Toxic Thailand rivers pinned on Myanmar mines
A sprawling new mine is gouged into the lush rolling hills of northeast Myanmar, where civil war has weakened the government’s already feeble writ, and pollution levels are rising downstream in Thailand.The complex is one of around a dozen extraction operations that have sprung up in Shan state since around 2022, in territory controlled by the United Wa State Army (UWSA), one of conflict-wracked Myanmar’s largest and best-equipped ethnic armed groups.A few kilometres away across the border, locals and officials in Thailand believe toxic waste is washing downstream from the mines into the Kok River, which flows through the kingdom’s far north on its way to join the mighty Mekong.Thai authorities say they have detected abnormally high arsenic levels in their waterways, which could pose a risk to aquatic life and the people further up the food chain.The price fisherman Sawat Kaewdam gets for his catch has fallen by almost half, he says, because locals fear contamination.”They say, ‘There’s arsenic. I don’t want to eat that fish’,” he told AFP.Tests in Chiang Mai and Chiang Rai by a government pollution agency found levels of the toxic element as high as 49 microgrammes per litre (mcg/l) of river water — nearly five times international drinking water standards.Experts say that while the effects on human health would not be visible immediately, the fish-heavy local diet risks a cumulative impact over several years.”We already know where the contamination is coming from,” says fisherman Sawat.”They should go fix it at the source.”- Fivefold rise -Pianporn Deetes, campaign director of the International Rivers NGO, blames the arsenic levels on Shan state’s unlicensed mines, which operate outside any regulation or control by the central government.It was Thailand’s “largest-ever case of transboundary pollution”, she added. The mines are believed to be run by Chinese companies with close links to the UWSA, whose members themselves have longstanding ties to China, speak Mandarin and use China’s yuan currency.It is unclear whether the mines are digging for gold, rare earths or a variety of minerals, and it is also difficult to gauge the size of an industry operating in a secretive grey zone.But videos on Chinese social media suggest much of what is produced in Myanmar ends up being sold to Chinese buyers.In a report Tuesday citing Chinese customs data, think tank ISP-Myanmar said the country was the source of around two-thirds of China’s rare earth imports by value.The Asian giant had imported five times as much rare earths from Myanmar in the four years since the 2021 military coup than in the equivalent preceding period, it added. Many modern mines use a system of tailing ponds to reuse leftover waste and water and stop it being released into rivers, said Tanapon Phenrat of Naresuan University’s civil engineering department.But “in Myanmar, they reportedly discharge it directly into natural waterways”, he added, increasing the risk of contamination spreading into the food chain.”What we need is for mines to treat their waste properly and stop discharging toxic substances into shared waterways.”AFP was unable to reach UWSA officials for comment.- ‘Legal and orderly’ -From its Myanmar headwaters, the 285-kilometre (177-mile) Kok River is a vital resource for thousands of people as it wends through Chiang Rai province on its way to feed the Mekong.In Chiang Rai City, a tranquil place popular with tourists, environmentalists dressed as wart-afflicted fish dance in protest.The Thai government has proposed building a dam to prevent contaminated water from entering the country, but campaigners say physical barriers alone cannot stop pollution.Bangkok acknowledges that Myanmar’s junta may be unable to stop Chinese companies operating mines in militia-controlled areas.And Chonthicha Jangrew of Thailand’s parliamentary foreign affairs committee met senior Beijing officials last month, urging them to supervise Chinese mining firms “in order to stop the impact on people downstream”, she said.The Chinese embassy in Bangkok posted on Facebook Sunday that it had instructed Chinese companies “to comply with the laws of the host country and to conduct their business in a legal and orderly fashion at all times”.The Myanmar junta did not respond to questions from AFP.”The water isn’t beyond saving yet,” said Tanapon of Naresuan University. “But this is a clear signal,” he added. “We need to act now.”
