Le sacre du PSG ravive le débat sur la vente du Parc des Princes

Le PSG va-t-il rester au Parc des Princes? La victoire historique du club parisien en Ligue des champions a braqué les projecteurs sur l’avenir de son stade que la maire Anne Hidalgo refuse de vendre, devenu sujet de débat dans la campagne des municipales.L’absence de l’édile socialiste au match de samedi à Munich, que son entourage a d’abord expliquée par des “raisons d’agenda”, ainsi qu’aux festivités de dimanche dans la capitale, a été très remarquée.”Elle n’était pas invitée à Munich”, a indiqué lundi l’AFP Pierre Rabadan, son adjoint en charge des sports, qui s’est rendu à l’Élysée dimanche pour la représenter.Anne Hidalgo s’est contentée d’une déclaration écrite à l’issue du match samedi soir, saluant la victoire “historique” du PSG.”Les joueurs et les Parisiens méritaient plus qu’un simple communiqué. Il faut savoir à certains moments mettre ses rancunes de côté”, a cinglé dimanche dans Le Parisien Rachida Dati, maire LR du 7e arrondissement et potentielle candidate aux municipales. La ministre de la Culture, elle, a assisté à la finale à Munich.”C’est aberrant” de la part de l’édile, a commenté sur franceinfo Pierre-Yves Bournazel, ex-député Horizons qui vient de se lancer dans la course pour 2026.La maire PS et les dirigeants du Paris Saint-Germain sont en froid depuis plus de deux ans au sujet du sort du Parc des Princes, le stade historique du club parisien, propriété de la ville qui refuse de céder son patrimoine comme le demande le dirigeant qatari Nasser Al-Khelaïfi.”J’espère que la période historique qu’on vit permettra de reprendre les discussions”, a affirmé Pierre Rabadan, selon lequel “la balle est dans le camp du PSG”. “Notre porte est toujours ouverte pour un agrandissement du Parc des Princes. Vendre non mais agrandir, oui !”, a déclaré à l’AFP la maire, qui “souhaite que le PSG continue d’évoluer” au stade mythique de la Porte d’Auteuil.- Dix sites franciliens intéressés -Contacté lundi, le club n’a pas fait de commentaire dans l’immédiat.Le bail emphytéotique (qui expire en 2044) accordé au PSG ne convient plus au club qui dit avoir atteint un plafond pour les hospitalités et la billetterie. Il souhaite acquérir l’enceinte pour augmenter notamment la capacité de l’enceinte de 48.000 à 60.000 places.Un montant de 38 millions d’euros avait été évoqué dans les discussions sur l’agrandissement du Parc “avant qu’elles ne soient rompues par les dirigeants du club”, a rappelé Pierre Rabadan. Un montant jugé “largement insuffisant si le Parc était à vendre”.Face au refus persistant de la municipalité, le dirigeant qatari du PSG a annoncé en février 2024 vouloir quitter la capitale. Dix sites franciliens ont déjà manifesté leur intérêt pour accueillir le futur parc, auquel la présidente LR de région, Valérie Pécresse, a réservé 50 hectares.Selon le club, une annonce est prévue dans les prochaines semaines sur le lieu choisi. Les sites de Poissy (Yvelines) et Massy (Essonne) sont les plus cités.La majorité des élus parisiens s’accordent à vouloir garder le champion d’Europe au Parc des Princes, à l’unisson de ses supporters, en particulier le CUP, principal groupe.- Votation citoyenne ? -“Un déménagement serait un échec pour Paris et les Parisiens”, estime Rachida Dati, la maire LR du 7e arrondissement, selon laquelle “le futur maire de Paris devra trouver un chemin pour rétablir la confiance”.Le sujet s’était déjà invité dans la campagne pour les municipales, les divers candidats y allant de leurs propositions, sans qu’aucun ne se prononce en faveur d’une vente.Le candidat écologiste David Belliard, adjoint à la mairie socialiste en charge de la transformation de l’espace public, a suggéré samedi une “votation citoyenne” pour laisser les Parisiens trancher.L’ex-premier adjoint d’Anne Hidalgo Emmanuel Grégoire, candidat à l’investiture des socialistes, promet pour sa part de “renouer le dialogue en urgence avec le club” s’il devenait maire.Pour son concurrent Rémi Féraud, désigné par l’édile pour prendre sa succession, “il faudra trouver la solution pour que la ville conserve la propriété du Parc des Princes, et pour que le PSG reste au Parc des Princes”.Pierre-Yves Bournazel suggère d’étendre le bail emphytéotique afin de “donner plus de moyens pour investir”.La ville se dit prête à négocier “un bail de longue durée permettant au PSG d’y investir et d’en profiter pendant plusieurs décennies”, de même qu’à “étudier l’évolution des règles d’urbanisme si nécessaire”, selon Pierre Rabadan.

