Ukraine : Moscou juge le conflit “existentiel” après avoir effectué des frappes de représailles

La Russie a qualifié vendredi d'”existentiel” le conflit en Ukraine, après y avoir effectué la nuit dernière de nouveaux bombardements massifs ayant fait au moins quatre morts, “une riposte” selon Moscou à de récentes attaques ukrainiennes d’ampleur.Ces frappes interviennent à un moment où les négociations de paix sont dans l’impasse après un deuxième récent cycle de pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens à Istanbul lundi, qui n’ont pas abouti à un cessez-le-feu.Signe de l’intransigeance de Moscou, tandis que les exigences des deux camps semblent inconciliables, le Kremlin a présenté l’invasion de l’Ukraine, qu’il a déclenchée en février 2022, comme “une question existentielle”. “Pour nous, c’est une question existentielle, celle de nos intérêts nationaux, de la sécurité, de notre avenir et de celui de nos enfants”, a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.Au cours de la nuit de jeudi à vendredi, la Russie a procédé à des frappes dans neuf régions ukrainiennes, notamment à Kiev, la capitale. Selon l’armée de l’air ukrainienne, l’Ukraine a été attaquée par 407 drones et 45 missiles, dont 199 et 36 respectivement ont été abattus par la défense antiaérienne.Le ministère russe de la Défense a dit avoir ciblé des sites militaires ukrainiens, “en riposte” aux récentes attaques “terroristes” ukrainiennes en territoire russe.Le week-end dernier, l’Ukraine avait endommagé ou détruit de nombreux avions militaires sur plusieurs aérodromes russes à l’aide de drones transportés clandestinement. Des bombardiers stratégiques faisant partie de la triade nucléaire russe avaient en particulier alors été touchés.Les Ukrainiens sont aussi accusés d’avoir été à l’origine ce même week-end des explosions ayant provoqué l’effondrement de deux ponts et le déraillement de trois trains en Russie, qui ont fait sept morts et plus de cent blessés, dont des enfants.- Vitres soufflées -En Ukraine, près de 80 personnes ont été blessées dans les attaques nocturnes russes, selon le président Volodymyr Zelensky. A Kiev, trois secouristes ont péri.”On a entendu un drone s’approcher très près et puis une explosion”, a raconté à l’AFP Ksennia, une habitante de la capitale, devant un immeuble résidentiel défiguré par un trou béant.”Nos fenêtres et nos vitres ont été soufflées mais on s’en est sortis avec seulement un léger choc”, a-t-elle poursuivi, s’exprimant d’une cour couverte de débris et de morceaux de verre.A Loutsk, une ville du nord-ouest, le cadavre d’un homme a été retiré des gravats après qu’un immeuble de huit étages a subi des dommages, ont dit les secours.”La Russie doit être tenue pour responsable. Dès les premières minutes de cette guerre, elle a bombardé des villes et des villages pour détruire des vies”, a dénoncé M. Zelensky, appelant une nouvelle fois ses alliés occidentaux à “faire pression” sur Moscou.Neuf régions ont été touchées à travers l’Ukraine, a souligné le chef de l’Etat : celles de Volyn, Lviv, Ternopil, Kiev, Soumy, Poltava, Tcherkassy, Tcherniguiv et Khmelnytsky.Ces derniers jours, la Russie avait fait savoir qu’elle comptait répliquer aux récentes attaques ukrainiennes, y compris à l’occasion d’un échange téléphonique entre Vladimir Poutine et Donald Trump mercredi.- Bases aériennes frappées en Russie -L’armée ukrainienne a dit vendredi avoir bombardé de nuit “avec succès” deux autres bases aériennes en Russie, dans les régions de Saratov et de Riazan (centre), assurant avoir frappé des dépôts de carburant.Les forces russes, qui occupent environ 20% du territoire ukrainien, bombardent quasi quotidiennement des villes ukrainiennes depuis 2022. En riposte, l’Ukraine mène également, quasiment chaque jour, des attaques aériennes en Russie.L’armée russe a dit avoir neutralisé la nuit dernière 174 drones ukrainiens au-dessus du sol russe. Et, dans la journée de vendredi, 18 autres ont été abattus dans la région frontalière de Belgorod et cinq de plus qui se dirigeaient vers Moscou.Un homme a par ailleurs été tué pendant qu’il préparait une attaque de drones sur un site militaire dans la région de Riazan, au sud-est de la capitale, a affirmé la Garde nationale russe.Russes et Ukrainiens doivent procéder ce week-end à un échange de 500 prisonniers de guerre de chaque camp, après un précédent de 1.000 personnes de chaque côté en mai. Ils sont en outre convenus de remettre les corps sans vie de milliers de militaires.bur-gmo-rco-pop/bds

