Pologne: Tusk va demander la confiance au Parlement, après la victoire de Nawrocki

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a annoncé lundi qu’il allait demander prochainement la confiance au Parlement, après la victoire du candidat d’opposition nationaliste, Karol Nawrocki, à l’élection présidentielle.Selon les résultats officiels publiés lundi, Karol Nawrocki, soutenu par le parti d’opposition nationaliste PiS, a remporté 50,89% des voix contre 49,11% pour le pro-européen Rafal Trzaskowski au second tour du scrutin présidentiel de dimanche dont les résultats ont confirmé la polarisation profonde dans ce pays membre de l’Otan et de l’UE.Le succès du candidat nationaliste vient à contre-courant de l’engagement pro-européen et du soutien à l’Ukraine impulsés par le gouvernement actuel.Le chef du PiS, Jaroslaw Kaczynski, a estimé que ce résultat était “un carton rouge” pour le gouvernement et appelé à la création d’un “gouvernement apolitique et technique” composé d’experts, alors que les prochaines élections législatives sont prévues en Pologne en 2027.Mais Donald Tusk a promis de poursuivre sa gouvernance du pays. “Le premier test (pour le gouvernement, ndlr) sera un vote de confiance que je demanderai prochainement à la chambre basse”, a déclaré M. Tusk dans une allocution télévisée, sans préciser la date de sa démarche.”Je ne m’arrêterai pas un instant, en tant que Premier ministre, dans mon travail et dans notre lutte commune pour la Pologne de nos rêves (…): libre, souveraine, sûre et prospère”, a déclaré M. Tusk en exprimant l’espoir de pouvoir coopérer avec le nouveau président élu.En Pologne, le chef de l’Etat, dont le mandat est de cinq ans, exerce une influence sur la politique étrangère et de défense. Il dispose surtout d’un pouvoir de veto au niveau législatif.Plusieurs réformes prévues par Donald Tusk, ancien président du Conseil européen arrivé au pouvoir en 2023, ont ainsi été bloquées en raison d’une impasse avec le président sortant Andrzej Duda.”La présidence de Nawrocki sera une période difficile pour le gouvernement Tusk”, a déclaré l’analyste Piotr Buras à l’AFP. Selon lui, le résultat des élections pourrait conduire à des “élections parlementaires anticipées, peut-être pas cette année, mais l’année prochaine”.- “Etat de droit” -Le président américain Donald Trump a félicité mardi la Pologne, qui s’est choisi “un GAGNANT”, dans un message sur son réseau Truth Social accompagné d’un titre de média présentant M. Nawrocki comme “un allié de Trump”. Admirateur du dirigeant américain, M. Nawrocki l’avait rencontré à la Maison Blanche avant le premier tour.Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a, lui, qualifié la Pologne d'”alliée modèle” et de “contributrice clé au renforcement de l’OTAN”, dont le peuple “soutient une armée plus forte et la sécurisation de ses frontières”.La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est dite, sur X, “confiante” dans la poursuite d’une “très bonne coopération” avec Varsovie, tandis que le chef de l’Otan s’est réjoui “de travailler ensemble” avec le nouveau président.Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a, quant à lui, appelé la Pologne et l’Allemagne à “coopérer étroitement sur la base de la démocratie et de l’Etat de droit”.Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui partage la même vision souverainiste face à Bruxelles que M. Nawrocki, a qualifié sa victoire de “fantastique”.De son côté, le président français Emmanuel Macron a exhorté M. Nawrocki, à continuer à bâtir une Europe “forte”, “indépendante” et “respectueuse de l’Etat de droit”, alors que la présidente des députés d’extrême droite, Marine Le Pen, a vu une “bonne nouvelle” dans la victoire de M. Nawrocki et “un désaveu pour l’oligarchie de Bruxelles”.La cheffe du gouvernement en Italie, Giorgia Meloni, a quant à elle félicité M. Nawrocki en évoquant des “valeurs communes” entre les deux pays.- Ukraine -Cette victoire pourrait compromettre les liens étroits avec l’Ukraine voisine car M. Nawrocki critique les plans d’adhésion de son voisin au sein de l’UE et de l’Otan et souhaite réduire les avantages accordés aux réfugiés ukrainiens.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a cependant dit espérer “poursuivre une coopération fructueuse avec la Pologne et avec le président Nawrocki personnellement”, dans un message sur X.La Pologne joue un rôle de premier plan dans la diplomatie internationale autour de l’Ukraine. La majorité des armes occidentales et de l’aide destinées à Kiev transitent par son territoire.Durant les dernières heures de sa campagne électorale, Karol Nawrocki a déposé des fleurs au pied d’un monument dédié aux Polonais tués par des nationalistes ukrainiens pendant la Seconde Guerre mondiale. “C’était un génocide commis contre le peuple polonais”, a-t-il déclaré.Le leader d’extrême droite polonais, Slawomir Mentzen, lui a également adressé ses félicitations, en soulignant que les électeurs de son parti Confédération s’attendaient à ce qu’il ne place “pas les intérêts de l’Ukraine au même niveau que les nôtres”.

