Pope urges Lebanese to embrace reconciliation, stay in crisis-hit country

Visiting Pope Leo XIV urged the Lebanese people on Sunday to embrace reconciliation and remain in their crisis-hit country, while calling on its leaders to put themselves fully at the service of their citizens.The pope, bearing what he described as a message of peace, had previously visited Turkey, where he kicked off his first overseas tour since being elected leader of the world’s 1.4 billion Catholics in May.Long hailed as a model of coexistence, multi-confessional Lebanon is nonetheless plagued by sectarian and political rifts, and has seen waves of emigration.Since 2019 it has been ravaged by successive crises, from an economic collapse widely blamed on official mismanagement and corruption, to a devastating Beirut port blast in 2020, to the recent war between militant group Hezbollah and Israel — which many Lebanese fear could return.Leo told officials, diplomats and civil society representatives in a speech at the presidential palace that “there are times when it is easier to flee, or simply more convenient to move elsewhere. It takes real courage and foresight to stay or return to one’s own country.”He urged Lebanese people to take up the “path of reconciliation”, and called on the country’s leaders to place themselves “with commitment and dedication at the service of your people”.No real reconciliation process was undertaken following Lebanon’s 1975-1990 civil war, and the latest conflict between Israel and Hezbollah has deepened divisions.- ‘Promote peace’ -Lebanon rolled out the red carpet and a 21-gun salute for Leo, who was greeted at the airport by children and a brass band as ships at the port sounded their horns. Two Lebanese military aircraft escorted his plane on descent. Hundreds of people standing along the roadside braved heavy rain to greet the pope along his route to the presidential palace.”The pope is not just for Christians but for Muslims too, and we love him a lot… We want him to bless our land,” said Zahra Nahleh, 19, from Lebanon’s war-ravaged south, who was waiting to welcome the pontiff.Leo told journalists on the plane that his tour had “a special theme of… being a messenger of peace, of wanting to promote peace throughout the region”.He went on to emphasise that theme in his speech at the presidential palace, using the word “peace” more than 20 times, without mentioning any specific conflicts, including the war between Hezbollah and Israel.The two-nation trip is something of a test for the first American pope, whose understated style contrasts with that of his charismatic and impulsive predecessor, Francis.Although Leo’s four-day visit drew little attention in Turkey, a Muslim-majority nation whose Christian community numbers only around 100,000, his 48-hour stopover has been eagerly awaited in Lebanon, a religiously diverse country of around six million people.Lebanon’s last papal visitor was Benedict XVI in 2012.Youth scouting groups affiliated with Hezbollah waited to welcome the pope along the road in Beirut’s southern suburbs, where the Iran-backed militants hold sway and which Israel pounded during the war last year.Posters of the group’s slain chief Hassan Nasrallah appeared near billboards welcoming the pontiff in the area, which Israel struck again last week, killing Hezbollah’s military chief.Despite last year’s truce, Israel has kept up regular raids on Lebanon, usually saying it is striking Hezbollah targets.On Saturday, Hezbollah had urged the pope to reject Israeli “injustice and aggression” against Lebanon. – ‘Duty for humanity’ -Lebanese President Joseph Aoun said that “safeguarding Lebanon” — a unique model of coexistence among different religious communities — “is a duty for humanity”.”If this model disappears, nowhere else can replace it,” said Aoun, the only Christian head of state in the Arab world.Christians play a key political role in Lebanon, where power is shared among the country’s religious communities, but they have seen their numbers dwindle, particularly due to emigration.In Turkey, Leo’s visit focused on calls for greater unity among different branches of Christianity. On his last day there, he went to the Armenian Cathedral expressing encouragement for the largest of Turkey’s Christian communities — with some 50,000 members — and thanking God “for the courageous Christian witness of the Armenian people throughout history, often amid tragic circumstances”.It was an apparent nod to the massacres the Armenians suffered at the hands of the Ottoman troops in 1915-1916, which has been qualified as genocide by around 30 countries, although Turkey firmly rejects the term. burs-lg/smw

