Attaque au couteau à Marseille: cinq blessés dont un dans un état “critique”, l’assaillant tué

Cinq personnes ont été blessées dont une gravement en plein centre de Marseille mardi par un homme muni de deux couteaux et d’une matraque, qui venait d’être expulsé de son hôtel et a été tué par des policiers.”Un homme de nationalité tunisienne, en situation régulière, s’était fait expulser de l’hôtel dans lequel il logeait dans le quartier de Belsunce, parce qu’il ne payait pas son loyer”, a expliqué le procureur Nicolas Bessone, lors d’un point presse.”Il aurait, selon des témoins, prononcé diverses paroles religieuses et confuses lors de son périple”, selon une source judiciaire. “Les éléments recueillis lors des premiers éléments de l’enquête ne sont pas de nature à fonder la compétence du parquet national antiterroriste (Pnat)”, a ajouté cette source.A 14H45, ce Tunisien de 35 ans en situation régulière, revient dans cet hôtel, monte au premier étage dans la chambre qu’il a occupée et porte alors un coup de couteau au flanc d’un occupant. Touchée au thorax, il se trouvait en fin d’après-midi “dans un état critique”, selon le procureur.Il porte ensuite plusieurs coups de couteau au gérant de l’hôtel, avant de le poursuivre dans la rue où il s’enfuyait avec son fils. Il poignarde alors ce dernier “au niveau du dos”. Le gérant de l’hôtel et son fils, “en urgence relative” selon le procureur, sont très certainement “définitivement sauvés”, a assuré dans la soirée le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, venu sur place.L’homme se rend ensuite cours Belsunce, une artère très fréquentée et commerçante du centre-ville, “dans un snack situé à proximité où il y a le patron et un certain nombre d’employés” de l’hôtel, situé quelques rues plus loin. Dans ce restaurant, il essaie alors de blesser d’autres personnes. Chassé du snack, il va ensuite poursuivre son “périple criminel” et “il semblerait qu’à l’aveugle, gratuitement il tente de porter des coups à des personnes présentes et notamment deux personnes vont être blessées au niveau facial en recevant des coups de matraque puisqu’il était porteur de deux couteaux mais également d’une matraque”, détaille Nicolas Bessone.- “patrouille au bon endroit” -Une patrouille de police circulant à Belsunce intervient ensuite : les policiers “vont lui demander de jeter ses armes, il n’obtempère pas et ils vont faire usage de leurs armes, que ce soit du taser ou de leur pistolet automatique et ils vont le neutraliser”, détaille le procureur. Selon Bruno Retailleau, il s’agissait précisément d’une patrouille de la police aux frontières (Paf) qui était “là dans le cadre de patrouille pour lutter contre l’immigration irrégulière, ça fait partie des consignes que j’ai donné aux préfets (…) et sans eux je peux vous assurer qu’il y aurait eu d’autres victimes”. “C’était la bonne patrouille au bon moment et au bon endroit”, a salué le ministre.L’homme décèdera avant 15H30 malgré les tentatives de réanimation.L’enquête est en cours et la police des polices, l’IGPN, a aussi été saisie.L’assaillant, porteur d’une carte de séjour expirant en 2032, avait des antécédents judiciaires et fin août il avait été visé par un article 40 du préfet de l’Hérault pour des propos antisémites, selon le ministre.Dans une vidéo publiée sur TikTok par une utilisatrice anonyme, on peut voir un individu muni de deux couteaux qui recule, tenu en joue par quatre policiers en civil avec des pistolets. Après une vingtaine de secondes, il saute dans la direction des forces de l’ordre et est alors neutralisé par les tirs des policiers. On entend sept coups de feu.Un habitant du quartier a raconté aux journalistes de l’AFP que la police était arrivée “très vite”. “Ils ont essayé de l’arrêter devant un fast food et là l’homme a essayé d’attaquer un policier au couteau. Le policier a crié +arrête-toi, arrête-toi+”, a-t-il ajouté. “Quand parfois j’ai créé la polémique, pour indiquer que parfois l’immigration n’était pas dans toutes les conditions nécessairement une chance, il y a des parcours qui sont des bons parcours, mais on doit faire très attention à ceux et celles qu’on accueille”, a ajouté Bruno Retailleau (LR), fidèle à sa ligne.Le maire divers gauche Benoît Payan a de son côté redit qu’il “manque toujours des effectifs de police” dans la 2e ville de France.   alc-pca-jp-mca-sm/san/vk

