Attaque au Qatar: les dirigeants arabes et musulmans appellent à “revoir” les liens diplomatiques avec Israël

Les dirigeants arabes et musulmans réunis en sommet à Doha ont appelé lundi à “revoir” les liens avec Israël après l’attaque israélienne ayant ciblé des responsables du Hamas palestinien au Qatar la semaine dernière.Ce sommet conjoint exceptionnel de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) visait à hausser le ton face à cette attaque sans précédent à Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d’un cessez-le-feu à Gaza.Selon le texte final consulté par l’AFP, les dirigeants arabes et musulmans exhortent “tous les Etats (…) à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre”. Les voisins arabes du Qatar, les Emirats arabes unis et Bahreïn, ainsi que l’Egypte, la Jordanie et le Maroc figuraient parmi les pays présents qui reconnaissent Israël.Les dirigeants des Emirats arabes unis, de Bahreïn et du Maroc n’ont pas participé aux discussions, envoyant à leur place de hauts représentants.La déclaration finale appelle également les Etats membres à “coordonner les efforts visant à suspendre l’adhésion d’Israël aux Nations unies”.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio se trouvait lundi à Jérusalem – un voyage prévu avant les frappes au Qatar – pour montrer son soutien à Israël avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays occidentaux d’un Etat palestinien lors de l’Assemblée générale de l’ONU à la fin du mois. Il est attendu mardi à Doha.Depuis Jérusalem, M. Rubio a affirmé le “soutien indéfectible” de son pays à Israël pour éliminer le Hamas, près de deux ans après une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza.- “Faire échouer les négociations” -Dans son discours d’ouverture, l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a accusé Israël de vouloir “faire échouer les négociations”.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu “rêve que la région arabe devienne une sphère d’influence israélienne. Et c’est une dangereuse illusion”, a-t-il poursuivi devant les dirigeants arabes et musulmans réunis à Doha, parmi lesquels les présidents palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais, le roi de Jordanie et le prince héritier saoudien. L’attaque israélienne, qui a tué cinq membres du Hamas et un membre des forces de sécurité qataries, a suscité une vague de condamnations internationales, notamment des riches monarchies du Golfe, alliées de Washington, ainsi qu’une rare réprobation des Etats-Unis, allié numéro un d’Israël mais également un proche allié du Qatar. “Demain, ce pourrait être le tour de n’importe quelle capitale arabe ou islamique”, a averti le président iranien, Massoud Pezeshkian, dont le pays avait attaqué une base américaine au Qatar lors de sa guerre de 12 jours contre Israël en juin.”Le choix est clair. Nous devons nous unir”, a-t-il martelé.- Contenir Israël -Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, dont le pays fut le premier Etat arabe à reconnaître Israël, a prévenu que cette attaque “érige des obstacles devant toute perspective de nouveaux accords de paix et compromet même les accords existants avec des pays de la région”.Israël et son principal allié, Washington, cherchent à étendre les accords d’Abraham, qui ont établi des relations avec les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc en 2020, courtisant notamment l’Arabie saoudite, poids lourd pétrolier de la région.Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de son côté accusé le gouvernement israélien de vouloir “poursuivre les massacres et le génocide en Palestine tout en déstabilisant la région”.Les six monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui se sont rencontrées en marge du sommet à Doha, ont appelé les Etats-Unis à “user de leur influence” pour contenir Israël.”Nous attendons des Etats-Unis, notre partenaire stratégique, qu’ils usent de leur influence sur Israël afin que ce pays mette fin à de tels agissements”, a affirmé lors d’une conférence de presse à Doha Jassem Al-Budaiwi, le secrétaire général du CCG, qui regroupe l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Qatar, le Koweït et Oman.