En messager de paix, le pape appelle les Libanais à rester dans leur pays

Léon XIV est arrivé dimanche au Liban en messager de paix, appelant les fils de ce pays éprouvé par une crise endémique et qui craint une nouvelle guerre avec Israël à ne pas émigrer et à se réconcilier.Le Liban est la seconde étape du premier déplacement international du pape américain, après une visite en Turquie marquée par le dialogue pour l’unité des chrétiens.Dans un discours au palais présidentiel, il a exhorté les Libanais à “rester” dans leur pays, où l’effondrement économique depuis 2019 a aggravé l’émigration massive, insistant sur la situation intérieure sans évoquer les tensions régionales ni les récents bombardements israéliens.Il a également appelé les dirigeants du pays à “se mettre au service du peuple avec engagement et dévouement” et souligné le besoin “d’autorités et d’institutions qui reconnaissent que le bien commun est supérieur à celui d’une partie”.La crise économique qui a ruiné les Libanais a été imputée en grande partie à la classe politique, accusée de corruption, de clientélisme et de négligence.Evoquant “une hémorragie de jeunes et de familles” quittant le pays, le pape a estimé qu’il “faut vraiment du courage et de la clairvoyance pour rester ou revenir dans son pays”.En l’absence de chiffres officiels, un centre de recherche indépendant, al-Doualiya, estime que 800.000 Libanais ont émigré entre 2012 et 2024. La population actuelle est estimée à 5,8 millions d’habitants, dont plus d’un million de réfugiés syriens.- “Un seul peuple” -La visite de 48 heures du pape suscite un fort enthousiasme dans ce pays multiconfessionnel de 5,8 millions d’habitants, qui a décrété deux jours fériés pour l’occasion.Le souverain pontife a été accueilli avec les honneurs: escorte aérienne, 21 coups de canon, sirènes du port de Beyrouth et une troupe de dabké, la danse traditionnelle.”Je suis venue dire que le peuple libanais est un seul peuple (…) Loin de toutes les divisions, nous voulons être unis et nous voulons qu’il bénisse notre terre”, a déclaré à l’AFP Zahra Nahlé, 19 ans, qui attendait le passage du pape sur la route de l’aéroport.”Nous aurions aimé qu’il puisse visiter le Sud”, a ajouté cette jeune fille originaire de cette zone dévastée par la guerre.Sous une pluie diluvienne, des centaines de Libanais se sont pressés sur la route menant au palais présidentiel pour acclamer le pape dans sa “papamobile”.Le convoi a traversé la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, où les scouts du mouvement chiite pro-iranien étaient massés sur la route pour l’accueillir. Cette zone avait été visée une semaine plus tôt par une frappe israélienne qui a tué le nouveau chef militaire du Hezbollah.Malgré le cessez-le-feu intervenu il y a un an, l’armée israélienne a intensifié ces dernières semaines ses frappes au Liban.Samedi, le Hezbollah pro-iranien avait exhorté le pape à rejeter “l’injustice et l’agression” d’Israël.- “Modèle” -Léon XIV est le premier pape à visiter le pays depuis Benoît XVI en 2012.En dépit du rôle politique important que jouent les chrétiens, ils ont vu leur nombre diminuer ces dernières décennies, notamment en raison de l’émigration des jeunes.Le président Joseph Aoun, seul chef d’Etat chrétien du monde arabe, a assuré dans son discours devant le pape que “la sauvegarde du Liban, unique modèle de coexistence” entre chrétiens et musulmans, “est un devoir pour l’humanité”. “Car si ce modèle venait à disparaître, nul autre lieu ne pourrait le remplacer”, a-t-il ajouté.Le système politique garantit une parité unique dans la région entre musulmans et chrétiens, alors que la communauté chrétienne est devenue minoritaire au fil des décennies. Aucune statistique officielle n’est publiée à ce sujet en raison de la sensibilité de la question liée aux divisions confessionnelles et au partage du pouvoir.Dimanche matin, le pape avait clôturé sa visite en Turquie avec une cérémonie liturgique très solennelle sous les dorures de la cathédrale orthodoxe Saint-Georges d’Istanbul, entre icônes, volutes d’encens et chants polyphoniques psalmodiés.Pour son premier voyage à l’étranger, Léon XIV a affiché son style prudent depuis son élection, ménageant les sensibilités politiques de ses interlocuteurs tout en répétant ses messages en faveur de l’unité et du respect de la diversité religieuse.