Pologne: Tusk va demander la confiance au Parlement, après la victoire de Nawrocki

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a annoncé lundi qu’il allait demander prochainement la confiance au Parlement, après la victoire du candidat d’opposition nationaliste, Karol Nawrocki, à l’élection présidentielle.Selon les résultats officiels publiés lundi, Karol Nawrocki, soutenu par le parti d’opposition nationaliste PiS, a remporté 50,89% des voix contre 49,11% pour le pro-européen Rafal Trzaskowski au second tour du scrutin présidentiel de dimanche dont les résultats ont confirmé la polarisation profonde dans ce pays membre de l’Otan et de l’UE.Le succès du candidat nationaliste vient à contre-courant de l’engagement pro-européen et du soutien à l’Ukraine impulsés par le gouvernement actuel.Le chef du PiS, Jaroslaw Kaczynski, a estimé que ce résultat était “un carton rouge” pour le gouvernement et appelé à la création d’un “gouvernement apolitique et technique” composé d’experts, alors que les prochaines élections législatives sont prévues en Pologne en 2027.Mais Donald Tusk a promis de poursuivre sa gouvernance du pays. “Le premier test (pour le gouvernement, ndlr) sera un vote de confiance que je demanderai prochainement à la chambre basse”, a déclaré M. Tusk dans une allocution télévisée, sans préciser la date de sa démarche.”Je ne m’arrêterai pas un instant, en tant que Premier ministre, dans mon travail et dans notre lutte commune pour la Pologne de nos rêves (…): libre, souveraine, sûre et prospère”, a déclaré M. Tusk en exprimant l’espoir de pouvoir coopérer avec le nouveau président élu.En Pologne, le chef de l’Etat, dont le mandat est de cinq ans, exerce une influence sur la politique étrangère et de défense. Il dispose surtout d’un pouvoir de veto au niveau législatif.Plusieurs réformes prévues par Donald Tusk, ancien président du Conseil européen arrivé au pouvoir en 2023, ont ainsi été bloquées en raison d’une impasse avec le président sortant Andrzej Duda.”La présidence de Nawrocki sera une période difficile pour le gouvernement Tusk”, a déclaré l’analyste Piotr Buras à l’AFP. Selon lui, le résultat des élections pourrait conduire à des “élections parlementaires anticipées, peut-être pas cette année, mais l’année prochaine”.- “Etat de droit” -Le président américain Donald Trump a félicité mardi la Pologne, qui s’est choisi “un GAGNANT”, dans un message sur son réseau Truth Social accompagné d’un titre de média présentant M. Nawrocki comme “un allié de Trump”. Admirateur du dirigeant américain, M. Nawrocki l’avait rencontré à la Maison Blanche avant le premier tour.Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a, lui, qualifié la Pologne d'”alliée modèle” et de “contributrice clé au renforcement de l’OTAN”, dont le peuple “soutient une armée plus forte et la sécurisation de ses frontières”.La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est dite, sur X, “confiante” dans la poursuite d’une “très bonne coopération” avec Varsovie, tandis que le chef de l’Otan s’est réjoui “de travailler ensemble” avec le nouveau président.Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a, quant à lui, appelé la Pologne et l’Allemagne à “coopérer étroitement sur la base de la démocratie et de l’Etat de droit”.Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui partage la même vision souverainiste face à Bruxelles que M. Nawrocki, a qualifié sa victoire de “fantastique”.De son côté, le président français Emmanuel Macron a exhorté M. Nawrocki, à continuer à bâtir une Europe “forte”, “indépendante” et “respectueuse de l’Etat de droit”, alors que la présidente des députés d’extrême droite, Marine Le Pen, a vu une “bonne nouvelle” dans la victoire de M. Nawrocki et “un désaveu pour l’oligarchie de Bruxelles”.La cheffe du gouvernement en Italie, Giorgia Meloni, a quant à elle félicité M. Nawrocki en évoquant des “valeurs communes” entre les deux pays.- Ukraine -Cette victoire pourrait compromettre les liens étroits avec l’Ukraine voisine car M. Nawrocki critique les plans d’adhésion de son voisin au sein de l’UE et de l’Otan et souhaite réduire les avantages accordés aux réfugiés ukrainiens.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a cependant dit espérer “poursuivre une coopération fructueuse avec la Pologne et avec le président Nawrocki personnellement”, dans un message sur X.La Pologne joue un rôle de premier plan dans la diplomatie internationale autour de l’Ukraine. La majorité des armes occidentales et de l’aide destinées à Kiev transitent par son territoire.Durant les dernières heures de sa campagne électorale, Karol Nawrocki a déposé des fleurs au pied d’un monument dédié aux Polonais tués par des nationalistes ukrainiens pendant la Seconde Guerre mondiale. “C’était un génocide commis contre le peuple polonais”, a-t-il déclaré.Le leader d’extrême droite polonais, Slawomir Mentzen, lui a également adressé ses félicitations, en soulignant que les électeurs de son parti Confédération s’attendaient à ce qu’il ne place “pas les intérêts de l’Ukraine au même niveau que les nôtres”.

