Foot: le PSG sur un fil face à la perpétuelle menace des blessures

Le spectre des blessures n’en finit pas de planer sur le PSG qui a de nouveau perdu mardi deux éléments majeurs face au Bayern Munich (défaite 2-1), Ousmane Dembélé et Achraf Hakimi, le reste de l’équipe n’étant pas non plus épargné par la fatigue.Le club parisien, peu gêné l’année dernière par les pépins physiques, n’arrive décidément pas à vider son infirmerie cette saison.Quasiment au complet mardi soir – hormis Désiré Doué -, le PSG retient désormais son souffle à propos du Ballon d’Or et du latéral marocain.Après la blessure à une cuisse de Doué à Lorient mercredi dernier (1-1), Luis Enrique préférait mettre l’accent sur la “récupération” récente de la plupart de ses joueurs, mais mardi soir il n’a pu que constater les dégâts.Qu’il paraît loin le sourire d’Ousmane Dembélé au Théâtre du Châtelet lors de la cérémonie du Ballon d’Or, le 22 septembre. Contre le Bayern au Parc des Princes, la mine était sombre.La raison n’en était pas son but refusé par l’arbitrage vidéo, mais bien de mauvaises sensations.Luis Enrique a assuré que sa sortie n’avait “rien à voir” avec sa blessure contractée à l’ichio-jambier droit en septembre, qui avait éloigné le numéro 10 pendant un mois et demi et semblait avoir ressurgi contre Nice samedi.- Staff affolé -Jusque-là imperméable aux soucis physiques, Achraf Hakimi a lui été victime d’un coup du sort: non pas une blessure de fatigue due à une trop longue saison dernière, mais à cause du tacle mal maîtrisé de Luis Diaz, qui a pris en tenaille sa cheville gauche.La douleur et les pleurs de Hakimi, sorti avec le soutien d’un staff affolé, ont plané sur le reste du match.Les deux joueurs doivent passer des examens mercredi dans la matinée dont une IRM pour le Marocain, a indiqué mardi soir le club à l’AFP, sans préciser la nature des blessures.Le PSG devrait publier un communiqué médical mercredi. “C’est très difficile de les perdre, ils sont importants pour nous”, a déploré Marquinhos.L’inquiétude est grande en particulier pour Achraf Hakimi, aux performances aussi impressionnantes que régulières depuis deux ans. Si une journaliste de l’AFP l’a vu esquisser un sourire en coulisses après le match, la jambe droite enserrée dans une botte, le Maroc tremble pour son meilleur joueur à l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations, le 21 décembre.Son indisponibilité pendant plusieurs semaines va forcément mettre en lumière l’absence d’un véritable spécialiste pour le remplacer au poste de latéral droit.Le PSG, qui a décidé sciemment de ne pas recruter cet été, va devoir une nouvelle fois composer.- Mea culpa de Luis Enrique -Sans latéral droit de métier, plusieurs possibilités se dégagent tout de même pour le suppléer: Warren Zaïre-Emery l’a déjà souvent remplacé mais le “titi” revient bien ces derniers matches à son poste naturel, dans l’entre-jeu. L’aligner dans le couloir pourrait lui faire perdre de nouveau ses repères. L’autre milieu Joao Neves peut aussi dépanner à ce poste, comme le défenseur central Marquinhos.Il y a aussi l’option “titi” avec David Boly, 16 ans et arrière droit.Il faudra voir dans les prochaines semaines comment le PSG va se comporter lors du mercato hivernal et s’il décide finalement de recruter un latéral ou un défenseur capable de jouer dans l’axe et dans le couloir droit, à l’image de Lucas Hernandez à gauche.Plus largement mardi, le PSG est apparu émoussé, dépassé physiquement et mentalement contre le Bayern, une machine parfaitement huilée qui vient de gagner son 16e match d’affilée, même réduit à 10 la moitié du match.”On a beaucoup de joueurs pas à 100%, moi y compris”, a confié Marquinhos, fautif sur le deuxième but. Il évoque ceux de retour de blessure comme Joao Neves et Fabian Ruiz, ou ceux qui ont eu des pépins à divers niveaux comme Khvicha Kvaratskhelia et Bradley Barcola. Cela “commence à tirer” au niveau de la fatigue, ont avoué mardi soir ces deux derniers.Luis Enrique a fait un mea culpa, lui qui avait souhaité aligner son équipe type: “Quand tu récupères des blessés, ils ne sont pas en forme, pas à 100%. C’est quelque chose qu’il faut que je gère mieux. Même avec mon expérience, il faut que je m’améliore beaucoup là-dessus”.

