Les Guyaniens élisent leur président appelé à gérer la manne pétrolière

Les Guyaniens votent lundi pour élire leurs députés et leur président, appelés à gérer l’énorme manne pétrolière de ce pays d’Amérique du Sud disposant des plus grandes réserves de brut de la planète par habitant, sur fond de tensions avec le Venezuela voisin.Le président sortant et candidat à sa succession Irfaan Ali a notamment apporté lundi son soutien au déploiement militaire des Etats-Unis dans les Caraïbes. “Nous soutiendrons tout ce qui permettra d’éliminer toute menace à notre sécurité, non seulement en termes de souveraineté (…) Nous devons tous nous unir pour combattre la criminalité transnationale, lutter contre le trafic de drogue”, a-t-il affirmé à des journalistes juste après avoir voté à Leonora.Dimanche soir, le Guyana avait dénoncé des coups de feu tirés depuis le Venezuela sur un de ses bateaux. “Les forces de sécurité sont en état d’alerte maximale. Elles sont prêtes. Nous en avons parlé tout au long de la campagne : le Venezuela est une menace”, a-t-il insisté.Le ministre vénézuélien de la Défense, Vladimir Padrino Lopez, a dénoncé “un fake” et accusé le Guyana de vouloir ouvrir un “front de guerre”.Interrogé sur la possibilité d’évincer le président vénézuélien Nicolas Maduro du pouvoir, M. Ali a dit ne pas vouloir “aborder ce sujet aujourd’hui” jour de “vote pour la victoire”.Les bureaux de vote ferment à 18H00 (22H00 GMT). Les résultats sont attendus au mieux jeudi, d’après la Commission électorale. Ces élections sont complexes d’un point de vue logistique, la forêt tropicale recouvrant à plus de 95% ce pays de 850.000 habitants. Selon la plupart des observateurs, trois favoris se détachent : Irfaan Ali (Parti populaire Progressiste PPP/C, centre gauche), l’opposant Aubrey Norton (APNU, Partenariat pour une nouvelle unité, gauche) et le populiste Azruddin Mohamed, parfois surnommé le “Trump Guyanien”, un milliardaire qui vient de créer son parti WIN (Gagner/Nous investissons dans la nation) pour bouleverser le système bipartite.- “Le meilleur pour le Guyana” -Le vote se dessine traditionnellement autour des lignes ethniques entre les populations d’origine indienne (PPP/C) et celles afro-guyaniennes (APNU).”A moins d’irrégularités, je pense que je serai” le prochain président, a affirmé lundi à l’AFP Aubrey Norton, en sortant du bureau de vote de Plaisance, bastion de son mouvement. “Nous aurons une bonne participation dans notre base de soutien. Nous avons travaillé dur pour mobiliser les gens”, a poursuivi le candidat, qui, pendant la campagne électorale, a promis “de débarrasser la société du PPP et de la pauvreté”.Interrogé lundi sur la probable difficulté de constituer une majorité parlementaire avec l’émergence d’Azruddin Mohamed, M. Norton a répondu : “Ce sera la volonté du peuple”.”C’est la première fois (que je vote). J’ai voté pour Norton. Parce qu’il est l’un des meilleurs responsables politiques. J’attends avec impatience le meilleur pour le Guyana”, a dit Grace Miller, 21 ans, qui a déposé son bulletin de vote avec son bébé dans les bras. Le scrutin est à un tour. Est élu chef de l’Etat le candidat dont le parti a recueilli le plus de voix. Il peut en théorie donc être en minorité au Parlement. Le vainqueur gérera la manne pétrolière qui a permis de quadrupler en cinq ans le budget de l’Etat (6,7 milliards de dollars en 2025) avec la plus forte croissance économique d’Amérique latine (43,6% en 2024). Le Guyana, qui a commencé l’exploitation pétrolière en 2019, espère faire passer sa production de 650.000 barils par jour à plus d’un million en 2030.- “Plus d’argent dans les poches” -Le président devra aussi gérer l’épineux dossier de l’Essequibo, une région de l’ouest riche en pétrole et minerais qui constitue les deux tiers du territoire guyanien et fait l’objet d’un différend avec le Venezuela.Les favoris promettent tous trois de “mettre plus d’argent dans les poches” des Guyaniens, de développer le pays, d’améliorer les services de santé et d’éducation ou d’augmenter les salaires, sur fond d’explosion des prix des denrées alimentaires.Azruddin Mohamed, qui a fait fortune dans l’or et est sanctionné par les Etats-Unis pour évasion fiscale, promet de donner un coup de pied dans la fourmilière. Il affirme pouvoir l’emporter “parce que nous avons le soutien des communautés noires, indiennes et autochtones”.”Il sait ce dont les jeunes ont besoin (…) J’ai besoin de changement pour l’avenir de mes enfants”, affirme Andrea Cumberbutch, une auto-entrepreneuse.