‘My greatest dream’ – Taylor Swift buys back rights to old music

Pop sensation Taylor Swift, who was locked in a feud with record executives since 2019 over ownership of her music, has bought back the rights to her entire back catalog, she said Friday.”All of the music I’ve ever made … now belongs … to me,” she wrote on her website, after years of disputes over her first six albums, a number of which she rerecorded to create copies she owns herself.”To say this is my greatest dream come true is actually being pretty reserved about it,” she wrote in the letter to her devoted followers.”To my fans, you know how important this has been to me — so much so that I meticulously re-recorded and released four of my albums, calling them Taylor’s Version.”Swift bought back the masters to her first six albums from Shamrock Capital, an LA investment firm, for an undisclosed amount.The re-recording power move came in the wake of public sparring with industry mogul Scooter Braun, her one-time manager whose company had purchased her previous label and gained a majority stake in her early work.He later sold Swift’s master rights to the private equity company.- ‘This fight’ -The situation left Swift publicly incensed: “I just feel that artists should own their work,” she said in 2019.”She’s a vocal advocate for artists’ rights,” Ralph Jaccodine, a professor at the Berklee College of Music, told AFP previously.  “She’s built her own brand.”Before her public efforts to regain control of her work, Prince, George Michael, Jay-Z and Kanye West all also fought for control of their masters — one-of-a-kind source material that dictate how songs are reproduced and sold — but none had gone so far as to re-record them completely.The queen of pop, whose recent nearly two-year-long, $2 billion Eras tour shattered records, said that she was “heartened by the conversations this saga has reignited within my industry.”Swift’s lucrative tour which wrapped last year was a showbusiness sensation, and will have helped offset the costs of buying back her catalog.The 149 shows across the world typically clocked in at more than three hours long each.Tour tickets sold for sometimes exorbitant prices and drew in millions of fans, along with many more who didn’t get in and were willing to simply sing along from the parking lot.”Every time a new artist tells me they negotiated to own their master recordings in their record contract because of this fight, I’m reminded of how important it was for all this to happen,” Swift said in her letter.

Le parc d’éoliennes en mer s’étend en Méditerranée

La production d’énergie renouvelable en mer s’accroît en Méditerranée, où deux parcs d’éoliennes flottantes capables de fournir chacun l’électricité nécessaire à une ville de 50.000 habitants seront installés d’ici la fin de l’année, au large des côtes des Pyrénées-Orientales et de l’Aude.Contrairement à celles dont le mât est planté dans le sol marin, et qui représentent la majorité des éoliennes en mer en France, celles flottantes peuvent être installées dans des zones profondes, plus venteuses et plus loin des côtes.En cours d’assemblage à Port-la-Nouvelle (Aude), les trois premières éoliennes pilotes, positionnées avant l’été à 16 km de la station balnéaire du Barcarès, près de Perpignan, atteindront leur production maximale fin 2025. Elles vont aussi permettre d’évaluer l’impact sur l’environnement, avant l’installation de dizaines, voire de centaines d’éoliennes flottantes bien plus puissantes, alors que des écologistes dénoncent une prise en compte insuffisante des risques pour les fonds marins, les poissons et les oiseaux.Marc Hirt, directeur général d’Ocean Winds, la filiale d’Engie en charge de cette ferme pilote, a évoqué lundi à Port-la-Nouvelle, dans l’Aude, où ces trois éoliennes sont en cours d’assemblage, un probable effet “positif” de la nouvelle installation, susceptible de devenir un “récif artificiel” favorable à la vie marine.Il s’est dit “plus prudent pour l’instant” sur les effets sur les oiseaux qui pourraient être blessés ou tués par les pales des éoliennes.- Avertisseurs sonores -La mise en place de haut-parleurs émettant des sons de rapaces afin d’effrayer les oiseaux sont en cours d’essai, mais c’est encore “très expérimental”, a précisé M. Hirt devant la presse.Le préfet d’Occitanie, Pierre-André Durand a quant à lui noté qu’il y aura des retours d’expérience “cinq ans avant la mise en place des parcs commerciaux”, ce qui permettra de profiter des nouvelles connaissances.Pour Serge Briez, dont l’association Les Peuples de la mer observe et répertorie depuis quatre ans les plus de 120 espèces animales susceptibles d’être affectées par les éoliennes (dauphins, thons, flamants roses, fous de Bassan…), ce délai est insuffisant.”Cinq ans avant, l’ingénierie du projet est déjà en route”, il est trop tard pour que les résultats des expérimentations puissent avoir une véritable influence sur la conception des futures éoliennes commerciales, affirme-t-il à l’AFP.D’autre part, l'”effet récif” développera des espèces côtières pas forcément nécessaires à cet endroit-là et les bruits de rapaces “ont déjà été essayés et ça ne marche pas”, ajoute-t-il, rappelant qu’en avril, la justice a ordonné l’arrêt de deux parcs éoliens terrestres responsables de la mort d’oiseaux protégés dans l’Hérault, une première en France.Bruno Ladsous, du collectif TNE, qui dit regrouper plusieurs dizaines d’associations écologistes, souligne “ne pas être contre les éoliennes flottantes” à certaines conditions: “éloignement significatif des côtes” et “respect des couloirs migratoires” des oiseaux, “des fonds marins” et de la faune marine. “Mais ces conditions n’ont jamais été respectées”, ajoute-t-il aussitôt.- Vents réguliers -Plusieurs personnalités présentes lundi à Port-la-Nouvelle, dont la présidente de la région Occitanie, Carole Delga, ou la directrice générale adjointe d’Engie Claire Waysand, ont rappelé la régularité remarquable des vents marins méditerranéens, un point favorable au déploiement de l’éolien dans cette zone.Outre la première ferme pilote, au large du Barcarès (Pyrénées-Orientales), une autre de trois éoliennes doit être déployée à l’automne au large de Port-la-Nouvelle, près de Narbonne, dans l’Aude, s’ajoutant à celle du Golfe de Fos (Bouches-du-Rhône, à une cinquantaine de km de Marseille) qui est déjà en service.Deux parcs commerciaux situés plus loin des côtes (entre 25 et 30 km, contre 16 ou 18 km pour les fermes pilotes) sont déjà prévus pour une mise en service à partir de 2031 au large de l’Occitanie, pour une production totale de 750 MW, équivalente à la consommation d’un million d’habitants.Cependant, le développement de l’éolien en mer “posé”, dont la technologie est mieux maîtrisée, a été plus rapide que celui du flottant.Ainsi, trois parcs éoliens offshore “posés” commerciaux sont déjà en service en France, à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) et Fécamp (Seine-Maritime).