Saudi readies for ‘worst case scenario’ in sweltering hajj

Near a sprawling tent city outside Mecca, Saudi hospital staff are preparing for a flood of heat-related cases as Muslim pilgrims begin hajj this week in sweltering summer temperatures.The Mina Emergency Hospital is one of 15 such facilities operating just a few weeks a year around the annual pilgrimage to Islam’s holiest sites, which in 2024 saw more than 1,300 people die in the desert heat.Saudi authorities hope to head off a fatal repeat of last year’s pilgrimage, when temperatures reached 51.8 degrees Celsius (125 Fahrenheit).Temperatures this year are forecast to exceed 40 degrees Celsius as one of the world’s largest annual religious gatherings, bringing together devotees from around the globe, officially commences on Wednesday.So far, authorities have recorded 44 cases of heat exhaustion. Abdullah Asiri, Saudi Arabia’s deputy minister for population health, told AFP at the Mina hospital that “the focus is on heat-related conditions because the hajj coincides with extreme heat”.Brimming with staff but no patients just yet, the hospital is part of the kingdom’s efforts to prepare for “the worst case scenario” after pilgrims descend on Mina, Asiri said.Defying the scorching heat, pilgrims have already started to flock to Mecca.As of Sunday, more than 1.4 million pilgrims had arrived in Saudi Arabia for the multi-day pilgrimage, according to officials.Mecca’s Grand Mosque is serviced by the largest cooling system in the world, according to Saudi state television, with enormous fans and cooled pavements dotting the massive complex.But outside, hiding from the heat can prove challenging.- Increased capacity -Some pilgrims wear caps or carry umbrellas, but others walk on foot without any protection from the sun, like Palestinian Rabah Mansour, 70, who said that after a lifetime of working outside as a farmer, “heat doesn’t bother me”.”I have been working in the fields since I was a child,” he said, as sweat trickled down his face.While many pilgrims may be overcome with religious fervour, Asiri warned devotees against unnecessarily exposing themselves to harsh conditions.Badr Shreiteh, another Palestinian pilgrim, told AFP that he believed such hardships on the hajj trail would increase the blessings he reaps.”As you can see, we’re dripping with sweat,” he said, adding: “The more hardship we endure, the more reward we gain.”According to Asiri, of the health ministry, a total of 50,000 healthcare workers and administrative staff have been mobilised for the hajj, far exceeding previous years’ numbers.More than 700 hospital beds are ready, equipped with fans to treat severe cases of heat illnesses.”Capacity this year has been expanded by more than 60 percent compared to last year,” Asiri said, expecting greater numbers of patients.”That’s why we are doing all of these measures,” he said.Last year, medical staff treated 2,764 pilgrims for heat exhaustion and other heat-related conditions, according to the health ministry.- ‘Challenge’ -To prevent people from needing hospitalisation in the first place, 71 emergency medical points have been set up around Mecca’s holy sites with a focus on “treating patients on the ground before their case deteriorates”, said Asiri.On the second day of hajj, pilgrims will head to Mount Arafat, climbing it and reciting prayers for the whole day.Asiri said pilgrims can stay in the shade.”Most of the heat-related illnesses that happen in Arafat is because people think that they must be under the sun,” he said.”You don’t have to be outside your tent during Arafat. You don’t have to climb the mountain,” he added, citing no religious obligation to do so, “and it’s very risky from a health point of view”.Hajj Minister Tawfiq al-Rabiah told AFP earlier that thousands of misting fans and more than 400 water cooling units have been deployed.Authorities built cooled walkways, including a newly completed four-kilometre (2.5-mile) pathway leading to Arafat.Last year’s hajj deaths were a high-profile example of the havoc wrought by heat in 2024, which the Copernicus Climate Change Service said was the hottest ever recorded.Abdul Majid Ati, from the Philippines, said there “extreme heat, but there are also times that we are inside the (Grand mosque) — it’s extreme cold because of the tiles and of the aircon”.”We take this as a challenge and a test of our moral character.”

Sacre du PSG: le mineur tué à Dax avait un “contentieux préexistant” avec son agresseur

L’adolescent de 17 ans tué samedi soir à l’arme blanche à Dax, lors “des célébrations” du sacre européen du Paris SG, avait un “contentieux préexistant” avec le suspect principal, qui lui avait volé une casquette, a indiqué lundi soir le parquet de Dax.Selon le procureur de Dax Benoît Fontaine, “la commission des faits n’est pas en lien avec le soutien à l’une ou l’autre équipe de football jouant ce soir-là.””Les investigations diligentées confirment l’existence d’un contentieux préexistant de plusieurs jours concernant notamment le vol d’une casquette au préjudice de la victime”, précise-t-il dans un communiqué.Le suspect principal et plusieurs complices potentiels “sont activement recherchés par les services d’enquête”, ajoute le magistrat.Les faits se sont produits samedi vers 23h00 à proximité de la place de la Fontaine-Chaude, dans le centre-ville de Dax, où se trouvaient plusieurs centaines de personnes venues suivre la finale de la Ligue des champions PSG-Inter Milan diffusée par plusieurs bars, sans fan zone officielle.L’adolescent a été “grièvement blessé par plusieurs coups portés à l’arme blanche” dans “une rue adjacente de la place”, peu fréquentée, selon le parquet, avant de succomber à ses blessures à l’hôpital vers 01h15 dimanche.Selon le journal Sud Ouest, la victime, qui pratiquait la boxe thaïlandaise, avait eu un différend à deux reprises avec son agresseur la semaine précédent les faits, d’abord en tentant de récupérer sa casquette dans le quartier de Dax où vivait le suspect, puis en le croisant à nouveau sur une plage du littoral landais.

