Most markets rise as traders eye possible Trump-Xi talks

Most markets rose Tuesday as investors kept tabs on developments in the China-US trade war as speculation swirled that the countries’ leaders will hold talks soon.After a period of relative calm on tariffs, Donald Trump at the weekend accused Beijing of violating last month’s deal to slash huge tit-for-tat levies and threatened to double tolls on steel and aluminium.The moves jolted Asian markets on Monday, but hopes that the US president will speak with Chinese counterpart Xi Jinping — possibly this week — has raised hopes for a positive outcome.Meanwhile, oil prices extended Monday’s surge after Ukraine’s strike on Russian bombers parked deep inside the country stoked geopolitical concerns.Trump has expressed confidence a talk with Xi could ease tensions, even after his latest volley threatened their weeks-old tariff truce.”They violated a big part of the agreement we made,” he said Friday. “But I’m sure that I’ll speak to President Xi, and hopefully we’ll work that out.”It is unclear if Xi is keen on a conversation but Trump’s economic adviser Kevin Hassett signalled on Sunday that officials were anticipating something this week.US Treasury Secretary Scott Bessent — who last week warned negotiations with China were “a bit stalled” — said at the weekend the leaders could speak “very soon”.Officials from both sides are set for talks on the sidelines of an Organisation for Economic Co-operation and Development ministerial meeting in Paris on Wednesday.The OECD slashed on Tuesday its 2025 growth outlook for the global economy to 2.9 percent from 3.1 percent previously expected. It also said the US economy would expand 1.6 percent, from an earlier estimate of 2.2 percent.It warned “substantial increases” in trade barriers, tighter financial conditions, weaker business and consumer confidence, as well as heightened policy uncertainty will all have “marked adverse effects on growth” if they persist.”For everyone, including the United States, the best option is that countries sit down and get an agreement,” OECD chief economist Alvaro Pereira told AFP.While there has been no movement on the issue, investors were largely upbeat.Hong Kong gained more than one percent while Shanghai returned from a long weekend with gains, even as data indicated Chinese factory activity shrinking at its fastest pace since September 2022.There were also gains in Sydney, Taipei, Bangkok, Jakarta and Manila, while London was flat.Tokyo, Singapore, Wellington and Mumbai retreated with Paris and Frankfurt. Seoul was closed for a presidential election.- Deals queued up? -The advances followed tech-led gains on Wall Street in the wake of forecast-beating earnings from chip titan Nvidia.Still, National Australia Bank’s Rodrigo Catril remained nervous, writing in a commentary: “The lift in tariffs is creating another layer of uncertainty and tension.”European articles suggest the lift in tariffs doesn’t bode well for negotiations with the region (and) UK steelmakers call Trump doubling tariffs ‘another body blow’.”He added: “The steel and aluminium tariffs also apply to Canada, so they will likely elicit some form of retaliation from there and while US-China trade negotiations are deteriorating due to rare earth, student visas and tech restrictions, steel tariffs will also affect China.”US Commerce Secretary Howard Lutnick on Monday voiced optimism for a trade deal with India “in the not too distant future”, while Japanese trade point man Ryosei Akazawa is eyeing another trip to Washington for more negotiations.Also in focus is Trump’s signature “big, beautiful bill” that is headlined by tax cuts slated to add up to $3 trillion to the nation’s debt at a time of heightened worries over the country’s finances.Senators have started what is certain to be fierce debate over the policy package, which partially covers an extension of Trump’s 2017 tax relief through budget cuts projected to strip health care from millions of low-income Americans.Oil prices extended Monday’s surge that saw West Texas Intermediate briefly jump five percent on concerns about an escalation of the Russia-Ukraine conflict and suggestions Washington could hit Moscow with stricter sanctions.That compounded news that the OPEC+ producers’ grouping had agreed a smaller-than-expected increase in crude production.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.1 percent at 37,446.81 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.5 percent at 23,512.49 (close)Shanghai – Composite: UP 0.4 percent at 3,361.98 (close)London – FTSE 100: FLAT at 8,770.55 Euro/dollar: DOWN at $1.1420 from $1.1443 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.3521 from $1.3548Dollar/yen: UP at 142.90 yen from 142.71 yenEuro/pound: DOWN at 84.45 pence from 84.46 penceWest Texas Intermediate: UP 0.9 percent at $63.11 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.9 percent at $65.18 per barrelNew York – Dow: UP 0.1 percent at 42,305.48 points (close)

