Foot: la Ligue Europa n’a pas sauvé Postecoglou, licencié par Tottenham

Ange Postecoglou a mis fin à une interminable disette à Tottenham, mais le triomphe en Ligue Europa n’a pas suffi à sauver la peau de l’entraîneur australien, emporté vendredi par sa saison catastrophique en Premier League, terminée à la dix-septième place.”A la suite d’un examen des performances et après une réflexion approfondie, le club est en mesure d’annoncer qu’Ange Postecoglou a été relevé de ses fonctions”, a annoncé la formation du nord de Londres dans un communiqué, deux ans jour pour jour après sa nomination.Le couperet tombe surtout plus de deux semaines après la victoire en finale de la Ligue Europa, contre Manchester United (1-0), fêtée en grandes pompes par des supporters extatiques, comblés par le premier titre décroché en dix-sept ans.L’armoire à trophées des Spurs prenait la poussière depuis la Coupe de la Ligue en 2008. Et les supporters adverses, en particulier ceux d’Arsenal, se moquaient régulièrement de cette traversée du désert.”Bien que la victoire en Ligue Europa cette saison soit l’un des plus grands moments du club, nous ne pouvons pas fonder notre décision sur les émotions liées à ce triomphe”, s’est justifié la direction du club, en insistant sur les déboires à répétition en championnat.L’équipe n’a obtenu que “78 points lors des 66 derniers matches” de championnat et terminé la dernière saison à la dix-septième place, “notre pire classement de l’histoire en Premier League”, ont rappelé les décideurs.”Ange”, comme il est appelé en Angleterre, a pour circonstances atténuantes la cascade de blessures qui a touché de nombreux titulaires, et le fait d’avoir laissé filer le championnat pour jeter toutes ses forces dans la bataille européenne.Le technicien de 59 ans part les armes à la main, avec un trophée en poche et un billet pour la Ligue des champions qu’il va léguer à son successeur.- Pas de “saison 3” -“Il est essentiel que nous soyons capables de rivaliser sur plusieurs fronts et nous pensons qu’un changement d’approche nous donnera les meilleures chances pour la saison à venir et au-delà”, a souligné la direction, évoquant ce qu’elle “croit être la bonne décision (…), et non la décision la plus facile”.Postecoglou, au club depuis l’été 2023, est le cinquième entraîneur limogé ces six dernières années par Daniel Levy, le président de Tottenham qu’une partie de supporters abhorre.L’Australien d’origine grecque, né à Athènes, s’était montré surpris par les spéculations entourant son avenir ces dernières semaines, estimant avoir rempli sa part du contrat.Il se voyait rempiler pour une troisième année au Tottenham Hotspur Stadium, comme il l’avait dévoilé aux supporters à l’issue de la parade de célébration du titre. “Je vais vous dire quelque chose, et je vais vous laisser avec ça: dans toutes les meilleures séries télévisées, la saison 3 est meilleure que la saison 2″.”L’opportunité de diriger l’un des clubs de football historiques d’Angleterre et de lui redonner la gloire qu’il mérite restera gravée dans ma mémoire toute ma vie. Partager cette expérience avec tous ceux qui aiment vraiment ce club et voir l’impact qu’elle a eu sur eux est quelque chose que je n’oublierai jamais”, a-t-il réagi après son limogeage.Avec le staff et les joueurs, “nous avons également posé des fondations qui font que ce club ne devrait pas avoir à attendre 17 ans de plus pour connaître son prochain succès”, a-t-il ajouté dans le communiqué diffusé par l’agence qui le représente, CCA Base.La direction du club n’est mentionnée à aucun moment dans ce texte, accompagné d’une photo où on le voit soulever le trophée de la Ligue Europa.Les noms de Thomas Frank et Marco Silva, entraîneurs respectifs de Brentford et Fulham, circulent dans la presse britannique pour lui succéder.

