Israeli-blockaded Palestinian territory.The fragile truce in war-ravaged Gaza, introduced under US President Donald Trump’s plan, needs to see crossings opened to flood the famine-hit territory with aid, they said.”That’s what humanitarians, including ICRC, have been calling for in the last hours — making sure that, because of the huge needs, all entry points can be open,” International Committee of the Red Cross spokesman Christian Cardon told reporters in Geneva.Jens Laerke, spokesman for the UN humanitarian agency OCHA, added: “We need all of them open.”He acknowledged that not all of the crossings were currently “functional”, with some “partially destroyed”, while road clearance was needed inside the Gaza Strip to allow trucks in with food, medical aid, fuel, water and other essential supplies.”We are calling for that to be repaired so that they can become operational,” he said.On August 22, the UN declared a famine in Gaza, the first in the Middle East, after experts warned 500,000 people faced “catastrophic” conditions.Israel imposed a total blockade on Gaza on March 2, allowing nothing in until aid trucks were again permitted at a trickle in late May. It has accused Hamas of manufacturing a crisis and stealing aid. The Israeli army is itself accused of having equipped Palestinian criminal networks in its fight against Hamas and of allowing them to plunder aid deliveries.”The real theft of aid since the beginning of the war has been carried out by criminal gangs, under the watch of Israeli forces,” OCHA’s Jonathan Whittall said in May.Laerke said Tuesday that the UN had 190,000 metric tonnes of aid waiting and ready to go into Gaza.- ‘Beyond comprehension’ -UNICEF spokesman Ricardo Pires meanwhile said the UN children’s agency had 1,370 trucks ready to enter the territory.”The level of destruction, again, is so huge that it will take at least 600 trucks a day, which is the aim that we have,” he said, acknowledging: “We’re far from that”.The World Health Organization also stressed the need to send more aid into Gaza.”We need to scale up the delivery of medical supplies because the pressure on hospitals is not going to ease overnight,” spokesman Tarik Jasarevic told reporters.”We need really to bring as many supplies as we can right now to make sure that those health workers who are still providing health care have what they what they need.”Since the ceasefire between Israel and Hamas took effect on October 10, the WHO had brought eight trucks with medical supplies into Gaza, he said. Even after such aid gets into Gaza, delivering it could be challenging, Laerke said, pointing to the “very fluid situation” on the ground.Just over the weekend, there were some 310,000 Palestinians moving from southern Gaza to the north, and another 23,000 moving in the other direction, he said.At the same time, the UN development agency said the destruction in Gaza was “almost beyond comprehension”.”The debris alone could fill Central Park up to 12 metres (40 feet) high, or equal 13 Great Pyramids of Giza,” said Jaco Cilliers, UNDP’s special representative for assistance to the Palestinian people.The destruction is “devastating”, he told reporters in Geneva, speaking from Jerusalem, stressing that removing the rubble was vital for aid delivery.

Iran: deux Français condamnés à de lourdes peines de prison pour “espionnage”

La justice iranienne a condamné deux ressortissants français, dont l’identité n’a pas été révélée, à de longues peines de prison pour “espionnage” au profit de la France et d’Israël, a annoncé mardi le média officiel du pouvoir judiciaire.Cette décision intervient un mois après l’annonce surprise par le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, que la France et l’Iran travaillaient à un échange de “prisonniers”.”Le verdict en première instance dans l’affaire des deux prévenus français accusés d’espionnage et arrêtés le 9 mars 2023 a été rendu”, écrit Mizan, l’agence du pouvoir judiciaire.”L’un des prévenus a été condamné à six ans de prison pour espionnage au profit des services de renseignement français”, indique la justice. Le texte ajoute que l’individu a été en plus condamné à cinq ans de prison pour “association en vue de commettre un crime contre la sécurité nationale”, et à vingt ans d’exil pour “coopération en matière de renseignement” avec Israël, ennemi juré du pouvoir iranien.Conformément à la règle de cumul des peines en vigueur en Iran, seul le verdict le plus lourd sera appliqué.”Un autre prévenu a été condamné à dix ans de prison pour espionnage au profit des services de renseignement français, à cinq ans de prison pour association en vue de commettre un crime contre la sécurité nationale”, a ajouté Mizan. Il a en plus été condamné à dix-sept ans de prison pour “assistance à la coopération en matière de renseignement” avec Israël.L’agence de la justice n’a fourni aucun détail sur l’identité des deux condamnés.Le verdict peut faire l’objet d’un appel devant la Cour suprême dans les 20 jours, a précisé Mizan.- “Phase finale” -Officiellement, deux ressortissants français, Cécile Kohler, une enseignante, et son compagnon, Jacques Paris, sont détenus en Iran mais ils avaient été arrêtés en mai 2022.Ils sont accusés d’espionnage pour le compte d’Israël. Leurs familles ont décrit leur situation comme de plus en plus désespérée.Interrogé par l’AFP sur cette condamnation pour savoir s’il s’agissait de Cécile Kohler et de Jacques Paris ou de deux autres ressortissants, le ministère français des Affaires étrangères s’est refusé à tout commentaire.Paris considère que Cécile Kohler et Jacques Paris sont “retenus comme otages d’Etat” en Iran.Le 12 septembre, le chef de la diplomatie iranienne a déclaré qu’un accord visant à échanger des prisonniers français en Iran contre une femme iranienne détenue en France approchait de sa “phase finale”.L’échange proposé concerne Mahdieh Esfandiari, une Iranienne arrêtée en France en février pour avoir fait l’apologie du terrorisme sur les réseaux sociaux. Téhéran estime qu’elle est injustement détenue. Entre 2023 et 2025, au moins cinq Français ont été libérés, après des mois ou des années de détention.Jeudi dernier, Lennart Monterlos, un jeune Franco-Allemand arrêté en juin en Iran et accusé “d’espionnage”, a pu regagner la France, après l’annonce de son “acquittement”.