Gaza: les secours annoncent 15 morts dans des tirs israéliens près d’un centre d’aide

La Défense civile de Gaza a annoncé mardi la mort d’au moins 15 personnes dans des tirs israéliens dans le sud du territoire palestinien, l’armée indiquant avoir ouvert le feu en direction de “suspects”.Ce nouveau drame est similaire à celui survenu dimanche au même endroit, au cours duquel 31 personnes ont été tuées et 176 blessées par des tirs israéliens selon les secours, au moment où ils étaient en route pour aller chercher de l’aide, d’après le témoignages.En guerre depuis près de 20 mois dans la bande de Gaza contre le Hamas après l’attaque du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 sur son sol, Israël fait face à une pression internationale croissante pour mettre fin au conflit.La situation humanitaire est désastreuse dans le territoire palestinien, où Israël a imposé un blocus complet pendant plus de deux mois, partiellement assoupli fin mai.Mardi à l’aube, “au moins 15 personnes ont été tuées et des dizaines blessées quand les forces d’occupation israéliennes ont ouvert le feu à l’aide de chars et de drones sur des milliers de civils qui s’étaient rassemblés près du rond-point Al-Alam, dans la région d’Al-Mawassi, au nord-ouest de Rafah”, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.Le rond-point est situé à environ un kilomètre d’un centre d’aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël, qui a débuté ses opérations il y a un peu plus d’une semaine et avec laquelle l’ONU refuse de travailler en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.- “Tirer sur la foule” -L’armée israélienne a indiqué avoir été confrontée à des “suspects” lors d’un mouvement de foule le long des routes menant au site de distribution d’aide.A environ un demi-kilomètre de là, “des soldats ont effectué des tirs d’avertissement et, alors que les suspects ne reculaient pas, ils ont de nouveau tiré en direction de quelques suspects qui s’approchaient d’eux”, a-t-elle ajouté dans un communiqué.Rania al-Astal, une déplacée de 30 ans, a déclaré à l’AFP qu’elle était partie avec son mari pour essayer de récupérer de la nourriture au centre GHF, laissant leurs enfants avec sa mère dans leur tente.”Les tirs ont commencé par intermittence vers 05H00 du matin. Chaque fois que les gens s’approchaient du rond-point d’Al-Alam, ils étaient la cible de tirs”, a-t-elle raconté. “Mais les gens ne s’en souciaient pas et se précipitaient tous en même temps. C’est à ce moment-là que l’armée a commencé à tirer lourdement.”Mohammed al-Chaer, 44 ans, également présent sur les lieux, a déclaré que la foule venait de se mettre en route vers le centre d’aide quand “soudain, l’armée israélienne a tiré en l’air, puis a commencé à tirer directement sur les gens”.”Un hélicoptère et des drones ont commencé à tirer sur la foule pour l’empêcher de s’approcher des chars. Il y a eu des blessés et des morts”, a-t-il raconté à l’AFP.”Je n’ai pas atteint le centre et nous n’avons pas reçu de nourriture.”- Soldats tués -Dans son communiqué, l’armée a affirmé “n’avoir pas empêché l’arrivée de civils gazaouis sur les sites de distribution d’aide humanitaire”.La Fondation GHF a indiqué dans un communiqué que les opérations sur son site s’étaient déroulées en toute sécurité mardi.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi à une enquête indépendante après le drame de dimanche près du même rond-point d’Al-Alam, non loin d’un centre d’aide humanitaire géré par GHF.L’armée a nié avoir, ce jour-là, “tiré sur des civils pendant qu’ils se trouvaient à proximité ou à l’intérieur” du centre de GHF. Mais une source militaire israélienne a reconnu “des tirs de sommation (…) en direction de plusieurs suspects”.L’armée israélienne a par ailleurs annoncé mardi la mort de trois soldats tués dans le nord de Gaza, portant à 424 le nombre de militaires israéliens tués depuis le début de l’offensive terrestre à Gaza le 27 octobre 2023.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Plus de 54.470 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: les secours annoncent 15 morts dans des tirs israéliens près d’un centre d’aide