Foot: le PSG sur un fil face à la perpétuelle menace des blessures

Le spectre des blessures n’en finit pas de planer sur le PSG qui a de nouveau perdu mardi deux éléments majeurs face au Bayern Munich (défaite 2-1), Ousmane Dembélé et Achraf Hakimi, le reste de l’équipe n’étant pas non plus épargné par la fatigue.Le club parisien, peu gêné l’année dernière par les pépins physiques, n’arrive décidément pas à vider son infirmerie cette saison.Quasiment au complet mardi soir – hormis Désiré Doué -, le PSG retient désormais son souffle à propos du Ballon d’Or et du latéral marocain.Après la blessure à une cuisse de Doué à Lorient mercredi dernier (1-1), Luis Enrique préférait mettre l’accent sur la “récupération” récente de la plupart de ses joueurs, mais mardi soir il n’a pu que constater les dégâts.Qu’il paraît loin le sourire d’Ousmane Dembélé au Théâtre du Châtelet lors de la cérémonie du Ballon d’Or, le 22 septembre. Contre le Bayern au Parc des Princes, la mine était sombre.La raison n’en était pas son but refusé par l’arbitrage vidéo, mais bien de mauvaises sensations.Luis Enrique a assuré que sa sortie n’avait “rien à voir” avec sa blessure contractée à l’ichio-jambier droit en septembre, qui avait éloigné le numéro 10 pendant un mois et demi et semblait avoir ressurgi contre Nice samedi.- Staff affolé -Jusque-là imperméable aux soucis physiques, Achraf Hakimi a lui été victime d’un coup du sort: non pas une blessure de fatigue due à une trop longue saison dernière, mais à cause du tacle mal maîtrisé de Luis Diaz, qui a pris en tenaille sa cheville gauche.La douleur et les pleurs de Hakimi, sorti avec le soutien d’un staff affolé, ont plané sur le reste du match.Les deux joueurs doivent passer des examens mercredi dans la matinée dont une IRM pour le Marocain, a indiqué mardi soir le club à l’AFP, sans préciser la nature des blessures.Le PSG devrait publier un communiqué médical mercredi. “C’est très difficile de les perdre, ils sont importants pour nous”, a déploré Marquinhos.L’inquiétude est grande en particulier pour Achraf Hakimi, aux performances aussi impressionnantes que régulières depuis deux ans. Si une journaliste de l’AFP l’a vu esquisser un sourire en coulisses après le match, la jambe droite enserrée dans une botte, le Maroc tremble pour son meilleur joueur à l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations, le 21 décembre.Son indisponibilité pendant plusieurs semaines va forcément mettre en lumière l’absence d’un véritable spécialiste pour le remplacer au poste de latéral droit.Le PSG, qui a décidé sciemment de ne pas recruter cet été, va devoir une nouvelle fois composer.- Mea culpa de Luis Enrique -Sans latéral droit de métier, plusieurs possibilités se dégagent tout de même pour le suppléer: Warren Zaïre-Emery l’a déjà souvent remplacé mais le “titi” revient bien ces derniers matches à son poste naturel, dans l’entre-jeu. L’aligner dans le couloir pourrait lui faire perdre de nouveau ses repères. L’autre milieu Joao Neves peut aussi dépanner à ce poste, comme le défenseur central Marquinhos.Il y a aussi l’option “titi” avec David Boly, 16 ans et arrière droit.Il faudra voir dans les prochaines semaines comment le PSG va se comporter lors du mercato hivernal et s’il décide finalement de recruter un latéral ou un défenseur capable de jouer dans l’axe et dans le couloir droit, à l’image de Lucas Hernandez à gauche.Plus largement mardi, le PSG est apparu émoussé, dépassé physiquement et mentalement contre le Bayern, une machine parfaitement huilée qui vient de gagner son 16e match d’affilée, même réduit à 10 la moitié du match.”On a beaucoup de joueurs pas à 100%, moi y compris”, a confié Marquinhos, fautif sur le deuxième but. Il évoque ceux de retour de blessure comme Joao Neves et Fabian Ruiz, ou ceux qui ont eu des pépins à divers niveaux comme Khvicha Kvaratskhelia et Bradley Barcola. Cela “commence à tirer” au niveau de la fatigue, ont avoué mardi soir ces deux derniers.Luis Enrique a fait un mea culpa, lui qui avait souhaité aligner son équipe type: “Quand tu récupères des blessés, ils ne sont pas en forme, pas à 100%. C’est quelque chose qu’il faut que je gère mieux. Même avec mon expérience, il faut que je m’améliore beaucoup là-dessus”.