La Bourse de Paris à plat face au retour du risque politique

La Bourse de Paris est restée stable lundi, dans une séance calme à faibles volumes en l’absence des investisseurs américains en raison d’un jour férié, le marché faisant face au retour du risque politique en France avant un vote de confiance à haut risque pour le gouvernement Bayrou.La Bourse de Paris a timidement progressé de 0,05%, soit 4 points, pour s’établir à 7.707,90 points. Vendredi, l’indice vedette avait perdu 0,76%, clôturant à 7.703,90 points.”Nous sommes sur une séance calme, une journée de transition”, avec peu de volume dans les échanges en raison d’un jour férié aux Etats-Unis, a commenté Aurélien Buffault, gérant obligataire de Delubac AM.En Europe et en France, M. Buffault a relevé une série d'”indicateurs plutôt positifs en termes d’économie européenne, que ce soit le chômage en zone euro qui continue de baisser (…) ou le secteur manufacturier qui progresse dans son ensemble”.Dans la zone euro, le taux de chômage a reculé au mois de juillet, à 6,2% de la population active, contre 6,3% en juin (chiffre révisé en hausse de 0,1 point), a annoncé Eurostat lundi.En France, l’activité dans le secteur manufacturier s’est très légèrement reprise en août, alors que le recul de la demande s’est atténué, selon les données publiées lundi par S&P Global et la Hamburg Commercial Bank (HCOB).Par ailleurs, la situation politique française se retrouve au centre des préoccupations des investisseurs, après que le Premier ministre François Bayrou “a déclaré qu’il pourrait perdre le vote de confiance de la semaine prochaine, ce qui le conduirait à démissionner”, a souligné Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB.M. Bayrou a entamé lundi une série de consultations politiques, a priori vaines, à une semaine du vote de confiance à l’Assemblée qui devrait sceller le sort de son gouvernement, tout en continuant à défendre sa méthode critiquée jusque dans sa coalition.Cette situation fait craindre le retour d’une grande instabilité politique. “Le scénario que redoutent le plus les marchés reste celui de l’incertitude avec une France ingouvernable qui n’arrive pas à trouver de stabilité”, a expliqué M. Buffault.Tous les risques de chute de gouvernement “sont préoccupants”, a estimé lundi la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde, car “ils ont un impact évident sur l’économie, sur l’appréciation par les marchés financiers des risques-pays”.La prochaine révision de la notation de la qualité du crédit de la France interviendra rapidement après le vote de confiance, par l’agence Fitch Ratings le 12 septembre puis par S&P en novembre.Dans ce contexte, les investisseurs gardent un œil sur le taux d’intérêt de la dette française. A échéance dix ans, il atteignait 3,54% vers 18H00, contre 3,51% vendredi.Renault dans le vertSur les marchés d’actions, Renault a gagné 1,31%, à 34,04 euros, et Stellantis 0,67%, à 8,23 euros, profitant de meilleurs chiffres mensuels sur les ventes de voitures neuves en France.

Ukraine: un suspect du meurtre de l’ex-président du Parlement arrêté, “piste russe” évoquée