La Défense civile de Gaza a annoncé mardi la mort d’au moins 15 personnes dans des tirs israéliens dans le sud du territoire palestinien, l’armée indiquant avoir ouvert le feu en direction de “suspects”.Ce nouveau drame est similaire à celui survenu dimanche au même endroit, au cours duquel 31 personnes ont été tuées et 176 blessées par des tirs israéliens selon les secours, au moment où ils étaient en route pour aller chercher de l’aide, d’après le témoignages.En guerre depuis près de 20 mois dans la bande de Gaza contre le Hamas après l’attaque du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 sur son sol, Israël fait face à une pression internationale croissante pour mettre fin au conflit.La situation humanitaire est désastreuse dans le territoire palestinien, où Israël a imposé un blocus complet pendant plus de deux mois, partiellement assoupli fin mai.Mardi à l’aube, “au moins 15 personnes ont été tuées et des dizaines blessées quand les forces d’occupation israéliennes ont ouvert le feu à l’aide de chars et de drones sur des milliers de civils qui s’étaient rassemblés près du rond-point Al-Alam, dans la région d’Al-Mawassi, au nord-ouest de Rafah”, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.Le rond-point est situé à environ un kilomètre d’un centre d’aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël, qui a débuté ses opérations il y a un peu plus d’une semaine et avec laquelle l’ONU refuse de travailler en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.- “Tirer sur la foule” -L’armée israélienne a indiqué avoir été confrontée à des “suspects” lors d’un mouvement de foule le long des routes menant au site de distribution d’aide.A environ un demi-kilomètre de là, “des soldats ont effectué des tirs d’avertissement et, alors que les suspects ne reculaient pas, ils ont de nouveau tiré en direction de quelques suspects qui s’approchaient d’eux”, a-t-elle ajouté dans un communiqué.Rania al-Astal, une déplacée de 30 ans, a déclaré à l’AFP qu’elle était partie avec son mari pour essayer de récupérer de la nourriture au centre GHF, laissant leurs enfants avec sa mère dans leur tente.”Les tirs ont commencé par intermittence vers 05H00 du matin. Chaque fois que les gens s’approchaient du rond-point d’Al-Alam, ils étaient la cible de tirs”, a-t-elle raconté. “Mais les gens ne s’en souciaient pas et se précipitaient tous en même temps. C’est à ce moment-là que l’armée a commencé à tirer lourdement.”Mohammed al-Chaer, 44 ans, également présent sur les lieux, a déclaré que la foule venait de se mettre en route vers le centre d’aide quand “soudain, l’armée israélienne a tiré en l’air, puis a commencé à tirer directement sur les gens”.”Un hélicoptère et des drones ont commencé à tirer sur la foule pour l’empêcher de s’approcher des chars. Il y a eu des blessés et des morts”, a-t-il raconté à l’AFP.”Je n’ai pas atteint le centre et nous n’avons pas reçu de nourriture.”- Soldats tués -Dans son communiqué, l’armée a affirmé “n’avoir pas empêché l’arrivée de civils gazaouis sur les sites de distribution d’aide humanitaire”.La Fondation GHF a indiqué dans un communiqué que les opérations sur son site s’étaient déroulées en toute sécurité mardi.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi à une enquête indépendante après le drame de dimanche près du même rond-point d’Al-Alam, non loin d’un centre d’aide humanitaire géré par GHF.L’armée a nié avoir, ce jour-là, “tiré sur des civils pendant qu’ils se trouvaient à proximité ou à l’intérieur” du centre de GHF. Mais une source militaire israélienne a reconnu “des tirs de sommation (…) en direction de plusieurs suspects”.L’armée israélienne a par ailleurs annoncé mardi la mort de trois soldats tués dans le nord de Gaza, portant à 424 le nombre de militaires israéliens tués depuis le début de l’offensive terrestre à Gaza le 27 octobre 2023.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Plus de 54.470 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Au Caire, le grand écran de Zawya défend le cinéma indépendant