Mamdani élu maire de New York, soirée de revers pour Trump

Le socialiste Zohran Mamdani a remporté mardi la mairie de New York au terme d’une soirée d’élections locales dans lesquelles Donald Trump a essuyé plusieurs revers, un message de défiance à un an des élections de mi-mandat.L’élu local, 34 ans, opposant résolu au président américain, a largement devancé son principal adversaire, l’ancien gouverneur de l’Etat, le centriste Andrew Cuomo, selon les projections de plusieurs médias. Zohran Mamdani deviendra le 1er janvier le premier maire musulman de la plus grande ville des Etats-Unis. Il sera aussi le plus jeune à avoir jamais occupé ce poste. Sa victoire a été accueillie par des cris de joie et parfois les larmes de ses partisans réunis dans une grande salle rococo des années 1920 du centre de Brooklyn.”En cette période d’obscurité politique, New York sera la lumière”, leur a lancé le jeune élu, ajoutant que la ville pouvait “montrer à une nation trahie par Donald Trump comment le vaincre”.Dans le camp d’Andrew Cuomo, ses partisans ont dit avoir le “coeur brisé” et jugé “injuste” la victoire de Mamdani. “L’avenir s’annonce un peu meilleur”, a commenté l’ancien président Barack Obama, évoquant les différentes victoires démocrates de la soirée.- Participation record -Donald Trump, qui a fait de Zohran Mamdani l’une de ses nouvelles bêtes noires, a lui aussi rapidement réagi. Dans un message publié sur son réseau Truth Social, il a cité des “sondeurs” anonymes affirmant que les défaites républicaines étaient dues à la paralysie budgétaire — le  “shutdown” — et au fait que son propre nom ne figurait pas sur les bulletins de vote.Plus tôt dans la journée, il avait appelé les électeurs juifs à faire barrage au candidat, militant de la cause palestinienne. En réponse, Zohran Mamdani s’est de nouveau engagé, dans son discours de victoire, à “bâtir une mairie qui (…) ne faiblira pas dans la lutte contre le fléau de l’antisémitisme”. Vainqueur surprise de la primaire démocrate en juin, l’élu du Queens à l’Assemblée de l’Etat de New York n’a jamais, depuis lors, quitté la tête des sondages, même après le retrait de la course du maire sortant Eric Adams, qui a également appelé à le battre en ralliant Andrew Cuomo.Signe de l’engouement pour le scrutin, avant la fermeture des bureaux de vote à 21H00, plus de deux millions d’électeurs s’étaient rendus aux urnes, la plus importante participation depuis près de 60 ans.Né en Ouganda dans une famille d’intellectuels d’origine indienne, arrivé aux Etats-Unis à sept ans et naturalisé en 2018, Zohran Mamdani a fait de la lutte contre la vie chère le coeur de sa campagne.Si Donald Trump l’a qualifié de “communiste”, ses propositions — encadrement des loyers, bus et crèches gratuits — relèvent plutôt de la social-démocratie.- Autres victoires démocrates -Très populaire auprès des jeunes, le futur maire a également ramené à lui de nombreuses personnes qui s’étaient éloignées de la politique, “des électeurs frustrés par le status quo, en quête de nouvelles personnalités”, selon le politologue Costas Panagopoulos.”Si Zohran Mamdani devient maire, Trump n’en fera qu’une bouchée”, a prédit Andrew Cuomo avant le verdict mardi, insistant, comme il l’a fait durant toute la campagne, sur l’inexpérience de son adversaire.Plusieurs fois, le président républicain a promis de mettre des bâtons dans les roues du jeune candidat démocrate s’il était élu, en s’opposant au besoin au versement de certaines subventions fédérales à la ville.C’est une “victoire locale” qui offre un moyen de “résister et repousser” l’élite politique de Washington, a dit à l’AFP un électeur de 40 ans, Ben Parisi.Voisin de New York, l’Etat du New Jersey  a choisi la démocrate Mikie Sherrill contre l’homme d’affaires républicain Jack Ciattarelli. L’Etat a longtemps été considéré comme un bastion démocrate. Mais à la dernière présidentielle, Donald Trump y avait considérablement réduit l’écart.Plus au sud sur la côte est, la Virginie a élu la première femme à sa tête, la démocrate Abigail Spanberger, battant la républicaine Winsome Earle-Sears.Enfin, les Californiens ont approuvé un texte visant à redécouper leur carte électorale en faveur des démocrates, qui cherchent à compenser ce qu’ont fait au Texas les républicains sous la pression de Donald Trump.