Affaire Maddie: nouvelles investigations près du lieu de la disparition de la fillette

Dix-huit ans après la disparition de Maddie McCann et deux ans après de précédentes recherches infructueuses, des enquêteurs portugais et allemands ont repris mardi leurs investigations près du lieu de la disparition en 2007 de la fillette britannique, dans le sud du Portugal.Dans cette zone proche de la station balnéaire de Praia da Luz, sur la commune de Lagos, plusieurs véhicules se sont engagés mardi matin sur un chemin de terre gardé par des policiers, ont constaté des journalistes de l’AFP.Une porte-parole de la police a confirmé à l’AFP que les investigations avaient bien repris mardi, avec la présence notamment d’environ 25 enquêteurs allemands.Ces recherches, qui doivent durer jusqu’à vendredi, sont en effet menées dans le cadre d’un mandat émis par le ministère public de Brunswick (nord de l’Allemagne), qui dirige une enquête préliminaire contre Christian Brückner, soupçonné par la justice allemande d’avoir tué Madeleine McCann, avait précisé une source policière lundi à l’AFP.Selon le quotidien britannique The Sun, les enquêteurs sont équipés mardi d’un radar qui peut scanner le sol jusqu’à 4,5 mètres de profondeur, et leur zone de recherche comprend un chalet utilisé par Christian Brückner, situé près du lieu de la disparition de Maddie ainsi que les broussailles à proximité.Interrogée par l’AFP, une porte-parole de la police portugaise n’a pas souhaité confirmer ces derniers éléments.Les dernières fouilles — menées en vain — dans cette enquête avaient eu lieu en mai 2023, près d’un lac situé à Silves,  dans l’arrière-pays de la région touristique de l’Algarve, à une cinquantaine de kilomètres du lieu de la disparition de Maddie.Christian Brückner, qui purge une peine de prison pour viol, a été acquitté en octobre 2024 en Allemagne dans un procès pour deux agressions sexuelles et trois viols commis entre 2000 et 2017 au Portugal.Autant d’affaires distinctes du dossier Maddie, disparue en 2007 dans le même pays, et pour lequel Christian Brückner n’a à ce stade toujours pas été inculpé.  La justice allemande avait fait sensation en 2020 en disant être convaincue de l’implication de Christian Brückner dans la disparition de la fillette, une énigme criminelle au retentissement mondial où les fausses pistes et les rebondissements ont été nombreux.En 2007, Maddie, trois ans, avait disparu de l’appartement où elle passait des vacances avec ses parents pendant que ceux-ci dînaient à proximité. Sa disparition a donné lieu à une campagne internationale et une mobilisation médiatique hors du commun.- Long passé judiciaire -A l’époque des faits, Christian Brückner vivait sur la côte portugaise de l’Algarve, à proximité du lieu de villégiature des McCann, et un téléphone portable à son nom a borné près de leur logement le soir de la disparition. Christian Brückner purge actuellement une condamnation à sept ans de prison pour le viol en 2005 d’une Américaine âgée à l’époque de 72 ans, à Praia da Luz, où a disparu Madeleine McCann. Sa peine court théoriquement jusqu’en septembre 2025.Né en décembre 1976 en Bavière (Sud), près de Wurtzbourg, il a un long passé judiciaire.Élevé dans une famille d’accueil où il a souffert de maltraitances et violences répétées, il a été pour la première fois été mis en cause pour des violences sexuelles sur des mineurs alors qu’il était encore adolescent.En 2020, son casier judiciaire contenait déjà 17 mentions, selon le magazine allemand Spiegel, notamment pour agressions et crimes sexuels, vol, conduite en état d’ébriété et sans permis.Il a 17 ans lorsqu’un tribunal de Bavière le condamne, en 1994, à deux ans de prison pour violences sur un enfant et “actes sexuels devant un enfant”.L’année suivante, sa peine partiellement exécutée, il part au Portugal, vivant plus de 10 ans dans l’Algarve, la région du sud du Portugal où Maddie a disparu lors de vacances en famille.Il faisait des petits boulots dans la région, cambriolait chambres d’hôtel et appartements de vacances. Au moment de l’enlèvement de Maddie, il vivait dans un camping-car.Il était “toujours un peu en colère, conduisait vite, et puis un jour… il a disparu sans un mot”, a raconté à la chaîne Sky News en 2020 un ancien voisin au Portugal.C’était en 2007, l’année de la disparition de Maddie. Christian Brückner est revenu s’installer en Allemagne, à Hanovre, alternant ensuite avec des séjours au Portugal.