À contre-courant des multiplexes du Caire saturés de superproductions et de comédies locales, Zawya défend dans la capitale égyptienne un cinéma alternatif, tremplin pour les jeunes réalisateurs. Né dans l’élan artistique qui a suivi la révolution de 2011 ayant renversé l’autocrate Hosni Moubarak, Zawya reste l’un des derniers bastions de la scène underground de cette époque. Ailleurs, elle recule face aux pelleteuses qui remodèlent le centre-ville. Adossé à Misr International Films – la société fondée par le célébrissime réalisateur Youssef Chahine en 1972 -, Zawya bénéficie d’un financement pérenne, qui lui permet de tenir bon, dans un pays longtemps considéré comme l'”Hollywood du monde arabe”. “On dit souvent que l’Égypte a de la chance d’avoir une grande industrie cinématographique”, explique Maged Nader, un réalisateur indépendant. “Mais la vérité est que cette industrie ne fonctionne que selon des logiques commerciales”.Alors, Zawya préfère les chemins de traverse.”C’est un cinéma pour les films qui ne trouvent pas leur place dans les salles traditionnelles”, résume son fondateur, Youssef Shazly, fils de la cinéaste Marianne Khoury et petit-neveu de M. Chahine.- Un écran pour devenir cinéaste -Depuis 2014, la programmation annuelle, mêlant courts-métrages, documentaires, films internationaux et productions locales underground, a fidélisé une petite communauté passionnée.”Ici, c’est comme notre maison”, lance Lujain, une jeune comédienne de 24 ans, dans la longue file d’attente qui serpente devant le guichet. Les tarifs y sont fixes, 100 livres égyptiennes (environ 2 euros). Ce soir, c’est “My Name is Dahab” qui est à l’affiche. Un court-métrage tourné au Kenya, où l’on suit un adolescent qui s’efforce d’honorer le dernier voeu de son petit frère emporté par la faim.Le festival du court-métrage, organisé par Zawya chaque printemps, est aujourd’hui l’un des rares tremplins pour les cinéastes émergents, souvent écartés des circuits classiques.”Je ne me pensais pas réalisateur jusqu’à ce que Zawya projette mon film sur grand écran”, confie à l’AFP Michael Samuel, 24 ans, replié vers la publicité malgré son amour pour le cinéma.Pour beaucoup, cette reconnaissance – de leurs pairs, mentors et du public – est essentielle. “Zawya a poussé davantage de personnes à réaliser leurs films, car il y avait enfin un endroit pour les projeter”, souligne Mohamed Said, manager du lieu.Le réalisateur autodidacte Mostafa Gerbeii, 26 ans, se souvient encore de son premier tournage. Il n’avait ni studio, ni moyens.”Les équipes de Zawya ont été extrêmement généreuses et nous ont prêté leur salle gratuitement pour une journée entière” de tournage.Le tarif aurait pu atteindre les 100.000 livres égyptiennes (environ 1.850 euros), “ils l’ont fait passer à zéro”, sourit M. Gerbeii. – Censure -Comme toutes les salles de cinéma en Égypte, Zawya doit toutefois composer avec la censure: une phrase trop audacieuse, une scène trop explicite, et le couperet tombe. “Avec le temps, on apprend à deviner ce qui passera ou non”, à négocier chaque plan pour qu’il puisse être vu, confie Youssef Shazly. “Il y a tellement de talent autour de Zawya”, dit-il. “Mais existe-t-il autant d’opportunités que de talents?”Installé au 15 de la rue Emad-el-Din, Zawya perpétue dans tous les cas la riche tradition artistique développée autour de la place Tahrir.”C’est un quartier particulier avec une saveur tout aussi particulière de vie artistique et intellectuelle”, observe Chihab Al-Khachab, professeur à Oxford et auteur de l’essai “Making Film in Egypt”.Dès la fin du XIXe siècle, le centre-ville abritait les plus grands théâtres, cinémas et cabarets du pays, berceaux des grandes figures du cinéma et de la musique arabes. Et tout au long du XXe siècle, écrivains, artistes et militants s’y sont retrouvés dans les bars, librairies ou cafés littéraires. 

Après les violences en marge du sacre du PSG, Darmanin pointe des condamnations “plus à la hauteur”

