South Africa women’s team step up to chase Springbok successWed, 03 Sep 2025 02:18:17 GMT

South Africa’s women’s team are stepping out from the monumental shadow of the four-time world champion Springboks as they prepare for their first-ever quarter-final appearance in a Rugby World Cup by taking on France this weekend.The team has come a long way since disappearing between 2014 and 2017, drawing more attention as they develop though …

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Trump health misinformation swirls despite denial

From manipulated images to out-of-context photos, false claims that Donald Trump is seriously ill — or even dead — have swirled online, with the misinformation persisting even after the US president publicly rejected it on Tuesday.At a White House press conference, Trump dismissed social media rumors about his health as “fake news,” following the 79-year-old’s noticeable absence from public appearances and press events last week.Since last Friday, there were around 104,000 mentions of the hashtag “Trump dead” on the Elon Musk-owned platform X, generating a cumulative 35.3 million views, according to an analysis from the misinformation watchdog NewsGuard.Some social media users cited online maps purportedly showing road closures near Maryland’s Walter Reed National Military Medical Center as evidence that Trump was being treated for a serious ailment at the facility.But there were no credible reports of road closures around the medical facility.Other social media users shared an image of an ambulance parked outside the White House, claiming it was taken last month and citing it as evidence of a health crisis involving Trump.It was actually an old photo posted by a journalist on X in April 2023 — while Trump’s predecessor, Joe Biden, was still in office, according to NewsGuard.Some users claiming that Trump was dead shared an out-of-context image of the White House flag flying at half-staff, a traditional gesture used to honor the death of a prominent official.In reality, Trump had issued a proclamation last week ordering flags at the White House, military posts, and naval stations across the country to be lowered in honor of the victims of a school shooting in Minneapolis.Some users also posted a zoomed-in image of Trump’s face, claiming it showed a deep line above his eye that indicated a recent stroke.But NewsGuard found that the original image was out-of-focus and showed no signs of a line over Trump’s eye. The image used in the false posts was digitally enhanced using an AI tool.The misinformation — which appeared to originate from liberal anti-Trump accounts on X, Bluesky, and Instagram — persisted even after Trump stated on Truth Social over the weekend: “NEVER FELT BETTER IN MY LIFE.”The falsehoods continued to circulate following Trump’s press conference on Tuesday, where he publicly dismissed the health rumors.Shortly after the conference, one Bluesky account falsely claimed that the “White House just announced” the president was dead.The falsehoods highlight how facts are increasingly under assault on a misinformation-filled internet landscape, an issue exacerbated by public distrust of institutions and traditional media.The health of US presidents has always been closely watched, but with the White House seeing its two oldest ever occupants since 2017 the scrutiny is now heavier than ever.Trump — the oldest man ever to be elected US president — has alleged that Democrats covered up the mental and physical decline of Biden, who was 82 when he left office in January.Biden’s health was a key issue in the 2024 election, and the then-president was forced to drop his campaign for a second term after a disastrous debate performance against Trump.

Disparition d’Estelle Mouzin: décision attendue sur l’éventuelle responsabilité de l’Etat