Le parc d’éoliennes en mer s’étend en Méditerranée

La production d’énergie renouvelable en mer s’accroît en Méditerranée, où deux parcs d’éoliennes flottantes capables de fournir chacun l’électricité nécessaire à une ville de 50.000 habitants seront installés d’ici la fin de l’année, au large des côtes des Pyrénées-Orientales et de l’Aude.Contrairement à celles dont le mât est planté dans le sol marin, et qui représentent la majorité des éoliennes en mer en France, celles flottantes peuvent être installées dans des zones profondes, plus venteuses et plus loin des côtes.En cours d’assemblage à Port-la-Nouvelle (Aude), les trois premières éoliennes pilotes, positionnées avant l’été à 16 km de la station balnéaire du Barcarès, près de Perpignan, atteindront leur production maximale fin 2025. Elles vont aussi permettre d’évaluer l’impact sur l’environnement, avant l’installation de dizaines, voire de centaines d’éoliennes flottantes bien plus puissantes, alors que des écologistes dénoncent une prise en compte insuffisante des risques pour les fonds marins, les poissons et les oiseaux.Marc Hirt, directeur général d’Ocean Winds, la filiale d’Engie en charge de cette ferme pilote, a évoqué lundi à Port-la-Nouvelle, dans l’Aude, où ces trois éoliennes sont en cours d’assemblage, un probable effet “positif” de la nouvelle installation, susceptible de devenir un “récif artificiel” favorable à la vie marine.Il s’est dit “plus prudent pour l’instant” sur les effets sur les oiseaux qui pourraient être blessés ou tués par les pales des éoliennes.- Avertisseurs sonores -La mise en place de haut-parleurs émettant des sons de rapaces afin d’effrayer les oiseaux sont en cours d’essai, mais c’est encore “très expérimental”, a précisé M. Hirt devant la presse.Le préfet d’Occitanie, Pierre-André Durand a quant à lui noté qu’il y aura des retours d’expérience “cinq ans avant la mise en place des parcs commerciaux”, ce qui permettra de profiter des nouvelles connaissances.Pour Serge Briez, dont l’association Les Peuples de la mer observe et répertorie depuis quatre ans les plus de 120 espèces animales susceptibles d’être affectées par les éoliennes (dauphins, thons, flamants roses, fous de Bassan…), ce délai est insuffisant.”Cinq ans avant, l’ingénierie du projet est déjà en route”, il est trop tard pour que les résultats des expérimentations puissent avoir une véritable influence sur la conception des futures éoliennes commerciales, affirme-t-il à l’AFP.D’autre part, l'”effet récif” développera des espèces côtières pas forcément nécessaires à cet endroit-là et les bruits de rapaces “ont déjà été essayés et ça ne marche pas”, ajoute-t-il, rappelant qu’en avril, la justice a ordonné l’arrêt de deux parcs éoliens terrestres responsables de la mort d’oiseaux protégés dans l’Hérault, une première en France.Bruno Ladsous, du collectif TNE, qui dit regrouper plusieurs dizaines d’associations écologistes, souligne “ne pas être contre les éoliennes flottantes” à certaines conditions: “éloignement significatif des côtes” et “respect des couloirs migratoires” des oiseaux, “des fonds marins” et de la faune marine. “Mais ces conditions n’ont jamais été respectées”, ajoute-t-il aussitôt.- Vents réguliers -Plusieurs personnalités présentes lundi à Port-la-Nouvelle, dont la présidente de la région Occitanie, Carole Delga, ou la directrice générale adjointe d’Engie Claire Waysand, ont rappelé la régularité remarquable des vents marins méditerranéens, un point favorable au déploiement de l’éolien dans cette zone.Outre la première ferme pilote, au large du Barcarès (Pyrénées-Orientales), une autre de trois éoliennes doit être déployée à l’automne au large de Port-la-Nouvelle, près de Narbonne, dans l’Aude, s’ajoutant à celle du Golfe de Fos (Bouches-du-Rhône, à une cinquantaine de km de Marseille) qui est déjà en service.Deux parcs commerciaux situés plus loin des côtes (entre 25 et 30 km, contre 16 ou 18 km pour les fermes pilotes) sont déjà prévus pour une mise en service à partir de 2031 au large de l’Occitanie, pour une production totale de 750 MW, équivalente à la consommation d’un million d’habitants.Cependant, le développement de l’éolien en mer “posé”, dont la technologie est mieux maîtrisée, a été plus rapide que celui du flottant.Ainsi, trois parcs éoliens offshore “posés” commerciaux sont déjà en service en France, à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) et Fécamp (Seine-Maritime).

