Calme précaire à Los Angeles après une première nuit de couvre-feu

Les Etats-Unis restent sur le qui-vive mercredi au sixième jour de manifestations à Los Angeles contre la politique migratoire de Donald Trump, qui s’étendent dans le reste du pays et tournent au bras de fer entre l’opposition démocrate et le président républicain.A Los Angeles, épicentre de ces manifestations depuis vendredi dernier, la nuit de mardi à mercredi est restée plutôt calme après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu dans le centre-ville, même si la police a procédé à plusieurs interpellations de personnes ayant bravé l’interdiction de sortir. Vingt-cinq personnes ont été arrêtées, selon le Los Angeles Times, qui affirme que la ville a connu “sa nuit la plus calme depuis une semaine”.Depuis vendredi dernier, la deuxième plus grande ville américaine est le théâtre de heurts sporadiques, parfois violents, opposant des protestataires qui dénoncent les raids de la police fédérale de l’immigration (ICE) contre les clandestins aux forces de l’ordre en tenue anti-émeute.Quelque 700 Marines, un corps d’élite, devraient s’y déployer mercredi, rejoignant 4.000 militaires réservistes de la Garde nationale déjà mobilisés par le président américain, au grand dam des autorités locales qui crient à un “abus de pouvoir”.De nombreux policiers, à pied, en voiture ou à cheval, quadrillent la ville survolée par des hélicoptères, a constaté l’AFP, tandis que des ouvriers posent des panneaux de bois pour protéger des vitrines.Des commerces y ont été pillés ou endommagés.Mardi, la maire démocrate Karen Bass, qui s’efforce à minimiser l’étendue des manifestations dans sa ville, s’est tout de même résolue à instaurer “un couvre-feu dans le centre de Los Angeles pour mettre fin aux actes de vandalisme et de pillage” de 20H00 locales (03H00 GMT) à 06H00 du matin.Elle a dit s’attendre à ce que le couvre-feu reste en vigueur plusieurs jours.Dans le même temps, les manifestations s’étendent là encore de façon sporadique, d’Atlanta à New York.A Manhattan mardi soir, quelques milliers de personnes ont manifesté “pour défendre ceux qui ne peuvent pas faire entendre leur voix”, selon une jeune femme née aux Etats-Unis d’une mère mexicaine clandestine et qui a requis l’anonymat.- Garde nationale au Texas -Dans la banlieue d’Atlanta, en Géorgie (sud), plusieurs dizaines de manifestants s’étaient rassemblés également mardi en brandissant des pancartes dénonçant la police fédérale de l’immigration.”La contribution des Latinos à ce pays est tellement significative que nous ne devrions pas être traités de cette manière”, a confié Victoria Hernandez, 48 ans, qui travaille dans le milieu associatif. Au Texas, grand Etat du Sud, frontalier du Mexique et où vit une importante communauté d’origine hispanique, le gouverneur républicain, Greg Abbott, a annoncé mardi soir qu’il ordonnait le déploiement de la Garde nationale. Les manifestations à Los Angeles et le déploiement controversé de militaires se sont transformés en un enjeu de rivalité politique intense entre l’administration Trump et les dirigeants démocrates, dont le gouverneur de la Californie, Gavin Newsom, en première ligne.Devenu la figure de proue de l’opposition démocrate et considéré comme un candidat potentiel à la Maison Blanche pour 2028, M. Newsom tire à boulet rouge sur Donald Trump et veut contester dans les prétoires sa décision de déployer l’armée dans son Etat, bastion démocrate.Dans une allocution télévisée mardi soir, il a dénoncé un “abus de pouvoir éhonté” et prévenu que le président américain ne se limiterait pas à son Etat.”La Californie est peut-être la première, mais il est clair que cela ne s’arrêtera pas là”, a averti Gavin Newsom.Donald Trump, a-t-il ajouté, est un “président qui ne veut être limité par aucune loi ou constitution, perpétuant un assaut contre la tradition américaine”.Le président républicain a dénoncé l'”anarchie” qui règne, selon lui, à Los Angeles, et promis de “libérer” la ville des “ennemis étrangers”, accusés d’attiser les violences.Il a menacé de recourir à une loi d’exception, l’Insurrection Act, régime d’état d’urgence rarement utilisé qui confère au président le pouvoir d’utiliser les forces armées dans des missions de maintien de l’ordre sur le territoire américain.

