Trump heads for historic second UK state visit

President Donald Trump will get the red carpet treatment this week on an unprecedented second UK state visit, as Britain counts on royal pomp and circumstance to woo the unpredictable US leader.From a flyby and carriage ride with King Charles III to a grand state banquet at historic Windsor Castle, Britain is pulling out all the stops to flatter Trump, who has long been fascinated with the monarchy.The aim is to keep Prime Minister Keir Starmer on Trump’s good side when they meet at the British leader’s country residence for talks centered on trade, tariffs and the Ukraine war.Starmer has unapologetically courted Trump since his return to power, even hand-delivering a letter from the king in the Oval Office in February, inviting him to be the first US president to receive two state visits.”President Trump is looking forward to his historic second state visit to the United Kingdom,” a senior US official told reporters including AFP on Monday.The official added that when Starmer visited, “the prime minister called this visit truly historic and unprecedented — which it is.”US officials said Trump and Starmer would also sign deals on tech worth at least $10 billion, while Trump’s delegation will feature tech leaders reportedly including the CEOs of Nvidia and Open AI.Trump will be kept far away from crowds and protesters, with all the action taking place outside London, where a large demonstration against the 79-year-old Republican is set to take place.- Royal glitz -The opulent state visit was designed to play into Trump’s well-documented love of the British royals — his mother was Scottish — as well as his fondness for pageantry.Trump has often raved about his previous state visit during his first term in 2019, when he met Queen Elizabeth II.But with Trump upending the world and US alliances as never before, this time around is even more crucial for Britain, which has long cherished its so-called special relationship with Washington.Heir to the throne Prince William and Princess Catherine will start the visit on a glitzy high, welcoming Trump and his wife Melania to Windsor on Wednesday.King Charles — who is undergoing treatment for cancer — and Queen Camilla will then treat the Trumps to a royal carriage procession, a Beating Retreat ceremony and a military jet flyover during the day, capped by a state banquet in the evening.Trump will also make a private visit to the grave of the late queen, who died in September 2022.Politics takes over on Thursday as Starmer hosts Trump at his Chequers country house and seeks to capitalize on Britain being one of the first countries to secure a US trade deal and avoid the worst of Trump’s tariffs.While tech and trade will be key topics, so will Ukraine. Trump is likely to stress his call for Britain and other NATO nations to slap up to 100 percent tariffs on China to get it to end its support for Russia’s war, US officials said.- Melania and Catherine -First Lady Melania Trump, who is making a rare public appearance, will meanwhile have her own program on Thursday. She will tour the Queen Mary Dolls’ House at Windsor with Camilla and take part in a scouting event with Catherine, who has returned to the spotlight in recent months after a battle with cancer. Despite the pomp, tensions will be lurking in the background.The White House said Trump would raise “how important it is for the Prime Minister to protect free speech in the UK” — a core topic which Trump’s former ally Elon Musk raised in a speech to a far-right rally in Britain over the weekend. Another awkward point is the Jeffrey Epstein scandal, which is dogging Trump at home. Starmer was forced last week to fire Peter Mandelson, the British ambassador to Washington, over his friendship with the disgraced sex offender.

