Mondial-2026: l’Ecosse qualifiée après un scénario fou contre le Danemark, barragiste

L’Ecosse a marqué deux fois dans le temps additionnel pour arracher au Danemark (4-2) la première place du groupe C qualificative pour le Mondial-2026, mardi à Glasgow durant l’ultime journée.Une frappe de Kieran Tierney depuis l’extérieur de la surface (90e+3) et un lob signé Kenny McLean du rond central (90e+8) ont permis à l’Ecosse d’obtenir la victoire nécessaire. Ils terminent premiers avec deux points d’avance sur leurs adversaires du soir.”Cela résume bien cette équipe, ne jamais abandonner. Nous continuons à nous battre jusqu’à la fin, c’est l’un des matchs les plus dingues”, a réagi le capitaine Andy Robertson sur BBC Scotland.L’Ecosse attendait de rejouer une Coupe du monde depuis 1998, il y a 27 ans.Quant aux Danois, ils devront disputer en mars les barrages pour espérer disputer une troisième édition d’affilée.La fin des qualifications a viré au cauchemar pour les Scandinaves qui, avant le mois de novembre, comptaient trois victoires, un match nul et un seul but encaissé en quatre rencontres. Ils en ont encaissé six en l’espace de quatre jours contre le modeste Bélarus (2-2) et l’Ecosse (4-2).- Carton rouge et égalisation -A Hampden Park, les supporters ont donné le ton avant le coup d’envoi en chantant à pleins poumons, a capella, un “Flower of Scotland” aussi puissant qu’émouvant.Mais le niveau de décibels a atteint une tout autre intensité moins de trois minutes après le coup d’envoi quand Scott McTominay s’est jeté dans les airs, dos au but et à hauteur du point de pénalty, pour exécuter un retourné acrobatique de toute beauté (3e, 1-0).La sortie sur civière du passeur décisif Ben Gannon-Doak, blessé à une cuisse (21e), a ensuite affaibli une équipe d’Ecosse qui n’a fait que subir les offensives adverses.Rasmus Hojlund s’est procuré de multiples occasions face au gardien Craig Gordon, auteur de plusieurs parades (7e, 47e) et sauvé par la VAR après un but du N.9 invalidé pour une faute (23e).Le coéquipier de McTominay à Naples a fini par égaliser sur un pénalty (57e, 1-1) concédé par Andy Robertson, l’arrière de Liverpool aux 90 sélections, coupable d’une faute à l’entrée de la surface de réparation.Le Danemark s’est retrouvé à dix après le deuxième carton jaune reçu par Rasmus Kristensen (61e), il a encaissé un but sur corner (78e, 2-1) mais il a réussi à égaliser une seconde fois par Patrick Dorgu (82e, 2-2).L’Ecosse a poussé dans les dernières minutes et marqué deux fois par deux entrants, un finish spectaculaire réalisé dans une ambiance de folie.

Sahel nations must unite to contain raging violence: UN chiefTue, 18 Nov 2025 22:30:38 GMT

UN Secretary-General Antonio Guterres called Tuesday for Sahel nations to put aside their differences to tackle mounting attacks by armed groups in an African region beset by humanitarian crisis.Attacks by Islamist militants and other armed groups are raging across the politically divided Sahel region, which has seen a number of coups in recent years, with juntas …

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Mondial-2026: l’Espagne qualifiée malgré son nul face à la Turquie