Trump veut “libérer” Los Angeles, placée sous couvre-feu partiel
Un couvre-feu est entré en vigueur mardi soir dans le centre de Los Angeles, que Donald Trump a promis de “libérer” d’une invasion selon lui d'”ennemis étrangers”, au cinquième jour d’affrontements entre forces de l’ordre et manifestants opposés aux expulsions musclées de sans-papiers.”J’ai déclaré une urgence locale et instauré un couvre-feu dans le centre-ville de Los Angeles pour mettre fin aux actes de vandalisme et de pillage”, a annoncé la maire démocrate de la ville, Karen Bass, précisant qu’il serait en vigueur de 20H00 locales (03H00 GMT mercredi) à 06H00 du matin.”La nuit dernière, 23 commerces ont été pillés, et je pense que si vous traversez le centre-ville de Los Angeles, les graffitis sont omniprésents et ont causé des dommages importants aux commerces et à un certain nombre de propriétés”, a-t-elle ajouté.Des dizaines de manifestants demeuraient dans le centre-ville à l’heure de l’entrée en vigueur du couvre-feu, ont constaté des journalistes de l’AFP.Depuis vendredi, la deuxième plus grande ville américaine, à forte population d’origine hispanique, est le théâtre de heurts entre protestataires dénonçant des raids de la police fédérale de l’immigration (ICE) contre les sans-papiers et des forces de l’ordre en tenue anti-émeutes. Ces affrontements sont néanmoins restés sporadiques et localisés.Les rues sont restées relativement calmes mardi dans le centre-ville, y compris dans le quartier de Little Tokyo, après un face-à -face nocturne entre des manifestants tirant des feux d’artifice vers des policiers et ces derniers ripostant avec du gaz lacrymogène.Cependant, des agents de la police de Los Angeles (LAPD) sont intervenus pour procéder à des arrestations parmi quelques centaines de manifestants devant un tribunal.Un peu plus loin, une centaine de personnes se sont brièvement rendues sur une autoroute, interrompant la circulation.- “Anarchie” -Alors que le président républicain, qui fait planer la menace de recourir à l’état d’urgence, a ordonné le déploiement de milliers de militaires supplémentaires, le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom tente lui de l’en empêcher, par voie judiciaire.Des centaines de Marines sont attendus en renfort dans la mégapole californienne.”Cette anarchie ne se poursuivra pas. Nous ne permettrons pas que des agents fédéraux soient attaqués et ne laisserons pas une ville américaine être envahie et conquise par des ennemis étrangers”, a lancé Donald Trump lors d’un discours sur une base militaire.Il a menacé de recourir à l’Insurrection Act, régime d’état d’urgence qui confère au président le pouvoir d’utiliser les forces armées dans des missions de maintien de l’ordre sur le territoire américain.Quelque 700 Marines, un corps d’élite normalement utilisé comme force de projection extérieure, doivent rejoindre 4.000 militaires réservistes de la Garde nationale déjà mobilisés par Donald Trump, auquel il est reproché d’avoir pris des mesures disproportionnées.Jusqu’à quand ce déploiement de militaires – dont le coût est estimé à 134 millions de dollars par le Pentagone – durera-t-il ? “Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de danger”, a répondu Donald Trump.Les protestations ont gagné d’autres métropoles américaines, avec parfois des accrochages.Mardi en début de soirée, quelques milliers de personnes ont ainsi marché dans le sud de Manhattan pour protester contre la politique migratoire de Donald Trump.”Je suis ici pour défendre ceux qui ne peuvent pas faire entendre leur voix”, a expliqué à l’AFP une jeune femme née aux Etats-Unis d’une mère mexicaine sans statut officiel. “Franchement, ce pays ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui sans les immigrés”, a-t-elle ajouté en requérant l’anonymat.- Goudron et plumes -Entretemps, la polémique enfle sur la démonstration de force de l’administration Trump.”Déployer dans la rue des combattants entraînés pour la guerre est sans précédent et menace le fondement même de notre démocratie”, a dénoncé Gavin Newsom, considéré comme un candidat potentiel à la Maison Blanche pour 2028. “Donald Trump se comporte comme un tyran, pas comme un président.”La garde rapprochée du président a elle surenchéri dans la défiance envers les autorités californiennes.Gavin Newsom “mérite le goudron et les plumes”, a affirmé le patron républicain de la Chambre des représentants Mike Johnson.Interrogé sur la différence de réaction à ces manifestations par rapport à l’invasion du Capitole par une foule de partisans de Trump le 6 janvier 2021, il a répondu qu’il y avait “une nette différence”.