Au Bélarus, des exercices militaires avec la Russie aux portes de l’Otan

Des bruits d’explosion, des gerbes de feu et le rugissement d’avions de combat: quelques hommes, dont deux représentants militaires américains, observent à la jumelle les manoeuvres de troupes russes et bélarusses.Ces exercices baptisés “Zapad-2025”, prévus pour durer jusqu’à mardi, ont été lancés vendredi, quelques jours après l’intrusion sans précédent d’une vingtaine de drones russes sur le territoire polonais, condamnée par l’Union européenne. Dimanche, la Roumanie a à son tour dénoncé l’intrusion d’un drone russe.Si les pays appartenant au flanc oriental de l’Otan ont fait part de leurs vives préoccupations concernant les intentions de Moscou, la Russie et son allié, le Bélarus, où se déroulent la plupart des manoeuvres, jugent ces réactions exagérées.L’objectif revendiqué de ces exercices, qui se déroulent habituellement tous les quatre ans, consiste à simuler une invasion de leur territoire par un “ennemi”.”On a entendu beaucoup de choses (…), qu’on était en train de menacer l’Otan, qu’on allait envahir les Etats baltes… Bref, une série d’absurdités”, a commenté lundi le ministre bélarusse de la Défense Viktor Khrenine, en supervisant les opérations à la base de Borissov, à l’est de la capitale Minsk.La Pologne, la Lettonie et la Lituanie – trois pays bordant le Bélarus – ont néanmoins renforcé leurs mesures de sécurité, en fermant notamment leurs frontières et en organisant des exercices militaires rivaux.Fait rare, le Bélarus a invité lundi des dizaines de journalistes étrangers et d’équipes de télévision à assister à quelques opérations.- “Meilleures places” -Des représentants américains étaient également présents, recevant un accueil d’invités d’honneur, un nouveau signe de conciliation entre Washington et Minsk.Le ministère bélarusse de la Défense a publié lundi une vidéo montrant Viktor Khrenine serrant la main à l’attaché militaire américain Bryan Shoupe, accompagné d’un autre homme et tous deux en uniforme, et échangeant quelques paroles avec lui en russe.”Merci pour l’invitation”, a déclaré le représentant américain dans cette vidéo.”Les meilleures places pour observer seront mises à votre disposition (…) Nous vous montrerons tout ce qui vous intéresse”, lui a répondu le ministre bélarusse.Selon Minsk, des représentants d’une vingtaine de pays assistent aux manoeuvres, dont la Hongrie et la Turquie, membres de l’Otan.Depuis leur plateforme d’observation, les spectateurs ont notamment assisté aux manoeuvres de véhicules dans une rivière, suivis depuis les airs par un hélicoptère. Dans un bunker, de jeunes conscrits chargeaient des obus dans un canon.Les journalistes n’ont pas été invités aux exercices se déroulant en mer de Barents et dans la Baltique, ni aux exercices terrestres dans la région bélarusse de Grodno, à la frontière avec la Pologne et la Lituanie.Selon Minsk, 7.000 soldats participent à l’édition “Zapad-2025”, dont seulement 1.000 envoyés par la Russie, qui a massivement déployé ses troupes en Ukraine depuis février 2022. Les exercices militaires conjoints de 2021 avaient mobilisé quelque 200.000 soldats.Le ministre bélarusse de la Défense a justifié la baisse du nombre de soldats déployés par la volonté de Minsk de “réduire les tensions” avec ses voisins. “Nous n’avons rien à cacher”, a-t-il déclaré, ajoutant: “Nous nous préparons seulement à défendre notre pays”. 

Drapeaux palestiniens sur les mairies: critiqué par Retailleau, Faure reçoit le soutien de Mélenchon