Un billet de plus pour l’Amérique: menée 2-1 à l’heure de jeu, l’Espagne, championne d’Europe en titre, a assuré sa qualification pour la Coupe du monde 2026, mardi à Séville, en décrochant un nul sans saveur (2-2) face à la Turquie.Après cinq larges succès lors des cinq premières journées, la Roja a tremblé pour la première fois sur la pelouse du stade olympique de la Cartuja, lors d’une “finale” qui n’en avait que le nom.Elle termine néanmoins invaincue à la première place du groupe E avec 16 points, devant son adversaire du soir (2e, 13 points), valeureux même sans ses jeunes stars Arda Güler et Kenan Yildiz, ménagées.La sélection espagnole, quasiment qualifiée au coup d’envoi, sauf scénario catastrophe (une victoire 7-0 de la Turquie), a encaissé ses deux premiers buts dans cette phase de qualification.Les hommes de Luis De la Fuente, privé à nouveau de la moitié de son onze titulaire, en l’absence de Lamine Yamal, Rodri, Pedri, Dani Carvajal, Nico Williams ou Dean Huijsen, avaient pourtant idéalement démarré cette soirée en ouvrant le score dès la 4e minute d’un magnifique enchaînement du Barcelonais Dani Olmo dans la surface (4e, 1-0).Mais ils se sont laissés surprendre juste avant la mi-temps, sur un corner repris par l’attaquant Deniz Gül (42e, 1-1), après avoir manqué plusieurs occasions de creuser l’écart (25e, 29e, 30e).Le gardien basque de Bilbao Unai Simon, vigilant sur sa ligne (50e), a retardé un peu le deuxième but turc au retour des vestiaires, en détournant notamment un retourné acrobatique de Baris Yilmaz, qui aurait pu être l’un des buts de la soirée (53e).- La Roja menée pour la première fois -Mais il n’a rien pu faire sur la demi-volée limpide du milieu de Dortmund Salih Ozcan venue doucher l’enceinte sévillane (54e, 2-1), remplie seulement aux deux-tiers, signe de l’intérêt moindre de la rencontre.La Roja, menée au score pour la première fois dans ces qualifications, a heureusement pu compter une nouvelle fois sur l’expérimenté Mikel Oyazarbal, opportuniste après un ballon repoussé par Merih Demiral sur sa ligne pour égaliser (62e, 2-2) et préserver l’invincibilité des champions d’Europe en titre.Les Espagnols, champions du monde en 2010, prolongent ainsi leur impressionnante série avec une 31e rencontre sans défaite en compétition officielle depuis 2023.Suffisant pour rejoindre les autres grandes nations européennes (France, Angleterre, Portugal, Allemagnes, Pays-bas) dans la liste des 39 pays qualifiés jusqu’ici. La Turquie devra passer par les barrages pour espérer voir l’Amérique l’été prochain.

Le Congrès américain avance pour forcer la publication du dossier Epstein

La Chambre des représentants a voté mardi pour la publication par les autorités du dossier d’enquête sur le criminel sexuel Jeffrey Epstein, après le revirement de Donald Trump qui a longtemps fait pression sur les républicains pour empêcher le vote.La proposition de loi, adoptée à 427 voix pour et 1 contre, vise à ordonner au ministère de la Justice “de publier tous les documents et archives” en sa possession concernant le financier new-yorkais, mort en prison en 2019 avant son procès pour crimes sexuels.Elle se dirige à présent vers le Sénat, où un vote pourrait avoir lieu dès mardi soir selon le chef de la majorité républicaine, John Thune, cité par CNN.Pendant des mois, Donald Trump avait mené une véritable campagne pour contrecarrer la tenue de ce vote à la Chambre, aux conséquences potentiellement embarrassantes pour le président.Le milliardaire républicain a réitéré mardi n’avoir “rien à voir avec Jeffrey Epstein”, assurant qu’il avait viré le financier de Mar-a-Lago, son luxueux club en Floride, parce que c’était “un pervers malade”.Figures de la jet-set new-yorkaise, les deux hommes d’affaires furent proches à partir de la fin des années 1980 jusqu’à leur brouille au début des années 2000, et avant que les poursuites ne soient lancées quelques années plus tard contre le financier, accusé d’avoir organisé un réseau d’exploitation sexuelle de jeunes filles mineures.- “Prédateurs” -Face au tollé et aux défections croissantes dans son camp avant le vote, Donald Trump avait finalement fait volte-face dimanche et apporté son soutien au texte.”Nous n’avons rien à cacher”, avait lancé le président, qui s’était insurgé à nouveau contre ce qu’il considère comme un “canular” monté par l’opposition démocrate.Le président américain n’a cependant pas expliqué pourquoi il n’ordonnait pas à sa ministre de la Justice de publier directement ces documents, sans passer par un vote au Congrès.Lors d’une conférence de presse devant le Capitole, en amont du vote attendu dans l’après-midi, plusieurs victimes de Jeffrey Epstein avaient pris la parole, souvent avec émotion, pour appeler le Congrès à adopter le texte.”L’Etat ne doit jamais se mettre du côté des prédateurs”, a lancé l’une d’entre elles, Lara Blume McGee, qui a dit parler pour la première fois en public de comment Jeffrey Epstein l’avait agressée sexuellement au moment où elle débutait sa carrière de mannequin à New York.Après le vote à la Chambre, le chef des sénateurs démocrates, Chuck Schumer, a appelé la chambre haute à “agir sans délai et approuver sans amendement” le texte afin de l’envoyer dès que possible sur le bureau de Donald Trump pour promulgation.- Enquêtes -Après avoir promis à ses partisans durant sa campagne des révélations fracassantes, Donald Trump fait tout pour éteindre la polémique depuis son retour au pouvoir, provoquant la colère jusque dans son mouvement “MAGA”.L’affaire avait été encore relancée la semaine dernière par la publication d’emails du financier new-yorkais, au carnet d’adresses particulièrement bien rempli.Dans des messages dévoilés par des parlementaires démocrates, Jeffrey Epstein affirme que Donald Trump “savait à propos des filles” agressées sexuellement et qu’il avait même “passé plusieurs heures” avec l’une d’elles.Mais le président américain, qui n’a jamais été inquiété par la justice dans cette affaire, a assuré ne rien savoir de cela. Il a également contre-attaqué en réclamant une enquête sur la relation entre Jeffrey Epstein et certaines personnalités démocrates, dont Bill Clinton.L’élue républicaine Marjorie Taylor Greene, à qui Donald Trump a publiquement retiré son soutien au cours du week-end en raison notamment de son appui à la proposition de loi, a exprimé son scepticisme mardi, aux côtés de victimes de Jeffrey Epstein, face à ces enquêtes. Car tant que celles-ci sont en cours, certains documents pourraient légalement ne pas être publiés.Selon Marjorie Taylor Greene, après le Congrès, “le vrai test sera: est-ce que le ministère de la Justice publiera les documents? Ou est-ce qu’ils resteront ligotés par ces enquêtes?”

