Rétractation de Takieddine: la perspective d’un nouveau procès pour Nicolas Sarkozy

La menace d’un nouveau procès se précise pour Nicolas Sarkozy: le parquet national financier a demandé mardi le renvoi de onze personnes parmi lesquelles l’ex-président, son épouse Carla Bruni-Sarkozy, et la “papesse des paparazzis” “Mimi” Marchand dans l’affaire de la rétractation possiblement monnayée de l’intermédiaire Ziad Takieddine.Dans ce dossier, en lien avec celui du financement libyen de la campagne présidentielle de 2007, pour lequel Nicolas Sarkozy a été condamné en première instance, les parties vont désormais pouvoir faire leurs observations.La décision de les renvoyer ou non devant le tribunal correctionnel revient au juge d’instruction chargé du dossier.Les mis en examen sont soupçonnés d’avoir voulu tromper la justice en utilisant des moyens frauduleux pour innocenter Nicolas Sarkozy: un témoin, l’intermédiaire Ziad Takieddine (décédé en septembre 2025), avait retiré ses accusations de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007.Avec une question, savoir si l’ancien président a avalisé ces manœuvres présumées pour obtenir fin 2020 la volte-face du principal témoin à charge contre lui. Deux mois plus tard, Takieddine incriminait à nouveau M. Sarkozy.- Association de malfaiteurs -Dans son réquisitoire définitif, rendu mardi, le parquet national financier requiert le renvoi de Nicolas Sarkozy pour “association de malfaiteurs en vue de commettre une escroquerie en bande organisée” et “recel de subornation de témoin”. Interrogé par l’AFP, l’avocat de Nicolas Sarkozy, Me Christophe Ingrain, a indiqué n’avoir aucun commentaire à faire à ce stade, tout comme celui de Carla Bruni-Sarkozy, Me Paul Mallet.Pour celle-ci, le renvoi est requis uniquement pour “l’association de malfaiteurs en vue de commettre une escroquerie en bande organisée”, un non-lieu partiel ayant été requis pour le “recel de subornation de témoin”.Pour Michèle dite “Mimi” Marchand, le parquet demande le renvoi également pour “subornation de témoin” et “association de malfaiteurs en vue de corrompre des personnes exerçant des fonctions juridictionnelles au Liban”.Tous les trois encourent une peine maximale de dix ans de prison et 150.000 euros d’amende.- “Sauver Sarko” -L’affaire de la fausse rétractation du Franco-Libanais Ziad Takieddine, appelée opération “Sauver Sarko” par certains protagonistes, est liée au dossier principal du financement libyen de la campagne de 2007.Dès mai 2012, Ziad Takieddine assurait à la presse que le financement de la campagne de l’ex-chef de l’Etat français par le défunt dictateur libyen, Mouammar Kadhafi, et de ses lieutenants, évoqué dès 2011, était “la vérité”.Nicolas Sarkozy avait en retour constamment vilipendé celui qu’il qualifiait de “grand manipulateur”, connu pour ses déclarations fluctuantes.En 2016, dans un retentissant entretien à Mediapart, Takieddine s’auto-incrimine: il affirme avoir convoyé entre novembre 2006 et début 2007 “cinq millions d’euros” dans des valises lors de trois voyages entre Tripoli et Paris, remis en deux fois à Claude Guéant, directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, mais aussi à l’ancien chef de l’Etat lui-même.Ces derniers avaient farouchement démenti. Ziad Takieddine avait été mis en examen dans cette enquête sensible.L’ex-chef de l’Etat (2007-2012) a été condamné le 25 septembre à cinq ans de prison dans ce dossier. Il a passé 20 jours en détention à la prison parisienne de la Santé, un fait inédit pour un ex-président dans l’histoire de la République française.M. Sarkozy a fait appel et doit être rejugé à partir du 16 mars 2026. L’ancien président avait vivement attaqué les juges après sa condamnation, dénonçant une décision motivée selon lui par la “haine” des magistrats à son égard.Parallèlement au réquisitoire du Parquet national financier, dirigé par le magistrat Jean-François Bohnert, qui doit très prochainement quitter ses fonctions, des demandes d’annulation de la procédure et des mises en examen sont toujours en cours devant la cour d’appel de Paris, sans qu’une date d’audience ne soit encore fixée, a appris l’AFP de source judiciaire.