Inside Saudi’s hajj-only barbershop, shaving thousands of heads in a day

Near the holy city of Mecca, men in white robes stand quietly in a long queue, waiting for the next important act of their hajj pilgrimage: a haircut.Shaving or cutting the hair comes near the end of the hajj, and marks the moment when pilgrims can change out of the Ihram clothing that signifies purity and devotion.The barbershop, strategically positioned by the Jamarat complex in Mina, where the “stoning of the devil” ritual took place on Friday, opens exclusively for the annual hajj and does a roaring trade.On the pilgrimage’s third day, which coincides with the major festival of Eid al-Adha, its barbers typically handle 6,000 customers, said manager Imad Fawzi, an official employed by the hajj organisation.Inside, men in plastic aprons wield electric clippers and cut-throat razors, shearing scalps on an industrial scale for 60 riyals ($13) per head.Despite the rush — there are so many customers that an usher is required — Ahmed, a 28-year-old barber from Egypt, is happy in his work.”This is a very simple thing to do, but it brings us so much joy,” he says.”We’re happy to serve the pilgrims… and to be able to work in a holy place,” he said.Fawzi, who grew up in Mecca, called himself a “child of the hajj”.”I’ve been working in hajj since I was seven,” he says.- ‘This outfit is exhausting’ -The once-a-year hairdresser is not the only place for a cut: parts of Mecca and the plain of Mina, on its outskirts, turn into an open-air barbershop at this stage of the hajj.Leaving the Jamarat, a southeast Asian man took out a razor and started scraping the back of his head as he walked. Further down the street, a group of African men were shaving each other with clippers.In Mecca, entire streets are lined with barbershops doing brisk business. While men shave their hair, women trim theirs by a fingertip-length.About 1.6 million pilgrims have gathered in and around Mecca, Islam’s holiest city, for this year’s hajj, which all Muslims with the means must complete at least once.Outside the Jamarat barbershop, Hani Abdel Samih is looking forward to changing out of the wrap-around skirt and shawl he has been wearing for the past three days.”The stoning of the devil at Jamarat requires great effort and we’ve been wearing these clothes all day,” he said.”We wanted to wear our everyday clothes and be comfortable, so we went to the nearest barbershop we could find after the Jamarat,” said the Egyptian.Yet his face was beaming with joy. He said he did not mind the wait for a haircut that bears a special place in his spiritual journey.”I’m excited, of course! Because this is Sunnah from the Prophet, peace be upon him,” he said, referring to the teachings of the Prophet Mohammed.”We like (this ritual) and we cannot break it,” he said.The hajj retraces the Prophet’s last pilgrimage, with rites at Mecca’s Grand Mosque and Mount Arafat before “stoning the devil” — throwing pebbles at three giant walls at Jamarat.

