Ukraine : 26 pays prêts à “s’engager”, mais le soutien américain n’est toujours pas finalisé

Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont “engagés” à soutenir militairement l’Ukraine au “sol, en mer ou dans les airs” dans le cadre d’un futur cessez-le-feu, a annoncé jeudi Emmanuel Macron, mais les Etats-Unis n’ont toujours pas finalisé leur contribution jugée indispensable par plusieurs d’entre eux.De son côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré en fin de journée avoir évoqué, avec son homologue américain Donald Trump, notamment l’adoption de nouvelles sanctions contre Moscou et la protection du ciel ukrainien contre les attaques russes, lors d’une conversation téléphonique.Lors du sommet de la Coalition des volontaires co-dirigée par M. Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer, les 26 pays se sont “formellement engagés” jeudi à “déployer comme force de réassurance des troupes en Ukraine ou à être présents sur le sol, en mer ou dans les airs”, a déclaré le président français au cours d’une conférence de presse.En vertu de ces plans, dont il a refusé de donner le détail et de préciser les contributions pays par pays, “le jour où le conflit s’arrête, les garanties de sécurité se déploient”, a-t-il expliqué, que ce soit via un “cessez-le-feu”, un “armistice” ou un “traité de paix”. Il ne s’agit donc pas “de mener quelque guerre contre la Russie” mais de la dissuader d’attaquer à nouveau l’Ukraine à l’avenir.- “Soutien américain”, dit Macron -Emmanuel Macron a assuré que l’Allemagne, l’Italie et la Pologne étaient des “contributeurs importants” parmi les 26. Ces trois poids lourds européens avaient émis des réserves sur un engagement, qu’ils lient notamment à un “filet de sécurité” robuste de Washington.La Première ministre italienne Giorgia Meloni a d’ailleurs répété à l’issue de la réunion que Rome n’enverrait pas de troupes en Ukraine. L’Allemagne entend quant à elle plutôt participer au renforcement de la défense antiaérienne de l’Ukraine et à l’équipement de ses forces terrestres, ont dit des sources gouvernementales à l’AFP.Le soutien ou “backstop” américain était l’enjeu d’une visioconférence avec le président Donald Trump dans la foulée du sommet, auquel a aussi en partie pris part son émissaire spécial Steve Witkoff, présent au palais de l’Elysée.Aucune annonce n’a été faite à cet égard.”Nous comptons sur le +backstop+ des Etats-Unis”, a répété M. Zelensky pendant la même conférence de presse.Lors d’un entretien téléphonique avec des dirigeants européens et Donald Trump après le sommet, “nous avons examiné différentes options, dont la plus importante est la pression, en recourant à des mesures fortes, notamment économiques (…). Nous avons également discuté de la protection maximale du ciel ukrainien”, a-t-il plus tard écrit sur Facebook.Emmanuel Macron a assuré que le “soutien américain” à ces “garanties de sécurité” pour Kiev serait finalisé “dans les prochains jours” et que les Américains avaient “été très clairs” sur leur participation. “Il n’y a pas de doute sur ce sujet”, a-t-il martelé.- Nouvelles sanctions ? -La réunion qui se déroulait au palais présidentiel français mais aussi par visioconférence a été l’occasion pour les Européens de réaffirmer leur volonté de tout faire pour pousser la Russie à négocier.Keir Starmer a ainsi souligné qu’il était “nécessaire d’augmenter la pression” sur le président russe Vladimir Poutine qui “continue à repousser des négociations de paix et à mener des attaques scandaleuses sur l’Ukraine”, selon un porte-parole à Londres.A la clôture des travaux, Emmanuel Macron a aussi assuré que les Européens prendraient de nouvelles sanctions “en lien avec les Etats-Unis” si Moscou continuait de refuser la paix. Il a évoqué un “travail conjoint” avec Washington, concernant aussi des mesures punitives contre les pays “qui soutiennent” l’économie russe ou aident la Russie à “contourner les sanctions” – “et à ce titre, la Chine a été évoquée”, a-t-il ajouté sans plus de précisions.Mais les Européens réclament ces sanctions américaines depuis des mois, jusqu’ici sans succès.Donald Trump, se disant “très déçu” par son homologue russe, avait averti mercredi qu’il “se passerait quelque chose” si Moscou ne répondait pas à ses attentes de paix.Le président américain “est très mécontent que du pétrole russe soit acheté par l’Europe”, a aussi souligné jeudi Volodymyr Zelensky, citant la Slovaquie et la Hongrie.En face, la Russie martèle qu’elle n’acceptera aucune “intervention étrangère quelle qu’en soit la forme”, la porte-parole de sa diplomatie Maria Zakharova qualifiant les protections demandées par Kiev de “garanties de danger pour le continent européen”.”Ce n’est pas à eux de décider”, a rétorqué jeudi Mark Rutte, le secrétaire général de l’Otan.Donald Trump avait promis, au cours d’une réunion avec six dirigeants européens le 18 août à Washington que les Etats-Unis apporteraient des garanties de sécurité, sans préciser lesquelles.Ce “filet de sécurité” américain pourrait prendre différentes formes – renseignement, soutien logistique, communications -, le président américain ayant exclu l’envoi par les Etats-Unis de troupes au sol.