L’Assemblée adopte définitivement le budget de la Sécurité sociale pour 2026

L’Assemblée nationale a définitivement adopté mardi la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026, premier texte budgétaire validé sans 49.3 depuis l’absence de majorité absolue dans l’hémicycle en 2022.Le budget de la Sécu, qui contient la suspension de l’emblématique réforme des retraites, a été adopté par 247 contre 232. Une victoire arrachée par le Premier ministre Sébastien Lecornu à force de compromis, notamment avec le Parti socialiste.Les députés Renaissance et MoDem ont unanimement voté pour, rejoint par une écrasante majorité des groupes PS et Liot, membres de l’opposition.Les abstentions très majoritaires des écologistes ont eu aussi un rôle prépondérant, pour combler celles d’une partie des groupes Horizons et LR, membres du camp gouvernemental, mais échaudés par les concessions au PS. L’alliance Rassemblement national-UDR et les Insoumis ont unanimement voté contre.”Depuis trois ans, jamais un budget de la Sécurité sociale n’avait autant été débattu”, a déclaré la ministre de la Santé Stéphanie Rist (Renaissance). “C’est une victoire du Parlement”, a abondé la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet face à la presse à l’issue du scrutin (Renaissance).Peu après Mathilde Panot, cheffe des députés LFI a dénoncé au contraire des socialistes qui ont “changé d’alliance” et une “forte responsabilité des écologistes”. Elle a aussi annoncé que son groupe saisirait le Conseil constitutionnel sur ce budget de la Sécu.Encore il y a peu, beaucoup doutaient d’une possible adoption du premier des deux textes budgétaires, sur lequel le gouvernement de Michel Barnier était tombé fin 2024. Lors d’un vote presque identique il y a une semaine, l’Assemblée avait une première fois approuvé la copie, soumise à son dernier mot mardi après un dernier passage express au Sénat.Pour Sébastien Lecornu, cette étape couronne au moins temporairement sa méthode, à coup de consultations et de concessions successives, parfois annoncées par lui-même dans l’hémicycle.Mais les tractations sur le budget de l’Etat, elles, se poursuivent avec des négociations décisives jusqu’au week-end, et un accord qui s’annonce bien plus complexe, alors que la date butoir du 31 décembre se rapproche.- Budget profondément remanié -Durant les longues semaines de débats sur le budget de la Sécu, le gouvernement a vu sa copie profondément remaniée par les députés.Ils ont notamment supprimé le gel des pensions de retraite et minima sociaux, et contraint l’exécutif à renoncer à doubler les franchises médicales.Mardi, les syndicats FO et CGT ont toutefois manifesté devant l’Assemblée, critiquant notamment la limitation de la durée des arrêts maladie, ou une taxe sur les mutuelles dont ils craignent la répercussion sur les cotisations.”Cette taxe d’un milliard pèsera à terme sur nos concitoyens”, a prévenu le président de la Mutualité, Eric Chenut sur RTL, annonçant que les complémentaires à statut mutualiste augmenteront leurs cotisations en 2026.Le texte prévoit par ailleurs la création d’un nouveau congé de naissance, ou d’un “réseau France santé” voulu par M. Lecornu pour l’accès aux soins.Quant au déficit anticipé pour la Sécurité sociale, il est évalué à 19,4 milliards d’euros en 2026 (contre 23 milliards en 2025). Mais au prix de transferts de 4,5 milliards d’euros des caisses de l’Etat vers celles de la Sécu.Des transferts qui contribuent à compliquer l’équation pour le budget de l’Etat, où ils doivent être compensés.