Stocks retreat as tech bubble fears grow

Technology companies led sell-offs on stock markets Wednesday, as investors grow increasingly worried about an AI bubble following a rally that has propelled valuations to record highs.Sentiment was hit also by the US government shutdown, which Wednesday became the longest ever, topping the 35-day record set during President Donald Trump’s first term in office, as his administration warned of holiday air travel chaos and threatened Americans’ benefits in a bid to force a resolution.A total 1.4 million federal workers, from air traffic controllers to park wardens, are on enforced leave or working without pay. “As well as valuation fears, the US is grappling with a nation in shutdown,” noted Emma Wall, chief investment strategist at Hargreaves Lansdown.”The US is nearing peak travel period, with Thanksgiving later this month. Listed airlines are likely to see share prices fall should flights be cancelled en masse.”After an uncertain start to the week, Wall Street tumbled Tuesday, with the tech-rich Nasdaq closing down more than two percent and the S&P 500 off more than one percent.Asia took up the baton, with Seoul and Tokyo the hardest hit Wednesday. However many markets in the region recovered as the day wore on and pared many of the losses.Losses among Europe’s main indices were less severe approaching the half-way stage, while the dollar steadied.Oil prices rose and bitcoin recovered slightly after sharp losses Tuesday that sent the leading cryptocurrency briefly under $100,000.  Global stock markets have soared this year as an eye-watering flood of cash piled into companies linked to artificial intelligence, including US titans Nvidia, Amazon and Apple as well as Asian firms Samsung and Alibaba.But despite recent strong earnings, traders have started questioning the wisdom of chasing ever-higher prices, with cash mostly funnelled into a handful of big-name companies.The gains have also been helped by an easing of US trade tensions and expectations that the Federal Reserve will continue to cut interest rates into the new year.However, last week’s warning from the US central bank that another reduction in December was not a foregone conclusion jolted sentiment.With the latest earnings seasons nearing an end, German carmaker BMW on Wednesday reported rising third-quarter profits despite challenges from slowing Chinese sales and tariffs.Its share price was up 0.6 percent following the update.- Key figures at around 1100 GMT -London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 9,705.54 pointsParis – CAC 40: DOWN 0.3 percent at 8,040.73Frankfurt – DAX: DOWN 0.8 percent at 23,756.98Tokyo – Nikkei 225: DOWN 2.5 percent at 50,212.27 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.1 percent at 25,935.41 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,969.25 (close)New York – Dow: DOWN 0.5 percent at 47,085.24 (close)Euro/dollar: UP at $1.1483 from $1.1479 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3025 from $1.3019Dollar/yen: UP at 153.70 yen from 153.66 yenEuro/pound: DOWN at 88.14 pence from 88.17 penceBrent North Sea Crude: UP 0.7 percent at $64.90 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.8 percent at $61.03 per barrelburs-bcp/ajb/yad

Dénoncer son marchand de sommeil contre une régularisation: le calvaire des sans-papiers

Logé dans un appartement insalubre et dangereux, Alphonse s’est résolu à porter plainte contre son marchand de sommeil en dépit de sa situation irrégulière en France. Après un long combat, l’Ivoirien est en voie de régularisation en vertu de la dernière loi immigration. Un cas rare.Les fils électriques qui serpentaient sur les murs suintants, les cafards et les rats qui tenaient compagnie à Alphonse et le filet d’eau qu’il devait partager avec les autres locataires appartiennent au passé. Désormais, l’Ivoirien, employé en CDI dans un restaurant, dit marcher la “tête haute”. En novembre 2024, Alphonse pourtant habitué à raser les murs, a osé dénoncer à la police ses conditions de vie dans l’un des nombreux “hôtels” insalubres situé à quelques mètres du touristique Vieux-Port de Marseille où il vivait depuis près de trois ans. Son propriétaire, visé par une vaste enquête notamment pour “soumission de personnes vulnérables à des conditions d’hébergement indignes” a été placé en détention provisoire. Et Alphonse dort désormais dans un studio confortable. Sans papier, Alphonse qui ne connaissait personne, n’a pas hésité quand, à son arrivée en janvier 2022, on lui a proposé un toit en échange du paiement d’un droit d’entrée de plusieurs centaines d’euros et d’un loyer mensuel de 300 euros. Payés cash, mais sans autres formalités administratives. Certes les WC sont dans un tel état que “c’est compliqué” de les utiliser, certes il doit se résoudre à faire 45 minutes de transport en commun pour se doucher chez un compagnon d’infortune en raison des coupures d’eau, certes c’est dangereux, énumère-t-il pudiquement à l’AFP, mais c’est “toujours mieux que la rue”.C’est finalement un arrêté municipal pour péril imminent, provoquant son évacuation de force, qui l’incitera quelques mois plus tard, avec l’aide d’associations, à sortir de l’ombre.