Guinea votes in constitutional referendum boycotted by oppositionSun, 21 Sep 2025 08:43:24 GMT
Guineans began casting ballots Sunday on a draft constitution that would pave the way for elections but also permit the junta leader who seized power four years ago to run for president, in a referendum boycotted by the opposition.The vote, which Guineans and the international community have been awaiting for years, opens the way for …
Dans le nord de l’Allemagne, le changement climatique chamboule la viticulture
Le feuillage généreux des vignes cache la dizaine de vendangeurs à l’oeuvre sur la colline, en cette chaude matinée de septembre. On dirait le sud, mais on est dans le nord de l’Allemagne, où le changement climatique transforme la viticulture.”Quand j’ai commencé ici, en 1996, nous connaissions des récoltes autour du 1er octobre. Aujourd’hui, nous commençons au 1er septembre”, raconte à l’AFP le vigneron Manfred Lindicke en décrétant la pause pour ses troupes.Aménagé sur un sol sablonneux, son domaine de 7,6 hectares domine la rivière Havel et le village de Werder, à 35 km de Berlin.Soit le 52e parallèle nord, à la même latitude que la Mongolie ou l’Alaska. Ce qui fait de son vin certifié “de qualité”, avec appellation d’origine protégée (AOP), l’un des plus septentrionaux d’Europe.- Renaissance -Attestée au Moyen-Âge dans la région, la culture des vignes y a disparu “à cause des gelées et des difficultés économiques” au milieu du XIXe siècle, retrace Manfred Lindicke.Elle renaît après la réunification, portée par la passion de pionniers, aidés par l’augmentation, depuis 1990, de plus d’un degré de la température moyenne entre avril et octobre, selon l’Institut allemand du vin (DWI).Depuis 2016 et l’assouplissement des règles européennes, la plantation de vignes a été autorisée sur plus de 200 hectares de terres dans le nord de l’Allemagne. Une vingtaine d’exploitations a ainsi essaimé en Basse-Saxe (nord-ouest), région bordée par la mer du Nord.”Nous avons maintenant des températures adaptées”, dit Jan Brinkmann, président de l’association viticole de ce Land.Plus de fraîcheur et d’eau que dans le sud: sur 1,5 hectare, ce jeune agriculteur a donc remplacé ses céréales par trois cépages pour avoir “quelque chose de moins vulnérable”.”Cela prend bien sûr du temps” pour que son vin de table devienne un produit de qualité, admet-il.Léger et fruité, le pinotin de Werder est déjà convaincant. “Nous avons plus de soleil et le vin s’améliore sans cesse. Surtout le rouge”, se réjouit Peter Weymann en coupant des grappes chez les Lindicke.Chemise blanche tâchée de raisin, ce vendangeur bénévole de 71 ans estime que “les vignerons allemands n’ont plus besoin de se cacher face aux Italiens et Espagnols”.Un enthousiasme que tempère son ami Manfred Lindicke. Il déplore “des vendanges de plus en plus précoces”, “les coups de soleil” qui peuvent endommager certaines variétés et “la sécheresse” qui l’a forcé à aménager un système d’irrigation au goutte à goutte.Mais aussi la grêle, les gelées tardives et des pluies “excessives”.- Revers de la médaille -Si les viticulteurs allemands sont “encore globalement gagnants face au changement climatique”, selon le DWI, l’augmentation de ces phénomènes extrêmes constitue le “revers de la médaille”.Ils doivent aussi faire front face aux maladies: mildiou après des printemps et étés humides, esca durant les étés secs et chauds, “bois noir” transmis par un insecte arrivé d’Europe du sud, mouche du vinaigre…En Basse-Saxe, le changement climatique rend la viticulture “possible”, mais aussi “toujours plus difficile”, résume Jan Brinkmann.Pour parer à ces fléaux, de nouveaux cépages dits “PiWi”, soit “résistants aux champignons”, ont été implantés sur plus de 3% de la surface viticole du pays, et plus de la moitié de celle de Manfred Lindicke.Ces efforts d’adaptation s’ajoutent à un environnement économique difficile notamment depuis le Covid-19 et la baisse de la demande.Résultat: les Allemands préfèrent des vins bon marché de voisins européens. “Si vous obtenez un sauvignon blanc de France pour 2,50 euros” dans un supermarché, “et que vous devez payer 12 ou 15 euros pour le mien, cela n’a pas de sens”, souffle Manfred Lindicke.A 75 ans, le vigneron cherche donc toujours un repreneur.