- “positions très éloignées” – La copie du budget de l’Etat adoptée lundi au Sénat porterait le déficit à 5,3% du PIB. Or le gouvernement a placé l’objectif à 5%.Sébastien Lecornu a admis mardi que trouver un accord sur le budget de l’Etat serait bien une autre paire de manches.Une commission mixte paritaire (CMP) réunissant sept députés et sept sénateurs doit tenter de trouver un accord vendredi et possiblement samedi, une opération périlleuse au vu des divergences entre les deux chambres.Le Premier ministre a assuré vouloir faire “converger les positions de chacun” qui “sont – à ce stade – très éloignées”.Les négociations porteront notamment sur la question des recettes, alors que les socialistes réclament des mesures de justice fiscale, quand la droite se montre intransigeante dans son refus de nouveaux prélèvements.Même en cas d’accord, il faudrait ensuite qu’il puisse être adopté la semaine prochaine à l’Assemblée. Et ce alors que les socialistes promettent cette fois de s’abstenir au mieux, et les Écologistes de voter contre.Autres possibilités: utiliser le 49.3 en s’assurant d’une non-censure dans la foulée, ou se résoudre à une loi spéciale pour assurer le maintien temporaire du financement des administrations, avec une reprise des négociations en janvier.

L’Assemblée adopte définitivement le budget de la Sécurité sociale pour 2026

L’Assemblée nationale a définitivement adopté mardi la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026, premier texte budgétaire validé sans 49.3 depuis l’absence de majorité absolue dans l’hémicycle en 2022.Le budget de la Sécu, qui contient la suspension de l’emblématique réforme des retraites, a été adopté par 247 contre 232. Une victoire arrachée par le Premier ministre Sébastien Lecornu à force de compromis, notamment avec le Parti socialiste.Les députés Renaissance et MoDem ont unanimement voté pour, rejoint par une écrasante majorité des groupes PS et Liot, membres de l’opposition.Les abstentions très majoritaires des écologistes ont eu aussi un rôle prépondérant, pour combler celles d’une partie des groupes Horizons et LR, membres du camp gouvernemental, mais échaudés par les concessions au PS. L’alliance Rassemblement national-UDR et les Insoumis ont unanimement voté contre.”Depuis trois ans, jamais un budget de la Sécurité sociale n’avait autant été débattu”, a déclaré la ministre de la Santé Stéphanie Rist (Renaissance). “C’est une victoire du Parlement”, a abondé la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet face à la presse à l’issue du scrutin (Renaissance).Peu après Mathilde Panot, cheffe des députés LFI a dénoncé au contraire des socialistes qui ont “changé d’alliance” et une “forte responsabilité des écologistes”. Elle a aussi annoncé que son groupe saisirait le Conseil constitutionnel sur ce budget de la Sécu.Encore il y a peu, beaucoup doutaient d’une possible adoption du premier des deux textes budgétaires, sur lequel le gouvernement de Michel Barnier était tombé fin 2024. Lors d’un vote presque identique il y a une semaine, l’Assemblée avait une première fois approuvé la copie, soumise à son dernier mot mardi après un dernier passage express au Sénat.Pour Sébastien Lecornu, cette étape couronne au moins temporairement sa méthode, à coup de consultations et de concessions successives, parfois annoncées par lui-même dans l’hémicycle.Mais les tractations sur le budget de l’Etat, elles, se poursuivent avec des négociations décisives jusqu’au week-end, et un accord qui s’annonce bien plus complexe, alors que la date butoir du 31 décembre se rapproche.