Fin de la rave party dans l’Aude, les participants ont quitté les lieux

L’ensemble des participants à la rave party organisée depuis vendredi dans une zone de l’Aude frappée par un vaste incendie, “a quitté les lieux”, a indiqué mardi soir la préfecture, les forces de l’ordre ayant saisi du matériel technique et effectué “1.500 verbalisations”.”A 20h et grâce à un dispositif renforcé, l’ensemble des participants à la rave party a quitté les lieux”, a souligné le préfet de l’Aude dans un communiqué.L’opération “menée par les gendarmes de l’Aude, les gendarmes mobiles et les CRS a abouti à la saisie de l’ensemble du matériel composant le mur de son et les deux groupes électrogènes utilisés par les participants”, a-t-il précisé.Selon la même source, quelque “1.250 véhicules et 2.500 personnes, soit la quasi-totalité des participants à ce rassemblement musical interdit” ont été contrôlés.Les fêtards avaient commencé à accélérer leur départ dans l’après-midi, selon Christophe Tena, maire de Fontjoncouse, la commune sur laquelle la rave s’était installée.”Ils sont en train de partir. Ils avaient jusqu’à 14h00 (ultimatum du ministre de l’Intérieur, ndlr) mais ils ont commencé à partir vers 13h00″, a-t-il déclaré à l’AFP.Lors d’un point-presse aux alentours de 16h00, le préfet Alain Bucquet a indiqué qu’il s’agissait d’une “évacuation sous contrainte sans recours à la force”.La fête techno a débuté vendredi soir dans une petite plaine agricole, cernée de collines calcinées, entre les villages de Fontjoncouse et de Coustouge, au cœur d’une zone sinistrée par le gigantesque incendie qui a parcouru 16.000 hectares dans l’Aude du 5 au 10 août, et a notamment détruit 36 habitations et tué une personne.Mardi matin, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait “donné quelques heures à ces individus pour quitter les lieux”.- Scène de violence -Lundi en fin de journée, CRS et gendarmes ont dû s’interposer entre des participants à la “Free Party From Dusk Till Dawn” et un groupe d’agriculteurs et de villageois, venus avec tracteurs et bulldozer, pour les déloger. Il n’y a pas eu d’interpellations ni de blessés, selon les autorités.Sur une vidéo diffusée par le quotidien local L’Indépendant, on voit, au milieu de cris, un groupe d’hommes avec des bâtons casser des vitres de voitures, puis l’un d’entre eux frapper avec son bâton l’un des fêtards. Ces derniers ripostent avec des projectiles qu’ils ramassent par terre.Dans la nuit de lundi à mardi, la rave party s’est poursuivie dans le calme, puis la musique a été éteinte dans la matinée.Mardi matin, la préfecture de l’Aude avait dénombré 900 personnes, après un pic de 2.500 participants au cours du week-end.”Ils sont en file indienne sur le chemin de la sortie. ils passent un point de contrôle des gendarmes, où ils vont leur dresser une contravention. Il y en a pour plusieurs heures”, a raconté le maire de Fontjoncouse, qui avait dénoncé dans un premier temps l’inaction des forces de l’ordre face au rassemblement illégal.Le préfet lui a indirectement répondu lors de son point-presse à Fontjoncouse en expliquant que “les individus (étaient) arrivés massivement, ce qui ne nous a pas permis de nous opposer à leur arrivée”, rappelant également que dans les opérations de maintien de l’ordre un principe prévaut: “ne pas créer un trouble supérieur à celui qu’on fait cesser”.- “Indécence” -Une habitante de Cascastel, village voisin de Fontjoncouse, est soulagée que la rave soit terminée. “J’en ai fait des raves, témoigne-t-elle, je n’ai pas de problème avec le bruit, mais il faut faire preuve de compréhension, ce n’était pas le moment, ni l’endroit, il y a une indécence par rapport aux gens qui ont souffert” de l’incendie.Un tel rassemblement “ça abîme encore plus le sol, la faune et la flore, les gens ici sont épuisés, ils ont plus besoin d’aide pour enlever ce qui a brûlé”, poursuivait-elle, en mentionnant aussi “les déjections” de 2.500 personnes.”C’est déplacé. On est dans le désespoir complet. C’est lamentable”, a regretté pour sa part Fabien Vergnes, viticulteur à Tournissan, un autre village affecté par l’incendie géant.Dans ce contexte, M. Retailleau avait estimé lundi soir sur TF1 que l’organisation de rave parties devait devenir “un délit et non pas seulement une contravention”, précisant vouloir s’inspirer de la “législation très dure” adoptée il y a trois ans par l’Italie.