L’Ukraine a annoncé lundi l’arrestation de l’auteur présumé de l’assassinat de l’ex-président du Parlement Andriï Paroubiy, survenu samedi à Lviv, dans l’ouest du pays, la police évoquant une “piste russe”.Député d’opposition à sa mort, connu pour son rôle dans les grands mouvements pro-européens en Ukraine et autrefois figure du mouvement nationaliste ukrainien, M. Paroubiy a été abattu de plusieurs coups de feu.Un suspect a été interpellé dans la région occidentale de Khmelnytsky, à l’issue d’une opération qui a mobilisé “des dizaines” de membres des forces de sécurité, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Igor Klymenko, selon lequel cet assassinat avait été “minutieusement préparé”.Il s’agit d’un homme de 52 ans originaire de Lviv qui vivait de “petits boulots”, selon l’adjoint du chef de la police ukrainienne, Andriï Niebytov.”Il y a une piste russe dans cette affaire”, a affirmé de son côté le chef de la police ukrainienne, Ivan Vyguivsky, sans fournir plus de détails.Le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Boudanov, a lui aussi imputé à demi-mot à la Russie cet assassinat.En plus de trois ans de guerre, Ukrainiens et Russes se sont régulièrement accusés mutuellement d’assassinats, notamment de responsables politiques et militaires.- “Tiré huit fois” -Selon le chef de la police, le tueur, déguisé en livreur, a tiré huit fois sur M. Paroubiy et “s’est assuré que la victime était bien décédée” avant de s’enfuir.Samedi, le groupe audiovisuel public Suspilne avait affirmé que le tireur, habillé en livreur, conduisait un vélo électrique.La police a publié lundi des photos de l’arrestation sur lesquelles on peut voir un homme menotté et accompagné d’agents de sécurité dont deux policiers cagoulés et lourdement armés.Selon des sources au sein des forces de l’ordre citées par la branche ukrainienne du média RFE/RL, le suspect a avoué et indiqué être entré en contact avec des agents russes alors qu’il cherchait des informations sur le sort de son fils, porté disparu sur le front en 2023.Interrogé par l’AFP, le ministère de l’Intérieur a refusé de confirmer ou de démentir ces informations.Andriï Paroubiy, mort à 54 ans, avait été président du Parlement ukrainien, la Rada, de 2016 à 2019. Il fut ensuite député du parti de l’ex-président Petro Porochenko, opposant au pouvoir actuel.M. Paroubiy est surtout connu pour son rôle dans les grands mouvements pro-européens en Ukraine: d’abord la “Révolution orange” de 2004, puis celle du Maïdan en 2014.Il avait été “commandant” des groupes d’auto-défense lors des manifestations sur la place Maïdan à Kiev, réprimées dans le sang. Ce mouvement avait forcé le président prorusse Viktor Ianoukovitch à quitter le pouvoir pour fuir vers la Russie en 2014.Autrefois figure du mouvement nationaliste ukrainien, M. Paroubiy avait aussi été dans les années 1990 le fondateur du Parti social-national d’Ukraine, classé à l’extrême droite.- “Acte de terreur” -Andriï Paroubiy était placé sur la liste des personnes recherchées par les autorités russes. Celle-ci comprend des dizaines de milliers de noms, dont ceux de nombreux responsables ukrainiens mais aussi des personnalités russes ou occidentales.En 2014, Andriï Paroubiy avait survécu à une tentative d’assassinat perpétrée à l’aide d’une grenade de combat, selon les médias ukrainiens.L’annonce de sa mort a suscité de nombreux hommages de responsables ukrainiens.La Première ministre Ioulia Svyrydenko a salué “un patriote” qui a “apporté une grande contribution à la formation de notre Etat”.Une autre figure du Maïdan, Moustafa Naïem, a évoqué auprès de l’AFP un responsable qui s’est battu pour “des questions importantes”.L’ancien président Petro Porochenko a lui affirmé que le décès d’Andriï Paroubiy était un “tir en plein coeur de l’Ukraine”, dénonçant “un acte de terreur”.Lundi soir, un millier de personnes se sont rassemblées sur la place Maïdan à l’appel de M. Porochenko, pour rendre hommage à M. Paroubiy, a constaté un journaliste de l’AFP.

Ukraine: un suspect du meurtre de l’ex-président du Parlement arrêté, “piste russe” évoquée