Ukraine : Moscou juge le conflit “existentiel” après avoir effectué des frappes de représailles

La Russie a qualifié vendredi d'”existentiel” le conflit en Ukraine, après y avoir effectué la nuit dernière de nouveaux bombardements massifs ayant fait au moins quatre morts, “une riposte” selon Moscou à de récentes attaques ukrainiennes d’ampleur.Ces frappes interviennent à un moment où les négociations de paix sont dans l’impasse après un deuxième récent cycle de pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens à Istanbul lundi, qui n’ont pas abouti à un cessez-le-feu.Signe de l’intransigeance de Moscou, tandis que les exigences des deux camps semblent inconciliables, le Kremlin a présenté l’invasion de l’Ukraine, qu’il a déclenchée en février 2022, comme “une question existentielle”. “Pour nous, c’est une question existentielle, celle de nos intérêts nationaux, de la sécurité, de notre avenir et de celui de nos enfants”, a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.Au cours de la nuit de jeudi à vendredi, la Russie a procédé à des frappes dans neuf régions ukrainiennes, notamment à Kiev, la capitale. Selon l’armée de l’air ukrainienne, l’Ukraine a été attaquée par 407 drones et 45 missiles, dont 199 et 36 respectivement ont été abattus par la défense antiaérienne.Le ministère russe de la Défense a dit avoir ciblé des sites militaires ukrainiens, “en riposte” aux récentes attaques “terroristes” ukrainiennes en territoire russe.Le week-end dernier, l’Ukraine avait endommagé ou détruit de nombreux avions militaires sur plusieurs aérodromes russes à l’aide de drones transportés clandestinement. Des bombardiers stratégiques faisant partie de la triade nucléaire russe avaient en particulier alors été touchés.Les Ukrainiens sont aussi accusés d’avoir été à l’origine ce même week-end des explosions ayant provoqué l’effondrement de deux ponts et le déraillement de trois trains en Russie, qui ont fait sept morts et plus de cent blessés, dont des enfants.- Vitres soufflées -En Ukraine, près de 80 personnes ont été blessées dans les attaques nocturnes russes, selon le président Volodymyr Zelensky. A Kiev, trois secouristes ont péri.”On a entendu un drone s’approcher très près et puis une explosion”, a raconté à l’AFP Ksennia, une habitante de la capitale, devant un immeuble résidentiel défiguré par un trou béant.”Nos fenêtres et nos vitres ont été soufflées mais on s’en est sortis avec seulement un léger choc”, a-t-elle poursuivi, s’exprimant d’une cour couverte de débris et de morceaux de verre.A Loutsk, une ville du nord-ouest, le cadavre d’un homme a été retiré des gravats après qu’un immeuble de huit étages a subi des dommages, ont dit les secours.”La Russie doit être tenue pour responsable. Dès les premières minutes de cette guerre, elle a bombardé des villes et des villages pour détruire des vies”, a dénoncé M. Zelensky, appelant une nouvelle fois ses alliés occidentaux à “faire pression” sur Moscou.Neuf régions ont été touchées à travers l’Ukraine, a souligné le chef de l’Etat : celles de Volyn, Lviv, Ternopil, Kiev, Soumy, Poltava, Tcherkassy, Tcherniguiv et Khmelnytsky.Ces derniers jours, la Russie avait fait savoir qu’elle comptait répliquer aux récentes attaques ukrainiennes, y compris à l’occasion d’un échange téléphonique entre Vladimir Poutine et Donald Trump mercredi.- Bases aériennes frappées en Russie -L’armée ukrainienne a dit vendredi avoir bombardé de nuit “avec succès” deux autres bases aériennes en Russie, dans les régions de Saratov et de Riazan (centre), assurant avoir frappé des dépôts de carburant.Les forces russes, qui occupent environ 20% du territoire ukrainien, bombardent quasi quotidiennement des villes ukrainiennes depuis 2022. En riposte, l’Ukraine mène également, quasiment chaque jour, des attaques aériennes en Russie.L’armée russe a dit avoir neutralisé la nuit dernière 174 drones ukrainiens au-dessus du sol russe. Et, dans la journée de vendredi, 18 autres ont été abattus dans la région frontalière de Belgorod et cinq de plus qui se dirigeaient vers Moscou.Un homme a par ailleurs été tué pendant qu’il préparait une attaque de drones sur un site militaire dans la région de Riazan, au sud-est de la capitale, a affirmé la Garde nationale russe.Russes et Ukrainiens doivent procéder ce week-end à un échange de 500 prisonniers de guerre de chaque camp, après un précédent de 1.000 personnes de chaque côté en mai. Ils sont en outre convenus de remettre les corps sans vie de milliers de militaires.bur-gmo-rco-pop/bds