Ligue 1: OM-Paris SG, indémodable classique
Il y a des doutes à Marseille et des blessés à Paris, il y a l’écart qui s’est creusé saison après saison entre les deux clubs mais il y a aussi, toujours, l’ambiance incomparable des “classiques” entre l’OM et le Paris SG, qui s’affrontent dimanche au Vélodrome.”Ce sont des matches que nous aimons jouer, car il y a de la passion”, a résumé samedi Luis Enrique, l’entraîneur du PSG, après avoir dirigé une séance ouverte à plusieurs centaines de supporters, signe que le match à venir n’est pas tout à fait comme les autres.”Pour nous, en tant qu’équipe, c’est beau de jouer à l’extérieur. On veut aussi calmer le stade. Si on gère bien le match, on calme le stade, même à l’extérieur”, a ajouté le technicien espagnol avec un sourire gourmand.Déjà bien rodé et vainqueur de cinq matches sur cinq (quatre en L1 et un en Ligue des champions), le club de la capitale s’apprête à vivre son premier “classique” de sa saison dans la peau d’un indiscutable favori, malgré plusieurs absences d’importance (Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Joao Neves).Un autre attaquant, Bradley Barcola, n’a pas participé à la totalité de l’entrainement samedi, en raison d’une gêne musculaire après avoir joué 90 minutes mercredi en Ligue des champions, a indiqué une source proche du joueur, précisant qu’il ne devrait pas débuter.En face, Marseille, deuxième du dernier championnat, a vécu un début d’exercice très compliqué et parasité par l’affaire Rabiot. L’écart avec le champion de France et d’Europe semble donc toujours très conséquent.- De Zerbi frustré -“On sait qu’il y a un écart, c’est une évidence. Mais l’ambition de l’équipe et du club reste d’aller chercher un peu plus, d’essayer de lutter”, a admis vendredi le gardien marseillais Geronimo Rulli.Il y a quelques mois, après s’être incliné 3-1 au Parc des Princes, Roberto De Zerbi lui-même avait déjà remis en cause la valeur des affrontements entre les deux grands rivaux du championnat de France.”C’est vous qui parlez de classique. Mais pour moi ça n’a pas grand-chose d’un classique. Parce qu’on ne peut pas comparer les effectifs et les forces économiques des deux clubs. Un classique c’est quand tu peux te battre, donner un coup, en prendre un, le rendre. Mais comme ça, c’est frustrant”, avait lâché l’Italien.Extrêmement renouvelée, comme souvent, avec 12 recrues dont six qui sont arrivées dans les 48 dernières heures du mercato, son équipe n’est aujourd’hui que 7e du classement, avec six points en quatre matchs.Mais elle s’est tout de même relancée face à Lorient le week-end dernier (4-0), avant de livrer un match encourageant par certains aspects sur la pelouse du Real Madrid mardi en Ligue des champions (défaite 2-1). – “Atmosphère hostile” -“On ne peut pas encore savoir ce qu’on peut faire cette saison. Pour l’instant, on est encore loin de ce que j’ai en tête. Il y a beaucoup de nouveaux joueurs à intégrer”, a estimé “RDZ”.Le PSG, lui, est donc bien loin de ces considérations, déjà pleinement opérationnel, tout puissant en L1 et parfaitement lancé en Ligue des champions avec un large succès contre l’Atalanta Bergame (4-0) pour défendre son titre européen.Co-leaders du championnat avec Lyon, mais avec un match en moins et plus que jamais dans une autre sphère que l’OM, les Parisiens gardent pourtant toujours la même envie de jouer “le classique”, pimenté cette saison par les relations de plus en plus tendues entre les présidents des deux clubs, Pablo Longoria et Nasser Al-Khelaïfi.”J’ai hâte… Quand je regardais le +classique+ plus jeune, je me disais que c’était pas mal pour un joueur, rien que pour l’ambiance. C’est une atmosphère hostile que j’apprécie”, a ainsi confié le nouveau gardien parisien Lucas Chevalier. Même si les supporters parisiens ont été interdits de déplacement, le match, qui risque de se jouer sous une pluie battante, sera par ailleurs sous surveillance dans les tribunes, avec une attention particulière portée à d’éventuels chants insultants, notamment homophobes.