L’Ukraine a annoncé lundi l’arrestation de l’auteur présumé de l’assassinat de l’ex-président du Parlement Andriï Paroubiy, survenu samedi à Lviv, dans l’ouest du pays, la police évoquant une “piste russe”.Député d’opposition à sa mort, connu pour son rôle dans les grands mouvements pro-européens en Ukraine et autrefois figure du mouvement nationaliste ukrainien, M. Paroubiy a été abattu de plusieurs coups de feu.Un suspect a été interpellé dans la région occidentale de Khmelnytsky, à l’issue d’une opération qui a mobilisé “des dizaines” de membres des forces de sécurité, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Igor Klymenko, selon lequel cet assassinat avait été “minutieusement préparé”.Il s’agit d’un homme de 52 ans originaire de Lviv qui vivait de “petits boulots”, selon l’adjoint du chef de la police ukrainienne, Andriï Niebytov.”Il y a une piste russe dans cette affaire”, a affirmé de son côté le chef de la police ukrainienne, Ivan Vyguivsky, sans fournir plus de détails.Le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Boudanov, a lui aussi imputé à demi-mot à la Russie cet assassinat.En plus de trois ans de guerre, Ukrainiens et Russes se sont régulièrement accusés mutuellement d’assassinats, notamment de responsables politiques et militaires.- “Tiré huit fois” -Selon le chef de la police, le tueur, déguisé en livreur, a tiré huit fois sur M. Paroubiy et “s’est assuré que la victime était bien décédée” avant de s’enfuir.Samedi, le groupe audiovisuel public Suspilne avait affirmé que le tireur, habillé en livreur, conduisait un vélo électrique.La police a publié lundi des photos de l’arrestation sur lesquelles on peut voir un homme menotté et accompagné d’agents de sécurité dont deux policiers cagoulés et lourdement armés.Selon des sources au sein des forces de l’ordre citées par la branche ukrainienne du média RFE/RL, le suspect a avoué et indiqué être entré en contact avec des agents russes alors qu’il cherchait des informations sur le sort de son fils, porté disparu sur le front en 2023.Interrogé par l’AFP, le ministère de l’Intérieur a refusé de confirmer ou de démentir ces informations.Andriï Paroubiy, mort à 54 ans, avait été président du Parlement ukrainien, la Rada, de 2016 à 2019. Il fut ensuite député du parti de l’ex-président Petro Porochenko, opposant au pouvoir actuel.M. Paroubiy est surtout connu pour son rôle dans les grands mouvements pro-européens en Ukraine: d’abord la “Révolution orange” de 2004, puis celle du Maïdan en 2014.Il avait été “commandant” des groupes d’auto-défense lors des manifestations sur la place Maïdan à Kiev, réprimées dans le sang. Ce mouvement avait forcé le président prorusse Viktor Ianoukovitch à quitter le pouvoir pour fuir vers la Russie en 2014.Autrefois figure du mouvement nationaliste ukrainien, M. Paroubiy avait aussi été dans les années 1990 le fondateur du Parti social-national d’Ukraine, classé à l’extrême droite.- “Acte de terreur” -Andriï Paroubiy était placé sur la liste des personnes recherchées par les autorités russes. Celle-ci comprend des dizaines de milliers de noms, dont ceux de nombreux responsables ukrainiens mais aussi des personnalités russes ou occidentales.En 2014, Andriï Paroubiy avait survécu à une tentative d’assassinat perpétrée à l’aide d’une grenade de combat, selon les médias ukrainiens.L’annonce de sa mort a suscité de nombreux hommages de responsables ukrainiens.La Première ministre Ioulia Svyrydenko a salué “un patriote” qui a “apporté une grande contribution à la formation de notre Etat”.Une autre figure du Maïdan, Moustafa Naïem, a évoqué auprès de l’AFP un responsable qui s’est battu pour “des questions importantes”.L’ancien président Petro Porochenko a lui affirmé que le décès d’Andriï Paroubiy était un “tir en plein coeur de l’Ukraine”, dénonçant “un acte de terreur”.Lundi soir, un millier de personnes se sont rassemblées sur la place Maïdan à l’appel de M. Porochenko, pour rendre hommage à M. Paroubiy, a constaté un journaliste de l’AFP.