Fin du procès Apollonia: décision début 2026 pour cette vaste escroquerie immobilière

Le procès Apollonia s’est terminé vendredi, après plus de deux mois de débats qui ont permis d’entendre la souffrance des centaines de victimes de cette immense escroquerie immobilière, face à des prévenus impassibles, voire provocateurs, qui se sont renvoyé la balle.Étant donné l’ampleur du dossier, qui compte 15 prévenus et quelque 760 parties civiles, la décision sera rendue dans sept mois, le 15 janvier. Le tribunal correctionnel de Marseille a “besoin de temps”, a justifié sa présidente Azanie Julien-Rama.Apollonia, c’est le nom de cette société de conseil en patrimoine basée à Aix-en-Provence. Au début des années 2000, elle poussait ses clients, la plupart médecins, à acquérir des biens immobiliers – jusqu’à une quarantaine pour certains – censés s’autofinancer via le statut de loueur en meublé professionnel (LMP). Au total, plus de 5.300 lots de programmes immobiliers ont ainsi été vendus, pour un préjudice estimé à 1,2 milliard d’euros.Beaucoup espéraient se constituer un patrimoine et préparer leur retraite, mais les espoirs de rentabilité se sont transformés pour beaucoup en surendettements, interdictions bancaires et impossibilité de transmettre quoi que ce soit à leurs enfants. Ces neuf semaines de procès ont permis de mesurer les répercussions d’une telle escroquerie sur la vie des gens. Toutes les parties se souviendront du récit de cette gynécologue grenobloise, Pascale Hoffmann-Cucuz, qui a perdu son mari, miné et automédiqué à haute dose à cause de cette affaire. Et de sa honte de s’être fait avoir.Médecins, dentistes, kinésithérapeutes, des cibles faciles car fortunées et absorbées par leurs carrières. Mais “vous n’avez pas à avoir honte d’avoir succombé”, a tenté de les rassurer le procureur, car Apollonia utilisait “un processus extrêmement sophistiqué”.Ses commerciaux, au discours ultra-rodé, s’occupaient de tout pour leurs clients jusqu’à la signature de procurations tamponnées par des notaires pour les ventes. Derrière, on maquillait l’endettement réel auprès des banques, les biens étaient surcotés, les taux d’intérêt élevés. Pourquoi ? Pour parvenir à la commission de 15%, la plus élevée possible.- Réquisitions justes ou “ahurissantes” ? -Fondateur d’Apollonia, le couple Badache, qui comparaissait auprès de 12 autres prévenus, leur fils, d’ex-commerciaux, d’ex-salariées, trois notaires et un avocat, n’ont pas caché qu’ils ont gagné beaucoup beaucoup d’argent. Jet privé, palais à Marrakech, chalet en Suisse, villa surplombant Cassis, caviar,  bijoux: lui, l’ancien vendeur de chaussures, et elle, l’ancienne esthéticienne, ont acquis jusqu’à 50 biens immobiliers.Mais, à l’audience, ils se sont défaussés sur tout le monde. Jean Badache, 70 ans, a quand même “regretté que ces personnes soient dans le caca”, animant les audiences de formules aussi fleuries que maladroites. “Si on est condamnés, on nous laissera le derrière râpé comme une dinde de Noël”, a-t-il ainsi lâché.Pour l’un de ses avocats, Frédéric Monneret, il s’agit là d'”une attitude de défense” et un prévenu, aussi “salopard” qu’il soit, doit voir sa culpabilité démontrée.Pour la défense, il y a un doute, sans parler du délai déraisonnable pour les juger 20 ans après les faits. Ils ont donc plaidé la relaxe. Une façon aussi de répondre à des réquisitions qu’ils ont jugées “ahurissantes de sévérité”. Le procureur de la République Mathieu Vernaudon avait requis la même peine lundi contre Jean et Viviane Badache, soit dix ans de prison avec incarcération immédiate face au risque de fuite et 2,5 millions d’euros d’amende, soit cinq millions d’euros au total. Contre les autres prévenus, s’il a requis des peines moindres, il a également demandé de la prison ferme avec mandat de dépôt pour certains commerciaux ou pour l’avocat.Vendredi, à la fin du procès, seule une poignée des prévenus ont eu des mots de compassion pour les parties civiles. “Ils n’ont pas conscience de l’ampleur de ce qu’ils ont fait. Certains, je pense, ne le regrettent pas”, a confié en marge de l’audience Jean Imbert, vice-président de l’association de victimes.Néanmoins, pour lui, ce procès a permis “d’aller “au fond des choses dans un dossier extrêmement complexe”. Il a toutefois regretté, comme d’autres, l’absence des promoteurs.Tous devront maintenant attendre début 2026 pour connaître la décision sur la culpabilité des prévenus et éventuellement un premier pas vers des indemnisations.

