VivaTech: Nvidia en tête d’affiche et Macron en défense de la “souveraineté technologique”

Le salon VivaTech s’est ouvert mercredi à Paris en présence de la ministre française chargée du Numérique, avant d’accueillir plusieurs stars de la tech ainsi qu’Emmanuel Macron, dans un contexte de tensions commerciales entre Europe et Etats-Unis.Alors que le développement de l’intelligence artificielle (IA) est dans tous les esprits, “cette technologie n’a jamais été aussi politique qu’aujourd’hui”, a déclaré la ministre Clara Chappaz, qui s’exprimait depuis la scène principale du salon de la porte de Versailles. “La France est une puissance en matière d’innovation et nous allons tout faire, nous avons tout fait et nous allons continuer à tout faire pour en faire le meilleur endroit au monde pour lancer des entreprises, développer des entreprises et construire la technologie dont nous avons besoin”, a-t-elle martelé. Le plus grand évènement européen consacré à la Tech, qui s’achèvera samedi, accueille dans la matinée une conférence du géant américain des semi-conducteurs Nvidia, avec une prise de parole très attendue de son patron Jensen Huang. Habitué du salon, Emmanuel Macron sera présent pendant cette journée inaugurale, a indiqué l’Elysée. Le président déambulera dans les allées et s’entretiendra avec plusieurs start-up européennes, avant d’échanger avec Jensen Huang et le patron de l’entreprise française Mistral AI, Arthur Mensch, sur la scène principale à 17h30. Avec 14.000 start-up et plus de 3.000 investisseurs venus du monde entier, les organisateurs attendent une affluence d’au moins 165.000 visiteurs pour cette neuvième édition. – “Ambitions” -Le ton de cette première journée sera donc donné en fin de matinée par Jensen Huang: le dirigeant de Nvidia, reconnaissable à son éternel blouson de cuir, est attendu pour une conférence inaugurale de plus d’une heure. Pour le patron de VivaTech, “c’est une fierté” d’accueillir le géant des GPU, des microprocesseurs surpuissants considérés comme indispensables au développement de l’IA générative.”Ca prouve bien que le marché européen en général, et le marché français en particulier, est intéressant et, aujourd’hui, ils ont des ambitions pour ce marché”, souligne le directeur général de l’événement, François Bitouzet, auprès de l’AFP.”Il va sûrement y avoir des annonces à destination de l’Europe”, complète Cédric Foray, responsable technologie, médias et télécoms pour l’Europe au sein du cabinet EY.L’activité de Nvidia se trouve au cÅ“ur de tensions géopolitiques entre les Etats-Unis et la Chine. Peu avant la prise de fonctions de Donald Trump, son prédécesseur Joe Biden avait annoncé de nouvelles mesures de restrictions sur l’exportation de puces vers la Chine. Annulées par la nouvelle administration, elles ont néanmoins impacté les ventes de la firme américaine, privée de débouchés.- Souveraineté technologique -Tandis que le nouveau président américain souffle le chaud et le froid sur l’économie mondiale au rythme de ses mesures sur les droits de douane, le secteur européen de la tech est secoué par des interrogations sur la souveraineté technologique. “La France et l’Europe doivent (…) aujourd’hui investir, innover. C’est très important, on doit regagner en compétitivité”, a martelé Véronique Torner, présidente du syndicat professionnel des entreprises du numérique Numeum, sur Radio Classique mercredi matin.La question de la dépendance aux outils numériques américains est renforcée par un écart massif de financements entre le Vieux Continent et les États-Unis, qui se maintient depuis les mesures protectionnistes de Donald Trump. “Le sujet de la souveraineté, qui n’était pas aussi important dans les discussions il y a encore un an ou deux ans, est devenu une priorité absolument stratégique”, pointe François Bitouzet. Un mois après le sommet Choose France, destiné à attirer les investissements étrangers dans l’Hexagone, et quatre mois après le sommet sur l’IA qui a réuni plusieurs chefs d’États et de gouvernements à Paris, Emmanuel Macron sera à VivaTech pour vanter “la souveraineté technologique européenne” face aux Etats-Unis et à la Chine, a précisé la présidence française.La journée de mercredi se conclura par un dîner à l’Elysée en présence de plusieurs personnalités dont la liste n’a pas été détaillée. Le Premier ministre François Bayrou fera lui une visite au salon jeudi après-midi.Plus de la moitié des start-up présentes à VivaTech sont françaises, ont fait savoir les organisateurs. 