Au Kirghizstan, fin des législatives anticipées sans réelle opposition

Le Kirghizstan a voté dimanche lors de législatives anticipées dans cette ex-république soviétique d’Asie centrale, dont la vie politique était la plus démocratique et turbulente de la région jusqu’à l’arrivée au pouvoir en 2020 du président Sadyr Japarov, qui a marginalisé ses opposants.Les bureaux de vote ont fermé à 14H00 GMT, a constaté l’AFP à …

Au Kirghizstan, fin des législatives anticipées sans réelle opposition Read More »

Les inondations en Indonésie, Thaïlande et Sri Lanka dépassent les 900 morts

Le bilan des inondations catastrophiques qui ont frappé ces derniers jours de vastes territoires d’Indonésie, de Thaïlande, de Malaisie et du Sri Lanka s’est encore alourdi dimanche, avec un total d’au moins 940 morts et plusieurs centaines de disparus. Les autorités de ces pays asiatiques s’activaient pour dégager les routes et les débris et tenter de …

Les inondations en Indonésie, Thaïlande et Sri Lanka dépassent les 900 morts Read More »

Dans le désert chilien, des migrants restent bloqués à la frontière avec le Pérou

Sous un soleil de plomb, des dizaines de personnes sans papiers cherchant à fuir le Chili et la menace d’expulsions massives s’entassent devant la frontière désertique avec le Pérou, qui leur ferme le passage.Le compte à rebours est lancé avant le second tour de l’élection présidentielle chilienne, prévu le 14 décembre, où le candidat d’extrême …

Dans le désert chilien, des migrants restent bloqués à la frontière avec le Pérou Read More »

Espagne : l’opposition de droite rassemblée à Madrid contre Pedro Sánchez, cerné par des affaires judiciaires

“Ça suffit !”, “Pas un jour de plus !” : l’opposition de droite espagnole et plusieurs dizaines de milliers de sympathisants se sont réunis dimanche à Madrid, pour demander “la démission” du Premier ministre socialiste Pedro Sánchez, cerné par des affaires judiciaires qui touchent son entourage.Ce rassemblement organisé par le Parti populaire (PP, droite) est …

Espagne : l’opposition de droite rassemblée à Madrid contre Pedro Sánchez, cerné par des affaires judiciaires Read More »

Les Suisses rejettent un service civique obligatoire et une taxe climatique sur les riches

Les Suisses ont massivement rejeté dimanche le remplacement du service militaire par un service civique obligatoire pour tous, sans distinction de sexe, ainsi que l’instauration d’une taxe climatique sur l’héritage des plus riches, selon les premières projections d’une votation.Les Suisses ont très majoritairement dit “non” à ces propositions, à 84% pour la première et plus …

Les Suisses rejettent un service civique obligatoire et une taxe climatique sur les riches Read More »