Afficher le drapeau palestinien sur les mairies le jour de la reconnaissance de la Palestine par la France le 22 septembre: l’idée poussée par le patron du PS Olivier Faure a suscité l’indignation à droite du champ politique et dans la communauté juive. Tout a commencé par un tweet du premier secrétaire du Parti socialiste dimanche en fin d’après-midi.”Le 22 septembre, quand la France reconnaîtra enfin l’État palestinien, faisons flotter le drapeau palestinien sur nos mairies”, a-t-il écrit sur X en publiant une capture d’écran d’un article faisant état de “l’admiration” du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez pour les manifestations propalestiniennes qui avaient perturbé la Vuelta.Une “surenchère démagogique et clientéliste” pour le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Yonathan Arfi.”Je n’ai pas souvenir que vous ayez demandé aux mairies d’afficher les portraits des otages retenus à Gaza. Ni les drapeaux du Sud Soudan ou du Kosovo quand la France les a reconnus”, a-t-il ajouté.Emmanuel Macron co-présidera avec le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane, le 22 septembre au siège de l’ONU à New York, une conférence sur la “solution à deux Etats” au cours de laquelle Paris doit formaliser, de même que plusieurs autres pays, sa reconnaissance de l’Etat palestinien.Cette date correspond aussi cette année à Roch Hachana, le Nouvel an juif.Alors qu’un internaute, l’ancien porte-parole de l’armée israélienne Julien Bahloul, le lui faisait remarquer, le patron du PS a répondu: “Tant que vous penserez que vous ne pouvez fêter le nouvel an juif et l’an 1 d’un État palestinien, vous ne sèmerez que la haine, le désespoir et la mort”.”Croire qu’on doit choisir entre fêter Roch Hachana et espérer un État palestinien, c’est confondre calendrier religieux et conflit géopolitique”, a affirmé de son côté le grand rabbin de France Haïm Korsia.C’est sur un aspect plus juridique que le ministre de l’Intérieur démissionnaire et patron des LR, Bruno Retailleau, est intervenu. – Mélenchon, un soutien “radioactif”? -“La justice administrative a ordonné récemment, et à plusieurs reprises, le retrait de drapeaux palestiniens du fronton de mairies, au motif qu’ils portaient gravement atteinte au principe de neutralité des services publics”, a-t-il déclaré.”Il y a suffisamment de sujets de division dans le pays pour ne pas importer le conflit du Proche-Orient”, a-t-il également tancé.Ces derniers mois, des tribunaux avaient notamment ordonné aux mairies de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), Mitry-Mory (Seine-et-Marne) ou Besançon de retirer des drapeaux palestiniens hissés sur ou devant leur hôtel de ville.Les échanges n’ont pas échappé au leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, dont la formation s’est fait le fer de lance du soutien de la cause palestinienne au sein de la classe politique française. Et qui accuse régulièrement les socialistes de timidité à ce sujet.”Olivier Faure, résistez aux provocations. Il ne faut JAMAIS mélanger la religion avec la politique”, a-t-il réagi sur X.”Courage ! Vous allez découvrir quel niveau d’insultes et de violences nous sommes soumis depuis deux ans”, a-t-il ajouté, dans un message teinté d’ironie.Fin août, lors d’une conférence devant ses troupes à Paris, Jean-Luc Mélenchon avait lancé à destination d’Olivier Faure: “Tu feras comme d’habitude mon grand, tu vas attendre six, sept, huit mois pour dire la même chose que moi après m’avoir injurié pendant six ou sept mois”.Pas de quoi rassurer les socialistes. “Le soutien de LFI paraît radioactif sur tous les sujets maintenant”, souffle un proche du patron du PS.”On ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre”, dit de son côté un cadre Insoumis. “Faure se réveille deux ans après le début du génocide et il veut rattraper ses absences. Mais en général quand on fait ça on perd sur les deux tableaux”.Pendant le week-end, Olivier Faure s’était fait huer par des militants à la Fête de l’Humanité pour avoir reproché aux Insoumis de ne pas avoir “compris qu’il y avait un acte terroriste perpétré par le Hamas”, lors des attaques du 7 octobre 2023 en Israël.