Ligue 1: Ansu Fati, petit rayon de soleil d’un Monaco obligé de rebondir
Ansu Fati, buteur à Bruges (1-4) pour sa première avec Monaco, est l’unique rayon de soleil d’un club princier encore groggy après son naufrage en Belgique, et obligé de rebondir dimanche contre Metz en L1.La façon dont Monaco a été battu à Bruges jeudi soir en Ligue des champions a “choqué” jusqu’à la direction du club. A commencer par le directeur général Thiago Scuro, qui attend une réaction rapide et pérenne. “On doit tous prendre nos responsabilités: moi, Adi (Hütter, ndlr), le staff et les joueurs, a-t-il pesté. Ce match doit être une leçon pour les échéances à venir. Car si on garde ce niveau, ce comportement et cette organisation sur le terrain, on ne pourra pas atteindre nos objectifs.”Monaco est tombé de haut jeudi. Depuis, entre réunions internes, séances vidéo, soin des égos comme des corps, l’heure est à la mobilisation pour rebondir. “Je me regarde dans la glace, c’est moi l’entraîneur, je dois assumer les criques comme trouver des solutions, indique Hütter. On doit retrouver nos bases après ce coup derrière la tête mérité. Il faut rester positif et soudé.”Il y a une obligation de résultat dès dimanche contre Metz. Mais plus encore, il faudra montrer ensuite, à Lorient, face à Manchester City, puis contre Nice, le 5 octobre, que ce n’était qu’un accident.Après ce choc, le coin de ciel bleu est venu du retour à la compétition d’Ansu Fati. Ex-star déchue du FC Barcelone, où il a défrayé la chronique sportive bien avant Lamine Yamal (plus jeune buteur de l’histoire de la C1 à 17 ans et 40 jours en décembre 2019, plus jeune buteur de la sélection espagnole à 17 ans et 311 jours, devancé depuis par Gavi), l’attaquant de 22 ans, prêté à Monaco avec une option d’achat de 11 millions d’euros, a enfin rejoué et marqué à Bruges.-“Je lutte pour revenir”-“S’il y a quelque chose à retenir de positif, c’est effectivement l’entrée d’Ansu, ont indiqué en chœur Scuro et Hütter. Il a montré ses qualités et eu l’opportunité de marquer son premier but pour Monaco.”C’est déjà un événement en soit. Car la saison dernière, Fati n’avait participé qu’à 11 matches du Barça (dont seulement trois comme titulaire), sans jamais les terminer, ni être décisif. Prêté la saison précédente à Brighton, alors dirigé par Roberto De Zerbi, il avait disputé 30 rencontres. mais ses quatre buts inscrits l’ont été entre le 30 septembre et le 9 novembre 2023. Depuis… plus rien.”Sur la demi-heure disputée à Bruges, il a montré qu’il peut nous aider, explique Hütter. On verra s’il débute contre Metz. Mais en tout cas, il mérite de revenir dans l’équipe après son long parcours, et montre qu’il est un joueur spécial.” Contacté très tôt au printemps, Monaco lui avait proposé de lui donner l’opportunité de retrouver son intégrité physique et sa confiance. “Après les premiers contacts, j’ai tout de suite voulu venir”, précise Fati, “pas revanchard” mais qui souhaite “saisir l’opportunité donnée par le club qui a montré le plus d’intérêt”. “Je suis à Monaco pour donner le maximum au club et j’espère pouvoir vivre de belles choses”, souligne-t-il. Son passage à Brighton est “une expérience positive contrairement à ce que pensent certains”, mais il n’a “pas pu avoir de la continuité en raison des blessures”. “J’espère que ce sera différent à Monaco, c’est le plus important”, souffle-t-il.”Je minimise les risques, j’essaie de travailler le mieux possible pour être le meilleur possible, indiquait-il à son arrivée. Si parfois, ça ne marche pas, je continue de me battre jusqu’au jour où ce sera à nouveau mon moment. Je lutte pour revenir à mon meilleur niveau.”Cette réception de Metz, dimanche, devient aussi déterminante pour lui que pour le collectif monégasque.