Tout a-t-il été fait pour retrouver Estelle Mouzin ? Le tribunal judiciaire de Paris rend mercredi sa décision sur l’assignation de l’Etat pour faute lourde et déni de justice par le père de la fillette, victime de Michel Fourniret disparue il y a plus de 20 ans.En juin, Eric Mouzin, le père de la fillette disparue le 9 janvier 2003 en rentrant de l’école à Guermantes (Seine-et-Marne), avait qualifié, devant la première chambre civile du tribunal, les actes du service enquêteur d'”amateurisme”, considérant que l’Etat n’avait pas tout fait pour retrouver sa fille.Au début de l’enquête, la piste Michel Fourniret est un temps suivie avant d’être abandonnée. Ce n’est qu’en 2020 que la juge Sabine Khéris, succédant à sept autres magistrats, réussit à faire reconnaître à ce tueur en série son rôle dans la mort de la fillette.Condamné à la perpétuité incompressible pour les meurtres de sept jeunes femmes ou adolescentes entre 1987 et 2001, Michel Fourniret est mort en 2021, sans avoir été jugé pour la disparition d’Estelle Mouzin, dont le corps n’a pas été retrouvé. L’instruction de deux décennies a mené à la condamnation en décembre 2023 de Monique Olivier à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 20 ans, pour sa complicité dans trois enlèvements et meurtres commis par son ex-mari Michel Fourniret, dont celui d’Estelle Mouzin.Sollicité lundi par l’AFP, l’avocat d’Eric Mouzin rappelle qu’il a fallu “plus de 20 ans de combat pour savoir la vérité”. “On aurait pu arrêter le parcours criminel de Michel Fourniret bien avant”, affirme Me Didier Seban. “On aurait pu évidemment, dès les premiers jours de l’arrestation de Michel Fourniret, orienter l’enquête dans sa direction”, insiste-t-il.De son côté, le procureur a reconnu des “manquements du service public de la justice à l’égard de la partie civile”. “Il y a une faute lourde mais entre cette faute lourde et le fait que Michel Fourniret n’a pas été mis en examen, il n’y a pas de causalité directe”, a-t-il déclaré.Au sujet du délai déraisonnable de l’instruction, le représentant du ministère public a estimé qu’il n’était “pas démontré de particulière période de carence ou d’inaction”. M. Mouzin a demandé 150.000 euros au titre des préjudices matériel et financier et 200.000 euros pour le préjudice moral. Pour Me Seban, ce combat est également mené par son client pour d’autres proches de victimes de crimes non élucidés, car “il y a encore beaucoup de dossiers où les efforts ne sont pas faits pour donner la vérité aux familles”.

Disparition d’Estelle Mouzin: décision attendue sur l’éventuelle responsabilité de l’Etat

Tout a-t-il été fait pour retrouver Estelle Mouzin ? Le tribunal judiciaire de Paris rend mercredi sa décision sur l’assignation de l’Etat pour faute lourde et déni de justice par le père de la fillette, victime de Michel Fourniret disparue il y a plus de 20 ans.En juin, Eric Mouzin, le père de la fillette disparue le 9 janvier 2003 en rentrant de l’école à Guermantes (Seine-et-Marne), avait qualifié, devant la première chambre civile du tribunal, les actes du service enquêteur d'”amateurisme”, considérant que l’Etat n’avait pas tout fait pour retrouver sa fille.Au début de l’enquête, la piste Michel Fourniret est un temps suivie avant d’être abandonnée. Ce n’est qu’en 2020 que la juge Sabine Khéris, succédant à sept autres magistrats, réussit à faire reconnaître à ce tueur en série son rôle dans la mort de la fillette.Condamné à la perpétuité incompressible pour les meurtres de sept jeunes femmes ou adolescentes entre 1987 et 2001, Michel Fourniret est mort en 2021, sans avoir été jugé pour la disparition d’Estelle Mouzin, dont le corps n’a pas été retrouvé. L’instruction de deux décennies a mené à la condamnation en décembre 2023 de Monique Olivier à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 20 ans, pour sa complicité dans trois enlèvements et meurtres commis par son ex-mari Michel Fourniret, dont celui d’Estelle Mouzin.Sollicité lundi par l’AFP, l’avocat d’Eric Mouzin rappelle qu’il a fallu “plus de 20 ans de combat pour savoir la vérité”. “On aurait pu arrêter le parcours criminel de Michel Fourniret bien avant”, affirme Me Didier Seban. “On aurait pu évidemment, dès les premiers jours de l’arrestation de Michel Fourniret, orienter l’enquête dans sa direction”, insiste-t-il.De son côté, le procureur a reconnu des “manquements du service public de la justice à l’égard de la partie civile”. “Il y a une faute lourde mais entre cette faute lourde et le fait que Michel Fourniret n’a pas été mis en examen, il n’y a pas de causalité directe”, a-t-il déclaré.Au sujet du délai déraisonnable de l’instruction, le représentant du ministère public a estimé qu’il n’était “pas démontré de particulière période de carence ou d’inaction”. M. Mouzin a demandé 150.000 euros au titre des préjudices matériel et financier et 200.000 euros pour le préjudice moral. Pour Me Seban, ce combat est également mené par son client pour d’autres proches de victimes de crimes non élucidés, car “il y a encore beaucoup de dossiers où les efforts ne sont pas faits pour donner la vérité aux familles”.