Athlétisme: et Armand Duplantis s’envola vers de nouveaux cieux à 6,30 m

Un peu plus encore dans la stratosphère et dans l’histoire du sport, Armand Duplantis a franchi la barre des 6,30 mètres à la perche, améliorant pour la 14e fois le record du monde, lundi en finale des Mondiaux à Tokyo.Jusqu’où s’arrêtera le génie suédois ? Jamais l’expression britannique imagée “Sky is the limit”, qu’on pourrait traduire par “sans limite si ce n’est le ciel” aura été aussi appropriée à un sportif dont la spécialité est de s’élever dans les airs. Et de se prendre à imaginer l’envolée au-delà des 6,40 m et rêver même aux 6,50 m.Le fait est qu’en cinq ans à peine, “Mondo” a habitué le monde à ses exploits centimètre par centimètre, quelle que soit la scène, Jeux olympiques, meetings, Championnats du monde, en plein air, en salle… Et qu’on ne s’en lasse pas.”Il faut admirer, savourer. C’est exceptionnel de vivre ça. Il a cassé la barrière des 6,20 m maintenant celle des 6,30 m. Faut savourer. C’est le plus grand athlète toutes disciplines confondues. Y en a pas un qui lui arrive à la cheville. Il repousse les limites”, a témoigné son pote Renaud Lavillenie, pas rancunier d’avoir vu le prodige effacer ses 6,16 m des tablettes un soir de février 2020.La moiteur de Tokyo n’a pas freiné son élan. Mais il devait d’abord expédier les affaires courantes et s’assurer du titre, son troisième mondial. Ce qu’il a fait en étant le seul à franchir 6,15 m, avant une tentative en coup de poker ratée à 6,20 m du Grec Emmanouil Karalis, beau deuxième qui franchit pour la 12e fois cette saison six mètres ou plus.- “C’était sûr” -Une fois le stade national de Tokyo rien qu’à lui, Duplantis a réclamé les applaudissements du public dans une enceinte qui sonnait si creux il y a quatre ans lors de son premier sacre olympique, en pleine pandémie de Covid-19.Premier essai, manqué de peu. Le deuxième aussi.Très concentré, les yeux fermés, il s’assoit sur son banc à côté de son ami Karalis, qui lui souffle de l’air avec un ventilateur portatif pour lui donner des ailes.Et vient enfin la liesse à la troisième tentative, comme au Stade de France (6,25 m) aux derniers JO, où il conjura le souvenir “apocalyptique”, selon ses propres mots, de son sacre olympique sans spectateur avec qui célébrer trois ans plus tôt.”Je pense que je le méritais aussi, un peu, car je sentais que j’étais vraiment proche lors des Jeux olympiques ici. Ce qui a fait la différence, c’était d’avoir les spectateurs et toute l’énergie du public, car c’est l’un des meilleurs stades, une des meilleures ambiances, une des meilleures expériences que j’aie connus”, a lancé le Suédois dans la nuit.Le perchiste exulte, enlace ses camarades du podium, le médaillé d’argent du soir Karalis (6,00 m) et de bronze de l’Australien Kurtis Marschall (5,95 m).”Je pense qu’il voulait le faire ici et on pouvait le voir dans ses yeux, il allait franchir la barre, c’était sûr”, a raconté ce dernier en zone mixte.Duplantis a salué ensuite chaque côté du stade tokyoïte, avant d’embrasser sa fiancée Desiré Inglander, au son de “Gimme Gimme Gimme” du groupe Abba, toutes basses hurlantes.- L’exploit de Kambundji -Le concours de perche, remarquable de densité avec sept perchistes à 5,90 m ou plus, n’a pas manqué d’images fortes, notamment l’émotion de Sam Kendricks, au pied du mur après deux sauts manqués, avant de franchir 5,95 m et de courir, emporté par une joie enfantine, comme s’il avait lui aussi battu le record, avant d’essuyer quelques larmes, félicité par le vétéran Renaud Lavillenie.En ce jour férié au Japon censé célébrer les personnes âgées, le Français de 38 ans, a tenté un coup de baroudeur de la perche et fait l’impasse sur plusieurs barres, comptant sur un exploit de sa part et sur les erreurs de ses adversaires. Mais il a finalement dû se contenter d’une barre à 5,75 m, restant jusqu’au bout de la soirée pour féliciter son héritier.Le reste de la nuit a été marqué par deux scénarios fous: sur 3.000 m steeple, le double champion du monde et double champion olympique en titre Soufiane El-Bakkali s’est fait doubler dans les derniers mètres par le surprenant Néo-Zélandais Geordie Beamish, auteur d’une impressionnante dernière ligne droite (8:33.88).Juste après, la favorite du 100 m haies Masai Russell est elle passée à côté de sa course (4e), remportée par la Suissesse Ditaji Kambundji (12.24), seulement 13e meilleure performeuse de l’été avant dimanche.Au marteau, la Canadienne Camryn Rogers, championne olympique à Paris, a aisément conservé son titre mondial grâce à un jet à 80,51 m.

