Crises internationales et Mercosur au menu de la visite d’Etat de Lula en France

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, puissante voix des pays du “Sud global”, entame jeudi une visite d’Etat en France au cours de laquelle seront abordés les crises internationales ainsi que l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, auquel Paris est fermement opposé.Il s’agit de la première visite d’Etat en France d’un président brésilien depuis 2012, et elle intervient à quelques mois de la COP organisée par le Brésil en novembre prochain.Lula sera accueilli avec une cérémonie aux Invalides, avant un déjeuner de travail à l’Elysée avec le président français Emmanuel Macron, suivi d’un dîner d’Etat dans la soirée.Les deux hommes entretiennent des relations chaleureuses, malgré les différends.La visite de M. Lula, qui avait lui-même accueilli son homologue français en mars 2024, vise selon le président brésilien à “renforcer” les liens stratégiques entre les deux pays. Une douzaine d’accords de coopération dans les domaines de l’environnement, de la technologie, de la défense, de l’énergie et de la santé devraient être signés.- Crises internationales -Dans le contexte mondial mouvementé, marqué notamment par les surtaxes douanières imposées par le président américain Donald Trump à ses partenaires, et par les guerres en Ukraine et au Proche-Orient, “il est d’autant plus important de retrouver des convergences avec le Brésil, un grand Etat émergent” qui assure cette année la présidence tournante du bloc des Brics, a souligné l’Elysée.La France compte notamment sur la mobilisation du Brésil, qui a reconnu l’Etat palestinien en 2010, pour peser sur l’issue de la conférence organisée par la France et l’Arabie saoudite à l’ONU mi-juin, visant à redonner un élan à une solution politique au conflit israélo-palestinien.”Il n’y aura pas de paix tant que qu’on n’aura pas conscience que le peuple palestinien a droit à son Etat”, a déclaré Lula mardi, quelques heures avant son départ pour Paris.”C’est justement en raison des souffrances du peuple juif dans son histoire que le gouvernement d’Israël devrait traiter le peuple palestinien avec humanisme et bon sens”, a ajouté le président brésilien, qualifiant l’offensive israélienne à Gaza de “génocide”, comme il l’avait déjà fait à plusieurs reprises par le passé.Concernant l’Ukraine, la France “compte présenter au président Lula l’état du dossier”, avec “une partie agressée qui est prête à la paix, et une autre partie, l’agresseur, qui refuse toute proposition de paix ou de dialogue”.Le Brésil, qui préside actuellement le groupe des pays émergents des BRICS, continue d’entretenir de bonnes relations avec la Russie et Lula était à Moscou le 9 mai pour les commémorations de la victoire contre l’Allemagne nazie, où il a été reçu par le président russe Vladimir Poutine.- Mercosur – L’accord de libre échange entre l’UE et des pays d’Amérique latine sera en toile de fond de la visite de Lula en France.Cet accord avec l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay doit permettre à l’UE d’exporter notamment plus de voitures, de machines et de spiritueux, en échange de l’entrée de viandes, sucre, riz, miel ou soja sud-américains.Paris s’oppose à cet accord “dans sa forme actuelle”, contrairement à d’autres pays européens comme l’Allemagne ou l’Espagne.A la veille du début de la visite du président brésilien, des députés français ont réuni mercredi plusieurs filières agricoles à l’Assemblée pour réaffirmer leur opposition à l’accord.Jean-François Guihard, président de l’interprofession du bétail et des viandes (Interbev), a notamment appelé Emmanuel Macron à être “extrêmement ferme” face au président brésilien “pour dire que cet accord n’est pas possible”.Mais en pleine guerre commerciale avec les Etats-Unis, “il y a un nouveau contexte international” qui devrait pousser en faveur de l’accord, selon la diplomatie brésilienne.Après sa visite à Paris, le président brésilien participera le 8 juin à un sommet économique à Monaco, puis sera à Nice le 9 avec le président Macron pour l’ouverture de la conférence de l’ONU sur les océans.