Attaque au Qatar: les dirigeants arabes et musulmans appellent à “revoir” les liens diplomatiques avec Israël

Les dirigeants arabes et musulmans réunis en sommet à Doha ont appelé lundi à “revoir” les liens avec Israël après l’attaque israélienne ayant ciblé des responsables du Hamas palestinien au Qatar la semaine dernière.Ce sommet conjoint exceptionnel de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) visait à hausser le ton face à cette attaque sans précédent à Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d’un cessez-le-feu à Gaza.Selon le texte final consulté par l’AFP, les dirigeants arabes et musulmans exhortent “tous les Etats (…) à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre”. Les voisins arabes du Qatar, les Emirats arabes unis et Bahreïn, ainsi que l’Egypte, la Jordanie et le Maroc figuraient parmi les pays présents qui reconnaissent Israël.Les dirigeants des Emirats arabes unis, de Bahreïn et du Maroc n’ont pas participé aux discussions, envoyant à leur place de hauts représentants.La déclaration finale appelle également les Etats membres à “coordonner les efforts visant à suspendre l’adhésion d’Israël aux Nations unies”.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio se trouvait lundi à Jérusalem – un voyage prévu avant les frappes au Qatar – pour montrer son soutien à Israël avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays occidentaux d’un Etat palestinien lors de l’Assemblée générale de l’ONU à la fin du mois. Il est attendu mardi à Doha.Depuis Jérusalem, M. Rubio a affirmé le “soutien indéfectible” de son pays à Israël pour éliminer le Hamas, près de deux ans après une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza.- “Faire échouer les négociations” -Dans son discours d’ouverture, l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a accusé Israël de vouloir “faire échouer les négociations”.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu “rêve que la région arabe devienne une sphère d’influence israélienne. Et c’est une dangereuse illusion”, a-t-il poursuivi devant les dirigeants arabes et musulmans réunis à Doha, parmi lesquels les présidents palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais, le roi de Jordanie et le prince héritier saoudien. L’attaque israélienne, qui a tué cinq membres du Hamas et un membre des forces de sécurité qataries, a suscité une vague de condamnations internationales, notamment des riches monarchies du Golfe, alliées de Washington, ainsi qu’une rare réprobation des Etats-Unis, allié numéro un d’Israël mais également un proche allié du Qatar. “Demain, ce pourrait être le tour de n’importe quelle capitale arabe ou islamique”, a averti le président iranien, Massoud Pezeshkian, dont le pays avait attaqué une base américaine au Qatar lors de sa guerre de 12 jours contre Israël en juin.”Le choix est clair. Nous devons nous unir”, a-t-il martelé.- Contenir Israël -Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, dont le pays fut le premier Etat arabe à reconnaître Israël, a prévenu que cette attaque “érige des obstacles devant toute perspective de nouveaux accords de paix et compromet même les accords existants avec des pays de la région”.Israël et son principal allié, Washington, cherchent à étendre les accords d’Abraham, qui ont établi des relations avec les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc en 2020, courtisant notamment l’Arabie saoudite, poids lourd pétrolier de la région.Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de son côté accusé le gouvernement israélien de vouloir “poursuivre les massacres et le génocide en Palestine tout en déstabilisant la région”.Les six monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui se sont rencontrées en marge du sommet à Doha, ont appelé les Etats-Unis à “user de leur influence” pour contenir Israël.”Nous attendons des Etats-Unis, notre partenaire stratégique, qu’ils usent de leur influence sur Israël afin que ce pays mette fin à de tels agissements”, a affirmé lors d’une conférence de presse à Doha Jassem Al-Budaiwi, le secrétaire général du CCG, qui regroupe l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Qatar, le Koweït et Oman.