Trump blasts governor for backing Mamdani in New York race

Donald Trump criticized New York’s Democratic governor Monday for endorsing New York City mayoral candidate Zohran Mamdani, whom he branded a “Liddle’ communist” in a social media post.Mamdani, a 33-year-old New York state assemblyman and self-declared socialist, rocked American politics and the Democratic Party establishment in June by winning the party’s mayoral primary.He remains the front-runner in polls ahead of the November 4 election to decide who will be the next mayor of America’s most populous city.”Governor Kathy Hochul of New York has Endorsed the ‘Liddle’ Communist,” the US president wrote.”This is a rather shocking development, and a very bad one for New York City. How can such a thing happen? Washington will be watching this situation very closely.”Mamdani has campaigned on a platform of narrowing the wealth gap between rich and poor New Yorkers and providing affordable housing to low-income residents.On Sunday, Hochul gave her backing to Mamdani over Andrew Cuomo, the longtime former governor and member of one of New York’s most politically influential families. Mayor Eric Adams, the incumbent, is running as an independent.         “Affordability has long been my top priority as governor, and it is the No. 1 concern I share with Mr. Mamdani,” Hochul said in issuing her endorsement.”As governor, I’ve taken actions to realize this goal, including lowering middle-class income taxes and making school meals free for all students. But there is more work ahead of us.”She also took a shot at the president.”And in light of the abhorrent and destructive policies coming out of Washington every day, I needed to know the next mayor will not be someone who would surrender one inch to President Trump,” she said.

Une aristocrate britannique et son compagnon emprisonnés pour la mort de leur bébé

Une aristocrate britannique, issue d’une famille proche de la famille royale, et son compagnon ont été condamnés lundi à 14 et 18 ans de détention pour la mort de leur bébé survenue au cours d’une cavale de plusieurs semaines.Cette affaire hors norme, qui a débuté par la fuite du couple début 2023 pour se cacher de la police et des services sociaux, a passionné les Britanniques et nécessité deux procès après l’échec d’un premier jury à se prononcer.En prononçant la peine de Constance Marten, 38 ans, et Mark Gordon, 51 ans, le juge a insisté sur leur “conduite négligente” et leur “mépris flagrant” pour les risques qu’ils faisaient courir à la petite Victoria, qui dormait avec eux sous une tente en plein hiver.Après le retrait de quatre de leurs enfants par les services sociaux, inquiets de leur capacité à s’en occuper, Constance Marten et Mark Gordon avaient tout fait pour garder avec eux le nourrisson, né fin décembre hors de toute structure médicale. Mais la police s’était lancée à leurs trousses après la découverte de leur voiture en feu dans le nord de l’Angleterre en janvier 2023.Le couple a finalement été arrêté fin février à Brighton, dans le sud de l’Angleterre, après près de deux