Electriciens et gaziers en grève, donnent le coup d’envoi de la rentrée sociale

“Plus de 250 piquets de grève” mais une mobilisation perfectible: électriciens et gaziers ont fait grève mardi à l’appel de la CGT dans toute la France, un mouvement reconductible pour leurs salaires et la fiscalité de l’énergie, sans lien direct avec les mobilisations annoncées contre l’exécutif, mais susceptible de donner un premier signal de la colère sociale en cette rentrée.Chez les deux principaux employeurs du secteur, les taux de participation étaient en recul par rapport aux précédents conflits : 9,45% de grévistes parmi l’ensemble des effectifs électriciens et gaziers du groupe Engie à la fin de journée, “sans impact” sur les opérations du groupe, c’est très loin des quelque 25% de grévistes relevés en décembre 2024, mais à l’appel de l’ensemble des syndicats du secteur.Chez EDF SA (c’est-à-dire le groupe sans ses filiales), où la mobilisation avait été du même ordre, la direction a fait état en fin de journée de 10,14% de grévistes sur l’effectif total.Sur l’ensemble du secteur, la CGT a assuré avoir comptabilisé “au moins 30.000 salariés grévistes” sur les 138.000, soit un peu plus de 21% de grévistes.Le syndicat a réfuté toute déception: “notre but, n’était pas de sortir des scores incroyables dès la première journée”, a assuré Fabrice Coudour, secrétaire général de la FNME-CGT, premier syndicat du secteur, qui a assuré à l’AFP vouloir “construire les choses petit à petit et s’organiser pour tenir dans la durée”.Dans les métiers opérationnels, “on est souvent au-delà de 30%”, notamment dans les centrales nucléaires, a indiqué M. Coudour, tout comme dans la production hydraulique.”Ça représente quand même des milliers de salariés. Et on espère bien que les employeurs vont répondre à leurs revendications”, a-t-il indiqué.En milieu de soirée, le syndicat a annoncé que “la quasi totalité des assemblées générales de grévistes a(vait) décidé la reconduction du mouvement pour les jours à venir (…) sous différentes formes”.Il réclame l’abrogation de la dernière réforme des retraites, une baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur les factures d’énergie et des mesures salariales comme l’alignement sur le Smic du premier échelon de la grille des salaires, actuellement inférieur de 9% au salaire minimum et une revalorisation des indemnités d’astreintes, notamment.- Une jonction avec le 10 septembre ? -“Plusieurs piquets de grève” ont indiqué “avoir voté la reconduction du mouvement” pour mercredi, a indiqué Gaël Farou, secrétaire général adjoint, mais le syndicat n’avait pas encore de remontées pour l’ensemble des piquets de grève et tablait sur un point complet pour mercredi matin.A la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime), où travaillent 1.300 personnes, la CGT a procédé des filtrages, ralentissant l’entrée des salariés pour affecter l’activité et comptabilisé “90% de grévistes” dans les personnels de quart, a affirmé à l’AFP Nicolas Vincent, délégué syndical CGT.”Les salariés ont voté la grève et un filtrage +soft+ (ralentissement de l’entrée des salariés pour ralentir l’activité, NDLR) pour une seule journée (mardi NDLR) pour commencer, ensuite on laissera la place aux négociations et si on n’obtient pas gain de cause, on durcira le mouvement” avec un blocage “total” de la centrale, a-t-il ajouté. La CGT est seule à ce stade, à appeler à la grève. Certains syndicats, comme la CFDT, partagent une part de ses préoccupations, mais souhaitent “discuter avec les employeurs”, avant d’envisager d’autres actions.S’ils ne sont pas liés au départ, l’appel dit “citoyen” à “tout bloquer” le 10 septembre “et notre préavis reconductible à compter du 2 ne s’opposent pas, bien au contraire”, a indiqué à l’AFP Fabrice Coudour. Il estime que l’appel à bloquer pourrait s’inscrire “dans la reconductibilité du mouvement” des électriciens et gaziers, si celui-ci venait à se prolonger.A la centrale nucléaire de Paluel (Seine-Maritime), Sylvain Chevalier, militant CGT, donne d’ailleurs déjà rendez-vous, le 10 septembre, “pour du filtrage et des assemblées citoyennes où les gens se parlent”.EDF a fait état mardi sur son site internet, d’une “perte de puissance disponible” sur son parc hydraulique en raison du mouvement.Mardi soir, la CGT a indiqué n’avoir pas reçu “de sollicitation des employeurs de la branche”. Le syndicat prévoit un point sur les avancées obtenues pour le jeudi 4 septembre au matin. Le syndicat décidera alors de la suite à donner au mouvement.ngu-mac-cln-tq/nth