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a dit souhaiter mardi, après les violences en marge de la victoire du PSG en Ligue des champions, la suppression du sursis pour “toute agression envers un représentant de l’Etat”, pointant des condamnations “plus à la hauteur”.”A la suite des graves incidents d’ordre public et des désordres répétés de ce week-end, une partie des condamnations pour violences, notamment commises à l’encontre des forces de l’ordre et pour destructions de biens, ne sont plus à la hauteur de la violence que connaît notre pays”, a écrit le ministre sur X.”Il faut que les magistrats (…) puissent juger ces faits en disposant d’une échelle de peines ferme, simple et réellement adaptée à délinquance d’aujourd’hui”, a-t-il ajouté, au lendemain de premières comparutions immédiates en lien avec ces débordements.Trois d’entre elles ont débouché lundi sur des peines d’emprisonnement avec sursis, de deux à huit mois, assorties de 500 euros d’amende, et une vingtaine d’autres doivent avoir lieu mardi, selon le parquet de Paris.La grande fête après la victoire sans appel du PSG face à l’Inter Milan (5-0) samedi soir à Munich a été assombrie par de nombreux incidents et dégradations à Paris et dans le reste de la France.Un mineur de 17 ans a notamment été tué à coups de couteau à Dax, dans le Sud-Ouest, et un jeune homme d’une vingtaine d’années est mort dans la capitale après avoir été percuté à scooter par une voiture.Les forces de l’ordre ont procédé à 563 interpellations dans la nuit de samedi à dimanche à travers le pays et à 79 autres la nuit suivante.- “Sanctions exemplaires” -“Comme je l’ai proposé publiquement, il faut faire évoluer radicalement la loi: supprimer les aménagements de peine obligatoires, supprimer le sursis et mettre en place par la loi une condamnation minimum systématique une fois la culpabilité reconnue”, a demandé Gérald Darmanin mardi.”Par exemple, trois mois de prison ferme (réellement exécutés) minimum pour toute agression envers un représentant de l’Etat ou encore amende très élevée pour toute destruction”, a-t-il développé.Alors que les débordements du week-end ont déclenché une polémique sur la sécurité, la prise de position matinale du ministre de la Justice a fait réagir dans les rangs politiques.”Clairement les Français veulent des sanctions exemplaires et la fin des aménagements de peine contre les casseurs qui ont gâché la fête samedi. Seul espoir que ces violences, ces saccages, NE SE REPRODUIRONT PLUS à l’avenir”, a écrit sur X la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse.”La justice a vocation à regarder chaque dossier et non pas de gérer en fonction de l’émotion collective”, a commenté sur TF1 le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure. “Il s’agit de faire en sorte que la justice soit juste, et qu’elle cherche à comprendre les circonstances”.

Soupçonné de corruption, le Premier ministre mongol perd un vote de confiance et démissionne

Le Premier ministre mongol Luvsannamsrain Oyun-Erdene a démissionné mardi, prenant acte d’une motion de censure approuvée par les députés après des semaines de manifestations dans la capitale contre la corruption présumée du dirigeant.Vaste pays de seulement 3,4 millions d’habitants enclavé entre la Chine et la Russie, la Mongolie dispose de ressources naturelles abondantes mais est confrontée depuis des décennies à une corruption endémique qui gangrène ses institutions.Une partie de la population estime que les richesses issues de l’exploitation minière, notamment du charbon, sont accaparées par une élite politique et économique restreinte.Ces tensions ont ressurgi le mois dernier après des révélations sur les dépenses exubérantes du fils du Premier ministre, qui ont déclenché des manifestations dans la capitale, Oulan-Bator.Mardi, le Premier ministre a annoncé sa résignation après un vote à bulletin secret lors duquel il a obtenu le soutien de seulement 44 députés, tandis que 38 ont voté contre lui. Il lui fallait une majorité de 64 voix pour rester en poste.”Ce fut un honneur de servir mon pays et mon peuple dans des périodes difficiles, (avec) notamment des pandémies, des guerres et des droits de douane”, a déclaré M. Oyun-Erdene après l’annonce du résultat du vote.Cet ex-avocat de 44 ans restera Premier ministre intérimaire jusqu’à ce que son successeur soit nommé dans les 30 jours, indique un communiqué du Parlement.- “Injustices” -La démission du Premier ministre mongol survient après plusieurs semaines de manifestations à Oulan-Bator qui réclamaient son départ, sur fond d’inquiétudes quant aux perspectives économiques et de hausse du coût de la vie.Mardi, des dizaines de jeunes manifestants se sont à nouveau réunis sur le parvis du Parlement en brandissant des pancartes clamant “Il est facile de démissionner”.”La mobilisation des jeunes a porté ses fruits. Je suis très fier pour l’avenir de la Mongolie”, a déclaré à l’AFP Unur Sukhbaatar, chercheur en économie politique de 37 ans.”La population aspire à une gouvernance plus stable, avec des dirigeants intègres… Le fait de manifester et d’unir nos voix en faveur d’un changement en profondeur prouve que la démocratie mongole est bien vivante”, a-t-il ajouté.La Mongolie est dirigée depuis le scrutin de l’an dernier par un gouvernement de coalition à trois partis, mis en place après que le Parti du peuple mongol de Luvsannamsrain Oyun-Erdene a perdu une part importante de sa majorité.Mais le mois dernier, le PPM a exclu de la coalition la deuxième force politique, le Parti démocrate, après que certains de ses jeunes députés ont soutenu les appels à la démission du Premier ministre.Le départ du Premier ministre pourrait marquer le retour d’une politique factionnelle au sein du PPM après des années de relative stabilité, estime Julian Dierkes, de l’Université de Mannheim en Allemagne.Selon lui, il y a toutefois peu de chances que le nouveau Premier ministre adopte des politiques très différentes, notamment en matière de lutte contre la corruption.- “Diffamation” -Dans un discours prononcé devant le Parlement avant le vote, M. Oyun-Erdene a lui dénoncé “de puissants intérêts visibles et occultes” menant une “campagne organisée” pour faire tomber son gouvernement.En mai, le bureau du Premier ministre avait affirmé à l’AFP qu’il niait “avec véhémence” les allégations de corruption, les qualifiant de “diffamation”.Sous son mandat, débuté en 2021, la Mongolie a pourtant dégringolé dans l’indice de perception de la corruption de Transparency International.Les manifestants ont fait pression pour un vote sur “la légitimité du système politique”, affirme à l’AFP Munkhnaran Bayarlkhagva, analyste politique et ancien membre du Conseil de sécurité nationale de Mongolie.”La Génération Z mongole a prouvé qu’elle était prête et capable de s’engager activement en politique, de façon responsable et déterminée”, poursuit-il.”Face à cela, l’establishment politique n’a eu d’autre choix que de céder pour conserver le soutien populaire.”Erchissaran Ganbold, 28 ans, responsable d’un petit commerce interrogé par l’AFP lors de la manifestation de mardi, estime que le Parlement est parvenu à faire “passer l’intérêt général avant les calculs partisants”.”Cette mobilisation est un avertissement fort aux responsables politiques: à l’avenir, ils devront rendre des comptes et faire preuve de transparence.”