Ukraine : 26 pays prêts à “s’engager”, mais le soutien américain n’est toujours pas finalisé

Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont “engagés” à soutenir militairement l’Ukraine au “sol, en mer ou dans les airs” dans le cadre d’un futur cessez-le-feu, a annoncé jeudi Emmanuel Macron, mais les Etats-Unis n’ont toujours pas finalisé leur contribution jugée indispensable par plusieurs d’entre eux.De son côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré en fin de journée avoir évoqué, avec son homologue américain Donald Trump, notamment l’adoption de nouvelles sanctions contre Moscou et la protection du ciel ukrainien contre les attaques russes, lors d’une conversation téléphonique.Lors du sommet de la Coalition des volontaires co-dirigée par M. Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer, les 26 pays se sont “formellement engagés” jeudi à “déployer comme force de réassurance des troupes en Ukraine ou à être présents sur le sol, en mer ou dans les airs”, a déclaré le président français au cours d’une conférence de presse.En vertu de ces plans, dont il a refusé de donner le détail et de préciser les contributions pays par pays, “le jour où le conflit s’arrête, les garanties de sécurité se déploient”, a-t-il expliqué, que ce soit via un “cessez-le-feu”, un “armistice” ou un “traité de paix”. Il ne s’agit donc pas “de mener quelque guerre contre la Russie” mais de la dissuader d’attaquer à nouveau l’Ukraine à l’avenir.- “Soutien américain”, dit Macron -Emmanuel Macron a assuré que l’Allemagne, l’Italie et la Pologne étaient des “contributeurs importants” parmi les 26. Ces trois poids lourds européens avaient émis des réserves sur un engagement, qu’ils lient notamment à un “filet de sécurité” robuste de Washington.La Première ministre italienne Giorgia Meloni a d’ailleurs répété à l’issue de la réunion que Rome n’enverrait pas de troupes en Ukraine. L’Allemagne entend quant à elle plutôt participer au renforcement de la défense antiaérienne de l’Ukraine et à l’équipement de ses forces terrestres, ont dit des sources gouvernementales à l’AFP.Le soutien ou “backstop” américain était l’enjeu d’une visioconférence avec le président Donald Trump dans la foulée du sommet, auquel a aussi en partie pris part son émissaire spécial Steve Witkoff, présent au palais de l’Elysée.Aucune annonce n’a été faite à cet égard.”Nous comptons sur le +backstop+ des Etats-Unis”, a répété M. Zelensky pendant la même conférence de presse.Lors d’un entretien téléphonique avec des dirigeants européens et Donald Trump après le sommet, “nous avons examiné différentes options, dont la plus importante est la pression, en recourant à des mesures fortes, notamment économiques (…). Nous avons également discuté de la protection maximale du ciel ukrainien”, a-t-il plus tard écrit sur Facebook.Emmanuel Macron a assuré que le “soutien américain” à ces “garanties de sécurité” pour Kiev serait finalisé “dans les prochains jours” et que les Américains avaient “été très clairs” sur leur participation. “Il n’y a pas de doute sur ce sujet”, a-t-il martelé.- Nouvelles sanctions ? -La réunion qui se déroulait au palais présidentiel français mais aussi par visioconférence a été l’occasion pour les Européens de réaffirmer leur volonté de tout faire pour pousser la Russie à négocier.Keir Starmer a ainsi souligné qu’il était “nécessaire d’augmenter la pression” sur le président russe Vladimir Poutine qui “continue à repousser des négociations de paix et à mener des attaques scandaleuses sur l’Ukraine”, selon un porte-parole à Londres.A la clôture des travaux, Emmanuel Macron a aussi assuré que les Européens prendraient de nouvelles sanctions “en lien avec les Etats-Unis” si Moscou continuait de refuser la paix. Il a évoqué un “travail conjoint” avec Washington, concernant aussi des mesures punitives contre les pays “qui soutiennent” l’économie russe ou aident la Russie à “contourner les sanctions” – “et à ce titre, la Chine a été évoquée”, a-t-il ajouté sans plus de précisions.Mais les Européens réclament ces sanctions américaines depuis des mois, jusqu’ici sans succès.Donald Trump, se disant “très déçu” par son homologue russe, avait averti mercredi qu’il “se passerait quelque chose” si Moscou ne répondait pas à ses attentes de paix.Le président américain “est très mécontent que du pétrole russe soit acheté par l’Europe”, a aussi souligné jeudi Volodymyr Zelensky, citant la Slovaquie et la Hongrie.En face, la Russie martèle qu’elle n’acceptera aucune “intervention étrangère quelle qu’en soit la forme”, la porte-parole de sa diplomatie Maria Zakharova qualifiant les protections demandées par Kiev de “garanties de danger pour le continent européen”.”Ce n’est pas à eux de décider”, a rétorqué jeudi Mark Rutte, le secrétaire général de l’Otan.Donald Trump avait promis, au cours d’une réunion avec six dirigeants européens le 18 août à Washington que les Etats-Unis apporteraient des garanties de sécurité, sans préciser lesquelles.Ce “filet de sécurité” américain pourrait prendre différentes formes – renseignement, soutien logistique, communications -, le président américain ayant exclu l’envoi par les Etats-Unis de troupes au sol.