- Budget profondément remanié -Durant les longues semaines de débats sur le budget de la Sécu, le gouvernement a vu sa copie profondément remaniée par les députés.Ils ont notamment supprimé le gel des pensions de retraite et minima sociaux, et contraint l’exécutif à renoncer à doubler les franchises médicales.Mardi, les syndicats FO et CGT ont toutefois manifesté devant l’Assemblée, critiquant notamment la limitation de la durée des arrêts maladie, ou une taxe sur les mutuelles dont ils craignent la répercussion sur les cotisations.”Cette taxe d’un milliard pèsera à terme sur nos concitoyens”, a prévenu le président de la Mutualité, Eric Chenut sur RTL, annonçant que les complémentaires à statut mutualiste augmenteront leurs cotisations en 2026.Le texte prévoit par ailleurs la création d’un nouveau congé de naissance, ou d’un “réseau France santé” voulu par M. Lecornu pour l’accès aux soins.Quant au déficit anticipé pour la Sécurité sociale, il est évalué à 19,4 milliards d’euros en 2026 (contre 23 milliards en 2025). Mais au prix de transferts de 4,5 milliards d’euros des caisses de l’Etat vers celles de la Sécu.Des transferts qui contribuent à compliquer l’équation pour le budget de l’Etat, où ils doivent être compensés.- “positions très éloignées” – La copie du budget de l’Etat adoptée lundi au Sénat porterait le déficit à 5,3% du PIB. Or le gouvernement a placé l’objectif à 5%.Sébastien Lecornu a admis mardi que trouver un accord sur le budget de l’Etat serait bien une autre paire de manches.Une commission mixte paritaire (CMP) réunissant sept députés et sept sénateurs doit tenter de trouver un accord vendredi et possiblement samedi, une opération périlleuse au vu des divergences entre les deux chambres.Le Premier ministre a assuré vouloir faire “converger les positions de chacun” qui “sont – à ce stade – très éloignées”.Les négociations porteront notamment sur la question des recettes, alors que les socialistes réclament des mesures de justice fiscale, quand la droite se montre intransigeante dans son refus de nouveaux prélèvements.Même en cas d’accord, il faudrait ensuite qu’il puisse être adopté la semaine prochaine à l’Assemblée. Et ce alors que les socialistes promettent cette fois de s’abstenir au mieux, et les Écologistes de voter contre.Autres possibilités: utiliser le 49.3 en s’assurant d’une non-censure dans la foulée, ou se résoudre à une loi spéciale pour assurer le maintien temporaire du financement des administrations, avec une reprise des négociations en janvier.

L’Assemblée adopte définitivement le budget de la Sécurité sociale pour 2026

L’Assemblée nationale a définitivement adopté mardi la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026, premier texte budgétaire validé sans 49.3 depuis l’absence de majorité absolue dans l’hémicycle en 2022.Le budget de la Sécu, qui contient la suspension de l’emblématique réforme des retraites, a été adopté par 247 contre 232. Une victoire arrachée par le Premier ministre Sébastien Lecornu à force de compromis, notamment avec le Parti socialiste.Les députés Renaissance et MoDem ont unanimement voté pour, rejoint par une écrasante majorité des groupes PS et Liot, membres de l’opposition.Les abstentions très majoritaires des écologistes ont eu aussi un rôle prépondérant, pour combler celles d’une partie des groupes Horizons et LR, membres du camp gouvernemental, mais échaudés par les concessions au PS. L’alliance Rassemblement national-UDR et les Insoumis ont unanimement voté contre.”Depuis trois ans, jamais un budget de la Sécurité sociale n’avait autant été débattu”, a déclaré la ministre de la Santé Stéphanie Rist (Renaissance). “C’est une victoire du Parlement”, a abondé