Trump lance une enquête sur un possible “complot” autour du déclin de Biden

Donald Trump a ordonné mercredi le lancement d’une enquête contre l’entourage de son prédécesseur Joe Biden, qu’il soupçonne d’avoir “comploté” pour masquer le déclin de l’ancien président et usurper son pouvoir.Selon le président républicain, qui avait promis pendant sa campagne une “vengeance” contre ses adversaires politiques, de tels agissements “auraient des conséquences pour la légalité et la validité de nombreuses décisions prises au nom” de son prédécesseur démocrate.Selon le texte rendu public par l’exécutif américain, le président confie à l’avocat de la Maison Blanche la mission “d’enquêter, dans les limites prévues par la loi, pour déterminer si certains individus ont comploté afin de mentir au public à propos de l’état mental de Biden et exercer de manière inconstitutionnelle les prérogatives et responsabilités du président.”Donald Trump assure qu’il est “de plus en plus clair que d’anciens conseillers du président Biden ont usurpé le pouvoir de la signature présidentielle à travers l’utilisation d’un système de signature automatique.”Le républicain estime que “ce complot représente l’un des scandales les plus dangereux et inquiétants de l’histoire américaine.”L’enquête qu’il a décidée doit aussi déterminer “pour quels documents la signature automatique a été utilisée”, en particulier des grâces et des décrets.Joe Biden a rapidement réagi, en dénonçant dans un communiqué transmis à l’AFP des allégations “ridicules et fausses”.”Soyons clairs: c’est moi qui prenais les décisions pendant ma présidence. Je prenais les décisions concernant les grâces, les décrets, les lois et les proclamations. Il est ridicule et faux de suggérer que ce n’était pas moi qui le faisais”, a déclaré M. Biden.- Grâces pour la famille Biden -Juste avant de céder le pouvoir à son pire ennemi politique, Joe Biden avait accordé des grâces préventives à plusieurs alliés politiques ainsi qu’à des membres de sa famille, dont son fils Hunter, une cible récurrente du camp trumpiste, pour les protéger face à de futures poursuites. Pendant sa campagne, Donald Trump avait attaqué sans relâche les capacités cognitives selon lui diminuées de Joe Biden et il a continué sur cette voie depuis son retour au pouvoir.L’ancien président, aujourd’hui âgé de 82 ans, avait annoncé récemment souffrir d’une forme “agressive” de cancer de la prostate.”Je m’étonne que le public n’ait pas été informé il y a bien longtemps” de cette maladie, avait alors réagi Donald Trump.Dans un livre choc, “Le péché originel”, deux journalistes américains affirment qu’à la fin de son mandat, l’entourage de Joe Biden limitait au maximum les échanges du président avec la presse et même ses ministres.Le démocrate a montré, particulièrement à partir de l’été 2023, des signes de fatigue grandissante. Considéré comme l’un des présidents américains les moins accessibles pour les journalistes, Joe Biden était par ailleurs coutumier de gaffes verbales parfois spectaculaires.- “Vengeance” -La Maison Blanche a toujours soutenu qu’il était en bonne santé et en pleine possession de ses moyens intellectuels.Le démocrate avait complètement perdu pied, en direct devant des millions de téléspectateurs, pendant un débat le 27 juin avec Donald Trump, mais s’était encore accroché quelque temps à sa candidature pour un second mandat, avant de laisser la place à la vice-présidente Kamalas Harris.Celle-ci a été battue par le républicain, déjà président de 2017 à 2021, et qui avait signé là un incroyable retour.Le président américain a déjà pris plusieurs décisions motivées par son désir, publiquement exprimé, de “vengeance” après l’élection de 2020, dont il continue d’affirmer, sans preuve, qu’elle lui a été volée.Il a gracié les assaillants du Capitole du 6 janvier 2021, qui avaient tenté d’empêcher le Congrès de certifier la victoire de Joe Biden.Donald Trump a aussi donné l’ordre de poursuivre deux hauts responsables qui s’étaient opposés à lui pendant son premier mandat et a forcé plusieurs cabinets d’avocats hostiles à offrir gratuitement leurs services à l’Etat fédéral, sous peine de sanctions.Il est par ailleurs passé à l’offensive contre les universités, les institutions culturelles et certains médias accusés d’avoir propagé des idées progressistes.