- “Conflit de loyauté” -Outre la peur de se jeter dans la gueule du loup et de se faire arrêter au commissariat en raison de leur situation irrégulière, les sans-papiers sont en proie à “un conflit de loyauté et beaucoup ne veulent pas porter plainte car leur logeur est la seule personne à leur avoir proposé un toit”, explique Cyrille Guiraudou dont l’association locale œuvre à l’accompagnement aux Droits liés à l’habitat.Inscrit dans la loi de janvier 2024, à la suite d’un amendement déposé par le sénateur communiste Ian Brossat, le dispositif prévoit de délivrer une carte de séjour pendant la durée de la procédure pénale, aux étrangers victimes de “marchands de sommeil” ayant déposé plainte, afin “justement de rassurer les victimes face à ces peurs”, relève l’avocate d’Alphonse, Clara Merienne. Mais pour son client comme pour la trentaine d’autres dossiers défendus par les associations à Marseille, ville gangrénée par le mal logement, force est de constater que la loi peine à être appliquée.  Seuls de “fragiles” récépissés leur permettant de rester sur le territoire ont été délivrés par la préfecture des Bouches-du-Rhône après des recours devant le tribunal administratif, au lieu d’un titre de séjour, déplorent l’avocate et les associations.La situation ne semble pas meilleure ailleurs: en Seine-Saint-Denis, où réside une population particulièrement précaire, quinze personnes ont obtenu un titre de séjour, selon la préfecture. Sur l’ensemble du territoire, leur nombre demeure inconnu, l’organe statistique du ministère de l’Intérieur, la DGEF, refusant de communiquer des chiffres. La préfecture des Bouches-du-Rhône n’a également pas répondu à l’AFP.- “Terreur” -Les étrangers en situation irrégulière sont pourtant les proies toutes désignées des loueurs sans scrupules: “si les locataires se rebellent contre leur propriétaire pour se plaindre, des gros bras leurs sont envoyés. Ils ne peuvent que se soumettre, conscients que des dizaines d’autres personnes attendent dehors leur place”, confie sous anonymat une source familière de ces dossiers”Il règne une atmosphère de terreur”, à la manière d’un “système mafieux avec un fort sentiment d’impunité des marchands de sommeil”, poursuit cette source.”La loi devait permettre de diminuer le pouvoir de nuisance des marchands de sommeil, mais ce que l’on constate c’est qu’il ne se passe rien ou presque. Les récépissés que l’on a obtenus, on les a arrachés”, s’insurge Margot Bonis juriste au Réseau hospitalité à Marseille.Des agents en préfecture qui ignorent l’existence même de la loi, ne savent pas comment procéder ou encore qui demandent de nouveaux documents à chaque rendez-vous, des policiers qui refusent de prendre les plaintes: la responsable d’association a essuyé en près de deux ans de nombreux revers. Interrogé, le ministère indique pourtant avoir “mis en place des formations à destination de toutes les préfectures” sur la mise en oeuvre de ces dispositions.”L’avantage des migrants, pour les marchands de sommeil, comme pour l’Etat, c’est qu’ils ne se plaignent pas et ne connaissent pas leurs droits”, relève sarcastique Margot Bonis.

NY elects leftist mayor on big election night for Democrats

New Yorkers elected leftist Zohran Mamdani as their next mayor, while Democrats won two key state governor races sending an early warning signal to Republican President Donald Trump ahead of the 2026 midterms.The clean sweep among several ballots nationwide on Tuesday has boosted morale among Democrats bruised by Trump’s return to the White House and has set alarm bells ringing among Republican circles.Mamdani, 34, is the city’s first Muslim mayor and the youngest to serve in more than a century.The Democratic socialist’s victory came in the face of fierce attacks on his policies and his Muslim heritage from business elites, conservative media commentators and Trump himself.”If anyone can show a nation betrayed by Donald Trump how to defeat him, it is the city that gave rise to him,” Mamdani said in a victory speech to supporters.”In this moment of political darkness, New York will be the light.”Mamdani’s win, as well as the Democratic Party’s victories in the governor’s races in Virginia and New Jersey, suggest a shift in the political mood across the United States as it looks to next year’s midterm elections when control of Congress will be up for grabs.In another significant win for Democrats, voters in California also approved a proposition to redraw electoral districts in a bid to neutralize gerrymandering efforts ordered by Trump in other states.Trump refused to take any blame for Tuesday’s results and tried to make an eleventh-hour intervention in the race, calling Mamdani a “Jew hater.”In a post on his Truth Social network, he also cited anonymous “pollsters” suggesting the Republican defeats were down to the government shutdown and the fact that his own name wasn’t on the ballot.