MLS: Messi et Miami écrasent New York et recevront Vancouver en finale
Porté par un triplé de Tadeo Allende, l’Inter Miami de Lionel Messi, passeur décisif, a écrasé le New York City FC 5-1 samedi en finale de conférence Est, et visera un premier titre MLS la semaine prochaine.Après dix titres de champion d’Espagne avec le FC Barcelone, puis deux en France avec le Paris SG, Lionel Messi aura l’occasion le 6 décembre, à domicile, de garnir un peu plus son immense armoire à trophées, face aux Vancouver Whitecaps de Thomas Müller, vainqueurs plus tard dans la journée à San Diego (3-1).Le totem argentin âgé de 38 ans a pour mission de mener Miami à son premier titre de champion, afin d’embellir le chapitre américain de sa carrière, lui qui a prolongé en Floride jusqu’en 2028. Il sera hautement attendu l’été prochain pour défendre son titre avec l’Albiceleste lors du premier mondial à 48 équipes disputé aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, même s’il n’a pas encore confirmé sa présence.Quatre des cinq buts de Miami samedi ont été inscrits par des Argentins, présents en nombre au coup d’envoi (10 des 22 titulaires, dont 7 pour l’Inter), symbole d’une équipe bâtie autour de l’octuple Ballon d’Or, et entraînée par son ami et compatriote Javier Mascherano.”Nous avons renforcé nos liens dans le groupe et atteint la fin de saison avec un esprit fraternel, qui veut que tout le monde tire dans le même sens, peu importe qui débute les matchs. Le pouvoir du collectif est incassable”, a noté le coach.- Allende record -“La Pulga” n’a même pas eu besoin de marquer lors du festival offensif de son équipe, qui a vu Tadeo Allende marquer deux buts très rapides, derrière un long ballon de Sergio Busquets (14e), puis d’une tête superbe entre deux défenseurs à la réception d’un centre lointain de Jordi Alba (23e).Allende a clos le score d’un piqué face au gardien (89e) pour inscrire son 8e but lors de ces play-offs, record de MLS égalé.New York avait gardé espoir grâce à un puissant coup de tête de Justin Haak (37e).Une superbe parade main opposée du portier américano-argentin de Miami Rocco Rios aura évité l’égalisation des visiteurs (66e), juste avant que Messi ne trouve Mateo Silvetti dans la surface adverse (67e), pour un contrôle et une frappe décisifs de son jeune compatriote (19 ans).Messi a aussi initié un contre parfaitement mené et conclu par le Vénézuélien Telasco Segovia, bien relayé une nouvelle fois par Jordi Alba (83e).A San Diego, Vancouver s’est rapidement détaché avec des buts de Brian White (8e) et du gardien californien Pablo Sisniega contre son camp (11e), atteignant même la pause avec trois buts d’avance grâce à White (45+2), avant la réduction du score d’Hirving Lozano (60e).