Trump se félicite du “cadre général” signé à Londres avec la Chine

Le président américain Donald Trump s’est félicité mercredi de l’accord de principe trouvé entre Washington et Pékin dans la nuit à Londres et qui devrait, assure-t-il, permettre la fourniture de terres rares chinoises aux Etats-Unis, louant une relation “excellente” entre son pays et la Chine.”Un accord avec la Chine a été trouvé, soumis à une approbation finale du président Xi et moi-même”, a écrit M. Trump sur son réseau Truth Social. “Les terres rares nécessaires seront fournies”, a-t-il ajouté.”Le président Xi et moi-même allons travailler étroitement pour ouvrir la Chine au commerce américain. Ce sera une grande victoire pour nos deux pays!” a-t-il affirmé.Cet accord a également été salué par le chancelier allemand Friedrich Merz qui a espéré, lors d’un point presse, que l’Union européenne “parviendra à réduire si possible de la même manière les conflits commerciaux avec les Américains”.Les négociateurs américains et chinois ont annoncé dans la nuit de mardi à mercredi, après deux jours de discussions, s’être accordés sur un “cadre général” pour lisser leurs différends commerciaux, laissant le soin à leurs présidents respectifs de le valider.”Si la Chine respecte sa part de l’accord, alors un grand et magnifique rééquilibrage des deux premières économies mondiales est possible”, a jugé mercredi devant des élus le secrétaire américain au Trésor Scott Bessent.Interrogé sur la possibilité d’un véritable accord commercial, M. Bessent a répondu: “Nous sommes en train de le construire. L’accord de Londres avait un objectif spécifique. Un accord plus global prendra du temps.”- “Réduire les malentendus” -De son côté, He Lifeng, vice-Premier ministre chinois et principal négociateur commercial de son pays avec les Etats-Unis, a appelé à “renforcer la coopération” bilatérale, a indiqué un média d’Etat chinois.Les terres rares chinoises constituaient un enjeu clef des négociations menées dans la capitale britannique, les Etats-Unis souhaitant rétablir le rythme des expéditions de ces métaux stratégiques, jugé actuellement trop bas par la Maison-Blanche.Ces matières premières sont cruciales pour les batteries électriques, les éoliennes ou les systèmes de défense (missiles, radars, satellites).Pékin attend pour sa part que Washington reconsidère certains contrôles aux exportations sur les produits américains, notamment technologiques, à destination de la Chine.Dans un communiqué publié mercredi par un média d’Etat chinois, He Lifeng, qui dirigeait la délégation chinoise à Londres, a souligné la nécessité pour les deux pays d’élever encore leur niveau de collaboration.”Les deux parties doivent désormais (…) continuer à élargir leurs consensus, réduire les malentendus et renforcer la coopération”, a-t-il déclaré, cité par la télévision publique chinoise CCTV.- Commerce perturbé -Les deux pays ont obtenu dans la capitale britannique “de nouvelles avancées dans la résolution des préoccupations économiques et commerciales de chacun”, a salué CCTV.Le cycle de discussions de Londres visait à prolonger – et préserver – la trêve arrachée un mois plus tôt à Genève. Courant jusqu’en août, celle-ci avait amené les deux premières puissances économiques mondiales à réduire substantiellement leurs droits de douane respectifs pendant 90 jours. En Suisse, Washington avait accepté de ramener les droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30%, en échange d’un mouvement similaire par Pékin de 125% à 10% sur les produits américains, pendant 90 jours.Au total, les droits de douane américains sur les produits chinois atteignent en moyenne 55%, a affirmé mercredi M. Trump, ce qui prend en compte les 30% de l’accord de Genève et environ 25% en moyenne de surtaxes appliqués à différents produits chinois avant le retour du républicain à la Maison-Blanche.Selon le secrétaire américain au Commerce Howard Lutnick, ces surtaxes ne devraient désormais plus bouger.Les conséquences de la guerre commerciale sont déjà tangibles, avec une baisse de 12,7% des exportations chinoises vers les Etats-Unis en mai par rapport à avril, selon les statistiques officielles de Pékin.