Trump veut “libérer” Los Angeles, placée sous couvre-feu partiel
Un couvre-feu est entré en vigueur mardi soir dans le centre de Los Angeles, que Donald Trump a promis de “libérer” d’une invasion selon lui d'”ennemis étrangers”, au cinquième jour d’affrontements entre forces de l’ordre et manifestants opposés aux expulsions musclées de sans-papiers.”J’ai déclaré une urgence locale et instauré un couvre-feu dans le centre-ville de Los Angeles pour mettre fin aux actes de vandalisme et de pillage”, a annoncé la maire démocrate de la ville, Karen Bass, précisant qu’il serait en vigueur de 20H00 locales (03H00 GMT mercredi) à 06H00 du matin.”La nuit dernière, 23 commerces ont été pillés, et je pense que si vous traversez le centre-ville de Los Angeles, les graffitis sont omniprésents et ont causé des dommages importants aux commerces et à un certain nombre de propriétés”, a-t-elle ajouté.Des dizaines de manifestants demeuraient dans le centre-ville à l’heure de l’entrée en vigueur du couvre-feu, ont constaté des journalistes de l’AFP.Depuis vendredi, la deuxième plus grande ville américaine, à forte population d’origine hispanique, est le théâtre de heurts entre protestataires dénonçant des raids de la police fédérale de l’immigration (ICE) contre les sans-papiers et des forces de l’ordre en tenue anti-émeutes. Ces affrontements sont néanmoins restés sporadiques et localisés.Les rues sont restées relativement calmes mardi dans le centre-ville, y compris dans le quartier de Little Tokyo, après un face-à -face nocturne entre des manifestants tirant des feux d’artifice vers des policiers et ces derniers ripostant avec du gaz lacrymogène.Cependant, des agents de la police de Los Angeles (LAPD) sont intervenus pour procéder à des arrestations parmi quelques centaines de manifestants devant un tribunal.Un peu plus loin, une centaine de personnes se sont brièvement rendues sur une autoroute, interrompant la circulation.- “Anarchie” -Alors que le président républicain, qui fait planer la menace de recourir à l’état d’urgence, a ordonné le déploiement de milliers de militaires supplémentaires, le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom tente lui de l’en empêcher, par voie judiciaire.Des centaines de Marines sont attendus en renfort dans la mégapole californienne.”Cette anarchie ne se poursuivra pas. Nous ne permettrons pas que des agents fédéraux soient attaqués et ne laisserons pas une ville américaine être envahie et conquise par des ennemis étrangers”, a lancé Donald Trump lors d’un discours sur une base militaire.Il a menacé de recourir à l’Insurrection Act, régime d’état d’urgence qui confère au président le pouvoir d’utiliser les forces armées dans des missions de maintien de l’ordre sur le territoire américain.Quelque 700 Marines, un corps d’élite normalement utilisé comme force de projection extérieure, doivent rejoindre 4.000 militaires réservistes de la Garde nationale déjà mobilisés par Donald Trump, auquel il est reproché d’avoir pris des mesures disproportionnées.Jusqu’à quand ce déploiement de militaires – dont le coût est estimé à 134 millions de dollars par le Pentagone – durera-t-il ? “Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de danger”, a répondu Donald Trump.Les protestations ont gagné d’autres métropoles américaines, avec parfois des accrochages.Mardi en début de soirée, quelques milliers de personnes ont ainsi marché dans le sud de Manhattan pour protester contre la politique migratoire de Donald Trump.”Je suis ici pour défendre ceux qui ne peuvent pas faire entendre leur voix”, a expliqué à l’AFP une jeune femme née aux Etats-Unis d’une mère mexicaine sans statut officiel. “Franchement, ce pays ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui sans les immigrés”, a-t-elle ajouté en requérant l’anonymat.- Goudron et plumes -Entretemps, la polémique enfle sur la démonstration de force de l’administration Trump.”Déployer dans la rue des combattants entraînés pour la guerre est sans précédent et menace le fondement même de notre démocratie”, a dénoncé Gavin Newsom, considéré comme un candidat potentiel à la Maison Blanche pour 2028. “Donald Trump se comporte comme un tyran, pas comme un président.”La garde rapprochée du président a elle surenchéri dans la défiance envers les autorités californiennes.Gavin Newsom “mérite le goudron et les plumes”, a affirmé le patron républicain de la Chambre des représentants Mike Johnson.Interrogé sur la différence de réaction à ces manifestations par rapport à l’invasion du Capitole par une foule de partisans de Trump le 6 janvier 2021, il a répondu qu’il y avait “une nette différence”.