VivaTech: Nvidia en tête d’affiche et Macron en défense de la “souveraineté technologique”

Le salon VivaTech s’est ouvert mercredi à Paris en présence de la ministre française chargée du Numérique, avant d’accueillir plusieurs stars de la tech ainsi qu’Emmanuel Macron, dans un contexte de tensions commerciales entre Europe et Etats-Unis.Alors que le développement de l’intelligence artificielle (IA) est dans tous les esprits, “cette technologie n’a jamais été aussi politique qu’aujourd’hui”, a déclaré la ministre Clara Chappaz, qui s’exprimait depuis la scène principale du salon de la porte de Versailles. “La France est une puissance en matière d’innovation et nous allons tout faire, nous avons tout fait et nous allons continuer à tout faire pour en faire le meilleur endroit au monde pour lancer des entreprises, développer des entreprises et construire la technologie dont nous avons besoin”, a-t-elle martelé. Le plus grand évènement européen consacré à la Tech, qui s’achèvera samedi, accueille dans la matinée une conférence du géant américain des semi-conducteurs Nvidia, avec une prise de parole très attendue de son patron Jensen Huang. Habitué du salon, Emmanuel Macron sera présent pendant cette journée inaugurale, a indiqué l’Elysée. Le président déambulera dans les allées et s’entretiendra avec plusieurs start-up européennes, avant d’échanger avec Jensen Huang et le patron de l’entreprise française Mistral AI, Arthur Mensch, sur la scène principale à 17h30. Avec 14.000 start-up et plus de 3.000 investisseurs venus du monde entier, les organisateurs attendent une affluence d’au moins 165.000 visiteurs pour cette neuvième édition. – “Ambitions” -Le ton de cette première journée sera donc donné en fin de matinée par Jensen Huang: le dirigeant de Nvidia, reconnaissable à son éternel blouson de cuir, est attendu pour une conférence inaugurale de plus d’une heure. Pour le patron de VivaTech, “c’est une fierté” d’accueillir le géant des GPU, des microprocesseurs surpuissants considérés comme indispensables au développement de l’IA générative.”Ca prouve bien que le marché européen en général, et le marché français en particulier, est intéressant et, aujourd’hui, ils ont des ambitions pour ce marché”, souligne le directeur général de l’événement, François Bitouzet, auprès de l’AFP.”Il va sûrement y avoir des annonces à destination de l’Europe”, complète Cédric Foray, responsable technologie, médias et télécoms pour l’Europe au sein du cabinet EY.L’activité de Nvidia se trouve au cÅ“ur de tensions géopolitiques entre les Etats-Unis et la Chine. Peu avant la prise de fonctions de Donald Trump, son prédécesseur Joe Biden avait annoncé de nouvelles mesures de restrictions sur l’exportation de puces vers la Chine. Annulées par la nouvelle administration, elles ont néanmoins impacté les ventes de la firme américaine, privée de débouchés.- Souveraineté technologique -Tandis que le nouveau président américain souffle le chaud et le froid sur l’économie mondiale au rythme de ses mesures sur les droits de douane, le secteur européen de la tech est secoué par des interrogations sur la souveraineté technologique. “La France et l’Europe doivent (…) aujourd’hui investir, innover. C’est très important, on doit regagner en compétitivité”, a martelé Véronique Torner, présidente du syndicat professionnel des entreprises du numérique Numeum, sur Radio Classique mercredi matin.La question de la dépendance aux outils numériques américains est renforcée par un écart massif de financements entre le Vieux Continent et les États-Unis, qui se maintient depuis les mesures protectionnistes de Donald Trump. “Le sujet de la souveraineté, qui n’était pas aussi important dans les discussions il y a encore un an ou deux ans, est devenu une priorité absolument stratégique”, pointe François Bitouzet. Un mois après le sommet Choose France, destiné à attirer les investissements étrangers dans l’Hexagone, et quatre mois après le sommet sur l’IA qui a réuni plusieurs chefs d’États et de gouvernements à Paris, Emmanuel Macron sera à VivaTech pour vanter “la souveraineté technologique européenne” face aux Etats-Unis et à la Chine, a précisé la présidence française.La journée de mercredi se conclura par un dîner à l’Elysée en présence de plusieurs personnalités dont la liste n’a pas été détaillée. Le Premier ministre François Bayrou fera lui une visite au salon jeudi après-midi.Plus de la moitié des start-up présentes à VivaTech sont françaises, ont fait savoir les organisateurs. 