Arab, Muslim leaders urge review of Israel ties after Qatar attack

Arab and Muslim leaders called for a review of ties with Israel after emergency talks in Doha on Monday following last week’s deadly strike on Hamas members in the Qatari capital.The Arab League and Organisation of Islamic Cooperation joint session, which brought together nearly 60 countries, sought to take firm action after Israel’s attack on Qatar-hosted Hamas officials as they discussed a Gaza ceasefire proposal.A joint statement from the summit urged “all States to take all possible legal and effective measures to prevent Israel from continuing its actions against the Palestinian people”, including “reviewing diplomatic and economic relations with it, and initiating legal proceedings against it”.Qatar’s fellow Gulf nations the United Arab Emirates and Bahrain, along with Egypt, Jordan and Morocco, were among those present that recognise Israel.The leaders of the UAE, Bahrain and Morocco, which signed the Abraham Accords recognising Israel five years ago to the day, did not attend Monday’s talks, sending senior representatives instead.The statement also urged member states to “coordinate efforts aimed at suspending Israel’s membership in the United Nations”.US Secretary of State Marco Rubio will arrive in Qatar on Tuesday, after pledging “unwavering support” for Israel’s goal of eradicating Hamas during a visit to the country.The attack strained ties between Washington and key allies in the Gulf, raising concerns over US security guarantees in a region housing major US assets including a major military base in Qatar.The State Department said Rubio would “reaffirm America’s full support for Qatar’s security and sovereignty” after last week’s strike.- Mounting pressure over Gaza -Qatar had called for a coordinated regional response after the Israeli attack, which stunned the usually peaceful, wealthy peninsula.The summit aimed to pile pressure on Israel, which is facing mounting calls to end the war and humanitarian crisis in Gaza.The host country’s emir, Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, accused Israel of trying to scupper ceasefire talks by firing on Hamas negotiators in Qatar, a key mediator.Hamas says top officials survived last week’s air strike in Doha, which killed six people and triggered a wave of criticism.”Whoever works diligently and systematically to assassinate the party with whom he is negotiating, intends to thwart the negotiations,” the emir told the summit.Crown Prince Mohammed bin Salman, Saudi Arabia’s de facto ruler, was among those present on Monday, as were Iranian President Masoud Pezeshkian, Iraqi Prime Minister Mohammed Shia al-Sudani, Turkish President Recep Tayyip Erdogan and Palestinian president Mahmud Abbas.”Tomorrow, it could be the turn of any Arab or Islamic capital,” said Pezeshkian, whose country fought a 12-day war with Israel in June, at one point attacking a US base in Qatar in retaliation for strikes on its nuclear facilities.”The choice is clear. We must unite.” President Abdelfattah al-Sisi of Egypt, the first Arab country to recognise Israel, warned its attack in Qatar “places obstacles in the way of any opportunities for new peace agreements and even aborts the existing peace agreements with countries in the region”.Israel and its main backer Washington have been trying to expand the Abraham Accords, signed during US President Donald Trump’s first term, notably courting Saudi Arabia.Turkish President Recep Tayyip Erdogan accused Israel of adopting a “terrorist mentality”, as countries took turns slamming it over Gaza.The rich Gulf countries also met on the sidelines of the summit, urging the US to use its “leverage and influence” to rein in Israel, Gulf Cooperation Council Secretary General Jasem Mohamed Al-Budaiwi told a press conference.