la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet face à la presse à l’issue du scrutin (Renaissance).Peu après Mathilde Panot, cheffe des députés LFI a dénoncé au contraire des socialistes qui ont “changé d’alliance” et une “forte responsabilité des écologistes”. Elle a aussi annoncé que son groupe saisirait le Conseil constitutionnel sur ce budget de la Sécu.Encore il y a peu, beaucoup doutaient d’une possible adoption du premier des deux textes budgétaires, sur lequel le gouvernement de Michel Barnier était tombé fin 2024. Lors d’un vote presque identique il y a une semaine, l’Assemblée avait une première fois approuvé la copie, soumise à son dernier mot mardi après un dernier passage express au Sénat.Pour Sébastien Lecornu, cette étape couronne au moins temporairement sa méthode, à coup de consultations et de concessions successives, parfois annoncées par lui-même dans l’hémicycle.Mais les tractations sur le budget de l’Etat, elles, se poursuivent avec des négociations décisives jusqu’au week-end, et un accord qui s’annonce bien plus complexe, alors que la date butoir du 31 décembre se rapproche.- Budget profondément remanié -Durant les longues semaines de débats sur le budget de la Sécu, le gouvernement a vu sa copie profondément remaniée par les députés.Ils ont notamment supprimé le gel des pensions de retraite et minima sociaux, et contraint l’exécutif à renoncer à doubler les franchises médicales.Mardi, les syndicats FO et CGT ont toutefois manifesté devant l’Assemblée, critiquant notamment la limitation de la durée des arrêts maladie, ou une taxe sur les mutuelles dont ils craignent la répercussion sur les cotisations.”Cette taxe d’un milliard pèsera à terme sur nos concitoyens”, a prévenu le président de la Mutualité, Eric Chenut sur RTL, annonçant que les complémentaires à statut mutualiste augmenteront leurs cotisations en 2026.Le texte prévoit par ailleurs la création d’un nouveau congé de naissance, ou d’un “réseau France santé” voulu par M. Lecornu pour l’accès aux soins.Quant au déficit anticipé pour la Sécurité sociale, il est évalué à 19,4 milliards d’euros en 2026 (contre 23 milliards en 2025). Mais au prix de transferts de 4,5 milliards d’euros des caisses de l’Etat vers celles de la Sécu.Des transferts qui contribuent à compliquer l’équation pour le budget de l’Etat, où ils doivent être compensés.- “positions très éloignées” – La copie du budget de l’Etat adoptée lundi au Sénat porterait le déficit à 5,3% du PIB. Or le gouvernement a placé l’objectif à 5%.Sébastien Lecornu a admis mardi que trouver un accord sur le budget de l’Etat serait bien une autre paire de manches.Une commission mixte paritaire (CMP) réunissant sept députés et sept sénateurs doit tenter de trouver un accord vendredi et possiblement samedi, une opération périlleuse au vu des divergences entre les deux chambres.Le Premier ministre a assuré vouloir faire “converger les positions de chacun” qui “sont – à ce stade – très éloignées”.Les négociations porteront notamment sur la question des recettes, alors que les socialistes réclament des mesures de justice fiscale, quand la droite se montre intransigeante dans son refus de nouveaux prélèvements.Même en cas d’accord, il faudrait ensuite qu’il puisse être adopté la semaine prochaine à l’Assemblée. Et ce alors que les socialistes promettent cette fois de s’abstenir au mieux, et les Écologistes de voter contre.Autres possibilités: utiliser le 49.3 en s’assurant d’une non-censure dans la foulée, ou se résoudre à une loi spéciale pour assurer le maintien temporaire du financement des administrations, avec une reprise des négociations en janvier.