Equities rally after China-US framework on trade

Stocks rose Wednesday as investors welcomed a China-US agreement to lower trade tensions that stoked hopes the economic superpowers will eventually reach a broader tariff deal.After two days of high-profile, closely watched talks in London, the two sides said they had set up a framework to move towards a pact, following negotiations in Geneva last month that saw them slash tit-for-tat levies.The news provided some much-needed relief to markets after US President Donald Trump accused Beijing of violating that deal. The latest round of talks followed a phone call between Trump and his Chinese counterpart Xi Jinping on Thursday.As well as tariffs, a key issue in the discussions was China’s export of earth minerals and magnets used in a range of things including smartphones and electric vehicle batteries, while Beijing was keen to see an easing of restrictions on its access to tech goods.US Commerce Secretary Howard Lutnick said he was upbeat that concerns over rare earths “will be resolved” eventually, as the agreement is implemented.Xi and Trump must approve the framework first.”We’re moving as quickly as we can,” US Trade Representative Jamieson Greer told reporters. “We would very much like to find an agreement that makes sense for both countries,” he added.”We feel positive about engaging with the Chinese.”Speaking separately to reporters, China International Trade Representative Li Chenggang expressed hope that progress made in London would help to boost trust on both sides.The deal, which was reached late Tuesday, boosted Asian markets with Hong Kong among the best performers, while Shanghai, Tokyo, Sydney, Seoul, Mumbai, Bangkok, Wellington, Taipei and Manila were also up.London, Paris and Frankfurt enjoyed healthy gains in the morning.However, analysts said investors would be keen to get a closer look at the details of the agreement.”The US-China trade circus wrapped with what can only be described as a diplomatic tautology,” said Stephen Innes at SPI Asset Management.He called it “a late-night announcement that both sides have ‘agreed in principle on a framework to implement the Geneva consensus’ — a consensus that was… already agreed upon weeks ago”.And he warned that markets could run out of steam if nothing concrete came through.”If the next headline doesn’t come with something tangible, such as cargo ships loaded with rare earths or an actual rollback of tariffs, expect risk assets to start demanding more photo opportunities,” he wrote.”Until then, this rally relies on faith.”And Saxo chief investment strategist Charu Chanana said before the deal was announced that while there was some hope for the talks “the era of easy wins — tariff pauses and minor concessions — is over”.”What’s left are deeper, more entrenched challenges: tech restrictions, rare earth supply chains, student visas, and national security-linked concerns. These are strategic disputes, unlikely to be resolved in a few rounds of meetings.”Still, she did say that “trade uncertainty has clearly faded since the peak chaos of early April”, when Trump unleashed a tariff blitz that hammered worldwide stock and bond markets.Tuesday’s news also overshadowed the World Bank’s slashing of its 2025 forecast for global economic growth to 2.3 percent, from the 2.7 percent predicted in January, citing trade tensions and policy uncertainty.It also said the US economy would expand 1.4 percent this year, half of its 2024 growth.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.6 percent at 38,421.19 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.8 percent at 24,366.94 (close)Shanghai – Composite: UP 0.5 percent at 3,402.32 (close)London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 8,868.90 Euro/dollar: DOWN at $1.1423 from $1.1426 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.3486 from $1.3501Dollar/yen: UP at 145.12 yen from 144.88 yenEuro/pound: UP 84.70 pence from 84.61 penceWest Texas Intermediate: UP 0.2 percent at $65.12 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.1 percent at $66.94 per barrelNew York – Dow: UP 0.3 percent at 42,866.87 (close)