Wall Street clôture en hausse, satisfaite des chiffres de l’emploi

La Bourse de New York a terminé en hausse vendredi, poussée par le dernier rapport sur l’emploi aux Etats-Unis, dont les chiffres meilleurs qu’attendu ont allégé les inquiétudes quant à un possible ralentissement économique aux Etats-Unis, tout en faisant bondir les taux obligataires.Le Dow Jones a gagné 1,05%, l’indice Nasdaq s’est octroyé 1,20% et l’indice élargi S&P 500 a pris 1,03%.”Le rapport sur l’emploi est ressorti plus solide que prévu”, ce qui “a soulagé les investisseurs, même avec tout ce qui se passe au niveau des droits de douane et de l’inflation”, commente auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.Le mois dernier, la première économie mondiale a créé 139.000 emplois, soit moins qu’en avril (147.000, chiffre nettement révisé à la baisse), mais plus que ce qui était envisagé par les acteurs de la finance (autour de 125.000, selon le consensus publié par MarketWatch).Le taux de chômage est resté inchangé, à un niveau considéré proche du plein emploi (4,2%) et les salaires ont progressé un peu plus que ce qui était anticipé par les analystes, de +0,4% sur un mois (contre des projections à +0,3%).”L’économie (américaine) et le marché restent très résistants” et “la question est de savoir +quand+, et non pas +si+, nous atteindrons de nouveaux sommets”, estime M. Sarhan.”Jusqu’à présent, le marché du travail a été peu affecté par la guerre commerciale” lancée tous azimuts par Donald Trump, relève dans une note Christoph Balz, de Commerzbank.”Toutefois, de nombreux effets négatifs sont probablement encore en cours de traitement (…) nous nous attendons donc à des chiffres plus faibles dans les mois à venir, mais pas à une récession”, ajoute l’économiste.Si ce rapport a ravi le marché d’actions, il pourrait toutefois retarder l’arrivée d’une baisse des taux de la banque centrale américaine (Fed).Aussi, vers 20H15 GMT, le taux d’intérêt de l’emprunt américain à 10 ans flambait, à 4,51%, contre 4,39% à la clôture du marché jeudi. A Wall Street, les investisseurs ont également apprécié l’annonce par Donald Trump de nouvelles discussions commerciales sino-américaines, qui se tiendraient lundi à Londres, pour tenter de trouver un “accord” entre les deux géants, engagés dans un conflit douanier.Il s’agirait de la deuxième rencontre entre Américains et Chinois depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, après une première à Genève, en Suisse, mi-mai.”Sur la base des éléments dont nous disposons actuellement (…) Il est très probable que chaque jour qui passe nous rapproche de la conclusion d’un accord”, avance M. Sarhan.Ailleurs, à la cote, les “Sept Magnifiques”, le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, ont tous terminé dans le vert, à l’image d’Alphabet (+3,25%), Apple (+1,64%), Amazon (+2,72%), Microsoft (+0,58%), Nvidia (+1,24%) et Meta (+1,91%).Même Tesla, qui fait aussi partie de ce groupe, a repris un peu de terrain (+3,67% à 295,14 dollars) après sa lourde chute de la veille provoquée par la passe d’armes entre son patron Elon Musk et Donald Trump.L’équipementier sportif Lululemon Athletica a plongé de 19,80% à 265,27 dollars après avoir déçu les attentes quant à ses prévisions pour le trimestre en cours et l’année entière. La société spécialisée dans la signature électronique de document DocuSign a aussi dévissé de 18,97% à 75,28 dollars malgré des résultats supérieurs aux attentes.Par ailleurs, la plateforme Gemini, spécialisée dans les cryptomonnaies et fondée par les frères Cameron et Tyler Winklevoss, a annoncé vendredi avoir déposé son dossier d’introduction en Bourse.

Stocks climb on reassuring jobs data, US-China trade optimism

Major stock indexes pushed higher Friday as data showed the US labor market is resilient despite uncertainty over President Donald Trump’s tariffs, while upcoming US-China talks added to hopes of easing trade tensions.Tesla stocks regained some ground after plunging Thursday following a stunning public row between the company’s billionaire boss Elon Musk and Trump.A below-par reading on private hiring this week raised worries about the labor market and the outlook for the US economy ahead of a Labor Department jobs report, a key piece of data used by the Federal Reserve as it decides whether to adjust interest rates.But the report showed hiring in the world’s largest economy came in at 139,000 last month, above market expectations.The figure indicates that the US employment market is relatively healthy despite the jolts to financial markets, supply chains and consumer sentiment this year as Trump announced successive waves of tariffs.”There was concern that the labor market was buckling under the pressure of tariffs and weaker economic growth. However, the May report suggests that the labor market is softening, not falling off a cliff,” said Kathleen Brooks, research director at trading platform XTB, in a note.”The price action suggests that the market is not taking these risks too seriously, that they do not see a recession in the future and that investors still think that corporate earnings growth will be strong.”The state of the jobs market is critical given how important consumer spending is to the overall economy, said eToro US investment analyst Bret Kenwell.”While it may not be firing on all cylinders, it’s far from showing signs of a major breakdown.”Wall Street mounted a strong comeback, and Paris and London stocks closed higher.Frankfurt was near-flat after sentiment was knocked by the Bundesbank warning Germany could face two more years of recession if a trade war with the United States escalates sharply.For now, however, the eurozone economy is showing signs of resilience, with official data Friday indicating it expanded at a significantly faster pace than previously estimated in the first three months of the year.The EU’s data agency said the 20-country single currency area recorded growth of 0.6 percent over the January-March period from the previous quarter, up from the 0.3-percent figure published last month.- US-China talks -Equity markets were also buoyed as Trump announced US officials would meet a Chinese team in London on Monday to discuss a “trade deal” on both sides.”The meeting should go very well,” Trump added in a Truth Social post, a day after speaking with Chinese President Xi Jinping on the phone.Investors are hopeful that high-level engagements could bring an easing of tensions following Trump’s “Liberation Day” global tariff blitz that hit Beijing particularly hard.While a stunning public row between the US leader and his former adviser Musk sent Wall Street into the red Thursday, all three major US indexes closed higher on Friday.Shares in Musk’s electric vehicle company Tesla rose 3.7 percent after tanking a day prior.The president had threatened Musk’s multibillion-dollar government contracts and Tesla shares plummeted — wiping more than $100 billion from the company’s value.Oil prices rose on Friday, driven by the jobs data and nevertheless by prospects for a US-China trade detente, said Mark Bowman, an analyst at ADM Investors Services.- Key figures at around 2020 GMT -New York – Dow: UP 1.1 percent at 42,762.87 points (close)New York – S&P 500: UP 1.0 percent at 6,000.36 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 1.2 percent at 19,529.95 (close) London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 8,837.91 (close)Paris – CAC 40: UP 0.2 percent at 7,804.87 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.1 percent at 24,304.46 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.5 percent at 37,741.61 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 23,792.54 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,385.36 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1397 from $1.1444 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3529 from $1.3571Dollar/yen: UP at 144.81 yen from 143.58 yenEuro/pound: DOWN at 84.23 pence from 84.31 penceBrent North Sea Crude: UP 1.7 percent at $66.47 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.9 percent at $64.58 per barrelburs-rl-bys/sla