Venezuela: “avec on sans négociation”, Maduro “quittera le pouvoir”, promet la prix Nobel Machado

La prix Nobel de la paix 2025 Maria Corina Machado s’est dite convaincue lors d’un entretien par visioconférence avec l’AFP lundi que le président vénézuélien Nicolas Maduro “quittera le pouvoir avec ou sans négociation”, rappelant que des “garanties” lui avaient été proposées. La cheffe de l’opposition vénézuélienne, 58 ans, qui est entrée dans la clandestinité quelques jours après la présidentielle de 2024, estime que sa récompense et le déploiement américain sont un “coup fatal” pour le pouvoir.Washington a déployé en août huit navires de guerre au large des côtes du Venezuela.L’administration Trump a frappé en mer au moins quatre embarcations qu’elle a présentées comme étant celles de narcotrafiquants, pour un bilan d’au moins 21 morts. Plusieurs sources proches du pouvoir américain font état de frappes imminentes visant le territoire vénézuélien. – “Avec ou sans négociation” -“Maduro a en ce moment la possibilité d’avancer vers une transition pacifique. (…) Avec ou sans négociation, il quittera le pouvoir”, a-t-elle lancé. “Nous avons dit être prêts à offrir des garanties, que nous ne rendrons pas publiques tant que nous ne serons pas assis à cette table de négociation. S’il insiste, les conséquences seront directement de sa responsabilité. De personne d’autre”, prévient-elle.”Ils (le pouvoir) sont conscients que nous sommes dans une phase finale et décisive (…) Ces dernières heures, plusieurs camarades ont été arrêtés, la répression augmente. C’est une façon d’essayer de paraître forts parce qu’ils savent que tout ce qui se passe (déploiement et prix Nobel) est un coup fatal”, assure Mme Machado.”Le monde entier sait qu’ils ont été battus à plate couture. Nous avons démontré notre triomphe”, ajoute-elle à propos de la présidentielle de 2024. L’opposition qui a collecté les procès-verbaux des bureaux de vote assure avoir prouvé la fraude du pouvoir. Le conseil national électoral, considéré aux ordres de Maduro, l’a déclaré vainqueur, sans publier de chiffres détaillés, affirmant avoir été victime d’une attaque informatique. – Intervention américaine -“Je ne vais pas spéculer”, a-t-elle réagi sur le déploiement américain. “Celui qui a déclaré la guerre aux Vénézuéliens, c’est Nicolas Maduro”.”Je l’ai répété d’innombrables fois: sans liberté, il n’y a pas de paix et sans force, il n’y a pas de liberté quand tu fais face à une structure narco-terroriste. Nous avons tout essayé”, a-t-elle néanmoins souligné.”L’invasion qui existe ici est celle des Cubains, des Russes, des Iraniens (alliés traditionnels de Caracas), du Hezbollah, du Hamas, des cartels de la drogue, de la guérilla des Farc”, accuse-t-elle.”Nous, les Vénézuéliens, nous n’avons pas d’armes à feu, nous avons la parole, nous avons l’organisation citoyenne, nous avons la pression, nous avons la dénonciation”, dit-elle.- Relations avec Trump et les Etats-Unis -Mme Machado qui a dédié son prix au “peuple vénézuélien qui souffre” mais aussi au président américain souligne que c’est “reconnaître au président Trump ce que nous considérons juste et nécessaire (…) C’est pour lui transmettre à quel point le Venezuela a besoin de son leadership et de la coalition internationale qui s’est formée”.”Nous avons un grand respect et une communication fluide (avec Washington), comme j’en ai avec de nombreux autres gouvernements”, confie Mme Machado. Elle a refusé d’évoquer la périodicité des contacts ou la lutte d’influence que se livrent, selon les médias, le secrétaire d’Etat Marco Rubio et l’envoyé spécial Richard Grenell.- “Corruption et répression” -“L’argent, lorsqu’il leur parvient (au pouvoir) passe d’abord dans la corruption. C’est le plus grand pillage de l’histoire de l’humanité. En deuxième lieu, (l’argent) va à la répression. (…) Mais il n’y pas d’argent pour les médicaments, les enseignants, les services publics, les personnes âgées”, assure Mme Machado.- Armée -“Il faut offrir des garanties, et ceux qui facilitent une transition en auront (…) Ce message, nous l’avons adressé à toute la structure des Forces armées, aux corps policiers et aux employés publics”, dit-elle.Imagine-t-elle un soulèvement ? “Nous avons tous – civils, militaires – un rôle à jouer et, dans tous les cas, toute action qui respecte (la victoire revendiquée par l’opposition à la présidentielle) le 28 juillet serait le rétablissement de la Constitution”.- Son avenir -“Notre président élu (Edmundo Gonzalez Urrutia, selon l’opposition) a déclaré qu’il souhaite que je l’accompagne en tant que vice-présidente”, a déclare Mme Machado, qui n’avait pu se présenter car déclarée inéligible. “Je serai là où je pourrais être le plus utile à notre pays”. A propos de sa clandestinité, elle affirme ne “pas compter les jours, mais soustraire ceux qui restent, parce que je ne doute pas une seule seconde que nous sommes dans un compte à rebours”.