Commerce: les négociateurs disent avoir trouvé un “cadre”, à Trump et Xi de le valider
Les négociateurs américains et chinois ont annoncé dans la nuit de mardi à mercredi s’être accordés sur un “cadre général” pour lisser leurs différends commerciaux, laissant le soin à leurs présidents respectifs de le valider.Il s’agit de l’épilogue de deux jours de réunions à Londres, jusque tard dans la soirée de mardi.”Les deux parties sont parvenues à un accord de principe sur un cadre général (…) et vont rendre compte de ce cadre général à leurs dirigeants respectifs”, a déclaré à la presse le représentant chinois au Commerce international Li Chenggang, vers minuit heure locale (23H00 GMT). “L’idée, c’est que nous allons rentrer, parler avec le président (américain Donald) Trump et nous assurer qu’il approuve. Ils (les Chinois) vont rentrer et parler au président Xi (Jinping) pour s’assurer qu’il approuve”, a décrit de son côté le ministre américain du Commerce Howard Lutnick. “Et si c’est le cas, nous allons mettre en oeuvre ce cadre général sur lequel nous avons durement travaillé ces deux derniers jours”, a-t-il ajouté. M. Lutnick s’est aussi dit convaincu que les tensions autour des exportations chinoises de terres rares seront “résolues” dans le cadre de cet accord, sans détailler son contenu. Les terres rares chinoises constituent un enjeu clef des négociations, les Etats-Unis souhaitant rétablir le rythme des expéditions de ces métaux stratégiques, actuellement bien plus bas “que celui considéré comme optimal par les entreprises”, avait souligné sur CNBC Kevin Hasset, principal conseiller économique de M. Trump.Ces matières premières sont cruciales pour les batteries électriques, les éoliennes ou encore les systèmes de défense (missiles, radars, satellites).La Chine attend de son côté que les Etats-Unis reconsidèrent certains contrôles aux exportations sur ses produits.- “Aussi vite que possible” -Le cycle de discussions de Londres visait à prolonger – et préserver – la trêve arrachée un mois plus tôt à Genève. Courant jusqu’en août, celle-ci avait amené les deux premières puissances économiques à réduire substantiellement leurs droits de douane respectifs pour une durée de 90 jours. Mais un nouvel accès de fièvre avait menacé à nouveau, après que Donald Trump eut accusé Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé à Genève.Puis l’Américain et son homologue chinois Xi Jinping se sont entretenus par téléphone la semaine dernière, un échange jugé positif par le locataire de la Maison Blanche.Le négociateur chinois Li Chenggang a affirmé mardi soir que les échanges avaient été à Londres “très professionnels, rationnels, approfondis et francs”.”Nous avançons aussi vite que possible”, a affirmé en parallèle le représentant au Commerce de la Maison Blanche (USTR) Jamieson Greer, qui s’est montré “positif” en dépit d’une relation avec la Chine qualifiée de “compliquée”.En Suisse, Washington avait accepté de ramener les droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30%, en échange d’un mouvement similaire par Pékin de 125% à 10% sur les produits américains, pour 90 jours donc.Les conséquences de la guerre commerciale sont déjà tangibles, avec une baisse de 12,7% des exportations chinoises vers les Etats-Unis en mai par rapport à avril, selon les statistiques officielles de Pékin.Tout en travaillant à la normalisation des relations avec Washington, le gouvernement chinois s’est lancé dans des discussions avec ses autres partenaires pour constituer un front commun face aux Etats-Unis.