- ‘Next stop City Hall’ -Mamdani, a state lawmaker for New York’s Queens borough, appealed to voters by pledging to tackle the soaring cost of living, offering free city bus travel, childcare and city-run grocery stores.He focused on living costs facing ordinary New Yorkers, building support through his informal personal style, social media savvy and a massive canvassing ground game.”The next and last stop is City Hall,” Mamdani said in a video posted to X after his victory was declared.Mamdani was virtually unknown before his upset victory to secure the Democratic nomination over former governor Andrew Cuomo, who he trounced again on Tuesday.When the race was called in his favor, excitement was palpable across the city.It was a “local victory” that offered a means of “resisting and pushing back” against the political establishment in Washington, Ben Parisi, 40, told AFP, adding that the night stood in stark contrast to Republican Trump’s victory a year ago.Republican candidate Curtis Sliwa, founder of the Guardian Angels citizen crime patrol group, came in third after weeks of Cuomo insisting he bow out to increase his chances.Disappointed and “heartbroken” Cuomo supporters booed as the results rolled in saying Mamdani’s victory is “not right.”Many blamed Sliwa for splitting the center-right vote while others questioned their safety in the city.”As a Jew in New York, it’s terrifying to think that we’re going to have a mayor who hates us,” Cuomo supporter Elise, 74, said.Prominent business people including Bill Ackman noisily attacked Mamdani and funnelled cash to his rivals, while conservative media including The New York Post published blanket negative coverage.Turnout was high in this year’s vote with 2.06 million ballots, or 98 percent of votes cast, counted by 12:31 am Wednesday — more than the total number of voters in the 2021 race.- Uphill struggle -Mamdani’s improbable rise highlights the Democratic Party’s debate over a centrist or a leftist future, with some leading national figures offering only tepid endorsements of Mamdani ahead of voting.Syracuse University political science professor Grant Reeher said ahead of the result mayor Mamdani would face an uphill battle.”Everybody’s got their knives out, and it’s a very difficult city to govern,” he told AFP.In New Jersey, Democratic Party candidate Mikie Sherrill beat out a Trump-backed businessman and in Virginia, Democratic candidate Abigail Spanberger took back the governor’s mansion from the Republicans.Both sides wheeled out big guns, with former president Barack Obama rallying support for Spanberger and Sherrill.”We’ve still got plenty of work to do, but the future looks a little bit brighter,” Obama said in response to the wins.

Recrutés par les réseaux, ces mercenaires irakiens morts pour la Russie

Le visage souriant, en uniforme militaire debout dans un champ labouré par les chenilles de véhicules lourds, de la fumée en arrière-plan. C’est le dernier post sur TikTok du jeune irakien Mohammed Imad, apparemment en Ukraine.”Priez pour moi”, dit la légende à côté d’un drapeau russe.C’était en mai. Depuis, les mois ont passé sans un mot, juste des rumeurs. Il a été pris en otage, blessé, il est tombé malade ou a été tué dans la frappe d’un drone ukrainien.Comme beaucoup de ces jeunes Irakiens combattant en Ukraine, Mohammed, 24 ans, est parti en Russie et s’est enrôlé dans les forces armées russes sans le dire à sa famille.Comme eux, il a été attiré par les promesses d’amasser de l’argent et de gagner un passeport russe. “Il n’est jamais revenu”, raconte à l’AFP sa mère Zeinab Jabbar, 54 ans, dans sa modeste maison de Musayab, au sud de Bagdad. “Nous, les Irakiens, avons traversé tant de guerres (…) On a eu notre lot”, dit-elle en pleurs. “Qu’avons-nous à voir avec la Russie” et l’Ukraine? “Deux pays qui se battent, qu’est-ce que l’on a à voir avec eux ?”Mohammed était bébé en 2003 lors de l’invasion de l’Irak par une coalition menée par les États-Unis, qui a déclenché des décennies de violences sectaires suivies par le brutal “califat” jihadiste.Beaucoup de jeunes gens ont dû rejoindre l’armée ou des milices chiites pour combattre le groupe État islamique, s’impliquer dans la longue guerre civile dans la Syrie voisine. Aujourd’hui, dans un pays miné par la corruption et la gabegie où un tiers de la population active est au chômage, un certain nombre a cédé aux sirènes d’influenceurs les poussant sur les réseaux à aller se battre en Ukraine aux côtés des forces russes en échange de conditions irrésistibles.S’ils en font le choix, ils sont assurés, leur promet-on, d’une prime d’engagement pouvant