Israel army announces 4 soldiers killed in Gaza, thousands more troops needed

Israel’s military announced Friday the deaths of four soldiers in Gaza, saying it needed thousands more troops to press its offensive, just as the premier’s coalition faces the prospect of collapse over ultra-Orthodox conscription.News of the soldiers’ deaths came as Gaza’s civil defence agency reported 38 killed Friday in Israeli attacks across the territory, where Palestinians observed the Eid al-Adha holiday under the shadow of war for a second consecutive year.Military spokesman Effie Defrin said the four soldiers were killed as they “were operating in the Khan Yunis area, in a compound belonging to the Hamas terrorist organisation”. “Around six in the morning, an explosive device detonated, causing part of the structure to collapse,” he said, adding that five other soldiers were wounded, one of them severely.”The losses suffered today by the occupation in Khan Younis… illustrate what the occupation forces will face wherever they are present,” said a statement attributed to Abu Obeida, spokesman for the armed of Hamas, the Ezzedine al-Qassam Brigades, while urging the Israeli public to “force its leaders to end the war of extermination or prepare to receive more of its sons in coffins”. The deaths bring to 429 the number of Israeli soldiers killed in Gaza since the start of the ground offensive in late October 2023.Prime Minister Benjamin Netanyahu extended his condolences to the soldiers’ families, saying they “sacrificed their lives for the safety of all of us”.Israel recently stepped up its Gaza campaign in what it says is a renewed push to defeat Hamas, whose October 7, 2023 attack sparked the war.- Conscription row -Asked by a reporter about the issue of ultra-Orthodox conscription, which has emerged as a thorn in the side of Netanyahu’s government, Defrin said “this is the need of the moment, an operational necessity”.The army was short around 10,000 soldiers, he added, including about 6,000 in combat roles, adding that “tens of thousands more notices will be issued in the upcoming draft cycle”.The conscription issue has threatened to sink Netanyahu’s government, with ultra-Orthodox religious parties warning they will pull out of his coalition if Netanyahu fails to make good on a promise to codify the military exemption for their community in law.At the same time, much of the public has turned against the exemption amid the increasing strain put on reservists’ families by repeated call-up orders during the war.In April, a military representative told a parliamentary committee that of 18,000 draft notices sent to ultra-Orthodox individuals, only 232 received a positive response.Netanyahu’s office announced shortly after 1:00 am on Friday that he had met with a lawmaker from his Likud party who has recently pushed for a bill aimed at increasing the ultra-Orthodox enlistment and toughening sanctions on those who refuse.The premier’s office said “significant progress was made”, with “unresolved issues” to be ironed out later. Netanyahu also faced scrutiny after he admitted to supporting an armed group in Gaza that opposes Hamas.Knesset member and ex-defence minister Avigdor Liberman had told the Kan public broadcaster that the government, at Netanyahu’s direction, was “giving weapons to a group of criminals and felons”.The European Council on Foreign Relations think tank describes the group a “criminal gang operating in the Rafah area that is widely accused of looting aid trucks”.- ‘He wears a white shroud’ -The humanitarian situation in Gaza, meanwhile, has reached dire lows, with residents enduring severe shortages of food and other essentials, even after a more than two-month Israeli blockade on aid was recently eased.The shortages have made it all but impossible for many Gazans to celebrate Eid al-Adha, which fell on Friday and is traditionally marked with huge family meals and gifts of new clothes.Suad al-Qarra told AFP from Nasser Hospital on Friday that her son never got a chance to wear his new clothes.”He went to get dressed and there was an explosion,” she said, her soft voice breaking. “I took him to the hospital and (they) found him dead.””They took the children from us,” she continued. “I bought him Eid clothes yesterday and he didn’t wear them, instead he wears a white shroud.”In the Muslim faith, Eid commemorates the sacrifice Ibrahim — known to Christians and Jews as Abraham — was about to make by killing his son, before the angel Gabriel intervened and offered him a sheep to sacrifice instead.The Israeli military did not immediately respond to a request for comment on Friday’s strikes.Hamas’s unprecedented attack on Israel resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.According to the health ministry in Hamas-run Gaza, at least 4,402 people have been killed since Israel resumed its offensive on March 18 after a brief truce, taking the war’s overall toll to 54,677, mostly civilians.