mois à se déplacer en taxis, à dormir dans des hôtels ou dans une tente, et à tout payer en liquide.Le corps du nourrisson a été retrouvé quelques jours plus tard dans un sac de supermarché dans un hangar.Leur premier procès en 2024 s’était achevé sur une absence de verdict au sujet de leur responsabilité dans la mort de la petite Victoria. Ils avaient en revanche été condamnés pour cruauté infantile et pour avoir dissimulé la naissance de l’enfant.Lors du second procès, ils ont finalement été reconnus coupables d’homicide involontaire. Mark Gordon s’est vu condamné à une peine de 14 ans de prison rallongée de quatre ans supplémentaires en raison de sa “dangerosité”.  L’autopsie n’a pas permis de déterminer la cause de la mort du bébé, et le juge a décidé de condamner le couple, qui a toujours défendu la thèse de l'”accident tragique”, sur la base d’un décès par “hypothermie” dans le froid glacial.Jusqu’au bout, Constance Marten et Mark Gordon sont restés solidaires, évoquant leur “méfiance” vis-à-vis des autorités et perturbant à plusieurs reprises le déroulement des audiences. Plusieurs fois, ils ont refusé de se rendre au tribunal, ont épuisé chacun un certain nombre d’avocats, et Mark Gordon avait finalement décidé d’assurer seul sa défense.Encore lundi, le juge a dû interrompre les plaidoiries pour rappeler à l’ordre le couple, qui se faisait passer des mots dans le box.- Page d’Elizabeth II -L’intérêt des Britanniques pour cette affaire tient sans nul doute beaucoup au parcours de Constance Marten, que tout oppose à celui de Mark Gordon, fils d’une infirmière originaire des Caraïbes et qui a passé 20 ans en prison aux Etats-Unis pour un viol qu’il a commis à 14 ans.Constance, elle, est l’héritière d’une riche famille aristocrate. Son père, Napier Marten, a été page d’Elizabeth II, avant d’abandonner sa fortune et de partir vivre en Australie. Et la mère de la reine était la marraine de sa grand-mère paternelle.Éduquée dans des écoles privées, puis étudiante en arabe et en philosophie, Constance Marten a travaillé un temps pour la chaîne Al Jazeera, avant de se tourner vers une carrière d’actrice.En 2014, elle rencontre Mark Gordon dans une boutique à Londres et le couple se marie deux ans plus tard au Pérou, une union non reconnue au Royaume-Uni.Durant les deux procès, elle a raconté les relations difficiles qu’elle entretenait avec sa famille, qui l’ont conduite à rompre tout lien dans les années 2010.”Ils avaient honte du fait que j’ai eu des enfants avec Mark, qu’ils ne soient pas issus de la haute société”, a-t-elle dit.Elle les a accusés de lui avoir coupé les vivres, alors qu’elle était enceinte de son premier enfant, mais l’enquête a montré qu’elle a ensuite perçu des versements mensuels d’un trust hérité de sa grand-mère.Selon son avocat Tom Godfrey, Constance Marten ressent “tristesse et remords” pour la mort de Victoria.Durant le premier procès, sa mère et son frère ont régulièrement assisté aux audiences, sans que Constance Marten ne leur jette un regard. Cette dernière a déjà demandé à faire appel de sa condamnation.