Trump se félicite du “cadre général” signé à Londres avec la Chine

Le président américain Donald Trump s’est félicité mercredi de l’accord de principe trouvé entre Washington et Pékin dans la nuit à Londres et qui devrait, assure-t-il, permettre la fourniture de terres rares chinoises aux Etats-Unis, louant une relation “excellente” entre son pays et la Chine.”Un accord avec la Chine a été trouvé, soumis à une approbation finale du président Xi et moi-même”, a écrit M. Trump sur son réseau Truth Social. “Les terres rares nécessaires seront fournies”, a-t-il ajouté.”Le président Xi et moi-même allons travailler étroitement pour ouvrir la Chine au commerce américain. Ce sera une grande victoire pour nos deux pays!” a-t-il affirmé.Cet accord a également été salué par le chancelier allemand Friedrich Merz qui a espéré, lors d’un point presse, que l’Union européenne “parviendra à réduire si possible de la même manière les conflits commerciaux avec les Américains”.Les négociateurs américains et chinois ont annoncé dans la nuit de mardi à mercredi, après deux jours de discussions, s’être accordés sur un “cadre général” pour lisser leurs différends commerciaux, laissant le soin à leurs présidents respectifs de le valider.”Si la Chine respecte sa part de l’accord, alors un grand et magnifique rééquilibrage des deux premières économies mondiales est possible”, a jugé mercredi devant des élus le secrétaire américain au Trésor Scott Bessent.Interrogé sur la possibilité d’un véritable accord commercial, M. Bessent a répondu: “Nous sommes en train de le construire. L’accord de Londres avait un objectif spécifique. Un accord plus global prendra du temps.”- “Réduire les malentendus” -De son côté, He Lifeng, vice-Premier ministre chinois et principal négociateur commercial de son pays avec les Etats-Unis, a appelé à “renforcer la coopération” bilatérale, a indiqué un média d’Etat chinois.Les terres rares chinoises constituaient un enjeu clef des négociations menées dans la capitale britannique, les Etats-Unis souhaitant rétablir le rythme des expéditions de ces métaux stratégiques, jugé actuellement trop bas par la Maison-Blanche.Ces matières premières sont cruciales pour les batteries électriques, les éoliennes ou les systèmes de défense (missiles, radars, satellites).Pékin attend pour sa part que Washington reconsidère certains contrôles aux exportations sur les produits américains, notamment technologiques, à destination de la Chine.Dans un communiqué publié mercredi par un média d’Etat chinois, He Lifeng, qui dirigeait la délégation chinoise à Londres, a souligné la nécessité pour les deux pays d’élever encore leur niveau de collaboration.”Les deux parties doivent désormais (…) continuer à élargir leurs consensus, réduire les malentendus et renforcer la coopération”, a-t-il déclaré, cité par la télévision publique chinoise CCTV.- Commerce perturbé -Les deux pays ont obtenu dans la capitale britannique “de nouvelles avancées dans la résolution des préoccupations économiques et commerciales de chacun”, a salué CCTV.Le cycle de discussions de Londres visait à prolonger – et préserver – la trêve arrachée un mois plus tôt à Genève. Courant jusqu’en août, celle-ci avait amené les deux premières puissances économiques mondiales à réduire substantiellement leurs droits de douane respectifs pendant 90 jours. En Suisse, Washington avait accepté de ramener les droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30%, en échange d’un mouvement similaire par Pékin de 125% à 10% sur les produits américains, pendant 90 jours.Au total, les droits de douane américains sur les produits chinois atteignent en moyenne 55%, a affirmé mercredi M. Trump, ce qui prend en compte les 30% de l’accord de Genève et environ 25% en moyenne de surtaxes appliqués à différents produits chinois avant le retour du républicain à la Maison-Blanche.Selon le secrétaire américain au Commerce Howard Lutnick, ces surtaxes ne devraient désormais plus bouger.Les conséquences de la guerre commerciale sont déjà tangibles, avec une baisse de 12,7% des exportations chinoises vers les Etats-Unis en mai par rapport à avril, selon les statistiques officielles de Pékin.