La Bourse de Paris toujours en retrait, attentive à l’inflation et aux tensions commerciales

La Bourse de Paris évolue encore prudemment mardi, attentive aux tensions commerciales entre les États-Unis et leurs partenaires, avant la publication des chiffres de l’inflation dans la zone euro pour le mois de mai.Vers 09H50 (heure de Paris), le CAC 40 perdait 0,21% à 7.720,96 points, en recul de 16,24 points. La veille, l’indice parisien vedette avait perdu 0,19% à 7.737,20 points.Les investisseurs vont être attentifs à la publication de l’indice des prix en zone euro pour le mois de mai vers 9H00 GMT, attendu en recul, à 2,0% contre 2,2% le mois précédent, selon le consensus cité par la plateforme financière Factset.Cette nouvelle détente devrait “permettre à la Banque centrale européenne (BCE) d’effectuer une réduction confortable” de ses taux d’intérêt, lors de sa prochaine réunion, prévue jeudi, explique Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.Les marchés prévoient que l’institution abaisse à nouveau les coûts d’emprunts, de 0,25 point de pourcentage, sur fond de ralentissement de l’inflation et de croissance atone en zone euro.Dans ce contexte, vers 09H50, l’euro reculait de 0,21% par rapport au dollar, à 1,1415 dollar pour un euro.Les rendements de l’emprunt à dix ans français atteignaient 3,17%, contre 3,19% la veille. Son équivalent allemand, référence en Europe, évoluait autour de 2,49%, contre 2,52% la veille en clôture.Autre point d’attention des investisseurs: les tensions commerciales entre les États-Unis et leurs partenaires.”La rhétorique plus agressive du président américain ravive les inquiétudes liées au commerce mondial”, selon Jochen Stanzl, analyste pour CMC Markets.L’OCDE a révisé en baisse mardi sa prévision de croissance mondiale pour 2025, à 2,9% contre 3,1% précédemment, tirée vers le bas par des projections plus faibles aux États-Unis en raison de l’offensive protectionniste poursuivie par Donald Trump depuis le début de son mandat.Dans une nouvelle escalade, le président américain a d’ailleurs annoncé lundi que la surtaxe imposée depuis le début de l’année sur l’acier et l’aluminium passerait mercredi à 50%, contre 25% actuellement.Cette annonce intervient dans un contexte de négociations difficiles entre Washington et ses partenaires commerciaux sur les droits de douane “réciproques” imposés par Donald Trump aux États-Unis et suspendus pour 90 jours début avril en attendant des discussions.Vis-à-vis de l’Europe, “peu de progrès ont été réalisés”, relève Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.Pire: la Commission européenne a regretté “vivement” les nouvelles taxes sur l’acier et l’aluminium, qui “sapent les efforts en cours pour parvenir à une solution négociée” avec les États-Unis, menaçant de “contre-mesures”.Wavestone porté par ses résultatsLe cabinet de conseil français Wavestone bondissait de 8,47% à 55,90 euros vers 9H50, après avoir publié lundi soir des résultats en hausse pour son année fiscale 2024/2025, faisant état d’un bénéfice net en progression de 30%.