Rubio promet un soutien “indéfectible” à Israël, avant une visite à Doha

Le secrétaire d’Etat Marco Rubio a promis lundi à Jérusalem le “soutien indéfectible” des Etats-Unis à Israël pour éliminer le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, à la veille d’un déplacement à Doha.Durant la visite de M. Rubio, l’armée israélienne a poursuivi son offensive dans la bande de Gaza assiégée et affamée, la Défense civile locale faisant état d’au moins 49 morts, dont des enfants. Lancée en riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, cette offensive a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste a pris le pouvoir en 2007. Le déplacement de M. Rubio a coïncidé avec un sommet arabo-islamique à Doha, quelques jours après une attaque israélienne inédite le 9 septembre au Qatar contre des chefs du Hamas.”Les habitants de Gaza méritent un avenir meilleur, mais cet avenir meilleur ne pourra commencer que lorsque le Hamas sera éliminé”, a déclaré M. Rubio après une rencontre à Jérusalem avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.”Vous pouvez compter sur notre soutien indéfectible et notre engagement à voir cela se concrétiser”, a-t-il ajouté.M. Rubio se rend mardi au Qatar, en route pour Londres, afin de “réaffirmer le soutien total des Etats-Unis à la sécurité et la souveraineté du Qatar après l’attaque israélienne”, selon le département d’Etat. La frappe aérienne au Qatar, un médiateur entre Israël et le Hamas, a contrarié le président Donald Trump.”Le Qatar a été un très grand allié. Israël et tous les autres, nous devons faire attention. Quand nous attaquons des gens, nous devons être prudents”, a-t-il dit dimanche.Malgré cette critique, M. Netanyahu a estimé que M. Trump était “le plus grand ami” qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche.- “Animaux barbares” -Au sommet de Doha, l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, s’en est prix à Israël, l’accusant de “vouloir faire échouer les négociations” en vue d’un cessez-le-feu à Gaza et d’une libération des otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre.Un communiqué final du sommet a appelé “tous les Etats à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël”, alors que les six monarchies du Golfe ont appelé les Etats-Unis à “user de leur influence” pour contenir Israël. A Jérusalem, M. Rubio s’est montré pessimiste quant à la possibilité d’une solution “diplomatique” à Gaza, qualifiant le Hamas d'”animaux barbares”.”Même si nous souhaitons vivement qu’il existe un moyen pacifique et diplomatique pour mettre fin (à la guerre) -et nous continuerons à explorer cette voie-, nous devons également nous préparer à la possibilité que cela ne se produise pas”, a-t-il dit.M. Rubio a aussi affiché la solidarité des Etats-Unis avec Israël avant un sommet coprésidé par la France et l’Arabie saoudite le 22 septembre à l’ONU, destiné à promouvoir la reconnaissance d’un Etat de Palestine, au côté d’Israël.Une initiative largement symbolique dans la mesure où Israël s’oppose fermement à la création d’un tel Etat auquel aspirent les Palestiniens.Les Etats-Unis sont également hostiles à cette démarche, qui selon M. Rubio, a “enhardi” le Hamas. En soirée, le secrétaire d’Etat a rencontré à Jérusalem des familles d’otages, selon un responsable du département d’Etat. Sur les 251 personnes enlevées durant l’attaque du 7-Octobre, 47 sont encore retenues à Gaza, dont 25 décédées selon l’armée israélienne.- “Un corps sans âme” -Dans le territoire palestinien, la Défense civile a indiqué que plus de la moitié des 49 Palestiniens tués l’avaient été à Gaza-ville, où l’armée a intensifié ses attaques avec l’objectif de s’en emparer.Compte-tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.L’armée israélienne, qui présente Gaza-ville comme l’un des derniers bastions du Hamas dans le territoire palestinien, y a détruit plusieurs tours d’habitation en accusant le Hamas de s’y cacher.Les Palestiniens continuent de fuir, en grand nombre, la ville et ses environs, qui comptaient un million d’habitants selon l’ONU.  “Je me sens comme un corps sans âme”, dit Susan Annan, une Palestinienne qui habitait dans l’une de tours détruites. “Nous avons quitté notre maison avec seulement nos vêtements. Nous n’avons rien pu emporter.”L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire. L’ONU y a déclaré la famine, ce que Israël dément.