European stocks steady after robust gains for Chinese equities

Europe’s main stock markets held broadly steady on Monday after strong gains for Chinese indices, as trading entered a traditionally weak month for Wall Street.Hong Kong’s Hang Seng Index closed with a gain of 2.2 percent, fuelled by the share price of Chinese ecommerce giant Alibaba soaring almost 20 percent on bumper results which included a surge in AI revenue. Chinese equities won support also from official data showing that China’s factory output ticked up in August, analysts said.The Purchasing Managers’ Index — a key measure of industrial output — was 49.4, up slightly from 49.3 in July.However, it was also a fifth straight month of contraction, as only a figure above 50 indicates growth.In Europe, the London edged higher Frankfurt stock markets gained 0.6 percent. Paris flattened amid political turmoil in France over contested budget proposals. Wall Street was shut Monday for Labor Day, while the dollar traded mixed against main rivals.”Stocks tend to underperform this month on both sides of the Atlantic,” noted Kathleen Brooks, research director at XTB trading group.The tide already began to turn at the end of last week, with “an underwhelming set of results for (AI chip giant) Nvidia, along with a sharp selloff in stock markets in Europe and the US”, Brooks added.Wall Street retreated from record highs Friday as a key US inflation reading accelerated, lowering the odds of sustained cuts to interest rates by the Federal Reserve in the coming months.However, Trade Nation analyst David Morrison said investors interpreted last week’s dip “as simply some mild profit-taking ahead of the long holiday weekend”.Also Friday, a US appeals court ruled that many of President Donald Trump’s tariffs, which have upended global trade, were illegal — but allowed them to remain in place for now, giving him time to take the fight to the Supreme Court.- Key figures at around 1530 GMT -London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 9,196.34 points (close)Paris – CAC 40: UP less than 0.1 percent at 7,707.90 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.6 percent at 23,037.33 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.2 percent at 42,188.79 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: UP 2.2 percent at 25,671.78 (close)Shanghai – Composite: UP 0.5 percent at 3,875.53 (close)New York – Dow: Closed for a public holidayEuro/dollar: UP at $1.1705 from $1.1693 on FridayPound/dollar: UP at $1.3547 from $1.3507Dollar/yen: UP at 147.27 from 147.01 yen Euro/pound: UP at 86.57 pence from 86.56 pence Brent North Sea Crude: UP 1.0 percent at $68.16 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.0 percent at $64.67 per barrelburs-rl/yad

Yemen’s Huthis hold funeral for PM killed in Israeli strike

Yemen’s Huthi rebels held a funeral on Monday for their prime minister and 11 other senior officials killed in an Israeli air strike that decimated its political cabinet.Twelve coffins draped in flags were displayed at Sanaa’s Al-Shaab mosque, as masked gunmen patrolled the area and thousands of mourners flooded in.Huthi prime minister Ahmed Ghaleb Nasser al-Rahawi, nine ministers and two cabinet officials were killed as they attended a government meeting in the Sanaa area on Thursday.It was the highest profile assassination to be announced in Yemen in months of attacks by Israel during the Gaza war. The United States also waged an intense bombing campaign against Huthi targets from March to May this year.The Huthis have repeatedly launched missiles and drones towards Israel throughout the Gaza war.On Monday, the Israeli military said it had intercepted a drone launched from Yemen before it entered Israeli territory.On Sunday, the Huthis detained at least 11 United Nations workers as part of a round-up, prompting a protest from UN Secretary-General Antonio Guterres.A Yemeni security source told AFP on Saturday that Huthi authorities had arrested dozens of people in Sanaa and other areas “on suspicion of collaborating with Israel”.The Huthis also fired a missile at an Israeli tanker in the Red Sea on Sunday, reprising a campaign they have waged throughout the Gaza war.The missile landed close to the Liberian-flagged Scarlet Ray with a “loud bang”, the UK Maritime Trade Operations monitoring agency said.- ‘Bad day’ for Huthis -The Huthis, part of Iran’s “axis of resistance” of anti-Israeli groups, vowed to step up their attacks on Israel following Thursday’s killings.Their campaign of missile and drone strikes at Israel and on shipping in the Red Sea, a major cargo route, has persisted throughout the Gaza war, claiming solidarity with the Palestinians.Last week’s Israeli strike wiped out about half of the 22-strong Huthi cabinet, which plays a mainly administrative role.Rahawi, the late prime minister, was from the southern province of Abyan, which is not part of the large swathes of Yemen under Huthi control.The Huthis, who hail from divided Yemen’s rugged north, have traditionally reserved the premiership for southerners in an attempt to win hearts and minds.US-based Yemen analyst Mohammed Al Basha said Thursday’s strike may signal an Israeli shift towards targeted killings, an approach that gutted the leadership of Gaza rulers Hamas and Hezbollah in Lebanon.The attack could mark “the beginning of a campaign of targeted assassinations against both civilian and military Huthi leadership, even at informal gatherings”, he posted on X, calling it a “bad day” for the group.