Médecin jugé pour viols sur de jeunes patients: à la barre, des témoignages accablants

Jugé pour viols et agressions sexuelles sur 13 jeunes patients, dont certains porteurs de handicaps, le médecin qui se prétendait spécialiste de la sexualité des adolescents a présenté ses excuses mardi à la cour, après des témoignages accablants de ses victimes.”Je présente mes excuses, mais à l’époque je passais par un moment compliqué avec mon compagnon”, a affirmé le quinquagénaire qui encourt jusqu’à 20 ans de prison, s’exprimant d’une voix aussi monacale que la veille à l’ouverture du procès devant la cour criminelle de l’Hérault.À la barre, l’une des 13 victimes, un garçon âgé de 14 ans lors des premiers faits, atteint d’autisme, a détaillé le contenu “immonde et aberrant” des 37 séances subies durant trois années.”Le dr. Philippe Moulin appliquait de la pommade sur mon gland car il disait que j’avais un problème de décalottage”, témoigne le jeune homme aujourd’hui âgé de 21 ans, qui avait consulté le médecin lorsqu’il fréquentait un établissement spécialisé.”Puis, il m’a astiqué et m’a demandé de mettre un chronomètre sur son téléphone. Au début, ça durait cinq minutes puis c’est passé à dix minutes vers les dernières séances. À chaque séance, c’était pareil”, a-t-il détaillé, relatant une “confiance” installée par le médecin, qui le ramenait chez lui après chaque consultation.- “Obstination, inapproprié” -Dans son expertise détaillée devant la cour, le docteur Antoine Faix, chirurgien urologue, andrologue et sexologue, s’est montré catégorique: “la masturbation n’est pas un acte médical. Il n’y a aucune justification à faire ces examens répétés”, a-t-il insisté, parlant d’une “obstination” du dr Moulin.”C’est inapproprié”, a-t-il insisté. Des propos confortés plus tard par une pédiatre, spécialisée en gynécologie adolescente, rappelant que “le toucher rectal n’est pas indiqué” avant l’âge adulte.Face à la cour, cette pédiatre en activité, intervenant en tant que témoin, a révélé avoir refusé en 2020 que le dr. Moulin s’installe dans son cabinet “car il n’avait pas la compétence pédiatrique”. L’accusé avait lui affirmé, lors de l’enquête, avoir obtenu son accord.Avant de prendre la parole au micro, la mère d’une autre victime, s’est effondrée. “Excusez-moi”, a-t-elle prononcé dans un sanglot, sous le regard impassible de l’accusé.Sur les conseils d’une association, elle avait consulté le docteur Moulin pour ses enfants dont l’un d’eux, autiste, avait selon elle des “comportements problématiques vis-à-vis de sa sexualité”.”Il était hors de question que notre enfant reste seul avec le médecin. Mais il nous a mis dans une situation de dissonance cognitive. Il nous a mis en confiance. J’ai honte”, a-t-elle témoigné.Dans le box des accusés, Philippe Moulin n’a cessé de prendre des notes durant toute l’audience. À toutes les questions d’ordre sexuel posées par la cour, il a répondu par l’explication de protocoles médicaux, tous contredits plus tôt par les experts.Il a affirmé ne pas avoir “d’attirance physique” pour ses patients.”Avez-vous obtenu le consentement du patient?”, a demandé une magistrate. “Je n’ai peut-être pas eu de discernement à ce moment-là”, a-t-il concédé, avant de justifier le caractère “novateur” de ses pratiques.Le Dr Moulin, après avoir exercé une quinzaine d’années en gériatrie, s’était tourné vers la santé sexuelle des adolescents. Il se prétendait “andrologue pédiatrique”, une spécialité qui n’existe pas en France.Lors de dizaines de consultations, dont certaines à son domicile ou dans sa voiture, le médecin demandait à ses patients de se masturber devant lui, les masturbait lui-même avec ses mains non-gantées, et recueillait leur sperme.Parmi ces patients, au moins trois ont été diagnostiqués comme atteints de troubles du spectre de l’autisme et d’autres sont en situation de handicap.Le verdict est attendu vendredi, après l’audition prévue de 11 autres victimes présumées ou de leurs parents. 