Italie: avec le derby de Rome, Gasperini passe son premier test
A 67 ans, Gian Piero Gasperini va vivre une première dimanche (12h30) dans sa longue carrière d’entraîneur en découvrant sur le banc de la Roma l’ambiance incandescente du derby de Rome contre la Lazio. Depuis ses débuts en 1994, “Gasp” a tout connu: des matches à enjeux comme la finale de la Ligue Europa remportée en 2024 avec l’Atalanta, aux tifosi adverses hostiles lorsqu’il a dirigé le Genoa ou Palerme, en passant par les échecs personnels comme son licenciement par l’Inter Milan en septembre 2011 après seulement cinq matches.Mais le technicien italien n’est jamais encore entré dans le Stade olympique transformé en ouragan bleu par les ultras de la Lazio (12ème) qui reçoit sa Roma (7ème) dans le cadre de la 4ème journée du Championnat d’Italie.”C’est un match particulier à tous les niveaux, au-delà du classement des deux équipes. C’est une rivalité historique, il y a aura de la tension”, a-t-il détaillé samedi en conférence de presse.Arrivé à Rome en juillet après neuf saisons aux commandes de l’Atalanta Bergame, Gasperini a vite compris que les duels contre la Lazio étaient pour les tifosi “romanistes” comme “laziales” les matches les plus importants de la saison. “Les derbys dont on se souvient, ce sont ceux qu’on gagne, pas ceux qui se terminent pas un nul. Celui-ci arrive très tôt dans la saison, les deux équipes sont encore en phase de construction”, a-t-il prévenu.- Violents affrontements -En avril dernier, le 164e “derby de la capitale” (en championnat, 42 victoires pour la Lazio, 58 pour la Roma, 62 nuls) avait donné lieu à de violents affrontements entre ultras et policiers aux abords du Stade olympique malgré un imposant dispositif de sécurité.Pour empêcher de nouveaux incidents alors que la presse italienne rapporte que les ultras des deux clubs auraient reçu des “renforts” venus de toute l’Europe, le coup d’envoi a été avancé à 12h30.Face à lui, Gasperini trouvera un autre entraîneur d’expérience Maurizio Sarri, 66 ans, de retour aux commandes de la Lazio depuis cet été après avoir été licencié en mars 2024.”Nous nous sommes affrontés (pour la première fois) en Serie C (3e division italienne, NDLR). Lui aussi a commencé tout en bas et a réussi à créer des équipes avec des caractéristiques fortes. Tout ce que nous avons réussi, nous l’avons conquis sur le terrain et avec nos résultats”, a-t-il rappelé.”C’est dommage qu’on ne le joue pas, ce derby, on aurait fait des ravages”, a plaisanté Gasperini.S’il garde son humour souvent décapant, l’ancien entraîneur de l’Atalanta, recruté par le très respecté Claudio Ranieri, sait que sa lune de miel avec les tifosi “romanistes” pourrait vite prendre fin.Son équipe a remporté deux de ses trois premiers matches, mais n’a marqué que deux buts et doit renouer avec la Ligue des champions, idéalement dès la saison prochaine.”Entraîner la Roma, c’est le plus grand défi de ma carrière, je suis convaincu d’avoir fait le bon choix, mais il faut que je tire le maximum de cette équipe en sortant de ma zone de confort”, a-t-il reconnu.”Gasp” va être servi: rien de mieux qu’un sulfureux derby pour sortir de son confort.