Ligue 1: En forme à Lyon, Tolisso pense toujours au Mondial
Le milieu et capitaine de Lyon, Corentin Tolisso, est “dans la meilleure forme” de sa carrière et n’a pas abandonné l’idée de disputer le Mondial-2026 l’été prochain même s’il n’a plus été appelé en équipe de France depuis quatre ans.”C’est une évolution de mon jeu. Je prends de l’âge et de l’expérience. Je me sens dans la meilleure forme de ma carrière, surtout sur l’année 2025, pas seulement sur les buts que je marque mais dans le jeu”, a-t-il affirmé samedi à la veille d’affronter Nantes, dimanche (20H45) pour la 14e journée de Ligue 1. – Libéré mentalement -“Je suis content de ce que je fais et sur mes efforts physiques. Ça m’aide d’être libéré mentalement. Le plus dur est d’être régulier sur la saison. Il faut que je continue à aider mon équipe à gagner et marquer encore des buts”, a ajouté le joueur de 31 ans, auteur de trois buts en championnat et quatre en Ligue Europa.Jeudi en Serbie, contre Maccabi Tel-Aviv (6-0) en C3, il a réalisé le premier triplé de sa carrière débutée en 2013 à l’OL, inscrivant notamment le 500e but de l’histoire européenne du club.Ces trois buts portent son total en coupe d’Europe à onze avec Lyon, au niveau de trois légendes du club, Fleury Di Nallo, Nestor Combin et Sidney Govou. Il est à une longueur de Karim Benzema et Lisandro Lopez.”J’ai toujours aimé marquer. Quand j’étais plus jeune, je jouais avant-centre et j’ai reculé à partir de 13 ans. Même à mes débuts professionnels, j’inscrivais mes sept-huit buts par saison”, se souvient le natif de Tarare, dans le Rhône. “Depuis deux ans, je parviens de nouveau à marquer. J’ai cette détermination et envie d’être un milieu qui se projette vers l’avant et qui marque”, insiste Tolisso.- Le Mondial en tête – De quoi lui permettre de rêver à un retour en équipe de France et au Mondial nord-américain, l’été prochain, dont il fait “carrément” un objectif.”Il reste encore six mois, on ne sait jamais, je ne lâcherai pas”, dit Tolisso.Mais pour l’heure, le champion du monde 2018 reste absent des listes de Didier Deschamps. “Je respecte les choix. J’ai ce petit regret de ne pas aller au-dessus, surtout quand je me sens bien comme ça. Qu’est-ce que je peux faire de plus ? A moi de continuer à performer même si je pars de loin”, commente le capitaine de l’OL. “Je crois dur comme fer que le travail sera récompensé. Il faut redoubler d’efforts. Ça peut aller très vite”, espère-t-il. Si certains trouvent les choix du sélectionneur regrettables, d’autres se félicitent qu’il reste à Lyon durant les trêves internationales pour récupérer et éviter une blessure.Car le joueur, revenu à l’Olympique lyonnais en 2022 après cinq ans au Bayern Munich (2017-2022), a souffert de problèmes physiques durant son passage en Allemagne et les premiers mois après son retour à Lyon. “Ils sont derrière moi. Mais je n’ai pas peur de me blesser. Quand je suis revenu, c’était compliqué mais nous avons mis en place des protocoles d’avant-match, de préparation physique estivale, de récupération avec l’encadrement médical et ça paie. J’ai aussi travaillé avec une préparatrice mentale”, révèle Tolisso.”J’ai mis du temps à trouver les choses qui me convenaient. Aujourd’hui, si je peux faire tous les efforts que je fais, c’est en grande partie grâce à tous ces gens et ce qu’ils font au quotidien pour moi. Ils sont importants pour moi et l’équipe”, reconnaît le milieu, arrivé à l’OL à l’âge de 13 ans, encore sous contrat jusqu’au 30 juin 2027 et qui n’envisage pas de partir, du moins à court terme.