atteindre jusqu’à 20.000 dollars et d’un salaire mensuel de 2.800 dollars – quatre fois la solde d’un militaire en Irak. Un passeport russe et une pension font partie du package, ainsi qu’une assurance et une indemnisation en cas de blessure. – Recruteurs sur TikTok -Lors d’une enquête de plusieurs semaines, l’AFP a pu parler aux proches de plusieurs jeunes Irakiens de milieu modeste partis rejoindre l’armée russe – trois sont officiellement portés disparus, un autre est revenu dans un sac mortuaire. Un recruteur irakien, combattant dans l’armée russe, a également accepté de témoigner. “Donnez-moi un soldat irakien et une arme russe, et nous libérerons le monde du colonialisme occidental”, dit ce dernier dans un de ses posts.D’autres partagent des vidéos où l’on peut voir le président russe Vladimir Poutine qualifier ces combattants étrangers de “héros”.Les réseaux sociaux TikTok et Telegram regorgent de personnes proposant d’aider les Irakiens à rejoindre les rangs russes en Ukraine.Au début de cette guerre, déclenchée par l’invasion russe du territoire ukrainien en février 2022, alors que Moscou soutenait le régime de Bachar al-Assad alors toujours au pouvoir, Vladimir Poutine avait dit vouloir recruter 16.000 combattants au Moyen-Orient. Quelque 2000 soldats syriens auraient ainsi rejoint la Russie.Désormais, les chaînes Telegram visent en Irak un autre public, plus jeune.Des méthodes similaires ont été utilisées en Syrie, en Algérie et ailleurs dans la région et au-delà pour attirer des recrues d’Asie centrale, d’Inde, du Bangladesh du Népal, ont découvert les journalistes de l’AFP. Jusqu’à Cuba même, selon plusieurs médias.Tout est prévu: un de ces recruteurs a expliqué à l’AFP qu’il suffisait de fournir la copie d’un passeport, une adresse, un numéro de téléphone pour recevoir une invitation en Russie, nécessaire pour obtenir le visa, le coût du billet serait ensuite pris en charge.Un autre affirme aider les Irakiens une fois sur place à transférer de l’argent chez eux.Certains donnent même une série de termes militaires à apprendre en russe, comme : “les munitions sont épuisées”, “mission accomplie”, “nous avons des pertes”, “attaque de drone suicide”.- “Je veux mon fils” – Mais sur TikTok ou Telegram, au milieu des questions de jeunes prêts à s’enrôler en Russie, se sont glissées celles de familles dont les fils n’en sont pas revenus.Celle de Mohammed est persuadée que c’est la propagande des réseaux sociaux qui l’a embrigadé au début de l’année 2025.Longtemps, ses proches ont cru qu’il était parti travailler dans la province de Bassora, dans le sud de l’Irak. Jusqu’à ce qu’ils comprennent.Pendant des semaines, Mohammed a posté des vidéos sur TikTok où on le voit en Russie. Dans l’une d’elle, il se trouve dans la région d’Orel, près de la frontière avec l’Ukraine et de la région de Koursk où les Ukrainiens ont pénétré pendant quelques mois, selon une géolocalisation réalisée par l’AFP.Après son dernier post, le 12 mai, sa mère l’a appelé, supplié de rentrer à la maison. “Il m’a dit qu’il allait à la guerre (…) et m’a demandé de prier pour lui.” C’est la dernière fois qu’elle lui a parlé. “Je veux mon fils. Je veux savoir s’il est mort ou vivant”, se lamente depuis Mme Jabbar. La sœur de Mohammed, Faten, a passé des heures sur les réseaux, suivant les Irakiens qui prétendent avoir rejoint l’armée russe, à la recherche d’un indice sur son frère. Elle a récupéré divers témoignages. Selon l’un d’eux, il avait la grippe. Le pire est celui d’Abbas Hamadullah, un utilisateur connu sous le pseudonyme de Abbas al-Munaser.Munaser, 27 ans, est un de ces Irakiens qui partagent leur expérience dans l’armée russe sur TikTok et Telegram, et offrent leur aide aux potentielles recrues.Au fil des posts, il est devenu une référence pour Mohammed. Munaser a raconté à l’AFP que le jeune homme avait cherché ses conseils, déterminé à suivre son exemple.C’est lui qui finalement a annoncé la nouvelle à Faten: Mohammed a été tué près de Bakhmout (est) dans la frappe d’un drone ukrainien contre lequel il a voulu tirer tandis que les autres se mettaient à l’abri. Son cadavre repose dans une morgue.”S’il est mort, nous voulons son corps”, dit Faten à l’AFP, furieuse de ne pas avoir de corps à enterrer ni d’avoir été officiellement informée de son sort. “Cela ne concerne pas seulement mon frère – mais beaucoup d’autres”, poursuit-elle. “C’est une honte que ces jeunes hommes aillent mourir en Russie.”Comme Alawi, parti s’enrôler en avril avec Mohammed et dont le père Abdul Hussein Motlak n’a plus de nouvelles non plus depuis le mois de mai.Avant de disparaître, le jeune homme de 30 ans appelait sa famille presque chaque jour. Il avait l’habitude d’envoyer des photos de lui et de Mohammed, assis en uniforme militaire dans un bunker ou s’entraînant près de Bakhmout.”Je lui ai dit de revenir”, confie son père à l’AFP, mais il était déterminé à rester jusqu’à la fin de son contrat.