L’écrivain Boualem Sansal a entamé une grève de la faim, selon son avocat
L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, incarcéré en Algérie depuis mi-novembre, a entamé lundi une grève de la faim, a indiqué dimanche son avocat à l’AFP, précisant tenir cette information d’une source judiciaire.”Je suis inquiet pour sa santé, comme pour la possibilité même d’un procès équitable”, a affirmé Me François Zimeray, avocat français de l’écrivain, confirmant une information du JDD.Selon Me Zimeray, qui a expliqué ne pas avoir eu de visa pour se rendre en Algérie afin de voir son client, Boualem Sansal aurait pris cette décision “en raison des pressions exercées contre lui pour changer d’avocat”.”Ni la pondération dans l’expression de sa défense, ni la retenue face à la campagne abjecte que j’ai subie dans certains médias algériens, ni le respect du cadre judiciaire de ce pays ne semblent avoir été appréciés par un régime, qui persiste à me refuser le visa sans raison valable, privant Boualem Sansal de la défense de son choix”, a martelé l’avocat.Ce dernier a également affirmé que le protocole de soin suivi par Boualem Sansal avait été interrompu, alors que l’écrivain souffrirait d’un cancer, selon des informations de presse.Boualem Sansal est poursuivi en vertu de l’article 87 bis du Code pénal, qui sanctionne en Algérie “comme acte terroriste ou subversif, tout acte visant la sûreté de l’État, l’intégrité du territoire, la stabilité et le fonctionnement normal des institutions”.Selon le quotidien français Le Monde, le pouvoir algérien aurait mal pris ses déclarations au média français Frontières, réputé d’extrême droite, reprenant la position du Maroc selon laquelle le territoire de ce dernier pays aurait été tronqué sous la colonisation française au profit de l’Algérie.Son incarcération a provoqué les protestations de nombreux intellectuels et écrivains, qui estiment les poursuites sans aucun fondement.Boualem Sansal a longtemps affirmé être né en 1949, ce qui lui donnerait aujourd’hui 75 ans. Son éditeur Antoine Gallimard avait de son côté indiqué en décembre qu’il était en vérité né en 1944 et avait donc 80 ans.
Attentat mortel à Mulhouse: quatre gardes à vue en cours, dont celle de l’assaillant
Quatre gardes à vue étaient en cours dimanche dans l’enquête sur l’attentat mortel perpétré samedi à Mulhouse, dont celle de l’assaillant, a indiqué dimanche le Parquet national antiterroriste (Pnat), sollicité par l’AFP.Le suspect principal âgé de 37 ans, né en Algérie et en situation irrégulière en France, avait été interpellé peu après l’attaque au couteau qui a tué un Portugais de 69 ans, et blessé au moins trois policiers municipaux, aux cris de “Allah Akbar”.Trois autres personnes sont actuellement en garde à vue, a ajouté le Pnat, sans plus de précisions.Les faits se sont déroulés “en une dizaine de minutes” entre 15h40 et 15h50, samedi dans le quartier animé du marché du canal couvert à Mulhouse, avait détaillé le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. L’assaillant s’en était pris à un passant, mortellement blessé, avant d’être poursuivi par des policiers municipaux qui sont parvenus à le maîtriser sans faire usage d’armes à feu.Deux policiers municipaux ont été grièvement blessés, pour l’un “à la carotide”, pour l’autre “au thorax”, avait affirmé samedi le procureur de Mulhouse Nicolas Heitz. Si le second avait pu sortir de l’hôpital, le premier devait être transféré dimanche au centre hospitalier de Colmar. Leur état de santé n’a pas été précisé dimanche.Le suspect principal “est fiché au FSPRT”, le fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, toujours selon le procureur de Mulhouse Nicolas Heitz, qui avait ouvert une enquête avant que le Pnat ne se saisisse du dossier.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a de son côté précisé que le suspect avait “un profil schizophrène” et son acte “une dimension psychiatrique”.Il a aussi souligné que le suspect faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et a accusé l’Algérie de l’avoir refusé à 10 reprises.L’enquête est ouverte pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste et tentative d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique, en relation avec une entreprise terroriste.Le précédent attentat signalé en France remontait au mois dernier, lorsqu’un homme de 32 ans avait blessé au couteau une personne en criant “Allah Akbar” dans un supermarché d’Apt (Vaucluse).Le dernier attentat mortel islamiste en France remonte lui à décembre 2023, quand un Franco-Iranien a tué au couteau un touriste et blessé deux autres personnes, près de la Tour Eiffel.