Ligue 1: du futsal au rectangle vert, Samir El Mourabet avait besoin d’espace
Un premier but professionnel “gravé à vie” face à Crystal Palace jeudi (2-1) a mis encore un peu plus en lumière Samir El Mourabet, jeune Alsacien formé à Strasbourg, auteur d’un bon début de saison avant la réception de Brest dimanche (15h00) pour la 14e journée de Ligue 1.”Samir El Mourabet, Samir El Mourabet!” En zone mixte, Emmanuel Emegha, buteur lui aussi jeudi soir en Ligue Conférence, est passé furtivement mais on a bien compris qui était pour lui l’homme du match à l’instar d’Abdoul Ouattara qui immortalisait quelques minutes plus tôt, téléphone en main, la sortie médiatique de son coéquipier de 20 ans. “Ce but est gravé dans ma tête. C’est une fierté pour moi d’avoir marquer mon premier but, surtout à la Meinau et en plus en coupe d’Europe”, a glissé le milieu défensif prolongé début novembre jusqu’en 2030.En reprenant victorieusement un coup franc de Julio Enciso repoussé par la barre transversale à la 77e minute, d’un plat du pied, El Mourabet a apporté une victoire de prestige au Racing qui lui permet de pointer à la deuxième place de la phase de Ligue après quatre journées.Originaire de la cité de l’Ill, quartier populaire de Strasbourg, il est repéré à 9 ans et demi par Nourredine Aït Mouloud, conseiller technique régional (CTR) de la Ligue du Grand-Est, lors des séances du centre de perfectionnement technique organisées dans les quartiers et réservées aux U13.- D’abord non conservé par Strasbourg -Le CTR se souvient d’un garçon qui revenait à chaque séance dans son quartier même s’il n’y était pas convié car trop jeune: “Il n’avait rien à faire là, mais il avait une telle maîtrise, de la coordination qu’on l’a intégré avec nous.”Forcément, l’information est remontée jusqu’au Racing, qu’il rejoint à 10 ans. Pas conservé à l’issue de la préformation, jugé “peu conscient de son potentiel”, El Mourabet découvre le futsal, repéré par Patrick Feys, CTR de la Ligue d’Alsace en charge de la pratique.”Il réussit avec brio le concours d’entrée au Pôle France Lyon, raconte Feys. La première année, il fait la double pratique: futsal la semaine et football le week-end. La seconde, il se consacre entièrement au futsal. En U16, il jouait déjà avec l’équipe de France U19.”Mais le phénomène a la nostalgie du rectangle vert. Le monde pro du futsal lui tend les bras en Espagne mais il veut retenter sa chance au RCSA, qui finira par lui offrir une “licence amateur pour commencer” en 2022 avec les U19 Nationaux. “J’ai décidé de le mettre à chaque fois titulaire mais on avait un accord tous les deux: je voulais le voir aller dans le coeur du jeu, gratter des ballons, faire des courses, se projeter, aller devant le but, explique à l’AFP Régis Arnould, son entraîneur qui a permis son retour. C’était dur au début mais il a fait les choses pour revenir.”- Rosenior, “un projet de jeu futsal” -Lancé, El Mourabet n’a plus tremblé devant l’exigence du haut niveau en reprenant le fil de la formation avec son bagage unique à l’image de l’attaquant Wissam Ben Yedder, venu du futsal avant de se révéler à Toulouse (2010-2016).”Le pôle France a contribué à développer sa créativité. Avec Raphaël Reynaud (sélectionneur de l’équipe de France futsal, NDLR) il a travaillé le un contre un, le deux contre un. Et le projet de jeu de Liam Rosenior, c’est presque un projet de jeu futsal avec un gardien mobile, des relations à deux-trois et un jeu sous pression”, analyse Feys, aussi entraîneur-adjoint de l’équipe de France futsal U21.L’entraîneur anglais de Strasbourg l’a bien compris. Au milieu d’un recrutement estival massif (entre 120 et 130 millions d’euros, selon la presse sportive), Samir El Mourabet, international marocain U20 (9 sélections) a disputé tous les matches de championnat jusqu’à présent dont huit en tant que titulaire comme Valentin Barco et Joaquin Panichelli deux internationaux argentins. Un futsaleur qui a pris du champ.