Trump lance une enquête sur un possible “complot” autour du déclin de Biden

Donald Trump a ordonné mercredi le lancement d’une enquête contre l’entourage de son prédécesseur Joe Biden, qu’il soupçonne d’avoir “comploté” pour masquer le déclin de l’ancien président et usurper son pouvoir.Selon le président républicain, qui avait promis pendant sa campagne une “vengeance” contre ses adversaires politiques, de tels agissements “auraient des conséquences pour la légalité et la validité de nombreuses décisions prises au nom” de son prédécesseur démocrate.Selon le texte rendu public par l’exécutif américain, le président confie à l’avocat de la Maison Blanche la mission “d’enquêter, dans les limites prévues par la loi, pour déterminer si certains individus ont comploté afin de mentir au public à propos de l’état mental de Biden et exercer de manière inconstitutionnelle les prérogatives et responsabilités du président.”Donald Trump assure qu’il est “de plus en plus clair que d’anciens conseillers du président Biden ont usurpé le pouvoir de la signature présidentielle à travers l’utilisation d’un système de signature automatique.”Le républicain estime que “ce complot représente l’un des scandales les plus dangereux et inquiétants de l’histoire américaine.”L’enquête qu’il a décidée doit aussi déterminer “pour quels documents la signature automatique a été utilisée”, en particulier des grâces et des décrets.Joe Biden a rapidement réagi, en dénonçant dans un communiqué transmis à l’AFP des allégations “ridicules et fausses”.”Soyons clairs: c’est moi qui prenais les décisions pendant ma présidence. Je prenais les décisions concernant les grâces, les décrets, les lois et les proclamations. Il est ridicule et faux de suggérer que ce n’était pas moi qui le faisais”, a déclaré M. Biden.- Grâces pour la famille Biden -Juste avant de céder le pouvoir à son pire ennemi politique, Joe Biden avait accordé des grâces préventives à plusieurs alliés politiques ainsi qu’à des membres de sa famille, dont son fils Hunter, une cible récurrente du camp trumpiste, pour les protéger face à de futures poursuites. Pendant sa campagne, Donald Trump avait attaqué sans relâche les capacités cognitives selon lui diminuées de Joe Biden et il a continué sur cette voie depuis son retour au pouvoir.L’ancien président, aujourd’hui âgé de 82 ans, avait annoncé récemment souffrir d’une forme “agressive” de cancer de la prostate.”Je m’étonne que le public n’ait pas été informé il y a bien longtemps” de cette maladie, avait alors réagi Donald Trump.Dans un livre choc, “Le péché originel”, deux journalistes américains affirment qu’à la fin de son mandat, l’entourage de Joe Biden limitait au maximum les échanges du président avec la presse et même ses ministres.Le démocrate a montré, particulièrement à partir de l’été 2023, des signes de fatigue grandissante. Considéré comme l’un des présidents américains les moins accessibles pour les journalistes, Joe Biden était par ailleurs coutumier de gaffes verbales parfois spectaculaires.- “Vengeance” -La Maison Blanche a toujours soutenu qu’il était en bonne santé et en pleine possession de ses moyens intellectuels.Le démocrate avait complètement perdu pied, en direct devant des millions de téléspectateurs, pendant un débat le 27 juin avec Donald Trump, mais s’était encore accroché quelque temps à sa candidature pour un second mandat, avant de laisser la place à la vice-présidente Kamalas Harris.Celle-ci a été battue par le républicain, déjà président de 2017 à 2021, et qui avait signé là un incroyable retour.Le président américain a déjà pris plusieurs décisions motivées par son désir, publiquement exprimé, de “vengeance” après l’élection de 2020, dont il continue d’affirmer, sans preuve, qu’elle lui a été volée.Il a gracié les assaillants du Capitole du 6 janvier 2021, qui avaient tenté d’empêcher le Congrès de certifier la victoire de Joe Biden.Donald Trump a aussi donné l’ordre de poursuivre deux hauts responsables qui s’étaient opposés à lui pendant son premier mandat et a forcé plusieurs cabinets d’avocats hostiles à offrir gratuitement leurs services à l’Etat fédéral, sous peine de sanctions.Il est par ailleurs passé à l’offensive contre les universités, les institutions culturelles et certains médias accusés d’avoir propagé des idées progressistes.