Ukraine : 26 pays prêts à “s’engager”, mais le soutien américain n’est toujours pas finalisé

Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont “engagés” à soutenir militairement l’Ukraine au “sol, en mer ou dans les airs” dans le cadre d’un futur cessez-le-feu, a annoncé jeudi Emmanuel Macron, mais les Etats-Unis n’ont toujours pas finalisé leur contribution jugée indispensable par plusieurs d’entre eux.De son côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré en fin de journée avoir évoqué, avec son homologue américain Donald Trump, notamment l’adoption de nouvelles sanctions contre Moscou et la protection du ciel ukrainien contre les attaques russes, lors d’une conversation téléphonique.Lors du sommet de la Coalition des volontaires co-dirigée par M. Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer, les 26 pays se sont “formellement engagés” jeudi à “déployer comme force de réassurance des troupes en Ukraine ou à être présents sur le sol, en mer ou dans les airs”, a déclaré le président français au cours d’une conférence de presse.En vertu de ces plans, dont il a refusé de donner le détail et de préciser les contributions pays par pays, “le jour où le conflit s’arrête, les garanties de sécurité se déploient”, a-t-il expliqué, que ce soit via un “cessez-le-feu”, un “armistice” ou un “traité de paix”. Il ne s’agit donc pas “de mener quelque guerre contre la Russie” mais de la dissuader d’attaquer à nouveau l’Ukraine à l’avenir.- “Soutien américain”, dit Macron -Emmanuel Macron a assuré que l’Allemagne, l’Italie et la Pologne étaient des “contributeurs importants” parmi les 26. Ces trois poids lourds européens avaient émis des réserves sur un engagement, qu’ils lient notamment à un “filet de sécurité” robuste de Washington.La Première ministre italienne Giorgia Meloni a d’ailleurs répété à l’issue de la réunion que Rome n’enverrait pas de troupes en Ukraine. L’Allemagne entend quant à elle plutôt participer au renforcement de la défense antiaérienne de l’Ukraine et à l’équipement de ses forces terrestres, ont dit des sources gouvernementales à l’AFP.Le soutien ou “backstop” américain était l’enjeu d’une visioconférence avec le président Donald Trump dans la foulée du sommet, auquel a aussi en partie pris part son émissaire spécial Steve Witkoff, présent au palais de l’Elysée.Aucune annonce n’a été faite à cet égard.”Nous comptons sur le +backstop+ des Etats-Unis”, a répété M. Zelensky pendant la même conférence de presse.Lors d’un entretien téléphonique avec des dirigeants européens et Donald Trump après le sommet, “nous avons examiné différentes options, dont la plus importante est la pression, en recourant à des mesures fortes, notamment économiques (…). Nous avons également discuté de la protection maximale du ciel ukrainien”, a-t-il plus tard écrit sur Facebook.Emmanuel Macron a assuré que le “soutien américain” à ces “garanties de sécurité” pour Kiev serait finalisé “dans les prochains jours” et que les Américains avaient “été très clairs” sur leur participation. “Il n’y a pas de doute sur ce sujet”, a-t-il martelé.- Nouvelles sanctions ? -La réunion qui se déroulait au palais présidentiel français mais aussi par visioconférence a été l’occasion pour les Européens de réaffirmer leur volonté de tout faire pour pousser la Russie à négocier.Keir Starmer a ainsi souligné qu’il était “nécessaire d’augmenter la pression” sur le président russe Vladimir Poutine qui “continue à repousser des négociations de paix et à mener des attaques scandaleuses sur l’Ukraine”, selon un porte-parole à Londres.A la clôture des travaux, Emmanuel Macron a aussi assuré que les Européens prendraient de nouvelles sanctions “en lien avec les Etats-Unis” si Moscou continuait de refuser la paix. Il a évoqué un “travail conjoint” avec Washington, concernant aussi des mesures punitives contre les pays “qui soutiennent” l’économie russe ou aident la Russie à “contourner les sanctions” – “et à ce titre, la Chine a été évoquée”, a-t-il ajouté sans plus de précisions.Mais les Européens réclament ces sanctions américaines depuis des mois, jusqu’ici sans succès.Donald Trump, se disant “très déçu” par son homologue russe, avait averti mercredi qu’il “se passerait quelque chose” si Moscou ne répondait pas à ses attentes de paix.Le président américain “est très mécontent que du pétrole russe soit acheté par l’Europe”, a aussi souligné jeudi Volodymyr Zelensky, citant la Slovaquie et la Hongrie.En face, la Russie martèle qu’elle n’acceptera aucune “intervention étrangère quelle qu’en soit la forme”, la porte-parole de sa diplomatie Maria Zakharova qualifiant les protections demandées par Kiev de “garanties de danger pour le continent européen”.”Ce n’est pas à eux de décider”, a rétorqué jeudi Mark Rutte, le secrétaire général de l’Otan.Donald Trump avait promis, au cours d’une réunion avec six dirigeants européens le 18 août à Washington que les Etats-Unis apporteraient des garanties de sécurité, sans préciser lesquelles.Ce “filet de sécurité” américain pourrait prendre différentes formes – renseignement, soutien logistique, communications -, le président américain ayant exclu l’envoi par les Etats-Unis de troupes au sol.