A Evry, Farida Amrani en campagne pour offrir à LFI sa première ville-préfecture

La députée LFI Farida Amrani s’est lancée dimanche dans la course à la mairie d’Evry-Courcouronnes (Essonne), qui deviendrait en cas de victoire la première ville-préfecture conquise par la France insoumise.Ville de 70.000 habitants située à une heure de Paris, Evry-Courcouronnes est dirigée depuis 2019 par l’ex-LR désormais sans étiquette Stéphane Beaudet, pressenti par plusieurs figures politiques locales pour se représenter. Soutenue par le Nouveau front populaire, Farida Amrani l’avait battu au second tour des législatives en 2024, avec 56,33% des voix à Evry.A quatre mois des municipales, la députée LFI a donné dimanche le coup d’envoi de sa campagne lors d’un meeting dans le quartier des Aunettes à Evry, où elle a grandi et vit toujours. “Cette ville coule dans mes veines depuis plus de trente ans”, a déclaré Farida Amrani devant une centaine de sympathisants. “Devenir la maire de cette ville serait pour moi la plus belle des missions (…) Les bus ne passent plus, le sentiment d’insécurité grandit, le béton a remplacé les espaces verts sous l’influence de promoteurs”, a-t-elle égrené.Ville populaire, métissée et jeune (près d’un quart de la population a moins de 30 ans), Evry-Courcouronnes est “l’une des chances les plus sérieuses de gagner une préfecture pour La France insoumise”, estime le coordinateur national de LFI Manuel Bompard, qui faisait partie des quelques députés Insoumis présents dimanche au meeting.”Je suis vraiment inquiet pour Evry”, a abondé un élu LR francilien auprès de l’AFP, sous couvert d’anonymat.Outre la députée LFI, un autre candidat est officiellement en lice: Julien Monier, 41 ans, dont la liste Agissons citoyens est soutenue par Europe écologie les Verts. Côté socialistes, il n’y aura pas de liste: ils disent avoir entamé des discussions avec les deux candidats mais n’avoir pas encore choisi lequel soutenir. “Nous regrettons qu’il n’y ait pas de liste unitaire permettant de proposer une alternative de gauche puissante”, déplore Nastassja Naguszewski, responsable du PS en Essonne.   – Victoire symbolique -A l’échelle nationale, LFI dispose d’une faible implantation locale: elle ne compte que deux maires dans des communes de plus de 5.000 habitants et ne dirige aucune ville-préfecture.Gagner la ville d’Evry-Courcouronnes serait par ailleurs une victoire symbolique pour les Insoumis, qui entretiennent une relation particulière avec l’Essonne. Le premier siège social du mouvement était à Massy, ville dont Jean-Luc Mélenchon fut adjoint au maire dans les années 1980 avant de devenir conseiller général de l’Essonne pendant 13 ans puis sénateur de ce même département pendant 19 ans. Les Insoumis sont également le parti qui compte le plus de députés en Essonne, avec quatre députés sur un total de dix circonscriptions. L’ancrage des mélenchonistes dans le département est “un facteur plutôt favorable” à LFI en vue des municipales, estime le politologue Olivier Rouquan, chercheur associé au Cersa (université Panthéon-Assas).  Il relève toutefois qu’une victoire des Insoumis “dépendra fortement de la mobilisation électorale”. “Les municipales sont des élections qui restent marquées par une forte participation, mais on observe une progression de l’abstention. Cela demeure un vrai point d’incertitude pour les municipales à venir, surtout dans des zones très urbanisées comme Evry”, souligne-t-il.Outre le chef-lieu de l’Essonne, la direction du mouvement a par ailleurs identifié Roubaix (Nord) ou encore La Courneuve (Seine-Saint-Denis) comme communes où la victoire serait un objectif crédible.- Figure locale -A 49 ans, Farida Amrani pourrait être le visage de cette victoire des Insoumis à Evry.Conseillère municipale depuis 2014, elle s’est engagée localement dès 2013 en s’opposant à la réforme des rythmes scolaires, puis pleinement en politique en se présentant aux municipales d’Evry comme tête de liste du Front de gauche.Candidate aux législatives dans le département en 2017 puis en 2018, elle a été battue à chaque fois au second tour: d’abord par l’ex-Premier ministre Manuel Valls, puis par l’ancien maire d’Evry Francis Chouat. Avant d’être finalement élue en 2022, avec le soutien  de l’alliance de gauche de l’époque, la Nupes.Pour les municipales à venir, son premier visuel de campagne la présente avec le slogan “Votre future maire du quotidien”: le pouvoir d’achat, les transports, la dégradation des logements ou la paupérisation de la ville feront partie des thèmes abordés pendant sa campagne.”C’est un moment important pour cette ville. Pour nos quartiers. Pour créer un avenir ensemble. Farida est une femme qui nous ressemble et qui nous rassemble”, a insisté Assa Traoré, figure du combat contre les violences policières, présente au meeting ce dimanche.