Coupe Davis: les Belges renvoient déjà la France à la maison

Douche froide pour les Bleus: l’équipe de France a été battue mardi dès les quarts de finale de la Coupe Davis à Bologne, vaincue 2-0 par la Belgique. Ironie du sort, c’est un dénommé Zizou qui a enterré les espoirs tricolores: le N.1 belge Zizou Bergs (43e mondial) s’est imposé 6-3, 7-6 (7/4) contre le leader français Arthur Rinderknech (29e) pour offrir le deuxième point décisif à la sélection noir-jaune-rouge. “Ça fait assez mal, parce que je suis persuadé qu’avec cette équipe on aurait pu aller beaucoup plus loin”, s’est désolé le capitaine des Bleus Paul-Henri Mathieu en conférence de presse.C’est sans doute dans le premier simple du jour entre Corentin Moutet (35e) et Raphaël Collignon (86e) que le duel a basculé. Bien entré dans le match en empochant le premier set 6-2, le gaucher de 26 ans a risqué un coup spectaculaire dont il est coutumier en fin de deuxième manche. Mené 6-5, 15-15 dans la deuxième manche, le gaucher a tenté un “tweener” (coup frappé entre les jambes) pour conclure de façon spectaculaire un point qui lui semblait acquis. Mais alors que le court lui était totalement ouvert, il a expédié la balle dans le filet. Collignon a ensuite remporté le deuxième set quelques instants plus tard avant de gagner la partie 2-6, 7-5, 7-5. “C’est sûr que claquer la volée aurait été un choix plus judicieux à ce moment-là”, a soupiré Moutet en conférence de presse. “J’essaie de jouer de manière assez spontanée et malheureusement, c’est ça qui est venu de manière spontanée. Je regrette énormément d’avoir fait ce coup”, a déploré le perdant. “C’était un point surprenant”, a commenté Paul-Henri Mathieu. “Il y avait certainement de la tension, un manque de fraîcheur”, a-t-il analysé à chaud, assurant n’avoir pas encore échangé avec Moutet depuis la perte de son match.Pour “tenter ça dans un moment aussi important, il fallait vraiment être sûr de son coup”, a jugé pour sa part Raphaël Collignon.”Après, ça fait partie de son jeu aussi”, a-t-il relativisé. “C’est quelqu’un de super fantasque, il m’a aussi fait des coups de génie tout au long du match”.- La Belgique encore “loin” de son “rêve” -La fin de deuxième manche a aussi été animée dans le second simple de la journée.Mené 6-3, 5-4, Rinderknech est parvenu à débreaker Bergs alors que le Belge servait pour le gain du match, avant de prendre les commandes du set sur son propre service.   Il s’est même procuré deux balles de set mais n’a pas réussi à les convertir. La partie s’est donc décidée au tie-break, que Bergs a remporté sur sa deuxième balle de match avant d’aller célébrer son succès devant un kop belge très bruyant mardi soir.Cette défaite “fait mal, c’est sûr”, a réagi Rinderknech. “J’ai une pensée pour Benjamin Bonzi, Pierre-Hugues Herbert et Giovanni Mpetshi Perricard, qui n’ont pas joué ce soir” du fait de cette deuxième défaite en simple synonyme d’élimination.”Ça me fait mal de ne pas leur avoir donné une chance. C’est mon principal regret”, a-t-il complété.La première apparition des Bleus depuis 2019 en phase finale de la Coupe Davis a donc pris fin dès leur entrée en lice à Bologne. La Belgique, triple finaliste de la compétition sans jamais parvenir à soulever le Saladier d’argent, a pour sa part rendez-vous vendredi en demi-finales avec l’Autriche ou l’Italie, double tenante du titre privée à Bologne de ses leaders habituels Jannik Sinner (2e) et Lorenzo Musetti (8e).La sélection du Plat pays est menée 6-4 dans ses duels contre l’Italie en Coupe Davis et 5-0 par l’Autriche. Avant de penser à la suite, “on va un peu profiter de notre victoire ce soir”, a assuré le capitaine belge Steve Darcis.”Je sais que mes joueurs ont un rêve cette semaine. Mais on est encore tellement loin de ce rêve! On va d’abord regarder” mercredi après-midi qui de l’Autriche ou de l’Italie l’emportera, “puis on se préparera du mieux qu’on peut”.