Affaire Maddie: nouvelles investigations près du lieu de la disparition de la fillette

Dix-huit ans après la disparition de Maddie McCann et deux ans après de précédentes recherches infructueuses, des enquêteurs portugais et allemands ont repris mardi leurs investigations près du lieu de la disparition en 2007 de la fillette britannique, dans le sud du Portugal.Dans cette zone proche de la station balnéaire de Praia da Luz, sur la commune de Lagos, plusieurs véhicules se sont engagés mardi matin sur un chemin de terre gardé par des policiers, ont constaté des journalistes de l’AFP.Une porte-parole de la police a confirmé à l’AFP que les investigations avaient bien repris mardi, avec la présence notamment d’environ 25 enquêteurs allemands.Ces recherches, qui doivent durer jusqu’à vendredi, sont en effet menées dans le cadre d’un mandat émis par le ministère public de Brunswick (nord de l’Allemagne), qui dirige une enquête préliminaire contre Christian Brückner, soupçonné par la justice allemande d’avoir tué Madeleine McCann, avait précisé une source policière lundi à l’AFP.Selon le quotidien britannique The Sun, les enquêteurs sont équipés mardi d’un radar qui peut scanner le sol jusqu’à 4,5 mètres de profondeur, et leur zone de recherche comprend un chalet utilisé par Christian Brückner, situé près du lieu de la disparition de Maddie ainsi que les broussailles à proximité.Interrogée par l’AFP, une porte-parole de la police portugaise n’a pas souhaité confirmer ces derniers éléments.Les dernières fouilles — menées en vain — dans cette enquête avaient eu lieu en mai 2023, près d’un lac situé à Silves,  dans l’arrière-pays de la région touristique de l’Algarve, à une cinquantaine de kilomètres du lieu de la disparition de Maddie.Christian Brückner, qui purge une peine de prison pour viol, a été acquitté en octobre 2024 en Allemagne dans un procès pour deux agressions sexuelles et trois viols commis entre 2000 et 2017 au Portugal.Autant d’affaires distinctes du dossier Maddie, disparue en 2007 dans le même pays, et pour lequel Christian Brückner n’a à ce stade toujours pas été inculpé.  La justice allemande avait fait sensation en 2020 en disant être convaincue de l’implication de Christian Brückner dans la disparition de la fillette, une énigme criminelle au retentissement mondial où les fausses pistes et les rebondissements ont été nombreux.En 2007, Maddie, trois ans, avait disparu de l’appartement où elle passait des vacances avec ses parents pendant que ceux-ci dînaient à proximité. Sa disparition a donné lieu à une campagne internationale et une mobilisation médiatique hors du commun.- Long passé judiciaire -A l’époque des faits, Christian Brückner vivait sur la côte portugaise de l’Algarve, à proximité du lieu de villégiature des McCann, et un téléphone portable à son nom a borné près de leur logement le soir de la disparition. Christian Brückner purge actuellement une condamnation à sept ans de prison pour le viol en 2005 d’une Américaine âgée à l’époque de 72 ans, à Praia da Luz, où a disparu Madeleine McCann. Sa peine court théoriquement jusqu’en septembre 2025.Né en décembre 1976 en Bavière (Sud), près de Wurtzbourg, il a un long passé judiciaire.Élevé dans une famille d’accueil où il a souffert de maltraitances et violences répétées, il a été pour la première fois été mis en cause pour des violences sexuelles sur des mineurs alors qu’il était encore adolescent.En 2020, son casier judiciaire contenait déjà 17 mentions, selon le magazine allemand Spiegel, notamment pour agressions et crimes sexuels, vol, conduite en état d’ébriété et sans permis.Il a 17 ans lorsqu’un tribunal de Bavière le condamne, en 1994, à deux ans de prison pour violences sur un enfant et “actes sexuels devant un enfant”.L’année suivante, sa peine partiellement exécutée, il part au Portugal, vivant plus de 10 ans dans l’Algarve, la région du sud du Portugal où Maddie a disparu lors de vacances en famille.Il faisait des petits boulots dans la région, cambriolait chambres d’hôtel et appartements de vacances. Au moment de l’enlèvement de Maddie, il vivait dans un camping-car.Il était “toujours un peu en colère, conduisait vite, et puis un jour… il a disparu sans un mot”, a raconté à la chaîne Sky News en 2020 un ancien voisin au Portugal.C’était en 2007, l’année de la disparition de Maddie. Christian Brückner est revenu s’installer en Allemagne, à Hanovre, alternant ensuite avec des séjours au Portugal.