Deuil national en Autriche après une tuerie scolaire sans précédent

Deuil national et minute de silence: l’Autriche se recueille mercredi au lendemain de la mort dans un établissement scolaire de Graz de dix personnes, tuées par balles par un ancien élève qui s’est ensuite suicidé, une épreuve inédite dans ce pays paisible.Devant cette école de niveau secondaire, dans le centre-ville ou dans les églises, les habitants ont allumé des bougies et déposé des fleurs en hommage aux victimes, jeunes pour la plupart. “C’est vraiment choquant, on va vivre avec cela pendant des années”, confie à l’AFP Mariam Fayz, une étudiante de 22 ans qui a craint pour la vie de son petit frère quand elle a appris la nouvelle.Des riverains ont entendu des cris et des coups de feu mardi vers 10H00, à la reprise des cours après le long week-end de Pentecôte.L’auteur présumé, un Autrichien de 21 ans, a agi seul et s’est donné la mort dans les toilettes après son crime, selon la police, qui tente d’y voir plus clair sur son mobile et le déroulé exact des événements.Les enquêteurs ont découvert lors d’une perquisition à son domicile “une bombe artisanale non fonctionnelle” et une lettre d’adieu adressée à ses parents, mais elle n’offre aucun indice sur ce qui l’a poussé à semer la mort.Certains médias affirment qu’il avait été harcelé. Sur les plateaux des télévisions, on s’interroge aussi sur la facilité d’avoir des armes à feu en Autriche et sur leur nombre important en circulation.L’assaillant a utilisé pour commettre l’attaque un fusil et une arme de poing qu’il détenait légalement. Il avait été scolarisé dans cet établissement secondaire accueillant environ 400 jeunes de 14 à 18 ans, mais n’avait pas terminé son cursus. – “Tragédie nationale” -Le chancelier Christian Stocker, venu apporter son soutien, a déploré “une tragédie nationale”, annonçant un deuil national de trois jours. Une minute de silence doit être observée dans tout le pays mercredi à 10H00 (08H00 GMT) en hommage aux victimes.Parmi elles, figure un élève français de 17 ans, a indiqué son père à l’AFP. Les autorités ont par ailleurs fait état d’une dizaine de blessés.L’Autriche s’est réveillée dans la stupeur.”C’est l’horreur”, “Pourquoi?”: le choc fait la une des journaux et l’incompréhension reste très partagée, le quotidien “Kurier” faisant le choix d’une couverture en noir. Une riveraine américaine, mère de deux enfants scolarisés à proximité, se dit “choquée”. “Dans mon pays d’origine, on sait que cela arrive plus souvent, mais que cela se produise ici, c’est du jamais-vu”.”Graz est une ville sûre”, selon Roman Klug, un artiste de 55 ans, qui “habite à deux pas”. Et l’école “est connue pour son ouverture et sa diversité”, a-t-il rappelé.- Précédents en Europe -De la France à l’Ukraine, de nombreux dirigeants européens ont fait part de leur émotion. “Les nouvelles de Graz me touchent au cÅ“ur”, a souligné sur X la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Loin des drames de ce genre qui frappent régulièrement d’autres pays occidentaux, l’Autriche, pays de 9,2 millions d’habitants, n’a pas l’habitude de ce type de criminalité. Elle figure parmi les dix Etats les plus sûrs du monde, d’après l’Indice mondial pour la paix (Global Peace Index).Mais ces dernières années, l’Europe a été secouée par plusieurs attaques en milieu scolaire et universitaire ne relevant pas d’actes de terrorisme.En février, un tireur avait tué dix personnes dans un centre de formation pour adultes d’Örebro, dans le centre de la Suède, avant de se suicider.En France, une assistante d’éducation a été mortellement poignardée mardi par un collégien devant son établissement, suscitant une vive émotion.La Slovaquie et la Croatie ont aussi été endeuillées récemment par des attaques au couteau. La République tchèque a été touchée fin 2023, quand un étudiant a tué 14 personnes.En mars de la même année, neuf élèves ainsi que le gardien d’une école du centre de Belgrade en Serbie avaient été tués par balles par un élève de 13 ans.