Ukraine : 26 pays prêts à “s’engager”, mais le soutien américain n’est toujours pas finalisé

Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont “engagés” à soutenir militairement l’Ukraine au “sol, en mer ou dans les airs” dans le cadre d’un futur cessez-le-feu, a annoncé jeudi Emmanuel Macron, mais les Etats-Unis n’ont toujours pas finalisé leur contribution jugée indispensable par plusieurs d’entre eux.De son côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré en fin de journée avoir évoqué, avec son homologue américain Donald Trump, notamment l’adoption de nouvelles sanctions contre Moscou et la protection du ciel ukrainien contre les attaques russes, lors d’une conversation téléphonique.Lors du sommet de la Coalition des volontaires co-dirigée par M. Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer, les 26 pays se sont “formellement engagés” jeudi à “déployer comme force de réassurance des troupes en Ukraine ou à être présents sur le sol, en mer ou dans les airs”, a déclaré le président français au cours d’une conférence de presse.En vertu de ces plans, dont il a refusé de donner le détail et de préciser les contributions pays par pays, “le jour où le conflit s’arrête, les garanties de sécurité se déploient”, a-t-il expliqué, que ce soit via un “cessez-le-feu”, un “armistice” ou un “traité de paix”. Il ne s’agit donc pas “de mener quelque guerre contre la Russie” mais de la dissuader d’attaquer à nouveau l’Ukraine à l’avenir.- “Soutien américain”, dit Macron -Emmanuel Macron a assuré que l’Allemagne, l’Italie et la Pologne étaient des “contributeurs importants” parmi les 26. Ces trois poids lourds européens avaient émis des réserves sur un engagement, qu’ils lient notamment à un “filet de sécurité” robuste de Washington.La Première ministre italienne Giorgia Meloni a d’ailleurs répété à l’issue de la réunion que Rome n’enverrait pas de troupes en Ukraine. L’Allemagne entend quant à elle plutôt participer au renforcement de la défense antiaérienne de l’Ukraine et à l’équipement de ses forces terrestres, ont dit des sources gouvernementales à l’AFP.Le soutien ou “backstop” américain était l’enjeu d’une visioconférence avec le président Donald Trump dans la foulée du sommet, auquel a aussi en partie pris part son émissaire spécial Steve Witkoff, présent au palais de l’Elysée.Aucune annonce n’a été faite à cet égard.”Nous comptons sur le +backstop+ des Etats-Unis”, a répété M. Zelensky pendant la même conférence de presse.Lors d’un entretien téléphonique avec des dirigeants européens et Donald Trump après le sommet, “nous avons examiné différentes options, dont la plus importante est la pression, en recourant à des mesures fortes, notamment économiques (…). Nous avons également discuté de la protection maximale du ciel ukrainien”, a-t-il plus tard écrit sur Facebook.Emmanuel Macron a assuré que le “soutien américain” à ces “garanties de sécurité” pour Kiev serait finalisé “dans les prochains jours” et que les Américains avaient “été très clairs” sur leur participation. “Il n’y a pas de doute sur ce sujet”, a-t-il martelé.- Nouvelles sanctions ? -La réunion qui se déroulait au palais présidentiel français mais aussi par visioconférence a été l’occasion pour les Européens de réaffirmer leur volonté de tout faire pour pousser la Russie à négocier.Keir Starmer a ainsi souligné qu’il était “nécessaire d’augmenter la pression” sur le président russe Vladimir Poutine qui “continue à repousser des négociations de paix et à mener des attaques scandaleuses sur l’Ukraine”, selon un porte-parole à Londres.A la clôture des travaux, Emmanuel Macron a aussi assuré que les Européens prendraient de nouvelles sanctions “en lien avec les Etats-Unis” si Moscou continuait de refuser la paix. Il a évoqué un “travail conjoint” avec Washington, concernant aussi des mesures punitives contre les pays “qui soutiennent” l’économie russe ou aident la Russie à “contourner les sanctions” – “et à ce titre, la Chine a été évoquée”, a-t-il ajouté sans plus de précisions.Mais les Européens réclament ces sanctions américaines depuis des mois, jusqu’ici sans succès.Donald Trump, se disant “très déçu” par son homologue russe, avait averti mercredi qu’il “se passerait quelque chose” si Moscou ne répondait pas à ses attentes de paix.Le président américain “est très mécontent que du pétrole russe soit acheté par l’Europe”, a aussi souligné jeudi Volodymyr Zelensky, citant la Slovaquie et la Hongrie.En face, la Russie martèle qu’elle n’acceptera aucune “intervention étrangère quelle qu’en soit la forme”, la porte-parole de sa diplomatie Maria Zakharova qualifiant les protections demandées par Kiev de “garanties de danger pour le continent européen”.”Ce n’est pas à eux de décider”, a rétorqué jeudi Mark Rutte, le secrétaire général de l’Otan.Donald Trump avait promis, au cours d’une réunion avec six dirigeants européens le 18 août à Washington que les Etats-Unis apporteraient des garanties de sécurité, sans préciser lesquelles.Ce “filet de sécurité” américain pourrait prendre différentes formes – renseignement, soutien logistique, communications -, le président américain ayant exclu l’envoi par les Etats-Unis de troupes au sol.