Après le divorce entre Trump et Musk, des craintes de conséquences en cascade

Elon Musk ne figure certainement plus sur des listes d’invités aux galas de la Maison Blanche. Mais sa rupture brutale avec Donald Trump pourrait aller au-delà de la simple brouille et avoir de réelles répercussions pour les deux camps.”Sortez le popcorn”, a prévenu Chaim Siegel, analyste chez la société de conseil financier Elazar Advisors, après les échanges acrimonieux entre deux des personnalités les plus puissantes au monde, sur leurs réseaux sociaux.”Je n’ai jamais vu deux personnes de cette stature s’affronter aussi violemment depuis que je suis dans le métier. Ce n’est bon pour aucun des deux camps”, a-t-il dit.Les proches de Trump craignent que ce divorce très public entre le président et Musk -qui se sont accusés de “folie” pour l’un, “d’ingratitude” pour l’autre- ait des conséquences sur les prochaines élections, dès l’an prochain.Ils redoutent aussi qu’il abîme les liens entre l’administration et les milliardaires de la Silicon Valley, dont certains avaient embrassé la cause de Trump l’an dernier.Cet affrontement, qualifié de “Choc des Titans” par les médias américains, a d’ailleurs ébranlé la fragile coalition entre le mouvement “Maga” (“Make America Great Again”, “Rendre à l’Amérique sa grandeur”) de Trump et les “tech bros” favorables à Musk.Des trumpistes influents comme l’idéologue d’extrême droite Steve Bannon ont ainsi demandé d’enquêter sur le statut migratoire d’Elon Musk, quinquagénaire né en Afrique du Sud, sur son habilité à accéder à des informations confidentielles et sur sa consommation présumée de drogues.Au Congrès, des républicains ont appelé à un cessez-le-feu, craignant qu’Elon Musk ne cherche à se venger contre eux lors des élections de mi-mandat de novembre 2026, notamment avec sa fortune.C’est aussi le cas du milliardaire et financier Bill Ackman, qui demande aux deux hommes de “faire la paix pour le bien du pays”.- “Pour encore 40 ans” -Musk, l’homme le plus riche du monde, a contribué à hauteur de 290 millions de dollars à la campagne de Trump et d’autres républicains en 2024. Aujourd’hui, il considère que l’ex-magnat de l’immobilier “aurait perdu” la présidentielle sans lui.En récompense de son soutien financier, il avait obtenu de prendre la tête d’une commission gouvernementale chargée de tailler dans les dépenses publiques, limogeant des fonctionnaires à tour de bras.Ce rôle de tronçonneur en chef a toutefois plombé sa popularité et celle de ses Tesla, désormais menacées par la “grande et belle loi” budgétaire de Trump via la suppression du crédit d’impôts pour l’achat d’un véhicule électrique. Ce mégaprojet de loi est d’ailleurs à l’origine du divorce Trump/Musk.Le président menace maintenant de lui supprimer ses nombreux contrats avec le gouvernement, alors que son groupe aérospatial Space X bénéficie de plus de 22 milliards de dollars d’argent public.”SpaceX est très lié au gouvernement”, assure Dan Ives, analyste de Wedbush Securities. “Vous ne pouvez pas avoir un ennemi (à la Maison Blanche) qui était auparavant votre meilleur ami.” Si Donald Trump est souvent belliqueux dans ses prises de bec sur les réseaux sociaux, c’est lui qui s’est montré le plus modéré des deux ces derniers jours. Il craint peut-être que son ancien allié, gonflé par sa plateforme X, ne parvienne à convaincre le Congrès de saborder sa “grande et belle loi” adorée.Mais même s’ils ont d’abord accueilli Elon Musk -et ses millions- à bras ouverts, approuvant ses appels à la réduction drastique des dépenses fédérales, les parlementaires républicains -dont la plupart seront en campagne en 2026- se sont rangés derrière le président.Il faut dire que Donald Trump s’est fait une spécialité d’évincer ceux qui ne suivent pas sa ligne de conduite.”A chaque message (sur les réseaux sociaux), le public est plus en phase avec le président et (Musk) perd ses faveurs”, croit ainsi savoir Kevin Hern, un parlementaire républicain interrogé par le site d’information politique NOTUS.Mais Elon Musk a déjà prévenu son monde sur X: “Trump a encore trois ans et demi en tant que président. Moi, je serai là pour encore 40 ans.”