Morocco set for sheepless Eid as drought persistsThu, 05 Jun 2025 02:45:51 GMT

As the Islamic festival of Eid al-Adha approaches, Fatima Kharraz can’t seem to find the usual sense of celebration after drought-stricken Morocco urged people to forego the traditional sheep sacrifice this year.The rare call was made as the kingdom grapples with a seventh consecutive year’s of a dry spell that has caused livestock numbers to …

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After decades in Assad jails, political prisoner wants justice

Syrian fighter pilot Ragheed Tatari was 26 when he was arrested. Now 70, the country’s longest-serving political prisoner is finally free after Bashar al-Assad’s fall, seeking justice and accountability.Tatari, arrested in 1981 and sentenced to life behind bars, was among scores of prisoners who walked free when longtime ruler Assad was overthrown on December 8 in an Islamist-led offensive.He has made it out alive after 43 years in jail, but tens of thousands of Syrian families are still searching for their loved ones who disappeared long ago in Syria’s hellish prison system.”I came close to death under torture,” Tatari told AFP in his small Damascus apartment.Since a military field court gave him a life sentence for “collaborating with foreign countries” — an accusation he denies — Tatari was moved from one prison to another, first under late president Hafez al-Assad and then his son Bashar who succeeded him in 2000.Showing old pictures of him in his pilot uniform, Tatari said he was not seeking revenge, but stressed that “everyone must be held accountable for their crimes”.”We do not want anyone to be imprisoned” without due process, said Tatari.More than two million Syrians were jailed under the Assad dynasty’s rule, half of them after anti-government protests in 2011 escalated into civil war, according to the Syrian Observatory for Human Rights monitor.The Britain-based monitor says around 200,000 died in custody.Diab Serriya, co-founder of the Association of Detainees and Missing Persons of Saydnaya Prison, said that Tatari was “the longest-serving political prisoner in Syria and the Middle East”.Rights group Amnesty International has called the notorious Saydnaya prison outside Damascus a “human slaughterhouse”.Tatari had been detained there, but he said his 15 years in the Palmyra prison in the Syrian desert were the most difficult.- ‘Wished for death’ -The Palmyra facility operated “without any discipline, any laws and any humanity”, Tatari said.Detainees were “not afraid of torture — we wished for death”, he added.”Everything that has been said about torture in Palmyra… is an understatement.””A guard could kill a prisoner if he was displeased with him,” Tatari said, adding that inmates were forced under torture to say phrases like “Hafez al-Assad is your god”, although he refused to do so.In 1980, Palmyra witnessed a massacre of hundreds of mostly Islamist detainees, gunned down by helicopters or executed in their cells after a failed assassination attempt on Hafez al-Assad.Tatari said he was completely disconnected from the outside world there, only learning of the fall of the Berlin Wall and the collapse of the Soviet Union through a prisoner who had returned from a hospital visit.In Sweida prison in the south, where Tatari was transferred after the 2011 revolt began, some inmates had phones that they would keep hidden from the guards.”The cell phone gets you out of prison, it makes you feel alive,” he said, recalling how he used to conceal his device in a hole dug in his cell.But after his phone was discovered, he was transferred to a prison in Tartus — his final detention facility before gaining freedom.- Dreams of escape -Tatari was one of several military officers who were opposed to Syria’s intervention in Lebanon in 1976, and to the violent repression in the early 1980s of the Muslim Brotherhood, Syria’s main opposition force at the time.”Many of us were against involving the army in political operations,” he said.After two of his fellow pilots defected and fled to Jordan in 1980, he escaped to Egypt and then on to Jordan.But he returned when security forces began harassing his family and was arrested on arrival.His wife was pregnant at the time with their first and only son.For years, the family assumed Tatari was dead, before receiving a proof of life in 1997 after paying bribes, a common practice under the Assads’ rule.It was then that Tatari was finally able to meet his son, then aged 16, under the watchful eye of guards during the family’s first authorised prison visit that year.”I was afraid… I ended the meeting after 15 minutes,” Tatari said.His wife has since died and their son left Syria, having received threats at the start of the protest movement, which had spiralled into war and eventually led to Assad’s overthrow.During his time behind bars, Tatari said he “used to escape prison with my thoughts, daydreams and drawing”.”The regime getting toppled overnight was beyond my dreams… No one expected it to happen so quickly.”