Trump se félicite du “cadre général” signé à Londres avec la Chine

Le président américain Donald Trump s’est félicité mercredi de l’accord de principe trouvé entre Washington et Pékin dans la nuit à Londres et qui devrait, assure-t-il, permettre la fourniture de terres rares chinoises aux Etats-Unis, louant une relation “excellente” entre son pays et la Chine.”Un accord avec la Chine a été trouvé, soumis à une approbation finale du président Xi et moi-même”, a écrit M. Trump sur son réseau Truth Social. “Les terres rares nécessaires seront fournies”, a-t-il ajouté.”Le président Xi et moi-même allons travailler étroitement pour ouvrir la Chine au commerce américain. Ce sera une grande victoire pour nos deux pays!” a-t-il affirmé.Cet accord a également été salué par le chancelier allemand Friedrich Merz qui a espéré, lors d’un point presse, que l’Union européenne “parviendra à réduire si possible de la même manière les conflits commerciaux avec les Américains”.Les négociateurs américains et chinois ont annoncé dans la nuit de mardi à mercredi, après deux jours de discussions, s’être accordés sur un “cadre général” pour lisser leurs différends commerciaux, laissant le soin à leurs présidents respectifs de le valider.”Si la Chine respecte sa part de l’accord, alors un grand et magnifique rééquilibrage des deux premières économies mondiales est possible”, a jugé mercredi devant des élus le secrétaire américain au Trésor Scott Bessent.Interrogé sur la possibilité d’un véritable accord commercial, M. Bessent a répondu: “Nous sommes en train de le construire. L’accord de Londres avait un objectif spécifique. Un accord plus global prendra du temps.”- “Réduire les malentendus” -De son côté, He Lifeng, vice-Premier ministre chinois et principal négociateur commercial de son pays avec les Etats-Unis, a appelé à “renforcer la coopération” bilatérale, a indiqué un média d’Etat chinois.Les terres rares chinoises constituaient un enjeu clef des négociations menées dans la capitale britannique, les Etats-Unis souhaitant rétablir le rythme des expéditions de ces métaux stratégiques, jugé actuellement trop bas par la Maison-Blanche.Ces matières premières sont cruciales pour les batteries électriques, les éoliennes ou les systèmes de défense (missiles, radars, satellites).Pékin attend pour sa part que Washington reconsidère certains contrôles aux exportations sur les produits américains, notamment technologiques, à destination de la Chine.Dans un communiqué publié mercredi par un média d’Etat chinois, He Lifeng, qui dirigeait la délégation chinoise à Londres, a souligné la nécessité pour les deux pays d’élever encore leur niveau de collaboration.”Les deux parties doivent désormais (…) continuer à élargir leurs consensus, réduire les malentendus et renforcer la coopération”, a-t-il déclaré, cité par la télévision publique chinoise CCTV.- Commerce perturbé -Les deux pays ont obtenu dans la capitale britannique “de nouvelles avancées dans la résolution des préoccupations économiques et commerciales de chacun”, a salué CCTV.Le cycle de discussions de Londres visait à prolonger – et préserver – la trêve arrachée un mois plus tôt à Genève. Courant jusqu’en août, celle-ci avait amené les deux premières puissances économiques mondiales à réduire substantiellement leurs droits de douane respectifs pendant 90 jours. En Suisse, Washington avait accepté de ramener les droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30%, en échange d’un mouvement similaire par Pékin de 125% à 10% sur les produits américains, pendant 90 jours.Au total, les droits de douane américains sur les produits chinois atteignent en moyenne 55%, a affirmé mercredi M. Trump, ce qui prend en compte les 30% de l’accord de Genève et environ 25% en moyenne de surtaxes appliqués à différents produits chinois avant le retour du républicain à la Maison-Blanche.Selon le secrétaire américain au Commerce Howard Lutnick, ces surtaxes ne devraient désormais plus bouger.Les conséquences de la guerre commerciale sont déjà tangibles, avec une baisse de 12,7% des exportations chinoises vers les Etats-Unis en mai par rapport à avril, selon les statistiques officielles de Pékin.