Mondial-2026: la Belgique en Amérique après un carton face au Liechtenstein

La Belgique verra l’Amérique et disputera en juin prochain sa quinzième Coupe du monde, la quatrième d’affilée après sa large victoire (7-0) mardi à Liège face au Liechtenstein.Privés de leur colonne vertébrale (Courtois, Debast, De Bruyne et Lukaku, tous blessés), les Diables Rouges ont rendu une copie propre pour signer leur 48e match consécutif sans défaite (41 victoires, 7 nuls) en qualifications pour un Mondial ou un Euro. Record en cours pour une équipe européenne.Les Belges qui ont rapidement ouvert le score par Hans Vanaken (3e) ont logiquement été maîtres du jeu face à la 206e nation mondiale. Sur l’ensemble de la partie, leur gardien a touché le ballon à trois reprises seulement…Avant la pause, Jérémy Doku a signé un doublé pour enflammer la stade de Sclessin, antre habituel du Standard de Liège. Au retour des vestiaires, Brandon Mechele, Alexis Saelemaekers, Charles De Ketelaere (deux fois) se sont chargés d’alourdir la note.Pour le sélectionneur Rudi Garcia, c’est mission accomplie. Lors de son intronisation au printemps dernier, le Français avait reçu pour tâche de maintenir la Belgique au sein du groupe A de la Ligue des nations et donc de qualifier son équipe pour le Mondial.Malgré ce bilan mathématique positif, l’ancien coach du Losc traverse un première zone de turbulences à la suite des reproches émanant principalement de la presse flamande dans un pays où les questions linguistiques sont sensibles.Le match nul ramené samedi dernier du Kazakhstan (1-1) n’a pas été du goût des médias du nord du plat pays qui n’ont pas manqué de signaler que le coach français a fait l’objet de premières critiques en interne, venant notamment de Doku.L’ailier de Manchester City, déçu après le partage de points à Astana, avait déclaré: “Tout le monde doit faire mieux. Le coach aussi, moi, tout le monde. Peut-être qu’on n’a pas bien analysé” le Kazakhstan.Certes, pour ces deux derniers matches qualificatifs, Garcia était privé de ses cadres mais ces circonstances atténuantes n’ont pas été retenues par certains journaux belges, certains affirmant au sein même de la Fédération, les méthodes du sélectionneur comme “vieillottes”.Irrité en conférence de presse d’avant-match, l’entraîneur français aura toutefois été rassuré par le comportement irréprochable de ses joueurs mardi.