- “Il y a la mort ici” -C’est l’histoire aussi de Munaser qui s’en est mieux sorti.Au départ, raconte-t-il, il est allé en Russie dans l’idée de poursuivre à l’ouest en Europe comme des milliers d’autres migrants irakiens. Mais dans les rues de Moscou, des panneaux publicitaires lui ont offert une perspective plus séduisante à ses yeux: rejoindre l’armée.”Il n’y a pas d’avenir en Irak. J’ai fait de mon mieux là-bas mais je n’ai pas réussi”, explique-t-il. “Il ne s’agit pas de la Russie ou de l’Ukraine. Ma priorité, c’est ma famille.” Munaser a rejoint l’armée russe en 2024 et détient aujourd’hui un passeport russe. Il dit qu’il est heureux car il peut envoyer à sa famille “environ 2.500 dollars par mois”. Un montant inimaginable pour la plupart des Irakiens – et quatre fois la solde qui lui était versée lors de son bref passage au sein des Forces de mobilisation populaires (PMF), groupes armés entraînés par l’Iran lors de la guerre contre le groupe État islamique.Avec le temps, Munaser est devenu recruteur. Dans une vidéo, Alawi le remercie d’ailleurs de les avoir aidés, lui et Mohammed, à se rendre en Russie.Sur sa chaîne Telegram, il propose des invitations en Russie. Le visa, affirme-t-il, coûte jusqu’à 1.000 USD via une agence de voyage.Selon le site internet de l’ambassade de Russie en Irak, un visa à entrée unique coûte jusqu’à 140 dollars. Mais sur les réseaux, des “intermédiaires” exploitent les jeunes Irakiens et prennent un pourcentage sur leurs frais d’inscription à l’armée, met en garde Munaser qui affirme ne rien faire payer. L’AFP n’était pas en mesure de vérifier ces affirmations.Quand il partage son expérience, ce combattant irakien, ne tait pas les dangers.”Nous avons vécu de nombreuses guerres en Irak mais celle-ci est différente. C’est une guerre de technologie avancée, une guerre de drones”, explique-t-il.Se battre en Russie rapporte de l’argent mais “c’est la mort ici”, prévient encore le jeune homme qui dit se battre sous les ordres d’un commandant musulman tchétchène. Il a pourtant signé un nouveau contrat avec l’armée russe pour une année supplémentaire. – “Honte” -Des milliers de combattants étrangers ont ainsi rejoint les Russes en Ukraine. Le plus grand contingent connu vient de Corée du Nord, des volontaires chinois les auraient rejoints, selon des informations recueillies par l’AFP. L’Ukraine de son côté compte quelque 3.500 combattants étrangers, selon son ambassade en Irak.Les estimations varient sur le nombre d’Irakiens combattant pour la Russie : ils seraient plusieurs centaines au moins, selon des sources sécuritaires irakiennes, beaucoup plus selon des recruteurs et des sources ukrainiennes.Ils “ne se battent pas pour une idée. Ils cherchent un emploi”, commente l’ambassadeur d’Ukraine en Irak, Ivan Dovhanych. L’ambassade de Russie à Bagdad n’a pas répondu aux demandes de réaction de l’AFP. Les Irakiens ont longtemps combattu à l’étranger, beaucoup en rejoignant des factions locales pro-iraniennes aux côtés de la Russie en soutien à l’ancien président syrien alaouite.L’intervention avait alors une dimension religieuse, dans le but de protéger les sanctuaires chiites en Syrie.Bien que la Russie entretienne de bonnes relations avec l’Irak et ait longtemps fourni des armes et une formation militaire à l’armée du régime de l’ancien dictateur Saddam Hussein, elle a peu de liens religieux et historiques avec la majorité chiite du pays.Bagdad s’est efforcé de rester neutre dans la guerre actuelle et ne souhaite pas que sa jeunesse aille combattre pour la Russie en Ukraine. Au contraire.En septembre, un tribunal du sud du pays a condamné un homme à perpétuité pour trafic d’êtres humains, l’accusant d’envoyer des personnes combattre “dans des pays étrangers”. Une source de sécurité a déclaré à l’AFP qu’il “recrutait” pour la Russie. Le même mois, l’ambassade d’Irak à Moscou a mis en garde contre “des tentatives de séduire ou de contraindre certains Irakiens résidant en Russie ou à l’étranger à rejoindre la guerre sous divers prétextes.”En Irak, le mot “mercenaire” est particulièrement péjoratif.L’oncle d’un Irakien disparu en Russie depuis plus de deux mois a espéré auprès de l’AFP que le gouvernement sévisse contre ceux qui attirent les jeunes hommes dans le piège de la guerre russe en Ukraine. Le tabou est tel, que la famille d’un jeune homme a quitté son village natal dans le sud de l’Irak juste après son enrôlement, a confié l’un de ses membres à l’AFP.En septembre, il est rentré chez lui dans un sac mortuaire et a été enterré une nuit, sans proches pour le pleurer, tant le sentiment de “honte” était lourd. La famille – qui a reçu plus de 10.000 dollars avec le cadavre – fait face à la désapprobation de sa communauté, dont beaucoup pensent que leur fils les a déshonorés, poursuit cette source. “C’est déchirant. Un garçon est mort à l’étranger et a été enterré en secret.”rh-strs/ser/fg/dp/pz/lrb