Le coût de la vie grimpe mais ne déraille pas aux Etats-Unis

Les prix ont continué d’augmenter en mai aux Etats-Unis, marquant un léger rebond, alors que les experts s’attendent à voir les dépenses courantes coûter plus cher avec les droits de douane mis en place par Donald Trump.Le mois dernier, les prix à la consommation ont progressé de 2,4% sur un an, contre 2,3% en avril, selon l’indice CPI publié par le ministère du Travail et sur lequel sont indexées les retraites américaines.Ce résultat est conforme aux attentes des analystes, d’après le consensus publié par MarketWatch. Les marchés ont toutefois poussé un soupir de soulagement car plusieurs données se présentent mieux qu’anticipé.D’un mois sur l’autre, l’indice CPI a ralenti à 0,1% en mai (contre 0,2% en avril), tiré vers le bas par le recul des prix du carburant.Les analystes s’attendaient par ailleurs à voir légèrement accélérer l’inflation sous-jacente (hors prix volatils de l’énergie et de l’alimentation). Finalement, celle-ci évolue au même rythme depuis mars (+2,8% sur un an).Le président américain Donald Trump a salué des “super chiffres” sur sa plateforme Truth Social.Et il a une nouvelle fois lourdement insisté pour que la banque centrale américaine (Fed) lâche en conséquence la bride sur les taux d’intérêt.”La Fed devrait baisser (les taux) d’un point d’un coup. On paierait beaucoup moins d’intérêts sur les prochaines échéances de dette. Tellement important !!!” a-t-il écrit, en majuscules, dans son message.Néanmoins, les investisseurs misent sans réserve sur une prolongation du statu quo dans une semaine, à l’issue de la prochaine réunion de la Fed, selon l’indice de suivi de CME, FedWatch.Les taux directeurs de la Fed sont situés entre 4,25% et 4,50% depuis décembre.- Réconfort à la station-service -“Les prix élevés sont le problème numéro 1 dans la tête de la plupart des Américains”, a relevé mercredi Heather Long, cheffe économiste pour la banque Navy Federal Credit Union.”L’inflation n’est qu’un peu remontée en mai. L’impact des droits de douane n’est pas encore là et beaucoup d’Américains pourront profiter cet été de prix bas à la pompe”, observe-t-elle dans une note. Elle décèle toutefois des “signes avant-coureurs de ce qui guette la population: les prix des courses et des appareils ménagers ont augmenté en mai”.Les jouets – un secteur massivement dépendant des importations chinoises – ont aussi coûté plus cher: +1,3% en un mois.Les entreprises finiront par répercuter “la majorité des droits de douane” dans les prix, considère Eric Teal, chargé de la stratégie d’investissements dans une branche de la banque texane Comerica.Pour l’heure, elles avancent selon lui “prudemment” de crainte d’effaroucher leurs clients.D’après Bill Adams, économiste en chef de Comerica, “quelques commerçants” ont même “probablement” accordé des ristournes en mai “pour inciter les consommateurs à venir chez eux” alors qu’a été constaté un essoufflement de la demande.Les entreprises ont aussi pu piocher dans les stocks constitués avant l’entrée en vigueur des droits de douane, selon Kathy Bostjancic, économiste de Nationwide.Quand ces stocks s’épuiseront, “nous verrons davantage l’impact des droits de douane sur les prix”, a-t-elle jugé auprès de l’AFP.”Le président devrait faire tout ce qui est en son pouvoir pour réduire le coût de la vie. A la place, ses droits de douane universels de 10% sont toujours en vigueur et la menace” de les augmenter “pèse sur les entreprises et les consommateurs”, a reproché, dans un communiqué, la sénatrice démocrate Elizabeth Warren.Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a fait des droits de douane un élément central de sa politique. Il a en partie fait marche arrière et ses initiatives sont contestées en justice. Mais les taxes sur les importations restent bien supérieures à ce qu’elles étaient quelques mois plus tôt.