Roland-Garros: nouvelle finale pour Alcaraz, en attendant Djokovic-Sinner

Carlos Alcaraz n’est plus qu’à une marche d’un doublé à Roland-Garros: le tenant du titre a profité vendredi de l’abandon Lorenzo Musetti (7e) pour se hisser en finale, où il retrouvera le gagnant du duel entre le N.1 mondial Jannik Sinner et Novak Djokovic (6e).Après deux manches indécises entre deux joueurs capables de coups gagnants brillants comme de fautes directes évitables, le N.2 mondial a pris le dessus en fin de deuxième set avant le retrait de Musetti au début de la quatrième manche.Alors que l’Espagnol menait deux sets à un et venait de remporter la troisième manche 6-0, l’Italien de 23 ans s’est dirigé vers le filet à 2-0 en faveur d’Alcaraz pour jeter l’éponge, quelques minutes après s’être fait manipuler au niveau de la jambe gauche.”Au début de la troisième manche, j’ai commencé à perdre un peu de force dans ma jambe gauche et ça n’a fait qu’empirer donc j’ai décidé d’arrêter”, a expliqué Musetti, qui passera des examens samedi pour connaître l’ampleur de sa blessure, à un peu plus de trois semaines de Wimbledon.Vainqueur des Masters 1000 de Monte-Carlo et Rome lors d’une tournée sur terre battue prometteuse avant Roland-Garros, Alcaraz a de nouveau dominé Musetti, qu’il avait battu en finale à Monte-Carlo — où l’Italien avait joué blessé — et en demie en Italie. Titré face à Alexander Zverev en 2024 à Paris, le Murcien de 22 ans n’est plus qu’à une victoire de conserver son titre à Roland-Garros, ce qui n’est plus arrivé depuis Rafael Nadal (2019-2020).”Il ne reste plus qu’un pas à faire. Je me sens très bien. J’ai le sentiment de bien jouer”, s’est réjoui Alcaraz sur le court à l’issue de la rencontre.- Deux sets accrochés -Mais comme lors de trois de ces cinq premiers matches porte d’Auteuil, Alcaraz a laissé échapper un set à l’Italien.”Ça ne m’inquiète pas, a rétorqué Carlos Alcaraz. On est en Grand Chelem, on a le temps pour revenir. J’ai commis quelques erreurs mais je jouais bien et je sais que je suis assez fort mentalement pour revenir.”Demi-finaliste à Wimbledon l’an dernier, Lorenzo Musetti a échoué à rallier sa première finale en Grand Chelem après avoir été un des joueurs les plus réguliers de la saison sur terre battue (finale à Monte-Carlo, demi-finales à Madrid et Rome).En début de partie, l’Italien a pourtant écarté deux balles de break avant de profiter d’un coup de moins bien d’Alcaraz à 5-4 pour prendre le service de l’Espagnol et empocher la première manche.Alcaraz a ensuite pris le service de son adversaire à deux reprises mais Musetti l’a poussé au tie-break réagissant immédiatement à chaque fois. Dans le jeu décisif, Alcaraz a creusé l’écart d’entrée (5-1 au changement de côté) pour se prémunir d’une nouvelle “remontada”.Sur sa lancée, l’Espagnol a alors réglé la mire en coup droit, poussant le Toscan, surement déjà diminué, à la faute à de nombreuses reprises.Après avoir fait venir le kiné en fin de troisième set, Musetti a tenté de poursuivre quelques jeux, avant d’abandonner, “incapable de tenir l’échange”.- Duel de revenants -Peu après 19h00 a débuté sur le court Philippe-Chatrier une autre très belle affiche: le plus grand palmarès de l’histoire du tennis, Novak Djokovic, contre le N.1 mondial Jannik Sinner. D’un côté, le vétéran serbe de 38 ans aux 24 titres du Grand Chelem, un record qu’il partage toujours avec l’héroïne d’une lointaine époque du tennis, l’Australienne Margaret Court.Mais avant de décrocher le 24 mai à Genève le 100e titre de sa carrière, le champion olympique des Jeux de Paris traînait sa peine sur terre battue: élimination au premier tour des Masters 1000 de Monte-Carlo et Madrid, forfait au tournoi de Rome…De l’autre, un triple lauréat en Grand Chelem, théoriquement plus à l’aise sur dur mais qui s’est hissé en finale sur la terre battue de Rome, battu par Alcaraz, après trois mois de suspension en raison de contrôles positifs à une substance anabolisante. Si l’Italien de 23 ans avait laissé planer le doute sur son niveau réel à son retour sur le circuit ou avant Roland-Garros, ses adversaires à Paris ont tous été battus en trois sets. 