Suspense avant la première sélection du prix Goncourt

Qui succédera à “Houris”, le roman de Kamel Daoud sacré en 2024 ? L’Académie Goncourt dévoile mercredi une première sélection de 15 romans, dont l’un décrochera en novembre le plus illustre des prix littéraires français.Attendue en début d’après-midi, la liste sera particulièrement scrutée par les éditeurs et les libraires, mobilisés par une rentrée très chargée avec près de 500 romans publiés entre août et octobre.En attendant les spéculations battent leur plein. En particulier autour des favoris.Le premier d’entre eux est Emmanuel Carrère, dont le roman “Kolkhoze” est extrêmement chroniqué dans les médias. Sont également cités les ouvrages de Nathacha Appanah (“La Nuit au cœur”), Laurent Mauvignier (“La Maison vide”), Anne Berest (“Finistère”) ou Alice Ferney (“Comme en amour”).Mais les dix membres de l’Académie Goncourt, tenus par une obligation de secret, aiment parfois déjouer les pronostics.Ils réduiront le nombre des finalistes de 15 à huit le 7 octobre, puis à quatre le 28 octobre. Avant de décerner le prix le 4 novembre au restaurant Drouant, en plein centre de Paris, selon une tradition bien établie.- L’impact du bandeau rouge -L’heureux lauréat ne reçoit qu’un chèque de 10 euros. Mais le Goncourt lui offre à la fois une certaine notoriété et la promesse de vendre plusieurs centaines de milliers d’exemplaires grâce à l’effet catalyseur du fameux bandeau rouge apposé sur la couverture du livre.Initiés par des médias, des collectivités, des festivals ou des associations, le nombre de prix littéraires n’a cessé d’enfler ces dernières années, avec une crédibilité plus ou moins forte. Outre le Goncourt, les plus suivis sont le Grand Prix de l’Académie française, le Femina, le Médicis ou le Renaudot.Malgré leur médiatisation, les prix restent ignorés par une grande partie des lecteurs, qui privilégient les auteurs considérés comme plus grand public comme Mélissa Da Costa, Guillaume Musso ou Joël Dicker.”Ce n’est pas très grave” de ne pas avoir le Goncourt, confiait fin août sur France Inter l’autrice belge Amélie Nothomb, dont le dernier roman, “Tant mieux”, figure en tête des meilleures ventes.Le Goncourt a parfois cherché à tordre sa réputation d’élitisme, notamment en décernant son prix en 2022 à “Au revoir là-haut”, de Pierre Lemaître, un écrivain ayant découvert tardivement l’écriture et le succès grâce au polar. Hasard du calendrier, le Goncourt sera remis quatre jours avant la mise sur le marché du dernier roman de l’Américaine Freida McFadden (“Le Boyfriend”) et de la version en poche du troisième tome de sa saga de “La Femme de ménage”, avec des tirages initiaux de 350.000 et 500.000 exemplaires respectivement, selon son éditeur.Cette autrice, inconnue il y a deux ans, a placé tous ses derniers thrillers psychologiques en tête des meilleures ventes en 2024 et depuis le début 2025.  