Rubio promet un soutien “indéfectible” à Israël, avant une visite à Doha

Le secrétaire d’Etat Marco Rubio a promis lundi à Jérusalem le “soutien indéfectible” des Etats-Unis à Israël pour éliminer le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, à la veille d’un déplacement à Doha.Durant la visite de M. Rubio, l’armée israélienne a poursuivi son offensive dans la bande de Gaza assiégée et affamée, la Défense civile locale faisant état d’au moins 49 morts, dont des enfants. Lancée en riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, cette offensive a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste a pris le pouvoir en 2007. Le déplacement de M. Rubio a coïncidé avec un sommet arabo-islamique à Doha, quelques jours après une attaque israélienne inédite le 9 septembre au Qatar contre des chefs du Hamas.”Les habitants de Gaza méritent un avenir meilleur, mais cet avenir meilleur ne pourra commencer que lorsque le Hamas sera éliminé”, a déclaré M. Rubio après une rencontre à Jérusalem avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.”Vous pouvez compter sur notre soutien indéfectible et notre engagement à voir cela se concrétiser”, a-t-il ajouté.M. Rubio se rend mardi au Qatar, en route pour Londres, afin de “réaffirmer le soutien total des Etats-Unis à la sécurité et la souveraineté du Qatar après l’attaque israélienne”, selon le département d’Etat. La frappe aérienne au Qatar, un médiateur entre Israël et le Hamas, a contrarié le président Donald Trump.”Le Qatar a été un très grand allié. Israël et tous les autres, nous devons faire attention. Quand nous attaquons des gens, nous devons être prudents”, a-t-il dit dimanche.Malgré cette critique, M. Netanyahu a estimé que M. Trump était “le plus grand ami” qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche.- “Animaux barbares” -Au sommet de Doha, l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, s’en est prix à Israël, l’accusant de “vouloir faire échouer les négociations” en vue d’un cessez-le-feu à Gaza et d’une libération des otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre.Un communiqué final du sommet a appelé “tous les Etats à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël”, alors que les six monarchies du Golfe ont appelé les Etats-Unis à “user de leur influence” pour contenir Israël. A Jérusalem, M. Rubio s’est montré pessimiste quant à la possibilité d’une solution “diplomatique” à Gaza, qualifiant le Hamas d'”animaux barbares”.”Même si nous souhaitons vivement qu’il existe un moyen pacifique et diplomatique pour mettre fin (à la guerre) -et nous continuerons à explorer cette voie-, nous devons également nous préparer à la possibilité que cela ne se produise pas”, a-t-il dit.M. Rubio a aussi affiché la solidarité des Etats-Unis avec Israël avant un sommet coprésidé par la France et l’Arabie saoudite le 22 septembre à l’ONU, destiné à promouvoir la reconnaissance d’un Etat de Palestine, au côté d’Israël.Une initiative largement symbolique dans la mesure où Israël s’oppose fermement à la création d’un tel Etat auquel aspirent les Palestiniens.Les Etats-Unis sont également hostiles à cette démarche, qui selon M. Rubio, a “enhardi” le Hamas. En soirée, le secrétaire d’Etat a rencontré à Jérusalem des familles d’otages, selon un responsable du département d’Etat. Sur les 251 personnes enlevées durant l’attaque du 7-Octobre, 47 sont encore retenues à Gaza, dont 25 décédées selon l’armée israélienne.- “Un corps sans âme” -Dans le territoire palestinien, la Défense civile a indiqué que plus de la moitié des 49 Palestiniens tués l’avaient été à Gaza-ville, où l’armée a intensifié ses attaques avec l’objectif de s’en emparer.Compte-tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.L’armée israélienne, qui présente Gaza-ville comme l’un des derniers bastions du Hamas dans le territoire palestinien, y a détruit plusieurs tours d’habitation en accusant le Hamas de s’y cacher.Les Palestiniens continuent de fuir, en grand nombre, la ville et ses environs, qui comptaient un million d’habitants selon l’ONU.  “Je me sens comme un corps sans âme”, dit Susan Annan, une Palestinienne qui habitait dans l’une de tours détruites. “Nous avons quitté notre maison avec seulement nos vêtements. Nous n’avons rien pu emporter.”L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire. L’ONU y a déclaré la famine, ce que Israël dément.