Trump has ‘alcoholic’s personality,’ chief of staff says in bombshell interview

Donald Trump’s chief of staff Susie Wiles said the US president had an “alcoholic’s personality” in an astonishing interview published Tuesday by Vanity Fair, which Wiles swiftly dismissed as a “hit piece.”Wiles also called Vice President JD Vance a “conspiracy theorist,” tech tycoon Elon Musk an “odd duck,” and gave juicy opinions on other Trump administration figures in the lengthy piece.Trump has previously described Wiles, the first female White House chief of staff, as the “ice maiden” and credited her for her role in driving forward his second presidency behind the scenes.But the 68-year-old now finds herself firmly in the headlines after the Vanity Fair story, which the magazine said was based on a series of interviews with veteran political journalist Chris Whipple over the past year.”The article published early this morning is a disingenuously framed hit piece on me and the finest president, White House staff, and cabinet in history,” Wiles said in her first X post in more than a year.”Significant context was disregarded and much of what I, and others, said about the team and the President was left out of the story,” she wrote, accusing the magazine of trying to “paint an overwhelmingly chaotic and negative narrative about the president and our team.”Vanity Fair quoted Wiles — whose own father, the NFL announcer Pat Summerall was an alcoholic — as saying that Trump, while a non-drinker, has “an alcoholic’s personality,” and “operates (with) a view that there’s nothing he can’t do. Nothing, zero, nothing.”Trump, 79, is teetotal. His own brother Fred was an alcoholic and died of a heart attack aged 42.In the wide-ranging series of interviews, Wiles said she was “not an enabler” to Trump, who has unleashed an unprecedented display of presidential power since his return to power on January, adding “I’m also not a bitch.”But she was forthright about Space X and Tesla boss Elon Musk’s role as head of the cost-cutting Department of Government Efficiency in the first months of Trump’s term.Describing billionaire Musk as an “odd, odd duck” and an “avowed” ketamine user, she criticized DOGE’s shutdown of the USAID international aid department. “No rational person could think the USAID process was a good one. Nobody,” Vanity Fair quoted her as saying.- ‘Conspiracy theorist’ -She hailed what she called a “core team” of Vance, Secretary of State Marco Rubio and Deputy Chief of Staff Stephen Miller but said Vance had been a “a conspiracy theorist for a decade,” when talking about the Jeffrey Epstein scandal.Wiles also called Vance’s change from an avowed opponent of Trump, whom he once compared to Hitler, to loyal follower as “sort of political.”Trump’s chief of staff had barbed comments for Attorney General Pam Bondi, saying Bondi “completely whiffed” the promised release to right-wing influencers of documents about Epstein.She called Russ Vought, the hardline chief of the White House Office of Management and Budget, a “right-wing absolute zealot,” Vanity Fair said.The magazine said Wiles gave revealing insights into Trump’s policies on key domestic and foreign policy issues too.She said she had a “loose agreement” with Trump to end the “score settling” against his political enemies after 90 days, even as he has continued to target his foes with calls for prosecution.On Ukraine, Wiles said that Trump believes Russian President Vladimir Putin “wants the whole country”, despite Washington’s push for a peace deal.Top Trump cabinet members lined up to defend Wiles and lash out at the Vanity Fair piece.Vance called her the “best White House chief of staff that I think the president could ask for.””We have our disagreements, we agree on much more than we disagree, but I’ve never seen her be disloyal to the president of the United States,” Vance said in a speech in Pennsylvania.Defense Secretary Pete Hegseth said on X that there was “absolutely nobody better!”