Electriciens et gaziers en grève, donnent le coup d’envoi de la rentrée sociale

“Plus de 250 piquets de grève” mais une mobilisation perfectible: électriciens et gaziers ont fait grève mardi à l’appel de la CGT dans toute la France, un mouvement reconductible pour leurs salaires et la fiscalité de l’énergie, sans lien direct avec les mobilisations annoncées contre l’exécutif, mais susceptible de donner un premier signal de la colère sociale en cette rentrée.Chez les deux principaux employeurs du secteur, les taux de participation étaient en recul par rapport aux précédents conflits : 9,45% de grévistes parmi l’ensemble des effectifs électriciens et gaziers du groupe Engie à la fin de journée, “sans impact” sur les opérations du groupe, c’est très loin des quelque 25% de grévistes relevés en décembre 2024, mais à l’appel de l’ensemble des syndicats du secteur.Chez EDF SA (c’est-à-dire le groupe sans ses filiales), où la mobilisation avait été du même ordre, la direction a fait état en fin de journée de 10,14% de grévistes sur l’effectif total.Sur l’ensemble du secteur, la CGT a assuré avoir comptabilisé “au moins 30.000 salariés grévistes” sur les 138.000, soit un peu plus de 21% de grévistes.Le syndicat a réfuté toute déception: “notre but, n’était pas de sortir des scores incroyables dès la première journée”, a assuré Fabrice Coudour, secrétaire général de la FNME-CGT, premier syndicat du secteur, qui a assuré à l’AFP vouloir “construire les choses petit à petit et s’organiser pour tenir dans la durée”.Dans les métiers opérationnels, “on est souvent au-delà de 30%”, notamment dans les centrales nucléaires, a indiqué M. Coudour, tout comme dans la production hydraulique.”Ça représente quand même des milliers de salariés. Et on espère bien que les employeurs vont répondre à leurs revendications”, a-t-il indiqué.En milieu de soirée, le syndicat a annoncé que “la quasi totalité des assemblées générales de grévistes a(vait) décidé la reconduction du mouvement pour les jours à venir (…) sous différentes formes”.Il réclame l’abrogation de la dernière réforme des retraites, une baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur les factures d’énergie et des mesures salariales comme l’alignement sur le Smic du premier échelon de la grille des salaires, actuellement inférieur de 9% au salaire minimum et une revalorisation des indemnités d’astreintes, notamment.- Une jonction avec le 10 septembre ? -“Plusieurs piquets de grève” ont indiqué “avoir voté la reconduction du mouvement” pour mercredi, a indiqué Gaël Farou, secrétaire général adjoint, mais le syndicat n’avait pas encore de remontées pour l’ensemble des piquets de grève et tablait sur un point complet pour mercredi matin.A la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime), où travaillent 1.300 personnes, la CGT a procédé des filtrages, ralentissant l’entrée des salariés pour affecter l’activité et comptabilisé “90% de grévistes” dans les personnels de quart, a affirmé à l’AFP Nicolas Vincent, délégué syndical CGT.”Les salariés ont voté la grève et un filtrage +soft+ (ralentissement de l’entrée des salariés pour ralentir l’activité, NDLR) pour une seule journée (mardi NDLR) pour commencer, ensuite on laissera la place aux négociations et si on n’obtient pas gain de cause, on durcira le mouvement” avec un blocage “total” de la centrale, a-t-il ajouté. La CGT est seule à ce stade, à appeler à la grève. Certains syndicats, comme la CFDT, partagent une part de ses préoccupations, mais souhaitent “discuter avec les employeurs”, avant d’envisager d’autres actions.S’ils ne sont pas liés au départ, l’appel dit “citoyen” à “tout bloquer” le 10 septembre “et notre préavis reconductible à compter du 2 ne s’opposent pas, bien au contraire”, a indiqué à l’AFP Fabrice Coudour. Il estime que l’appel à bloquer pourrait s’inscrire “dans la reconductibilité du mouvement” des électriciens et gaziers, si celui-ci venait à se prolonger.A la centrale nucléaire de Paluel (Seine-Maritime), Sylvain Chevalier, militant CGT, donne d’ailleurs déjà rendez-vous, le 10 septembre, “pour du filtrage et des assemblées citoyennes où les gens se parlent”.EDF a fait état mardi sur son site internet, d’une “perte de puissance disponible” sur son parc hydraulique en raison du mouvement.Mardi soir, la CGT a indiqué n’avoir pas reçu “de sollicitation des employeurs de la branche”. Le syndicat prévoit un point sur les avancées obtenues pour le jeudi 4 septembre au matin. Le syndicat décidera alors de la suite à donner au mouvement.ngu-mac-cln-tq/nth