Far right Proud Boys sue over US Capitol riot convictions

Five members of the far right Proud Boys convicted of orchestrating the US Capitol riot filed a lawsuit on Friday seeking $100 million in damages for alleged violations of their constitutional rights.The suit, filed in a federal court in Florida, claims the five were victims of “corrupt and politically motivated persecution” intended to punish political allies of President Donald Trump.Among the five plaintiffs is former Proud Boys leader Enrique Tarrio, who was sentenced to 22 years in prison for directing the January 6, 2021 assault on the Capitol by Trump supporters seeking to overturn the results of the 2020 election won by Democrat Joe Biden.Tarrio, whose sentence for seditious conspiracy was the longest doled out to Capitol rioters, was among the more than 1,500 Trump supporters pardoned by the Republican president on his first day in office.In their suit, the Proud Boys members said they were victims of “egregious and systemic abuse of the legal system and the United States Constitution to punish and oppress political allies of President Trump.”They accused government prosecutors of “evidence tampering, witness intimidation, violations of attorney-client privilege, and placing spies to report on trial strategy.”It said their convictions were “the modern equivalent of placing one’s enemies’ heads on a spike outside the town wall as a warning to any who would think to challenge the status quo.”The Proud Boys members demanded a jury trial and punitive damages of $100 million.The Trump administration agreed last month to pay nearly $5 million to the family of a woman shot dead by a police officer during the January 6 attack on the Capitol.Ashli Babbitt, 35, was shot as she tried to climb through a window leading to the House Speaker’s lobby during the assault on Congress by Trump supporters.Babbitt’s estate filed a wrongful death suit last year seeking $30 million.The case had been scheduled to go on trial, but the Justice Department reversed course after Trump won the November 2024 election and entered into settlement talks.The Capitol assault, which left more than 140 police officers injured, followed a fiery speech by then-president Trump to tens of thousands of his supporters near the White House in which he repeated his false claims that he won the 2020 race.He then encouraged the crowd to march on Congress.

Le gouvernement dévoile sans convaincre ses propositions pour les quartiers populaires