Lab-grown diamonds robbing southern Africa of richesMon, 15 Sep 2025 19:48:08 GMT

Botswana and southern African peers that built much of their prosperity on diamonds are scrambling for alternatives as cheaper, lab-grown stones threaten their economies.Diamond-dependent Botswana is leading the way and launched a sovereign wealth fund this week to lay the “foundation for a more resilient, sustainable and diversified future beyond diamonds”.It is exploring other avenues …

Lab-grown diamonds robbing southern Africa of richesMon, 15 Sep 2025 19:48:08 GMT Read More »

US Senate poised to advance Trump aide’s appointment at Fed

The US Senate is due to vote late Monday on the confirmation of President Donald Trump’s choice to join the Federal Reserve’s board — as the clock ticks down to a key policy meeting.If confirmed, Stephen Miran, who chairs the White House Council of Economic Advisers (CEA), would join the Fed as one of 12 voting members on a panel that sets interest rates steering the world’s biggest economy.Policymakers on the rate-setting Federal Open Market Committee are due to begin their next two-day meeting on Tuesday morning.The swift moves to confirm Miran come as Trump has intensified pressure on the independent central bank to slash interest rates, often citing benign inflation figures in doing so.And the president has taken other actions that critics worry would threaten the bank’s independence from politics.Besides naming White House economist Miran to fill a vacancy on the Fed’s board when Fed Governor Adriana Kugler resigned early in August, Trump moved to fire another governor Lisa Cook in the same month over mortgage fraud allegations.A federal judge has temporarily blocked the ouster of Cook — the first Black woman to serve on the Fed’s board of governors — as her legal challenge against Trump plays out.This means she is likely to remain in the FOMC’s meeting this week, unless Trump succeeds in appealing this ruling.But the eventual outcome of her lawsuit could have broader implications for the Fed.The Fed is widely expected to lower the benchmark lending rate by 25 basis points on Wednesday, to a range between 4.0 percent and 4.25 percent.Trump on Monday reiterated his call for a major interest rate cut, writing on his Truth Social platform that Fed Chair Jerome Powell “must cut interest rates, now, and bigger than he had in mind.”All eyes will be on Powell’s remarks after the rate decision is unveiled Wednesday afternoon, for hints on the pace and size of further reductions to come.For now, Miran looks poised to clear a confirmation vote by the Republican-majority Senate, despite Democratic lawmakers raising concerns over his White House ties.Their main worries include Miran’s plan to take a leave of absence from the CEA rather than resign — a decision he attributed to his short tenure of just over four months if confirmed to replace Kugler for the remainder of her term.Miran holds a PhD in economics from Harvard University and served as a senior advisor in the Treasury Department during Trump’s first presidency.He later joined conservative think-tank the Manhattan Institute where he wrote commentaries on issues including calls for Fed reform.

Sri Lanka survive Hong Kong scare for four wicket Asia Cup win

Sri Lanka were made to sweat before edging Hong Kong by four wickets in the Asia Cup  on Monday, as Wanindu Hasaranga’s late cameo spared the former champions an embarrassing stumble.Chasing 150 on a sluggish surface, Sri Lanka looked comfortable at 119 for two with 31 needed off 30 deliveries, but a flurry of wickets, four for eight runs, set nerves jangling. Hasaranga steadied the innings with an unbeaten 20 off nine balls, striking two fours and a six to seal victory with seven balls left.Pathum Nissanka was again the batting linchpin, cracking 68 off 44 balls with six fours and two sixes. The opener, ranked seventh in the ICC T20 batting standings, posted back-to-back half-centuries to become the tournament’s leading scorer with 118 runs. Fortune favoured him. He was reprieved on 22, 58 and 59, before being run out going for a risky second.Hong Kong’s spirited effort was undermined by sloppy fielding as they grassed five catches that might have turned the contest on its head. “It was a very good performance but we’re disappointed we dropped so many catches,” said skipper Yasim Murtaza.Earlier, after being sent in, Hong Kong charged to 31 for no loss in the first three overs. A 61-run stand from Anshuman Rath (48) and Nizakat Khan (52) anchored their innings, the latter posting his 12th half-century. Dushmantha Chameera’s pace proved too hot to handle, finishing with two wickets.”Very pleased with my form, but we have a long way to go,” said Nissanka, who continues to flourish at the top of the order.The win puts Sri Lanka top of Group B, all but ensuring a place in the second round with one match in hand.