Israel builds up forces ahead of Gaza City offensive

Israeli reservists began responding to call-up orders on Tuesday, swelling the military’s ranks ahead of a planned offensive to capture Gaza City after nearly two years of devastating war.Despite mounting pressure at home and abroad to end its campaign, Israel has recently been stepping up operations as it lays the groundwork for seizing the Palestinian territory’s largest urban centre.Gaza’s civil defence agency said Israeli forces killed at least 85 people on Tuesday across the Strip, which has been in the grips of a major humanitarian crisis for months.In Tel Aviv on Tuesday, a group of reservists refusing to serve in the war and calling themselves “Soldiers for the Hostages” held a public event urging their fellow reservists and active-duty soldiers not to report for service. Max Kresch, a member of the 400-strong group, said that as a veteran who had already served in the war, it was his “patriotic duty to refuse to take part”.Continuing the hostilities instead of striking a deal to free the hostages taken by Hamas, he added, was a “betrayal” of both the captives and the Israeli people.Israeli media has reported that around 40,000 reservists were being mobilised in the first wave.The UN estimates that nearly a million people live in and around Gaza City, where a famine has been declared.Army chief Eyal Zamir told reservists reporting for duty on Tuesday they were being deployed to “enhance the strikes of our operation”.  The military has intensified its bombardment of Gaza City, and has been operating on its outskirts in recent days.”We are already entering places we have never entered before,” Zamir said.In his own message to the troops, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu credited them with advancing “Israel towards a sweeping victory”, adding they were now at “the decisive stage”.- ‘Completely overcrowded’ -Weary Palestinians in Gaza City told AFP they felt helpless and desperate ahead of the looming offensive.”There is no place for us to go, and no means to get there. We are exhausted physically and mentally from displacement and from the war,” 60-year-old Amal Abdel-Aal, who lives in a tent in the city’s west, told AFP by telephone.In a post on X on Tuesday, a military spokesman warned Gazans of the upcoming “expansion of combat operations towards Gaza City”.”We wish to remind you that in Al-Mawasi enhanced services will be provided, with an emphasis on access to medical care, water and food,” Avichay Adraee said, referring to an area in the south that Israel has designated a humanitarian zone but which has been hit by repeated strikes.In mid-August, the UN human rights office said Palestinians in Al-Mawasi had “little or no access to essential services and supplies”.Khalil al-Madhoun, 37, who lives in a partially destroyed apartment in western Gaza City said he had travelled twice to the south looking for somewhere to pitch a tent but found no space.”The centre and the south are completely overcrowded,” he told AFP by telephone.Most of Gaza’s population of more than two million people has been displaced at least once during the war.-‘End the war’-Gaza’s civil defence agency said 10 people were killed in an Israeli air strike on a residential building in the southwest of Gaza City.AFP footage from the aftermath of the strike in the Tel al-Hawa neighbourhood showed Palestinians carrying a dead girl from the rubble of the top floor.”We were sleeping safely in our homes and suddenly we woke up to the sound of bombing and destruction and found most of our neighbours murdered and injured,” said Sanaa al-Dreimli.Contacted by AFP, the Israeli military requested precise timeframes and coordinates to look into the reports.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence agency or the Israeli military.Pressure is growing on Israel to halt its offensive, which it says is aimed at eradicating Hamas and freeing the hostages seized during the group’s October 2023 attack that sparked the war.Belgium on Tuesday became the latest Western country to say it would recognise the State of Palestine at the UN General Assembly this month following similar announcements by Australia, Canada and France.Hamas’s October 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli figures.Of the 251 hostages seized during the assault, 47 are still being held in Gaza, including 25 the military says are dead.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 63,633 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza that the United Nations considers reliable.