Togo police bring an end to rare anti-government protestsFri, 06 Jun 2025 17:34:29 GMT

In a show of strength, police officers in Togo deployed in large numbers across the capital Lome on Friday, putting an end to a rare demonstration against the government.President Faure Gnassingbe has led Togo since 2005, succeeding his father who ruled for nearly four decades.Young people and civil society activists had called for Friday’s protests …

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In Syria’s devastated Jobar, cemetery comes alive for Eid

Only the cemetery in Damascus’s devastated suburb of Jobar showed signs of life on Friday as residents returned to visit and pray for Eid al-Adha, the first since Bashar al-Assad’s fall.Jawdat al-Qais fought back tears as he knelt at the tomb of his father, who died less than a month ago.”His wish was to be buried in Jobar — and Jobar was liberated and he was buried here,” said Qais, 57.”We carried out his wish, thank God,” he said, adding that “many people haven’t been able to be buried in their hometowns.”Once home to around 350,000 people, Jobar was turned into a wasteland due to heavy fighting from the start of Syria’s civil war, which erupted in 2011 with Assad’s brutal repression of anti-government protests.In 2018, an accord between Assad’s government and opposition factions allowed fighters and their families to evacuate.After being forced out, Jobar’s residents have returned for Eid al-Adha, the biggest holiday in Islam, during which it is customary to pay respects to the dead. Among the utter ruin of the once rebel-held district, the call to prayer rose from damaged mosque’s minaret as dozens of faithful gathered both inside and out.- Population ‘zero’ -In the deathly silence, devastated buildings line barely passable roads in Jobar, which is also home to a historic synagogue.At the cemetery, which was also damaged, residents — including former fighters in wheelchairs or using crutches — came together after years of separation, some drinking coffee or eating dates.”The irony of Jobar is that the cemetery is the only thing bringing us life, bringing us together,” Qais said.Some visitors struggled to find their loved ones’ tombs among the overturned headstones.A few etched names or drew rudimentary signs to help identify them on the next visit.”I found my mother’s tomb intact and I wept,” said Jihad Abulmajd, 53. He said he has visited her grave regularly since Assad’s December 8 ouster.”We find peace here, with our ancestors and relatives,” he told AFP.The day after Assad was toppled, Hamza Idris, 64, and his family returned to Jobar from Idlib in the country’s northwest, where they fled in 2018.He said a definitive return to the ghost town, whose infrastructure has been destroyed, was impossible.”Jobar’s population… is zero,” he said after praying in front of the mosque.”Even the cemetery wasn’t spared the bombs,” said Idris, who lost three children during the war and was unable to visit their graves until Assad’s ouster.”The town is no longer habitable. It needs to be entirely rebuilt,” he said.