Anger as US blocks Gaza ceasefire resolution at UN Security Council

UN Security Council members criticized the United States Wednesday after it vetoed a resolution calling for a ceasefire and unrestricted humanitarian access in Gaza, which Washington said undermined ongoing diplomacy.It was the 15-member body’s first vote on the situation since November, when the United States — a key Israeli ally — also blocked a text calling for an end to fighting. “Today, the United States sent a strong message by vetoing a counterproductive UN Security Council resolution on Gaza targeting Israel,” Secretary of State Marco Rubio said in a statement after Wednesday’s 14 to 1 vote.He said Washington would not support any text that “draws a false equivalence between Israel and Hamas, or disregards Israel’s right to defend itself. “The United States will continue to stand with Israel at the UN.”The draft resolution had demanded “an immediate, unconditional and permanent ceasefire in Gaza respected by all parties.”It also called for the “immediate, dignified and unconditional release of all hostages held by Hamas and other groups,” and demanded the lifting of all restrictions on the entry of humanitarian aid into Gaza.Hamas, whose unprecedented attack inside Israel on October 7, 2023 sparked the war, condemned the “disgraceful” US veto, reiterating accusations of “genocide” in Gaza, something Israel vehemently rejects.The veto “marks a new stain on the ethical record of the United States of America,” the group said in a statement, accusing Washington of “legitimizing genocide, supporting aggression, and rationalizing starvation, destruction, and mass killings.”- ‘Moral stain’ -Pakistan’s ambassador to the UN Asim Ahmad meanwhile said the failed resolution would “remain not only a moral stain on the conscience of this council, but a fateful moment of political application that will reverberate for generations.” China’s ambassador to the UN Fu Cong said: “today’s vote result once again exposes that the root cause of the council’s inability to quell the conflict in Gaza is the repeated obstruction by the US.”The veto marks Washington’s first such action since US President Donald Trump took office in January.Israel has faced mounting international pressure to end its war in Gaza. That scrutiny has increased over flailing aid distribution in Gaza, which Israel blocked for more than two months before allowing a small number of UN vehicles to enter in mid-May. The United Nations, which warned last month the entire population in the besieged Palestinian territory was at risk of famine, said trickle was far from enough to meet the humanitarian needs. – ‘Judged by history’ -“The Council was prevented from shouldering its responsibility, despite the fact that most of us seem to be converging on one view,” said France’s ambassador to the UN Jerome Bonnafont.Riyad Mansour, the Palestinian ambassador to the UN, said after the Security Council vote he would now ask the General Assembly to pass a resolution calling for a ceasefire.Israel’s ambassador to the UN Danny Danon however said that the Palestinian plan to put the resolution to a vote at the General Assembly, where no country can veto it, was pointless, telling countries “don’t waste more of your energy.””This resolution doesn’t advance humanitarian relief and undermines it. It ignores a working system in favor of political agendas,” he said.”The United Nations must return to its original purpose—promoting peace and security—and stop these performative actions,” Rubio said.