Fin de la grève à Radio France après une semaine de mobilisation

La grève à Radio France va être levée à l’issue de la journée de lundi après une semaine de mobilisation contre des projets de réorganisation interne, ont annoncé les syndicats.”Si l’ensemble des revendications n’a pas été satisfait, l’écoute et la confiance que la direction doit aux salarié.es de Radio France et à leurs représentants sont revenus au centre des discussions”, ont estimé les syndicats CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD et UNSA dans un communiqué commun après une assemblée générale.”Je salue le dialogue constructif qui nous a permis de sortir de cette situation”, a pour sa part écrit la présidente du groupe public, Sibyle Veil, dans un message interne consulté par l’AFP.Elle a assuré vouloir agir “de manière progressive, concertée et avec un cap” pour “faire avancer des évolutions qui nous semblent stratégiques pour notre avenir”.”On a estimé que l’engagement de la direction, qui était de créer une sorte de dialogue social, était un message positif (…) mais il faut rester vigilant”, a déclaré Guillaume Baldy, représentant du syndicat FO, durant l’AG.Cette grève illimitée avait débuté le 25 août, jour de la rentrée des radios, pour protester contre “la stratégie éditoriale” et plusieurs réformes voulues par Mme Veil.Parmi elles, l’arrêt de la radio Mouv’ sur la FM, des changements éditoriaux au sein d’Ici (ex-France Bleu, le réseau des radios locales publiques) et l’arrêt d’émissions d’investigation.Le mouvement a perturbé les antennes d’Ici et France Culture notamment, mais aussi de France Inter, qui n’avait pas pu diffuser sa nouvelle “Grande matinale” dans son intégralité le 25 août. Lors des négociations, “la direction s’est engagée à ne pas réduire les moyens des chaînes en cours de saison, quelles que soient les contraintes qui pourraient peser sur le budget 2026”, selon les syndicats.Sur l’investigation, la baisse du temps d’antenne devra être compensée par le fait que les équipes aient “plus de temps pour enquêter”, a déclaré Benoît Gaspard (syndicat Sud) lors de l’AG.Sur le passage de Mouv’ uniquement au numérique, une “commission de suivi se tiendra jusqu’au reclassement de la totalité des salarié.es en CDI”, selon les syndicats.Enfin, concernant les changements au sein d’Ici, des “discussions se feront à l’automne au sein de chaque station afin que les évolutions soient effectives au plus tard à la rentrée de janvier 2026”, ont précisé les syndicats.

Fin de la grève à Radio France après une semaine de mobilisation

La grève à Radio France va être levée à l’issue de la journée de lundi après une semaine de mobilisation contre des projets de réorganisation interne, ont annoncé les syndicats.”Si l’ensemble des revendications n’a pas été satisfait, l’écoute et la confiance que la direction doit aux salarié.es de Radio France et à leurs représentants sont revenus au centre des discussions”, ont estimé les syndicats CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD et UNSA dans un communiqué commun après une assemblée générale.”Je salue le dialogue constructif qui nous a permis de sortir de cette situation”, a pour sa part écrit la présidente du groupe public, Sibyle Veil, dans un message interne consulté par l’AFP.Elle a assuré vouloir agir “de manière progressive, concertée et avec un cap” pour “faire avancer des évolutions qui nous semblent stratégiques pour notre avenir”.”On a estimé que l’engagement de la direction, qui était de créer une sorte de dialogue social, était un message positif (…) mais il faut rester vigilant”, a déclaré Guillaume Baldy, représentant du syndicat FO, durant l’AG.Cette grève illimitée avait débuté le 25 août, jour de la rentrée des radios, pour protester contre “la stratégie éditoriale” et plusieurs réformes voulues par Mme Veil.Parmi elles, l’arrêt de la radio Mouv’ sur la FM, des changements éditoriaux au sein d’Ici (ex-France Bleu, le réseau des radios locales publiques) et l’arrêt d’émissions d’investigation.Le mouvement a perturbé les antennes d’Ici et France Culture notamment, mais aussi de France Inter, qui n’avait pas pu diffuser sa nouvelle “Grande matinale” dans son intégralité le 25 août. Lors des négociations, “la direction s’est engagée à ne pas réduire les moyens des chaînes en cours de saison, quelles que soient les contraintes qui pourraient peser sur le budget 2026”, selon les syndicats.Sur l’investigation, la baisse du temps d’antenne devra être compensée par le fait que les équipes aient “plus de temps pour enquêter”, a déclaré Benoît Gaspard (syndicat Sud) lors de l’AG.Sur le passage de Mouv’ uniquement au numérique, une “commission de suivi se tiendra jusqu’au reclassement de la totalité des salarié.es en CDI”, selon les syndicats.Enfin, concernant les changements au sein d’Ici, des “discussions se feront à l’automne au sein de chaque station afin que les évolutions soient effectives au plus tard à la rentrée de janvier 2026”, ont précisé les syndicats.