La Bourse de Paris termine sans entrain

La Bourse de Paris a terminé sans élan lundi, sur fond de regain des tensions commerciales entre les États-Unis et leurs partenaires.Le CAC 40 a perdu 0,19% à 7.737,20 points, en recul de 14,69 points. Vendredi, pour sa dernière séance du mois de mai, le CAC 40 avait lâché 0,36%.”Les tensions commerciales sont revenues au cÅ“ur des préoccupations”, relève Sophie Chauvellier, gérante à Dorval AM, interrogée par l’AFP.”L’imprévisibilité persistante du président américain pousse de nombreux investisseurs à rester sur la touche, en position d’observation”, abonde Jochen Stanzl, de CMC Market.Vendredi, le président américain Donald Trump a annoncé que les droits de douane sur l’acier et l’aluminium passeraient de 25% à 50% dès mercredi.Particulièrement exposée, l’Union européenne a prévenu que des “contre-mesures” européennes “prendraient automatiquement effet le 14 juillet, voire plus tôt si les circonstances l’exigeaient”, a indiqué une porte-parole.Donald Trump a aussi ravivé les tensions commerciales avec la Chine en l’accusant de ne pas respecter les termes de l’accord de détente négocié le 12 mai entre les deux pays à Genève, ce que Pékin a réfuté lundi.Selon le Wall Street Journal, le problème viendrait de la lenteur avec laquelle la Chine a accordé de nouvelles licences d’exportation de terres rares et d’autres éléments nécessaires aux semi-conducteurs et composants automobiles.”Tout laisse donc présager un été politiquement tendu sur les marchés financiers”, relève Andreas Lipkow, analyste indépendant.Les constructeurs automobiles ont souffert: Stellantis a perdu 4,78% à 8,53 euros et Renault 3,70% à 43,70 euros.Les équipementiers Valeo (-3,41% à 8,94 euros), Forvia (-1,21% à 8,18 euros) et OPMobility (-1,21% à 10,64 euros) ont aussi reculé.La biotech française Transgene a bondi de 46,13% à 0,98 euro sur la Bourse de Paris, après avoir présenté lundi des résultats concluants dans un essai clinique de phase 1 pour son vaccin contre le cancer de la tête et du cou. Le géant pharmaceutique français Sanofi (-1,84% à 85,91 euros) a annoncé lundi acquérir la biotech Blueprint, une société spécialisée dans la mastocytose systémique, une maladie immunologique rare. Pour cette acquisition, Sanofi versera 129 dollars par action, soit une valeur d’environ 9,1 milliards de dollars.