Marco Rubio au Mexique pour faire entendre les exigences américaines

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio est arrivé mardi au Mexique pour son premier voyage officiel dans le pays, au moment où l’administration Trump accentue sa lutte contre le narcotrafic.Il a atterri dans la soirée à l’aéroport Felipe Angeles de la capitale mexicaine, ont constaté des journalistes de l’AFP.Cette visite intervient quelques heures après que Donald Trump a annoncé la mort dans une frappe américaines de 11 “narcoterroristes” à bord d’un bateau qui venait de quitter le Venezuela. Washington a déployé sept bâtiments de guerre dans les Caraïbes au motif de lutter contre le narcotrafic international.Avant de s’envoler, M. Rubio a rappelé la détermination de Donald Trump à utiliser “toute la puissance” des Etats-Unis pour “éradiquer” les cartels de la drogue, dont ne partie de la production transite par le Mexique.A Mexico, le chef de la diplomatie américaine doit rencontrer mercredi la présidente Claudia Sheinbaum, qui a jusqu’à présent réussi à préserver une entente cordiale avec Washington malgré des pressions répétées sur les questions migratoire et de lutte contre les cartels de narcotrafiquants.M. Rubio doit ensuite se rendre en Equateur, dirigé par un allié de Donald Trump, le président Daniel Noboa.Le département d’Etat a indiqué que lors de ces deux étapes M. Rubio entendait faire pression pour “des actions rapides et décisives afin de démanteler les cartels, stopper le trafic de fentanyl, mettre fin à l’immigration illégale” et contrer l’influence “malveillante” de la Chine.Mme Sheinbaum a toutefois rappelé qu’elle entendait poser des limites aux velléités interventionnistes américaines au Mexique.- Souveraineté et “collaboration” – “Les Etats-Unis n’agiront pas seuls”, a-t-elle déclaré à la presse. “Nous n’accepterons pas la subordination. Seulement une collaboration entre nations sur un pied d’égalité”, a-t-elle martelé, précisant travailler à un accord en ce sens.Claudia Sheinbaum a jusqu’à présent toujours veillé à se montrer conciliante avec les Etats-Unis, comme son prédécesseur Andres Manuel Lopez Obrador, issu du même parti de gauche, lors du premier mandat de Trump.Menacé de lourdes surtaxes douanières, le Mexique coopère notamment dans la gestion des flux migratoires et a accepté l’extradition de fugitifs recherchés par la justice américaine.Deuxième économie d’Amérique latine après le Brésil, le pays a également pris des mesures pour réduire les importations chinoises, réduisant les possibilités d’accès de celles-ci au marché américain.Mme Sheinbaum “a été catégorique dans la défense de la souveraineté mexicaine, tout en tendant la main aux Etats-Unis pour voir où ils peuvent collaborer”, résume Jason Marczak, du think tank Atlantic Council à Washington.M. Trump a exprimé son respect pour Mme Sheinbaum et a rendu hommage à une de ses idées pour lutter contre le fentanyl, cette puissante drogue qui fait des ravages aux Etats-Unis.La stabilité dans la relation contraste fortement avec les virulentes critiques formulées par Donald Trump envers les dirigeants vénézuélien, colombien et brésilien, tous de gauche.Mais le milliardaire américain est rejeté par 91% des Mexicains, selon une enquête du Pew Research Center publiée en juillet, qui lui reprochent notamment d’avoir assimilé les sans-papiers à des violeurs et de poursuivre la construction d’un mur entre les deux pays.Elue l’an passé, Claudia Sheinbaum est pour sa part plébiscitée pour sa diplomatie et sa gestion des affaires du pays, trois quarts des Mexicains se disant satisfaits de sa politique.