Trump announces US Space Command move to Alabama

President Donald Trump on Tuesday announced that the headquarters of the US Space Command will be moved from Colorado to Alabama, reversing a decision by his Democratic predecessor Joe Biden.The move, which Trump openly linked to his debunked conspiracy theory about election fraud by opponents, follows a bitter, years-long battle between the two states over which should host the facility.The command center oversees US operations in outer space and brings with it a significant boost to jobs in the area where it is located.”I’m thrilled to report that the US Space Command headquarters will move to the beautiful locale of a place called Huntsville, Alabama,” Trump said at the White House.Democrat Biden had decided to keep Space Command — known as SPACECOM — at its temporary location in Colorado, after Republican Trump picked Alabama as the location during his first term.”We initially selected Huntsville for the SPACECOM headquarters. Yet those plans were wrongfully obstructed by the Biden administration,” Trump said.One of the reasons given by Trump for the military reorganization was his dislike for Colorado being one of the US states that allows voters to mail in their ballots.Trump, who himself has cast a vote by mail in Florida, repeated his claim that the method is linked to voter fraud — a theory repeatedly proved to be false, but which is part of the Republican’s broader, unprecedented attempts to discredit trust in US elections.”When the state is for mail-in voting, that means they want dishonest elections, because that’s what that means. So that played a big factor” in the SPACECOM decision, Trump said.Space plays a vital role in just about every aspect of modern warfare, with many military technologies reliant on a network of orbiting sensors and satellites.

Trump dismisses health rumors as ‘fake news’

US President Donald Trump on Tuesday dismissed social media rumors that have swirled about his health as “fake news” during press conference at the White House.Trump did not schedule any public appearances or hold any press conferences for several days last week, a noticeable absence from the cameras for the publicity-loving 79-year-old.Combined with his age — he is the oldest person ever to be elected US president — and recent images of his bruised hand and swollen ankles, the quiet from the Oval Office ignited widespread speculation that something was seriously wrong with Trump’s health.Many users even suggested that the 47th US president may have passed away, and that the White House was covering it up.”I didn’t see that,” the Republican said when a reporter on Tuesday asked him jokingly, “How did you find out over the weekend that you were dead?””That’s fake news,” he added as the reporter, Fox News’ Peter Doocy, told him of the speculation.In July the White House said that discoloration on Trump’s right hand was “tissue irritation from frequent handshaking” and the use of aspirin as part of a standard cardiovascular treatment.It said his legs were swollen by chronic venous insufficiency, a common, benign vein condition.The condition involves damaged leg veins that fail to keep blood flowing properly.Presidential physician Sean Barbabella said Trump “remains in excellent health” despite the condition, in a letter released by the White House at the time.The Republican frequently boasts of his good health and energy levels while the administration even posted an image depicting him as Superman.The health of US presidents has always been closely watched, but with the White House seeing its two oldest ever occupants since 2017 the scrutiny is now heavier than ever.Trump has alleged that Democrats covered up the mental and physical decline of his predecessor, Joe Biden, who was 82 when he left office in January.Biden’s health was a key issue in the 2024 election, and the then-president was forced to drop his campaign for a second term after a disastrous debate performance against Trump.