Yémen: les Houthis enterrent leurs ministres tués dans un raid israélien

Des milliers de Yéménites ont participé lundi à Sanaa aux funérailles du Premier ministre des rebelles houthis et de 11 autres responsables tués la semaine dernière dans une frappe israélienne, qui a décimé près de la moitié du cabinet.Douze cercueils, recouverts de drapeaux yéménites, ont été exposés à la mosquée Al-Chaab, où s’est tenue une cérémonie suivie d’une parade militaire dans la capitale yéménite contrôlée par les Houthis pro-iraniens depuis 2014.Le chef du gouvernement houthi, Ahmad Ghaleb al-Rahwi ainsi que neuf ministres et deux responsables ont péri dans le raid qui a ciblé le 28 août leur réunion à Sanaa, selon les autorités rebelles.”Il n’y a pas d’inquiétude pour le fonctionnement de l’appareil gouvernemental, le sang des martyrs nous donne la motivation et la détermination nécessaires” pour poursuivre le travail, a déclaré son successeur Mohammed Ahmad Mouftah, nommé “Premier ministre par intérim”, devant la foule à la mosquée. Ahmad Ghaleb al-Rahwi est le plus haut responsable politique connu des insurgés à avoir été tué dans des raids israéliens depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Après le début de cette guerre, les Houthis, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, ont lancé drones et missiles en direction du territoire israélien, la plupart interceptés, et mené des attaques contre des navires présentés comme liés à Israël en mer Rouge et dans le Golfe d’Aden, au large du Yémen.- “Mauvais jour” -En riposte, l’armée israélienne a mené des frappes contre des cibles des Houthis, des alliés de l’Iran, ennemi juré d’Israël, ciblant des ports, l’aéroport de Sanaa ainsi que des installations électriques ou encore le palais présidentiel.Pour Mohammed Al Basha, un analyste yéménite basé aux Etats-Unis, la frappe du 28 août pourrait marquer “le début d’une campagne d’assassinats ciblés visant les dirigeants civils et militaires houthis”.C’est un “mauvais jour” pour les rebelles, a-t-il écrit sur X.Les Houthis font partie de ce que l’Iran qualifie “axe de la résistance” face à Israël, une alliance informelle de groupes armés regroupant les alliés de la République islamique. Outre les Houthis, il regroupe le Hamas, le Hezbollah libanais ainsi que des groupes armés en Irak.Israël a décimé la direction du Hamas après le début de la guerre à Gaza, et celle du Hezbollah durant la guerre au Liban en 2024.Les Houthis contrôlent de vastes pans du territoire yéménite depuis le début de la guerre en 2014 contre le pouvoir dans ce pays pauvre de la péninsule arabique situé à environ 1.800 km d’Israël. Chassé de Sanaa, le pouvoir, internationalement reconnu, a son siège à Aden, la grande ville du sud du Yémen.- Des employés de l’ONU arrêtés -Le chef des Houthis, Abdelmalek al-Houthi, a menacé dimanche d’intensifier les attaques contre Israël, après la frappe qui a tué environ la moitié des 22 membres du gouvernement dont le rôle est surtout administratif. Il a prévenu que les frappes israéliennes ne les feraient pas “reculer”. Les Houthis ont ensuite annoncé avoir tiré un missile en direction du “pétrolier israélien Scarlet Ray” en mer Rouge, une voie maritime essentielle pour le commerce mondiale.  Le projectile est tombé dimanche soir à “proximité immédiate” du navire, selon l’agence de sécurité maritime britannique UKMTO, qui a précisé que l’équipage était “sain et sauf” et que le navire avait poursuivi sa route.L’armée israélienne a indiqué pour sa part lundi qu'”un drone lancé depuis le Yémen a été récemment intercepté avant d’entrer en territoire israélien”. Au Yémen, les rebelles ont arrêté au moins 11 employés de l’ONU à Sanaa et dans la ville côtière de Hodeida (ouest), a annoncé dimanche l’organisation internationale sans préciser leur nationalité. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a réclamé leur “libération immédiate et inconditionnelle”.Samedi, une source de sécurité yéménite a déclaré à l’AFP que les Houthis avaient arrêté à Sanaa, Amrane (nord) et Dhamar (sud-ouest) des dizaines de personnes “soupçonnées de collaboration avec Israël”.