Chaleur extrême: l’Arabie saoudite se prépare au “pire scénario” pour le hajj

A Mina, ville éphémère de tentes près de La Mecque, les équipes d’un hôpital saoudien sont prêtes à prendre en charge un raz-de-marée de pèlerins, à la veille du hajj, le grand pèlerinage musulman, qui se tiendra cette année encore sous des chaleurs extrêmes.L’hôpital Mina Emergency est l’un des 15 établissements de santé qui ne fonctionnent que quelques semaines par an, quand plus d’un million de fidèles du monde entier convergent vers La Mecque. En 2024, le thermomètre avait atteint 51,8 degrés, et plus de 1.300 pèlerins avaient péri, selon les autorités. Cette semaine, la météo n’annonce pas de tels pics, mais les températures devraient encore dépasser les 40 degrés.  Lundi, le ministère de la Santé a annoncé avoir déjà pris en charge 44 cas de coup de chaleur, alors que plus de 1,4 million de fidèles sont déjà arrivés dans le royaume pour le hajj, qui commence officiellement mercredi.                  Si à l’hôpital de Mina les patients sont encore rares, le pays ne s’en est pas moins préparé au “pire scénario”, souligne depuis l’établissement Abdullah Asiri, vice-ministre de la Santé. “L’accent est mis sur les pathologies liées à la chaleur car le hajj coïncide avec des températures extrêmes”, déclare-t-il à l’AFP. La Grande Mosquée, qui abrite la Kaaba, structure noire vers laquelle se tournent les musulmans pour prier, est rafraîchie par un des système de climatisation les plus puissants du monde, selon la télévision d’Etat saoudienne, tandis que d’immenses ventilateurs et des systèmes de refroidissement des sols contribuent à maintenir la fraîcheur.  Mais à l’extérieur, se prémunir des effets de la chaleur peut s’avérer ardu. – Capacité augmentée -Certains pèlerins sont munis de casquettes ou ombrelles, mais beaucoup n’ont aucune protection contre le soleil, comme Rabah Mansour, Palestinien de 70 ans, qui affirme “ne pas être indisposé par la chaleur”. “Je travaille dans les champs depuis l’enfance”, explique-t-il, le visage ruisselant de sueur.Emportés par la ferveur religieuse, nombreux sont les pèlerins qui s’exposent inutilement à des conditions extrêmes, alerte M. Asiri.Parmi eux, Badr Chreïté, un autre Palestinien. “Comme vous pouvez le voir, nous sommes trempés de sueur”, mais, dit-il à l’AFP, “plus nous endurons d’épreuves, plus la récompense sera grande”.D’après M. Asiri, un total de 50.000 soignants et personnels administratifs ont été mobilisés pour le hajj, bien plus que les années précédentes.Plus de 700 lits d’hôpital sont prêts, équipés de ventilateurs pour les cas graves. “Cette année, la capacité a été augmentée de plus de 60 %”, indique-t-il. L’an dernier, le personnel médical a soigné 2.764 pèlerins souffrant de coups de chaleur ou d’autres affections liées aux fortes températures, selon le ministère de la Santé.- “En plein soleil” -Pour prévenir les hospitalisations, 71 unités mobiles d’urgence ont aussi été déployées autour des lieux saints, pour “soigner les patients sur place avant que leur état ne se détériore”, explique M. Asiri.Il anticipe déjà l’étape du deuxième jour du hajj, quand les pèlerins se rendent au mont Arafat, qu’ils gravissent avant de réciter des prières jusqu’à la nuit tombée.”La majorité des problèmes liés à la chaleur à Arafat surviennent parce que les gens pensent qu’ils doivent absolument être en plein soleil”, dit-il.Or, souligne-t-il, “il n’est pas nécessaire de sortir de sa tente à Arafat”. Et “il n’est pas obligatoire non plus de gravir la montagne”, ce qui “comporte un grand risque”.Le ministre du Hajj, Tawfiq al-Rabiah, a précisé à l’AFP que des milliers de brumisateurs et plus de 400 points d’eau fraîche avaient été déployés pour l’accueil de la foule.Les autorités ont aussi aménagé des allées ombragées, ainsi qu’une nouvelle voie recouverte de pavés refroidissants de quatre kilomètres menant jusqu’à Arafat.Les décès de l’an dernier illustrent la vulnérabilité des fidèles face aux extrêmes climatiques, 2024 ayant été l’année la plus chaude jamais enregistrée, selon l’observatoire climatique européen Copernicus.  “Il fait une chaleur extrême, mais il arrive aussi qu’à l’intérieur de la Grande Mosquée, on ait très froid à cause du carrelage et de la climatisation”, note M. Asiri.   Mais “nous vivons cela comme une épreuve, un test pour notre force morale”.