Italie: Gasperini aux commandes de l’AS Rome, Juric lui succéde à l’Atalanta

L’AS Rome a confié vendredi son poste d’entraîneur à Gian Piero Gasperini, longtemps aux commandes de l’Atalanta Bergame où il a été remplacé par Ivan Juric.”L’AS Rome est ravie d’annoncer que Gian Piero Gasperini est le nouveau responsable technique de son équipe première”, a expliqué la Roma, 5e du dernier Championnat d’Italie, dans un communiqué.”La Roma, c’est un grand défi, j’ai besoin de relever des grands défis, de travailler dans une atmosphère passionnée (…) Il y a beaucoup d’adrénaline autour de ce club, c’est vraiment ce dont j’ai besoin”, a-t-il expliqué sur le site internet de sa nouvelle équipe.”Il y a tout ici pour réussir de grandes choses”, a estimé Gasperini qui s’est engagé jusqu’en 2028.Passé par le Genoa, l’Inter Milan et Palerme, le technicien de 67 ans s’est fait un nom en Italie et en Europe aux commandes de l’Atalanta qu’il a quittée la semaine dernière après neuf saisons.Sous sa direction, l’Atalanta a remporté la Ligue Europa 2024, le deuxième trophée de son histoire, et s’est installée parmi les meilleures équipes de Serie A (3e cette saison).La “Dea” a participé à la Ligue des champions à quatre reprises, avec comme meilleur résultat un quart de finale en 2019-20.- Juric licencié en novembre par la Roma -Le “Gasp”, réputé pour son football offensif et pour ses coups de gueule, rejoint un club qui a connu une saison 2024-25 mouvementée. La Roma a limogé deux entraîneurs, Daniele De Rossi et Ivan Juric, entre août et novembre, avant de faire sortir de sa retraite Claudio Ranieri.Le technicien italien a relancé l’équipe qui était 13e à son arrivée et qui a terminé la saison avec un impressionnant bilan de 16 victoires pour cinq nuls et une seule défaite depuis mi-décembre.Ranieri, désormais conseiller spécial de la famille Friedkin, a un rôle moteur dans le choix de son successeur.L’Atalanta a officialisé peu après l’annonce de la Roma l’arrivée de Juric qui a signé un contrat de deux ans.Sa nomination est une surprise de taille, puisqu’il reste sur deux échecs retentissants, avec la Roma donc, où il n’est resté que deux mois (12 matches, dont 4 victoires, 3 nuls et 5 défaites), et Southampton, relégué en 2e division anglaise (16 matches, dont deux victoires, un nul et treize défaites).Mais l’entraîneur croate, en concurrence avec Thiago Motta pour ce poste, peut s’inscrire dans la continuité de Gasperini qui l’a entraîné au Genoa, puis intégré dans son staff à l’Inter Milan, puis à Palerme.Juric, 49 ans, a notamment entraîné Vérone, de 2019 à 2021, puis le Torino, de 2021 à 2024, avec pour meilleur résultat en Serie A une 9e place en 2019-20 et 2023-24.