Turquie : la justice offre un répit au principal parti d’opposition

Un tribunal d’Ankara a reporté lundi au 24 octobre sa décision sur une possible destitution pour “fraude” de la direction du principal parti de l’opposition turque, le CHP, offrant un répit à la formation politique visée par des enquêtes et arrestations à répétition.Mais cette décision est interprétée par des experts comme une stratégie destinée à maintenir sous pression le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), sorti large vainqueur d’élections locales l’an passé, afin d’attiser les divisions en interne.”Des millions de personnes vous regardent, M. le juge. Votre décision est capitale”, avait lancé à l’ouverture de l’audience lundi matin Ugur Poyraz, l’un des avocats du CHP.Dimanche, des dizaines de milliers de personnes avaient défilé à Ankara pour soutenir le CHP, qui rejette les accusations d’achats de vote lors de son congrès de 2023 qui avait élu l’actuelle direction du parti.”Ce procès est politique (…), c’est un coup d’État et nous résisterons”, a lancé à la foule le patron du CHP, Özgür Özel, affirmant que “la cible n’est pas seulement le CHP, c’est aussi la démocratie en Turquie”.M. Özel, qui a pris en novembre 2023 les rênes d’un parti encore sonné par sa défaite six mois plus tôt à l’élection présidentielle, avait mené le parti vers une éclatante victoire aux élections locales de mars 2024 aux dépens du Parti de la justice et du développement (AKP, islmamo-conservateur) du président Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis 2002.Mais l’embellie aura été de courte durée : la justice turque a entamé à l’automne 2024 une vague d’arrestations pour “corruption” ou “terrorisme” contre des élus du CHP.Dix des 26 maires CHP de district d’Istanbul ont été arrêtés depuis et le populaire maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, vu comme le plus sérieux rival du président Erdogan, a lui aussi été placé derrière les barreaux fin mars pour des accusations de “corruption” qu’il rejette.- “Sans loi ni justice” -Son arrestation, dénoncée comme un “coup d’État politique” par le CHP, avait provoqué de nombreuses réactions internationales et suscité une contestation inédite dans le pays depuis douze ans.M. Özel tente depuis d’entretenir la fronde, en organisant chaque semaine des rassemblements jusque dans des villes longtemps considérées comme des bastions du président Erdogan.  Son sort paraît cependant extrêmement incertain depuis qu’un tribunal d’Istanbul a destitué le 2 septembre la direction de la branche stambouliote du CHP en raison d’accusations d’achats de votes au cours d’un congrès également organisé en 2023. Un administrateur désigné par l’Etat a été nommé à la tête de la direction provinciale, un scénario qui pourrait être répliqué à la direction nationale.”La Turquie est entraînée dans l’abîme par un gouvernement qui dit : +Nous aurons le dernier mot, peu importe pour qui vote le peuple+”, a affirmé lundi le porte-parole du CHP Deniz Yücel, fustigeant un gouvernement “incapable de supporter la défaite”.”Je ne veux pas vivre dans un pays sans loi ni justice, où nous ne pouvons pas nous exprimer. C’est pour cela que nous luttons et nous continuerons (de le faire) sans relâche”, avait déclaré dimanche à l’AFP à Ankara Songül Akbaba, une retraitée de 51 ans.Pour de nombreux observateurs, l’affaire s’apparente à une tentative des autorités de transformer le CHP, plus ancien parti politique de Turquie, en une coquille vide, une tentative qui si elle aboutissait porterait un coup sévère au pluralisme dans le pays.Dans une tentative de protéger sa direction, le CHP a convoqué un congrès extraordinaire le 21 septembre afin de faire réélire Özgür Özel.