Trump’s Fed pick plans to keep White House job while at central bank

Donald Trump’s pick to join the Federal Reserve’s board of governors said Thursday that he plans to take a leave of absence from his White House job while at the US central bank — but vowed to uphold its independence.Stephen Miran, who chairs the White House Council of Economic Advisers (CEA), said the reason for this unusual arrangement is because he is filling a short-term vacancy.”I have received advice from counsel that what is required is an unpaid leave of absence” from the CEA, Miran told the Senate Banking Committee at his confirmation hearing.”Considering the term for which I’m being nominated is a little bit more than four months, that is what I will be taking.”When pressed, he added: “If I am nominated and confirmed for a longer term than just a handful of months, I would absolutely resign.”Trump had nominated Miran to the Fed’s board to finish out the term of Adriana Kugler, an appointee of former president Joe Biden who recently stepped down.But Miran’s hearing comes as the bank faces growing pressure from Trump to slash interest rates, and Miran fielded pointed questions on his independence.The speed at which Miran is appointed will be important, given that he could take up the Fed role by the time the bank’s rate-setting Federal Open Market Committee (FOMC) holds its next meeting from September 16-17.Critics accuse Trump of seeking to tip the Fed’s board in favor of lowering interest rates.”How can Miran be independent while he is still employed directly as the president’s chief economist?” warned Aaron Klein, a senior fellow at the Brookings Institution. – Fed independence ‘critical’ -Miran sought to reassure lawmakers Thursday, saying that the FOMC “is an independent group with a monumental task, and I intend to preserve that independence.”He added that the most important job of the central bank is to prevent depressions and hyperinflation.”Independence of monetary policy is a critical element for its success,” he said.Trump has blamed current interest rates for the sluggish housing market, citing benign inflation data too in calling for cuts — which tend to boost the economy.But Fed policymakers are wary that slashing rates too quickly could risk higher inflation, and are monitoring the effects of tariffs on prices.Senator Elizabeth Warren, the top Democrat on the banking committee, charged Thursday that Trump has launched an “all-out assault” on the Fed’s independence. She challenged Miran to prove his independence from Trump.Minnesota Senator Tina Smith argued that the president “wants loyalists on the Fed board.”Oxford Economics chief US economist Ryan Sweet told AFP this could be a “long tryout” for Trump to decide if he will nominate Miran again once the temporary term ends in January.”One person isn’t necessarily going to move the needle too much” when it comes to policy or independence, Sweet said.- ‘Pandora’s box’ -The seven members of the Fed’s powerful board of governors sit on the central bank’s 12-member FOMC, voting on interest rate decisions.The personnel shift came, however, as the Fed faced intensifying calls from the president to cut rates significantly. Trump has repeatedly lashed out at Fed Chair Jerome Powell for not doing so.The president also moved to fire another Fed governor, Lisa Cook, citing allegations of mortgage fraud.Cook, the first Black woman to serve on the Fed’s board, is fighting to stay in her role. The Wall Street Journal reported Thursday that the Justice Department has opened a criminal investigation into her.”If Trump is able to fire her, and courts uphold it, that opens Pandora’s box,” Sweet said. “That’s when I think markets will start to react, (to the idea that) the Fed is potentially going to get politicized.”

RFK Jr defends US health agency shake up, Democrats call for his ouster

US Health Secretary Robert F. Kennedy Jr. defended his decisions to fire scientists and overhaul the nation’s vaccine policies Thursday as he came under blistering fire from Democrats urging him to resign during a Senate hearing. The three-hour grilling, which often erupted into shouting matches, came a week after the Trump administration’s ousting of Sue Monarez, the director of the Centers for Disease Control and Prevention (CDC), which plunged the nation’s premier public health agency into turmoil.In his opening remarks, Kennedy tore into the CDC’s actions during the Covid pandemic, accusing it of failing “miserably” with “disastrous and nonsensical” policies including masking guidance, social distancing and school closures. “We need bold, competent and creative new leadership at CDC, people able and willing to chart a new course,” he said, touting the health department’s new focus on chronic disease.Monarez, the CDC director whom Kennedy previously endorsed, accused the secretary of a “deliberate effort to weaken America’s public-health system and vaccine protections” in a Wall Street Journal op-ed Thursday.Kennedy’s explanation for her firing — as he told senators during the hearing — was simply: “I asked her, ‘Are you a trustworthy person?’ And she said, ‘No.'””Secretary Kennedy’s claims are false, and at times, patently ridiculous,” Monarez’s lawyers said in a statement sent to AFP, adding she would be willing to testify under oath.- Bitter exchanges -Once a respected environmental lawyer, Kennedy emerged in the mid-2000s as a leading anti-vaccine activist, spending two decades spreading voluminous misinformation before being tapped by President Donald Trump as health secretary.Since taking office, Kennedy has restricted who can receive Covid-19 shots, cut off federal research grants for the mRNA technology credited with saving millions of lives, and announced new research on debunked claims linking to autism.Ron Wyden, the top Democrat on the Senate Finance Committee leading the hearing, set the tone by demanding Kennedy be sworn in under oath — accusing him of lying in prior testimony when he pledged not to limit vaccine access.”It is in the country’s best interest that Robert Kennedy step down, and if he doesn’t, Donald Trump should fire him before more people are hurt,” Wyden thundered. But Republican committee chairman Mike Crapo shot down the request.The exchanges only grew more ill-tempered. Democratic Senator Maria Cantwell branded Kennedy a “charlatan” over his attacks on mRNA research, while Kennedy accused Senator Maggie Hassan of “crazy talk” and “making things up to scare people” when she said parents were already struggling to get Covid vaccines for their children.Vaccines have become a flashpoint in an ever-deepening partisan battle.Conservative-leaning Florida on Wednesday announced it would end all immunization requirements, including at schools, while a West Coast alliance of California, Washington and Oregon announced they would make their own vaccine recommendation body to counter Kennedy’s influence at the national level.- Republican dissent -Republicans mostly closed ranks around Kennedy, though there was some notable dissent. Senator Bill Cassidy, a physician whose support was key to Kennedy’s confirmation, criticized his cancellation of mRNA grants. He was joined by fellow Republican doctor Senator John Barrasso and Senator Thom Tillis.Cassidy pressed Kennedy on whether President Trump deserved a Nobel Prize for Operation Warp Speed, the program that sped Covid vaccines to market.Kennedy agreed Trump should have received the prize — but in nearly the same breath, praised hydroxychloroquine and ivermectin, drugs championed by conspiracy theorists that have been proven ineffective against Covid-19.