Italie: la Roma de Gasperini défie le Napoli de Conte
Inattendus leaders de la Serie A, l’AS Rome et son entraîneur Gian Piero Gasperini s’étalonnent dimanche (20h45) face au champion en titre, Naples, qui, sous la direction d’Antonio Conte, peine à retrouver son efficacité de la saison dernière.. Conte, la bête noire de GasperiniConte, passé par la Juventus Turin (2011-14), l’Inter Milan (2019-21) ou encore Chelsea (2016-18), et Gasperini, qui s’est fait un nom en Europe en neuf saisons à l’Atalanta (2016-25), se sont déjà croisés à dix reprises.Et Conte qui a brièvement entraîné l’Atalanta (13 matches de Serie A en 2009-10) mène largement au bilan de leurs confrontations avec six victoires, deux nuls et deux défaites. Mais une statistique fait espérer les ultras de la Roma: le Stade olympique ne réussit pas vraiment à Conte qui, en huit visites pour y affronter la Roma, ne s’y est imposé qu’une seule fois, le 11 mai 2014 avec la Juventus Turin, pour quatre nuls et trois défaites.. Gasperini le magicienEn moins de six mois, Gasperini, 67 ans, a fait de la Roma à la surprise générale un candidat au titre 2025-26. Grâce au “Gasp”, les tifosi rêvent ouvertement d’un quatrième “scudetto”, 24 ans après le dernier conquis en 2001, alors que leur équipe n’a plus soulevé de trophée depuis sa victoire en 2018 en Coupe d’Italie.Pour les ultras “romanistes”, c’est bien simple: leur entraîneur, arrivé dans la capitale italienne en juin dernier, est un magicien. C’est en tous cas déguisé en sorcier qu’il a été représenté par un “street-artist”, fan de la Roma, sur un mur du quartier de Garbatella.Mais aucune magie dans les résultats de la Roma selon Gasperini: “du coeur, de la grinta et de la sueur”, a-t-il énuméré après le succès sur le terrain de la Cremonese (3-1), le neuvième succès de la Roma qui l’a propulsée en tête avec deux points d’avance sur ses premiers poursuivants.”Ce sont les ingrédients qui me plaisent, il faut encore y ajouter un peu de piquant et un peu de sel”, a prévenu l’intransigeant techncien italien qui sera en tribunes dimanche après son exclusion contre la Cremonese.Pour Gasperini, ce choc contre le Napoli est un test important, après les deux défaites concédés contre l’AC Milan et l’Inter Milan (1-0 à chaque fois): “On avait réussi deux grands matches, cela nous avait donné de la confiance, mais c’était deux défaites. On va voir si on a progressé”, a-t-il prévenu. . Conte le revenantComme Gasperini, Conte, 56 ans, est un entraîneur de tempérament, coutumier des coups de gueule contre les arbitres, célébrant les buts de son équipe comme s’il était encore joueur Mais rarement l’ancien sélectionneur de l’Italie (2014-16) n’était apparu aussi abattu après une défaite que le 9 novembre après un revers à Bologne (2-0).”Il faut faire quelque chose, parce que je n’ai pas envie d’accompagner un mort”, avait-il alors déclaré, le visage fermé, remonté contre ses joueurs.Pendant la trêve internationale qui a suivi, sa décision de partir de Naples pendant une semaine, a alimenté les rumeurs de son prochain départ, moins de dix-huit mois après son arrivée.Mais Conte et le Napoli, décimé par les blessures et absences (De Bruyne, Gilmour, Anguissa, Meret, Lukaku), ont depuis rebondi, avec deux victoires, contre l’Atalanta (3-1) et Qarabag (2-0) en championnat.”Cette équipe n’est pas morte”, a-t-il insisté, comme pour refermer son coup de blues de Bologne.