US intel chief denounces ‘warmongers’ after Hiroshima visit
US intelligence chief Tulsi Gabbard warned Tuesday after a trip to Hiroshima that “warmongers” were pushing the world to the brink of nuclear war, in an extraordinary, if veiled, pitch for diplomacy.Gabbard did not specify her concerns, but Russian President Vladimir Putin has repeatedly brandished the specter of nuclear war as he cautions Europe and the United States against support for Ukraine.Gabbard, a former congresswoman who has faced criticism in the past for her views on Russia, posted a video of grisly footage from the world’s first nuclear attack and of her staring reflectively at the Hiroshima Peace Memorial.On August 6, 1945, the United States obliterated Hiroshima, killing 140,000 in the explosion and by the end of the year from the uranium bomb’s effects.Three days later, a US plane dropped a plutonium bomb on Nagasaki, leaving around 74,000 people dead by the end of the year. Japan surrendered on August 15.”This one bomb that caused so much destruction in Hiroshima was tiny compared to today’s nuclear bombs,” Gabbard said. “A single nuclear weapon today could kill millions in just minutes.””As we stand here today closer to the brink of nuclear annihilation than ever before, political elites and warmongers are carelessly fomenting fear and tensions between nuclear powers,” she said.”Perhaps it’s because they are confident that they will have access to nuclear shelters for themselves and for their families that regular people won’t have access to.”Taking a tone more customary for a politician or activist than the director of national intelligence, Gabbard said: “So it’s up to us, the people, to speak up and demand an end to this madness.”Japanese media reports said the comments were “extremely rare” for an incumbent US government official, and at odds with Washington’s past justification of the bombings. Yoshimasa Hayashi, Japan’s top government spokesman, declined to comment directly on Gabbard’s video.But he said an “accurate understanding” of the destruction and suffering caused by atomic bombs would “serve as the basis for various efforts toward nuclear disarmament”.”It’s important for Japan to continue its realistic, pragmatic efforts with the United States to realise a nuclear-free world, based on the belief that the carnage in Hiroshima and Nagasaki must not be repeated,” Hayashi said.Gabbard’s remarks come as aides to President Donald Trump voice growing frustration with Putin, who has refused US-led, Ukraine-backed calls for a temporary ceasefire.Secretary of State Marco Rubio, whom Gabbard criticized before the two entered Trump’s cabinet, has warned that the United States could walk away from diplomacy over the Ukraine conflict if there are no positive signs.Gabbard, a former Democrat, faced a heated confirmation hearing but ultimately prevailed after Democrats and some Republicans questioned her past statements, including some supportive of Russian positions.She has said that the European Union and Washington should have listened to Russian security concerns about Ukraine joining NATO.Gabbard’s visit to Hiroshima comes ahead of the 80th anniversary of the world’s only atomic bombings.The United States has never apologized for the attacks.
California governor goes on offensive as Trump squeezes LA
California Governor Gavin Newsom went on the political offensive Tuesday with a dire warning that Donald Trump’s crackdown on California “will not end here,” attacking the president’s policies across the country.Newsom, who observers say is weighing a presidential run in 2028, has been full-throated in his insistence that Trump overstepped his authority by deploying troops to Los Angeles to quell days of unruly protests against immigration raids. But on Tuesday he went well beyond accusing the president of stoking tensions in the country’s second-biggest city to attack Trump’s ongoing, polarizing effort to “Make America Great Again.” “California may be first, but it clearly will not end here,” Newsom warned in the live-streamed address. Trump, he said, is a “president who wants to be bound by no law or constitution, perpetuating a unified assault on American tradition.”The actions of immigration agents — who Newsom said had used unmarked cars to detain a heavily pregnant US citizen and a four-year-old girl — are worrying precepts of the administration.”If some of us can be snatched off the streets without a warrant, based only on suspicion or skin color, then none of us are safe,” he said.”Authoritarian regimes begin by targeting people who are least able to defend themselves. But they do not stop there.”Newsom ran through a stark list of the Republican leader’s actions since he returned to the White House in January, from firing government watchdogs to threatening universities’ funding and targeting law firms. “He’s declared a war, a war on culture, on history, on science, on knowledge itself,” the 57-year-old Democrat said. This weekend, Trump will spend his 79th birthday watching tanks rumble through Washington at a parade to mark the 250th anniversary of the US army.Newsom accused him of “forcing” the military “to put on a vulgar display to celebrate his birthday, just as other failed dictators have done in the past.”He charged Trump with “taking a wrecking ball” to American democracy, and said there were “no longer any checks and balances” on the president.”Congress is nowhere to be found,” Newsom said. He called on Americans to “stand up and be held to account,” but urged any protesters to do so peacefully. “I know many of you are feeling deep anxiety, stress and fear,” he said.”What Donald Trump wants most is your fealty, your silence, to be complicit in this moment. Do not give in to him.”A presumed frontrunner for Democratic leadership, Newsom has made no secret of his political ambitions and has not shied away from a public showdown with Trump.In the five days since the Los Angeles protests began, he has brawled with officials on social media and dared the Trump administration to make good on its threats to arrest him.Â