Yémen: les Houthis enterrent leurs ministres tués dans un raid israélien

Des milliers de Yéménites ont participé lundi à Sanaa aux funérailles du Premier ministre des rebelles houthis et de 11 autres responsables tués la semaine dernière dans une frappe israélienne, qui a décimé près de la moitié du cabinet.Douze cercueils, recouverts de drapeaux yéménites, ont été exposés à la mosquée Al-Chaab, où s’est tenue une cérémonie suivie d’une parade militaire dans la capitale yéménite contrôlée par les Houthis pro-iraniens depuis 2014.Le chef du gouvernement houthi, Ahmad Ghaleb al-Rahwi ainsi que neuf ministres et deux responsables ont péri dans le raid qui a ciblé le 28 août leur réunion à Sanaa, selon les autorités rebelles.”Il n’y a pas d’inquiétude pour le fonctionnement de l’appareil gouvernemental, le sang des martyrs nous donne la motivation et la détermination nécessaires” pour poursuivre le travail, a déclaré son successeur Mohammed Ahmad Mouftah, nommé “Premier ministre par intérim”, devant la foule à la mosquée. Ahmad Ghaleb al-Rahwi est le plus haut responsable politique connu des insurgés à avoir été tué dans des raids israéliens depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Après le début de cette guerre, les Houthis, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, ont lancé drones et missiles en direction du territoire israélien, la plupart interceptés, et mené des attaques contre des navires présentés comme liés à Israël en mer Rouge et dans le Golfe d’Aden, au large du Yémen.- “Mauvais jour” -En riposte, l’armée israélienne a mené des frappes contre des cibles des Houthis, des alliés de l’Iran, ennemi juré d’Israël, ciblant des ports, l’aéroport de Sanaa ainsi que des installations électriques ou encore le palais présidentiel.Pour Mohammed Al Basha, un analyste yéménite basé aux Etats-Unis, la frappe du 28 août pourrait marquer “le début d’une campagne d’assassinats ciblés visant les dirigeants civils et militaires houthis”.C’est un “mauvais jour” pour les rebelles, a-t-il écrit sur X.Les Houthis font partie de ce que l’Iran qualifie “axe de la résistance” face à Israël, une alliance informelle de groupes armés regroupant les alliés de la République islamique. Outre les Houthis, il regroupe le Hamas, le Hezbollah libanais ainsi que des groupes armés en Irak.Israël a décimé la direction du Hamas après le début de la guerre à Gaza, et celle du Hezbollah durant la guerre au Liban en 2024.Les Houthis contrôlent de vastes pans du territoire yéménite depuis le début de la guerre en 2014 contre le pouvoir dans ce pays pauvre de la péninsule arabique situé à environ 1.800 km d’Israël. Chassé de Sanaa, le pouvoir, internationalement reconnu, a son siège à Aden, la grande ville du sud du Yémen.- Des employés de l’ONU arrêtés -Le chef des Houthis, Abdelmalek al-Houthi, a menacé dimanche d’intensifier les attaques contre Israël, après la frappe qui a tué environ la moitié des 22 membres du gouvernement dont le rôle est surtout administratif. Il a prévenu que les frappes israéliennes ne les feraient pas “reculer”. Les Houthis ont ensuite annoncé avoir tiré un missile en direction du “pétrolier israélien Scarlet Ray” en mer Rouge, une voie maritime essentielle pour le commerce mondiale.  Le projectile est tombé dimanche soir à “proximité immédiate” du navire, selon l’agence de sécurité maritime britannique UKMTO, qui a précisé que l’équipage était “sain et sauf” et que le navire avait poursuivi sa route.L’armée israélienne a indiqué pour sa part lundi qu'”un drone lancé depuis le Yémen a été récemment intercepté avant d’entrer en territoire israélien”. Au Yémen, les rebelles ont arrêté au moins 11 employés de l’ONU à Sanaa et dans la ville côtière de Hodeida (ouest), a annoncé dimanche l’organisation internationale sans préciser leur nationalité. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a réclamé leur “libération immédiate et inconditionnelle”.Samedi, une source de sécurité yéménite a déclaré à l’AFP que les Houthis avaient arrêté à Sanaa, Amrane (nord) et Dhamar (sud-ouest) des dizaines de personnes “soupçonnées de collaboration avec Israël”.