Deuil national en Autriche après une tuerie scolaire sans précédent

Deuil national et minute de silence: l’Autriche se recueille mercredi au lendemain de la mort dans un établissement scolaire de Graz de dix personnes, tuées par balles par un ancien élève qui s’est ensuite suicidé, une épreuve inédite dans ce pays paisible.Devant cette école de niveau secondaire, dans le centre-ville ou dans les églises, les habitants ont allumé des bougies et déposé des fleurs en hommage aux victimes, jeunes pour la plupart. “C’est vraiment choquant, on va vivre avec cela pendant des années”, confie à l’AFP Mariam Fayz, une étudiante de 22 ans qui a craint pour la vie de son petit frère quand elle a appris la nouvelle.Des riverains ont entendu des cris et des coups de feu mardi vers 10H00, à la reprise des cours après le long week-end de Pentecôte.L’auteur présumé, un Autrichien de 21 ans, a agi seul et s’est donné la mort dans les toilettes après son crime, selon la police, qui tente d’y voir plus clair sur son mobile et le déroulé exact des événements.Les enquêteurs ont découvert lors d’une perquisition à son domicile “une bombe artisanale non fonctionnelle” et une lettre d’adieu adressée à ses parents, mais elle n’offre aucun indice sur ce qui l’a poussé à semer la mort.Certains médias affirment qu’il avait été harcelé. Sur les plateaux des télévisions, on s’interroge aussi sur la facilité d’avoir des armes à feu en Autriche et sur leur nombre important en circulation.L’assaillant a utilisé pour commettre l’attaque un fusil et une arme de poing qu’il détenait légalement. Il avait été scolarisé dans cet établissement secondaire accueillant environ 400 jeunes de 14 à 18 ans, mais n’avait pas terminé son cursus. – “Tragédie nationale” -Le chancelier Christian Stocker, venu apporter son soutien, a déploré “une tragédie nationale”, annonçant un deuil national de trois jours. Une minute de silence doit être observée dans tout le pays mercredi à 10H00 (08H00 GMT) en hommage aux victimes.Parmi elles, figure un élève français de 17 ans, a indiqué son père à l’AFP. Les autorités ont par ailleurs fait état d’une dizaine de blessés.L’Autriche s’est réveillée dans la stupeur.”C’est l’horreur”, “Pourquoi?”: le choc fait la une des journaux et l’incompréhension reste très partagée, le quotidien “Kurier” faisant le choix d’une couverture en noir. Une riveraine américaine, mère de deux enfants scolarisés à proximité, se dit “choquée”. “Dans mon pays d’origine, on sait que cela arrive plus souvent, mais que cela se produise ici, c’est du jamais-vu”.”Graz est une ville sûre”, selon Roman Klug, un artiste de 55 ans, qui “habite à deux pas”. Et l’école “est connue pour son ouverture et sa diversité”, a-t-il rappelé.- Précédents en Europe -De la France à l’Ukraine, de nombreux dirigeants européens ont fait part de leur émotion. “Les nouvelles de Graz me touchent au cÅ“ur”, a souligné sur X la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Loin des drames de ce genre qui frappent régulièrement d’autres pays occidentaux, l’Autriche, pays de 9,2 millions d’habitants, n’a pas l’habitude de ce type de criminalité. Elle figure parmi les dix Etats les plus sûrs du monde, d’après l’Indice mondial pour la paix (Global Peace Index).Mais ces dernières années, l’Europe a été secouée par plusieurs attaques en milieu scolaire et universitaire ne relevant pas d’actes de terrorisme.En février, un tireur avait tué dix personnes dans un centre de formation pour adultes d’Örebro, dans le centre de la Suède, avant de se suicider.En France, une assistante d’éducation a été mortellement poignardée mardi par un collégien devant son établissement, suscitant une vive émotion.La Slovaquie et la Croatie ont aussi été endeuillées récemment par des attaques au couteau. La République tchèque a été touchée fin 2023, quand un étudiant a tué 14 personnes.En mars de la même année, neuf élèves ainsi que le gardien d’une école du centre de Belgrade en Serbie avaient été tués par balles par un élève de 13 ans.