Israël intensifie ses préparatifs en vue d’une offensive sur Gaza-ville

Israël intensifie mardi ses préparatifs militaires en réintégrant dans ses rangs des milliers de réservistes en vue d’une offensive annoncée sur la ville de Gaza après près de deux années de guerre contre le Hamas palestinien.Un groupe de réservistes a appelé mardi à Tel-Aviv leurs camarades à ne pas répondre à ces appels car “tout acte visant à légitimer la poursuite des hostilités au détriment d’un accord pour les otages (retenus à Gaza, ndlr) est une trahison envers eux et envers le peuple israélien”, selon Max Kresch, un de ces réservistes.Nombre de ces réservistes quittent leur vie, leur famille et leur travail pour la quatrième ou cinquième fois depuis le début de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste sur le sol israélien.Dans le territoire palestinien ravagé par le conflit, 85 personnes ont été tuées mardi dans des bombardements israéliens, selon la Défense civile, l’organisation de premiers secours opérant sous l’autorité du Hamas.- “Vers une victoire écrasante” -Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante ce bilan.Malgré une pression croissante, à l’étranger comme en Israël, pour mettre fin à la guerre, le gouvernement israélien a ordonné à l’armée de lancer une offensive sur Gaza-ville, dans le but affiché d’y anéantir le Hamas et de récupérer les personnes enlevées le 7 octobre 2023 et encore retenues à Gaza.L’armée israélienne se prépare “sur le plan logistique et opérationnel à des opérations de combat étendues et à la mobilisation massive de réservistes”, indique un communiqué militaire. En approuvant fin août les plans militaires pour la conquête de Gaza, le ministre de la Défense Israël Katz avait autorisé la mobilisation d’environ 60.000 réservistes.”Chers soldats, réguliers et réservistes, tout au long de cette guerre, nous avons pris des décisions très difficiles (…) Mais nous les avons mises en œuvre parce que vous nous avez donnés, à moi et au pays, la force de faire avancer Israël vers une victoire écrasante” contre le Hamas, a dit mardi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans une vidéo. Dans une publication sur X mardi, le porte-parole de l’armée israélienne en arabe, Avichay Adraee, a averti les habitants de Gaza de “l’élargissement des opérations de combat vers la ville de Gaza”.L’armée avait affirmé fin août que l’évacuation de Gaza-ville était “inévitable” en vue de l’offensive. La majorité des plus de deux millions d’habitants de la bande de Gaza assiégée a déjà été déplacée au moins une fois depuis le début de la guerre.Khalil al-Madhoun, 37 ans, qui vit dans un appartement partiellement détruit dans l’ouest de Gaza-ville, a expliqué avoir tenté deux fois de se rendre dans le sud, mais sans succès. “Le centre et le sud sont complètement surpeuplés”, a-t-il dit à l’AFP par téléphone.- Appel à Trump -Les Nations unies estiment qu’environ un million de personnes vivent dans la ville de Gaza et ses environs, où une famine a été déclarée.Mardi, des images tournées par une journaliste de l’AFP à Tel el-Hawa, quartier du sud de Gaza-ville montrent des secouristes du Croissant-Rouge sortir des décombres le corps sans vie d’une petite fille, entièrement recouvert de poussière.”Nous dormions dans nos maisons et soudain nous nous sommes réveillés au bruit des bombardements (…) et avons trouvé la plupart de nos voisins assassinés et blessés”, a déclaré à l’AFP Sanaa al-Dreimli, une voisine.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 47 restent retenues à Gaza dont 25 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Des proches d’otages ont imploré mardi le président américain Donald Trump de “conclure un accord” pour ramener leurs proches, dans une conférence de presse à Tel-Aviv.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 63.633 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas. Le ministère, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU, ne précise pas le nombre de combattants tués. 