Marco Rubio au Mexique pour faire entendre les exigences américaines

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio est arrivé mardi au Mexique pour son premier voyage officiel dans le pays, au moment où l’administration Trump accentue sa lutte contre le narcotrafic.Il a atterri dans la soirée à l’aéroport Felipe Angeles de la capitale mexicaine, ont constaté des journalistes de l’AFP.Cette visite intervient quelques heures après que Donald Trump a annoncé la mort dans une frappe américaines de 11 “narcoterroristes” à bord d’un bateau qui venait de quitter le Venezuela. Washington a déployé sept bâtiments de guerre dans les Caraïbes au motif de lutter contre le narcotrafic international.Avant de s’envoler, M. Rubio a rappelé la détermination de Donald Trump à utiliser “toute la puissance” des Etats-Unis pour “éradiquer” les cartels de la drogue, dont ne partie de la production transite par le Mexique.A Mexico, le chef de la diplomatie américaine doit rencontrer mercredi la présidente Claudia Sheinbaum, qui a jusqu’à présent réussi à préserver une entente cordiale avec Washington malgré des pressions répétées sur les questions migratoire et de lutte contre les cartels de narcotrafiquants.M. Rubio doit ensuite se rendre en Equateur, dirigé par un allié de Donald Trump, le président Daniel Noboa.Le département d’Etat a indiqué que lors de ces deux étapes M. Rubio entendait faire pression pour “des actions rapides et décisives afin de démanteler les cartels, stopper le trafic de fentanyl, mettre fin à l’immigration illégale” et contrer l’influence “malveillante” de la Chine.Mme Sheinbaum a toutefois rappelé qu’elle entendait poser des limites aux velléités interventionnistes américaines au Mexique.- Souveraineté et “collaboration” – “Les Etats-Unis n’agiront pas seuls”, a-t-elle déclaré à la presse. “Nous n’accepterons pas la subordination. Seulement une collaboration entre nations sur un pied d’égalité”, a-t-elle martelé, précisant travailler à un accord en ce sens.Claudia Sheinbaum a jusqu’à présent toujours veillé à se montrer conciliante avec les Etats-Unis, comme son prédécesseur Andres Manuel Lopez Obrador, issu du même parti de gauche, lors du premier mandat de Trump.Menacé de lourdes surtaxes douanières, le Mexique coopère notamment dans la gestion des flux migratoires et a accepté l’extradition de fugitifs recherchés par la justice américaine.Deuxième économie d’Amérique latine après le Brésil, le pays a également pris des mesures pour réduire les importations chinoises, réduisant les possibilités d’accès de celles-ci au marché américain.Mme Sheinbaum “a été catégorique dans la défense de la souveraineté mexicaine, tout en tendant la main aux Etats-Unis pour voir où ils peuvent collaborer”, résume Jason Marczak, du think tank Atlantic Council à Washington.M. Trump a exprimé son respect pour Mme Sheinbaum et a rendu hommage à une de ses idées pour lutter contre le fentanyl, cette puissante drogue qui fait des ravages aux Etats-Unis.La stabilité dans la relation contraste fortement avec les virulentes critiques formulées par Donald Trump envers les dirigeants vénézuélien, colombien et brésilien, tous de gauche.Mais le milliardaire américain est rejeté par 91% des Mexicains, selon une enquête du Pew Research Center publiée en juillet, qui lui reprochent notamment d’avoir assimilé les sans-papiers à des violeurs et de poursuivre la construction d’un mur entre les deux pays.Elue l’an passé, Claudia Sheinbaum est pour sa part plébiscitée pour sa diplomatie et sa gestion des affaires du pays, trois quarts des Mexicains se disant satisfaits de sa politique.

ChatGPT va instaurer un contrôle parental, annonce OpenAI

L’entreprise américaine OpenAI a annoncé mardi qu’elle allait instaurer un mécanisme de contrôle parental pour son outil d’intelligence artificielle ChatGPT, après que des parents américains ont accusé fin août cet agent conversationnel d’avoir encouragé leur enfant à se suicider.”Dans le mois à venir, les parents pourront lier leur compte avec celui de leur adolescent” et “contrôler la façon dont ChatGPT répond à leur adolescent avec des règles de comportement du modèle”, a déclaré OpenAI dans un billet de blog.D’après l’entreprise, il sera aussi possible pour les parents d’être alertés en cas de détection d’une “détresse aiguë” dans les conversations de leur enfant et de contrôler les paramètres du compte.Cette annonce suit un précédent billet de blog publié fin août, dans lequel l’entreprise avait indiqué qu’elle préparait un mécanisme de contrôle parental.La veille, les parents d’un Californien de 16 ans qui s’est suicidé avaient porté plainte contre OpenAI, accusant ChatGPT d’avoir fourni à leur fils des instructions détaillées pour mettre fin à ses jours et d’avoir encouragé son geste.L’annonce de mardi, “c’est vraiment le strict minimum”, a réagi auprès de l’AFP Melodi Dincer, une avocate qui a porté le dossier en justice avec les parents et une association. Elle estime que de telles mesures devraient déjà être en place, et se montre sceptique sur la mise en œuvre du correctif par OpenAI.”Nous continuons à améliorer la manière dont nos modèles reconnaissent et répondent aux signes de détresse mentale et émotionnelle”, a déclaré de son côté l’entreprise dans son billet de blog mardi.OpenAI a dit prendre d’autres mesures, attendues dans les 120 prochains jours.L’entreprise redirigera ainsi certaines “conversations sensibles” vers des modèles de raisonnement comme GPT-5-thinking, plus évolué.”Les modèles de raisonnement suivent et appliquent plus systématiquement les consignes de sécurité”, a précisé le groupe américain.