Trade war cuts global economic growth outlook: OECD

The OECD slashed its annual global growth forecast on Tuesday, warning that US President Donald Trump’s tariffs blitz would stifle the world economy — hitting the United States especially hard.After 3.3-percent growth last year, the world economy is now expected to expand by a “modest” 2.9 percent in 2025 and 2026, the Paris-based Organisation for Economic Co-operation and Development said.In its previous report in March, the OECD had forecast growth of 3.1 percent for 2025 and 3.0 percent for 2026.Since then, Trump has launched a wave of tariffs that has rattled financial markets.”The global outlook is becoming increasingly challenging,” said the OECD, an economic policy group of 38 mostly wealthy countries.It said “substantial increases” in trade barriers, tighter financial conditions, weaker business and consumer confidence, and heightened policy uncertainty will all have “marked adverse effects on growth” if they persist.The OECD downgraded its 2025 growth forecast for the United States from 2.2 percent to 1.6 percent.The world’s biggest economy is expected to slow further next year to 1.5 percent.Trump, who has insisted that the tariffs would spark a manufacturing revival and restore a US economic “Golden Age”, posted on his Truth Social platform before the OECD report’s publication: “Because of Tariffs, our Economy is BOOMING!”The OECD holds a ministerial meeting in Paris on Tuesday and Wednesday.US and EU trade negotiators are expected to hold talks on the sidelines of the gathering after Trump threatened to hit the European Union with 50-percent tariffs.The Group of Seven advanced economies is also holding a meeting focused on trade.”For everyone, including the United States, the best option is that countries sit down and get an agreement,” OECD chief economist Alvaro Pereira said in an interview with AFP.”Avoiding further trade fragmentation is absolutely key in the next few months and years,” Pereira said.Trump imposed in April a baseline tariff of 10 percent on imports from around the world. He unveiled higher tariffs on dozens of countries but has paused them until July to allow time for negotiations.The US president has also imposed 25-percent tariffs on cars and now plans to raise those on steel and aluminium to 50 percent on Wednesday.- US slowdown -In the OECD report, Pereira warned that “weakened economic prospects will be felt around the world, with almost no exception”.He added that “lower growth and less trade will hit incomes and slow job growth”.The outlook “has deteriorated” in the United States after the economy expanded by a robust 2.8 percent last year, the report said.The effective tariff rate on US merchandise imports has gone from two percent in 2024 to 15.4 percent, the highest since 1938, the OECD said.The higher rate and policy uncertainty “will dent household consumption and business investment growth”, the report said.The OECD also blamed “high economic policy uncertainty, a significant slowdown in net immigration and a sizeable reduction in the federal workforce”.While annual inflation is expected to “moderate” among the Group of 20 economies to 3.6 percent in 2025 and 3.2 percent in 2026, the United States is “an important exception”.US inflation is expected to accelerate to just under four percent by the end of the year, two times higher than the Federal Reserve’s target for consumer price increases.- Rising risks -The OECD slightly reduced its growth forecast for China — which was hit with triple-digit US tariffs that have been temporarily lowered — from 4.8 to 4.7 percent this year.Another country with a sizeable downgrade is Japan. The OECD cut the country’s growth forecast from 1.1 percent to 0.7 percent.The outlook for the eurozone economy, however, remains intact at one-percent growth.”There is the risk that protectionism and trade policy uncertainty will increase even further and that additional trade barriers might be introduced,” Pereira wrote.”According to our simulations, additional tariffs would further reduce global growth prospects and fuel inflation, dampening global growth even more,” he said.