Olivier Faure réélu à la tête d’un PS à rassembler et à crédibiliser pour 2027

Réélu de justesse à la tête du Parti socialiste, Olivier Faure va devoir s’atteler à la lourde tâche de rassembler le parti, toujours divisé sur la ligne stratégique, et lui permettre de se poser en alternative crédible pour 2027, sur le projet et le candidat.Dès le lendemain de sa victoire sur le fil, avec 50,9% des voix (résultats encore provisoires, mais qui ne peuvent être inversés), contre 49,1% pour Nicolas Mayer-Rossignol, ce dernier l’a exhorté à répondre aux attentes de “changement”, d'”affirmation” et de “clarté” dans les alliances avec LFI, exprimées par une partie des électeurs.Le score serré oblige la direction sortante à donner “des gages”, a-t-il martelé lors d’une conférence de presse. Le député Philippe Brun a assuré qu’ils étaient “ouverts au rassemblement”, mais “nous n’irons pas dans une direction s’il n’y a pas de discussions sur le fond, ni de motion de synthèse”.Dans le camp d’Olivier Faure, on se dit disposé à travailler avec “les amis de Boris Vallaud et les amis de Nicolas Mayer-Rossignol”, mais “sur la base de la ligne qui a gagné le congrès”.Une gageure, d’autant que les critiques de Nicolas Mayer-Rossignol ont été particulièrement virulentes à l’encontre d’Olivier Faure, accusé de “gestion clanique”, de manque de travail et d'”ambiguïté” vis-à-vis de LFI.Le premier secrétaire a assuré, comme ses concurrents, qu’il n’y aurait pas d’accords nationaux avec la formation mélenchoniste pour les prochaines échéances électorales. -accords au cas par cas avec LFI-Mais le PS pourrait à nouveau discuter d’accords “au cas par cas” avec LFI pour contrer le Rassemblement national, a nuancé vendredi matin la maire de Nantes Johanna Rolland, proche d’Olivier Faure. “Nous demandons une clarté absolue sur le refus de ce type d’alliance”, a exigé M. Mayer-Rossignol vendredi.En début de nuit, les résultats provisoires avaient donné lieu à une querelle de chiffres entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol, laissant craindre le même pugilat qu’au congrès de Marseille en 2023, où les deux hommes qui s’affrontaient déjà s’étaient écharpés en revendiquant chacun la victoire. Mais les protagonistes ont eu à cÅ“ur de ne pas rejouer le même scénario. Les deux concurrents se sont vus et Olivier Faure a finalement été annoncé vainqueur vers 4H00 du matin vendredi, son concurrent reconnaissant sa défaite. Les résultats seront officiellement validés lors d’un congrès à Nancy du 13 au 15 juin. Olivier Faure a bénéficié d’un report un peu plus favorable d’une partie des électeurs de Boris Vallaud, le troisième homme du congrès, qui n’avait pas donné de consigne de vote mais indiqué qu’il le soutiendrait à titre personnel. Le premier secrétaire, qui sera l’invité du 20H de TF1 vendredi, doit désormais réconcilier un parti divisé notamment sur la stratégie pour la présidentielle.Lui, tout comme Boris Vallaud, prônent une candidature commune de la gauche non-mélenchoniste pour 2027, allant du leader de Place publique Raphaël Glucksmann à l’ex-député LFI François Ruffin.Nicolas Mayer-Rossignol défend pour sa part une candidature issue d'”un grand Parti socialiste”  réunissant les socialistes et ceux qui gravitent autour, comme Raphaël Glucksmann ou Bernard Cazeneuve.       – Faire émerger un candidat –      A 56 ans, Olivier Faure va devoir donner un nouvel élan en vue des élections municipales puis présidentielle, alors qu’il dirige le parti depuis 2018.Il a déjà annoncé que les axes programmatiques seraient annoncés lors des journées d’été du parti à Blois fin août, avant la présentation d’un projet fin novembre. Le camp Mayer-Rossigonl a déjà réclamé “une phase de six mois pour préparer un vrai programme”, qui ne sera pas “l’actualisation de celui du Nouveau Front populaire”.  Dans un parti qui compte seulement 40.000 adhérents, et où ses concurrents ont répété à l’envi que le PS ne produisait plus d’idées, Olivier Faure devra en outre faire émerger un candidat socialiste potentiel.Beaucoup en interne sont persuadés qu’il se verrait bien endosser le costume, même s’il s’est gardé d’exprimer toute ambition. Tout juste a-t-il concédé qu’il ne se “déroberait” pas.”Sa légitimité pour une éventuelle candidature n’est pas renforcée par le résultat” du vote des militants, a remarqué M. Mayer-Rossignol.