Attentat mortel à Mulhouse: quatre gardes à vue en cours, dont celle de l’assaillant
Quatre gardes à vue étaient en cours dimanche dans l’enquête sur l’attentat mortel perpétré samedi à Mulhouse, dont celle de l’assaillant, a indiqué dimanche le Parquet national antiterroriste (Pnat), sollicité par l’AFP.Le suspect principal âgé de 37 ans, né en Algérie et en situation irrégulière en France, avait été interpellé peu après l’attaque au couteau qui a tué un Portugais de 69 ans, et blessé au moins trois policiers municipaux, aux cris de “Allah Akbar”.Trois autres personnes sont actuellement en garde à vue, a ajouté le Pnat, sans plus de précisions.Les faits se sont déroulés “en une dizaine de minutes” entre 15h40 et 15h50, samedi dans le quartier animé du marché du canal couvert à Mulhouse, avait détaillé le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. L’assaillant s’en était pris à un passant, mortellement blessé, avant d’être poursuivi par des policiers municipaux qui sont parvenus à le maîtriser sans faire usage d’armes à feu.Deux policiers municipaux ont été grièvement blessés, pour l’un “à la carotide”, pour l’autre “au thorax”, avait affirmé samedi le procureur de Mulhouse Nicolas Heitz. Si le second avait pu sortir de l’hôpital, le premier devait être transféré dimanche au centre hospitalier de Colmar. Leur état de santé n’a pas été précisé dimanche.Le suspect principal “est fiché au FSPRT”, le fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, toujours selon le procureur de Mulhouse Nicolas Heitz, qui avait ouvert une enquête avant que le Pnat ne se saisisse du dossier.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a de son côté précisé que le suspect avait “un profil schizophrène” et son acte “une dimension psychiatrique”.Il a aussi souligné que le suspect faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et a accusé l’Algérie de l’avoir refusé à 10 reprises.L’enquête est ouverte pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste et tentative d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique, en relation avec une entreprise terroriste.Le précédent attentat signalé en France remontait au mois dernier, lorsqu’un homme de 32 ans avait blessé au couteau une personne en criant “Allah Akbar” dans un supermarché d’Apt (Vaucluse).Le dernier attentat mortel islamiste en France remonte lui à décembre 2023, quand un Franco-Iranien a tué au couteau un touriste et blessé deux autres personnes, près de la Tour Eiffel.