Procès Kardashian: les peines des “papys braqueurs” sont définitives

Les peines des “papys braqueurs” de la superstar américaine Kim Kardashian sont définitives, ni les condamnés ni le parquet général n’ayant fait appel, a appris l’AFP mardi matin auprès de ce dernier.Le délai d’appel a expiré lundi soir et aucun des huit condamnés n’a formé de recours. L’accusation avait annoncé lundi son intention de ne pas faire appel, y compris des deux acquittements prononcés le 23 mai par la cour d’assises.Après quatre semaines d’audience, la cour a prononcé des peines clémentes contre les accusés, évitant un retour en prison à ces hommes reconnus coupables de ce braquage record à 9 millions d’euros de bijoux qui s’est déroulé à Paris dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016 pendant la Fashion Week.Les sanctions sont bien en deçà de celles requises par l’avocate générale qui avait réclamé 10 ans de prison pour les principaux accusés, dont deux pour être entrés arme au poing dans l’hôtel parisien de la reine des influenceuses, qui avait été ligotée et bâillonnée.”Elles ont été pensées à distance de cet événement grave”, en prenant en considération “le temps écoulé” – neuf ans – et l’état de santé des principaux protagonistes qui “interdit éthiquement d’incarcérer quiconque”, a expliqué le président David de Pas.Quatre hommes ont été reconnus coupables d’avoir braqué et séquestré la femme d’affaires américaine – qui a aujourd’hui 356 millions d’abonnés. Le principal, Aomar Aït Khedache, 69 ans, a été condamné à huit ans de prison dont cinq avec sursis. Pour les trois ans de prison ferme, la cour a ordonné une confusion avec une autre peine, ce qui signifie qu’il ne retournera pas en prison.Les trois autres “opérationnels” du braquage ont écopé de sept ans de prison dont deux ferme. Le fils d’Aomar Aït Khedache et son ancienne compagne se sont vu infliger respectivement un an ferme et quatre ans avec sursis, quand les deux derniers accusés ont été condamnés pour des délits connexes.Kim Kardashian s’est immédiatement dite “satisfaite” du verdict tout en déclarant vouloir “tourner la page”. Le 13 mai, elle avait dit à la barre avoir “cru mourir” ce jour-là, mais aussi accepté les excuses d’Aomar Aït Khedache.”Je vous pardonne” même si “ça ne change rien au traumatisme”. “Je crois à la deuxième chance”, lui avait dit, émue, celle qui a annoncé avoir obtenu son diplôme de droit presque le jour du verdict.

Most markets rise as traders eye possible Trump-Xi talks

Most markets rose Tuesday as investors kept tabs on developments in the China-US trade war as speculation swirled that the countries’ leaders will hold talks soon.After a period of relative calm on tariffs, Donald Trump at the weekend accused Beijing of violating last month’s deal to slash huge tit-for-tat levies and threatened to double tolls on steel and aluminium.The moves jolted Asian markets on Monday, but hopes that the US president will speak with Chinese counterpart Xi Jinping — possibly this week — has raised hopes for a positive outcome.Meanwhile, oil prices extended Monday’s surge after Ukraine’s strike on Russian bombers parked deep inside the country stoked geopolitical concerns.Trump has expressed confidence a talk with Xi could ease tensions, even after his latest volley threatened their weeks-old tariff truce.”They violated a big part of the agreement we made,” he said Friday. “But I’m sure that I’ll speak to President Xi, and hopefully we’ll work that out.”It is unclear if Xi is keen on a conversation but Trump’s economic adviser Kevin Hassett signalled on Sunday that officials were anticipating something this week.US Treasury Secretary Scott Bessent — who last week warned negotiations with China were “a bit stalled” — said at the weekend the leaders could speak “very soon”.Officials from both sides are set for talks on the sidelines of an Organisation for Economic Co-operation and Development ministerial meeting in Paris on Wednesday.The OECD slashed on Tuesday its 2025 growth outlook for the global economy to 2.9 percent from 3.1 percent previously expected. It also said the US economy would expand 1.6 percent, from an earlier estimate of 2.2 percent.It warned “substantial increases” in trade barriers, tighter financial conditions, weaker business and consumer confidence, as well as heightened policy uncertainty will all have “marked adverse effects on growth” if they persist.”For everyone, including the United States, the best option is that countries sit down and get an agreement,” OECD chief economist Alvaro Pereira told AFP.While there has been no movement on the issue, investors were largely upbeat.Hong Kong gained more than one percent while Shanghai returned from a long weekend with gains, even as data indicated Chinese factory activity shrinking at its fastest pace since September 2022.There were also gains in Sydney, Taipei, Bangkok, Jakarta and Manila, while London was flat.Tokyo, Singapore, Wellington and Mumbai retreated with Paris and Frankfurt. Seoul was closed for a presidential election.- Deals queued up? -The advances followed tech-led gains on Wall Street in the wake of forecast-beating earnings from chip titan Nvidia.Still, National Australia Bank’s Rodrigo Catril remained nervous, writing in a commentary: “The lift in tariffs is creating another layer of uncertainty and tension.”European articles suggest the lift in tariffs doesn’t bode well for negotiations with the region (and) UK steelmakers call Trump doubling tariffs ‘another body blow’.”He added: “The steel and aluminium tariffs also apply to Canada, so they will likely elicit some form of retaliation from there and while US-China trade negotiations are deteriorating due to rare earth, student visas and tech restrictions, steel tariffs will also affect China.”US Commerce Secretary Howard Lutnick on Monday voiced optimism for a trade deal with India “in the not too distant future”, while Japanese trade point man Ryosei Akazawa is eyeing another trip to Washington for more negotiations.Also in focus is Trump’s signature “big, beautiful bill” that is headlined by tax cuts slated to add up to $3 trillion to the nation’s debt at a time of heightened worries over the country’s finances.Senators have started what is certain to be fierce debate over the policy package, which partially covers an extension of Trump’s 2017 tax relief through budget cuts projected to strip health care from millions of low-income Americans.Oil prices extended Monday’s surge that saw West Texas Intermediate briefly jump five percent on concerns about an escalation of the Russia-Ukraine conflict and suggestions Washington could hit Moscow with stricter sanctions.That compounded news that the OPEC+ producers’ grouping had agreed a smaller-than-expected increase in crude production.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.1 percent at 37,446.81 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.5 percent at 23,512.49 (close)Shanghai – Composite: UP 0.4 percent at 3,361.98 (close)London – FTSE 100: FLAT at 8,770.55 Euro/dollar: DOWN at $1.1420 from $1.1443 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.3521 from $1.3548Dollar/yen: UP at 142.90 yen from 142.71 yenEuro/pound: DOWN at 84.45 pence from 84.46 penceWest Texas Intermediate: UP 0.9 percent at $63.11 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.9 percent at $65.18 per barrelNew York – Dow: UP 0.1 percent at 42,305.48 points (close)