Pakistan fancy chances as spinners run riot in South Africa Test

The first Test between Pakistan and South Africa was set for a thrilling conclusion after rival spinners Noman Ali and Senuran Muthusamy wrought destruction on day three in Lahore on Tuesday.Muthusamy took a maiden 10-wicket match haul to help bowl Pakistan out for 167 in their second innings on another day dominated by spin and give South Africa a target of 277 for victory.But Noman, following up his 6-112 in the first innings, dismissed captain Aiden Markram for three and Wiaan Mulder (nought) to keep the visitors down to 51-2 at the close. Ryan Rickelton, 29 not out, and Tony de Zorzi, unbeaten on 16, fought till stumps with South Africa needing another 226 runs.Pakistan need eight wickets for a 1-0 lead in the two-match series.With the threatening spin duo of Noman and Sajid Khan the home team will fancy their chances, especially because no visiting team in Pakistan has ever chased more than the 220-8 Sri Lanka did in Rawalpindi in 2000.Pakistan head coach Azhar Ali was in buoyant mood.”We will definitely defend this target,” said the former Pakistan all-rounder. “The state of the pitch and our spinners make us favourites, despite our batting not up to the mark in the second outing.”De Zorzi, who hit a century in South Africa’s first innings, acknowledged the pressure was on.”These are tough conditions for batting, but hopefully myself and Rickelton can build tomorrow,” he said.”We will definitely give our best tomorrow, knowing that partnerships will be like gold.”As a gripping match approaches its climax, Muthusamy destroyed Pakistan with figures of 5-57 to add to his 6-117 while fellow spinner Simon Harmer took 4-51 as Pakistan lost their last six wickets for 17 runs.The hosts were fairly well placed at 150-4 but Saud Shakeel holed out for 38 off Muthusamy to trigger a collapse in the last over before tea.Harmer bowled Mohammad Rizwan for 14 before Muthusamy ran riot.He dismissed Salman Agha for four, Noman Ali for 11 and Shaheen Shah Afridi for nought to finish with match figures of 11-174, taking four wickets off 21 balls.Harmer ended Pakistan’s sloppy batting display by removing Sajid Khan for one.Earlier, South Africa were dismissed for 269 an hour before lunch, conceding a lead of 109 after Pakistan’s first-innings 378.Noman took 6-112 for his ninth haul of five wickets or more in Tests.- Muthusamy magic -With the Gaddafi Stadium taking big turn, South Africa tossed Harmer the new ball in Pakistan’s second innings. The 36-year-old had Imam-ul-Haq stumped by wicketkeeper Kyle Verreynne for nought before trapping captain Shan Masood lbw for seven.Muthusamy then had Abdullah Shafique for 41 and pacer Kagiso Rabada trapped Babar Azam leg-before for 42.Azam has now failed to score a hundred in 28 Test innings dating back to December 2022.Earlier, South Africa’s De Zorzi resumed on 81 at the start of the day and carried the fight to Pakistan, completing his second Test century with a six and two singles off Noman.  The left-hander finally holed out for 104 to long-on off Noman, where Shaheen Shah Afridi took a low catch, ending a 208-minute innings containing 10 fours and two sixes.Noman, who bowled a probing 35 overs, also removed Prenelan Subrayen for four during the session.Fellow spinner Sajid took the first wicket of the day when he had Muthusamy caught by Salman Agha for 11. He then wrapped up the innings when he bowled Rabada for nought to finish with 3-98 off 33 overs.