France makes arrests after deadly ‘Islamist’ knife attackSun, 23 Feb 2025 10:26:08 GMT
French police have made several arrests since a man went on a stabbing rampage, killing one and wounding several others in what President Emmanuel Macron called an “Islamist terrorist act”, anti-terror prosecutors told AFP Sunday.The knife-wielding suspect, identified by prosecutors as a 37-year-old Algerian-born man, was arrested at the site of Saturday’s attack in the …
France makes arrests after deadly ‘Islamist’ knife attackSun, 23 Feb 2025 10:26:08 GMT Read More »
Le pape, dans un état critique, “a passé une nuit tranquille”
Le pape François, dans un état critique avec une pneumonie des deux poumons, a passé une nuit “tranquille”, a assuré dimanche matin le Vatican, au lendemain de nouvelles inquiétantes concernant sa santé.Le pontife argentin de 88 ans, pour lequel le diagnostic des médecins était “réservé” samedi soir, “a passé une nuit tranquille et s’est reposé” à l’hôpital Gemelli de Rome, a annoncé le Saint-Siège sur sa chaîne Telegram.Contrairement à ses habitudes, il n’a pas pris son petit déjeuner et n’a pas lu les journaux dimanche matin, selon des sources vaticanesLe chef de l’Eglise catholique est hospitalisé depuis le 14 février pour une pneumonie des deux poumons et son état s’est dégradé samedi avec “une crise asthmatique prolongée qui a nécessité l’application d’oxygène à haut débit”, selon le dernier bulletin de santé.”Les analyses de sang effectuées aujourd’hui ont également révélé une thrombopénie (baisse du nombre de plaquettes sanguines, ndlr), associée à une anémie, qui a nécessité l’administration d’une transfusion sanguine. Le Saint-Père reste alerte et a passé la journée dans un fauteuil, bien qu’il souffre davantage qu’hier. Le pronostic est actuellement réservé”, a précisé le Vatican dans ce communiqué au ton d’une rare gravité.Dès vendredi après-midi les médecins qui s’occupent du pape avaient mis en garde sur la fragilité de la situation.”Le pape est-il hors de danger ? Non, le pape n’est pas hors de danger”, avait affirmé le Pr Sergio Alfieri lors d’une conférence de presse à l’hôpital Gemelli.”Le vrai risque dans ces cas-là est que les germes passent dans le sang”, provoquant ainsi une septicémie potentiellement mortelle, avait-il expliqué.- Prochains jours “déterminants” -“La situation est devenue plus préoccupante”, a déclaré le virologue Fabrizio Pregliasco, cité dimanche par le quotidien La Stampa.”L’âge du Saint Père, ainsi que les antécédents de santé, comme par exemple la bronchite asthmatique, pourraient avoir compliqué les choses et pas qu’un peu”, détaille-t-il.”Il faut espérer que la thérapie antibiotique fonctionne pour éviter le risque d’une septicémie (…) qui peut avoir une issue fatale. Le pape est certainement en de bonnes mains mais les prochaines heures et les prochains jours seront déterminants”, estime l’expert.Un groupe de religieuses et de prêtres du monde entier s’était rassemblé dès samedi devant l’entrée de l’hôpital Gemelli, chantant et priant pour le pape.- prières pour le pape -Le cardinal italien Baldo Reina, vicaire du pape pour le diocèse de Rome, a annoncé pour dimanche après-midi une prière dédiée au pape François dans la basilique de Saint-Jean de Latran pour que le “Seigneur (…) le soutienne de sa grâce et le remplisse de la force nécessaire pour traverser ce moment d’épreuve”, a-t-il dit.”Le pape François, même s’il est dans un lit d’hôpital, nous le sentons proche de nous, présent au milieu de nous”, a déclaré Mgr Rino Fisichella, pro-préfet du dicastère pour l’Evangélisation, qui a remplacé le pape lors d’une cérémonie dimanche matin où la présence de François était initialement prévue.D’autres responsables religieux et politiques ont dit prier pour le pape, dont le président américain Donald Trump qui “est informé” de la situation, a fait savoir la Maison Blanche.Depuis samedi soir les internautes ont aussi posté des centaines de messages disant prier pour François, beaucoup mettant une photo de l’évêque de Rome seul sur la place Saint-Pierre lors de la pandémie de Covid-19.François a été hospitalisé initialement pour une bronchite, mais le Saint-Siège a révélé mardi qu’il avait développé une pneumonie dans les deux poumons. Cette hospitalisation, la quatrième depuis 2021, suscite de vives inquiétudes alors que le pape a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant d’opérations du côlon et de l’abdomen à des difficultés à marcher. L’hospitalisation du pape, à la fois chef spirituel des 1,4 milliard de catholiques dans le monde et chef de l’Etat de la Cité du Vatican, a relancé les interrogations autour de sa capacité à assurer sa charge, alors que le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altèrerait sa lucidité.