Plastique, aluminium: vers la consigne des bouteilles et canettes en France

La France devra généraliser la consigne pour bouteilles et canettes dans les mois à venir, pour rattraper son retard européen en matière de recyclage du plastique et de l’aluminium, et lutter contre la pollution plastique notamment dans les océans, estime le principal acteur de la filière Citeo.Après un appel lancé samedi par Emmanuel Macron exhortant le gouvernement à “maintenir” le cap sur l’écologie, l’éco-organisme qui gère la collecte et le tri des ordures ménagères en France s’est déclaré mardi tout à fait favorable à la généralisation d’un système de consigne pour les bouteilles en plastique PET (polytéréphtalate d’éthylène) et les canettes de boisson en aluminium.”La consigne est un levier puissant en faveur du recyclage et va certainement faire l’objet de nombreuses discussions dans les semaines qui viennent”, a souligné Anne-Sophie Louvel, directrice opérations et territoires de Citeo, lors d’un briefing téléphonique avec la presse.Ce dispositif, “absolument clé”, selon le chef de l’Etat, doit permettre notamment de lutter contre la pollution plastique qui envahit la planète. Le sujet, débattu actuellement à Nice au sommet de l’Onu sur l’Océan (Unoc), sera au centre d’une nouvelle série de négociations internationales début août à Genève, après l’échec des discussions de Busan en Corée du Sud fin novembre sur la réduction des déchets plastiques.Evoqué depuis plusieurs années, le projet de consigne en France a finalement été reporté aux calendes grecques en 2023 devant l’hostilité des collectivités, qui financent les centres de tri des déchets. – France, mauvais élève – Contestant l’utilité d’une mesure qu’il estime portée par le lobby des industriels des boissons, le réseau de collectivités Amorce a redit mercredi son hostilité à une mesure qui viendrait selon lui menacer les “investissements colossaux” des collectivités “pour moderniser” leurs centres de tri et “simplifier le geste de tri”.Amorce a indiqué que “les élus locaux sont capables aussi d’aller dans la rue, quand on met en péril un service public de proximité comme la gestion des déchets”.Entre temps, la consigne s’est quand même installée à bas bruit ces dernières années, à l’instigation des producteurs de boissons qui ont installé un millier de machines de récupération dans les centres commerciaux: les consommateurs y rapportent leurs bouteilles contre une rétribution de quelques centimes.Samedi, Emmanuel Macron a appelé le gouvernement à “continuer le combat sur la consigne” du plastique. Car la France fait figure de mauvais élève aussi bien sur la collecte des déchets que sur leur recyclage.Alors que l’Europe s’est fixé pour objectif de parvenir à collecter 90% des bouteilles et canettes de boissons d’ici 2029, la France en est “à peine à 53%”, a souligné Mme Louvel.Côté recyclage, les statistiques ne sont guère meilleures. Face à un objectif de 55% de recyclage dans l’UE en 2029, la France en est à “à peine 28, voire 30%” cette année, souligne Mme Louvel. Pour les emballages en aluminium, l’objectif européen est de 60% de recyclage et la France plafonne à 37%.Malgré les consignes de tri élargies et simplifiées du bac jaune édictées il y a deux ans par Citeo (tous les emballages, qu’ils soient en papier, carton, plastique, alu ou acier, doivent être jetés dans la poubelle jaune), les premiers résultats ne montrent pas de progression massive des taux de collecte et de recyclage. – “Equilibré” – En revanche, en quelques mois, l’Irlande a quasiment atteint 75% de taux de collecte, grâce à la consigne, note Citeo.Mais le dispositif doit rester “complémentaire” à celui des bacs jaunes, il “ne doit pas se faire au détriment d’une partie prenante et doit être (…) équilibré entre les différents acteurs”, avertit Laurent Grave-Raulin, secrétaire général de Citeo.Il pourrait être étendu à l’espace public, les poubelles de rues n’étant pas associées au recyclage, alors qu’elles reçoivent près de 60.000 tonnes de matière recyclable chaque année (contre six millions de tonnes dans les poubelles jaunes).Pour mettre en oeuvre la consigne, un décret est nécessaire selon le dirigeant de Citeo.Citeo favorise aussi parallèlement la consigne pour réemploi, c’est-à-dire le retour d’emballages qui vont être lavés, reremplis et réutilisés. Une expérimentation avec des bouteilles et bocaux en verre va ainsi être lancée cette semaine dans plusieurs régions.