Stocks push higher ahead of expected US rate cut

Stock markets mostly rose Monday as traders geared up for an expected interest rate cut by the US Federal Reserve this week.Sentiment was also boosted by news that the United States and China have reached a framework deal over their TikTok dispute, which the US side said will be finalised by President Donald Trump and Chinese leader Xi Jinping on Friday.Wall Street stocks pushed to fresh records while Europe’s main markets ended mostly higher.Equities have enjoyed a strong run-up over recent weeks as a string of data on jobs and inflation are seen as having provided the US central bank with enough leeway to resume its rate reductions.Wednesday’s policy decision follows figures showing the labour market continuing to soften, while prices have not spiked as much as feared in the wake of Trump’s tariff war.The Fed is expected to lower borrowing costs by 25 basis points, although some observers predict it could go to 50 points.”Overall, today’s price action suggests that there is optimism across financial markets,” said Kathleen Brooks, research director at XTB trading platform.”Stocks look to be rallying into this Fed meeting, as hopes remain high that the Fed will burnish their dovish credentials and signal multiple rate cuts in the coming months on Wednesday,” she added.The dollar slid against its major rivals and City Index and FOREX.com analyst Fawad Razaqzada said traders will be listening for dovish phrases from the Fed like inflation being “well anchored” or the labour market “cooling more than expected”, signalling more cuts ahead. “That sort of language would be music to the ears of dollar bears, and it wouldn’t take much to send the greenback tumbling,” he said.The central banks of Canada, Britain and Japan are also due to meet this week.Prospects for defusing trade tensions between the world’s top two economies improved as US Treasury Secretary Scott Bessent said Monday that a “framework” for a deal to settle their dispute over TikTok had been reached with China that will see the social platform pass to US-controlled ownership.He was speaking after a second day of talks with Chinese officials in Madrid that included discussions on the US-China trade dispute.Trump said the talks were going “VERY WELL” in a Truth Social post, adding that he would speak to Xi on Friday.Trade tensions between Beijing and Washington escalated sharply earlier this year, with tit-for-tat tariffs reaching triple digits and snarling supply chains.Both governments later agreed to lower their punitive tariffs, with the United States imposing 30-percent duties on imports of Chinese goods and China hitting US products with a 10-percent levy, but the temporary truce expires in November.Asia equities fluctuated, Shanghai edging down after data showed further weakness in China’s economy, with growth in retail sales and industrial production much slower than forecast.Shares in Tesla jumped 6.5 percent after regulatory filings showed CEO Elon Musk bought about $1 billion worth of shares in the electric car manufacturer.- Key figures at around 1530 GMT -New York – Dow: FLAT at 45,822.26 pointsNew York – S&P 500: UP 0.4 percent at 6,612.75New York – Nasdaq Composite: UP 0.8 percent at 22,318.15London – FTSE 100: DOWN less than 0.1 percent at 9,277.03 (close)Paris – CAC 40: UP 0.9 percent at 7,896.93 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.2 percent at 23,748.86 (close)Tokyo – Nikkei 225: Closed for a holidayHong Kong – Hang Seng Index: UP 0.2 percent at 26,446.56 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.3 percent at 3,860.50 (close)Euro/dollar: UP at $1.1766 from $1.1731 on FridayPound/dollar: UP at $1.3598 from $1.3560Dollar/yen: DOWN at 147.33 yen from 147.67 yenEuro/pound: DOWN at 86.51 pence from 86.52 penceWest Texas Intermediate: UP 0.9 percent at $63.25 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.7 percent at $67.43 per barrelburs-rl/rlp

L’ADN retrouvé sur la scène du meurtre de Charlie Kirk est celui du suspect, annonce le FBI

Des traces d’ADN prélevées sur deux objets retrouvés près du lieu de l’assassinat de l’influenceur conservateur Charlie Kirk correspondent à l’ADN du suspect détenu par les autorités, a annoncé lundi le directeur du FBI Kash Patel.Cinq jours après ce drame qui a frappé l’Amérique et souligné ses fractures politiques, l’enquête se resserre autour de Tyler Robinson, l’homme de 22 ans arrêté jeudi soir et qui ne coopère pas avec les enquêteurs.De nombreuses pièces à conviction ont été collectées par la police, “dont un tournevis, qui a été retrouvé sur le toit” du campus universitaire de l’Utah (ouest), d’où le tireur était positionné.Une serviette “enroulée autour” du fusil à lunette a aussi été retrouvée sur les lieux, a déclaré lundi sur Fox News le patron du FBI, la police fédérale en charge de l’enquête.”Je peux annoncer aujourd’hui que les traces d’ADN de la serviette enroulée autour de l’arme à feu et l’ADN sur le tournevis correspondent avec le suspect actuellement détenu”, a déclaré Kash Patel.Critiqué pour son action depuis le début de l’affaire, le chef du FBI mentionne aussi un mot laissé par le suspect avant de passer à l’acte.”Le suspect a écrit, en gros, +j’ai l’opportunité d’éliminer Charlie Kirk, et je vais m’en saisir+”, a-t-il dit, ajoutant que le FBI avait des “preuves” de cette note, détruite depuis.Si Tyler Robinson avait “une idéologie de gauche”, selon le gouverneur de l’Utah, aucun mobile précis n’a été avancé pour cet assassinat.Le meurtrier présumé, un élève brillant au lycée, élevé dans la foi mormone par des parents républicains, doit être formellement inculpé mardi.L’assassinat de Charlie Kirk, un des jeunes influenceurs les plus populaires de la droite américaine, marque un regain de la violence politique aux Etats-Unis.Donald Trump, proche de l’influenceur, a confirmé qu’il assisterait dimanche à une cérémonie d’hommage organisée en Arizona dans un stade de plus de 63.000 places.