Mondial-2026: la France démunie sans ses cadres

Avec deux sorties sans relief sans ses attaquants majeurs, l’équipe de France a été à la peine lors du rassemblement d’octobre et le sélectionneur Didier Deschamps va désormais croiser les doigts pour retrouver au plus vite son armada offensive pour obtenir le mois prochain sa qualification pour le Mondial-2026.Une victoire poussive face à l’Azerbaïdjan (3-0), un nul peu glorieux en Islande (2-2): le bilan n’est guère fameux pour les Bleus qui ont pu cruellement mesurer le poids des absences. Privés sur blessure de la quasi-totalité de leur secteur offensif contre les Azéris (Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Marcus Thuram, Bradley Barcola) avant que le capitaine Kylian Mabppé ne s’ajoute à la liste des absents pour Reykjavik, les vice-champions du monde ont logiquement affiché un déficit criant dans la créativité.   “C’est difficile de remplacer des joueurs qui ont accumulé des sélections”, a admis Deschamps lundi soir à l’issue du match face aux Islandais. Surtout quand dans le lot se trouvent le deuxième meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France (Mbappé) et un Ballon d’Or (Dembélé).  Au vu des circonstances, le technicien s’est volontiers raccroché à l’aspect comptable, les Bleus étant toujours en tête du groupe D avec trois longueurs d’avance sur l’Ukraine alors qu’il ne reste plus que deux rencontres à disputer. L’accession à la prochaine Coupe du monde, co-organisée par les Etats-Unis, le Mexique et le Canada, est donc encore largement à leur portée puisqu’une victoire contre les Ukrainiens, le 13 novembre au Parc des Princes, suffira à la valider.  “On fait 10 points sur 12 possibles, on aurait préféré en avoir deux de plus, mais il y a des équipes en face. Il nous reste deux matches”, a déclaré le sélectionneur.Mais en dehors des chiffres, pas sûr que Deschamps soit plus avancé. Parmi tous les attaquants lancés au cours des deux dernières parties, peu ont marqué des points et les cadres restés à la maison n’ont pas trop de soucis à se faire pour leurs places dans le groupe. – Deschamps agacé -Seul Christopher Nkunku, buteur en Islande, est sorti du lot tandis que le prodige monégasque Maghnes Akliouche (23 ans), auteur d’une passe décisive pour Jean-Philippe Mateta, s’est enfin lâché et peut être source de promesses pour l’avenir. Mais ce qui a le plus agacé Deschamps, c’est l’égalisation islandaise et les errements assez inexplicables de sa défense. Le sélectionneur avait pourtant aligné son quatuor de base (Jules Koundé, Dayot Upamecano, William Saliba, Lucas Digne). D’où une colère légitime. “On ne doit pas prendre ce deuxième but. Cela ne doit pas nous arriver. On était peut-être encore en train de fêter notre deuxième but. On se fait transpercer, on est mal positionnés. Le porteur de balle n’est pas cadré et on est certainement trop haut aussi”, a-t-il pesté.Signe de son exaspération, le technicien, pourtant peu coutumier du fait, a pointé du doigt l’arbitrage sur l’ouverture du score adverse.  Upamecano a lui reconnu que les Français avaient “commis beaucoup d’erreurs”. Le système en 4-2-3-1, plus énergivore et avec un bloc plus haut, est peut-être en cause mais il est peu probable que Deschamps renonce à son nouveau mantra tactique, plus offensif, qui a plutôt porté ses fruits ces derniers mois. Le sélectionneur espère surtout que le retour au milieu d’Aurélien Tchouaméni, suspendu face à l’Azerbaïdjan et l’Islande, permettra de solidifier le bloc défensif. Vivement novembre.