Plastique, aluminium: vers la consigne des bouteilles et canettes en France

La France devra généraliser la consigne pour bouteilles et canettes dans les mois à venir, pour rattraper son retard européen en matière de recyclage du plastique et de l’aluminium, et lutter contre la pollution plastique notamment dans les océans, estime le principal acteur de la filière Citeo.Après un appel lancé samedi par Emmanuel Macron exhortant le gouvernement à “maintenir” le cap sur l’écologie, l’éco-organisme qui gère la collecte et le tri des ordures ménagères en France s’est déclaré mardi tout à fait favorable à la généralisation d’un système de consigne pour les bouteilles en plastique PET (polytéréphtalate d’éthylène) et les canettes de boisson en aluminium.”La consigne est un levier puissant en faveur du recyclage et va certainement faire l’objet de nombreuses discussions dans les semaines qui viennent”, a souligné Anne-Sophie Louvel, directrice opérations et territoires de Citeo, lors d’un briefing téléphonique avec la presse.Ce dispositif, “absolument clé”, selon le chef de l’Etat, doit permettre notamment de lutter contre la pollution plastique qui envahit la planète. Le sujet, débattu actuellement à Nice au sommet de l’Onu sur l’Océan (Unoc), sera au centre d’une nouvelle série de négociations internationales début août à Genève, après l’échec des discussions de Busan en Corée du Sud fin novembre sur la réduction des déchets plastiques.Evoqué depuis plusieurs années, le projet de consigne en France a finalement été reporté aux calendes grecques en 2023 devant l’hostilité des collectivités, qui financent les centres de tri des déchets. – France, mauvais élève – Contestant l’utilité d’une mesure qu’il estime portée par le lobby des industriels des boissons, le réseau de collectivités Amorce a redit mercredi son hostilité à une mesure qui viendrait selon lui menacer les “investissements colossaux” des collectivités “pour moderniser” leurs centres de tri et “simplifier le geste de tri”.Amorce a indiqué que “les élus locaux sont capables aussi d’aller dans la rue, quand on met en péril un service public de proximité comme la gestion des déchets”.Entre temps, la consigne s’est quand même installée à bas bruit ces dernières années, à l’instigation des producteurs de boissons qui ont installé un millier de machines de récupération dans les centres commerciaux: les consommateurs y rapportent leurs bouteilles contre une rétribution de quelques centimes.Samedi, Emmanuel Macron a appelé le gouvernement à “continuer le combat sur la consigne” du plastique. Car la France fait figure de mauvais élève aussi bien sur la collecte des déchets que sur leur recyclage.Alors que l’Europe s’est fixé pour objectif de parvenir à collecter 90% des bouteilles et canettes de boissons d’ici 2029, la France en est “à peine à 53%”, a souligné Mme Louvel.Côté recyclage, les statistiques ne sont guère meilleures. Face à un objectif de 55% de recyclage dans l’UE en 2029, la France en est à “à peine 28, voire 30%” cette année, souligne Mme Louvel. Pour les emballages en aluminium, l’objectif européen est de 60% de recyclage et la France plafonne à 37%.Malgré les consignes de tri élargies et simplifiées du bac jaune édictées il y a deux ans par Citeo (tous les emballages, qu’ils soient en papier, carton, plastique, alu ou acier, doivent être jetés dans la poubelle jaune), les premiers résultats ne montrent pas de progression massive des taux de collecte et de recyclage. – “Equilibré” – En revanche, en quelques mois, l’Irlande a quasiment atteint 75% de taux de collecte, grâce à la consigne, note Citeo.Mais le dispositif doit rester “complémentaire” à celui des bacs jaunes, il “ne doit pas se faire au détriment d’une partie prenante et doit être (…) équilibré entre les différents acteurs”, avertit Laurent Grave-Raulin, secrétaire général de Citeo.Il pourrait être étendu à l’espace public, les poubelles de rues n’étant pas associées au recyclage, alors qu’elles reçoivent près de 60.000 tonnes de matière recyclable chaque année (contre six millions de tonnes dans les poubelles jaunes).Pour mettre en oeuvre la consigne, un décret est nécessaire selon le dirigeant de Citeo.Citeo favorise aussi parallèlement la consigne pour réemploi, c’est-à-dire le retour d’emballages qui vont être lavés, reremplis et réutilisés. Une expérimentation avec des bouteilles et bocaux en verre va ainsi être lancée cette semaine dans plusieurs régions.