Turquie : la justice offre un répit au principal parti d’opposition

Un tribunal d’Ankara a reporté lundi au 24 octobre sa décision sur une possible destitution pour “fraude” de la direction du principal parti de l’opposition turque, le CHP, offrant un répit à la formation politique visée par des enquêtes et arrestations à répétition.Mais cette décision est interprétée par des experts comme une stratégie destinée à maintenir sous pression le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), sorti large vainqueur d’élections locales l’an passé, afin d’attiser les divisions en interne.”Des millions de personnes vous regardent, M. le juge. Votre décision est capitale”, avait lancé à l’ouverture de l’audience lundi matin Ugur Poyraz, l’un des avocats du CHP.Dimanche, des dizaines de milliers de personnes avaient défilé à Ankara pour soutenir le CHP, qui rejette les accusations d’achats de vote lors de son congrès de 2023 qui avait élu l’actuelle direction du parti.”Ce procès est politique (…), c’est un coup d’État et nous résisterons”, a lancé à la foule le patron du CHP, Özgür Özel, affirmant que “la cible n’est pas seulement le CHP, c’est aussi la démocratie en Turquie”.M. Özel, qui a pris en novembre 2023 les rênes d’un parti encore sonné par sa défaite six mois plus tôt à l’élection présidentielle, avait mené le parti vers une éclatante victoire aux élections locales de mars 2024 aux dépens du Parti de la justice et du développement (AKP, islmamo-conservateur) du président Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis 2002.Mais l’embellie aura été de courte durée : la justice turque a entamé à l’automne 2024 une vague d’arrestations pour “corruption” ou “terrorisme” contre des élus du CHP.Dix des 26 maires CHP de district d’Istanbul ont été arrêtés depuis et le populaire maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, vu comme le plus sérieux rival du président Erdogan, a lui aussi été placé derrière les barreaux fin mars pour des accusations de “corruption” qu’il rejette.- “Sans loi ni justice” -Son arrestation, dénoncée comme un “coup d’État politique” par le CHP, avait provoqué de nombreuses réactions internationales et suscité une contestation inédite dans le pays depuis douze ans.M. Özel tente depuis d’entretenir la fronde, en organisant chaque semaine des rassemblements jusque dans des villes longtemps considérées comme des bastions du président Erdogan.  Son sort paraît cependant extrêmement incertain depuis qu’un tribunal d’Istanbul a destitué le 2 septembre la direction de la branche stambouliote du CHP en raison d’accusations d’achats de votes au cours d’un congrès également organisé en 2023. Un administrateur désigné par l’Etat a été nommé à la tête de la direction provinciale, un scénario qui pourrait être répliqué à la direction nationale.”La Turquie est entraînée dans l’abîme par un gouvernement qui dit : +Nous aurons le dernier mot, peu importe pour qui vote le peuple+”, a affirmé lundi le porte-parole du CHP Deniz Yücel, fustigeant un gouvernement “incapable de supporter la défaite”.”Je ne veux pas vivre dans un pays sans loi ni justice, où nous ne pouvons pas nous exprimer. C’est pour cela que nous luttons et nous continuerons (de le faire) sans relâche”, avait déclaré dimanche à l’AFP à Ankara Songül Akbaba, une retraitée de 51 ans.Pour de nombreux observateurs, l’affaire s’apparente à une tentative des autorités de transformer le CHP, plus ancien parti politique de Turquie, en une coquille vide, une tentative qui si elle aboutissait porterait un coup sévère au pluralisme dans le pays.Dans une tentative de protéger sa direction, le CHP a convoqué un congrès extraordinaire le 21 septembre afin de faire réélire Özgür Özel.