Police make ‘mass arrests’ in LA during nighttime curfew

Los Angeles police began arresting people in the city’s downtown late Tuesday, as groups gathered in violation of an overnight curfew after a fifth day of protests against Donald Trump’s immigration crackdown.Looting and vandalism in the second-biggest US city have marred the largely peaceful protests over ramped-up arrests by immigration authorities.The demonstrations, which began Friday, and isolated acts of violence prompted Trump to take the extraordinary step of sending in troops, over the objection of the state governor. The protests again turned ugly after dark Tuesday, but an hour into the overnight curfew only a handful of protesters were left downtown, with police making several arrests as they warned stragglers to leave.”Multiple groups continue to congregate on 1st St between Spring and Alameda” within the designated downtown curfew area, the Los Angeles Police Department (LAPD) wrote on X late Tuesday.”Those groups are being addressed and mass arrests are being initiated.”Police arrested 25 people on suspicion of violating the curfew as of Tuesday evening, the Los Angeles Times reported, citing an LAPD spokesperson.The number of arrests was likely to rise as law enforcement worked to remove the remaining protesters from the area, the newspaper said.Earlier, Los Angeles Mayor Karen Bass said she had issued the curfew “to stop the vandalism, to stop the looting.”One square mile (2.5 square kilometers) of the city’s more-than-500 square mile area will be off-limits from 8:00 pm and 6:00 am (0300 to 1300 GMT) for everyone apart from residents, journalists and emergency services, she added.One protester told AFP the arrest of migrants in a city with large immigrant and Latino populations was the root of the unrest.”I think that obviously they’re doing it for safety,” she said of the curfew. “But I don’t think that part of the problem is the peaceful protests. It’s whatever else is happening on the other side that is inciting violence.”At their largest, the protests have included a few thousand people taking to the streets, but smaller mobs have used the cover of darkness to set fires, daub graffiti and smash windows.Overnight, Monday 23 businesses were looted, police said, adding that more than 500 people had been arrested over recent days.Protests against immigration arrests by federal law enforcement have also sprung up in cities around the country, including New York, Atlanta, Chicago, San Francisco and Austin.- ‘Provide protection’ -Trump has ordered 4,000 National Guard troops to Los Angeles, along with 700 active-duty Marines, in what he has claimed is a necessary escalation to take back control — despite the insistence of local law enforcement that they could handle matters.A military spokeswoman said the Marines were expected to be on the streets by Wednesday. Their mission will be to guard federal facilities and to accompany “federal officers in immigration enforcement operations in order to provide protection.”Demonstrators told AFP the soldiers “should be respected” because they had not chosen to be in Los Angeles, but Lisa Orman blasted it as “ridiculous.””I was here for the Dodger parade,” she said, referring to the LA team’s World Series victory.”It was 100 times bigger,” she said, branding the idea that Marines were necessary as “a big show” that Trump wanted.The Pentagon said the deployment would cost US taxpayers $134 million.Photographs issued by the Marine Corps showed men in combat fatigues using riot shields to practice crowd control techniques at the Naval Weapons Station Seal Beach.Late Tuesday, Texas Governor Greg Abbott said his state would deploy its National Guard “to locations across the state to ensure peace & order” after solidarity protests.”Peaceful protest is legal. Harming a person or property is illegal & will lead to arrest,” Abbott wrote on X.The Texas National Guard “will use every tool & strategy to help law enforcement maintain order.”- Behaving like ‘a tyrant’ -In sprawling Los Angeles on Tuesday, it was largely a typical day: tourists thronged Hollywood Boulevard, celebrities attended red carpet premieres, tens of thousands of children went to school and commuter traffic choked the streets.But at a military base in North Carolina, Trump was painting a much darker picture.”What you’re witnessing in California is a full-blown assault on peace, on public order and national sovereignty,” the Republican told troops at Fort Bragg.”This anarchy will not stand. We will not allow an American city to be invaded and conquered by a foreign enemy.”California Governor Gavin Newsom, a Democrat who has clashed with the president before, said Trump’s shock militarization of the city was the behavior of “a tyrant, not a president.”In a filing to the US District Court in Northern California, Newsom asked for an injunction preventing the use of troops for policing.US law largely prevents the use of the military as a policing force — absent the declaration of an insurrection, which Trump has mused.The president “is trying to use emergency declarations to justify bringing in first the National Guard and then mobilizing Marines,” said law professor Frank Bowman.