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Automobile: l’UE renonce au tout-électrique en 2035, mesure phare du “Pacte vert”

Face à la crise que traverse le secteur automobile en Europe, l’Union européenne a renoncé mardi à imposer aux constructeurs de véhicules de passer au tout-électrique à partir de 2035, qui était une mesure environnementale phare.Les constructeurs pourront continuer à vendre une part limitée de voitures neuves équipées de moteurs thermiques ou hybrides, sous réserve de respecter de multiples conditions, notamment de compenser les émissions de CO2 qui découleront de ces “flexibilités”, a précisé la Commission européenne.En assouplissant l’objectif pour 2035, l’UE ne renonce pas à ses ambitions climatiques, mais adopte une approche “pragmatique” face aux difficultés rencontrées par l’industrie automobile, a défendu le commissaire européen Stéphane Séjourné, qui a piloté ce plan.”L’objectif reste le même, les flexibilités sont des réalités pragmatiques au vu de l’adhésion des consommateurs, de la difficulté des constructeurs à proposer sur le marché du 100% électrique pour 2035″, a-t-il affirmé, dans un entretien à l’AFP.Avec cette mesure, l’UE est sur le “bon chemin”, a approuvé le chancelier allemand Friedrich Merz.De son côté, le président français Emmanuel Macron a salué “l’équilibre de la proposition de la Commission”, qui tient compte de plusieurs demandes françaises. L’interdiction de vendre des voitures à moteur thermique ou hybride à partir de 2035 était une mesure emblématique du grand “Pacte vert européen”, pour aider l’UE à tenir son engagement d’atteindre la neutralité carbone en 2050.Mais l’Europe, face à la concurrence de la Chine et aux tensions commerciales avec les Etats-Unis, a déjà repoussé ou élagué ces derniers mois plusieurs mesures environnementales, dans un virage pro-business assumé. A la place de l’interdiction des voitures neuves à moteur thermique ou hybride qui était prévue, les constructeurs devront réduire de 90% les émissions de CO2 de leurs ventes par rapport aux niveaux de 2021, et compenser les 10% d’émissions restantes. Bruxelles assure ainsi que le secteur sera bien décarboné à 100% à l’horizon 2050.Les constructeurs du Vieux Continent réclamaient des “flexibilités” depuis des mois, alors qu’ils sont plombés par des ventes durablement atones, tandis que leurs rivaux chinois, dont BYD, voient leurs parts de marché s’envoler avec leurs modèles électriques aux prix attractifs.Pourtant, les réactions étaient mitigées mardi du côté des constructeurs.Si le groupe allemand Volkswagen a salué une décision “pragmatique” et “économique saine”, la principale fédération de l’industrie automobile allemande, VDA, a jugé le plan de Bruxelles “funeste” et assorti de trop d’obstacles pour être efficace.L’ONG Greenpeace a pourfendu une “mauvaise nouvelle”, tandis que pour le Réseau action climat, “il s’agit d’un recul aussi symbolique que mortifère pour l’industrie automobile européenne, ses emplois et le climat”.Ces assouplissements ont fait l’objet d’intenses tractations entre la Commission et les Etats membres, qui cherchaient à défendre au mieux les intérêts de leurs industries respectives, jusqu’au dernier moment.D’un côté, un bloc de pays dont l’Allemagne et l’Italie défendait à cor et à cri la “neutralité technologique”, c’est-à-dire le maintien à partir de 2035 des moteurs thermiques, en mettant en avant des technologies plus économes en CO2 (hybrides rechargeables, véhicules électriques équipés de prolongateurs d’autonomie…) et le recours aux carburants alternatifs.- Un soutien aux batteries -A l’inverse, France et Espagne appelaient l’UE à dévier le moins possible de l’objectif 2035, afin de ne pas saper les efforts de certains constructeurs pour se convertir au tout-électrique, et ne pas détruire la filière en pleine éclosion des batteries de voitures électriques.Pour répondre à ces craintes, la Commission a dévoilé mardi une série de mesures de soutien à l’électrification du secteur, passant par l’encouragement au “verdissement” des flottes d’entreprises et des prêts à taux zéro pour la production de batteries.M. Séjourné a également confirmé l’instauration d’une “préférence européenne” dans l’automobile, c’est-à-dire l’obligation pour les industriels bénéficiant de financements publics de se fournir en composants “made in Europe”.Une façon très concrète de soutenir toute la chaîne des équipementiers, fournisseurs et sous-traitants.Pour la France, cette mesure sur la préférence européenne “est une énorme victoire”, a estimé la ministre française de la Transition écologique Monique Barbut auprès de l’AFP.Celle-ci a cependant regretté la flexibilité accordée aux véhicules thermiques, à laquelle elle entend s’opposer lors des négociations qui vont s’ouvrir au sein des Vingt-Sept.Car ces propositions devront encore être approuvées par les Etats membres et le Parlement européen.Enfin, la Commission veut encourager le développement de petits véhicules électriques européens aux tarifs “abordables”.