Le gouvernement a dévoilé vendredi à Montpellier quarante-deux propositions visant à renforcer l’égalité des chances pour les enfants et adolescents des quartiers populaires, et à mieux les accompagner psychologiquement, mais sans annonce forte et sans parvenir à convaincre les élus. Plus de la moitié des annonces correspondent à des programmes existants, plébiscités par les élus.Près de deux ans après les émeutes qui ont en partie enflammé les quartiers populaires, le chef du gouvernement et huit de ses ministres ont détaillé leurs propositions à l’occasion d’un comité interministériel des villes (CIV) placé sous le signe de “l’enfant dans la ville”.”Tout le monde voit qu’il y a des difficultés qui sont énormes et en même temps ces difficultés, on peut arriver à les surmonter au moins en partie”, a déclaré François Bayrou devant la presse à l’issue du comité.Trois axes ont été retenus: le soutien à l’enfance et à l’émancipation de la jeunesse, l’amélioration du cadre de vie des habitants et le développement économique, notamment en faveur de l’entrepreneuriat féminin.Sur l’enfance, les objectifs de scolarisation des moins de trois ans seront ainsi “doublés dès la rentrée 2026” dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) — la France en compte 1.600, soit six millions d’habitants.Cela correspond à 100 nouvelles classes de très petite section de maternelle par an pour favoriser la socialisation précoce et lutter contre les inégalités scolaires “à la racine”.Cent nouvelles crèches seront également créées d’ici 2029.Pour renforcer la prise en charge psychologique des jeunes, un accueil psychologique sera mis en place là où existent déjà des programmes de lutte contre le décrochage scolaire, en mobilisant le dispositif Mon soutien psy. Rien n’a été précisé en revanche sur la façon dont seraient mobilisés ces spécialistes dans un contexte de forte pénurie dans les quartiers.- Dispositifs évaluables -D’autres programmes seront par ailleurs amplifiés, telles les cités éducatives, aujourd’hui au nombre de 250 dans 600 QPV. De source gouvernementale, 60% des mesures présentées sont “reconduites, parce qu’elles marchent”.Des formations de l’enseignement supérieur “d’excellence” seront également fléchées pour des lycéens, et les jeunes pourront être préparés dès le lycée à des concours de catégorie A et B de la fonction publique.”Nous nous sommes efforcés de constituer un socle de dispositifs crédibles (…) évaluables, avec des objectifs qui ont une échéance”, a précisé une source gouvernementale, ajoutant que les crédits votés en 2025 “seront exécutés” et les nouvelles actions “financées”.Environ 70% des mesures du dernier CIV sont “réalisées ou en cours de déploiement” et 30% ont été “retravaillées” ou abandonnées faute de budget. Deuxième grand axe: l’amélioration du cadre de vie des habitants, avec le doublement à près de 500 du nombre de “délégués à la cohésion police/population”, souvent d’anciens policiers ou gendarmes qui assurent une présence sur le terrain.Le gouvernement entend également résoudre, d’ici janvier 2026, “l’ensemble des difficultés d’entretien des parties communes” des immeubles sociaux, en privant certains bailleurs défaillants de l’abattement fiscal dont ils bénéficient aujourd’hui. Mesure innovante, mille offres de stage d’internat dans les QPV seront proposées aux jeunes médecins.Enfin une batterie de mesures pour favoriser le développement économique, notamment au bénéfice des femmes, prévoient la création d’un fonds d’investissement de 60 millions d’euros en 2025 et une enveloppe de 150 millions d’euros de microcrédit. Pour attirer les investisseurs privés et dynamiser l’économie des quartiers, des incitations fiscales remplaceront le dispositif des zones franches urbaines-territoire entrepreneur (ZFU-TE).”Nous allons cibler les entreprises et les secteurs sous-représentés”, a expliqué à l’AFP Juliette Méadel, qui souhaite notamment faire revenir dans les quartiers du “commerce artisanal de qualité comme un salon de thé, une librairie ou un marchand de légumes”. Ce rendez-vous se tient dans un contexte budgétaire particulièrement tendu, alors que le gouvernement cherche 40 milliards d’économies pour 2026.”Les mesures ne sont pas au niveau des souffrances vécues par les habitants”, a taclé Gilles Leproust, président de l’association Ville et Banlieue, qui regrette l’absence de propositions “pour les associations, qui sont en train de crever”.”Des outils parfois intéressants, parfois insuffisants et certains insignifiants” a réagi Philippe Rio, maire PCF de Grigny (Essonne), alors que Driss Ettazaoui, vice-président de la communauté d’agglomération d’Évreux (MoDem), estime qu’il n’y a “rien de nouveau ou d’innovant”.”Le CIV a mis en avant l’enfance et l’éducation comme priorités. Pourtant, des centaines de fermetures de classes sont programmées pour la rentrée prochaine, y compris dans les quartiers populaires”, a relevé Mélody Tonolli, adjointe à la maire de Paris à la politique de la Ville.