Trump to watch ‘Les Miserables’, tale of revolt and oppression

It’s a tale of revolutionary fervor, featuring street protesters manning the barricades against a repressive leader. And watching from the audience will be US President Donald Trump.Trump’s appearance at the opening night of the hit musical “Les Miserables” at the renowned Kennedy Center in Washington on Wednesday night could hardly be more politically charged.The Republican recently orchestrated a conservative takeover of the famed arts venue, reportedly prompting some “Les Mis” cast members to boycott the show.But the performance of the show, set against the backdrop of revolutionary 19th century France, also comes as the United States itself faces fresh turbulence. Trump, who will be joined by First Lady Melania Trump, Vice President JD Vance and second lady Usha Vance at the premiere, has recently sent in troops to deal with protests against immigration raids in Los Angeles.California officials accuse him of “dictatorial” behavior and of manufacturing a confrontation by deploying thousands of National Guard troops and US Marines. Trump says he will “liberate” Los Angeles from an “invasion” of migrants.”I think the irony is probably lost on him,” Peter Loge, director of George Washington University’s School of Media, told AFP.The social injustice portrayed in Victor Hugo’s 1862 novel — coupled with songs such as “Do You Hear the People Sing?” and “I Dreamed a Dream” — has long resonated with audiences around the world. But billionaire Trump, who had announced his decision to attend “Les Miserables” before the Los Angeles protests erupted, says he too has long been a fan. The 78-year-old has played songs from the show at his rallies and political events. “I love the songs, I love the play,” Trump told Fox News Digital last week.- Trump takeover -His attendance is yet another show of strength after installing himself as chairman of the center and replacing the entire board with loyalists in February as part of his administration’s war on what it views as the liberal opposition.Loge said Trump’s presence there was part of a broader focus on image-making by the reality TV star-turned-president. “Les Mis is a great spectacle. And it sounds smart. It’s not just a show, it sounds like it stands for something.”Trump’s takeover of the John F. Kennedy Center faced opposition in some quarters. A historically bipartisan-supported institution, it has never been led by a US president before.Another hit show, “Hamilton,” canceled its run there in response. Trump responded by saying he had “never liked” the rap musical, which is about the birth of the United States and its first treasury secretary.Several key figures, including TV producer Shonda Rhimes who created the show “Grey’s Anatomy” and musician Ben Folds, resigned from their leadership positions. And the Vances — Usha Vance is one of the new board members — were booed by the Kennedy Center audience at a performance of the National Symphony Orchestra in March.Trump toured the center days afterwards, notably addressing the media from high up in a red velvet-lined presidential box, and accusing its previous bosses of letting it fall into debt and disrepair.The Kennedy Center is a major performing arts venue in the United States, a living monument to the late John F. Kennedy that opened in 1971 and that has long enjoyed bipartisan support.Its diverse programming includes a prestigious annual arts gala. Trump did not attend during his first term as president but it’s unclear whether he will do so now.Trump’s takeover of the Kennedy Center comes amid a broader assault on what he deems “woke” programming at cultural institutions, including the famed Smithsonian museums, as well as universities.