Au moins 8 étrangers sont morts dans le déraillement du funiculaire à Lisbonne

Le déraillement d’un funiculaire à Lisbonne a fait 16 morts, dont au moins 8 étrangers, selon les éléments de l’enquête révélés jeudi par les autorités portugaises, qui ont promis de faire la lumière sur le drame, sans avancer à ce stade d’hypothèse sur ses causes.- Qui sont les victimes? – Le dernier bilan a été établi à 16 morts et cinq blessés graves selon le Premier ministre Luis Montenegro, qui a évoqué “une des plus grandes tragédies humaines” de l’histoire récente du Portugal, après avoir décrété une journée de deuil national.Parmi les personnes mortes dans l’accident, survenu mercredi, se trouvent cinq Portugais, deux Sud-Coréens et un Suisse, a ensuite précisé le parquet. La police judiciaire a de son côté déclaré avoir mené des recherches permettant de conclure “avec un haut degré de probabilité” qu’il y avait aussi parmi ce groupe de victimes décédées deux Canadiens, un Américain, un Allemand et un Ukrainien, portant donc à huit le nombre d’étrangers tués dans la catastrophe.Il reste donc encore à déterminer la nationalité de trois personnes décédées dans l’accident.Certains médias locaux évoquaient la présence d’une famille de touristes allemands parmi les victimes, une hypothèse partiellement confirmée par la police. Selon cette dernière, un homme originaire de ce pays est mort dans l’accident, une Allemande a été grièvement blessée, comme un jeune enfant, plus légèrement touché, de la même nationalité, mais les enquêteurs n’ont pas confirmé un lien de parenté entre eux.Parmi la vingtaine de blessés recensés, les secours avaient aussi dénombré au moins 11 étrangers: deux Allemands, deux Espagnols, une Française, un Italien, un Suisse, un Canadien, un Sud-coréen, un Marocain et un Cap-verdien.- Que s’est-il passé? – D’après le témoignage d’une femme relayé par les médias locaux, l’un des deux wagons jaunes du célèbre ascenseur de la Gloria, qui montent et descendent ce dénivelé de 48 mètres alternativement, en système de contrepoids, a heurté brutalement la station d’arrêt habituelle au pied de la chaussée longue de 265 mètres.Cette femme et d’autres personnes ont alors aperçu l’autre véhicule dévaler la rue pentue à toute allure, avant de dérailler au niveau d’un léger virage et de se fracasser contre un immeuble mercredi vers 18H00 locales (17H00 GMT).Jeudi, la rue du funiculaire était toujours fermée à ses deux extrémités, et pendant plusieurs heures, des enquêteurs équipés de gants bleus et de gilets fluorescents ont recueilli des indices en s’affairant autour de la carcasse du véhicule qui, en fin de journée, gisait encore là où elle s’est disloquée.Dans la soirée, le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa, le Premier ministre Luis Montenegro et le maire de Lisbonne Carlos Moedas ont assisté à une messe célébrée dans une église du centre de la capitale avant de déposer des fleurs près des lieux de l’accident.Lors d’une allocution télévisée, le chef du gouvernement a promis que les autorités allaient “établir toutes les responsabilités” dans le drame.- Quelle est la cause de la catastrophe? -“Je peux garantir que la sécurité est une priorité absolue de la Carris depuis 152 ans et que nous serons intraitables dans la recherche des causes et des responsabilités de cet accident”, a assuré lors d’une conférence de presse Pedro de Brito Boga, le patron de Carris, gestionnaire des transports de Lisbonne.Plusieurs médias ont rapidement évoqué l’éventuelle rupture d’un câble de sécurité, une hypothèse que le patron de Carris n’a pas confirmée, laissant le soin à l’enquête en cours de le déterminer.Interrogé lui aussi à plusieurs reprises sur les possibles causes de l’accident, le directeur de la police judiciaire a affirmé qu’aucune piste n’était écartée pour le moment.”Rien n’est exclu. Nous ne pourrons prendre position que quand nous serons sûrs. A ce stade, il faut garder l’esprit ouvert”, a déclaré Luis Neves: “Face à l’avalanche de victimes, de faits et d’éléments à recueillir, avec l’implication de plusieurs structures de l’Etat, nous ne pouvons pas parler sur ce thème car cela n’aurait pas de consistance”.Après cet “accident sans précédent”, “la ville a besoin de réponses”, a insisté le maire de Lisbonne, Carlos Moedas.Par souci de prévention, la mairie a suspendu le fonctionnement des trois autres funiculaires de la ville, “pour vérification de leurs conditions de fonctionnement et de leur sécurité”, a précisé Margarida Castro, responsable de la protection civile municipale de la capitale portugaise.Car la question de l’entretien du funiculaire, confié à un sous-traitant par Carris, est aussi sur toutes les lèvres.”La maintenance de cet équipement (…) est externalisée depuis au moins 2007. Actuellement, elle est effectuée dans le cadre d’un contrat conclu le 20 août, entré en vigueur le 31 août”, a précisé M. de Brito Bogas.”Les inspections périodiques se sont déroulées sans aucune faille (…) Le plan de maintenance de cet équipement a été scrupuleusement respecté”, a aussi insisté le patron du gestionnaire des transports lisboètes.