Israël intensifie ses préparatifs en vue d’une offensive sur Gaza-ville

Israël intensifie mardi ses préparatifs militaires en réintégrant dans ses rangs des milliers de réservistes en vue d’une offensive annoncée sur la ville de Gaza après près de deux années de guerre contre le Hamas palestinien.Un groupe de réservistes a appelé mardi à Tel-Aviv leurs camarades à ne pas répondre à ces appels car “tout acte visant à légitimer la poursuite des hostilités au détriment d’un accord pour les otages (retenus à Gaza, ndlr) est une trahison envers eux et envers le peuple israélien”, selon Max Kresch, un de ces réservistes.Nombre de ces réservistes quittent leur vie, leur famille et leur travail pour la quatrième ou cinquième fois depuis le début de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste sur le sol israélien.Dans le territoire palestinien ravagé par le conflit, 85 personnes ont été tuées mardi dans des bombardements israéliens, selon la Défense civile, l’organisation de premiers secours opérant sous l’autorité du Hamas.- “Vers une victoire écrasante” -Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante ce bilan.Malgré une pression croissante, à l’étranger comme en Israël, pour mettre fin à la guerre, le gouvernement israélien a ordonné à l’armée de lancer une offensive sur Gaza-ville, dans le but affiché d’y anéantir le Hamas et de récupérer les personnes enlevées le 7 octobre 2023 et encore retenues à Gaza.L’armée israélienne se prépare “sur le plan logistique et opérationnel à des opérations de combat étendues et à la mobilisation massive de réservistes”, indique un communiqué militaire. En approuvant fin août les plans militaires pour la conquête de Gaza, le ministre de la Défense Israël Katz avait autorisé la mobilisation d’environ 60.000 réservistes.”Chers soldats, réguliers et réservistes, tout au long de cette guerre, nous avons pris des décisions très difficiles (…) Mais nous les avons mises en œuvre parce que vous nous avez donnés, à moi et au pays, la force de faire avancer Israël vers une victoire écrasante” contre le Hamas, a dit mardi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans une vidéo. Dans une publication sur X mardi, le porte-parole de l’armée israélienne en arabe, Avichay Adraee, a averti les habitants de Gaza de “l’élargissement des opérations de combat vers la ville de Gaza”.L’armée avait affirmé fin août que l’évacuation de Gaza-ville était “inévitable” en vue de l’offensive. La majorité des plus de deux millions d’habitants de la bande de Gaza assiégée a déjà été déplacée au moins une fois depuis le début de la guerre.Khalil al-Madhoun, 37 ans, qui vit dans un appartement partiellement détruit dans l’ouest de Gaza-ville, a expliqué avoir tenté deux fois de se rendre dans le sud, mais sans succès. “Le centre et le sud sont complètement surpeuplés”, a-t-il dit à l’AFP par téléphone.- Appel à Trump -Les Nations unies estiment qu’environ un million de personnes vivent dans la ville de Gaza et ses environs, où une famine a été déclarée.Mardi, des images tournées par une journaliste de l’AFP à Tel el-Hawa, quartier du sud de Gaza-ville montrent des secouristes du Croissant-Rouge sortir des décombres le corps sans vie d’une petite fille, entièrement recouvert de poussière.”Nous dormions dans nos maisons et soudain nous nous sommes réveillés au bruit des bombardements (…) et avons trouvé la plupart de nos voisins assassinés et blessés”, a déclaré à l’AFP Sanaa al-Dreimli, une voisine.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 47 restent retenues à Gaza dont 25 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Des proches d’otages ont imploré mardi le président américain Donald Trump de “conclure un accord” pour ramener leurs proches, dans une conférence de presse à Tel-Aviv.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 63.633 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas. Le ministère, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU, ne précise pas le nombre de combattants tués.