Gaza: les secours annoncent 15 morts dans des tirs israéliens près d’un centre d’aide

La Défense civile de Gaza a annoncé mardi la mort d’au moins 15 personnes dans des tirs israéliens dans le sud du territoire palestinien, l’armée indiquant avoir ouvert le feu en direction de “suspects”.Ce nouveau drame est similaire à celui survenu dimanche au même endroit, au cours duquel 31 personnes ont été tuées et 176 blessées par des tirs israéliens selon les secours, au moment où ils étaient en route pour aller chercher de l’aide, d’après le témoignages.En guerre depuis près de 20 mois dans la bande de Gaza contre le Hamas après l’attaque du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 sur son sol, Israël fait face à une pression internationale croissante pour mettre fin au conflit.La situation humanitaire est désastreuse dans le territoire palestinien, où Israël a imposé un blocus complet pendant plus de deux mois, partiellement assoupli fin mai.Mardi à l’aube, “au moins 15 personnes ont été tuées et des dizaines blessées quand les forces d’occupation israéliennes ont ouvert le feu à l’aide de chars et de drones sur des milliers de civils qui s’étaient rassemblés près du rond-point Al-Alam, dans la région d’Al-Mawassi, au nord-ouest de Rafah”, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.Le rond-point est situé à environ un kilomètre d’un centre d’aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël, qui a débuté ses opérations il y a un peu plus d’une semaine et avec laquelle l’ONU refuse de travailler en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.- “Tirer sur la foule” -L’armée israélienne a indiqué avoir été confrontée à des “suspects” lors d’un mouvement de foule le long des routes menant au site de distribution d’aide.A environ un demi-kilomètre de là, “des soldats ont effectué des tirs d’avertissement et, alors que les suspects ne reculaient pas, ils ont de nouveau tiré en direction de quelques suspects qui s’approchaient d’eux”, a-t-elle ajouté dans un communiqué.Rania al-Astal, une déplacée de 30 ans, a déclaré à l’AFP qu’elle était partie avec son mari pour essayer de récupérer de la nourriture au centre GHF, laissant leurs enfants avec sa mère dans leur tente.”Les tirs ont commencé par intermittence vers 05H00 du matin. Chaque fois que les gens s’approchaient du rond-point d’Al-Alam, ils étaient la cible de tirs”, a-t-elle raconté. “Mais les gens ne s’en souciaient pas et se précipitaient tous en même temps. C’est à ce moment-là que l’armée a commencé à tirer lourdement.”Mohammed al-Chaer, 44 ans, également présent sur les lieux, a déclaré que la foule venait de se mettre en route vers le centre d’aide quand “soudain, l’armée israélienne a tiré en l’air, puis a commencé à tirer directement sur les gens”.”Un hélicoptère et des drones ont commencé à tirer sur la foule pour l’empêcher de s’approcher des chars. Il y a eu des blessés et des morts”, a-t-il raconté à l’AFP.”Je n’ai pas atteint le centre et nous n’avons pas reçu de nourriture.”- Soldats tués -Dans son communiqué, l’armée a affirmé “n’avoir pas empêché l’arrivée de civils gazaouis sur les sites de distribution d’aide humanitaire”.La Fondation GHF a indiqué dans un communiqué que les opérations sur son site s’étaient déroulées en toute sécurité mardi.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi à une enquête indépendante après le drame de dimanche près du même rond-point d’Al-Alam, non loin d’un centre d’aide humanitaire géré par GHF.L’armée a nié avoir, ce jour-là, “tiré sur des civils pendant qu’ils se trouvaient à proximité ou à l’intérieur” du centre de GHF. Mais une source militaire israélienne a reconnu “des tirs de sommation (…) en direction de plusieurs suspects”.L’armée israélienne a par ailleurs annoncé mardi la mort de trois soldats tués dans le nord de Gaza, portant à 424 le nombre de militaires israéliens tués depuis le début de l’offensive terrestre à Gaza le 27 octobre 2023.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Plus de 54.470 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.