Au moins 8 étrangers sont morts dans le déraillement du funiculaire à Lisbonne

Le déraillement d’un funiculaire à Lisbonne a fait 16 morts, dont au moins 8 étrangers, selon les éléments de l’enquête révélés jeudi par les autorités portugaises, qui ont promis de faire la lumière sur le drame, sans avancer à ce stade d’hypothèse sur ses causes.- Qui sont les victimes? – Le dernier bilan a été établi à 16 morts et cinq blessés graves selon le Premier ministre Luis Montenegro, qui a évoqué “une des plus grandes tragédies humaines” de l’histoire récente du Portugal, après avoir décrété une journée de deuil national.Parmi les personnes mortes dans l’accident, survenu mercredi, se trouvent cinq Portugais, deux Sud-Coréens et un Suisse, a ensuite précisé le parquet. La police judiciaire a de son côté déclaré avoir mené des recherches permettant de conclure “avec un haut degré de probabilité” qu’il y avait aussi parmi ce groupe de victimes décédées deux Canadiens, un Américain, un Allemand et un Ukrainien, portant donc à huit le nombre d’étrangers tués dans la catastrophe.Il reste donc encore à déterminer la nationalité de trois personnes décédées dans l’accident.Certains médias locaux évoquaient la présence d’une famille de touristes allemands parmi les victimes, une hypothèse partiellement confirmée par la police. Selon cette dernière, un homme originaire de ce pays est mort dans l’accident, une Allemande a été grièvement blessée, comme un jeune enfant, plus légèrement touché, de la même nationalité, mais les enquêteurs n’ont pas confirmé un lien de parenté entre eux.Parmi la vingtaine de blessés recensés, les secours avaient aussi dénombré au moins 11 étrangers: deux Allemands, deux Espagnols, une Française, un Italien, un Suisse, un Canadien, un Sud-coréen, un Marocain et un Cap-verdien.- Que s’est-il passé? – D’après le témoignage d’une femme relayé par les médias locaux, l’un des deux wagons jaunes du célèbre ascenseur de la Gloria, qui montent et descendent ce dénivelé de 48 mètres alternativement, en système de contrepoids, a heurté brutalement la station d’arrêt habituelle au pied de la chaussée longue de 265 mètres.Cette femme et d’autres personnes ont alors aperçu l’autre véhicule dévaler la rue pentue à toute allure, avant de dérailler au niveau d’un léger virage et de se fracasser contre un immeuble mercredi vers 18H00 locales (17H00 GMT).Jeudi, la rue du funiculaire était toujours fermée à ses deux extrémités, et pendant plusieurs heures, des enquêteurs équipés de gants bleus et de gilets fluorescents ont recueilli des indices en s’affairant autour de la carcasse du véhicule qui, en fin de journée, gisait encore là où elle s’est disloquée.Dans la soirée, le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa, le Premier ministre Luis Montenegro et le maire de Lisbonne Carlos Moedas ont assisté à une messe célébrée dans une église du centre de la capitale avant de déposer des fleurs près des lieux de l’accident.Lors d’une allocution télévisée, le chef du gouvernement a promis que les autorités allaient “établir toutes les responsabilités” dans le drame.- Quelle est la cause de la catastrophe? -“Je peux garantir que la sécurité est une priorité absolue de la Carris depuis 152 ans et que nous serons intraitables dans la recherche des causes et des responsabilités de cet accident”, a assuré lors d’une conférence de presse Pedro de Brito Boga, le patron de Carris, gestionnaire des transports de Lisbonne.Plusieurs médias ont rapidement évoqué l’éventuelle rupture d’un câble de sécurité, une hypothèse que le patron de Carris n’a pas confirmée, laissant le soin à l’enquête en cours de le déterminer.Interrogé lui aussi à plusieurs reprises sur les possibles causes de l’accident, le directeur de la police judiciaire a affirmé qu’aucune piste n’était écartée pour le moment.”Rien n’est exclu. Nous ne pourrons prendre position que quand nous serons sûrs. A ce stade, il faut garder l’esprit ouvert”, a déclaré Luis Neves: “Face à l’avalanche de victimes, de faits et d’éléments à recueillir, avec l’implication de plusieurs structures de l’Etat, nous ne pouvons pas parler sur ce thème car cela n’aurait pas de consistance”.Après cet “accident sans précédent”, “la ville a besoin de réponses”, a insisté le maire de Lisbonne, Carlos Moedas.Par souci de prévention, la mairie a suspendu le fonctionnement des trois autres funiculaires de la ville, “pour vérification de leurs conditions de fonctionnement et de leur sécurité”, a précisé Margarida Castro, responsable de la protection civile municipale de la capitale portugaise.Car la question de l’entretien du funiculaire, confié à un sous-traitant par Carris, est aussi sur toutes les lèvres.”La maintenance de cet équipement (…) est externalisée depuis au moins 2007. Actuellement, elle est effectuée dans le cadre d’un contrat conclu le 20 août, entré en vigueur le 31 août”, a précisé M. de Brito Bogas.”Les inspections périodiques se sont déroulées sans aucune faille (…) Le plan de maintenance de cet équipement a été scrupuleusement respecté”, a aussi insisté le patron du gestionnaire des transports lisboètes.