Présidentielle au Honduras: l’ombre de Trump sur un scrutin indécis entre trois prétendants
Les électeurs du Honduras sont appelés dimanche à choisir entre la continuité d’un gouvernement de gauche ou le retour de la droite, dont un candidat à la présidence est soutenu par Donald Trump, qui s’est immiscé dans le scrutin.Trois candidats sur les cinq en lice sont au coude-à-coude dans les sondages, rendant incertain le scrutin et l’acceptation des résultats en cas de score serré.Le parti Liberté et Refondation (Libre) de la gauche au pouvoir a déjà annoncé qu’il ne reconnaîtra pas les résultats préliminaires du conseil électoral, mais seulement le décompte total des procès-verbaux.Quelque 6,5 millions de Honduriens doivent élire, sur un seul tour, le successeur de la présidente Xiomara Castro, ainsi que 128 députés et des centaines de maires pour les quatre prochaines années. L’avocate Rixi Moncada, 60 ans, candidate de Libre, affronte deux candidats de droite: la star du petit écran Salvador Nasralla, 72 ans, du Parti libéral (PL), qui se présente pour la troisième fois, et l’entrepreneur Nasry Asfura, 67 ans, du Parti national (PN), qui a reçu le soutien inattendu de Donald Trump. Non content de le qualifier de “seul vrai ami de la liberté”, le président américain a assuré qu’il “ne pourrait pas travailler” avec Rixi Moncada “et les communistes” et qu’il ne faisait “pas confiance” à Salvador Nasralla.”Tito (ndlr: Nasry Asfura) et moi pouvons travailler ensemble pour lutter contre les +narcocommunistes+ et apporter au peuple du Honduras l’aide dont il a besoin”, a encore écrit M. Trump.M. Asfura, entrepreneur de BTP âgé de 67 ans et ancien maire de Tegucigalpa, concourt sous la bannière du parti de l’ancien président Juan Orlando Hernández (2014-2022), qui purge aux Etats-Unis une peine de 45 ans de prison pour trafic de drogue.Mme Moncada a dénoncé samedi l’ingérence de M. Trump: “Il n’y a aucun doute qu’il y a deux actions concrètes, à trois jours des élections, qui sont totalement interventionnistes.”- Fortes tensions politiques -“Chacun répond pour ses actes”, a balayé M. Asfura, dont le nom a été cité dans des affaires de corruption et dans des dossiers d’évasion fiscale au Panama.Là encore, Donald Trump a volé à son secours vendredi, en annonçant qu’il allait “accorder une grâce totale et absolue à l’ancien président Juan Orlando Hernandez”.Le président américain a adopté une posture résolument interventionniste en Amérique latine, n’hésitant pas à conditionner l’aide américaine à la bonne volonté des gouvernements et à ses affinités avec leurs dirigeants.Ainsi, il a assuré que “s’il (Asfura) ne remporte pas les élections, les Etats-Unis ne gaspilleront pas leur argent”.M. Asfura mène sa seconde campagne présidentielle après avoir échoué en 2021 face à Xiomara Castro. Il a également reçu le soutien du président argentin et allié de Trump, Javier Milei.Le scrutin se tient dans un contexte de fortes tensions politiques.Rixi Moncada reproche à ses rivaux de droite d’être les “marionnettes de l’oligarchie putschiste”. MM. Nasralla et Asfura, qui ont tous les deux des parents d’origine palestinienne, la qualifient de “communiste” alliée du Venezuela et de Cuba.La droite et la gauche s’accusent mutuellement de préparer une fraude, dans un pays dépourvu d’arbitre électoral indépendant, et même si l’Organisation des Etat américains (OEA) et l’UE ont dépêché des observateurs.- Pauvreté et violence -Les candidats ont à peine abordé les préoccupations des Honduriens, la pauvreté et la violence.Nasry Asfura a promis d’attirer des investissements, M. Nasralla de soutenir l’industrie et l’agriculture, et Mme Moncada de taxer les élites économiques.Près des deux tiers des 11 millions de Honduriens vivent dans la pauvreté, et 27% du PIB du pays est abondé par les envois de fonds des Honduriens vivant aux Etats-Unis, soit 10 milliards de dollars.Mais l’administration Trump a expulsé cette année environ 27.000 Honduriens et révoqué le statut de protection temporaire de 51.000 ressortissants.Le Honduras est l’un des pays les plus violents de la région, avec 26,8 homicides pour 100.000 habitants, malgré une baisse due à l’instauration d’un état d’urgence par la présidente Castro.La corruption et les liens avec le narcotrafic sont un autre défi de taille. Les trois partis favoris du scrutin ont été éclaboussés par des accusations. Les bureaux de vote ouvrent à 07H00 locales (13H00 GMT) et fermeront à 23H00 GMT. Le conseil national électoral prévoit de dévoiler des résultats préliminaires dans la soirée.