A quatre jours de sa chute attendue, Bayrou défend un gouvernement qui ne se “défile” pas

Après avoir reçu le PS, plus que jamais au centre des discussions autour de sa succession, François Bayrou a de nouveau refusé toute concession jeudi soir, défendant un gouvernement qui “pour une fois” ne se “défile” pas face à la nécessité de redresser les finances publiques.”Ce n’est pas l’austérité qu’on plaide, on plaide un ralentissement des dépenses”, sans quoi “la dette continue à augmenter”, a-t-il une nouvelle fois tenté de convaincre au 20H00 de France 2, déclarant ne pas regretter avoir sollicité un vote de confiance au Parlement lundi qui s’annonce pourtant perdu d’avance.”Je suis inquiet de la situation du pays. Je suis inquiet de l’absence de prise de conscience et c’est pourquoi je vais plus loin qu’aucun gouvernement ne va jamais, en disant voilà, nous mettons en jeu la vie même du gouvernement”, a-t-il martelé. Tout en disant vouloir se battre jusqu’à “la dernière minute”, il a semblé esquissé la possibilité de sa sortie, en doutant que “des nominations” puissent avoir lieu dès le lendemain du vote. “Ca arrive à des gouvernements de tomber, et à des gouvernements très bien, vous savez”, a-t-il encore dit. Interrogé sur l’opportunité d’une dissolution, il s’est une nouvelle fois prononcé contre, car elle déboucherait selon lui sur “une assemblée encore plus divisée”. Dans la matinée, le Premier ministre a reçu le PS qui poursuit son offensive pour décrocher Matignon, renouvelant son offre de “discuter” sur la “base de travail” des propositions budgétaires des partis de gauche hors LFI, avec “toutes les forces du front républicain”.Les socialistes ont proposé un effort budgétaire deux fois moindre que les 44 milliards d’euros de François Bayrou. “C’est un projet juste, qui permet de remettre de la couleur dans nos vies”, a plaidé le premier secrétaire Olivier Faure, l’opposant au plan “dépressif” du Premier ministre.Le PS a aussi rappelé son engagement à ne pas recourir à l’article 49.3 de la Constitution, ce qui obligera à trouver des compromis avec a minima le bloc central pour faire passer des textes, et en premier lieu le budget.Mardi, le chef de l’État avait enjoint aux chefs de l’actuelle coalition gouvernementale (Renaissance, MoDem, Horizons, LR) de “travailler avec les socialistes”. Il a de nouveau appelé jeudi les forces politiques à faire preuve de “responsabilité” et à assurer la “stabilité”.Le chef des députés LR Laurent Wauquiez a lui assuré que son groupe ne censurerait a priori “ni un gouvernement PS ni un gouvernement RN” pour éviter “une instabilité catastrophique” après l’échec des gouvernements Barnier et Bayrou en moins d’un an.- “tambouille” -L’eurodéputé Raphaël Glucksmann a souhaité que le nouveau Premier ministre “annonce d’emblée une méthode (…), celle du compromis”. Mais, a-t-il prévenu, il s’agira surtout de “tenir” sur la base de quelques points d’accord jusqu’en 2027.La démarche des socialistes est toutefois accueillie avec méfiance par Stéphane Peu, président du groupe communiste: “Si c’est pour à tout prix créer une stabilité politique en renonçant à tous ses principes, (…) à ce moment-là on n’en sera pas”, a-t-il déclaré aux journées parlementaires du parti au Touquet.Et le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a lui exprimé sur X son dédain: “Heure après heure, se fait un glissement politicien vers une grande coalition de Glucksmann à Wauquiez avec le PS et la macronie. Les insoumis n’ont rien à voir avec cette tambouille”.LFI a donc décliné l’invitation des Ecologistes, qui ont réuni jeudi après-midi les autres représentants de gauche pour préparer l’après Bayrou. “Oui, la gauche et les écologistes se préparent à gouverner”, a déclaré la cheffe écologiste Marine Tondelier.Dans l’immédiat, François Bayrou est presque arrivé au terme de ses rencontres avec les partis politiques. Il doit encore recevoir le parti radical vendredi.Depuis lundi, la gauche, l’extrême droite, la majorité du petit groupe indépendant Liot et quelques députés LR ont promis de ne pas voter la confiance. S’ouvrira ensuite une période d’incertitudes. Emmanuel Macron n’ayant a priori ni l’intention de dissoudre l’Assemblée -comme le réclame le RN- ni de démissionner -comme le voudrait LFI et près de deux tiers des Français, selon un sondage publié jeudi-, il devra nommer un nouveau Premier ministre. Mais de quel bord et dans quel délai?